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1) Thomas HOBBES et
2) Jean-Jacques Rousseau.
Thomas HOBBES
Thomas HOBBES, né le 5 avril 1588 à Westport (Wiltshire) et décédé le 4 décembre 1679 à Hardwick
Hall( Derbyshire), est un philosophe anglais .
Son œuvre majeure, « Léviathan», a une influence considérable sur la philosophie politique moderne,
par sa conceptualisation qui fonde les bases de la souveraineté.
Bien que le nom de sa mère reste inconnu, son père, également nommé Thomas HOBBES, était un
vicaire plutôt exécrable dans une paroisse locale.
Tout au long de sa vie, Hobbes a publié de nombreux essais et livre, son premier ouvrage majeur
étant une traduction de l’histoire des guerres du Péloponnèse de Thucydide. Hobbes parlait
couramment le latin et le grec, ce qui lui a permis de travailler comme traducteur tout en
développant ses théories et ses opinions.
Si ses premiers travaux étaient sans aucun doute impressionnant, ce n’était rien comparé à ce qu’il
allait commencer à produire plus tard dans sa vie.
Après la fin de la guerre civile anglaise en 1651, il a publié sa plus grande œuvre, “Léviathan”, à l’âge
de 61 ans(tu parles d’un départ tardif).
Son dernier livre Béhémoth a été publié après sa mort en 1668 et portait sur les causes de la guerre
civile anglaise, un évènement qui a radicalement changé la vie de Thomas HOBBES.
Thomas HOBBES possède une grande bibliothèque d’ouvrages . Mais en voici quelques-unes de ses
œuvres primaire
De corpore, 1655
DeHomine, 1658
De vive, 16 Trilogie des éléments de philosophie composée du corpore, du DeHomine
et du cive.
Traduction de l’odysées et de l’illiade d’Homère
Traduction de l’histoire de la guerre du Péloponnèse de Thucydide
Léviathan, 1651
Béhémoth, 1688(publié à titre posthume).
Thomas HOBBES se concentre sur deux domaines tout au long de ses écrits, théorie politique et le
théorie morale.
À première vue, Hobbes est difficile à cerner pour nos esprits modernes en raison de son approche
de la gouvernance et de la politique en général.
Pour Hobbes, la protection de l’État se fait au prix de l’obéissance au souverain, et cette obéissance
du sujet au souverain est absolue ; il n’y a pas de marge, de manœuvres pour la désobéissance civile
dans la pensée hobbesienne. Les idées de liberté d’expression ou de protester contre le
gouvernement ouvrent la porte au suicide politique en ce qui concerne Hobbes, car elles créent voie
vers la sédition .
La théorie de Hobbes reflète directement ses expériences pendant la guerre civile anglaise qui s’est
déroulée de 1642 à 1651 et qui a entrainé la décapitation de Charles 1er et la mort de plus de
20.000 citoyens anglais. Le Léviathan le plus grand ouvrage de Hobbes , est à bien des égards une
réponse directe à la guerre et un manuel sur la façon de s’assurer que la guerre civile ne se produira
plus jamais.
La guerre civile anglaise est essentielle pour comprendre pourquoi la théorie de Hobbes est si
incroyablement autoritaire par la nature ; il a vu la cause de la guerre comme un désaccord autour
de préoccupations politiques, religieuses et a pensé que la meilleure façon d’éviter une future
guerre civile serait d’éliminer complètement l’espace de désaccord avec le souverain .
Pour Hobbes, la volonté du souverain est la loi, il n’y a pas de constitutions ou cours de justice pour
restreindre le souverain. À moins que le souverain ne commence à tuer sans but les citoyens, il n’est
pas justifié de se rebeller contre lui .
Pour lui, il existe un contrat social établit un accord entre le souverain et les citoyens. Il s’est présente
comme suit :«en tant que souverain, je vous protège de l’État de nature, et en tant que citoyen vous
m’obeïssez.
Par sa théorie, Hobbes rétablit l’état de nature qui est pour l’homme un loup, c’est-à-dire, l’état de
nature est une permanente où chacun se sent constamment menacé et lutte pour se protéger des
guerres pour tous.
2. Jean-Jacques ROUSSEAU
Jean-Jacques Rousseau est né à Genève le 28 juin 1712 et décédé le 2 juillet 1778 est un écrivain
philosophe et musicien Français.
Du contrat social ou principe du droit politique est un ouvrage de philosophie politique pensé et écrit
par Jean-Jacques Rousseau, publié en 1762.
L’ouvrage a constitué un tournant décisif pour la modernité est s’est imposé un des textes majeures
de la philosophie politique et social en affirmant le principe de souveraineté du peuple appuyer sur
les notions de la liberté, d’égalité ,et de volonté générale.
Son œuvre principale, du contrat social, analyse les principes fondateurs du droit politique.
Pour Rousseau, seul une convention fondamentale peut légitimer l’autorité politique et permettre à
la volonté générale du peuple d’exercer la souveraineté.
Il va plus loin que Montesquieu et Voltaire dans la défense de la liberté et de l’égalité entre les
hommes, en proposant un ordre naturel qui concilie la liberté individuelle et les exigences de la vie
en société. Le contrat social a inspiré la Déclaration des droits de l’homme et toute la philosophie de
la révolution.
Principales œuvres :
Discours sur les sciences et les arts, 1750
Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmis les hommes, 1755
Discours sur l’économie politique, 1766
Julie ou la nouvelle Héloïse (roman), 1761
Du contrat social, 1768
L’Emile où de l’éducation , 1762
Lettres écrites de la montagne
Les confessions (1665-1770), publié en 1782
Pygmalion, 1770
Rousseau juge de Jean-Jacques ou dialogues(1772-1776) publié en 1780
Les rêveries du promeneur (1776-1778), publié en 1782.
Il a aussi acquis le statut de monument, plus célèbre que connu, plus révélé
honni qu’interrogé. Retrouver, dans les formules fameuses et les pages
d’anthropologies, le mouvement de la réflexion et les questions vives qui
nourrissent une œuvre beaucoup plus problématique qu’affirmative c’est
découvrir une pensée qui se tient au plus près des préoccupations
d’aujourd’hui .
Du contrat social est un traité de philosophie politique que présentant comme
l’homme passant de l’état de nature à l’état de société, peut instituer un ordre
social au service de l’intérêt commun.
Le pacte social que propose Rousseau établit que chacun doit renoncer à tous
ses droits particuliers ou du plus fort pour obtenir l’égalité des droits que
procure la société.
Dans du contrat social, Rousseau soutien la thèse selon laquelle une
organisation sociale «juste» repose sur un pacte garantissant l’égalité et la
liberté entre tous les citoyens.
Ce pacte est contrarié entre tous les participants, c’est-à-dire l’ensemble
exhaustif des citoyens.
Dans le contrat social chacun renonce à sa liberté naturelle pour gagner une
liberté civile.
La souveraineté populaire est le principe fondamental du contrat social. Ce
contrat, Rousseau le voit comme faisant suite à l’état de nature dans lequel
règne le droit du plus fort.
Pou lui, le droit du plus fort ne peut-être un principe directeur d’une société car
il est incompatible avec l’intérêt commun, et donc avec le contrat social.
Pour Rousseau, le principe de la vie politique est dans l’autorité Souveraine et
toute division de cette autorité est nuisible :« toutes les fois qu’on croit voir la
souveraineté partagée, on se trompe que les droits qu’on apprend pour les
parties de cette souveraineté lui sont subordonnées.
En guise de conclusion, Rousseau rappelle les étapes qui l’ont mené à poser les
vrais principes du droit politique ». Il reconnaît qu’il n’a toute fois pas explorer
les questions de politiques extérieures.
Le souverain est un mal du pacte du contrat social. Le souverain primaire pour
lui c’est le peuple.