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Partie 2 : Des mobilités généralisées à toutes les échelles

Migration pendulaire : déplacement quotidien entre le lieu de vie et le lieu de travail.


Mobilité touristique : déplacement pour le loisir qui implique de passer au moins 24 heures hors de son
domicile.
Mobilité internationale : changer de pays durablement de manière volontaire ou forcée en passant par des
pays de transit (ou pas).
Migration interne : changement de résidence au sein du même pays.

Les mobilités sont en plein essor qu'il s'agisse de migrations ou de mobilités plus ponctuelles et ce toutes
les échelles, ces déplacements posent des questions en matière d'accueil, d'aménagement des territoires de
durabilité́ et amène s'interroger sur leurs causes.


Étude de cas : « La mer Méditerranée, un bassin migratoire » (pages 170 172)

 Questions 1 3 page 171


1. Les migrants d’Afrique de l’Ouest utilisent le détroit de Gibraltar car celui-ci est beaucoup plus
facile d’accès, il y a la possibilité de passer par la Lybie qui est en guerre civile donc les migrants
préfèrent passer par le Maroc, le détroit de Gibraltar afin d’arriver sur les côtes espagnoles (22
000 à 36 000 migrants de plus en une année).
2. Les deux autres routes principales sont la route de la Méditerranée occidentale et celle de la
Méditerranée orientale. Le trajet allant du Sud vers le Nord se fait car les pays du Nord sont plus
développés aux pays du Sud, ce qui justifie ce flux migratoire.
3. Ces migrations s’effectuent par voie maritime tels que le trajet de la Lybie vers la Sicile. Ces
immigrations ont des grosses conséquences car ils se trouvent à 50 sur bateau gonflables et
peuvent couler ce qui par conséquent les fait mourir.

Activité de groupe : À partir de l’étude de cas : transposer un texte en croquis




I. Quels sont les enjeux liés aux migrations internationales au XXIème siècle ?
A. Un phénomène planétaire

Exemple : Les Rohingyas (pages 190-191)

 Document 2 page 190

Les Rohingyas sont une population musulmane minoritaire qui vit en Arakan, en
Birmanie qui est un pays Bouddhiste. Les Rohingyas n’ont aucuns droits dans leur
pays (sans papiers, pas de vote…). Depuis 2016, une guerre civile se déroule en
Birmanie où il y a eu 25 000 morts et 1 000 000 de personnes sont partis à l’étranger.
Les Rohingyas se retrouvent bloqués puisqu’ils ne peuvent pas aller au Bangladesh
qui est un pays proche et musulman or, c’est un pays avec une forte densité de
population (≈ 1000 hbts/m2) mais c’est aussi un pays pauvre. Les Rohingyas sont
accueillis dans de mauvaises conditions à l’étranger notamment dans des camps
officiels gérés par l’ONU et des camp informels gérés par les réfugiés eux-mêmes.

Selon l’ONU, le nombre de migrants internationaux n’a jamais été aussi important dans le monde : en 2018,
258 millions de personnes résidaient officiellement hors de leur pays d’origine (environ 3,5 % de la
population mondiale, une proportion qui reste stable malgré tout). Chaque jour, des milliers de personnes
traversent une frontière pour différents motifs :
- Fuir la misère économique et chercher de meilleures conditions de vie ;
- Fuir le danger dans une zone de guerre (Yémen, Syrie, Congo…) ;
- Échapper aux persécutions (minorité musulmane des Rohingyas qui fuit la Birmanie) ;
- Échapper aux phénomènes climatiques (Bangladesh, archipels de l’océan Indien…)
- Travailler ou étudier à l’étranger (61% des migrants sont des travailleurs ou des étudiants).

De nombreux acteurs sont responsables de ces migrations, d’autres sont en première ligne pour gérer ces
flux :
- Les États et les entreprises peuvent faire travailler des personnes à l’étranger (à des expatriés) ;
- Les États ont aussi des politiques migratoires plus ou moins restrictives, ce qui rend certains
territoires plus attractifs que d’autres pour les migrants ou les réfugiés ;
- Aux frontières des pays en guerre, le HCR (Haut-commissariat aux réfugiés, une agence de
l’ONU) gère des camps de migrants.
- L’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes, plus connue sous le nom de
« Frontex », qui gère les frontières externes (terrestres comme maritimes) de l’Espace Schengen
(voir ses limites carte 1 page 170 du manuel). Elle peut aussi secourir les migrants en danger,
une mission aussi assurée par les associations.

B. Des flux mondiaux et régionaux

En Inde, le premier ministre Narendra Modi qui est président du parti indien BJP
qui est un parti antis musulmans et, qui a un discours de non-paix mais qui n’appelle
pas à la guerre. En 1992, la grande mosquée Ayodhya a été détruite par des hindous
antis musulmans et Narendra Modi a reconstruit un temple hindous sur les ruines
de celle-ci.
Il y a des régions attractives à toutes les échelles dans le monde comme les États-Unis ou l’Europe de
l’Ouest.
- À l’échelle locale (Mexique)
- À l’échelle continentale (Pérou, Antilles, Venezuela…)
- À l’échelle mondiale (Europe, Asie du Sud Est, Chine…)

Sur la route migratoire en direction des États-Unis, certains pays sont des points de passages obligatoires ce
sont donc des pays de transit : c’est le cas de la Colombie et surtout du Mexique.
De manière, plus générale, les migrations sont un phénomène qui s’internationalise :
- À l’échelle mondiale : l’Amérique du Nord, l’Europe de l’Ouest, les Pays du Golfe sont des
territoires les plus attractifs
- Certains deviennent des foyers d’accueil à l’échelle plus locale : comme l’Afrique du Sud, la
Turquie, le Gabon
La majorité des flux migratoires sont régionaux c’est-à-dire que les migrations restent sur le même continent
voire se limitent aux pays frontaliers

C. Des enjeux multiples pour les zones de départ et d’arrivée

Exemple : La diaspora indienne dans le monde (documents distribués)

Diaspora : communauté de migrants dispersés dans le monde entier ayant conservé une identité culturelle et
des relations fortes avec le pays d’origine.

Point méthode rapide :


Localiser  « C’est ici… »
Situer  « par rapport »

1. Les principales régions de concentration de la diaspora indienne sont :


- Les pays du Golfe
- L’Afrique du Sud
- L’Amérique
- L’Europe de l’Ouest
- Le Royaume-Uni
- L’Occitanie
2. Premièrement, la diaspora indienne constitue un atout économique pour l’Inde. En effet, il y a
un grand nombre de « Remises » vers l’Inde ce qui contribue au développement du pays.
Cela apporte aussi de plus en plus de compétences et de savoir. De plus, la diaspora indienne
constitue un atout culturel pour l’Inde. En effet, une journée annuelle a été créé pour tous les
Indiens vivant à l’étranger mais aussi en accord avec l’ONU (Organisation des Nations
Unies) a été créé la journée internationale du yoga. Beaucoup de quartiers indiens se
développent dans différentes villes du monde avec par exemple l’organisation des parades
indiennes.
3. Les Indiens de la diaspora ont des fonctions qualifiées notamment dans l’informatique. Les
pays étrangers forment les personnes dans leur pays puis les envoient travailler en Inde
puisque la main d’œuvre est beaucoup moins chère. De ce fait, en Inde Bangalore est
comparée à la Silicone Valley. L’indien Satya Nadela est aujourd’hui le PDG de Microsoft et
l’indien Sundar Pichai qui est le PDG de Google.
Les migrations internationales provoquent une dispersion de la population originaire d’un pays : on parle
d’une diaspora. Ce sont les grandes métropoles qui accueillent les diasporas les plus importantes car elles
offrent plus d’opportunités pour l’emploi ou les études : on dit de ces villes qu’elles sont cosmopolites. Les
diasporas permettent aussi un brassage culturel dans les pays d’accueil.
Les principaux enjeux des migrations sont économiques : les migrants constituent de la main d’œuvre pour
les pays d’accueil (voir l’Étude De Cas sur la Méditerranée), mais ils contribuent aussi au développement
économique de leur pays d’origine. En effet, certains migrants y envoient une partie de leurs revenus : ce
sont les remises. On évalue le montant total des remises à 650 milliards de dollars.
Néanmoins, les migrations provoquent des tensions entre les pays d’accueil et les communautés de migrants.
Certains pays ferment leurs frontières, pratiquent une immigration choisie (accueil des migrants les plus
qualifiés) voire construisent des murs frontaliers (entre l’Inde et le Bangladesh ou entre les USA et le
Mexique).

II. Quels sont les défis qui accompagnent la croissance des mobilités touristiques ?
A. La récente explosion du tourisme

 Document 1 page 201


Depuis 1960 jusqu’à 2010, il y a eu une explosion du tourisme en Europe. En effet en
1960 le nombre de touristes était égal à 100 000 000 par an alors qu’en 2010 ce chiffre
à quasiment triple car il est égal à 1 000 000 000 de touristes par an.
Au Moyen Orient en Afrique il y a moins de touristes puisqu’il y a zones de conflits
dans certains pays et, ce sont aussi des pays très pauvres. De plus, il y a moins de
destinations et moins de publicités pour ces pays.

 Carte pages 198-199


Les trois bassins touristiques sont dans une activité polarisée, ils sont proches des
pôles émetteurs et récepteurs

Quels sont les causes de l’explosion du tourisme ?


Les facteurs qui contribuent à la propagation du tourisme massif, sont la hausse du
niveau de vie (les gens gagnent plus d’argent), l’allongement des congés payés (en
France, minimum 5 semaines par an) mais aussi le développement des infrastructures
routières, aériennes et ferroviaires. De plus, de plus en plus de compagnie « low cost »
comme EasyJet ou encore Ryanair permettent aux gens de partir en vacances en
payant moins cher. Cela est dû aussi au développement culturel avec la mise en valeur
du patrimoine, de plus en plus d’infrastructures ouvrent.

Le nombre de touristes ne cesse d’augmenter, atteignant 1,4 milliard en 2018, selon l’OMT (Organisation
mondiale du tourisme), soit 3 fois plus qu’en 1990. Plusieurs facteurs expliquent cette intensification du
tourisme : l’amélioration du niveau de vie des populations, la baisse du coût du transport aérien (avec les
compagnies low-cost), le développement de la publicité et des réseaux sociaux, la multiplication des
infrastructures (campings, hôtels…).

Si le monde entier est concerné par le tourisme, il est fortement polarisé : trois « bassins touristiques »
accueillent 75% des touristes (le bassin Europe-Méditerranée, le bassin Caraïbes-Amérique du Nord et le
bassin Asie orientale-océan Pacifique).

Bassin touristique : zone de réception de flux touristiques, structurée par le développement de multiples
destinations, l'implantation massive de structures d'accueil et la proximité spatiale avec les pays émetteurs
des flux de visiteurs.
Exemple : Le tourisme en Égypte (…)
 Questions 1, 4 et 5 page 203

1. La diversité des atouts touristiques de l’Égypte permet d’y développer différents types de
tourisme comme le tourisme balnéaire (plongée sous-marine), le tourisme vert (oasis) et le
tourisme culturel (patrimoine architectural (pyramides, vallée des rois…))
2. On peut dire que le tourisme est une activité économique faible car elle peut être déstabilisée
à cause d’une crise sanitaire (Covid-19 en 2020) ou une crise politique, en 2011, pour donner
suite à la révolution égyptienne, le tourisme en Égypte à chuté. Les facteurs qui influent sur
le tourisme sont l’image de la destination mais aussi ses coûts.
3. Les actions mises en place sont la création d’une page Instagram de l’office de tourisme
égyptien, la diminution des taxes aéroportuaires ainsi que de nouveaux visas.

La démocratisation du tourisme reste partielle et révèle des inégalités socio-économiques : on estime que
80% de la population mondiale n’a jamais quitté son pays.

B. Le tourisme transforme les territoires

Le tourisme est un levier d’aménagement et de modernisation des territoires : les villes et régions
touristiques se dotent d’infrastructures pour accueillir (aéroports, ports de croisière, hôtels…) ou pour attirer
les touristes (parcs d’attractions, musées, comme le Louvre à Abu Dhabi, ouvert en 2017). Certains petits
États, notamment insulaires sont très dépendants du tourisme (Bahamas, Seychelles, Maurice…), qui leur
permet de s’intégrer à la mondialisation.
Le tourisme de masse peut avoir des conséquences négatives sur certains sites, qui se retrouvent menacés
(Venise, Taj Mahal…) : on parle aujourd’hui de surtourisme. Certains sites régulent l’arrivée de touristes,
alors que le prix de l’immobilier augmente dans certaines villes touristiques, accentuant la ségrégation
spatiale.

Surtourisme : nom donné au tourisme de masse qui entraîne la saturation des espaces d’accueil et provoque
parfois la dégradation des sites

III. En France, quels sont les enjeux d’aménagements autour des mobilités et des transports

Étude de cas : Les mobilités dans l’aire urbaine de Lyon (double-page 212 - 213)

Schéma d’une aire urbaine :

/ Périurbanisation
Ville-Centre Banlieues Couronne périurbaine

Transports nombreux et Transports moyennement Faible densité, faible


Organisation et variés : pistes cyclables et diversifiés, qui présence des transports
concentration vélos en libre-service, convergent vers la ville- en commun qui
des réseaux de trottinettes en libre-service, centre : autoroutes, convergent vers la ville-
transports gares intra-muros, parkings, périphériques… centre, présence
espaces piétons… Transports en communs d’autoroutes, voies
(Sont-ils moins nombreux ferrées.
nombreux ? (tramway, métro moins
Concentrés ?…) présents…)
Transports en commun : Place plus importante de Domination de la
Modes de métro, tramway, bus, la voiture, vélos, réseau voiture, des bus de ligne
transport utilisés marche, vélos, trottinettes, TCL (surtout le bus), sont aussi présents.
ou privilégiés faible utilisation de la TER… Utilisation du vélo
pour les voiture. (personnel), des deux
modalités roues, train, marche
=> espace avec
beaucoup de mobilités
qui y sont plus longues.
Il y a plus de déplacements avec les autres territoires : Des déplacements qui se font à 80% en voiture
(vers St-Etienne) ou en train (vers Paris)

 Questions 1 page 212

1. Une plateforme multimodale est un site ou il est possible de combiner


plusieurs modes de transport au cours d'un même déplacement. Ce genre
d'aménagement permet d'améliorer ces déplacements de l'ensemble des
habitants de l'aire urbaine car ils ont plus de mobilités de transports ce qui fait
qu'ils peuvent se balader dans différents lieux de la ville plus facilement.
2. Le projet d'aménagement de la Part -Dieu va permettre l'extension de la gare
et plus de parking longues durée, stationnement pour les taxis, mise en place
des stations « Vélo’v » plus grandes. Cela permet l’intermodalité
3. La ville de Lyon cherche à favoriser les mobilités sur son territoire en mettant
en place diverses initiatives, telles que l'expansion du réseau de transport en
commun, l'aménagement de pistes cyclables, la marche à pied et la mise en
place des solutions de mobilités comme les vélos en libre services de
covoiturages. De plus en plus des projets de réduction de la circulation
automobile est mise en œuvre.

Plateforme multimodale : un site ou il est possible de combiner plusieurs modes de transport au cours d'un
même déplacement
Intermodalité : possibilité d’utiliser successivement au moins deux modes de transport différents, à partir
d’un site dans lequel leur interconnexion est organisée.
A. Les différentes mobilités en France

 Documents pages 220 à 221


En France, les mobilités peut être régulières et quotidiennes (cas des migrations pendulaires), ponctuelle et
saisonnières (les loisirs, les achats ou les vacances), de longue durée dans le cas d’un changement de
résidence.
Les grandes villes ont plus de mobilités pendulaires. En effet, plus la ville est
Aéroports français : grande plus les mobilités pendulaires vont loin. Les grandes villes sont reliées
1. Roissy Charles de Gaulle entre-elles par les différents moyens de transports (avion, train…) comme Paris
2. Orly et Nice.
3. Saint Exupéry
4. Nice Côte d’Azur

 Carte 1 page 220


Les mobilités ont augmenté en nombre et en longueur. Plusieurs facteurs peuvent l’expliquer :
• L’augmentation de la vitesse de déplacement et la réduction des coûts permettent de se
déplacer plus loin et plus vite ;
• La péri-urbanisation élargit l’influence des villes et rallonge donc les trajets entre le domicile
et le lieu de travail ;
• Le développement du tourisme favorise également cette hyper mobilité des français.

 Document 1 page 223


70% des Français vont travailler en voiture et 81% des mobilités touristiques se font en voiture. Cela
s'explique par le fait que l'offre soit moins variée dans la couronne périurbaine, que les transports en
commun soient concentrés dans l’agglomération...

B. Les réseaux de transport

Exemple : Les réseaux ferroviaires en France (pages 216-217)

 À l’aide du document 1, comparer les deux carte, déterminer les personnes qui sont le plus
concernées par les déplacements quotidiens. Quelles sont les lignes de train les plus empruntées ?

1. La ligne la plus empruntée est celle allant de Paris à Lille (≈ 200 circulations
quotidiennes). Les lignes sont empruntées le plus durant les heures de pointes
surtout par la population active

 À l’aide des documents 4 et 5, montrer que le TGV est un facteur de développement


économique (Le Mans) mais aussi d’inégalités entre les territoires (Lorraine, Vierzon)

1. Le TGV est un facteur de développement économiqueEn effet, la gare TGV du


Mans est très bien desservie, cela permet donc au habitants de se déplacer
rapidement et loin, c’est le rapport distance-temps. Beaucoup d’entreprises
s’installe dans cette ville puisqu’elle est proche de Paris en train (≈ 1 heure) et
puisque le prix du loyer est beaucoup moins cher qu’a Paris (≈ 2 000 € du
mètre carré au Mans contre ≈ 15 000 € à Paris). Mais, cela peut aussi créer des
inégalités entre les territoires. En Lorraine, la « gare Betterave » n’est pas
efficace puisque les gens s’en éloignent. En effet, la SNCF a dû acheter les
maisons à 100 mètres autour de la gare mais, les gens a plus de 100 mètres
déménagent pour la nuisance sonore ce qui crée un « effet Tunnel » en
Lorraine.
Le territoire français est maillé par un réseau autoroutier et ferroviaire parmi les plus denses et modernes du
monde. La plupart des axes sont organisés autour de Paris : c’est un réseau en étoile. Ces réseaux de
transports sont exploités et entretenus par différents acteurs comme la SNCF, Vinci, APRR, Air France, et
l’état. Les populations et les activités s’installent dans les territoires les territoires les mieux desservis. Ainsi,
parmi les territoires favorisés on compte les métropoles car les réseaux sont organisés autour d’elles et
l’offre est variées. Les villes petites et moyennes ne disposent pas de cette offre. Enfin, on peut dire qu’avec
l’amélioration des transports, le critère des temps de trajets priment sur la distance.

C. Les différentes mobilités en France

Exemple : Les réseaux ferroviaires en France (suite, page 218)

 À l’aide des documents 1 et 2, quels sont les avantages à développer le train en France et en
Europe ?

1. Il y a différents avantages à développer le train en France et en Europe, EN


effet, cela permettrai de diminuer les émissions de CO2 dans l’air puisque le
train et le TGV sont les moyens de transport qui en émettent le moins par
rapport à la voiture ou à l’avion. De plus, le train permet de gagner du temps
dans certains notamment pour Paris - Londres, en TGV, on gagne 3h34.

 À l’aide du document 3 et de la vidéo (https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-


alpes/haute-savoie/annecy/colere-usagers-du-rail-apres-annonce-fermeture-ligne-tgv-
annecymarseille-1585089.html) , quels sont les arguments de la SNCF pour la fermeture des
lignes régionales et quels sont les arguments « contre » des usagers ?

1. La SNCF explique ces fermetures par l’installation de train Duplex (à deux


étages) ce qui leur permet de payer moins cher la facture d’électricité mais
aussi d’embaucher moins de chauffeurs. De ce fait, les usagers se plaignent du
fait que si il y a une urgence, ils doivent dans certains cas aller à la gare TGV
de Lyon (Saint Exupéry) pour pouvoir prendre un train ce qui augmente
l’émission de CO2.

A l’échelle locale, l’enjeu est d’adapter les transports aux nombreuses mobilités quotidiennes liées au travail
Les transports en commun sont souvent bondés aux heures de pointe, les réseaux routiers sont embouteillés,
alors que les lignes de train ferment dans certains territoires.

La France est également un pays relié à ses voisins européens et au monde : les aménagements nécessaires
sont des tunnels frontaliers, qui permettent de dépasser les contraintes physiques des frontières (tunnels du
Mont-Blanc et du Fréjus dans les Alpes, tunnel du Somport dans les Pyrénées, tunnel sous la Manche), et
des aéroports et des ports, qui émettent et captent des flux humains et commerciaux. Certaines gares
permettent de prendre des trains qui se rendent dans des pays étrangers (Eurostar à gare du Nord, trains vers
l'Italie au départ de Paris, de Lyon...).

Les mobilités sont au cœur de la transition écologique : c’est pourquoi les aménagements actuels
développent les transports en commun et encouragent le covoiturage et les modes doux, en remplacement
des transports plus polluants.

Modes doux : modes de transport à faible impact sur l’environnement (transports en commun, vélo, marche,
trottinette, skateboard…).

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