OBJET DE TRAVAIL CONCLUSIF

« Les frontières internes et externes de l’Union européenne »

Il est trop difficile de définir ce qu’est l’Europe, c’est un mot polysémique. Les limites et frontières de
l’Europe sont très variables selon les époques. Les frontières naturelles de l’Europe sont floues, il n’y
a pas véritablement de rupture avec l’Asie. Les frontières maritimes posent le problème de
l’intégration des îles (exemple : Islande). Le mot Europe peut désigner un continent, une civilisation
européenne…Il y a aussi une confusion entre l’Europe et l’Union Européenne.
Quelles sont les formes, les fonctions et les enjeux géopolitiques des frontières internes et externes de
l’Union Européenne ?
I- Quelles frontières pour l’Union Européenne ?
A- Quelles limites pour l’Union Européenne ?
Les frontières et limites de l’UE sont problématiques car :
- Aucun texte ne précise clairement ce que doivent être les frontières géographiques de l’UE ;
résultat : depuis plusieurs décennies, on repousse les frontières sans définir où on doit
s’arrêter. Conséquences : des pays qui n’appartenait pas au continent européen, ont demandé à
être membre de l’UE (exemple : Maroc, Israël, Turquie).
- Certains états, membres de l’UE, possèdent des territoires ultramarins ; résultat : des îles qui
n’appartiennent pas au continent européen (exemple : Guyane, La Réunion), se retrouvent
intégrés à l’UE.
B- Des frontières évolutives et à géométrie variable
Les limites sont non seulement floues mais sont également des frontières qui bougent sans cesse. L’UE
voit son territoire s’agrandir  états fondateurs = France, Italie, Allemagne et Benelux (Belgique,
Luxembourg, Pays-Bas) en 1954.
1er élargissement en 1973 : Royaume-Uni, Irlande, Danemark
2ème élargissement en 1981 : entrée de la Grèce
3ème élargissement en 1986 : Portugal, Espagne, nouveaux états…
1995 : Autriche, Finlande, Suède
2004-2007 : ouverture de l’UE après la Guerre froide à l’Europe de l’Est (exemple : Bulgarie,
Roumanie, Pologne…)
L’UE a vu pour la première fois dans son histoire, en 2021, ses frontières reculer avec le Bréxit.
Les frontières de l’UE sont à géométrie variable car tous les états membres ne participent pas avec la
même intensité aux projets européens.
- Certains états membres, n’ont pas adopté l’Euro
 Suède
- Certains n’ont pas signé les accords de Schengen
 Irlande
- Certaines pays non membres de l’UE, ont signé des accords de coopération
 Islande
LES CARACTERISTIQUES ET LES ENJEUX DES FRONTIRES DE L’ESPACE SCHENGEN
Schengen est une ville au Luxembourg située dans une zone frontalière dans laquelle un traité de libre
circulation des populations a été signé par cinq états membres en 1985. Ce traité est entré en vigueur
en 1994. Il a un double objectif : ouvrir les frontières internes de l’UE et renforcer les frontières
externes. Tous les états de l’UE ne l’ont pas signé (23/27), par contre, des états non membres l’ont
signé (exemple : La Norvège). Cet accord ne signifie pas disparition des frontières internes, en cas de
crise, les pays peuvent suspendre le traité de la libre circulation.
Pour permettre la libre circulation, l’agence Frontex a été créé. C’est une agence européenne crée en
2004. Le siège est à Varsovie. C’est une agence de garde-frontières et garde-côtes.
Ses missions sont :
- Protéger les frontières extérieures de Schengen et éviter l’arrivée des migrants illégaux
- Mission de protection et d’accueil des migrants pour fluidifier et organiser les flux
- Faire barrière aux flux illégaux (trafic de drogue)

II- Les frontières internes et externes de l’Union Européenne

LA DIVERSITE DES FRONTIERES DE L’ESPAGNE
Les frontières de l'Espagne sont les frontières internationales que partage l'Espagne avec les États qui
voisinent le territoire sur lequel elle exerce sa souveraineté. L'Espagne partage une frontière terrestre ou
maritime avec la France, Andorre, Gibraltar, le Maroc et le Portugal. Elle possède également des
frontières uniquement maritimes avec l'Italie et l'Algérie. A travers ces documents nous retrouvons la
diversité des frontières de l’Espagne avec la frontière forteresse de 7 mètres de haut de Mellila s’étendant
sur plusieurs kilomètres visant à empêcher l’immigration illégale provenant de l’Afrique sub-saharienne.
C’est une frontière très surveillée par la garde civile espagnole prête à agir à chaque mouvements suspects.
Ce problème territorial n’est pas le seul que rencontre l’Espagne avec ses frontières. En effet, dû à la
pandémie du coronavirus, la frontière hispano-portugaise terrestre a fermé et il n’existe plus que huit points
de passage permanents entre les deux pays. Cela amène donc des difficultés pour les travailleurs et
transporteurs transfrontaliers qui traversent le Portugal et l’Espagne plusieurs fois par jours par voie
terrestre et qui voit leurs trajets s’allonger. Cette frontière terrestre représente plus de 50% du commerce et
échanges européens du Portugal envers l’Europe ; cela pose donc un problème. Ainsi, ces deux frontières
terrestres espagnoles suscitent des difficultés entre l’immigration illégale et l’accessibilité difficile entre le
Portugal et l’Espagne par voie terrestre. Cependant, l’Espagne rencontre également des frontières à
l’intérieur de son état lui-même avec l’indépendance de la Catalogne qui est une communauté autonome du
nord-est de l’Espagne et qui a comme statut celui d’une nationalité autonome. En outre, cette frontière n’a
pas de séparation physique avec l’Espagne mais est légalement autonome avec sa langue, sa police, son
système de financement tout en étant en lien avec l’Espagne. Ainsi, l’Espagne a donc des frontières
diversifiées entre frontière mur fortifiée, des points transfrontaliers peu nombreux et peu rapides et même
des frontières non caractérisées physiquement mais établit comme une frontière tout de même (Catalogne).
III- L’espace transfrontalier
Voir schéma
THEME 4 : S’INFORMER : UN REGARD CRITIQUE SUR LES SOURCES ET MODES DE
COMMUNICATION
INTRODUCTION : Comment s’informe-t-on aujourd’hui ?
Media c’est le pluriel de « medium », il permet de communiquer et de diffuser des informations, i
nformations, messages qui sont transmis à un grand nombre de personnes, basés sur des faits et
vérifiés par des professionnels. Il existe deux grands types de médias : les classiques avec le journal
écrit, la radio, la télévision, le cinéma, le livre, la presse et les NTIC = Nouvelles Technologies
d’Informations et de la Communication. Les modernes avec internet, les réseaux sociaux.
Chaque année, une enquête sur les médias et le journalisme est menée en France, il ressort que :
- La consommation d’information n’a jamais été aussi forte
- Les médias sont très nombreux et en forte mutation
- La consommation de médias est très diversifiée selon les catégories de français (niveaux
d’études, âge, catégorie socioprofessionnelle, lieu d’habitation)
Il y a une défiance croissante vis-à-vis des médias même si paradoxalement ils les jugent nécessaires
dans le fonctionnement de la démocratie.
Développement de nouvelles pratiques entre celui qui envoie et celui qui reçoit. Les modes de
diffusions et de productions actuelles remettent en cause le rapport de chacun vis-à-vis de la société.
1. La Une
2. Le Monde
3. Le Figaro
4. L’Eveil
5. Libération
Bilan activité sur la presse écrite en France :
C’est la très grande diversité de la presse écrite en France (format, thèmes, organisation) pour se
démarquer et récupérer un maximum de lecteurs afin de vivre, se développer. Tous les journaux sont
concurrencés avec les nouveaux médias, ils développent une plateforme numérique, des comptes sur
les réseaux sociaux. Tous les journaux sont confrontés à des problèmes majeurs solidité financiers
(exemple : 1970, le Monde 450 000 lecteurs, 2021, 100 000)  diminution du nombre de lecteurs.
Pour enrayer la chute du nombre de lecteurs papiers, la presse écrite à développer les journaux
numériques.
Aujourd’hui, de plus en plus de journaux et de médias sont contrôles par certains milliardaires. Des
problèmes se passent sur la diversité de l’indépendance.
Aujourd’hui, la presse écrite dans sa version papier ne représente plus que 6% de l’accès à
l’information, les médias sont secondaires comparé aux autres moyens d’informations.
Axe 1 : Les grandes révolutions techniques de l’information
INTRODUCTION
En raison des progrès techniques de ces dernières années, il est devenu banale de suivre en direct un
événement qui peut parvenir de l’autre bout de la planète. Alors qu’il y a un siècle, l’Etat à cette
époque régnait la presse écrite, en l’espace d’un siècle, les moyens utilisés pour s’informer ont
considérablement changé.
Comment les évolutions techniques des moyens de communication transforment-elles la façon de
s’informer, se cultiver, comprendre le monde ?
I- De l’imprimé à la presse de masse
A- Aux origines de la presse
L’imprimerie est inventée à l’origine par Gutenberg, un de mayance dans le bassin du Rhin.
Ce n’est pas l’inventeur de A à Z, il a inventé et regroupé plusieurs techniques et les a améliorer pour
en faire l’imprimerie. Succès car ça permet de créer très vite des ouvrages, livres comparé aux
manuscrits. Non seulement c’est pratique mais ça facilite le débat d’idée. L’imprimerie favorise le
développement du courant des idées humanistes et du courant religieux, support qui permet de créer le
débat et inversement, les débats intellectuels, religieux favorisent l’imprimerie. Gutenberg meurt ruiné
mais son invention après sa mort connaît un vif succès se développe dans toute l’Europe (centres
universitaires, grandes villes, capitales). Technologie fortement encadrée par les autorités. Les
premiers périodiques d’information apparaissent fin XVIème (1 er 1597 Augobourg). 1622 à Londres,
premier hebdomadaire, Weekily en France 1631. Ils doivent recevoir l’autorisation du Roi pour être
publié  censure, contrôle des médias. On observe progressivement une libéralisation de la presse,
1695 en Angleterre, : on peut créer des journaux sans autorisation du Roi = diversification des
titres. Au XVIIIème siècle, les titres de presse se multiplient en raison de plusieurs facteurs  : courant
des Lumières, il y a plus de lecteurs, les législations s’assouplissent.