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Trace écrite :
Dans le contexte de la aire des flux migratoires, la Méditerranée est l’un des points centraux de
passage, de fracture et de mobilité, au même titre que la frontière américo-mexicaine.
Cet espace migratoire ancien reste un espace migratoire majeur aujourd’hui. L’écart de
développement entre la rive Nord et Sud de la Méditerranée et l’instabilité politique de certains Etat
africains ou orientaux (terrorisme en Egypte, guerre en Syrie ou en Libye) nourrissent les envies de
traversée vers une Union européenne perçue comme un espace de richesse, de droits et de stabilité
politique.
Les routes migratoires empruntent différents lieux de la Méditerranée (détroit de Gibraltar,
Lampedusa, îles grecques…). Ces traversées se font en bateau et sont très dangereuses. En Libye,
s’est même un marché aux esclaves.
Face à cette « crise migratoire », l’UE renforce ses contrôles aux frontières estérieures de l’espace
Schengen pour empêcher la venue de ces migrants irréguliers.
Ce contrôle se matérialise pour l’édification des centres d’identification et de tri mais aussi par les
grillages sur les îles méditerranéennes.
Des accords de réadmission sont élaborés avec différents pays.
Malgré toutes ces difficultés, des migrants parviennent à s’installer en Europe. Si certains pays ou
population se montrent favorables (Allemagne) à l’accueil de migrants sur leur sol, d’autres sont
beaucoup plus récalcitrants (Hongrie).
1. Décrivez les flux migratoires : aires principales de départ, d’arrivée. On remarque que,
majoritairement, les flux migratoires sont intra-régionaux : des circulations massives
traversent ainsi l’Europe et le Moyen-Orient en premier lieu. Par ailleurs, les principaux flux
internationaux proviennent de régions en développement et se dirigent vers des régions plus
développées, souvent proches : de l’Amérique latine vers l’Amérique du Nord, de l’Afrique de
l’Ouest vers l’Europe, du sous-continent indien vers le Moyen-Orient, d’Asie de l’Est vers
l’Amérique du Nord. Les flux de réfugiés se dirigent par contre d’abord vers des pays proches
de la région.
2. Quelles conséquences ont ces flux sur les espaces de départ ? D’arrivée ? Certains pays
apparaissent comme des terres d’émigration (solde migratoire négatif) ; toutefois, les émigrés
émettent des remises qui peuvent largement participer au PIB et au développement des pays
quittés (Inde, Mexique, Népal…). Dans les régions d’accueil, l’immigration peut inspirer des
politiques de fermeture via, par exemple, l’érection de murs.
3. Quelles sont les réactions des États face aux flux migratoires ? L’attitude des États à l’égard
des migrations internationales est ambiguë. D’un côté, les États peuvent accueillir des réfugiés
et encourager la libre circulation au sein d’un vaste espace, comme Schengen. D’un autre, de
plus en plus de murs sont construits pour stopper les flux irréguliers.
Cours video
Principale régions d’arrivées des migrants= pays les plus riches et lees plus developpés : Amérique
du N, Europe de l’Ouest, pays du Golfe (exemple : Dubaï qui attire les migrants d’Afrique et d’Asie
du Sud.
A l’échelle mondiale, principaux flux de migrants partent des pays developper (75 % des migrants) :
Vers pays développé les plus proches, à la recherche meilleur cardre de vie (Amérique latine
vers Amérique du Nord, Afrique vers Europe, Asie du Sud vers Moyen Orient et Europe ou
Amérique du Nord). Principalement des flux de travailleur peu qualifiés.
Migration se font aussi entre des pays développés et elles sont moins importantes
( exemple : mobilités de travailleur ou mobilités étudiantes : travailleur frontaliers, programme
Erasmus en Europe, etc.). Peu de migraation vers pays développés vers pays en développement
( plutot l’inverse)
Avec la mondialisation, la multiplication des transports et le prix qui baissent , les migrations
humaines internationales augmentent ( avion ( compagnie locoste) ou le tgv ( ouigo)
Trace écrite :
Environ 260 millions de personnes vivent en dehors de leur pays d’origine. Presque tous les
pays sont concernés par l’émigration d’une partie de leur population. Ce phénomène s’est accéléré.
Les principales régions de départ et d’accueil sont l’Europe et l’Asie.
Nombreux sont les migrants qui s’installent dans des pays voisins du leur. Ainsi, 2/3 des
migrants d’Afrique subsaharienne migrent en Afrique et 2/3 des migrants originaires de pays
européens résident en Europe. Les autres migrants qui rejoignent l’Europe viennent principalement
d’Afrique et du Proche-Orient.
On assiste donc à une « régionalisation des systèmes migratoires » qui s’explique par la
proximité entre espaces de départ et d’arrivée ou par des liens culturels, linguistiques, économiques
et politiques.
Migration de réfugies progressent fortement : 23millions de personnes prises en charge par HCR
( Haut commissariat aux réfugiés = ONU)
Gouvernance mondiale des migrations fait jour : droit à la circulation des Hommes inscrit dans la
Déclaration Universelles des Droits de l’Homme.
Migrer est d’abord un moyen d’améliorer son niveau de vie. Les migrants (souvent des
travailleurs) peuvent être des personnes qualifiées cherchant de meilleures conditions de travail et
de vie, mais aussi des personnes au faible niveau de vie venant de pays moins développés. On parle
de migrations économiques. Elles peuvent être légales ou clandestines. Séjourner à l’étranger
pour étudier (« brain drain » ou « fuite des cerveaux ») est de plus en plus fréquent ( a cause que
les travailleurs qualifiés partent dans les pays développés et laissent donc les pays en
développement etc sans ces travailleurs qualifiés).
Fuir un pays en guerre ou des persécutions est un motif politique de départ (migrations
politiques) pour aller dans les pays voisins et demander le statut de réfugiés. Des associations
humanitaires ou l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) aident ces réfugiés dans
leur parcours migratoire (droit d’asile).
Les migrations transforment les pays de départ. Si le « brain drain » vide certains pays de
leur population la plus diplômée, l’émigration les soulage de la pression sur les emplois et les
ressources. Certains migrants envoient de l’argent dans leur pays d’origine. Ces remises ( argent
envoyé au famille) peuvent constituer d’importants revenus pour des pays en développement.
Diasporas (lien maintenue entre les régions de départs et d’arrivée) chinoise et indienne
mobilisent des capitaux considérables (51 et 55 milliards de dollars en 2010) investis dans les pays
d’origines. Membres de la diasporas de mieux en mieux traités par les pays de départ mais
véhiculent des idées d’égalité, de liberté et de démocratie.
Dans les pays d’arrivées :
• on voit un enrichissement grâce à une main-d’œuvre bon marché dans les métiers pénibles
( travailleurs saisonniers, dans le bâtiment…) ou main-d’œuvre qualifiée.
Fermeture et/ou surveillance des frontières pour lutter contre l’immigration illégale :
• mur USA Mexique,
• mise en place de camps de transit,
• opération Frontex de l’UE…
Débats internes aux États sur l’accueil des migrants plus de tensions entre les États.
Politiques pays d’accueil par rapport à l’immigrations se sont durcies depuis la crise éco de 1973 et
de 2008.
Rejet des migrants peu qualifiés risquant de peser sur les dépenses sociales cela donne l’apparition
et la multiplication de « frontière blindées » ou de murs pour empêcher le passage de migrants
clandestins.
Politiques migratoires restrictives Etats développés sont souvent dictées par des motifs
économiques mais aussi par le poids de l’opinion publique et tendance certaine à la xénophobie(=
peur des réfugiés)
Intégrations parfois difficiles car ils sont accuser de voler les emplois ou de profiter des aides
sociales.
Photo d’un enfants syrien, Aylan Kurdi (3ans), retrouvé mort sur la plage turque de Bodrum à l’été
2015 ; parcours vite reconstitué par les médias :
originaire de Kobané,
sa famille voulait atteindre l’Europe ;
le bateau du passeur à chaviré avant d’atteindre la Grèce et Kos
Cliché vite repéré par des internautes qui le tweetent avec hashatg
Agences Reuters, AFP, AP acquièrent l’image.
Les médias publient tout ou partie du cliché avec des titres chocs
Hommes politiques expriment leur émotion ; des journalistes notent un évolution des regards,
opinion et médias sur l’accueil des réfugiés au lendemain de la publication :
La photographie inspire de nombreux artistes engagé (dessins, peintures).
Mais parfois, des réactions contraires !!
Dans les pays d’accueil, l’immigration contribue à la richesse des pays. Dans les pays
vieillissants, elle permet un apport de main-d’œuvre et un rajeunissement de la population.
Mais l’accueil des migrants est source de débats dans les pays riches. Des politiques
d’attractivité des diplômés (Australie, Canada → « immigration choisie ») ou de durcissement des
frontières dans le cadre des « frontières blindées » (mur Hongrie-Serbie → « immigration subie »
+ montée xénophobie) sont menées.
Mais les efforts de l’ONU pour protéger les migrants et leur famille restent vains : la convention des
Nations Unies sur la protection des droits des travailleurs migrants et les membres de leur famille
est signée que par 44 pays.
espoir de meilleures conditions de vie et d’existence pour les populations pauvres des PMA,
recherche de carrières ou salaire plus intéressants pour les travailleurs diplômée et qualifiés
des mays du Nord ou des pays en développement,
« Brain drain » : migration des travailleurs qualifiés vers les pays riches, complété par la migrations
des étudiants. Attrait des pays développés et des grandes métropoles. Ex d’Erasmus