Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Vidéo + questions : Le HCR porte secours aux réfugiés Rohingyas pendant la crise
www.lienmini.fr/geo2-17
Comprendre la correction 7) Montrez le rôle majeur des acteurs internationaux dans les situations de
crise humanitaire.
Lors des catastrophes humanitaires, les organisations se mobilisent selon leur domaine d’intervention :
par exemple, l’UNHCR joue un rôle majeur dans l’aide des réfugiés en mobilisant les moyens financiers
internationaux et la logistique dont elle dispose pour intervenir rapidement et globalement auprès des
populations en danger, en partenariat avec les États et les autres organisations.
Corriger l’exercice avec cette correction : pages 395 et 413 document 1 : quels sont les principales
régions d’arrivée et de départ des migrants ?
Les principales régions d’arrivée des migrants sont les pays les plus riches et les plus développés :
Amérique du Nord, Europe de l’Ouest, pays du Golfe comme Dubaï attire des migrants d’Afrique et
d’Asie du Sud.
Les foyers d’origine des migrants internationaux sont d’abord l’Asie (60% des migrants), puis
l’Afrique (16%) et l’Europe de l’Est (10%).
A comprendre Bilan : A l’échelle mondiale, les principaux flux de migrants sont donc des flux Sud-
Nord, avec une double logique de « proximité » et de recherche d’un meilleur cadre de vie : de
l’Amérique latine vers l’Amérique du Nord, de l’Afrique vers l’Europe, de l’Asie du Sud vers le Moyen-
Orient et l’Europe ou l’Amérique du Nord, etc. Ce sont principalement des flux de travailleurs peu
qualifiés.
Cependant à l’échelle intracontinentale, les migrations Sud-Sud sont aussi très importantes, surtout à
l’intérieur des continents peu développés (ex : migrations intra-africaines). Les migrations Nord-Nord
et Nord-Sud sont moins importantes excepté pour les migrations d’Europe de l’Est vers l’Europe de
l’Ouest (ex : mobilités de travail ou mobilités étudiantes).
Comprendre la correction : Question bilan : Quels sont les différents facteurs de migrations ?
Les migrations internationales peuvent être motivées par de nombreux facteurs :
- Les MIGRATIONS DE TRAVAIL (recherche d’une vie meilleure, etc.) sont surtout le fait de
travailleurs peu qualifiés, qui se dirigent vers un pays plus riche que le leur. La plupart du temps,
elles sont clandestines. Lorsqu’elles sont autorisées par le pays d’accueil, elles donnent souvent
naissance à des MIGRATIONS FAMILIALES (la famille d’un migrant, souvent le père, le rejoint).
- Il existe aussi des travailleurs qualifiés qui quittent leur pays d’origine pour s’enrichir : cette
migration, le plus souvent légale, a pour nom le BRAIN DRAIN. On peut y associer les migrations
étudiantes, facilitées en Europe par le programme Erasmus (en 2018, on comptait 5 millions «
d’étudiants mobiles »).
- Les migrations pour raisons politiques (persécution, dictature, guerre) et environnementales (fuir
des catastrophes naturelles) peuvent permettre d’accorder aux migrants le statut de RÉFUGIÉ. C’est
le cas des Syriens fuyant la guerre et la répression, qui s’installent d’abord dans les pays
limitrophes, avec pour espoir le retour chez eux). L’ONU estime que d’ici 2050, le changement
climatique poussera environ 150 millions de personnes à migrer.
- Parfois, les raisons poussant au départ sont telles que les migrants sont prêts à prendre des
risques importants : de 2016 à 2018, près de 6.000 migrants, principalement d’origine africaines, sont
morts en tentant de traverser la Méditerranée pour gagner l’Europe.
Comprendre correction: Différence migrants, réfugiés, déplacés climatiques : faire les questions 1 à 3
p 399
2. Cette catégorisation est très contestée pour plusieurs raisons ; elle oublie l’imbrication des
causalités: de nombreuses personnes migrent à la fois pour des raisons politiques et économiques,
mais aussi environnementales. Cette division en deux catégories est aussi une division datée qui ne
prend pas en compte les migrations environnementales, qui sont pourtant toujours des migrations
politiques et économiques. Enfin la caricature insiste sur l’aspect inhumain de ce tri : le navire
français serait prêt à ne pas secourir les migrants économiques.
3. François Gemenne milite pour que le terme «réfugié climatique» s’impose au détriment de «
déplacé climatique » ou de «migrant climatique », termes également employés. Le terme de réfugié,
défini en 1951, ne s’applique pourtant pas à ces personnes. Mais Gemenne insiste sur le fait qu’elles
souffrent d’une «persécution» et que le terme peut donc largement s’appliquer à leur cas.
Vidéo :www.lienmini.fr/geo2-20
A faire Pourquoi peut-on parler de « tourisme de masse » et de mondialisation à propos du tourisme
de croisière ?