Lycée d’État de Djibouti (2017/2018)

Cours d’Histoire Géographie de Monsieur Moussa Djama Ali

Cours de Première, Géographie

Thème 2 : L’Afrique en développement

Étude de cas n°1 (pages 58 à 63) : « La gestion de l’eau du Nil » (1ères L, ES, S, SG).

Leçon 1 : Les défis du développement en Afrique (1ères L, ES, S, SG) :

A. Des défis considérables à surmonter :

. Le continent africain a le plus de pays pas ou peu développés que l’on appelle les Pays les moins avancés
(PMA). Ainsi, les défis que l’Afrique doit relever sont nombreux :
- Économique (pauvreté et inégalités d’accès aux richesses, …) ;
- Politique (des crises politiques internes et des guerres civiles, la corruption, …) ;
- Démographique et social (augmentation considérable de la population africaine d’ici 2025, à majorité
« jeune », qui revendiquera aussi éducation, travail et meilleurs conditions de vie).
B. Des dynamiques de développement très prometteuses :
. L’Afrique dispose de nombreuses ressources économiques comme les ressources minières (deuxième
producteur de phosphate avec 32 % du total mondial et 53 % de ressources minérales). À cela s’ajoute un
important potentiel en hydrocarbures.
. De nos jours, ces ressources attirent déjà des FMN. Ces investissements sont des atouts économiques et l’Afrique
doit davantage développer les infrastructures (routes, ports, chemin de fer, …).
. Enfin, l’Afrique contrôle des routes maritimes majeures (comme le Canal de Suez, le détroit de Gibraltar et la
route du Cap de Bonne-Espérance). Ces passages stratégiques, fréquentés par des milliers de navires, constituent
un atout pour l’Afrique.

Étude de cas n°2 (pages 64 à 69) : « Les TIC, accélérateur de l’évolution des sociétés africaines » (1ères
L, ES).

Leçon 2 : Réussir le développement durable en Afrique (1ères L, ES) :

A. Les défis du développement durable en Afrique :

. Aujourd’hui, moins de 4 % des ressources d’eau du continent sont exploitées pour l’irrigation. Les richesses du
sous-sol africain sont « pillées » depuis la période coloniale par des entreprises extérieures au continent.
. Pour résoudre ces questions et d’autres, il est nécessaire d’adopter des solutions à long terme, préservant le
capital naturel de l’Afrique et les générations futures par des orientations politiques appropriées : c’est le
développement durable.
. L’intégration régionale constitue aussi une nécessite pour mettre en place un environnement favorable à la
croissance économique et au développement durable en Afrique.
B. Des atouts pour réussir le développement durable en Afrique :
. Le développement économiquement viable, écologiquement durable, socialement juste et solidaire n’est pas un
concept nouveau pour l’Afrique. Des exemples de politiques et d’initiatives réussies à travers l’Afrique dans les
domaines de l’énergie et l’agriculture existent.

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Cours d’Histoire Géographie de Monsieur Moussa Djama Ali

Étude de cas n°3 (pages 70 à 75) : « Les contradictions du développement au Nigéria » (1ères L, ES).
Leçon 3 : Des situations contrastées : intégrations et marginalisations (1ères L, ES) :

A. Les puissances régionales entre intégration et handicaps :

. Avec un PIB de plus de 260 milliards de dollars et 1/3 des richesses produites en Afrique en 2007, l’Afrique
du Sud est la principale puissance du continent. Cependant, elle n’a pas totalement surmonté les handicaps de
l’apartheid du passé et reste classée au 129ème rang mondial pour l’IDH.
. Le Nigéria est l’autre puissance d’Afrique subsaharienne, 6ème exportateur mondial du pétrole et membre de
l’OPEP. Pays le plus peuplé d’Afrique avec 120 millions d’habitants, le Nigéria se classe au 158ème rang
mondial pour l’IDH.
. Enfin, d’autres puissances régionales existent comme la Côte d’Ivoire, le Kenya, …
B. La grande masse des PMA, en situation d’exclusion ?
. En 2009, 34 États Africains appartiennent à la catégorie des pays les moins avancés. Ils partagent en commun
des handicaps importants : une productivité basse, des conflits politiques et ethniques, des crises alimentaires
et environnementales, …
. Dans plus de 25 pays, 50 % de la population vit avec moins de 2 dollars par jour. Dans son classement annuel
de l’IDH, le PNUD (programme des Nations Unies pour le développement) range 20 pays africains aux 20
dernières places.
Étude de cas n°4 (pages 76 à 81) : « L’Afrique et la Chine » (1ères L, ES).
Leçon 4 : De nouveaux partenaires, de nouveaux horizons (1ères L, ES, S, SG) :

A. La Chinafrique, un atout pour l’Afrique ?

. Aujourd’hui, la Chine est de plus en plus présente en Afrique (800 sociétés chinoises en Afrique en 2007, 92 %
des importations chinoises en provenance d’Afrique concernaient des matières premières).
. La Chine offre aussi une aide financière aux gouvernements sans poser de conditions politiques (comme le droit
de l’Homme) et elle multiplie les constructions d’infrastructures (routes, ports, chemin de fer, …).
. Cependant, la séduction chinoise est fragile. En effet, elle est accusée de ruiner les industries locales, d’être
comme un nouveau colonisateur.
B. L’Inde, le Brésil, partenaires de demain ?
. Le commerce entre l’Afrique et l’Inde augmente d’année en année (25 milliards de dollars en 2007 et 35
milliards de dollars en 2009).
. L’Inde a augmenté ses investissements dans l’exploration et la production d’hydrocarbures au Soudan, au
Nigéria, … Ainsi, les entreprises indiennes sont trop présentes en Afrique (par exemple : Arcelor-Mittal, …).
. Aujourd’hui, le Brésil déploie une intense activité en Afrique. Sur le plan diplomatique, le Brésil multiplie les
ambassades dans le but d’étendre son influence (13 en 2002 contre 32 ambassades aujourd’hui).

Fin du chapitre !

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