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Introduction 

Avec l’apparition des nouveaux outils de l’information et de la communication, la migration


vers l’utilisation de ces nouveaux outils digitaux est devenu indispensable.
Dans le domaine du sport, la communication dans les années précédentes était monopolisé
par la télévision, la radio, les journaux papiers ainsi que le télégraphe.

Dans cette revue, on analysera l’évolution du traitement de l’information sportive par les
médias classiques ainsi que sa progression et finalement son passage vers la digitalisation et
notamment l’apparition des nouveaux moyens de traitement de ces informations.

Après l’étape de lecture de différents articles scientifiques, il est temps d’analyser ces
derniers pour avoir une synthèse générale du sujet, et pour répondre à plusieurs
questionnements.

Les nouvelles techniques de traitement de l’information sportive, a permis aux acteurs du


monde de sport d’élargir leurs cibles.
Auparavant, l’information sportive était le centre d’intérêt de personnes limités,
généralement les fans d’une équipe ou l’entourage proche de cet organisme, on pouvait
diffuser cet information sur des canaux limités, soit par télévision, radio ou journal.

De nos jour, l’information sportive attire plus de monde, grâce au nouveau mode de
diffusion, surtout au niveau des réseaux sociaux et la facilité d’accès à l’information.

Et ce n’est plus limité à un nombre précis, car tout le monde est devenu gourmant au niveau
de la réception de l’information sur les réseaux sociaux, sans oublier les contenus destinés à
ces réseaux qui sont devenu compressés en portant le maximum d’information possible dans
un format qui ne dépasse pas la taille d’un post sur Facebook ou sur Instagram ou
généralement un article sur un site web qui ne dépasse pas la taille d’un écran sur un
smartphone.

Sans oublier la facilité d’accès à ces nouveaux moyens n’importe où, sans avoir la contrainte
de temps, car l’information reste disponible pendant longtemps avant de l’archiver.

Tous ces progrès, on était limité dans le temps, ce qui rendait l’engagement des fans très
difficile, une obligation de rester des heures devant la télévision, lire de longs articles de
journaux, ou rester des heures à écouter la radio.

Maintenant l’internaute est le propre acteur, il peut choisir et personnaliser tout ce nombre
d’information selon ses besoins et subvenir à son besoin.
1- Les réseaux sociaux favorisent de nouveaux usages

L'émergence des médias sociaux a profondément influencé la diffusion et la consommation


du sport. Cette revue analyse l'ensemble des connaissances existantes sur les médias
sociaux dans le domaine de la gestion du sport à partir d'une perspective de logique
dominante de service, avec un accent sur le marketing relationnel.

Plusieurs recherches ont été menées pour identifier les stratégies sur les médias sociaux,
stratégiquement, opérationnellement, ainsi l’axe sur l’utilisateur et l’adaptation de contenu.

Les résultats de la recherche démontrent que les médias sociaux dans le domaine de la
gestion du sport s'alignent sur la logique dominante des services et illustrent le rôle des
médias sociaux dans la culture des relations entre les marques et les individus, ainsi qu'entre
ces derniers. L'interaction et l'engagement jouent un rôle crucial dans la culture de ces
relations.

L'utilisation des médias sociaux est une activité de plus en plus populaire auprès des
internautes ce qui a suscité une grande attention de la part des universitaires et des
praticiens en raison de leur omniprésence et de leur impact culturel. Parmi ses points de
force, les consommateurs peuvent interagir avec les médias sociaux à plusieurs étapes du
processus de consommation, notamment la recherche d'informations, la prise de décision, le
bouche à oreille, ainsi que l'acquisition, l'utilisation et l'élimination de produits et de
services.

Avec le développement de l'utilisation des médias sociaux, les entreprises et les marques ont
fait évoluer leurs pratiques pour communiquer avec les consommateurs et générer des
revenus grâce à des outils interactifs en ligne.

Cela a conduit à un rôle spécifique pour les médias sociaux, distinct des médias ou outils de
communication traditionnels.
Les médias sociaux constituent un moyen rentable qui : embrasse l'interactivité, la
collaboration et la co-création, au-dessus d'une seule personne pour gérer les
communications ; intègre les canaux de communication et de distribution ; offre des
possibilités de convivialisation ; et fournit une vitesse supérieure pour la diffusion de
l'information, la communication et le retour d'information (Shlbury, Westerbeek, Quick,
Funk x Karg, 2014). 1

1
SPORT AND SOCIAL MEDIA RESEARCH ( KEVIN FILOA, DANIEL LOCKAB, ADAM KORG)
En raison de la popularité des médias sociaux, les marques de sport investissent beaucoup
de temps et de ressources pour susciter l'engagement et les relations en ligne ainsi en
organisant des événements tels que la Coupe du monde de la FIFA et les Jeux olympiques,
des équipes professionnelles telles que Manchester United et le Real Madrid, et des
marques telles que Converse, Lionel Messi et Cristiano Ronaldo dépensent des ressources
importantes pour intégrer les pratiques des médias sociaux dans leur stratégie de marketing.

Pourtant, ces organisations doivent relever le défi d'élaborer des politiques relatives aux
médias sociaux qui tirent parti des possibilités offertes par ces technologies tout en
réduisant les complications découlant de l'utilisation des médias sociaux par les athlètes et
les consommateurs. ( CF Comité international olympique, 2012, Mossop,2012)

En bref, les nouvelles technologies des médias facilitent l'interactivité et la co-création qui
permettent le développement et le partage de contenu généré par l'utilisateur parmi et
entre les organisations (par exemple, les équipes, les organes directeurs, les agences et les
groupes de médias) et les individus (par exemple, les consommateurs, les athlètes et les
journalistes).

Lorsque le télégraphe est apparu en 1844, certains critiques y ont vu une menace pour la
correspondance, mais au contraire, il a renforcé la permanence de la correspondance et en a
fait un média important.

Selon (Bryant x Hold, 2006), le télégraphe se concentre sur la standardisation du contenu et


de la forme. En 1897, le Chicago Tribune a utilisé le télégraphe comme un outil efficace pour
"vivre le coût" des événements chauds. En bref, le télégraphe a changé la communication
moderne et a eu un effet profond sur la façon dont la communication sportive pouvait se
produire. On peut peut-être dire la même chose de Twitter aujourd'hui. 2

Twitter et le télégraphe ont des caractéristiques similaires telles que les lignes de temps
(communication instantanée), la brièveté et la création d'un voisinage (communauté).

Par conséquent, Twitter est devenu une force perturbatrice dans la communication sportive
d'aujourd'hui, et ce problème devrait être abordé par les chercheurs comme une nouvelle
façon de faire des affaires. Par exemple, les développements apportés par le web 2.0
permettent désormais aux supporters de tweeter, d'envoyer des SMS, de bloguer et de
Facebook, tout en regardant le match, offrant ainsi une expérience nouvelle et enrichie du
fandom (Pegoraro, 2013).

2
TWITTER AS DISRUPTIVE INNOVATION IN SPORT COMMUNICATION
En outre, une partie fondamentale de Twitter en tant qu'innovation perturbatrice dans les
communications sportives est l'attraction de nouveaux consommateurs qui apprécient le
nouveau produit ou service comme un moyen plus efficace ou plus rentable d'accéder à un
produit préexistant ou précédemment indisponible. Les avantages de Twitter comme lente
dans le fait qu'il a permis aux consommateurs d'interagir avec les équipes, les organisations
et les athlètes dans des moyens qui n'étaient pas auparavant possible et vice versa
(Pegorarro, 2013).

Selon ( Smith, 2013) particulièrement en relation avec le sport, les consommateurs étaient à
la recherche de cette nouvelle façon de consommer et de communiquer sur le sport.

En résumé, Twitter a été considéré comme un moyen de communication perturbateur et


nouveau parce qu'il n'a pas commencé avec un objectif précis, mais a plutôt développé son
propre marché et son propre objectif à mesure que les utilisateurs l'adoptaient (Rogers,
2014).

Twitter a fait des choses que d'autres médias comme Facebook couvraient, mais il les a
faites d'une manière différente.

Un fait qui a fait de Twitter un bon nouveau réseau social qui aide à " produire des histoires
sur le sport, intensifie et prolifère le contenu sportif médiatique et l'information disponible
dans la sphère publique ". Ainsi, Twitter oblige les organisations sportives, les athlètes, les
journalistes, les publicitaires et les fans à réfléchir à de nouvelles façons de concevoir les
interactions entre le sport et les médias numériques.

Plus Twitter devient populaire, plus il semble perturbateur. De leur côté, les chercheurs
considèrent que cette force perturbatrice requiert leur attention pour observer comment
son utilisation et ses utilisateurs changent à mesure que la plateforme elle-même évolue et
que sa place dans la communication sportive réelle est promue.

Enfin, il est difficile pour les marchés et les entreprises de gérer les innovations
perturbatrices car, de par leur nature même, leur potentiel est difficile à définir. Le pire, c'est
que les chercheurs ont du mal à étudier ces innovations et à prédire leur comportement
probable et leur place dans le tableau général.

Les chercheurs qui ont étudié le nouveau phénomène (l'innovation perturbatrice de


Twitters) ont constaté que leur parole n'était pas très appréciée par la communauté des
chercheurs, mais ils ont estimé que leur participation avait enrichi le processus de recherche
et l'élaboration de la théorie.

Wenner (1989) a suggéré trois catégories d'agendas de recherche dans l'étude de la


communication sportive : La production de textes sportifs, le contenu des textes sportifs et
le public qui consomme les textes sportifs.
Par conséquent, à ce jour, la recherche sur la communication sportive sur Twitter, les trois
catégories ont été abordées par différentes recherches telles que (Sheffer Shultz, 2010).

D'une manière générale, l'application de la théorie à différentes circonstances permet


d'identifier les concepts clés et leur relation les uns avec les autres et fournit une base pour
une nouvelle piste de recherche dans n'importe quel domaine. Ainsi, les premiers
chercheurs sur Twitter ont étendu les théories existantes de la communication sportive
( Yoo, Smith z Blaszka, 2013).

L'utilisation des hashtags est devenue une stratégie importante dans le marketing
numérique, rapportant des conversations en ligne qui incluent à la fois un dialogue
significatif entre les utilisateurs et les marques, et des sentiments spontanés ponctuels.
Ainsi, les hashtags peuvent aider à la formation de la communauté de marque en ligne de
l'équipe et peuvent être utiles pour comprendre et cibler les parties clés des utilisateurs.

Dans cette recherche, l'accent est mis :


a) sur les types de hashtag
b) les types de segments qui sont dérivés du hashtag (ainsi que leurs caractéristiques).

L'objectif des résultats est de présenter des idées pour renforcer les futures activités de
marketing dans le but de développer des communautés de fans identifiés.
Le succès des médias sociaux a permis d'obtenir davantage d'informations sur l'activité en
ligne dans l'industrie du sport ( PEGORARO,SCOTT,&BURCH 2017 ).
Pourtant, il est conseillé aux organisations sportives d'utiliser des stratégies efficaces pour
engager les fans et développer une communauté de marque numérique.
L'une de ces stratégies est le hashtag , maintenant si fermement établi dans la culture des
médias sociaux .
En d'autres termes, les hashtags sont souvent utilisés pour créer des marques de sport ou
pour créer et promouvoir des extensions de marque d'équipe auxiliaires (BLASZKA et al.,
2012).

MÉDIAS SOCIAUX :

Il y a six types de réseaux de communication (Hashtag ) qui existent dans l'espace


social ,spécifiquement twitter .
Le premier type de réseau est appelé ''TIGHT CROUD'' où les utilisateurs sont unifiés et se
chevauchent à travers la conversation par hashtag.
Au contraire, le réseau ''POLARIZED CLUSTERS'' explique un discours qui est très divisé ;
quelques grands groupes se forment avec peu de conversation entre les utilisateurs,
résultant en des silos d'information avec peu de diversité dans la pensée (Mc
PHERSON,Smith -lovin , & Cook ,2001).
Un troisième réseau de communication est connu sous le nom de clusters de marques, où
les utilisateurs s'engagent rarement les uns avec les autres (CARLY, 1991).
Ces clusters de marques impliquent souvent des conversations liées aux célébrités et à la
culture populaire.

De même, un réseau de "clusters communautaires" présente également une faible densité,


mais le point de différenciation est l'émergence de petits groupes d'utilisateurs
interconnectés parmi des conversations fragmentées.
Comme les clusters communautaires comprennent de multiples sources d'information, ils
expliquent souvent des événements ou des conventions .
Les deux derniers réseaux sont connus sous le nom de réseaux de "diffusion" et de
"soutien". 3

Dans un réseau de diffusion, les utilisateurs se connectent à un seul ou à un petit nombre


d'acteurs pour obtenir des informations, tels que des médias, des journalistes et d'autres
organisations, et répètent ce que ces grands comptes communiquent (Mc Pherson et
al.2001).

Le réseau de soutien se concentre sur un utilisateur central ou éminent, comme le service


clientèle d'une entreprise, qui parle avec les utilisateurs pour gérer les problèmes des
clients.

Les hashtags comme contenu lié à la marque :

En se concentrant spécifiquement sur les utilisateurs de Twitter, les recherches ont montré
que si les adeptes de la marque sur Twitter ne perçoivent pas nécessairement une page de
marque de la même manière qu'une communauté de marque en ligne traditionnelle, ils
partagent un sentiment de communauté avec la marque et d'autres admirateurs de la
marque (Gruzd, Willam et Takeaya, 2011).

Les hashtags basés sur la marque agissent alors comme des moyens de transmettre des
informations sur la relation avec la marque aux réseaux de chaque utilisateur et aux
communautés de marque en ligne plus rapides et plus étendues.

Dans la littérature sur le marketing sportif, les hashtags ont été examinés du point de vue de
la notoriété de la marque, de l'interactivité, de l'identité et du bouche à oreille.

En bref, le hashtag est un outil permettant aux individus d'exprimer leur fandom et
d'interagir avec d'autres utilisateurs.

3
EXAMINING AN ONLINE BRAND COMMUNITY THROUGH A PROFESSIONAL SPORT ORGANIZATIONS HASHTAG
MARKETING CAMPAIGN (MICHEAL L.NARAINE, ANN PAGORARO ,ET HENRY WEAR)
Les communautés de marque dans la sphère sociale :

L'une des propositions de valeur pour les organisations sportives d'utiliser les médias sociaux
est la fonction de création de communautés en ligne ( Goh, Heng,Lin, 2013).
Bien que ces communautés soient dynamiques et comprennent différents types de parties
prenantes telles que les athlètes, les sponsors et les organes directeurs, les fans
représentent la grande majorité de ces communautés (Naraine x Oarent 2016).
Il est donc important de comprendre les communautés de fans activement engagés dans les
médias sociaux, à la suite de l'appel initial de Hambrick et Pegorarok (2014), et des
recherches récentes (par exemple, Naraine, sous presse, Yan et al, 2019).

Twitter a été choisi comme site pour les données sur les médias sociaux pour deux raisons
principales : Tout d'abord, Twitter est une plate-forme de communication de forme courte,
contrairement à d'autres plates-formes populaires, contrairement à d'autres plates-formes
populaires qui sont de forme longue (par exemple, Facebook) ou prédit sur les images
Instagram, et cela il y a une plus grande opportunité pour un dialogue accru, y compris la
conversation bidirectionnelle entre les fans.

Les recherches menées par Semud dans ce domaine ont tendance à s'appuyer fortement sur
Twitter, car il est possible d'extraire de grandes quantités de données de cette plateforme et
compte tenu de son caractère propice au fandom sportif. ( e.g Hambrick x Pegoraro,2014)

2- Les opportunités et les défis liés aux médias sociaux dans le domaine du sport

Selon (Filo, lock et karg, 2015), l'émergence récente des médias sociaux a changé la vitesse
et la portée de la communication entre les individus et les organisations à travers le monde.
Lorsqu'il s'agit de l'industrie du sport, les spécialistes du marketing utilisent les plateformes
de médias sociaux pour mettre en œuvre une variété d'éléments de communication
marketing tels que les endossements d'athlètes ( Brison, Baker et Byon 2013), et le
marketing relationnel RM, (Williams et Chinn,2010).
Les médias sociaux sont une ressource importante pour réaliser ces éléments de
communication marketing (Schultz et peltier,2013) ainsi qu'un outil idéal pour réaliser les
objectifs du marketing relationnel (Hambrick et sevensson,2015).

L'objectif central du marketing relationnel est de conserver les clients grâce à une
satisfaction mutuelle à long terme entre l'entreprise et les clients ( Gronroos,2004).
Pour garantir la satisfaction mutuelle à long terme, les entreprises doivent communiquer,
interagir et s'engager dans un dialogue bidirectionnel avec les clients sur une base continue.
Ainsi, ce dialogue permet aux entreprises d'atteindre des objectifs tels que l'augmentation
de la fidélité, la réduction des coûts de marketing, l'augmentation de la rentabilité et
l'augmentation de la stabilité et de la sécurité (Christopher, Payne et Ballantyne, 2002,
PeppersxRogers, 2011).

À cet égard, il a été suggéré que les médias sociaux constituent un outil idéal pour atteindre
ces objectifs. ( Abeza, Oreilly , Reid 2013, Williams et Chinn,2010).

Les preuves empiriques démontrant le rôle pratique des réseaux sociax en tant qu'outil de
marketing dans le sport professionnel sont limitées, surtout du point de vue du praticien.
En outre, il a été signalé ces dernières années que la mise en œuvre d'activités de gestion du
sport efficaces était difficile (Bahemn x Lacry, 2014, Shuetze Peltier, 2013). Par conséquent, il
est soutenu qu'une meilleure compréhension des défis liés à l'utilisation des médias sociaux
comme outil de marketing aidera à développer des stratégies adaptatives.

L'objectif de cette étude est donc d'enrichir une compréhension soutenue empiriquement
de l'utilisation, des opportunités et des défis des médias sociaux dans l'atteinte des objectifs
de marketing du point de vue des gestionnaires sportifs professionnels des quatre ligues
majeures nord-américaines.
La gestion des ressources humaines en tant qu'approche managériale :

La GR est la gestion d'une relation de collaboration entre une entreprise et ses actionnaires
( Gronrous,2000, Gummernon,1998).

Pour maintenir et améliorer le processus de communication et d'interaction sur une base


continue et en réalisant les promesses que les entreprises font dans leurs communications et
interactions, les entreprises sont en mesure de fournir un produit créé conjointement et
apprécié par le client (Gronrous, 2000, Gummernon, 1977).

Les clients peuvent bénéficier d'une approche de gestion des ressources, y compris la
réduction du choix, ce qui leur permet d'être plus efficaces dans leur décision d'achat, de
réduire les coûts de recherche et d'accroître la cohérence cognitive des décisions (Bee x
Khale, 2006).

L'industrie du sport est connue pour être un terrain fertile pour une approche marketing
( Kima Trail,2011).
Les attitudes et le comportement des consommateurs de sport envers leurs clubs présentent
des caractères relationnels (Farrely, Quester, 2003, Harris x Oghonna, 2008).

Ainsi, nous pouvons dire que les médias sociaux représentent une approche de marché
convaincante dans l'industrie du sport.
Les médias sociaux et le marketing dans le sport :

Dans l'industrie du sport, la pénétration et l'ampleur de l'utilisation des médias sociaux ont
été dirigées par les différents détenteurs de l'industrie, beaucoup comme les équipes
sportives professionnelles, les ligues, les athlètes professionnels, les événements sportifs
professionnels et les fans de sport ( Abeza, O'reilly, Senguin x Nzidukiyimana,2017).

Les réseaux sociaux offrent l'opportunité d'une conversation directe et en temps réel, de se
parler et de s'écouter, puis d'apprendre les uns des autres et de se connaître de près. Plus
important encore, ces réseaux donnent une opportunité aux spécialistes du marketing
sportif d'atteindre presque tous les clients n'importe où et n'importe quand, à la fois en
temps réel et longtemps après. (Stavros etal, 2013)
Engager un dialogue avec le client et créer un produit de valeur mutuelle. ( Abeza x
O'reilly,2014). 4

Ces études sur les médias sociaux indiquent que ces médias sont à la fois un outil précieux et
puissant.
Pourtant, les opportunités et les défis spécifiques des médias, en termes de prise en compte
des objectifs de la GR dans le contexte du sport professionnel, ne sont pas encore
pleinement saisis et soutenus en pratique.

Hambrick et Svarsson (2015) ont constaté que les organisations de sport pour le
développement et la paix (SDP) utilisent le digital pour diffuser des nouvelles, éduquer les
parties prenantes et promouvoir des événements en raison de l'omniprésence, de la portée
et du faible coût de l’internet.

Cette étude visait à obtenir une compréhension approfondie de l'utilisation, des


opportunités et des défis des médias sociaux pour atteindre les objectifs de la gestion des
ressources humaines du point de vue des gestionnaires d'équipes sportives professionnelles
dans quatre ligues majeures nord-américaines.

Les plateformes de médias sociaux adoptées sont Twitter, Facebook, Instagram, Snapchat,
Pinterest, Periscope, Tumblr, Youtube, Vine, LinkedIn).

Pour toutes les équipes, Twitter est la principale plateforme, en termes de fréquence
d'utilisation, suivie de Facebook puis d'Instagram et Snapchat.

4
SOCIAL MÉDIA IN RELATIONSHIP MARKETING : THE PERSPECTIVE OF PROFESSIONNAL SPORT
MANAGERS IN THE MLB, NBA, NFL ET NHL.
Les opportunités des médias sociaux pour atteindre les objectifs marketing.

Les plateformes de médias sociaux offrent sept opportunités dans la réalisation des objectifs
de marketing relationnel :

Les trois premières opportunités sont les valeurs que les médias sociaux ont présentés aux
équipes sportives dans leur effort pour construire, maintenir et promouvoir leur relation
avec les fans.

La quatrième opportunité identifiée, le dialogue permanent, est le principal avantage que les
réseaux ont présenté à la fois aux équipes sportives et aux fans de sport en tant qu'outil de
GR. Les trois dernières des sept opportunités sont les mérites de la gestion du sport que les
managers ont soulignés pour aider à améliorer l'expérience de consommation sportive des
supporters et jouer un rôle dans l'enrichissement de l'intimité des supporters, le
renforcement de leur allégeance et l'amélioration de la relation à long terme avec leur
équipe sportive.

Voici les opportunités identifiées :

Connaissance des fans :

Pour atteindre les objectifs de la GR, la connaissance des fans est très importante. Les
managers sont d'accord pour dire que l'opportunité d'apprendre, de connaître et de
comprendre les intérêts, les besoins et les désirs en constante évolution des fans est l'un des
principaux avantages que la GR offre pour atteindre les objectifs de la GR. En ce qui concerne
les managers, les médias sociaux mettent l'accent sur un grand nombre de clients et un vaste
réservoir de données qui peuvent être rapidement et économiquement accessibles et
collectées sur un certain nombre de facteurs marketing, tels que les données
démographiques (par exemple, qui ils sont, où ils vivent, psychographiques), (par exemple,
ce que les fans veulent, leurs sentiments, et comportementales) (par exemple, ce qu'ils
achètent).

Ces informations aident les responsables à élaborer une stratégie de marketing qui réponde
aux intérêts des fans en temps voulu. En outre, les réseaux sociaux sont un moyen de
susciter l'opinion des fans et d'obtenir rapidement leur impact.
Humanisation de la marque :

Les interviewers ont déclaré que les réseaux sociaux leurs donnaient la possibilité de se
présenter comme une entité accessible (ouverte et disponible). La possibilité de faire preuve
d'humour, d'encourager les fans, d'offrir des récompenses et d'annoncer des contenus est
une valeur souvent mentionnée que le digital offre aux équipes, permettant l'humanisation
de la marque de l'équipe.

Dialogue permanent :

Il s'agit de l'opportunité que l’internet offre aux équipes professionnelles de s'engager dans
un dialogue en temps réel et dynamique en tête-à-tête avec les fans, sans limite de temps ni
de frontières.
De plus, le digital permet aux fans de sentir qu'ils ont un lieu pour s'exprimer et exprimer
leurs sentiments envers leur équipe.

Les nations de fans : Cela fait référence au fait que les réseaux sociaux servent de lieu où les
conversations sont menées entre les fans, créant ainsi une "nation de fans".

Ainsi, les fans interagissent, expriment leurs sentiments et engagent la conversation avec
d'autres personnes partageant les mêmes idées. Dans la fan nation, les supporters peuvent
par exemple se rencontrer en dehors du stade et accéder à des contenus auxquels ils
réagissent et se lient. Les équipes qui utilisent Twitter, par exemple, peuvent créer un
environnement qui facilite le dialogue entre les fans et qui les rassemble.
Diffusion de contenu :

Elle est liée à la valeur que l’internet apporte en rapprochant les fans de leur organisation et
leur permet de mieux connaître les joueurs et le stade.

Service client : Il s'agit de la valeur que les réseaux sociaux offrent pour maintenir la relation
de leur organisation avec les fans.
Ainsi, par le biais des médias sociaux (principalement Twitter), les supporters informent
directement les équipes de tout problème lié à l'expérience client, comme dans le cas des
services du stade (par exemple, le stationnement, la circulation et les concessions) et de la
technologie (par exemple, les liens Web cassés, les connexions sans fil).

Pourquoi la communication et le sport sont importants ?

À bien des égards, le sport est important en raison de ce qu'il nous apprend sur certains
aspects de la société plutôt que sur la nature même de la compétition sportive. À son niveau
le plus élémentaire, le sport donne un aperçu du caractère, de la nature humaine (le
meilleur et le pire) et de la créativité humaine. Il révèle des aspects de l'identité individuelle
et collective et sa riche diversité de formes (quand un jeu devient-il un sport ?) nous permet
de projeter nos propres sentiments et émotions à travers une activité culturelle, que ce soit
lors d'un événement "en direct" ou à travers un discours sportif médiatisé. C'est la capacité
du sport à se connecter à l'élément émotionnel, souvent plutôt qu'à l'élément rationnel en
nous, qui le rend si fascinant. Prendre le banal et l'élever à quelque chose de plus que la
somme de ses parties est une tâche que le sport peut accomplir. La capacité à communiquer
cela individuellement et collectivement est un élément essentiel de l'attrait durable de cette
forme culturelle. Il reste une forme culturelle incertaine sur laquelle exprimer ouvertement
un quelconque sentiment d'identité nationale, étant donné que la nature compétitive des
sports d'équipe d'élite signifie que l'échec est plus souvent au rendez-vous que le succès. Au
Maroc, par exemple, privée de succès footballistique au niveau international malgré le fait
que ce sport fasse partie intégrante de la vie culturelle du pays, on a dit que "c'est l'espoir
qui nous tue". Chaque nouveau tournoi de football offre la possibilité d'une rédemption et
d'un succès pour le Maroc, car chaque événement ou tournoi fait en sorte que de brefs
moments de succès et le sentiment inverse d'un échec durable soient de plus en plus ancrés
dans la psyché nationale.

L’importance du sport s’est imposée parce qu'au XXIe siècle, il fournit une pléthore de
contenus médiatiques qui peuvent alimenter des modèles économiques et attirer des
sponsors, des annonceurs et des abonnés sur toute une série de plateformes numériques. Le
sport d'élite et professionnel est également devenu profondément lié aux contours du
capital national et transnational. Comprendre ce processus complexe en évolution, ses
implications et son impact sur nous en dit long sur notre société, nos priorités, nos désirs et
nos aspirations. La médiation du sport et les discours qui le relient au domaine de la
politique, de l'économie et de la culture en général offrent tous des pistes riches et
éclairantes sur la relation entre les médias et la société et les structures de pouvoir qui
façonnent et influencent notre existence quotidienne. S'intéresser, donc, à la relation entre
la communication et le sport, c'est être fasciné et intrigué par la société qui produit et
entretient une telle relation. Comprendre une telle société me semble être un point de
départ important pour tout spécialiste de la communication.

L'ouvrage de Garry Whannel (1983), Blowing the Whistle : The Politics of Sport (mis à jour et
réédité en 2008) de Garry Whannel (1983) a été l'un des premiers livres à exposer la position
culturelle et politique générale du sport d'une manière accessible et passionnante. Il
s'agissait là d'une façon d'écrire de façon académique, mais aussi pour un lectorat plus
général. Whannel a également joué un rôle important dans l'élaboration d'une approche
politique de la position du sport dans les structures de pouvoir de la société grâce au
déploiement du concept d'hégémonie. Cette approche gramscienne du sport et des médias
était également évidente dans le travail de John Clarke et Chas Critcher (1985) dans leur
livre, The Devil Makes Work : Leisure in Capitalist Britain, qui explique avec une grande clarté
l'importance des loisirs dans les politiques publiques. Parallèlement aux travaux de John
Hargreaves (1986) Sport, Power and Culture : A Social and Historical Analysis of Popular
Sports in Britain, ces trois textes ont commencé à fournir un contexte important dans lequel
la relation entre les médias et le sport pouvait être analysée et étudiée.
L'ouvrage de Hargreaves, avec son orientation historique, nous a rappelé comment la
trajectoire de la culture sportive avait toujours été liée à la politique et à la culture de son
époque. En établissant un lien entre le pouvoir politique et la culture populaire, et en se
concentrant sur le sport en tant que domaine contesté de la lutte idéologique, ces trois
ouvrages ont fourni un cadre de référence plus large qui a inspiré une grande partie des
travaux universitaires à venir dans ce domaine au cours de la décennie suivante.
Deux autres textes clés ont mis en évidence la nécessité d'aborder l'économie politique du
sport médiatique, tout en étant sensible au rôle des médias dans la création de
représentations idéologiques particulières autour du sport. L'ouvrage de Geoffrey Lawrence
et David Rowe (1986), Power Play : The Commercialisation of Australian Sport, est un recueil
d'essais qui soulignent l'importance de comprendre l'économie politique des sports et la
nature de leur interface avec les médias et les industries promotionnelles. Cet ouvrage
témoignait de l'intérêt croissant des universitaires australiens pour le sport et son impact
culturel plus large. En ce sens, l'Australie était en avance sur le Royaume-Uni dans le
développement d'un ensemble de travaux critiques dans ce domaine. Cela m'a permis de
découvrir le travail de David Rowe, dont les travaux (Hutchins & Rowe, 2012) continuent de
m'influencer à ce jour. L'ouvrage Fields in Vision de Garry Whannel (1992) : Television, Sport
and Cultural Transfor- mation, de Garry Whannel (1992), est le livre fondateur qui a vu la
communication médias-sports s'imposer.

Compte tenu de la rareté des ouvrages universitaires sur les médias et le sport dans les
années 1980 et au début des années 1990, les livres d'écrivains et de journalistes sportifs
étaient souvent importants pour donner accès à un milieu professionnel peu discuté ou
analysé dans les milieux universitaires et même dans le journalisme sportif grand public.

À cette fin, l'ouvrage de Gordon Burn (1986), Pocket Money : Bad-Boys, Business-Heads, and
Boom-Time Snooker reste l'un de mes livres préférés sur le sport. Écrit par le journaliste et
romancier Gordon Burn, il montre ce que l'on peut faire si l'on a accès au sanctuaire du sport
et si l'on est suffisamment courageux et talentueux pour donner un sens à ce monde pour le
lecteur. Dans ce cas, le sujet était le monde en pleine explosion du snooker à la télévision.

Le journalisme et la culture numérique


Les journalistes ont toujours été des intermédiaires culturels importants entre le sport et la
société. Lorsque les promoteurs de boxe du début du 20e siècle organisaient des
événements, les journalistes jouaient un rôle clé dans la promotion et la vente de
l'événement à l'ère de la prétélévision.
Les journalistes sportifs étaient également les faiseurs de mythes du sport, car ils
embellissaient les capacités sur le terrain des stars du sport et ignoraient toutes les activités
hors du terrain de ces stars qui pouvaient ternir la perception soigneusement construite des
icônes sportives auprès du grand public (Boyle, 2006).

Avance rapide jusqu'à la fin du 20e siècle et une relation bien établie entre les sports et les
médias a été établie. Elle varie légèrement d'un pays à l'autre ou d'un marché médiatique à
l'autre, mais le sport d'élite est de plus en plus financé par la télévision, avec l'accès et les
droits qui vont de pair avec cet arrangement. Si les journalistes de la presse écrite ont
dominé à bien des égards le secteur des sports médiatiques pendant une grande partie du
20e siècle, ils ont été de plus en plus relégués à se battre entre eux dans un média où
l'exclusivité a été usurpée par les informations en continu 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7,
tout en travaillant dans un secteur transformé et restructuré par l'arrivée de la technologie
numérique (Meikle & Young, 2011).

Alors que la commercialisation et l'internationalisation du lien entre les médias et le sport se


poursuivaient à un rythme soutenu, le sport et le journalisme ont été remaniés et
transformés (Boyle et Haynes, 2009 ; Jones et Salter, 2011 ; Miller, 2011). La culture
numérique a facilité un recadrage de la relation entre les journalistes et leurs publics et a
également ouvert un flux d'informations transnational et en temps réel qui était
inimaginable à l'ère analogique du journalisme. Comme l'affirme Nick Couldry (2012, p. 2) :
Les médias numériques comprennent simplement la dernière phase de la contribution des
médias à la modernité, mais la plus complexe de toutes. Une complexité illustrée par
l'influence d'Internet en tant que réseau de réseaux ... . Les médias sont devenus
suffisamment flexibles et interconnectés pour que notre seul point de départ soit
l'"environnement médiatique", et non des médias spécifiques considérés isolément.
La technologie a également tendance à perturber les modèles et pratiques existants parmi
les travailleurs et professionnels des médias (Deuze, 2010). Pour les journalistes, le passage
de l'ère analogique à l'ère numérique a apporté à la fois plaisir et douleur. A l'ère de la
production médiatique 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, et des délais de livraison qui défilent,
le journaliste qui couvre le sport et qui est " toujours disponible " a dû faire face à de
nombreuses difficultés.

L'essor des relations publiques (RP) et la synergie entre l'industrie du sport et l'industrie du
divertissement au sens large ont vu des pratiques autrefois bien établies à Hollywood, par
exemple, devenir de plus en plus rigoureuses dans la culture sportive britannique et au-delà
(Boyle, 2006, 2012). En effet, il y a aujourd'hui plus de chargés de relations publiques (RP)
que de journalistes au Royaume-Uni (beaucoup de RP sont d'anciens journalistes) et
l'industrie du journalisme - en particulier le secteur de la presse écrite - a été restructurée
avec la réduction de ses effectifs, les journaux luttant pour trouver un modèle économique
viable à l'ère du " contenu en ligne gratuit " (Davies, 2008 ; Hobsbawn, 2010).

Le transfert du pouvoir aux stars et aux athlètes (avec leurs agents, leurs sponsors et leurs
responsables médiatiques) a entraîné des problèmes d'accès, de copie et d'approbation des
images, qui sont autant de défis pour les journalistes qui cherchent à obtenir des
informations de l'intérieur du sport (Evans, 2012). Bien sûr, nombre de ces défis ne sont pas
nouveaux. En effet, la question de la confiance (ou du manque de confiance) entre les stars
du sport et les journalistes a une longue et infâme histoire.

Tim Adam note dans sa brillante dissection que l'une des caractéristiques du journalisme
numérique est la rupture de la division traditionnelle entre les catégories de l'information et
du sport. L'utilisation des médias sociaux et la protection de la réputation des marques en
ligne sont désormais largement reconnues par le secteur des relations publiques comme
deux des principaux problèmes auxquels sont confrontés ses membres. À l'ère de la
fragmentation des audiences numériques, la capacité du sport à offrir un contenu national et
international convaincant en fait une forme culturelle puissante. Il s'agit également d'une
forme culturelle qui doit s'adapter et faire face à l'impact de l'argent de la télévision sur ses
structures de compétition et de gouvernance. Ce processus a conduit à une prise de
conscience croissante du rôle que jouent les relations publiques dans le mélange sport-
communication (Hopwood, Kitchin et Skinner, 2010).

L'un des arguments centraux de Sports Journalism (2006) était que le point de vue établi
selon lequel les journalistes sportifs se situaient tout en bas de la hiérarchie journalistique
(les correspondants politiques/étrangers étant au sommet) était de plus en plus dépassé. Il
me semblait que les processus qui transformaient les organisations sportives et médiatiques
(dont la numérisation) signifiaient que de nombreuses pratiques et expériences des
journalistes sportifs étaient de plus en plus génériques au journalisme et aux journalistes en
général. Bien sûr, des différences subsistent, de nombreux journalistes sportifs passant plus
de temps sur la route et hors du bureau que leurs collègues, mais à mesure que le rythme de
circulation de l'information augmentait, l'essor des relations publiques, la nature " toujours
active " des médias sociaux et numériques, et la restructuration organisationnelle des
industries médiatiques avaient un impact sur les différentes sphères du journalisme et
éradiquaient certaines des pratiques journalistiques les plus enracinées (Jones & Salter,
2011).

Désormais, le sport concerne également la politique, les affaires et la gouvernance, ainsi que
les efforts et les compétitions sportives. Si certains événements sportifs ont toujours été des
méga-événements médiatiques, l'ère de la couverture numérique du sport a même élargi ce
processus.

La couverture des Jeux olympiques de 2012 à Londres a été assurée par le centre des médias
du LOCOG, ouvert 24 heures sur 24 (80 000 mètres carrés), qui a permis d'accueillir plus de
20 000 journalistes, diffuseurs et photographes. Le London Media Centre, situé dans le
centre de Londres, a quant à lui accueilli 10 000 autres journalistes non accrédités couvrant
les Jeux olympiques de 2012 (Wicks, 2012).

Grâce à sa présence en ligne, la BBC a couvert tous les événements et l'avènement des
premiers Jeux véritablement axés sur les médias sociaux a permis de considérer une
plateforme telle que Twitter comme faisant partie de l'environnement journalistique, et non
comme un ajout facultatif. Dans son analyse de l'utilisation des médias sociaux dans le cadre
du journalisme politique lors de la couverture des élections générales britanniques de 2010,
Nic Newman (2010) affirme que Même les journalistes [politiques] chevronnés ont été
surpris par la façon dont les médias sociaux et numériques continuent de modifier la
pratique du journalisme : la croissance et le succès des blogs en direct, l'adoption du micro-
blogging, le raccourcissement du cycle de l'information et la multiplication des conversations
en temps réel entre les élites politiques et médiatiques.

De plus en plus de journalistes reconnaissent que les médias sociaux ne sont pas seulement
l'apanage de l'équipe web, mais qu'ils concernent tous les membres de la salle de presse.

Si ces commentaires concernent les journalistes politiques, ils s'appliquent également à ceux
qui travaillent dans le secteur du sport. À la liste des conversations en temps réel énumérées
ci-dessus, on pourrait également ajouter que les fans s'engagent de plus en plus directement
avec les principaux journalistes sportifs qui tweetent (Boyle, 2012).

La technologie numérique a alors perturbé certains aspects de la relation traditionnelle dans


le journalisme entre le journaliste, les médias et le public. Elle a également rendu un
processus de circulation de l'information transnational et immédiat. Le journalisme sportif a
été, à bien des égards, l'un des domaines du journalisme les plus profondément touchés par
ce changement.

Les recherches de Hutchins et Rowe (2012) sur le sport en réseau font écho à l'argument
précédent de Couldry (2012) sur l'importance croissante de comprendre l'environnement
autant que toute institution ou plateforme médiatique individuelle.

Le discours sportif porte souvent sur des émotions et des opinions profondément ancrées et
facilement exprimées par les athlètes et les supporters. Réfléchissant à son expérience en
tant que correspondant en chef pour le football du journal The Guardian, qui a couvert sa
sixième Coupe du monde de la FIFA en 2010 en Afrique du Sud, Kevin McCarra a déclaré : "
Je crois que c'est dans le football que l'on trouve le plus d'émotions :
Je crois que c'est dans le football que la relation entre l'écrivain et le lecteur a le plus changé,
notamment parce que ces rôles ne sont plus fixes.
L'accès à l'internet, je suis heureux de le dire, a entièrement éliminé l'hypothèse stupide
selon laquelle les journalistes ont accès à un savoir supérieur. D'innombrables sites web
couvrent tous les aspects du football dans pratiquement tous les pays. Si un joueur est
inconnu lors d'une Coupe du monde, c'est uniquement parce que les recherches n'ont pas
été suffisamment approfondies [] Les sites web, qu'ils soient statistiques, solennels,
ésotériques ou humoristiques, diffusent des quantités illimitées d'informations sur les
footballeurs et les managers les plus obscurs.

La presse se trompe si elle suppose un instant qu'elle peut être un sacerdoce détenteur d'un
savoir sacré. (McCarra, 2010)
Les journalistes sportifs ont toujours misé sur le mythe de l'accès à l'histoire interne de la
culture sportive et sur leur capacité à en faire profiter leur public. Le journaliste sportif
américain Leonard Koppett (2003) a superbement documenté ce processus dans ses
mémoires achevées peu avant sa mort, qui examinent également l'évolution de la culture
médiatique qui façonne le journaliste sportif moderne. Il a noté comment chaque nouvelle
technologie médiatique, d'abord la radio, puis la télévision et enfin l'Internet, a modifié la
relation entre le sport et les personnes chargées d'en rendre compte de manière
professionnelle et de lui donner un sens pour le lectorat. Dans une perspective à long terme
de la culture de la communication, les médias sociaux peuvent être considérés comme
faisant partie d'une tradition évolutive au sein du journalisme sportif, qui présente des
aspects de changement, mais aussi de continuité.

À cette fin, les réseaux de médias sociaux, tels que Facebook et Twitter, offrent simplement
le dernier défi et la dernière opportunité pour le journalisme sportif en tant que profession.
Il y a des luttes pour la continuité dans le journalisme sportif dans la survie des codes établis
et des conventions de travail, pour l'autorité et l'exclusivité, ainsi que des départs novateurs
à mesure que les journalistes sportifs maîtrisent les nouvelles technologies, ainsi que
l'intégration de nouvelles formes de communication dans la production de contenu
d'informations sportives.

Comme le public a de plus en plus accès aux conférences de presse télévisées et aux sites
web officiels et peut également suivre les derniers tweets des principales personnalités
sportives, le journaliste sportif doit offrir quelque chose de plus que le supposé siège aux
premières loges. Ainsi, par exemple, Charlie Lambert (2012) affirme que les journalistes
sportifs doivent " élever leur niveau " s'ils veulent conserver la crédibilité journalistique si
cruciale pour le succès de la marque imprimée et en ligne de leur journal. Alors que les fans
accèdent à des sites d'informations sportives de plus en plus génériques, le journaliste doit
apporter une réelle valeur ajoutée et des informations qui rendent son fil Twitter important
à suivre.

À l'ère de la convergence numérique, d'autres domaines suscitent un intérêt croissant de la


part des chercheurs, notamment la gestion et le contrôle des droits des médias et les
questions de droits d'auteur qui en découlent, dont le contenu sportif, et en Europe, le
football en particulier, est au cœur.

Ce point souligne que le sport est tout simplement trop important pour être laissé dans le
seul domaine des journalistes sportifs. Au fur et à mesure que la culture sportive s'interface
avec le droit, les affaires, la politique et les relations internationales, les questions de
gouvernance, de droits et de citoyenneté feront toutes partie de ce qui est un programme
de communication sportive de plus en plus vaste.

Cet agenda n'a pas toujours été reflété ou traité par le journalisme sportif traditionnel. L'ère
de la communication entre plusieurs personnes changera cet état de fait, mais le paradoxe
demeure qu'elle exigera également un journalisme professionnel, rigoureux, sans
complaisance et correctement financé à une époque où les turbulences économiques
caractérisent l'industrie du journalisme.
La continuité et le changement continueront à façonner les communications et le sport dans
ce que Williams (1961) a appelé la longue révolution entre la communication et le
changement culturel (Boyle, 2010). L'étude des communications et du sport devrait
continuer à nous dire des vérités sur les valeurs que nous avons en tant que société. C'est là
que je suis intervenu et c'est ce qui rend l'étude du sport médiatique si continuellement
enrichissante et surprenante pour tout chercheur en communication, même après toutes
ces années.

3- Les risques et menaces suscités par ses outils :

Défis de la gestion des ressources humaines pour atteindre les objectifs d’influence des fans :

Sept défis auxquels les équipes doivent faire face en utilisant la gestion des ressources
humaines comme outil de gestion des ressources :

1- Gestion du changement : il a été souligné que les plateformes des médias sociaux
évoluent si rapidement qu'elles exigent une adaptation constante de la part des fans.

2- Gestion opérationnelle : les opérations quotidiennes ou la gestion du contenu en temps


réel des médias sociaux sont considérées comme un défi.

3- Données exploitables : La question du filtrage des " Big Data " en données exploitables qui
répondent aux voix de tous les fans est l'un des principaux défis identifiés.

4- Manque de contrôle : On a commencé à dire que le manque de contrôle sur le contenu


posté par les utilisateurs sur les plateformes en ligne des équipes est une préoccupation,
mais il n'est pas hors de contrôle.
Ainsi, lorsque les avis (négatifs) sont liés à la performance (par exemple, "se lasser de ce
joueur" ou virer cet entraîneur), les managers ont tendance à "laisser faire" et à "laisser
faire".

Leaders d'opinion influents : Il s'agit du fait que la personnalité de la plupart des managers
connaît un grand nombre de leurs utilisateurs sur les réseaux influents (c'est-à-dire ceux qui
ont un nombre important de followers et qui publient fréquemment des messages sur
l'équipe) et que leur opinion en tant que tierce partie est considérée comme plus "réelle"
parce qu'ils ne sont pas liés à l'équipe par "une étiquette marketing".

Conflit d'intérêt interne : Un certain nombre de managers ont révélé que l'équilibre entre les
différents objectifs et intérêts de l'utilisation des médias sociaux au sein des différents
départements de leur organisation était un défi. Ainsi, les différents départements ont des
intérêts différents envers l'utilisation du digital.

En bref, l'intérêt d'une pièce peut être en conflit avec celui de l'équipe et vice versa.
Pour conclure, après cette lecture, on a relevé que les équipes sportives essayent de suivre
le développement et l’apparition de nouveaux outils d’information et de communication, ces
équipes qui utilisaient les méthodes de communication classiques, publication des
informations concernant les équipes dans des journaux ou en utilisant des supports de
publicité anciens.

Ces responsables de clubs, ont compris que la migration vers l’utilisation de ces outils
digitaux est devenu la tendance du moment, comme le sport dans ses début était juste pour
se faire plaisir, maintenant est devenu un business de haut niveau.

Donc, pour se distinguer face aux exigences du marché, ainsi que pour développer son image
de marque, il faut déjà la créer et ce n’est plus comme avant.

Au digital, la création d’une image de marque numérique nécessite plusieurs efforts,


commençant par l’identité visuelle jusqu’aux engagements pour rapprocher l’information
d’une équipe sportive aux fans et essayer d’acquérir de nouveaux tout en cherchant de
nouveaux cibles au fur et à mesure.

Dans le cadre de cet étude, les chercheurs soulignent l’importance de la migration vers le
digital, ainsi que les différents réseaux qui englobent plusieurs fan du sport, en mettant la
lumière sur le réseaux social Twitter en plus particulier, car sa stratégie de fonctionnement
facilite la communication des clubs et rend l’information circule en plus de fluidité ce qui
crée une interaction entre le club et les supporters de façon à intégrer le spectateur dans
des débats pour se rapprocher de ses avis, ainsi pour être à l’écoute en matière d’utiliser ses
recommandation pour progresser et développer les anomalies sois sur le terrain ou en
dehors.

Sans oublier, que les chercheurs ont souligné l’importance du hashtag comme stratégie
marketing et communicationnelle pour se créer une communication avancée dans sa
stratégie sur les réseaux sociaux et spécialement Twitter et Instagram où l’utilisation des
hashtag est privilégiée, car il regroupe le maximum d’information sur les équipes, ainsi il
regroupe les avis des supporters en utilisant le même hashtag sois pour contester contre un
acte qui n’a pas été satisfaisant par rapport à eux ou pour réclamer des changements à
l’équipe.

Le monde change d’une vitesse énorme, surtout dans le domaine du numérique, le nouveau
supporter est devenu plus gourmant ce qui rend difficile à satisfaire.

Pour la communication digitale sportive, plusieurs concepts sont apparus dernièrement


laissant les recommandations des chercheurs sous l’ombre de ses nouvelles techniques.

En ce qui concerne l’information sportive, elle dépend maintenant de plusieurs contenu,


laissant la stratégie classique de publication de l’information brute sur les réseaux devenir
une stratégie obsolète, maintenant les types de contenu sont nombreux, et l’internaute
privilégie le moyen le plus rapide pour accéder à l’information, les nouveaux contenus sont
maintenant des infographies, illustrations, affiches ainsi que des vidéos ne dépassant pas 1
minute par publication sur Facebook ainsi que sur Instagram.

L’apparition de nouveaux réseaux de vidéos rapides comme TikTok, a changé le jeu de la


communication digitale, l’information doit être convertie dans un support vidéo ou
infographie regroupant le maximum d’informations dans un cadre qui ne dépasse pas la
taille d’écran d’un smartphone.

L’accès à l’information doit être rapide ce qui met les équipes dans un challenge à savoir le
collecte du maximum d’informations ainsi que le choix du support regroupant le maximum
d’informations à être diffusé pour la consommation auprès de l’internaute qui n’est jamais
satisfait et a besoin de plus d’efforts de la part du créateur de contenu tout en créant de
nouveaux modèles.

Cette recherche, nous a guidé vers des questionnements pour mieux cerner notre sujet ainsi
que trouver les angles morts et permettre de trouver des solutions pour garantir une
communication digitale innovante.

Comment les équipes de sport professionnel utilisent-elles les réseaux sociaux en termes
d'atteinte des objectifs de marketing ?

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