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ARTICLE 1

« Le procureur de la République de Pointe-à-Pitre a ouvert mercredi une enquête pour


homicides involontaires après le naufrage d'un bateau immatriculé en Guadeloupe
transportant des migrants africains, qui a causé la mort de trois personnes et la disparition
de 13 autres.

Un « bateau immatriculé en Guadeloupe » a chaviré mardi «au large des côtes de Saint-Kitts-
et-Nevis », îles situées au nord de l'archipel guadeloupéen. Les circonstances de l'accident
sont « encore mal déterminées », mais le chavirage a « occasionné la mort de trois
personnes et la disparition de 13 autres », selon un bilan provisoire, a indiqué le procureur
Patrick Desjardins dans un communiqué.
Manquement délibéré à la sécurité

Patrick Desjardins a ouvert une enquête pour « homicides involontaires par manquement
délibéré à une obligation de sécurité, blessures involontaires par manquement délibéré à
une obligation de sécurité, traite des êtres humains en bande organisée », a-t-il indiqué
mercredi. « L’identité des victimes, non francophones, et leurs nationalités n'ont à cette
heure pas pu être déterminées avec certitude », a-t-on précisé de même source. Le bateau,
dont « le propriétaire est un ressortissant français résidant en Guadeloupe », transportait
«32 passagers », indique encore le communiqué du parquet. L'enquête a été confiée
conjointement à la section de recherches de la gendarmerie de Guadeloupe et à la
gendarmerie maritime. »
Le Figaro, 29 mars 2023
ARTICLE 2

« Le procureur de la République de Pointe-à-Pitre a ouvert mercredi une enquête pour


homicides involontaires après le naufrage d’un bateau de migrants au large de la Guadeloupe.
Trois personnes sont mortes dans l’accident et 13 autres sont portées disparues.

Un "bateau immatriculé" en Guadeloupe a chaviré mardi 28 mars au large des côtes de Saint-
Kitts-et-Nevis, des îles situées au nord de l’archipel guadeloupéen. Les circonstances du
naufrage sont "encore mal déterminées" mais le chavirage a "occasionné la mort de trois
personnes et la disparition de 13 autres", selon un bilan provisoire, a indiqué le procureur de
la République de Pointe-à-Pitre, Patrick Desjardins, dans un communiqué. Le navire
transportait 32 passagers, tous anglophones.

L'antenne Martinique du CROSS Antilles-Guyane participe activement depuis mardi aux


opérations de recherche conjointement avec les autorités de Saint-Kitts et Nevis pour
retrouver d’autres corps. Un navire français est engagé sur zone et mercredi, un avion des
garde-côtes néerlandais a effectué un survol de la zone. Il a été relayé dans l'après-midi par un
avion des douanes françaises.

Les deux paquebots de croisière détournés dans la journée de mardi pour porter secours aux
naufragés ont quant à eux quitté le secteur, a précisé la préfecture de Martinique.

Les arrivées de migrants rares en Guadeloupe


Afin de faire la lumière sur cette affaire, une enquête a été ouverte mercredi par le parquet
pour "homicides involontaires par manquement délibéré à une obligation de sécurité,
blessures involontaires par manquement délibéré à une obligation de sécurité, traite des êtres
humains en bande organisée", a ajouté le procureur. Elle a été confiée conjointement à la
section de recherches de la gendarmerie de Guadeloupe et à la gendarmerie maritime.

L’investigation devrait permettre d’en savoir plus sur l’identité des victimes et leurs
nationalités. Pour l’heure, les autorités n’ont pas pu les déterminer avec certitude.

Les arrivées de migrants en Guadeloupe sont rares. L’île française, située au milieu de la mer
des Caraïbes, voit bien débarquer des Haïtiens mais de manière extrêmement limitée. En
2021, une embarcation composée d’une soixantaine de personnes, majoritairement originaire
d’Haïti, s’était échouée au large de la Guadeloupe. Le dernier évènement de ce type remontait
à 2019, avait expliqué à InfoMigrants le sous-préfet André Bruno.

En février dernier, la Guadeloupe a été pointée du doigt par les associations. Les humanitaires
dénonçaient les renvois de migrants, notamment haïtiens, dans leur pays d’origine. Et ce,
malgré les appels des Nations unies à suspendre les renvois vers ce pays en raison d’une
aggravation de la crise sociale, politique et sanitaire dans le pays.
INFO MIGRANTS, 30 mars 2023
ARTICLE 3

« C'est au petit matin, mardi 28 mars, que les autorités de Saint-Kitts et Nevis ont annoncé
être venues en aide à une embarcation en difficulté. Le bateau à moteur, long de 30 pieds,
basé à Sainte-Rose, en Guadeloupe, avait quitté Antigua-et-Barbuda, dans la nuit.
A bord, 32 passagers, confirme le procureur de la République de Pointe-à-Pitre, Patrick
Desjardins. Trois sont décédés, 13 sont encore portés disparus.

Plusieurs passagers ont été trouvés agrippés à la coque du bateau.

L'antenne Martinique du CROSS Antilles-Guyane participe activement depuis mardi aux


opérations de recherche conjointement avec les autorités de Saint-Kitts et Nevis. Un navire
français est engagé sur zone et mercredi (29 mars), un avion des garde-côtes néerlandais a
effectué un survol de la zone. Il sera relayé dans l'après-midi par un avion des douanes
françaises.
Les deux paquebots de croisière détournés dans la journée de mardi pour porter secours aux
naufragés ont quant à eux quitté le secteur, a précisé la préfecture de Martinique.

Le procureur de Pointe-à-Pitre ouvre une enquête


Dans un communiqué, le procureur annonce l'ouverture d'une enquête consécutive à ce drame.

Enquête préliminaire confiée conjointement à la section de recherches de la gendarmerie de


Guadeloupe et à la section de recherches de la gendarmerie maritime des chefs d’homicides
involontaires par manquement délibéré à une obligation de sécurité, blessures involontaires
par manquement délibéré à une obligation de sécurité, traite des êtres humains en bande
organisée.

L’identité des victimes, non francophones, et leurs nationalités n’ont à cette heure pas pu être
déterminées avec certitude, précise le communiqué du procureur.
Si la présence de migrants haïtiens a été, un temps évoquée, plusieurs médias américains
indiquent que les occupants du bateau seraient des ressortissants camerounais.

Information également confirmée par le Premier ministre d'Antigua-et-Barbuda, Gaston


Browne, qui a déclaré que le gouvernement conduirait, de son côté, une enquête
"minutieuse".

Le bateau avait quitté le village d’Urlings sur la côte sud d’Antigua-et-Barbuda en toute
illégalité et sous couvert de la nuit, avec à son bord 2 Antiguais, sur les 32 passagers.

Quelque 600 migrants en provenance du Cameroun ont posé pied à Antigua-et-Barbuda, entre
novembre 2022 et janvier 2023. Des personnes présentées comme touristes mais qui n'ont
jamais quitté le pays. Tous victimes de passeurs qui leur avaient vendu comme destination
finale les Etats-Unis.

Gaston Browne a exprimé son intention d'amplifier la coopération entre Etats contre le trafic
d'êtres humains et l'immigration illégale. Le chef du gouvernement antiguais a également fait
part de son intention de prendre des dispositions pour les migrants victimes de ce chavirage.
Nous continuerons à offrir l'asile aux survivants and prendrons des dispositions pour que
soient enterrées les victimes. Nous ferons tout pour réussir à joindre leurs familles afin de les
informées des événements tragiques.

Gaston Browne, Premier ministre d'Antigua-et-Barbuda

Selon les dernières informations, le bateau ne pourra être récupéré, selon les autorités de
Saint-Kitts-et-Nevis. Il aurait été déclaré volé à Antigua, indiquent plusieurs quotidiens
américains.

France info, 29 mars 2023


ARTICLE 4

Au Cameroun, plusieurs familles organisent des funérailles pour leurs proches décédés dans
le chavirage d'un bateau de pêche guadeloupéen, le 28 mars dernier. Sur place, ils sont
nombreux à attendre que soit communiquée la liste des survivants, mais également celle de
ceux qui ont péri dans ce tragique accident.

32 personnes se trouvaient à bord de l'embarcation "La Belle Michelle" qui, après avoir quitté
Antigua-et-Barbuda, se rendait à Saint Thomas, aux Iles vierges américaines. C'est au large de
Saint Kitts-et-Nevis que le bateau a chaviré. Trois personnes sont décédées. En fin de semaine
dernière, 13 étaient encore portées disparues.

Le récit du capitaine Auckland


C'est un voilier qui a pu venir en aide aux rescapés. Le capitaine, Thomas Auckland, s'est
exprimé dans plusieurs quotidiens. Son équipage et lui ont d'abord entendu les cris d'une
femme. Ils ont ensuite aperçu un homme et une femme qui tentaient de s'agripper à un
tonneau. Ils ont pu les sortir de l'eau et ont lancé un appel de détresse. Le bateau de croisière
Britannia et d'autres navires se sont ensuite déroutés.
Le capitaine Auckland explique qu'ils ont cherché pendant près d'une heure avant de retrouver
l'embarcation. Ils ont ainsi pu faire monter les survivants à bord, mais ont assisté impuissants
à la noyade d'une autre personne, la mer étant trop démontée pour l'atteindre.

Au total, 16 personnes ont pu être sauvées.

Depuis, les recherches pour retrouver des survivants ont été arrêtées, ont indiqué les médias
d'Antigua et Barbuda.

L'enquête se poursuit
Toutefois, les investigations se poursuivent dans le pays, mais également en Guadeloupe, d'où
provenait le bateau. Il appartient à un marin-pêcheur de Sainte-Rose.

Une enquête préliminaire a été ouverte par le procureur de la République de Pointe-à-Pitre,


Patrick Desjardin.
Elle a été confiée conjointement à la section de recherches de la gendarmerie de Guadeloupe
et à la section de recherches de la gendarmerie maritime des chefs d’homicides involontaires
par manquement délibéré à une obligation de sécurité, blessures involontaires par
manquement délibéré à une obligation de sécurité, traite des êtres humains en bande
organisée.

Pour l'heure, a annoncé la police de Saint Kitts-et-Nevis, aucune charge n'a été retenue contre
les personnes suspectées d'avoir organisé ce voyage particulier.
Selon toute vraisemblance, il s'agirait de migrants arrivés à Antigua et Barbuda entre
novembre et décembre, à bord de vols en provenance du Nigeria. Leur objectif était
d'atteindre les Etats-Unis.
En attendant, les rescapés sont encore à Saint Kitts-et-Nevis, hébergés dans un centre
communautaire. Des démarches ont été entreprises afin de les renvoyer, par mer ou par avion,
à Antigua.

France Info, 5 avril 2023

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