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Les mobilités sont en plein essor qu'il s'agisse de migrations ou de mobilités plus ponctuelles et ce toutes
les échelles, ces déplacements posent des questions en matière d'accueil, d'aménagement des territoires de
durabilité́ et amène s'interroger sur leurs causes.
à
à
Étude de cas : « La mer Méditerranée, un bassin migratoire » (pages 170 172)
Les Rohingyas sont une population musulmane minoritaire qui vit en Arakan, en
Birmanie qui est un pays Bouddhiste. Les Rohingyas n’ont aucuns droits dans leur
pays (sans papiers, pas de vote…). Depuis 2016, une guerre civile se déroule en
Birmanie où il y a eu 25 000 morts et 1 000 000 de personnes sont partis à l’étranger.
Les Rohingyas se retrouvent bloqués puisqu’ils ne peuvent pas aller au Bangladesh
qui est un pays proche et musulman or, c’est un pays avec une forte densité de
population (≈ 1000 hbts/m2) mais c’est aussi un pays pauvre. Les Rohingyas sont
accueillis dans de mauvaises conditions à l’étranger notamment dans des camps
officiels gérés par l’ONU et des camp informels gérés par les réfugiés eux-mêmes.
Selon l’ONU, le nombre de migrants internationaux n’a jamais été aussi important dans le monde : en 2018,
258 millions de personnes résidaient officiellement hors de leur pays d’origine (environ 3,5 % de la
population mondiale, une proportion qui reste stable malgré tout). Chaque jour, des milliers de personnes
traversent une frontière pour différents motifs :
- Fuir la misère économique et chercher de meilleures conditions de vie ;
- Fuir le danger dans une zone de guerre (Yémen, Syrie, Congo…) ;
- Échapper aux persécutions (minorité musulmane des Rohingyas qui fuit la Birmanie) ;
- Échapper aux phénomènes climatiques (Bangladesh, archipels de l’océan Indien…)
- Travailler ou étudier à l’étranger (61% des migrants sont des travailleurs ou des étudiants).
De nombreux acteurs sont responsables de ces migrations, d’autres sont en première ligne pour gérer ces
flux :
- Les États et les entreprises peuvent faire travailler des personnes à l’étranger (à des expatriés) ;
- Les États ont aussi des politiques migratoires plus ou moins restrictives, ce qui rend certains
territoires plus attractifs que d’autres pour les migrants ou les réfugiés ;
- Aux frontières des pays en guerre, le HCR (Haut-commissariat aux réfugiés, une agence de
l’ONU) gère des camps de migrants.
- L’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes, plus connue sous le nom de
« Frontex », qui gère les frontières externes (terrestres comme maritimes) de l’Espace Schengen
(voir ses limites carte 1 page 170 du manuel). Elle peut aussi secourir les migrants en danger,
une mission aussi assurée par les associations.
En Inde, le premier ministre Narendra Modi qui est président du parti indien BJP
qui est un parti antis musulmans et, qui a un discours de non-paix mais qui n’appelle
pas à la guerre. En 1992, la grande mosquée Ayodhya a été détruite par des hindous
antis musulmans et Narendra Modi a reconstruit un temple hindous sur les ruines
de celle-ci.
Il y a des régions attractives à toutes les échelles dans le monde comme les États-Unis ou l’Europe de
l’Ouest.
- À l’échelle locale (Mexique)
- À l’échelle continentale (Pérou, Antilles, Venezuela…)
- À l’échelle mondiale (Europe, Asie du Sud Est, Chine…)
Sur la route migratoire en direction des États-Unis, certains pays sont des points de passages obligatoires ce
sont donc des pays de transit : c’est le cas de la Colombie et surtout du Mexique.
De manière, plus générale, les migrations sont un phénomène qui s’internationalise :
- À l’échelle mondiale : l’Amérique du Nord, l’Europe de l’Ouest, les Pays du Golfe sont des
territoires les plus attractifs
- Certains deviennent des foyers d’accueil à l’échelle plus locale : comme l’Afrique du Sud, la
Turquie, le Gabon
La majorité des flux migratoires sont régionaux c’est-à-dire que les migrations restent sur le même continent
voire se limitent aux pays frontaliers
Diaspora : communauté de migrants dispersés dans le monde entier ayant conservé une identité culturelle et
des relations fortes avec le pays d’origine.
II. Quels sont les défis qui accompagnent la croissance des mobilités touristiques ?
A. La récente explosion du tourisme
Le nombre de touristes ne cesse d’augmenter, atteignant 1,4 milliard en 2018, selon l’OMT (Organisation
mondiale du tourisme), soit 3 fois plus qu’en 1990. Plusieurs facteurs expliquent cette intensification du
tourisme : l’amélioration du niveau de vie des populations, la baisse du coût du transport aérien (avec les
compagnies low-cost), le développement de la publicité et des réseaux sociaux, la multiplication des
infrastructures (campings, hôtels…).
Si le monde entier est concerné par le tourisme, il est fortement polarisé : trois « bassins touristiques »
accueillent 75% des touristes (le bassin Europe-Méditerranée, le bassin Caraïbes-Amérique du Nord et le
bassin Asie orientale-océan Pacifique).
Bassin touristique : zone de réception de flux touristiques, structurée par le développement de multiples
destinations, l'implantation massive de structures d'accueil et la proximité spatiale avec les pays émetteurs
des flux de visiteurs.
Exemple : Le tourisme en Égypte (…)
Questions 1, 4 et 5 page 203
1. La diversité des atouts touristiques de l’Égypte permet d’y développer différents types de
tourisme comme le tourisme balnéaire (plongée sous-marine), le tourisme vert (oasis) et le
tourisme culturel (patrimoine architectural (pyramides, vallée des rois…))
2. On peut dire que le tourisme est une activité économique faible car elle peut être déstabilisée
à cause d’une crise sanitaire (Covid-19 en 2020) ou une crise politique, en 2011, pour donner
suite à la révolution égyptienne, le tourisme en Égypte à chuté. Les facteurs qui influent sur
le tourisme sont l’image de la destination mais aussi ses coûts.
3. Les actions mises en place sont la création d’une page Instagram de l’office de tourisme
égyptien, la diminution des taxes aéroportuaires ainsi que de nouveaux visas.
La démocratisation du tourisme reste partielle et révèle des inégalités socio-économiques : on estime que
80% de la population mondiale n’a jamais quitté son pays.
Le tourisme est un levier d’aménagement et de modernisation des territoires : les villes et régions
touristiques se dotent d’infrastructures pour accueillir (aéroports, ports de croisière, hôtels…) ou pour attirer
les touristes (parcs d’attractions, musées, comme le Louvre à Abu Dhabi, ouvert en 2017). Certains petits
États, notamment insulaires sont très dépendants du tourisme (Bahamas, Seychelles, Maurice…), qui leur
permet de s’intégrer à la mondialisation.
Le tourisme de masse peut avoir des conséquences négatives sur certains sites, qui se retrouvent menacés
(Venise, Taj Mahal…) : on parle aujourd’hui de surtourisme. Certains sites régulent l’arrivée de touristes,
alors que le prix de l’immobilier augmente dans certaines villes touristiques, accentuant la ségrégation
spatiale.
Surtourisme : nom donné au tourisme de masse qui entraîne la saturation des espaces d’accueil et provoque
parfois la dégradation des sites
III. En France, quels sont les enjeux d’aménagements autour des mobilités et des transports
Étude de cas : Les mobilités dans l’aire urbaine de Lyon (double-page 212 - 213)
/ Périurbanisation
Ville-Centre Banlieues Couronne périurbaine
Plateforme multimodale : un site ou il est possible de combiner plusieurs modes de transport au cours d'un
même déplacement
Intermodalité : possibilité d’utiliser successivement au moins deux modes de transport différents, à partir
d’un site dans lequel leur interconnexion est organisée.
A. Les différentes mobilités en France
À l’aide du document 1, comparer les deux carte, déterminer les personnes qui sont le plus
concernées par les déplacements quotidiens. Quelles sont les lignes de train les plus empruntées ?
1. La ligne la plus empruntée est celle allant de Paris à Lille (≈ 200 circulations
quotidiennes). Les lignes sont empruntées le plus durant les heures de pointes
surtout par la population active
À l’aide des documents 1 et 2, quels sont les avantages à développer le train en France et en
Europe ?
A l’échelle locale, l’enjeu est d’adapter les transports aux nombreuses mobilités quotidiennes liées au travail
Les transports en commun sont souvent bondés aux heures de pointe, les réseaux routiers sont embouteillés,
alors que les lignes de train ferment dans certains territoires.
La France est également un pays relié à ses voisins européens et au monde : les aménagements nécessaires
sont des tunnels frontaliers, qui permettent de dépasser les contraintes physiques des frontières (tunnels du
Mont-Blanc et du Fréjus dans les Alpes, tunnel du Somport dans les Pyrénées, tunnel sous la Manche), et
des aéroports et des ports, qui émettent et captent des flux humains et commerciaux. Certaines gares
permettent de prendre des trains qui se rendent dans des pays étrangers (Eurostar à gare du Nord, trains vers
l'Italie au départ de Paris, de Lyon...).
Les mobilités sont au cœur de la transition écologique : c’est pourquoi les aménagements actuels
développent les transports en commun et encouragent le covoiturage et les modes doux, en remplacement
des transports plus polluants.
Modes doux : modes de transport à faible impact sur l’environnement (transports en commun, vélo, marche,
trottinette, skateboard…).