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-Ce dimanche la présidente de la commission Européenne Ursula Von Der Leyen s’est rendue sur l’ile
de Lampedusa. Elle a donc établi un plan d’aide avec des actions immédiates. La première aide
envoyé par la présidente de l’UE sont une implication accrue de l'Agence de l'Union européenne
pour l'asile (AUEA) et du corps européen de garde-frontières et de garde-côtes (Frontex) pour assurer
l’enregistrement des arrivées, la prise des empreintes digitales et le debriefing. L’AUEA sera aussi la
pour émettre des interdictions d’entrée et effectuer les enregistrement dans le système d’information
Schengen. Dans son plan la présidente de l’UE veut aussi renforcer la coopération avec la Tunisie qui
est un pays de transit pour éviter l’immigration irrégulière. Elle incite aussi au mécanisme de
solidarité volontaire. C’est-à-dire que même ceux qui ne souhaitent pas recevoir de demandeurs
d’asile chez eux, ils peuvent aider financièrement ceux qui en reçoivent. Elle veut intensifier les
campagnes de sensibilisation pour dissuader les traversées de la méditerranée. Elle a donc assuré à
l’Italie qu’elle pouvait compter sur l’UE.
-On peut voir que déjà que quelques pays ont affirmés ne pas accueillir de migrants.
Gérald Darmanin a affirmé au micro de Europe-1 ; C-News que la France ne pourrait pas accueillir
tous les migrants mais agira avec rigueur et humanité, en voyant si ces personnes sont éligibles à
l’asile ou une protection. Mais il a bien affirmé qu’ils ne pourront pas accueillir les migrants dans
l’illégalité. La France aidera aussi l’Italie à tenir sa frontière pour empêcher les gens d’arriver.
L’Allemagne a elle annoncé lundi ne pas venir en aide aux Italiens en raison des tensions entre Rome
et Berlin au sujet de l’immigration irrégulière, mais aussi en raison d’une forte pression migratoire.
L’Espagne a demandé à l’UE d’être solidaire avec l’Italie dans cette crise. L'Espagne défend depuis des
années une politique migratoire européenne solidaire, où les pays du nord accueilleraient également
les migrants, au lieu de tourner le dos aux pays du sud qui sont les principaux touchés.