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L’hospitalité
Et si je suis de chair,
De celle qui ont peur,
Tremblent, doutent, se perdent, pleurent,
« Comment trouver sa place dans une société pensée par et pour les valides quand on est en situation
de handicap ? Comment aller à l’école ? Travailler ? Ou ne pas travailler ? Voyager ? Se déplacer ?
Comment développer des relations sociales ? Avoir une vie sexuelle ? Faire des enfants ? mais surtout
comment survivre psychiquement au dénigrement, à l’invisibilisation, à la haine ? Comment s’
aimer soi-même lorsque qu’on évolue dans un univers hostile où sa propre image, sa présence, son
existence symbolisent le dégoût, le rejet, la peur ? Car l’handiphobie constitue bien l’une des traces
les plus visibles de ce système global qu’est le validisme. »
Pour la femme handicapée, la prostitution comme la pornographie, peuvent être des moyens
parmi d’autres de re-sexualiser son corps, ce dernier ayant été confronté à des situations de
« désensibilisation » plus ou moins fortes. Le fait d’être restreinte dans ses mouvements peut
empêcher l’accès à son propre corps, à l’image même que l’on peut se faire de lui par le visuel
et le toucher. L’intervention d’aide externe peut empêcher la création de certains liens
sensoriels et sensuels avec son propre corps, voire abolir la notion même d’intimité. Le corps
ne devient qu’objet de soins, et il en perd toute érotisation. L’acte sexuel avec un partenaire
peut être d’autant plus appréhendé que cette première étape de connaissance de soi-même par
soi-même n’a pas pu se faire, ou très mal.
La prise en compte de ces situations dans les structures recevant les personnes handicapées,
mais aussi dans le milieu médical généraliste, n’est pas faite. Elle permettrait pourtant que les
personnes handicapées puissent être accompagnées dans un domaine dont elles sont
aujourd’hui exclues. Ainsi, Nathalie Renard, directrice du service d’accompagnement
médico-social pour adultes handicapés APF de Nice, explique que :
« La grande majorité des femmes que nous accueillons n’ont pas consulté de gynécologue
depuis la survenue ou l’évolution du handicap ».
Lien : https://lmsi.net/Les-mutantes-oubliees
FILMS
Le monde du vivant
Film documentaire :
Ce film émouvant raconte l'histoire sous l'eau d'une amitié inattendue entre un réalisateur et une
pieuvre. Cette dernière vit dans une forêt de kelp sud-africaine et partage avec lui les mystères de son
monde. Le spectateur découvre la petite créature à travers les yeux du réalisateur, qui est envoûté par
sa nouvelle amie.
Critique
Sous l’eau, durant ses 365 jours de vie, les aventures s’enchaînent. On découvre la fabuleuse
intelligence de ce mollusque, on s’émerveille de ses stratégies, de ses changements de couleurs et de
camouflage, autant que des plans magnifiques sur le ciel et les fonds marins. Il ne faut pas 10 minutes
pour que l’on tombe également amoureux tant de cette pieuvre que de cet univers et du film.
L’ensemble se déroule toute en douceur et tendresse. On en vient à avoir envie de plonger en apnée et
de nous faire nous aussi un ami aquatique. Mais la fin est inéluctable. Elle est attendue avec émotion,
car on s’attache vite à cet octopus ! Comme un cycle inéluctable, la vie prend fin pour 500 000
nouvelles petites créatures de créées.
Nos enfants nous accuserons de Jean-Paul Jaud
Résumé
La courageuse initiative d'une municipalité du Gard, Barjac, qui décide d'introduire le bio dans la
cantine scolaire du village.
Le réalisateur brosse un portrait sans concession sur la tragédie environnementale qui guette la jeune
génération : l'empoisonnement de nos campagnes par la chimie agricole (76 000 tonnes de pesticides
déversées chaque année sur notre pays) et les dégâts occasionnés sur la santé publique.
Un seul mot d'ordre : Ne pas seulement constater les ravages, mais trouver tout de suite les moyens
d'agir, pour que, demain, nos enfants ne nous accusent pas.
« De même, nous avons tous besoin d’endroits près de chez nous où nous pou-
vons nous éloigner du chemin, soulever une pierre, fouiller et simplement nous
émerveiller : des lieux où aucun panneau d’information ne vient interférer avec
notre réaction spontanée. En plus des réserves et des parcs naturels, nous ferions
bien de maintenir des espaces ouverts sans autres règles que la courtoisie élémen-
taire, sans autres signes que les traces d’animaux. »
Référence musiques :
Traduction
- Cybe - Om Swastiastu
Inspiration en image
Francis Bacon