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MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE ET DE REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE

L’ALPHABETISATION Union – Discipline - Travail


DIRECTION REGIONALE DE DANANE
LYCEE MODERNE DROH BIEU DE DANANE ANNEE SCOLAIRE : 2022 – 2023
CLASSE : 1ere A

RECHERCHE PHILOSOPHIQUE

Sous la direction de M. DORE

THEME :
LA BIOGRAPHIE ET LA BIBLIOGRAPHIE DE JOHN
LOCKE

La « conscience qui fait l'unité de la personne ». Extrait de l'Essai sur


l'entendement humain 

Chercheur : Encadreur :
TROH PRIVAT Pr. DORE
Dit : JOHN LOCKE

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BIIOGRAPHIE

John Locke (prononcé en anglais : /d͡ʒɒn lɒk/)1, né le 29


août 1632 à Wrington (Somerset) et mort le 28 octobre 1704 à High
Laver (Essex), est un philosophe anglais. Il vit à une époque charnière qui voit
la fin des guerres de religion, les débuts du rationalisme et une forte
opposition à l'absolutisme en Angleterre. Proche du comte de Shaftesbury, Locke est partie
prenante à ces débats et aux théories alors naissantes du contrat social, de la loi et du droit
naturel, ainsi que de l'état de nature. Il s'intéresse aussi aux prémices de ce qui sera appelé à
compter du XIXe siècle le libéralisme.
Ses écrits sur la tolérance ne peuvent être disjoints d'une période où s'opère un profond
réajustement des champs politiques et religieux. Dans l'optique qui s'ouvre en partie grâce à
lui, le politique s'occupe du monde présent et la religion s'occupe du monde de l'au-delà, les
deux ne devant pas interférer. Sa théorie politique s'oppose à l'absolutisme qui se met alors
en place en France et qui échoue à s'imposer en Angleterre, en partie à cause de lui. Il est
aussi un des fondateurs de la notion d'État de droit.
Son Essai sur l'entendement humain est un ouvrage majeur dans lequel il construit une
théorie des idées et une philosophie de l'esprit. Tout en s'opposant au matérialisme
de Hobbes, il considère que l'expérience est à l'origine de la connaissance et rejette la notion
d'idées innées soutenue par Descartes. Sa théorie de la connaissance est qualifiée
d'empiriste.
À côté de ses activités philosophiques, il est l'un des principaux investisseurs de la Royal
African Company, pilier du développement de la traite négrière.
Les années de formation
John Locke naît près de Bristol le dimanche 29 août 1632. Son père, avoué, possède des
maisons et de la terre à Pensford, une localité proche de Bristol 2. Pendant la guerre civile, il
sert en qualité de capitaine dans la cavalerie au service d'une armée du parlement. Son
régiment est commandé par un homme influent dans le Somerset Alexander Popham. Si
cette armée est battue et dispersée en juillet 1643, néanmoins, Locke père reste proche de
son chef de régiment, Alexander Popham, qui devient en 1645 député de Bath. C'est grâce à
Popham que John Locke peut intégrer en 1647 la très réputée Westminster School. Là,
Locke apprend le latin, le grec et l’hébreu. Westminter ayant des relations anciennes
avec Christ Church (Oxford), il intègre ce collège en 1652. À l'époque l'enseignement à
Oxford reste d'essence ‘’scolastique’’ ce qui irrite Locke comme cinquante ans plus
tôt Hobbes. Durant ses études, il se contente de faire le nécessaire pour obtenir en 1656 et
1658 ses diplômes, et consacre une grande part de son temps à lire des pièces de théâtre,
des romans et des correspondances épistolaires souvent traduites du français. Il s'intéresse
alors à la médecine ce qui le conduit à la ‘’philosophie naturelle’’ et vers celui qui est
considéré comme le père de la philosophie naturelle moderne, Robert Boyle qu'il rencontre
en 1660. Il rencontre également dans cette université William Petty. C'est à cette époque
également qu'il commence à lire Descartes ainsi que de façon superficielle Gassendi.
À la mort d'Olivier Cromwell et durant la période instable qui suit, il accueille d'abord bien la
restauration monarchique de Charles II (roi d'Angleterre). À cette époque, il publie deux
essais où, contre un de ses collègues de Christ Church Edward Bagshawe, il défend l'idée que

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le pouvoir civil peut décider de la forme de religion du peuple. Selon Simone Goyard-Fabre,
ces écrits expriment une pensée proche de celle de Thomas Hobbes. En 1660, il commence à
donner des cours de grec, et en 1662 d'enseigner la rhétorique, puis en 1664, il devient
censeur en philosophie morale. En 1665, il accompagne, en qualité de secrétaire, Sir Walter
Vane dans une mission diplomatique auprès de l'électeur du Brandebourg. Au retour de sa
mission, il rencontre à l'été 1666 Shaftesbury, venu à Oxford pour soigner une santé précaire
grâce aux eaux d'une source locale.
En novembre 1675, il quitte l'Angleterre pour un séjour de trois ans et demi en France.
De janvier 1676 à février 1677, il réside à Montpellier où il fait la connaissance de deux
éminents médecins protestants, Charles Barbeyrac et Pierre Magnol, ainsi que du
cartésien Sylvain Leroy. Durant son séjour dans un village proche de Montpellier, Celleneuve,
de juin à septembre 1676, il reprend ses recherches dans le domaine philosophique.
En février 1677, il quitte Montpellier, visite Toulouse et Bordeaux avant d'arriver à Paris
en juin 1677. Dans cette ville, il continue à travailler la philosophie et lit des versions
françaises de l’œuvre de Descartes. Il se lie également à deux disciples de Gassendi : François
Bernier (philosophe) et Gilles de Launay. Il travaille aussi à son Essai sur l'entendement
humain et écrit un Essay d’Intellectu. En mai 1679, il retourne en Angleterre, après un
nouveau séjour à Montpellier et un nouveau passage à Paris.
En 1679, Locke retrouve une Angleterre plongée dans une grave crise politique concernant la
succession du roi. En effet Shaftesbury et ses partisans ne veulent pas que Jacques II (roi
d'Angleterre) accède au trône. C'est dans ce cadre que s'est jouée l'affaire du complot
papiste. La crainte d'un nouveau monarque absolutiste a surtout conduit Shaftesbury à faire
voter en 1679 l'Habeas Corpus (qui veut qu'il soit impossible d'être emprisonné sans
jugement) et à tenter de faire passer l'Exclusion Bill. Toutefois, cette dernière tentative
échoue car Charles II (roi d'Angleterre) dissout le Parlement, ce qui entraîne une scission
du parti Whig entre les modérés et les radicaux rassemblés autour de Shaftesbury. Charles II
poursuit alors Shaftesbury pour trahison. Ce dernier est d'abord acquitté par un Grand jury
(droit). Toutefois, le roi fait nommer deux shérifs Tories. En juin 1682, se sentant menacé,
Shaftesbury préfère gagner la Hollande, où il meurt en janvier 1683. En 1683, un groupe de
Whig tente d'assassiner Charles II et son successeur potentiel Jacques, c'est le Complot de
Rye-House. On ignore jusqu'à quel point Locke a été impliqué dans ces événements, mais on
suppose en général qu'il en savait assez pour être inquiété. Aussi, préfère-t-il gagner l'ouest
de l'Angleterre et s'arrange pour faire passer de l'argent en Hollande avant de gagner lui-
même ce pays. Il est maintenant généralement admis que c'est durant la crise des années
1679-1683 que Locke a commencé son Premier traité, après avoir acheté une copie du livre
de Robert Filmer, Patriarcha. C'est alors qu'il a écrit l'essentiel des Deux Traités du
gouvernement civil.

LA BIBLIOGRAPHIE DE JOHN LOCKE

Les fondements de la pensée de Locke


Ces fondements se trouvent dans l'Essai sur l'entendement humain un des premiers grands
livres de l'empirisme. Dans cet ouvrage, Locke a pour dessein « d'examiner les différentes
facultés de connaître qui se rencontrent dans l'homme » de façon à pouvoir marquer « les

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bornes de la certitude de nos connaissances, et les fondements des opinions qu'on voit
régner parmi les hommes ».
La théorie de John Locke
Très cohérente, la pensée de Locke repose sur un principe simple : la défense de la liberté.
En politique, il est le premier à prôner la séparation des pouvoirs pour assurer une réelle
démocratie.

Pour Locke, une personne est « un être pensant et intelligent, capable de raison et de
réflexion, et qui se peut consulter soi-même comme le même, comme une même chose qui
pense en différents temps et lieu ». Selon lui, c'est la « conscience qui fait l'unité de la
personne ».

Les ouvrages

 Essai sur la tolérance, 1667


 Anatomica, 1668
 De arte medica, 1669
 Participation à la rédaction d'une constitution pour la colonie de Caroline du Nord,
jamais appliquée, 1670
 Lettre sur la tolérance, 1689
 Essai sur l'entendement humain, 1689
 Traité du gouvernement civil (en deux parties), 1690
 Considérations sur les conséquences de la diminution de l’intérêt et de l’augmentation de
la valeur de l’argent (1691)
 Pensées sur l’éducation, 1693
 Le Christianisme raisonnable.

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