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Forces et comportements politiques en

Europe
2 février 2023

Des questions centrales : existe-il une scène politique européenne ? de quelle manière
s’engagent-ils les citoyens européens aux questions européennes ?

Pour l’examen final : problématiser, structurer, aller de point A à point B ; détailler en faisant
des arguments et en en donnant des exemples.

INTRODUCTION

Est-ce qu’il existe une fraction européenne ? est-ce une construction européenne politique
ou technique ? La politisation de l’UE est-elle une nécessité ou risque ?

D’où vient cette idée sur l’UE qui est une affaire technique : cela tient à l’histoire même de
la construction basée sur le commerce. La CECA 1952 commence par développer des
secteurs de l’énergie. Marché unique 1992. UEM 1990 2001. On voit en gros que tous les
projets sont centralisés sur des projets économiques. Les acquis communautaires ce sont les
traités internationaux, les traites de la UE, etc.

Échec de la CED 1954 : Faite par la France et refusée par celle dernière. Cela a conduit tous
les projets à délaisser les questions moins sensibles ; cela s’explique par la nécessite des états
membres pour préserver leur souveraineté.

L’UE centrée sur les élites ? : depuis très longtemps le processus a été conduit par les élites
politiques (gouvernement ; parlement). Auparavant, il n’y avait pas de controverse. On a eu
la première ratification sur le traité de Rome qui a été adopté par voie parlementaire. On a
eu une courante plus souverainiste qui promouvait un système plus intergouvernemental ;
tous ces courantes soutenaient la construction européenne.

1990 CRISE DE L’UE : cette crise émerge avec la signature du traité de Maastricht ; c’est une
crise qui tient à l’absence de débat démocratique. Cela a trop déçu les citoyens. Il y a un
éloignement des citoyens par rapport aux institutions européennes.

 Traité constitutionnel a été rejeté par la France et les pays bas en 2005. Ce sont
deux pays fondateurs qui pour la première fois ont rejeté un traité lors du 1er
referendum. Le consensus permissif sera de plus en plus mis en question par les
gouvernements des états membres pour en vérifier la comptabilité avec leur système
juridique.
Est-ce que l’Europe est en train d’émerger en tant qu’espace politique ? Manifestations en
Grèce par rapport au plan d’austérités. L’UE commence à être contestée par les citoyens. Les
catalans ont mobilisé les institutions européennes pour l’Independence de l’état catalan.

L’UE est en train de se politiser ? cette dynamique est-elle plutôt une opportunité ou un
risque ? Les ministres européens des états membres représentent les intérêts des élites
nationales. La logique de subordination (bouc émissaire). Faible possibilité de contester le
pouvoir par les citoyens.

 Actuellement ; les élargissements des pays membres se font par des referendums ; ce
qui est une source de démocratie directe. Ces referendums peuvent avoir un impact
dans l’ensemble de la CE, comme en témoigne celui qui a été proposé pendant le
Brexit au Royaume-Uni.
 L’organisation de grands débats comme la convention de l’avenir de l’Europe 2001-
2003 qui a été basé sur les élargissements européens et d’autres questions
économiques. Renforcer le pouvoir du parlement européen a été l’un des objectifs de
la démocratie représentative. Cela renforcer le lien entre la Commission
Européenne… système du Spitzenkandidat.
 La démocratie participative : mise en place des mécanismes dédies aux citoyens pour
en connaitre leur engament aux questions européennes.

Corrections examen :

Analyse de la citation qui est son auteur, bien cadrer le sujet, plans possibles de faire thèse
et ou antithèse. Plan chronologique

16/02/2023

Européanisation des partis politiques nationaux, peut-on en parler  ?

L’européanisation c’est le fait de construire et d’institutionnaliser des règles au niveau


européen et ensuite national. Politique du « uploading ». On évalue leur programme, leur
personnel ? il y a plus de questions à évaluer.

La logique supranationale a exercé une influence sur les partis politiques ? ou crée des
dynamiques d’adaptions ? Cela a créée des députes qui se spécialisent sur les questions
européennes. Il y a aussi des limites qui empêchent cette intégration (voire l’exemple de
l’Allemagne et la Grande Bretagne). En France, l’UE s’impose avec le traité de Maastricht
(facteur de polarisation). Très peu d’adaptation par rapport à cette integration. Le fait que les
partis politiques ont une faible periode, cela tient aussi à la specificite du système, la
preminence du pouvoir executif.

Les « euro partis » et les « groupes parlementaires au sein de l’UE » : ils structurent leur
activité dans la scène européenne, ils sont en quelque sorte des familles des autres partis, ils
sont constitués des partis nationaux, il n’y a pas d’affiliation individuel. Ces EP dépassent la
scène (les cas de l’Ukraine et la Grande Bretagne) de l’UE et ils restent représentés. Les EP
se préoccupent par la scène nationale. En revanche, il y a des barrières nationales. Le Parti
socialiste européen (PSE), l’Acte Unique va les renforcer, il va y en avoir un article, car ils
contribuent à exprimer la volonté des citoyens européens. Ce sont ces EP qui renforcent ces
programmes. Dans les EP, on retrouve des individus de toutes les nationalités (des pays en
voie d’adhésion ou des pays membres). A la fois ces partis ne sont pas des partis
supranationaux, ils peuvent integrer des partis issus des differents pay, pour influencer la
politique de l’UE leur programme doivent être renforcé en creant des alliances avec d’autres
partis.

Les groupes politiques au parlement européen : 25 députes des 7 pays différents ; ils sont
organisés par affinité politique. Au parlement 2019-2024, il est plus fragmenté en question
d’équilibre, le PPE et PSE perdent de la force en representation, la question de coalition
possible pour prendre de decisions et la coherence et l’influence par rapport aux autres
institutions. En ce qui concerne la coherence, 2020 on commence à formaliser les regles au
sein des groupes, ils proposent des votes individuels des candidats europeens, on retrouve
ceux qui s’opposent à l’integration et ceux qui n’y opposent pas. Il y a la question
economique, regulation ou dereguralisation, la question de l’immigration.

 Une autre caractéristique du Parlement, on a vu depuis 40 ans la domination des


partis PS et PPE au seine de l’UE. Les alliances sont maintenant plus flexibles, ce qui a
permis la création.
 Le Brexit a exercé une influence sur le Parlement Europeen, 73 deputes britaniques
avant Brexit et ceux qui ont été redistribue ont bénéficié quelques partis, cela a
changé la taille de groupes politiques. Les partis situés plutôt vers l’extreme droite, ils
n’ont pas d’euopartis. Les groupes politiques sont financés par le parlement
européen, 60% des ressources sont issues du Parlement Européen.
 Les partis de l’extrême droite sont plus présents maintenant, ces dernières années
ils sont apparus au fur et à mesure que l’Europe s’élargisse. Relation nationale
envers l’Europe.

Pour conclure, les euro partis se sont développés davantage dans les années 1990, ces
partis politiques dépendent du niveau national, ils ne jouent pas clé dans la prise de
décisions au sein de l’UE.

23/02/2023

Les attitudes des familles européennes par rapport à la construction européenne

Par exemple, on peut parler Jacques Delors lié à la famille sociale-démocrate. A la fin des
années 40, on retrouve la famille des chrétiens démocrates. Dans quelle mesure cette
construction a suscité des clivages, 1950-1980 soutenaient plus ou moins l’intégration, un
autre élément important, la construction de l’UE n’a pas créé des nouveaux clivages.

En 1990 il y a une augmentation de l’Eurosceptisme, apres la signature du traité de


Maastritch il y a des questions qui se posent, cela va susciter des questions critiquant
l’integration. Le terme de « euroscepticisme » vient de la Grande Bretagne pour remettre
en question cette intégration. Cela a été remis en question parce qu’on ne peut pas en
parler de la même manière. Il y en a deux variantes, celle qui n’est pas critique sur le fond
du projet de l’UE, ils proposent d’en faire autrement. L’europhobie, c’est une hostilité à la
construction européenne, ce sont des partis qui sont à la marge de la scène européenne,
les partis populistes qui ont accèdes au pouvoir dans certains pays. En République
Cheque.

y-a-t-il une eurosceptisme à la française : ils voient comme une fracture d’abord sociale,
une fracture politique en termes de connaissances, les sondages montrent que l’Europe
est percue comme une menace par les personnes qui la connait moins, elle voit dans
l’Europe une machine à voyer la specifité française qui s’accordent tres mal avec la
logique europeen, il y a des choses qui ne s’accommodent pas, la culture de compromis
n’existent pas en France.

Les partis populistes sont arrivés tout d’abord dans l’Europe de l’Est. On en parle de la
Pologne, la Hongrie et les Pays Baltes, la Roumanie et la Bulgarie. Pourquoi cette
régression politique ? on voit dans le cas de la Pologne, il y a une partie votant pour le
pouvoir populaire, ceux qui estiment avoir perdu plus de choses, des gens de la
campagne. Sur quelle base se construisent ces partis ? on prend le critère de la
transition, sur un degré de la polarisation par rapport aux fractures des sociétés. Ce qui
est importante de ces partis c’est que ceux-ci sont extrêmement mal structurés et faibles.

« Europe centrale » c’est un concept qui divise l’Europe. C’est le discours du parti Fidesz
de la Hongrie à cote des ceux de la Pologne et la République Tchèque qui a fait tout ce
qu’il fallait pour ne pas rejoindre l’Europe. Le discours de Viktor Orban parlait de la
liberté d’etre iliberal, s’éloigner de l’Union.

9 mars 2023

Comportement des citoyens sur le plan politique et comment ceux-ci votent.

Instauration des élections européennes directes ont commencées en 1979 (au suffrage
universel direct). Chaque parlement désignait des députes pour aller à l’assemblée. Après
l’Acte Unique le Parlement, il va y avoir la procédure de coopération. 1992 Maastricht a
introduit la codécision. Les EU jusqu’à 2014, c’est un peu paradoxal, parce que le lien avec
l’exécutif était absent. Il s’est mis en place un nouveau système pour renforcer ce lien :
« spitzenkandidaten » . C’est une resolution de 2012 qui apelle les euro partis à
construire un programme et nommer un chef de file pour la campagne electorale.
Réduire le deficit democratique et renforcer le lien entre les citoyens.

Pour la première fois on a des candidats tellement affirmés, ils sont nommés par les Euro
partis, ce n’était pas le cas avant. Désormais, chaque candidat est associé à un euro parti.
C’est le signe d’une européanisation de la campagne. Est-ce qu’on peut parles après
2014 d’une campagne au niveau européen ? cette campagne a eu un impact ciblé ou
limité. Seulement 15% de citoyens européen ont regardé le long du débat. Les citoyens y
regardent davantage quand il y a un candidat représentant leur pays.
La personnalisation de la campagne : cela a permis de personnaliser la campagne, peu
de citoyens peut identifier les candidats. Quand les citoyens parviennent à identifier les
candidats il y a plus de probabilité pour voter.

Des obstacles : le budget était très faible en 2014 4,5 millions, une augmentation peu
probable. On peut s’interroger sur sa légitimité car les candidats sont élus par les euros
partis. Un chef de fil ne s’était pas présenté aux élections, cela fait baisser la crédibilité.

Les pistes d’amélioration : les listes transnationales qui est devenue très concrète après le
brexit. Cela a été rejeté par le parlement, le PPE et le CRE. Quel problème ça pose ? voir
la presentation.

Comment votent les citoyens européens et les évolutions ? le taux de participation aux
EP est plus faible de plus en plus dû à l’augmentation de l’eurosceptisme, les
élargissements de l’UE. On s’abstient davantage en Europe centrale et Orientale. Ces pays
s’attachent à l’eurosceptisme plus que les autres.

Dans les élections de 2019 par rapport à l’année 2014 la participation a augmentée, ceci
a touché aussi les pays en Europe centrale. Le Parlement était dominé par l’extrême
droite.

L’abstention est souvent désignée comme la première force politique en Europe.

Comment explique-t-on cette participation ? individuelle/indiffèrent vis-à-vis l’UE, au


niveau national, il y a l’abstention comme signe de protestation contre le gouvernement,
la désapprobation des politiques de l’UE, cela peut jouer dans les deux sens, quand on
est eurosceptiques, on peut voter les candidats eurosceptiques. Ces élections n’ont pas la
même importance que les élections nationales. Ils vont s’abstenir à cause des critères qui
s’appliquent à la scène nationale. Il y une faille par rapport aux EU qui privilégie les
facteurs nationaux. Sara Hobolt, elle va distinguer deux types de votes, un vote sincère.
Vote de protestation qui va refléter la dimension européenne, le changement climatique,
ce sont des votes de contestation, débat entre partis sur les questions européennes.

16 mars 2022

L’espace publique c’est un modelé qui est née au XVII siècle lequel n’est pas le même
qu’on a aujourd’hui. Il doit être issu d’un débat public, c’est de l’opinion majoritaire.
Pierre Bourdieu critique ce concept, ce n’est pas quelque chose d’objectif, c’est justement
une juxtaposition des opinions individuelles, le poids social de ces opinions n’est pas
équivalent, ces opinions sont justement artificielles parce que le poids social n’est pas
équivalent, donc cela est construit, elle juxtapose des avis qui n’ont pas le même poids.

Les sondages ne sont que des instruments, Bourdieu dit que les sondages servent à
mesures quelque chose d’artificiel. Elles ne mesurent pas l’opinion publique, sinon une
sorte d’opinion individuelle.
L’opinion publique c’est une opinion consciente, on sait de quoi on parle, on a une
attitude par rapport à la question qui est rationnelle, elle se fonde sur un certain degré de
connaissance. Il y a un autre type de sondage où on va avoir une réunion pour débattre
une question et en donner des réponses. Elle doit être éclairée et spontanée, le citoyen
doit donner son avis par rapport au sujet en question. Pierre Bourdieu, toutes les
opinions ne se valent pas, certaines opinions vont porter davantage plus que d’autres, les
personnes en question sont influentes auprès du gouvernement. Elle construite ou c’est
un artefact ? L’opinion publique telle qu’elle est présentée diffère par leur nature, leur
degré, leur facteur, on peut donner la même réponse dont les raisons sont très
différentes. D’autre part, cette opinion publique, c’est une photographie à un moment
instantané, les citoyens qui sont sélectionnés pour répondre.

Le concept d’opinion publique est associé au principe d’un gouvernement démocratique.


Il existe une opinion publique qui dépasse ce cadre national. Au début de la construction
européenne, il y a eu des enquêtes sur les états des esprits pour évaluer les opinions,
c’est paradoxal, l’union est présentée comme un processus entre citoyens et non pas
entre les élites, le consensus permissif, pour le père fondateur, construire une Europe
pour les citoyens ? Dans la perspective des federalistes va permettre depasser la position
des états, à partir de la CECA (1950) l’opinion publique va emerger comme un element
clé au sein des federalistes. Pour les federalistes, cette opinion est interessante à double
titre, ils voulaient mesurer les attitudes des citoyens pour savoir si les citoyens soutaient
ou pas ce processus d’integration. Donc l’opinion publique est centrale pour les partisans
fédéralistes. Les états membres sont réticentes à établir un lien direct entre ces
institutions, donc elle devient rapidement une opinion de divergence.

Dès le début de 1950 et le traité de Rome, des enquêtes nationales vont lancer sur la
construction européenne, elles vont faire apparaitre une corrélation entre une part, on
mieux on est informés, on plus on soutient cette construction européenne. Le premier
sondage, comment est-ce que vous percevez les Allemands et les Français ? Pour la
Commission cela permet donner une image sur l’opinion des citoyens des états membres
où il n’y avait pas des élections au suffrage universel. La Commission va développer un
instrument qui s’appelle l’Eurobaromètre 1973. Il continue à être financé par la
Commission Européenne, cela a été critiqué par les états membres, c’est un instrument
qui parait hybride, les enquêtes sont conduites par les universités, il va renseigner la
Commission sur les évolutions des opinions sur la construction européenne.

Nouvelle proposition de la Commission : Créer une « opinion publique européenne », il


y a des eurobaromètres sur le COVID, des enquêtes qui permettent analyser les facteurs
explicatifs d’un sujet en particulier. Pour influencer le cours de reformes ou pour les
médias. C’est une perspective qui leur permet de légitimer leurs propositions, cela a été
approuvé par la majorité de la population. Exemples : Enquête 1 - Six européens se
disent favorables à la création d’un marché unique européen, ce sont des chiffres
contraignants qui ont du poids sur la prise de décision. Enquête 2 – une politique
étrangère en commune dans le contexte guerre en Ukraine, ils sont en faveur de cette
politique en commune, c’est un sujet qui fait pas mal de débat, s’il fallait éliminer le
vote à l’unanimité sur la politique étrangère. Cela sert à faire pression au
gouvernement pour faire pression, la moyenne des citoyens européens y est favorable,
même si le gouvernement n’y est pas favorable.

Pour résumer les usages des baromètres : on voit que ces baromètres sont des
éléments qui peuvent servir à l’agende politique, elle se posent sur des questions sur
l’avenir de l’Europe, cela permet de façonner l’agenda de l’Union européenne, cela sert à
mesurer les politiques qui se sont déjà mises en œuvre. Est-ce simplement une ressource
politique de l’Union ? c’est un lien direct qui accompagne ces élections, ils permettent de
tester les opinions, cela fait émerger une opinion publique qui est une ressource
politique et puis justement c’est une technologie utilisée par les institutions pour
maintenir un ordre démocratique. Ces eurobaromètres sont utiles aux décisions de
l’Union, ils peuvent être mobilisés sur des opinions par rapport aux politiques à venir,
pour justifier l’introduction d’une proposition, c’est un outil de légitimation.

Quel est le rôle de cette opinion publique dans le processus d 'intégration ? la mise en
agenda, elle est exploitée à fins politiques, on met en avant les citoyens par l’intermédier
de ces sondages, on peut s’interroger sur la pertinence de ce que se construit à partir de
ces baromètres.

Les attitudes des citoyens à l’égard de cette construction européenne : une


appartenance à l’Europe depuis le début de cette construction ? Très peu d’intérêt par
rapport à l’identification des citoyens envers l’Union européenne, les citoyens n’ont rien à
dire sur la construction de l’Union, c’est une opinion permissive, car cela permet
d’avancer la construction européenne. Avec le traité de Maastricht émerge une idée de
contestation, cela ne doit être limité par leur politiques mais aussi par le soutient que les
citoyens lui apportent. Eurobaromètre sur l’identification à l’Union : pays
eurosceptiques comme la Pologne et la Hongrie, les pays qui sont moins attachés à
l’Union sont dans des situations très différentes, cette carte ne permet pas d’étudier les
facteurs d’attachement ou de rejet. Un autre paradoxe qu’on relève de ce baromètre.

Comment on mesure l’attachement à l’Europe ? Il y a trois types d’explications ;


politique si on soutient ou pas, utilitariste on perd on va s’identifier à l’Union, identitaire
qui est le sentiment de se sentir appartenir à l’Union.
9 février 2023

Définition et rôles de partis politiques

L’idée est lie à la division, à la contradiction, parti unique. Il faut qu’il y ait de la démocratie
pour qu’il existe des partis politiques. Critères : Il doit y avoir une structure, une affinité, une
substance idéologique, l’organisation logique, des militants, des réglés, la finalité politique
qui est d’exercer le pouvoir, participer au gouvernement. Ce sont des éléments politiques qui
ont structuré la vie politique de ces partis et sa propre vie. Il va y avoir des militants issus de
la vie sociales (ceux qui se mobilisent pour les droits de personnes trans).

Les partis politiques sont apparus à l’ère de la démocratie parlementaire, l’Europe c’est la
région privilégie des partis politiques, c’est aussi un espace qui représente la plus diversité en
partis politiques, tout ceci explique qu’elle soit une région privilégiée. En Europe, Il a y une
élection supranationale dépassant les frontières des nations. Ce qui distingue les partis
européens sont beaucoup plus structure que les partis des Etats-Unis, ces derniers sont plus
lâches.

Comment peut-on classer les partis politiques en Europe ?

Par leurs positions/axes, ce qui n’est pas valable pour tous, certains peuvent se situer plutôt
vers la droite et d’autres partis vers la gauche. On peut aussi les classer selon la manière dont
ils sont structurés à chaque période historique. Il y a une structure politique historique, à
savoir comment ces partis se sont organisés au fils du temps. Ce sont des 4 évolutions qui
vont structurer les partis politiques au XVI siècle reforme/contre reforme. Au XIV siècle,
tous les mouvements libéraux, la révolution industrielle, la révolution internationale, ce
sont des clivages qui sont culturelles mais qui vont structurer par la suite les partis
politiques. Les révolutions culturelles (reforme-contre reforme) peuvent engendrer deux
positions différentes qui vont structurer deux partis politiques différents. A savoir, le parti
démocratie chrétienne et le parti socialiste radical.

En Europe : Les partis régionalistes, autonomistes et fédéralistes. Clivage socio-économique


qui est lié à la révolution industrielle. Les partis agrariens sont plus présents aux pays du
nord, les écologistes sont attaches au clivage révolution industrielle qui a donné naissance
aux partis de droite-gauche en Europe, ce qu’on appelle la famille traditionnelle des partis
politiques au XXI siècle : les libéraux et les socio-démocrates et d’autres, voir la diapo de
Delcour des partis politiques.

Les partis politiques représentent la bourgeoise, ce sont qui sont pour les droits de l’homme.
Les idées libérales ont triomphé partout, que ce soit économique ou politique. Malgré la
victoire de leurs idées, il y a eu des partis très marginalisés. Cet affaiblissement s’explique par
le fait que les idées libérales de ces partis qui sont très attachées à cette vision de détruire les
idées de la noblesse, ils se sont rapprochés des idées du socialisme. Est-ce qu’il faut être
socialistes pour gouverner ? cela a occasionné une division des partis libéraux.

La social-démocratie : a connu une transformation tout au long de son histoires. La


problématique centrale c’était de confronter à la réalité des pouvoirs communistes, ils sont
apparus en XIX siècle en Allemagne. A l’origine ce parti a été influence par les idées du
marxisme, s’il fallait améliorer les conditions des travailleurs. Après la seconde guerre
mondiale la SD va s’imposer en faisant des coalitions avec d’autres partis. PS en France avec
François Mitterrand. Ces familles ont du mal à défendre le modèle sur lequel ils se sont
construits, à savoir l’État providence. La coalition Allemande avec les verts et les libéraux qui
ont formé une coalition.
Les démocrates-chrétiens : famille qui cherche à promouvoir le rôle de l’état en matière
économique et social, ils sont à la fois liés aux travailleurs. C’est d’ailleurs autours des
familles chrétiennes qui ont marqué l’intégration européenne (Konrad Andaineur). On en
retrouve dans le PEE qui est formé des conservateurs et démocrates chrétiens.

Les conservateurs : représentent la noblesse (conservateurs vs libéraux). Une droite


traditionnelle légitime, ces partis protègent la propriété. La noblesse il y en a plus, alors ils
sont en train de disparaitre, c’est une organisation très culturelle et structurée, ils sont
capables de rivaliser contre les partis de masses, ils ont été favorisés par la bipolarisation. Les
grandes figures : Churchill, Thatcher ; Johnson.

Les partis régionalistes : représentent une zone géographique distante, cela peut être une
idée religieuse, revendiquent Independence et diversité de modes d’actions ; des partis qui
sont très anciens. En Italie, il y a La Ligue du Nord en parti politique régionaliste caractérise
par avoir des discours xénophobes.

Les partis écologistes : Cela s’est terminé, il y une augmentation de l’abstention à voter, fin
de la correspondance classe sociale, cela a favorisé aussi l’apparition d’autres partis
politiques, à savoir les partis écologistes nés dans les années 1980. Ils vont participer à une
coalition gouvernementale ; ils ont une présence locale et régionale. On peut les expliquer
en prenant compte une série des problématiques liées au logement et aux transports, ils se
sont distanciés de la défense des paysans, ils traversent un clivage. Cette augmentation n’est
pas linéaire dans toute l’Europe, aux pays du nord, ces partis gagnent en importance, en
Finlande, Pays-Bas, Allemagne, etc. Les partis sont beaucoup plus forts quand il s’agit des
élections européennes.

Les partis populistes : le populisme pourrait être défini contre les élites, contre la
mondialisation, la migration, l’Europe ; la référence à peuple c’est une idée centrale de ces
partis, l’élite ne peut pas représenter au peuple. Ils ont des théories conspirationnistes. Les
facteurs explicatifs de ces partis politiques : la crise économique, crise d’identité, crise de la
démocratie représentative. On peut les classer sur les échecs politiques. Ils vont avoir de la
difficulté à faire cadrer ces clivages. Les populistes ont connu des échecs, que ce soit en Italie
(5 Etoiles et la ligue du nord) où ce parti s’est fracturé.

Pour conclure, les populistes mettent l’accent sur le protectionnisme et à l’opposé les partis
écologistes sur l’ouvertement des frontières. On peut dire l’Europe existe dans les sens du
système européen des partis qui se décline dans toute une série de variantes et d’autre part
ce système a subi des transformations profondes au XXI siècle avec les partis écologistes et
populistes.

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