Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Introduction :
Evaluer et rémunérer le travail à sa juste valeur.
La rétribution englobe les objets monétaire et non monétaire (reconnaissance, réalisation de
soi : est-ce qu’on est fière du travail que l’on accompli ?, c’est un jugement produit par soi-
même et non par autrui). c’est un élément que le management peut actionner, ce n’est pas
seulement individuels), développement personnel : Impression d’apprendre continuellement de
nouvelles choses dans le cadre de son travail.
rétribution monétaire : redistribution des richesses créées par l’organisation au regard du travail
effectué. 2 notion lié à ce sujet : justice procédurale et justice distributive.
- Justice distributive : est-ce que la rétribution qu’on a est à la hauteur de la rétribution que
l’on souhaiter. Si on pense qu’on contribue moins que ce qu’on nous donne, c’est le de la
justice distributive négative.
- Justice procédurale :
Comment on peut expliquer que les cadres ont connu une augmentation de salaires ? et pas les
autres ?
C’est des revenus de nature financière qui ont augmenter (ex : une augmentation d’un partie de stock
option, qui peuvent par la suite revendre et obtenir de la liquidité). Les cadres sup ont connu des
augmentation parce que ils se sont intéresser à la valorisation financière de l’entreprise auxquels il
détiennent des actions.
Est-ce que les salariés touchent une rétribution suffisante au regard de leur contribution ?
Iniquité distributive : ex innovation sociale coeff 1 pas assez au regard de la contribution apporté
(volume de temps consacré très important).
Le cadre d’analyse des politiques de rémunération
L’environnement concurrentiel va déterminer les politiques de rémunération (si on est en pénurie,
les salaires seront plus élevés). Ce que font les entreprises en matière de rémunération est encadré
par la loi et les CC.
Rétribution globale = tout ce qui peut entrer dans la rémunération qu’un employeur donne à son
salarié.
Salaire de base : rému des qualification et de la pénibilité du travail (si on bosse de nuit, salaire
majoré de 25%).
Ex : les enseignants-chercheurs à Montpellier ont le même emploi mais pas les mêmes salaires,
à statuts équivalents. (ex : M. Balas = M. Boissin : M. Balas a plus d’ancienneté, donc il est
susceptible d’avoir plus de rémunération. On a une fourchette de base : 1800 euros pour un
maitre de conférence et ca va en fin de carrière jusqu’à 3700 euros. On a une fourchette de
rémunération en fonction de l’ancienneté. On peut être très ancien et être pas pédagogue et
inversement).
Dans la fonction publique, on rémunère plus l’individu que l’emploi.
Qui décide du juste prix du travail ? hybridation entre banche en tant qu’instance de
négociation, entreprise et état. La plupart du temps, on a des systèmes hybrides.
L’accord de branche : Il y a une obligation de négociation mais pas une obligation de tomber d’accord.
L’avenant de classification est la disposition qui concerne la rémunération dans les conventions
collective.
Les entreprises ont des marges de manœuvre qui visent à adapter le salaire minimum au travail
réel. En effet, les entreprises peuvent juger la convention collective ou la rémunération comme
n’étant pas représentatifs du travail réel.
Remarque/exemple : A la RATP, les chauffeurs de métro sont mieux payés que les chauffeurs
de bus. Pourquoi ? Les chauffeurs de métro appartiennent à la CC (convention collectives) des mineurs
alors que les chauffeurs de bus sont reliés à la CC des transports routiers. Il n’appartiennent pas à la
même branche. Il y a donc débat sur le sujet. Quelques fois, la convention collective peut être l’héritage
de négociation qu’il y a eu il y a très longtemps et qui peut être éloigné de la réalité du travail
d’aujourd’hui.
Comment fait on à l’échelle d’un service RH pour déterminer le prix du travail ?
Quelles sont les méthodes de rémunération du salaire ?
1ière méthode : La méthode globale de l’évaluation des emplois : c’est un modèle d’évaluation du
prix du travail propre au modèle de la qualification cad propre des minima conventionnelle, c’est
ce qui est utilisé dans le cadre des CC. Cette méthode est lié à la fiche de poste, on n’évalue pas les
individus qui occupent le poste. Le document qui sert d’unité d’analyse est la fiche de poste. C’est le
travail prescrit qui est prit en compte pour calculer la rémunération. Dans cette méthode, on ne tient
pas compte du travail réel.
Ex : si on est ouvrier on commence à échelon 1 et on peut allez jusqu’à échelon 12.
Chacun de ses échelon est déterminer sur la base de 4 critères : en fonction de l’évolution de ce qu’on
nous demande de faire.
Pourquoi un cadre gagne + qu’un ouvrier ? Qualifications, niveau de responsabilité. Est-ce que ces
hiérarchisations sont toujours vraies ? Pas vraiment.
Evaluer les emplois au niveau de l’entreprise : méthodes analytiques d’évaluation des emplois : Hay
et degrés d’autonomie.
2ième méthode : La méthode analytique d’évaluation des emplois : plutôt que de hiérarchiser les
emplois en fonction de leur importance, on va le faire au niveau de l’entreprise. On se pose la question
au niveau de l’entreprise la questions de quel sont les métiers les plus importants.
Il s’agit ici de s’interroger sur la valeur de l’emploi dans la chaine d’activité totale de l’entreprise.
1ière approche : La méthode du degrés d’autonomie
Cette méthode consiste à se demander pour chaque emploi combien faut il d temps pour que le
supérieur hiérarchique immédiat (N+1) se rende compte qu’une erreur a été commise par son
subordonné ? Si c’est instantané, c’est qu’il n’ y a pas beaucoup d’autonomie, si c’est long ou
impossible ca veut dire que cet emploi et très autonome et qu’il a beaucoup de création de valeur.
Plus l’autonomie est forte, plus l’emploi est mieux rémunéré. On rémunère davantage les postes qui
ont bcp d’autonomie (ex : cadres, maitre de conférence). Cela se fait par une négociation, et une
validation.
2ième approche : L’approche Hay
Chez Hay, on se pose la question de :
-la finalité du poste (de à quoi sert le poste et de est-ce que elle est importante ou pas ? ). (importance
faible, moyenne et forte).
- Quel est le degré de complexité des problèmes à résoudre ? Il appelle ça l’initiative créatrice.
- Que faut-il savoir faire et maitriser (la compétence) pour obtenir ce poste ? Ex : équilibrer un budget
c’est moins complexe que de résoudre un problème d’absentéisme dans une entreprise.
On établit de manière analytique et on hiérarchie, (cette méthode procède à une hiérarchie des
emplois). En règle générale, quand l’entreprise doit respecter une grille de convention collective, elle
va ajouter les résultat de cette méthode, elle va ajouter une fourchette, cette fourchette.
3ième méthode : La méthode d’évaluation des compétences individuelles :
On évalue plus l’emploi mais l’individu qui l’occupe. Le salaire va dépendre des compétences
effectivement maitriser. Ça va fixer la rémunération en A+1.
Ici, c’est une prime qui va s’ajouter après l’analyse des compétences maitrisé. Pour eux, l’évaluation
consiste à mettre une prime non réversible même si on tient pas nos objectifs pendant les années
suivantes. Une prime non réversible sécurise le salarié.
Pourquoi faire des primes non réversible ? les primes variables réversible produisent plus de
démotivation que de motivation, elle dégrade la motivation intrinsèque. Il vaut mieux ne pas avoir
de prime du tout que de prime réversible. A court terme, ca produit chez l’individu l’effet de se
surpasser mais à moyen et long terme ca produit du stress.
Les métiers pour lesquels la motivation extrinsèque est supérieure à la motivation intrinsèque : la
rémunération variable même réversible marche assez bien, typiquement les commerciaux ou agents
commerciaux. Les autres, c’est les taches qui sont standardisées, comme le travail à la chaine, les
taches très répétitive: si on est payer à la pièce ou à la livraison, on va être plus productif avec ce type
de motivation.
En générale, ces méthode se cumule (se combine). On a un socle qui est la convention collective, on
ajoute la deuxième méthode (forme de reconnaissance des contrainte spécifique que subissent les
salariés de l’entreprise).