CSMIPTEUR DE TAXES P.T.T.

INITIATION A LA MESURE CDA

AVERTISSEUR POUR BICY CLETTE
GENERATEUR AUDIO
TACHYMETRE DIGITAL
AU COLLEGE
TECHNOLOGIE
ANEM)METRE, etc.

Sommaire détaillé page 34

FÉVRIER 1 990

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 123 Toérance or + 5 %. argent + 1O %

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ADMINISTRATION-BEDACTION-VENTES : Socié1é des
Publications Radio-Electriques et Scientifiques. SOMMAIRE NO 134 - FEVRIER 199O
Soc ete aronv-e aL caprlar oe 300 000 r

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La Rédâction d'Electronique Pratique décline toute l
responsabilité quant aux opinions formulées dans les
anicles, celles-ci n'engagent que leurs auteurs lJn testeur de télécommande I'R. 74
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o Utilisation d'un générateur audio 45
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nprrpvi.l'E. 7594o PARts CEDEX 1L lnitiation à la mesure CDA
lmoortant : Ne oas lent'onner notre rur é'o de coaple
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22F. La technologie au collège (lX)
Les règlements en espèces par courrier sont slrictement
rnterdits
Fiche technique : CD 4541 113
EÜ
AITENTION ! S vous êtes déjà abonné, vous fac literez
notre tâche en lorgnant à votre règlement solt
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àu, y igrrent a Pour tout changement d'adresse. ioLndre

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2.30 F et a dern ère bande.
tJtitisation du module LOGIC 1 123
Les composants iaPonais : le LA 3361 125
DIVERS
Nos Lecteurs 129
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 GENERATEUR AUDIO ET
EXTENSION
FREOUENCEMETRE
Si l'oscilloscope est l'équipement de mesure indts-
pensable pour visualiser la forme des signaux à étu-
dier, son complément direct est le générateur audio.
Plusieurs types de montages sont envisageables pour
en construire un : à base de circuits spécialisés, ou de
composants tout à faits courants. La seconde éven-
tualité a été retenue pour la réalisation proposée.

ül-::.Ë
+-.-,--+
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t€. '

L'ALIMENTATION
(fig. 1)
Tout circuit électronique néces-
site généralement une source
d'énergie pour lui permettre de
fonctionner. Notre générateur de
fonctions n'échappe pas à la rè-
gle. Dans un but de simplifica-
tion, il sera constitué de cieux cir-
cuits intégrés analogiques
« amplificateur opérationnel » et
« comparateur » réclamant une
alimentation symétrique de deux
fois 12 V. Le courant consommé
par Ie générateur est négIgeable,
celui exigé par l'extension fré- de tension est assurée par deux
quencemètre est d'une ctnquan- circuits intégrés monolithrques
taine de milliampères Les ten- complémentaires : 7812 pour la
srons mrses en jeu excluent a tension positive, et 7912 pourla
priori les piles, pour des raisons négative. Afin de prévenir des
évidentes de coût. Par ailleurs, le auto-oscillations intempestives
secteur nous offre un petit plus à des régulateurs, ceux-ci sont en-
exploiter : la stabilité de sa fré- cadrés par des condensateurs de
quelc_er Un^ transformateur de type tantale goutte de 1 ltFl
2x 15V13,2VA est bien dimen- 35 V Une palre de radiareurs
sionné pour notre application.'Le pour boîtier f O 22O vient les sou-
redressement est effectué par un lager de leur dissipation thermr-
petit pont moulé de 1OO V/1 A, que. Nous avions évoqué plus
et le filtrage se.satisfait de deux haut la possibilité de prélever la
condensateurs à sorties. radiales fréquence du secteur : un pont
de 47O pFl25 V. La régulation redresseur traitera les deux alter-
NO 1 34 ELECTRONIOUE PRATIOUE 35

I
I
 TRÀNSFO
SECI EUR
1
Schéma
électrontque de
l'alimentatton
symétrtque et du
po.nt.de Wien
oenerdnl oes
stgnaux
sinusoldaux.
p2a I o-{}----Jæa
,.---{pcro,
l-'ll
nances du signal slnusoidai
Nous disposerons de celles-ci
entre ses bornes posLtive et né-
qat,ve. Sachar^t que la 'réquence
inrtrare est de 50 Hz, celle-cr sera
doublée après redressement Si
nous voulons l'extraire, il ne faut
donc pas la filtrer. Or nous avons
besorn d'un courant continu filtré
pour alimenter nos circuits inté-
orés L'astuce conslste tout slm-
[le.nent à sépare. la sortie Posi-
ttve du pont de son condensateur
de filtrage En intercalant une
d ode, c-est chose faite. Le rôle
dévolu à cette dernière consiste
redresser une alternance'l de
tension alternative de 00 Hz
ainsi obtenue. Le signal de
100 Hz sera mts en forme avant
son utilisatron par l'extension Tré-
quencemètre Le bioc d'alimen-
tation ainsi réalrsé délivre deux
tensrons de valeur égale (12Y
sous une centaine de mrllramPè-
res) de part et d'autre du com-
r^T1u11, QUI est la masse.
UN CIRCUIT
DE BASE :
LE PONT DE WIEN
Le pont de Wten rePose su' le
corrlportement d'un f'ltre passe-
bande qui voit les effets des cel-
36 34 ELECTRONIOUE PRATIOUE
ir
NO 1
Ir
DISTORSION
c7b
8b
eb
I
i
----{ rob
sV/1
lules le constituant (Passe-haut
et passe-bas) s'annuler Pour une
fréquence déterminée du généra-
teur slnusoidal qur l'artmente. Si
nous désirons bâtir autour de
deux fiitres un oscillateur, il nous
faut respecter certaines condi-
tions . un coeffictent d'amplifica-
tion bien défrnr, et l'absence de
déphasage L'amP ifrcateur oPé-
ratlonnel. avec ses deux entrées
inverseuse et non inverseuse cor-
respond parfaitement à ^os be-
sorns, d'autant plus oue nous
Douvons défrnir a sémer^t son
à oain en aotssant sr,r la bo-cle de
la iéact,on éntre la So'Irê eI i'u'ê
des ent.ées, dans re cas qu nous
intéresse, la non-inverseuse. Les
revendeurs tiennent à notre dis-
position deux tYPes d'amP is^ OP
très répandus : l'ancêtre
LM 141, d'âge 66Penqu€,
technoloore brPo'are, e: sor ^é'-
trer, le briet LF 355 ou TL 081
Ce dernier est d'un Prix des Plus
abordables, et Performant. Ses
caractéristrques sont élogieu-
SCS :
- rnDeoance d'entrée de
1012 e ;
- protection contre les courts-
circuits ;
- farble impédance de sortie,
une centalne
âppr'ox,rnât,vement
d'ohms ,
o^
',
MÀSSE
t-
i^ y'"
- un temps de montée de
1 3 V/ps.
ll nous suffira de lui imPoser un
gain minimal d'un Peu moins de
3 par le pont diviseur de tension
en'tre sortie et masse, sur lequel
est polarrsée l'entrée inverseuse,
purs de ltmrter re gain max,mal,
iout en évrtant que t'ampttficateur
fonctionne en boucle ouverte sur
une faible plage de tension. Cette
limitation forcée du gain maximal
est l'affaire d'une Paire de diodes
au silicium formant un compres-
seur de niveau. Ainsi, la distor-
sion de croisement à chaque
oassaqe à zéro du srgnal de sor-
ie est-fortement dimiruée, et la
forme de la sinusolde est tout à
'a,t propre dans ces colcirt,ons
Les deux cellules antagonistes du
oo-T oe Wre. dotvent être Parfar-
€n terent opposables, ce qui n'est
réalisé qu'avec des valeurs de R
et de C respectivement sembla-
bles. Aussi mettons-nous en leu,
pour chaque fréquence, une
parre de condensateurs (Cza-Czo,
Cgu-Cao, Csr-Cgu, C t oa-C too) et
un ootentiomètre double. ce qu
caore au plus Près avec les cr,tè-
res exroés oar un tel qénérateur.
alors oüe ,e qarn 'ntnrmal est fixé
par le'rappoit entre R1 et R2, le
maximum dépenoant de la com-
pression procurée Par la Paire de
drodes et la résistance assoclée.
 ENA Q]
Q2
HORLOGE EN Ql RsT Q3
q4
û2 q5
L'extension
fréquencemètre' FsI T5
q6
on utiltse un q7
compteur q8
multiplexé CMOS q9
1 4553 effectuant
l'affichage sur
3 drgits. CO

0.6 cL K'
ql LE

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o

CI ]2C
4011

CI12 A
401 I

J
DP
=o
6
o

LE GENERATEUR
AUDIO:
1O Hz-1OO kHz
Les mesures en audiofréquences
requièrent un générateur cou-
vrant largement le spectre des
fréquences audibles, de deux for-
mes d'onde, débordant acces-
soirement de part et d'autre. Une
plage comprise entre 1O Hz et
1O0 kHz, étalée sur plusieurs
gammes, au calage souple, cor-
respond largement aux besoins
dans ce domaine. Pour les obte-
nir, il faut bien entendu trouver
des composants de valeurs nor-
malisées convenables. Le choix
final : quatre gammes obtenues
(10 Hz-1OO Hz, 100 Hz-1 kHz,
1 kHz-10 kHz, 1O kHz-1OO kHz)
avec un potentromètre double de
100 k0 et quatre paires
condensateurs commutables,
présentant chacune un rapport
de varration décrmal Ainsi, à une
positron donnée du potentiomè-
tre, chaque cran du commuta-
teur détermine des fréquences
approximativement (il faut tenir
compte des tolérances des
condensateurs l) multrples de 10
les unes des autres. Le niveau de
sortie du générateur, 6 V crête
crête, conforme à nos besoins,
nous dispensant d'amplification,
est dosable par le potentiomètre
de réglage de niveau.
L'essentiel des mesures audio
procédant de signaux sinusol:
daux, il peut néanmoins s'avérer
de utile de disposer d'une autre
forme d'onde caractérisée par sa
richesse en.harmoniques, les si-
gnaux carrés, pour ne pas les
nommer. La transformation des
sinusoldes à l'amplitude symétri-
que des deux alternances s'ef-
fectue aisément en trouvant deux
points précis de leur courbe res-
pectant un rapport cyclique de
1/1. Ces deux points peuvent se
à confondre en un seul lors du pas-
sage à zéro.ll suffit de mettre en
batterie un comparateur de ten-
sion rapide détectant précrsé-
ment ce passage à zéro, ce qu
NO 1 34 ELECTRONIOUE PRATIOUE 37
nous restitue un signal carré. un
LM 31 1 convrent parfaitement :

la tension de référence du com-

parateur étant 0 V (masse), cha-
oue chanoement d'alternance de
là srnusoiàe provoque le bascule-
ment de la sortie, ce qui réPond
tout à fait à nos espérances !

L'AFFICHAGE
DE LA FREOUENCE
(fig. 2)
Les générateurs audio fabrrqués
rndu§trrellement sont munis d'un
bouton assuletti à un disque gra-
dué indiquant la fréquence. Les
gammes étant multiPles les unes
des autres, la graduatton est slm-
olrfiée. ll est possrble d'adopter le
inême sys'tème. Le travail
consiste à définrr les graduations
à l'aide d'un fréquèncemètre,
purs à confecttonner le disque
gradué à fixer au bouton du Po-
tentiomètre de calage, et un ver-
nier. Cela ne demande qu'un Peu
de temps, un minimum de soin,
et donne une lecture relative-
ment précise. C'est, moyennant
un mrnimum de travail, la solution
économique par excellence.
L'autre possrbilité, Peu onéreuse,
consiste à associer au générateur
ur affrchaqe numértque. Un fré-
quencemètre, Pas moins !

Jusqu'ici, le coût du générateur

audro était plus que raisonnable.
Le simple fart de Penser au fré-
quencemètre latsse entrevotr une
dépense imPortante O,r, Quels
sont les besoins exacts ? Travail-
ler en audio, une lecture en hertz
et en kilohertz avec une résolu-
tion suffisante '. +l- 1 Hz Pour les
deux
'100
gammes basses,
+/- Hz pour les plus élevées
constituanl Ie summum. Pour
cela, trois chiffres suffisent, ainsi
qu'une seule commutation de
point décrmal.

OU'EST-CE
OU'UN
FREOUENCEMETRE ?
C'est tout simplement un comp-
teur additionnant en un temps
donné le nombre de cycles de
nos signaux alternatifs (change- I
ments de phase). Le temPs de
comptage doit être très précis, tl
est défrnr par une horloge. Elle
est mise à drsposition gracieuse-
ment par EDF. C'est la fréquence
du secteur, d'une stabilité large-
38 NO 1 34 ELECTRONIOUE PRATIOUE

3à6 Les quatre circuits imprimés à l'échelle

la méthode photo facilitera leur réalisation
1 .
 ment suffisante pour un fréquen-
cemètre audio. Cependant, les
50 Hz qui nous sont octroyés
correspondent à une durée de
cycle de 20 ms, ce qur ne nous
convient pas. ll reste à convertir
cela pour aboutir à des créneaux
de une seconde Pour ce faire,
nous allons nous lrvrer à une pe-
tite rnanipulation : doubler la fré-
quence de la tension alternatrve
issue du secondaire du transfor-
mateur d'alimentation. C'est
clrose faite en employant un pont
redresseur. Avec le redresse-
ment des deux alternances, nous
disposons d'un
'100
caprtal de
100 Hz ! Or, Hz correspon-
dant à 1 00 changements de po-
larité par seconde, la durée d'une
période est de l/lOOe de se-
conde, sort 10 ms. Nous som-
mes lorn de la seconde dont nous
avons besoin I Un laps de temps
cent fois trop court 7 Soit, il n'y a
plus qu'à diviser la fréquence par
100 pour obtenir une période
100 fois plus longue, objet de
notre convoitise. Pour diviser,
nous pouvons mettre en ceuvre
un compteur changeant d'état
toutes les cent périodes, ce qui
semble simple. Cependant, notre
définition du fréquencemètre
reste incomplète : une remise à
N zéro du compteur, suivie d'un
o6€up @ o temps d'échantrllonnage d'une
seconde, puis l'arrêt, et l'affi-
chage final de la lecture. C'est un
fréquencemètre rudrmentaire -
quoique opérationnel - que ce-
-- :. ' .' lui-ci, où les chiffres, partant de
.':'- --.t ' zéro, défrlent pendant une se-
.!.,=17=::,,:;, conde avant de se stabiliser. Et
ensuite ? Le processus doit être
relancé par une remise à zéro
pour la mesure suivante. Perfec-
tionnons-le en changeant de mé-
thode : une impulsion de remise
à zéro,le créneau de 1 seconde,
la mémorisation du résultat, puis

Ds'r

7 à 10 b ri!r-f!r,r§rti:!;;:utrr'3â?s'.,"":,:0",i:;t"ron,
cô,é cu vre,
 redémarrage de ce cYcle d'oPé-
ratrons à trois temps. Ainsi, au
lieu du défilement des afficheurs,
la lecture est figée, ne se modi-
fiant qu'avec la fréquence à me-
surer. Voilà la définitron d'un
fréquencemètre, et elle est défi-
nitive.
La base de temPs est le disPositif
qui, partant d'un signal d'hor-
lôge, réalise les trois_ séquences
rndrspensables au toncttonne-
ment d'horloge : remlse a zero
du compteur, validation de ce
dernier §endant un temps Prédé-
frni, et transfert du contenu du
comDteur dans une mémoire
dont'le contenu, figé Pendant la
durée de ces trois oPérations, est
lu, décodé et affrché. Un comP-
teur décimal très connu des lec-
teurs d'E.P. se charge de cette
fonction de chef d'orchestre,
coordonnant l'horloge, le comP-
teur et la mémoire le CD 4O17
(Cl;). ll délrvre trois Parmi ses
ànzé sorties, qui font notre af-
faire : celle de retenue (chan-
oeant d'état deux fois toutes les
àix impulsrons à l'entrée), et les
sortied 05 et 06. Ce créneau de
crnq périôdes nous fournira le
tenip's de comPtage. Le CD
4017 qère ces imPulsions de 1/5
de secônde (Tréquence de 5 Hz).
Le cæur du montage utilise un AOP et un comparateur tYpe LM 31
Photo 2. -
t-
I
Partant des 100 Hz derrière le
pont redresseur, signal mis en
Ïorme par un comparateur (amPli
OP Cls), de niveau comPatrble
avec leé circuits logiques CMOS,
un diviseur par 20 constitué Par
les deux compteurs d'un CD
4518 (Clo) est mis en Place, la fi-
nalité étant d'aboutir aux 5 Hz re-
cherchés. Voilà de quoi effectuer
successivement un comPtage de
1 seconde, une imPulslon
200 ms de transfert en mémoire,
et une suivante de durée égale
pour la remise àzéro.
Nous ne sommes Pas au bout de
nos peines. Beste le Problème
des deux échelles de mesure
lecture directe en hertz et conver-
sion en kilohertz, avec un Point
décimal suivi de la centaine de
hertz. La première gamme de
mesure s'étend de l Hz
999 Hz, la suivante Plafonnant à
99,9 kHz. Le raPPort entre les
deux, 1/10O, indique la marche à
suivre : drvision de la fréquence
oar 1 00 au moyen des deux
ôompteurs d'un CD 451 8 (Clr r ),
le reàte ne relevant Plus que de la
commutation (sélection entrée
directe ou division Par 100 et al-
lumage du point décimal).
Le ch-oix du comPteur multiPlexé
14 553 (Clg), associé à un déco-
deur approprié, un 14543 (Clr o),
s'impose essentiellement Par
son prix particulièrement avanta-
qeux. En effet, le coût global du
fréquencemètre, atficheurs com-
pris, n'atteint pas celui de cer-
tarns LSI (n'incluant ni la base de
temps ni les circuits annexes). Ce
qui démontre clairement que
fàrre appel à une poignée de cir-
cuits intégrés courants, donc
économiques, montés sur sup-
oorts facilitant la maintenance,
beut s'avérer un choix ludicieux.
il est vrai qu'on peut frémir à la
seule idée d'une erreur de mani-
oulatron sur un LSl.
L'extensron fréquencemètre se
: compose de deux Platines : l'une
portant tous les circuits intégrés,
ia seconde, au rôle Passif, avec
les afficheurs, constituant la fa-
çade du générateur audio. ll va
à sans dire que cette extension, se
suffisant à elle-même, Peut s'ad-
ioindre à d'autres dispositifs au-
'dio
movennant l'adjonction, sur
l'alimeniation, de la diode séPa-
rant la fréquence d'horloge (Pôle
positrf du pont redresseur) du
condensateur de filtrage Ainsi,
sur un générateur de fonctions
éouioé d'un XR 2206 ou d'un
XR bO3B, il suffit de l'exciter
avec la sortie des signaux carrés
pour disposer de l'affichage nu-
mérrque manquant.
1 pour générer les signaux

Photo 3. - La platine alimentation comporte deux régulateurs de tension mon-
tés sur radiateurs.
CABLAGE ET
ASSEMBLAGE
MECANIOUE
Deux ca's de figure peuvent se
présenter . la réalisation du géné-
rateur audio seul est envisagée,
ou celle de l'ensemble complet,
avec son extension. Dans la pre-
mière éventualité, la platine d'aii-
mentatton pouvant se dispenser
de la drode Dr, celle-ci sera rem-
ITOTRE OFFTE:
Un oscilloscope 100 MHz de bande
passanle, double base de tempq
aü§ ttès:lltiini g§4.1o ,
tuf se*tl§!,ré &*Tplelaÿêâ2 §otds§,
placée par un strap, et le circuit
rmprrmé principal recevra directe-
ment l'inverseur unipolaire (sé-
lection de la forme d'onde), et
sera muni de la diode électrolu-
minescente, témoin de mise
sous tension, prévue à cet effet
(dans l'alignement de Cl+). Tous
les circuits de commutation étant
implantés sur le circuit de façade,
quatre fils suffrsent : trois le re-
ilant à l'alimentation. un dernier
pour la Jonction entre le curseur
du potentromètre de nrveau et
l'embase C-inch de sortie. ll est à
remarquer que le potentiomètre
double (P2), du fait de sa profon-
deur non négligeable, est fixé
côté soudures, avec une rondelle
supplémentaire pour l'espacer
du crrcuit rmprrmé, ce qui évrte
une éventuelle gêne vis-à-vls du
commutateur SWr Le potentio-
mètre de niveau (Ps) se monte tn-
dilféremment côté soudures du
circuit imprimé (modèle normal),
ou côté composants (modèle
pour circuit imprimé, muni de
deux picots à souder au dos),
contribuant dans ce cas, en
conjonction avec SW1, à la frxa-
tion de la platine à la facade. Le
sélecteur de gammes est inséré
côté composants. Figure rmpo-
sée au câblage : le potentiomètre
P2 est fixé côté soudures (res-
pecter la position de l'écrou : pa-
rallèle au bord inférieur de la pla-
tine) et soudé en premier, purs
SWz côté composants. Ainsi, le
problème mécanique posé par le
diamètre conséquenr du commu-
tateur rotatif est résolu.
Pour l'ensemble au complet, il
faudra alouter trois autres fils en
direction de l'alimentation : plus,
masse et signal d'horloge ; deux
autres vers-le circuit PrinciPal
sortie du signal carré (FX sur
SWz) et la paillette A du commu-
tateur rotatif SWr (commutatlon
de gamme du fréquencemètre
SELFX). La liaison entre le déco-
deur 4543 et les trois afficheurs
est confiée à un câble en naPPe à
1 1 conducteurs (sePt segments
+ trois commandes de chiffre
DSr à DSs, et Point décrmal
La olatrne frontale portant les afft-
chôurs, et la résistance R21 sera
relée côté soudures. Les Pastil-
les alimentant les segments, les
cathodes et le Point décimal ne
seront pas, en conséquence,
oercées. Le câble en naPPe sera
!cindé entre le segment E et les
autres frls séparés pour rejoindre
les pastilles corresPondant aux
cathodes des trois afficheurs
(DSr-DSz-DSg) et Point décimal
ioPt. t-a diode électrolumines-
àenie et sa résistance de limita-
tion de courant seront omises.
Trois frls ou queues de résistance
seront enfilés dans les trous en
regard de l'inverseur Pour relier
les deux ctrcults ImPrlmes.
Les platines de circuit imPrimé se
fixent différemment suivant l'oP-
tion retenue
:
- oénérateur seul . alimentation
sur"le fond du boîtier, circuit prin-
croal en facade, solidarisé avec le
pànnea, avant Par les écrous du
ôommutateur SWt et de l'inver-
Photo 4 - Le circuit imprimé recevant les afficheurs
seur de forme d'onde SW2, et
éventuellement Par celur du Po-
:
tentiomètre de niveau Ps ;
l'ensemble : la Platine
-quencemètre ftxée par quatre en-
: tietoises à l'alimentation, circult
d'affrchage vissé sur la Platine
principale.
L'interruoteur de mise sous ten-
sion est'implanté sur le fond du
boîtier.
DPJ.
MISE AU POINT
Avant la mise en Place des cir-
cuits intégrés, le câblage étant
vérifré, on contrôlera les tensions
de l'alimentation.
Sur la olatine princiPale, les cir-
curts iniégrés Cls (TLOB1) et Cl+
(1M311)étant mis en Place le
àénératéur audio en sortie Sl-
NIUS, en gamme 2 (1OO Hz-
1 kHz)-, lebotentiomètre ajusta-
ble Pi sera réglé à l'aide d'un
oscilloscope, jusqu'à obtention
de l'amplrtude'optimale de la si-
nusoide non affectée de distor-
sion (de l'ordre de 6 V).
La oâmme la Plus haute étant sé-
leciionnée, retoucher P1 afin
d'obtenir le meilleur comPromis
entre l'amplitude et la distorsion
sur la oamme la Plus basse. Le ni-
ueau ée sortie s'atténuant lors-
oue la fréquence augmente (sur
là oamme haute), il est Possible
d'üremédier en augmentant lé-
7 segments se positionne derrière la façade en plexi rouge transparent,
oèrement le gain (modificatton de
[a valeur de Rs) mais, en contre-
partie, les fréquences les Plus
fré- basses se voient affectées de
distorsion. lci aussi, un comPro-
mis est à trouver. En basculant
l'inverseur de forme d'onde, un
sional carré est observé. L'uni-
qüe réglage -Lesdu
générateur est
performances de
âccomplr.
ce générateur économique sau-
raient rivaliser avec celles de cir-
curts plus soPhistiqués et, Par là,
plus ônéreui, tel lâ xR 2206. ll
n'en demeure Pas molns que,
oar sa simplicité et son coût mo-
bique, il est à même de rendre
bien des services. L'extension
fréouencemètre ne demande au-
cune mise au point. Le PrinciPal
souci, lors de son câblage,
- consiste à s'assurer de la qualité
des soudures, de la bonne mise
en place des straPs, de l'orienta-
tion des clrcults lntegres, alnsl
que du bon rePérage des fils de
liâison aux afficheurs. Donc, raP-
pelons-le, cette réalisation exige
un soin méticuleux et beaucouP
d'attention. Le résultat en vaut la
peine : un équiPement bien fini,
bxtrêmement comPact, logeable
dans un boîtier VD2 à façade
opto (panneau avant rouge trans-
lucide), au prix Particulièrement
attravant. ou un modèle équiva-
lent, voire plus sPacieux.
Bruno BENCIC
 11 C.ab-lpe de la maquette ; on utilisera de la naooe
de ftls de couleurs pour faciliter l'assemblage.

o
ci rcurt facade
( cotd soudure )
DS3 o à relier à une
des cosses de masse
o libre sur la maquette
CINCH
SORTIE

L!STE Ct r, Ctz : 47 nF Cle, : quadrupte porte

DES COMPOSANTS C1s: 1 pF _Ç1.t 2
Crq,Crs'47 nF
non-ET à 2 entrées 40t 1 CMOS
Cls . compteur multiplexé à trois
Diodes décades 14553 CMOS
Résistances Clro. décodeur BCD, 7 seg-
(toutes 1/4Wl Qr : 1N 4001, drode I A, tdo V ments 14543 CMOS
Dz, Ds, Ds, Da: 1N 4148, dio-
R t : 5 l§ (ryarron, vert,
1 orange) des signal Transformateur
Rz, Rs, F<, Rz, Rs, R ro, R r r, É
Rrs: 1O kçl (marion, noiV,
r'2. Dq . diode électroluminescente 220V.2xtSV/3,2VA
(facultatrve, voir texte) rouge
orange) Pont redresseur mouié Commutateurs
la . l OO_IA (marron, noir, jaune) lOO V/l A
Rs, Ro, Rrq à Rzr : 1 t« (marron, SllVt : 3 ctrcuits.4 posttions rota-
norr, rouge) ttf
Transistors SWz. inverseur I circuit 2 posi-
Potentiomètres Or à O_q PNP à usages géné- tions
raux: BC3O7. BjSS7, Divers
Pr : 22 ldl alustable horizontal 2N2907-BClB1,
ou autres équivatent's :
P2:2xlOOldtlrnéarre AFF1 à AFF3 : 3 afficheurs rou-
Ps : 1O l<dt linéarre
Circuits intégrés ges à anode commune;
HDI 131 ou D3EOpAG
Condensateurs Cl1 : régulateur positif 78 I 2 J 7 : frche coaxiale Crnch pour boî-
Cl2 ' régulateur néqatif 7g l 2 tier
Cr, Cq : 470 pF/28 V sorties ra- Cls . ampli OP b'ifet LF3bb ou
diales TLOBl ou équivalent
;
Boîtrer VD2 avec façade opto
Cq, Cs, Cs, Ca : 1 1tF/35 V tan- Cl4:comparateur LM31 1 Visserie : entretoises ou ttge frle-
tale goutte Cl5 : ampliOP 741
Czr, Czo : 'l 50 nF tée plus écrous de 3 mm
Cla, Cl t7 :- double compteur bt- 3 boutons
Csu,Ceo:15nF narre 451B CMOS 1 interrupteur de mise sous ten-
Csu, C% : 1,5 nF Cl7 : compteur décimal 40l7 sion et câble secteur
C ro", Ctoo : 150 pF céramique C MOS 2 radiateurs pour boîtier TO220

NO 1 34 ELECTRONIOUE PRATIOUE 43
 UTILISATION D'UN
GENERATEUR AUDIO
Associé à un oscilloscope, le qénérateur audio rend
de multiples services. Ceux-ci -concernent les mesu-
res à effectuer sur des amplificateurs, des préamplis
et la mise au point de circuits répondant à une iré-
quence bien définie, tels les décodeurs de tonalité,
voire certains modulateurs de lumière. ll s'avère éoa-
lement d'un précieux secours pour le dépannaqeîe
dispositifs audiovisuels en mettant en évid'ence djstor-
sion, déphasage et autres incidents.
VISUALISATION
DE LA DISTORSION
Pour mener à bien cette manipu-
lation, un petit montage préam-
plificateur de tension à transistor
(fig. 1) est confectionné avec
quelques composants. Un tran-
sistor NPN de type courant (un
2N2222 ou autre équivalent) est
monté en émetteur commun,
une paire de résistances polari-
sant la base à 1,6 V avec un cou-
rant de 130 pA L'émetteur est
chargé par une résistance de
1kO en parallèle avec un
condensateur de 47 prF, tandis
que le collecteur se retrouve
chargé pour un courant de
1 ,6 mA par une 2,2 kQ. Une
paire de condensateurs de liaison
de 1 pF complète le tout. Le cir- port à la supérieure, correspon- s'aplatir progressivement pour
cuit ainsi assemblé, aisément re- dant au déphasage provoqué par atteindre un maximum lorsque Ie
productible, donne un gain lcllb l'étage amplifrcateur. Le niveau préamplificateur sera saturé (la
en valeurs chiffrées de
'1,6 mA/O,13 mA, sort 12,3
de Ue est progressivement aug- variation de tension au collec-
Ce menté . 56 mV, la sorrie Us dé- teur, limitée à la fors par le cou-
qui srgnifre qu'une tension d'en- veloppant un peu moins de rant et la tension d'alrmentation,
trée Ue quelconque produrt une 700 mV, la distorsion n'apparaît devient insuffrsante pour restituer
tension de sortie Us environ pas encore nettement (fig. 3). Si correctement la sinusolde) C'est
douze fors plus élevée. En théo- l'amplitude du signal en Ue conti- le cas de la figure 4 : Us voit son
rie, cela se concoit aisément. ll nue à croître, la crête supérieure amplitude maximale de 5,4 V af-
est intéressant de le vérifier par la de la sinusoide en Us tendra à fligée d'une distorsion rmpor-
pratrque Un oscilloscope à dou-
ble trace est mis en batterie, l'en-
trée de la première voie (Y1) est * 6V
raccordée à l'entrée du préampli
recevant le signal audio (Ue) de
1 000 Hz (fréquence de réfé-
rence des mesures) délrvré par le
générateur, la seconde (Y2), sur
SORTIE
la sortie (Us). A titre d'exemple, ENTREE
un nrveau de 40 mV excitant le
préamplr donne pour Us une va-
leur proche de 5OO mV non af-
fectée de distorsion (fig. 2). A re-
marquer le décalage des crêtes
de la sinusoide du bas par rap-
Schéma d'un préamplificateur de
tension à transistor, accompagné
1 d'un relevé des tensions au repos
 Y!: AC 20 mv/dit tante: les srgnaux sinusoidaux Connaissant la valeur de R et la
Oflsel: +5t2mV sont complètement écrêtés. ce tension alternative déveloPPée
phénomène de distorsion Peut se par l'amplificateur, il ne reste plus
Y2:AC 26mv/div produire dans Plusieurs cas: qu'à appliquer une simPle for-
0lfset: -Ç320v
courant de Polarisation ou ten- mule pour déterminer la Puts-
T IM EBÀSE:
sion de base troP faible, ou signal sance : P (en watts) : le carré de
5OOIS,/ div d'amolrtude trop élevée. Le but Us divrsé par R (Us en volts et R
d'un fréamplrfrcateur étant d'am- en ohms). Ainsr, à une tension al-
plrfrer la tenston d'un signal farble ternative de 8 V corresPond une
pour l'amener au nlveau requls OUISSANCC dE 8 W SUT UNE
'16 W
par un amPllftcateur de Puis- ôf,arge de B 0, ou Pour
sance avec une dlstorsion très 4A.
farble, le générateur audio Per-
met de chiîfrer le niveau d'entrée
maximal sans distorsion à la sor-
tie, voire, à l'arde d'un voltmètre MISE AU POINT
alternatif, de déterminer le gain
Y I r AC 20 mv/div du circuit par la classique for- DE CIRCUITS
offsel r+5?2riv mule : REPONDANT A
Y2;ÂC 20011ÿ/div
Gain (en dB) : 20log Us/Ue UNE FREOUENCE
- 0256
Certaines applications font appel
Offset V

T IMEBASE;
à des ctrcuits suscePtibles de
5001S,2 div MESURE DE fonctronner à des Plages de fré-
LA PUISSANCE quences ou à des fréquences
D'UN AMPLIFICATEUR prédétermrnées. L'exemPle le
olus courant est le modulateur de
La manioulation Précédente, en iumrère usant de filtres passe-bas
aioutant un voltmètre alternatif, et passe-haut Pour obtenir trois
oêrmet de connaître la Puissance gammes d'éclairage, excrtées
de sortte d'un amPlifrcateur quel- Iune par les sons graves, les
conque. ll suffit Pour cela de deux autres Par les médtums et
charqer l'amPlificateur Par une les aiqus. Rien de Plus simPle, en
résisiance bobrnée de Puissance, effet,"que d'inlecter le signal du
l. de valeur correspondant à son oénérateur audio et de faire varier
Y

OfGet
AC S0omv/dtr
: + 1.00V impédance de sortie, générale- ia fréouence pour visualiser la
mént de B O Pour les équiPe- bande passante de chaque filtre,
Y2: ÀC 2.0 v/div ments Hr-Fr et de 4 O Pour les ainsr que le recouvrement entre
oflset - 2,56 V équipements mobiles comme Ies trois.
IME BASE: l'autoradio ou son booster Un cas bien plus intéressant, est
le décodeur de tonalité (fig' 6).
T

5o0tS / div
(fio. 5). Le qénérateur sera réglé
ào"ur üne fré-quence de 1 kHz
(ré-
iérence de toute mesure audio),
et le niveau ajusté Pour la tension
oDtimale, sans distorsion, déve-
lcjooée aux bornes de R (mesurée
a i'àioe d'un voltmètre). Le signal
pourra être vrsualisé Par une
seule voie de l'oscilloscoPe.
Ce circuit ne répond que s'il est
sollicité par une fréquence bten
orécise, sa bande Passante étant
oart,culièrement étroite. La mani-
'pulatron ne faisant aPPel qu'à un
nombre lrmrté de comPosants
(fig. 6) contribue à ouvrtr à Peu
àe frars des portes dans des do-

I
1\ / div.
l ms /

J
div.
ENTREE SORT IE

FREqUENCT lffi.iimrfi}-fr-fi i-l

l[,trlfr Ef.iEEm-*§ffi iF,,.

Manaulaton détermrnant la putssance d'un amplr

ficateur à l'ade d'un voltmètre alternatif , d'un
oZZiiôtiop" du générateur audio précédemment décrit
"t
 Schéma d'un décodeur de
tonalité à base d'un NE 567 :
la Del indique l'accord.
ENÏREE
22kaï I
HII
9,riE
maines intéressants: radiocom-
mande par signal modulé, démo-
dulation de signaux codés par
une fréquence (morse et télex
décodables par un micro-ordina-
teur), DTMF... Le principe de
base le plus simple consiste à
disposer d'un NE 567 dont la fré-
quence de fonctionnement est
définie par un réseau RC consti-
tué du
potentiomètre de 22 kO et du
condensateur de 0,1 pF (valeurs
données à titre indicatif pour
l'exemple), la sortie par transistor
de commutation à collecteur ou-
vert (broche 8) est susceptible de
commander un relais, et à plus
forte raison une diode DEL, per-
mettant de voir le déclenchement
du circuit pour Ia bonne fré-
quence. Le niveau de Ue peut va-
rier entre quelques dizaines de
millrvolts et plusieurs centaines
sans inconvénient. Le générateur
audro réglé à 1 kHz, le signal in-
jecté au NE 567, le potentromè-
Yl: ÂC500mV/div
offst : 1,02v
Y2: DC r,0V/dir
Offrrt -5
TIMEBÂSE:
a0 ms / dir
Modulation étroite d'un signal entre g5O et
I A50 Hz : on observe su| ta seconaà wte, te
déclenchement du décodeur de tonalité.
I I
j
I
jz,zyr
ytr
tre est ajusté doucement jusqu'à
l'allumage de la diode DEL. Ce
réglage est pointu, et il en faut
peu pour le dépasser, provo-
quant l'extinction. La tension de
sortie Us étant prélevée entre
l'émetteur et le collecteur du
transistor de commutation inté-
gré, la phase du signal visualisé
est rnversée par rapport à l'état
de la DEL. Allumée : tension la
plus basse (environ 0,6 V).
Eteinte : tension d'alimentation
(5 V). La figure 7 présenre la
colncidence entre le signal d'en-
trée modulé étroitement entre
950 et 1 050 Hz et la réponse
du NE 567 (créneau descen-
dant), ainsi que quelques pics ra-
pides encadrant la fréquence de
capture. L'expérimentation se
poursuit à l'envers : réglage quel-
conque du potentiomètre, puis
recherche de la fréquence exacte
du circuit en faisant varier celle
du générateur de fonctions qui
l'affichera à l'aide du fréquence-
mètre intégré.
Les applications du générateur
audio, évoquées ci-dessus,
constituent quelques cas cou-
rants, et ne sont nullement limita-
tives. I teur. lls utilisent des composants
E4 V
COLLECTION
FTGHTERA/BESSON
Z
o
U)
a
UJ électronioue
m orotecticin
É.
'et
I.IJ alarme
(,
tr
A travers cette collection théma-
tique, deux grands spécialistes
de l'électronique, en présentant
et commentant de multiples réali-
sations pratiques, utiles ou origr-
nales, vous permettent de com-
prendre, pratiquer et vous
perfectionner en électronrque.
Cette collection est destinée à
permettre à l'amateur éclajré de
construire des montages intéres-
sants, réalisés et tesiés dans les
laboratoires d' Electronique Pratr-
que, el ce, en toute confiance
quant aux résultats à obtenir.
EIie couvre les grands sulets sui-
vants présentés en plusieurs vo-
lumes
:
o Maison et Confort,
o Protection et Alarmes,
o Jeux et Gadgets,
o Labo et Mesures,
o Auto et lvloto.
Ces montages ont été étudrés de
façon à faciliter la tâche du lec-
courants et d'un prix très ralson-
nable que l'on peut se procurer
chez tous les revendeurs spéciali-
sés. Un plan grandeur nature est
donné pour chacun des circuits
imprimés, avec l'implantation
des composants. Leur mise au
pornt ne nécessjte pas d'appa-
rerls de mesure complexes ; un
multrmètre classique suffira.
Prix : '1 25 F
Distribution : Editions Radio,
189, rue Saint-Jacques, 75005
Paris.
NO 1 34 ELECTRONIOUE PRATIOUE 47
UN ANEMOMETRE
TRES SIMPLE dt
(

La météo est sans doute le sujet de cottversation le

dc

oüs nâÀàl àuà i'ôÀ puisse aborder. Encore faut-il avoir cct
âràrôr.s notions' ou informations intéressantes'
Ô;iid réàtisation vous permettra de prévoir qu.elque
ààù' o.é-ôôÀoitions climatiques régionales, selon la
orovenance et la force du vent. Elle saura voUS lnclter
5 ,àtti. 5 |tabri certains objets fragiles en cas de
orand vent. Sa construction n'exige en outre que des
ëomposants très courants.
A) PRINCIPE
DU MONTAGE
Cet appareil sert à mesurer la vi-
tesse' d'écoulement d'un fluide
oazeux (drxlt une encYcloPédre)
ét olus particulièrement la vitesse
du'vent'. L'anémomètre à rotation
ou à moulinet, très utilisé dans
les stations météorologiques, est
constitué Par des tiges Portant
trois coupelles tournant d'autant
olus vite autour d'un axe vertical
oue la vitesse du vent est grande
Ün dispositrf électronrque ou cap-
teur transforme cette rotatlon en
une tenslon mesurable. Un éta-
lonnage en soufflerie Permet
d'effeàtueî l'affichage de la vi-
tesse du vent. Certains aPPareils
soohrstrqués à hélrce sont capa-
blds de mesurer à la fors la vr-
tesse et la direction du vent. De
nombreux autres modèles exis-
tent, plus comPliqués et Plus Pré-
cis les uns que les autres ; cltons
srmolement l'anémomètre lonl-
que', le modèle à surPression ou
déoression utilisé Pour mesurer
le venT relatif sur les avions, ou
encore les anémomètres à fil
chaud plus sPécialement destt-
REç!AG
nés à la mesure des vartattons ra-
oides de la vrtesse d'un fluide
E
INTE GRÀTION
NIVE AU 'Dans I'rndustrle, ces aPPareils
sont exploités Pour mesurer la vi-
tesse de l'air dans divers con-
duits ou aux bouches de sortie.
Plus modestement, notre aPPa-
ÂIT ICHÀGE
A LED$
reil vous indiquera sur une
échelle de LED s'rlY a du vent, et
ouelle en est aPProximativement
sa force, qul Peut aller de la brise
léqère à la temPête
Pàur capter la force du vent,
nous allons actlonner en rotatlon
un équipage mobile obturant une

Svnoptioue du montage : les LED fournissant l'indicatpn

âL tà-ràii" du vent soÂt pilotées par une -c[tqîç'e
1 âé ioÀpur"t"urs. intégrés dans un LM 391 4
 Schéma
électronique de
l'ensemble : la
succession de
CÂPTEUR
créneaux
DE
disponibles sur le
VENT
callecteur de T 1

sera intégrée et
donc transformée
en une tension
continue, mesurée
Par lCz.

76 8 '

L M 391{

!__18 r 7 t6 l5 14 t5 12 I I ,tû

fourche opto, et cela d'autanl B)ANALYSE trouve donc à l'extérieur la four-

plus vite que la vitesse de rota-
tion sera plus grande. ll suffit en-
surte d'opérer une conversion
fréquence-tension et de procéder
à l'affrchage à l'arde d'une chaîne
de comparateurs commandant
une échelle de LED.
DU SCHEMA che opto, pièce essentielle re-
ELECTRONIOUE ffis.2) groupant en un fajble volume une
LED émettrrce face à un photo-
Le détecteur de vent à propre- transistor, le tout moulé dans un
ment parler sera dissocié du boî-
boîtrer compact (voir photos).
tier électronique comportant l'ali- Une simple résistance Rr en sé-
mentation et l'affichage. On ric avec la diode LED constrtue la

34
Tracés des ctrcuits
nprimés des deux
D
m
3
o
modules, à
l'échelle 1
7
m
D
m

NO 1 34 ELECTRONIOUE PRATIOUE 51
 lmplantations et câbtage de l'ensem.ble : le
transformaieur se soudera dtrectement sur I epoxY' 5 monter ici en fonction NON. Le
sronal posttif traverse la drode Dt
et"acttonne la bascule monosta-
construite autour des deux
tres portes NOR B et C. Seul le
It montant du signal sera Prls
compte à l'entrée. Les com.-
sànis Cs et Rs déterminent à
x seuls là durée du signal émis,
quelques millisecondes seule-
FOURCHE
rit icl. Cene succession de
éneaux sera « intégrée », c'est-
OPT O -dire transformée en une ten-
ion continue d'autant Plus
ande que les imPulsions seront
lus raoprochées.
a diodè antiretour D2 Permet la

est dosé ensuite à l'arde de

iaiustable Pr. ll reste encore à
SECT EUR
orôcéder à l'affrchage visuel du
hiveau de tension, qul corres-
220v oond bien à la vitesse du vent
iresurée sur le caPteur Pour dis-
ooser en face avant d'un barreau
âe 1O LED, on Peut construire
une chaîne de iomParateurs à
l'aide de quelques amPltficateurs
*€ ooérationnels ou mieux en utill-
§; sànt les services d'un circurt sPé-
iÉ i cLaltsé comme le ctrcuit lntégré
;.. Lv sg 14. Ce composant très
* connu de NS, factle d'aPProvi-
i Y.
rri
sionnement, Possède une
échelle de variation linéatre, tan-
i

F*
drs oue son homologue LM 3915
I
ry"
{:1
drspôse lui d'une varratron loga.-
ruthmioue Ce circuit lntégré à
1 B brdches Possède son ProPre
régulateur de tenston et accepte
doîc une tension variant entre 7
et 1B volts. Nous n'avons d'ail-
leurs oas encore Parlé de la sec-
Pont tion âlimentatron de cet anémo-
rnould mètre ; elle sera confiée à un
classique schéma transformateur
I redrdsseur - régulateur lntégré
Régutateur 1 2 volts, en Plus de l'rndisPensa-

7 812
ble f rltrage à l'arde de deux
condensateurs chimiques.
vous trouverez en annexe le bro-
chaoe du circuit LM 3914 arnsr
oue son schéma interne Nous
uitiliserons les 1O sortles du cir-
I

cuit lCz pour Piloter nos LED qui

10
source de lumière , le récepteur
iéra te ohototransistor chargé
oar la résistance R2 d'une valeur
âe 1OOkA On trouve encore le
transistor T1 chargé d'une Pre-
52 NO 1 34 ELECTRONIOUE PRATIOUE
ne comPortent Par atlleurs au-
cune résistance de llmltatlon, car
un réglags unique e§t Prévu Pour
la luriinôsrté des LED de sortie
ted ptates rouges Une chaîne de 1O comparateurs
recort d'une Part le seuil de me-
suie haut (broche 6) et bas (bro-
mière adaptation et amplifrcatron che 4), et bien entendu le signal
d'entrée qui lui est aPPlrqué à Ia
du farble àrgnal caPté à chaque
ôbtrr.t'on dê la fourche. Les cré- broche 5. Le Point 9 Possède la
remarquable ProPrrété de sélec-
Àeaux descendants détectés
sônt Par la Porte NOR, à tronner le mode de foncttonne-
'nversés
 c) REALTSATTON
PRATIOUE
ll faut séparer la construction de
la partie capteur extérieur dont le
petit circuit imprimé se trouve en
figure 4 à l'échelle 1 Un minr-
mum de mécanique est néces-
saire pour réaliser l'éourpage mo-
brle , nous srgnalons aux letteurs
interessés que les coupelles
d'entraînement sont en fart des
demr-balles de prng-pong recy-
ciées à cet effet. Pour le reste,
veillez à obtenir unê rotâtron âi-
sée et un ensemble mobile le
plus léger possible pour réagir au
morndre souffle de vent. Un petit
boîtier de La Tôlerie Plastique se
prête bien à toutes ces opéra-
tions (voir photos) Un boîtier
opto de Teko fera parfaitement
l'affaire pour le reste du mon-
tage; le circuit principal est
donné à la figure 3 et se réalisera
aisément.
Le seul point un peu délicat reste
la mise en place et le parfait ali-
Photo 2. - Le ctrcutt tm)nmé recott le
BAR GRAPH compose de 1O LËD pta-
tes rouges, rndrquant la force du vent.
Photo 3. - Le capteur de vent se
constttue d'une fourche opto et d'un
éouipage mobrle abturant régutrère-
ment la ltaison opttque.
ment de l'affrchage, permettant
de choisir entre une rangée de
LED allumées ou seulement un
point mobile sur toute l'échelle.
N/ode POINT: DOT BAR
Mode LIGNE: BAR GRAPH
(dans ce cas seulement relier g
er 3)
L'alimentation s'effectuera sur
les bornes 2 et 3 Signalons en-
core que le point commun des
anodes peut être distinct du pôle
pos,t f oe l'alrmentation.

Photo 4 - Le détecteur de vent sera

dtssocré du boîirer pnnctpal. La lrarson
s'effectuera à l'atde de trots frls.
gnement des quelqre l0 LED
Dlates. face au plexrglas rouge du
bottrer. Le reglage est atsé, en
rarson des nombreux alustables
p.évus sur la plaquette Une roTa-
tion très ente des godets dort al-
lu.mer seulement la premrère
LED. Selon les conditions climati-
ques rencontrées dans votre ré-
gron, on pourra s'arranger pour
n'allumer la dernière LED oL'en
cas de vents plus vigoureux, à la
Irmrte du supportable oour le cap-
teur qui pourra être amené à es-
suyer de véritables tourbillons.
Un étalonnage plus précis sem-
NO 1 34 ELECTRONIOUE PRATIOUE 53
r
I
t
I

Brochaoe et architecture
L

intàrne du LM 3914

LM 5914 ble très délcat et sans doute inu-

vue de dessus trle ict. Sachez tout de même en-
core ou'une échelle de la force
des vents fut ProPosée en 1 806
LED 2
LED I
oar l'amiral Beaufort. Elle com-
V_ Lto 5 borte t 2 degrés et reste encore
utrlrsée universellement. On me-
LED 4 sure un « O beaufort » Par une vl-
V+
tesse inférieure au kilomètre-
LED 5 heure ; on constate à ce degré
DIVISEUR POINÏ BÀS
oue la fumée s'élève verticale-
LED 6 ment. A l'autre bout de l'échelle,
ENTREE SIGNÀL
aux degrés de 10 à 1 2, Ia vitesse
DIVISEUR POINT HÀUÎ
LED 7 du vent dépasse les 100 km/h ,
on emploie les termes de tem-
SORTIE RE F LED 8 oête ei ouragan, et les dégâts
sont souvent considérables Pour
REGLÀGE REF, LED 9 ne pas dire catastroPhiques.
Vous oourrez à Présent mesurer
SELECTION MODE
LED 1O la ouissance du souffle d'Eole à
déÏaut de sa directton ; mais
Deut-être dans un Prochain arti-
cle aurons nous l'occasion de
vous proposer une girouette du
même accabit.
GuY ISABEL

Photo 5. - Vue en couPe de la four

che opto comPosée d'une diode
électrôluminescente et d'un photo-
I
transistor.

i LISTE Semi-conducteurs
DES COMPOSANTS
I

I tCr : CMOS 4OO1 Portes A, B, C,

D quadruple NOR
I
Résistances lCz: LM 3914
(toutes valeurs 1 l4 W\ Fourche opto CNY 37 ou équtva-
lent
R t ; 470 Q (iaune, violet, marron) Dt, Dz drodes commutation
I Rz : 1OO l<dl (marron, noir, laune) 1N 4148
RZ . 15 l{l (marron, vert, orange) T 1 tranststor NPN BC 337
Ri : 47 l<{l (1aune, vrolet, orange) Lr à Lro . diodes LED Plates rou-
Rs . 47O l«t (1aune, violet, iaune) oes
I Ra : 180 Q (marron, gris, marron) Pont moulé cyltndrrque
Rz : 1O l{2 (marron, noir, orange) Régulateur rntégré 12 V Positrf
I Ra : 1 kdl (marron, noir, rouge) 781 2
i Rô : 2,2 l{l (rouge, rouge, rouge)
Pt ' atustable hôrizontal470 l«l
I

:
P'2, É's ajustable horizontal
4,7 l<dt Divers
Pa : ajustable horizontal 1O l«l Boîtier Teko New Model Drs
135 x 55 x 150 mm
Condensateurs Boîtier La Tôlerie Plastique Cz :

C1 : chimique vertical 470 PF, 40x60x90mm

25V Transformateur à Picots Monacor
C2 : chimique vertical 220 pF, 220/12V1.5V4
25V 1Àippon Ci 1B broches
Cs : plastique 1O nF 1 support Cl 1 4 broches
Ca.plastiquel nF lnter miniature
Cs : chrmrque vertical 1 O ttF, Cordon secteur
25V Picots à souder.

54 NO 1 34 ELECTRONIOUE PRATIOUE
 MINUTEL: MINUTERIE
POUR MINITEL
Pour utiliser l'annuaire téléphonique à l'aide du mini_
tel, il suffit de composer re'code i t. ôet1àieôËeiôt u
gratuite pour l'abonné, mais seulement peÀOânt
felle
les trots premrères minutes.
Pour éviter tout dépassement et vous permettre de
gérer au mieux votre terminal sans pour autant aug_
menter vos factures, voici une petite ininuterie spéCia-
lement concue pour vous rappbler a t'oioiJàiuô* in_
crter à raccrocher en temps utile. Libre à vous de
refaire une autre demande bans dépassei tés S m,nr_
tes fatidiques.

A) PRtNCtPE
DU MONTAGE
il n'est plus besotn de présenter
le mlnitel, petit terminal vrdéo
muni d'un clavier. qut se rac-
corde sur une simple prise télé-
pnontque et permet de communi-
quer avec de nombreux servrces
(informations diverses, rensei-
gnements, publrcrté, comman-
des, dialogues) et bien sûr l'an-
I nuaire électronique accessible
tous les jours de la semaine, 24
heures sur 24, et remis à jour en
permanence. Pour obtenir le nu-
méro de téléphone et l'adresse
de tous les abonnés de France, à
partrr du départemcnt, de la loca-
Irté et du nom, il suffit de compo-
ser le 'l 1 et de se larsser guider.
Sur ce seryrce donc, les trols pre-
mteres mtnutes sont 0ratuites, et
'na-
au-delà on appliquerà te tarjf
bituel des télécor.rr.runlcatrons
avec la modulation horaire et
hebdomadaire. Dans la mesure
où les possesseurs du minitel
n'ont plus drort à l'a^nuarre pa-
pier annuel et gratuit, on peut ad-
mettre qu'un jour ou l'autre rls se-
ront amenés à consulter son
équivalent électronique.
Notre réalisation porte sur une
mrnuterie spéciale qu'il faudra
déclencher en même temps
qu'apparaîtra sur l'écran du miht-
tel Ie texte . « Début de commu-
nication ». Après un délai de 1 60
secondes, notre appareil émet
un signal sonore pendant encore
2O secondes, rappelant à l'utrli-
sateur que le délai de 3 minutes
touche à sa fin. ll peut ainsi ache-
ver sa recherche, sachant que le
temps supplémentaire Iui sera
facturé, ou bien encore il peut
mettre un terme à la communrca-
t,on ên cours en pressant la tou-
che « Connex,on frn ». il lui suffira
de recomposer le 1 1 pour pour-
suivre ses recherches. Crôyez-
nous, 3 minutes à chercher sur le
minitel, c'est très court et il faut
compter sur le temps de lecture
ou de prrse de note. A signaler
que la frn de la communiéation
laisse le dernier texte sur l'écran,
vous permettant de le consulter
tout à loisir
B)ANALYSE
DU SCHEMA
ELECTRONIOUE
(voir fig. 2)
En raison de l'utilisation épisodi-
que de notre minuteur et à cause
de sa très faible consommation,
une alimentation sur pile s'avère
bien suffisante. La mise sous ten-
sron du boîtier sera signalée par
la LED L1 visible au travers'du
boîtier fumé Heiland. plutôt que
de construire une temporisation
de 3 minutes à l'arde d'une sim-
ple bascule monostable,
nous
nous sommes tournés vers un
prrncipe plus complexe et sans
doute ausst plus fiable Le circuit
lCr, un vulgaire 555 bien connu
de nos. Iecteurs, est chargé en
tant qu'oscillateur astable dé pro-
durre un signal pérrodique d''une
tréquence de 2O4 hertz exacte-
ment. Le réglage exact de cette
ïrequence dépend seulement
des composants RC, à savoir p1
et R2 et le condensateur C1. Les
fronts positifs successifs sont ré-
cupérés sur la borne 3 à travers
la résis-tance R3 et attaquent l'en-
trée 10 du crrcuit lC2, un circuit
rntegré comportant une cascade
d'étages diviseurs par 2. Le fac-
teur de d'vision total retenu sera
de 4096 sur la borne 1 de ce cir-
cuit. On peut relever à l'oscillos-
NO 1 34 ELECTRONIOUE PRATIOUE 55
 Les fronts positifs de ce signal
RAZ très lent sont donc bien esPacés
AUTOMAIIqUE
de 20 secondes lorsque le ré-
1 OU MANUELLE
qlaqe de P1 est correct. lls seront
Le schéma àp§lrqués sur l'entrée horloge
sYnopttque d'un classrque comPteur décimal
indique une
division de la CN/OS 4011, qui Possède,
base de temps comme chacun sait, 10 sorties
de 204 Hz, DIVISEUR COMPTE UR successivement validées. La
suite se devine aisément : à ia
BÀST DE TEMPS PÀR
par (4 096 x 2O4 Hz 4096 3 MINUTES
180) On mise sous tension, grâce au
obtient atnst condensateur C3 et à la résis-
une tance R5, on aPPlique sur le
« temPonsatton comDteur et le divrseur une brève
de3mn» imoLjlsron de remtse à zéro qui
O5C IL LÀÏ EUR
posrtionne à 1 la Première sortre
M OOUL
COMMÀNDE
de lCg. Apr'ès B tmPulsions suc-
cessives, soit un délar de 20 x B
E

: 1 60 secondes, la sortie 9 de
lC: sera haute et le srgnal Posrtif
esi utrlrsé pour validei le signal
sonore Nous le verrons Plus loin
L'impulsion suivante Porte à 1 la
borne 1 1 du comPteur et remet
celui-ci au départ à travers la

0N //0Ft
PILE SV

Schéma naz E
électrontque
du montage :
le 555 monté
en oscillateur
constitue la 'fLJ-
base de 10'
temps. P1
permet le
NE 555 14 c,/ Mos 4017

réglage adèquat " Ic1 I 9

IC5
11
des 204 Hz

W
v7
c,/ M0s 4093

-lililllt-llllllli--mil[Jllllllll_
( signal de 20"
apres 160" )
9
RESONÂÏEUR
C4 PIEZO

cope ou à l'arde d'une srmPle On vérifie drode Dz qui est reliée elle aussi à
20414096 : :
:

LED un état haut qui doit durer 0,0498 0,05 Hz l'entrée 1 5 de RAZ Un Poussoir
environ 10 secondes, suivi d'un scit une période est prévu sur le boîtier Pour lnter
état bas de la même pérrode. T : lt:
1 1/0,05 : 20 secondes rompre le signal sonore et faire

56 NO 1 34 ELECTRONIOUE PBATIOUE
 - Le montage s'insérera dans un boîtier Heirand fumé pour reqiàr
repartrr une autre période de
1 60 secondes. L'aciion sur l'rn-
ter de mise en route provoque
d'ailleurs le même effet. Le signal
sonore est construit aisément au-
tour d'un circuit CMOS trigger
qui porte la référence 40-93.
Cette porte particulière associée
à un potentiomètre et à
condensateur sulfrt pour générer
un signal carré fort' satisïalsant.
Nous trouvons les composants
P2 el Ca pour créer un signal TBF
chargé de moduler une éeconde
bascule construite selon le même
principe. Le signalcomposite dis-
llt!!r
l-a circujt nnprimé à l:échetle
reste relativement stmple.
lGpréru
ponrble sur la borne 1 est appli-
1
qué sur l'entrée 1 d'une auire
porte faisant srmplement office
d'interrupteur. Son autre entrée
2 est forcée à la masse à travers
RB et reÇoit le slgnal émanant du
compteur après un délai de
160 secondes. La sortie 3 est
un simplement raccordée sur un ré-
sonateur piézo, modèle sans os-
crllateur tnterne, mais protégé
dans un petit boîtier faisant offiée
de caisse de résonance. Les en-
trées de la dernière porte sont
également relrées à la masse
pour ne pas rester en I'air.
!tttttt
M INITEL
I
c) REALTSATTON
PRATIOUE
La mise au point est fort simple et
les dimensions de la plaquette
(voir figure 3) correspondent
exactement à l'emplacement in-
térieur du coffret Herland. ll ne
sera peut-être pas possible de
monter les crrcuits intégrés sur
un support en raison du peu de
place. disponible et de l'épaisseur
du résonateur piézo (voir pho-
tos).
L'interrupteur de mise en route et
Ie poussorr de RAZ devraient être
montés à un emplacement où ils
ne sont pas gênés par les com-
posants. Le réglage peut se faire
simplement en mesurant la durée
du signal sonore qui dort durer
exactement 1O secondes. Dans
ce cas, le reste du montage est
correct.
ll ne vous reste plus qu'à cher-
cher à l'arde de P2 et P3 une so-
norité plaisante avant dè mettre
l'apparerlen boîte.
Cette minuterie peut servrr à l'oc-
casion à d'autres applications,
moyennant un réglage correct de
la base de temps. Elle peut par
exemple remplacer le sablier tra-
drtionnellement utilisé pour la
cuisson des æufs à la coque.
Guy TSABEL
NO 1 34 ELECTBONIOUE PRATIOUE 57
 composants [fl
LI rx':#:':3i"ii i;:J?8:'
cdté
I J Rs : ,2 kç2 (marron,
1 rouge,
poussoir RAZ rouge)
Rq : ,5 l{l (marron, vert, rouge)
1

Rs : 220 l{l (rouge, rouge,laune)

Râ . 470 Q (1aune, violet, marron)
Rt. 33 kQ (orange, orange,
orange)
Be :15l{l (marron, vert, orange)
} Rb, Rro: 6,8 kQ (bleu, gris,
ON,/OFF rouge)
P t : ajustable honzontd 10 l<dl

Pz, Ps. aJustable horrzontal

100ldt
Condensateurs
C1 : plastique 680 nF à 1 1tF
Cz . plastrque 1O nF
Ce : 'Dlastnue 10O nF
Ca chimrque vertical 4,7 YF/
25V
rdsonateur piézo C5 . plastique 22 nF
LISTE
DES COMPOSANTS Divers
Dr, Dz, Ds: diodes commutatton
1 N41 48 Boîtier Heiland fumé ou trans7a-
Semi-conducteurs Lt : diode Led A 5 mm rouge rent
lnter miniature
lC t oscillateur NE 555
Poussoir à fermeture
lC2 .
étages diviseurs par deux Résistances Résonateur Piézo
cMos 4040 (toutes valeurs 1l4Wl Coupleur pression Pile I V
lCs : compteur décimal CMOS
401 7 Rt . 1 l<dl(marron, noir, rouge) Filsouple
lC4 quadruple NAND trigger Rz: 15OQ (marron, vert, mar- Supports pour Cl (facultatif)
cMos 4093 ron) Picots à souder

transformateurs de
15 VA à 5OO VA.
- Primaire 22OY - 50Hz.
- Secondaire2 x 6Và 2 x 55V.
- Faible encombrement Pour un
excellent rendement.
- Facilité d'implantation, améliorent
la qualité de vos fabrications
et montages.
- Sur demande, sorties simples
primaire bitension ou 110 V.
'Puissances
- de sorties jusqu'à-

I
 INITIATION A IA MESURE :

LE CONTROLEUR UNIVERSEL
MAN'X 1O2 DE CDA
D_epuis sa création en 1966, la société CDA
(Construction d'Appareillage) a développé plusieurs
familles d'appareils de mesure électriquô'et étectôni-
qug d,e grande diffusion à destination des profession-
nels de l'électricité, artisans installateurs, services en-
tretien et enseignement Aujourd'hui, CDA fabrique
une large gamme d'appareils qui répondent aux be_
soins didactiq.ues, qu'il s'agisse de l'enseignement de
La
physiqug, de la technologie ou de la for"mation pro-
fessionnelle.

C'est le MAN'X 102, modète à

vocation pédagogrque de la fa-
melse sérre IVAN'X, qui sert de
référence tout au long de ces ar-
trcles destrnés à rappèler les prLn-
crpes tondamentaux des mesu-
res électriques et les multiples
applications du Contrôleur Unr-
versel.

INTRODUCTION
L'évolution des multimètres est
liée en grande partie à l'évolution
de l'électronique L'apparition
sur le marché des circuits inté-
grQs à large échelle d'intégration
(LSl) et des microprocesseurs a
permts aux constructeurs de réa-
liser des multimètres de plus en
plus précis, intégrant un plus
grand nombre de fonctions. Pre-
mier né des appareils de mesure
destiné au marché de l'électroni-
que, le « Contrôleur universel » Un multimètre est drt « analogi- Le « Contrôleur universel » béné-
fut créé par Chauvin-Arnoux en que » quand la grandeur électrr- ficie de nombreux perfectionne-
1927. Chauvin-Arnoux déposa que mesurée est affichée par dé- ments technologrques qut vont
l'appellat'on « Contrôleur univer- placement d'une aiouille devant dans le sens de la sécurité et de
sel », qui entra vite dans la dési- une échelle. ll est drt « numéri- la facrlrté d'utilisatron .

gnation courante des appareils à
fonctions multiples de large drffu-
sron. Par la surte, dtautres
constructeurs ont employé le
nom de « multimètre » pour dési-
gner le même type d'appareil
Dans cette évolution,le « Contrô-
leur universel », ou multimètre
analogique, semblerait être un
que » quand la grandeur mesu-
ree est vrsualrsée par un nombre.
Le « Contrôleur universel » a été
et reste encore dans de nom-
breux cas l'apparerl de base des
electflctens, des technicrens de
maintenance, des amateurs
d'électronique C'est le seul ap-
parerl de sa catégone qut permet
une véritable appréciatron d'une
o réalisation de boîtiers anti-
chocs ;
. protections électriques plus ef-
frcaces ;
o amélro.atron du galvanomèlre ;
o échelles plus larges et pr§6,-
SES ,
o simplification des sélecteurs
de gammes et fonctions
o et enfrn diminution des
;

peu laissé pour compte, par rap- dimen-

port au multimètre numérique in-
troduit plus récemment. ll n'en
est rien
tendance de mesure et une mé-
morisation visuelle des mesures
répétitives avec un excellent
confort de lecture.
sions et du poids
Pour faciliter la lecture du texIe,
nous appellerons notre appareil
Contrôleur universel. Ces artr-
NO 1 34 ELECTRONIOUE PRATIOUE 59
 T able aux f ou rn i ss ant I es pri nci pales
1 caractéristiques du MAN'X 102.

INTENSIÉ EN INTENSITE EN
TENSION TENSICN EN
CONTINU ATTERNATIF
EN CONTINU ATTERNATIF

Résislonce Résisionce
Mesure de Chute de tension Chrte de tension
8 colibres inierne ô collbres inierne
ô our bornes *
c)rr O 12) nlveou en dB 5 colibies oux botnes rk colibres

l<ç,
50 uA (r) IOO mV r50 ü 12) 3
I OOmV 2
27O nY 03 mA 7AO
IV 2A kO OÀ+ l?clB 850
2A l0 mA 300 mV
3V 2
ô3 l.Q 3V kO srr le colibte

t0 v 2O0 kfi t0v * 3Vru 100 mA 500 mV 30 mA 90O mV

JOV ô32 ko 30v -.'_',-

204 kl) niveou 0 dB 500 mV 30O mA 900 mV
kc)
1 mW.600 O 3A ,ÔV
100 v ) IOO V 632
{l) Positlon commune
(2)
ô,32 MO 300 v MO Posiiion commune
ou colibre 100 mV
i!91 632MO
ou colibre 3 V
t000v ô.32 Ma 1000v

lll R spécifique = 20 kc)/V sur lous les coiLbres rt Résistonce de lo poire de cordons : 60 mQ envlron
sorl le colibre I 000 V R spécifique = 6,32 kf,V

i2l R spécifique = 6,32 kOry

Rés stonce Etendue de Couronl fin
RÉS STANCES 1

3 cci bres o I
_
ntetne
_
mes!.e d échelle

Xl too 0,5() ô lko 150 mA

x r0 100 () 5() ôl0ko l5 mA

x tk ro ko 500cr ôl M() r 50|lA

Çondilions climotiques :

.l.moine de té{èrence en tempérolure I +20 à +25'C

domoine d utiiisoiion en tempâoiure r-10 ô +50" C
dérive en femÉroiure dqns le domoine d'ulilisqtion :

o < 1% / lO'Cen - : Jsoul 100 mV lenV-eisur 15OpAru

. 2% / lQ'C sur lOOmV -

o 2% / 1A'C en A-lsouf 150 mA-)
'o'o,o,le 125 ooloPec o debose

cles, guides Pratiques des mesu- PRESENTATION Mesure d'intensités élevées

res éléctrrques effectuées à l'aide tl est possible Par I'adlonctron
d'un Contrôleur universel, s'arti- Fonctions princiPales d une résistance extérleure appe-
culent en deux grandes Parties :
lée couramment shunt extérieur
. la Drésentatlon et la constltü- et caractéristiques
d'obtenir des calibres
rron générale du ConttôleLI unl- d'un Contrôleur universel complémentaires
versel ; Comme tout multimètre analogi- et de mesurer
o ses applicallons pratioues oue tradttlonnel, il assure cinq
Le lecteur Y trouvera l'essentiel fonctions princtPales : mesure
àes connaissances Pour se fa- des tensions continues ou alter-
miliariser avec l'aPPareil. naTlves, des rntensltés continues
ou alternatives et des résistan-
Des exemples illusTrent les aoplr- ces. Occasionnellement, le
catrons en laboralolre ;ndustrlel, Contrôleur universel peut s'utili-
àu tycOe technique, à l'université ser en décibelmètre. Nous Pré- Une large gamme de Prnces et
ou à la maison sentons. ci-dessus, l'essentiel mtniptncès amPèremétriques de
Des « ouestlons-réPonses » Per- des caractéristiques Pour cha- tvoe « lransformateur » permet-
mettent de vérrfter l'acquisttron cune de ces fonctlons tônt les mesures d'lntensités al-
des connaissances. ternatives élevées,
Des notions sur les méthodes et
les oualrtés de la mesure cornPlè- Fonctions
tent l'aPProche Pratrque de la comPlémentaires -
mesure électrlque Mesure avec accessolres
Enfrn, l'utilrsateur qui aura sulv'
cet itinéraire éProuvera, nous Différents accessoires de mesure
l;esoérons, le désrr de comPléte' élarcrssent le chamP d'aPPlica-
son tnformation en consultant tionë ou confèrent de nor:verles
des ouvrages Plus sPécialisés fonctions au Contrôleur universel.

60 NO 1 34 ELECTRONIOUE PRATIOUE
 sans avoir à interrompre le cir-
cuit. La mesure se fart rapide-
ment et en toute sécurité. Sui-
vant la pince utilisée et les
calrbres concernés, on peut me-
sur_er lusqu'à 100 A, 1S0 A,
5OOAou10O0A-.
Les pinces de type « à effet Hall »
permettent de mesurer
Ies
intensités continues.
é et platine de commutation.
Mesure de hautes tensions
continues avec sondes
Les sondes H T. permettenl
ta mesure de hautes tensions
conTinues lusqu'à 5 000 et
30 000 v- z Zéro mécanique : Avant toute
Mesure de températures
avec sonde
La sonde de température trans-
torme votre contrôleur en ther-
momètre. Avec votre contrôleur,
il est possible de mesurer de
-50oCà+1000oC
Mesure d'éclairement
avec cellule
La cellule photoélectrique trans-
lorme votre contrôleur en luxmè-
tre pour des mesures
lusqu'à 10 000 lux
(avec écran)
DESCRIPTION
DU CONTROLEUR
U N IVERSEL
Observons l'appareil
Présentation de la face avant
Le boîtrer en caoutchouc élasto-
mère est moulé sur les éléments
rigrdes de la face avant cadran
Termes caractéristiques
Echelle : Secteur gradué devant
lequel se déplace l'aigurlle.
Etendue de la qualité d'une me-
sure : Partle de la qraduation où
les mesures peuv:ent se farre
avec la précrsron requise : dans le
1/3 supérreur (fig. 1).
mesure, lorsque les cordons ne
sont pas raccordés, s'assurer
que l'arguille est au zéro. Dans le
cas contraire, agir sur la vrs de fa-
çon à faire colncider l'aigurlle
avec le zéro de l'échelle noire su-
périeure 0- 1 0O (fig. 1 )
Calibre : LimrTe supérieure de
l'étendue de mesure. Sélectron-
ner tout d'abord le calibre de la
grandeur mesurée avec le com-
mutateur, puis, sur le cadran, re- VaUt
pérer l'échelle corresoondanT 20000o/Vx
à 1O0V
ce calibre :20000000
Boîtier en
éloslomère
--
lP63
Vis de
règloge _-'._
du zêro
mâconique
Commutoleur
pour
sélectionner
le colibre
Description des différentes fonctians
ducontrôl eu r unive rsel.
Ouestion ' Mesure de 6 mA en
continu. Ouel calibre choisir ?
(atpu
eltoqs?) O1 . asuodgg
VLU
Remarque : Lorsque l'ordre de
grandeur d'une mesure n'est
pas connu, placer le commuta-
teur sur le calibre Ie plus élevé
purs. baisser progressivement,
st necessarre, JUSqU'au calrbre
approprré : la lecture dort s'ef-
fectuer, de préférence, dans le
1/3 supérreur de l'échelle
Potentiomètre de réglage du
zéro en ohmmètre (taràgef : pla-
cer le commutateur sur le calibre
O approprié. Court-circuiter les
pointes de touche et amener, en
utilisant le potentiomètre de ta-
rage, l'argurlle à zéro sur l'échelle
O (bleue).
Résistance spécifique (O/V) et
resrstance interne (O) : La résrs-
tance tnterne correspond à un
calibre donné. Elle s'oblrent en
multiplrant ce caIbre par la résrs-
tance spécifique.
Dans le cas du Contrôleur univer-
q4,-]q résistance spécifique vaur
20 000 o/V- er 6 325 o/V-.
Par exemple, sur le cal,bre
1 O0 V
-- , la résrstance interne
:
&'
Etendue
., de lo quolitê
' d'une
mesure:
I /3 supérieur
de l'échelle.
Coroctêristiques
- du Conkôleur
Un iversel
._.. Résisto nce
spécifique
Polentiomètre
de régloge
du zéro en
ohmmètre
 CaractéristtQues portées sur les appareils./ courbe. de
I'tncertiude relattve ; la lecture devra s eflectuer de
i,àteàîiiaàit te 1/3 supérieur de l'échetle (partie hachurée)

Ouestion . Sur calibre 100 V-,

quelle est la résistance interne ? @cEssuBLEsÀPP BEILS
les orinciooles indicotions portées sur les opporetls sont les sulvonles
uoog zeg: osuod?a I"*i* d'épr"ru" diélechique ou isolemenl
Noture de lo grondeur mesurée.

Pour couront contlnu Pour tension d'êpreuve 500 V

*
Remarque'on : Pour un calrbre
Pour couront oliernotiI Pour lension d'épreuve 2 kV
donné, aPPelle coeffrc'ent Ê,
multiplicateur «k» (ou coeffi- Pour couront conlinu et olte,,rotif
cient de lecture) le raPPort cali- * Pour lension d'épreuve 3 kV
\
bre sur échelle. Position à uiiliser

,V:-
''
calibre Pour codron horizontol
m
Noture de l'opporeil

Pour opporeil mognétoêleckique I

echelle
I Pour codron verticol
a Pour,opporeil mognétoélectrique I
Ouestion : Oue signifie les indt-
A Pour codron incliné (ex: 45')
n
o reoresseur
Pour opporeil.mognéioélechique
à therrhôcouPle

-*e
Closse de précision
cattons Portées sur le cadran du
n
Pour opporeil êlectrodYnomique
Contrôleur unrversel ? 0,1 et 0,1 Pour opporeil étolon
Pour opporeil ferrodYnomique
0,5 et I Pour opporeil de contrôle @
Pour opporeil lerromognêlique
1,5 d2, Pour opporeil ô usoge industriel

- a t q e n b uD r, ç o, çuu n,-lr'ii ll,

1r' lndicotion de lo norme
= lndice de Protection du boitier
( Le Contrôleur Universel est référencé IP 63
lsa'1r,nb la aieluiozuoq uorlsod
)
Pour référence
ua asutln aJlg lto7 1.nb '12 g aP @ ô lo norme C 42 100 IP lndice de Protection
lsa luauaPst uos anb'ltleuèlle Observotion 6 Tololement protêgé contre les
ua no nutluoc ua asrpln,s ltaLed ooussteres
'Prorætion
conke l'eou de Pluie
-de,1 anb ar1ru1rs e1e3 : asuodqg
A Renvoi à lo notice d'utilisolion 3 iusqu'ô 60'delo verlicole.'

Lecture et déviation : La lecture

exorrrre te nombre de gradua-
tto'ns tndrqué par l'argurlle. La dé- rlâlibrê 1ûs v
termination du callbre étant faite tlassà ê.§ L'incertitude absolue est
initialement, pour avoir la valeur ,i constante sur tout le calibre En

de la mesure il suffit d'aPPliquer revanche, I'incertitude relative,

! 8.f+-, -
0ue nous défin'rons Plus loin, va-
la relation suivante
s r e en fonctton de ta valeur de la
calibre x lecture valeur de mesure ou Plus simPiement de la
---ôhê11ê- - la mesure § i.sq" t
mesure.
En effet. une mesure de 30 V sur
exemple : calibre 100 V, échelle
100, lecture 80.
-Eæ=Ë--
' -iJ\ 5;V ')\ 'c:\
Vaienr dc iê rlEgu'e
le cal,bre 100 V -- crée une rncer-
titude relative :

valeur de la mesure : '?8ô

uo 2,5V_ 1ôôcnitR
luu surt o,r?o//o
ftI;-^
:80 v Classe de Précision ou Précision En revanche, une mesure de
d'un appareil : La Précrsion des 70 V sur le même calibre 100 V
ffi
| écnelle 10, lecture 8, valeur del
aooare',|è oe mesure est caracté-
rrsée oarra classe. Dans le cas du
Contiôleur universel, sa classe de
- crée une incertitude relative
1 E \/
Z'J Y v 1ôô cn,t ? Â r,r o,/
:

llamesure, I
orécrsron es.l de 2.5. Sans tentre' ftT^ lu\-/ surL ,/o

: n oour l"nstant dans le détarl de la

I o ur oB
Tension d'éPreuve diélectrique
ou isolemeni : La tension drélec-
Tnoue est la tenslon max,male
pouvant être aPOl'quée aü cl'cult
blectnoue interne Par raoport à
I'ex1érreur clu boîtier. Ce test nor-
malrsé qaranttt que le clrcu t l'-
terne es1 rsolé (1usq-'à 3 kV dans
le cas du Contrôleur universel)
par rapport à l'extérieur du boî-
trer.
En conséquence, il est tmPortant
sWu)Oü l qualité d'une mesure, nous di- à'utrlrser'la Partie droite de
asuodag rons srmolemenÏ que ce tombre ,'échelle Prutôt o-e la Partie gau-
indrque la valeur de l'tncerttt,oe che Ceci est obtenu Par un choix
sur la mesure, exPrimée en Pour- convenabte ou cal,bre
centage (%) de la valeur n axt-
male mesurable ou « calibre » La premrè'e Partie de notre sér e
se termlne a present
ExemPle aPPl'oué a- Contrôreur Nous aborderons dans un Pro-
universel (c,asse 2,5) chain volet la constitution du
- sr le calibre utilisé est 100 V-, contrôleur universel, fonction par
l'rncertitude absolue su, une me- fonction.l
sure est .
Coovriqht CDA « extrait de la
t rdihu're CDA : le contrôleur
,oo V soit 2,5 V
fufi, universel ».

62 NO 1 34 ELECTRONIOUE PRATIOUE

L-
 UN COMPTE-TOURS-
DIGITAL PORTATIF
D'un usage simple et aisé, le compte-tours décrit
dans cet article permet la mesure d'une vitesse de ro-
tatron de façon quasi instantanée avec toute la préci-
sron requtse.
Grâce au recours à l'affichage à cristaux liquides, le
montag.e se caractérise par une faible consommation,
ce qui lui donne une autonomie tout à tart saiiiiàr-
sante.

I- LE PRINCIPE

a)Les paramètres
numenques
D'une manière générale, il existe
plusieurs moyens de mesurer la
vilesse de rotation d'un arbre.

o La mesure analogique
Le tachymètre en question, cou-
plé mécaniquement au moteur,
dispose d'une mini-génératrrce à
courant continu dont la tension
est proportionnelle à Ia vitesse de
son arbre (sous certaines condi-
tions) Un galvanomètre lit alors
cette valeur et indique sur une
échelle graduée en trlmn la vi-
tesse de rotation.

o La mesure électronique
Un système de détectibn , géné-
raiement optique, fournit det rm-
pulsions de f.équence propor-
tionnelle à la vrtesse de l'arbre du
mOteur.
Un affich.age analogroue peut
etre uitltsê, requérant cependant
une conversion fréquence-ten-
sion. On risque alors de perdre
en précision avec cette technt-
que. Mieux vaut aussi réaliser un
comptage numérique, oblet de
notre article.
Malheureusement, cette mé-
thode comporte également ses
lrmrtes.
En effet, si on part de l'hypothèse
que le degré de précrsron à obte-
nir est de I'ordre du tour par mi-
nute et que l'on ne dispose oue
d'un unique point de rèpère éur
l'arbre du moteur, cela'voudrait
dire que le temps de la mesure,
donc le délai d'attente avant le
premier affichage, serait égal à

1 rence a pour cause un rePère de
Synopttque de
foncttonnement
du compte-tours
dtEtal.
une minute, ce qui est tout à fait
rrréalrste. Ce délar passe à six se-
condes si Ie degré de définition
retenu est la dizaine de tours Par
minute ; c'esl encore troP long
Aussi a-t-il fallu trouver un com-
promis . à savoir un affrchage Par
pas de 50 tours Par m nuïe, ce
oui ramèr^e la « fenêtre » de ne-
sure à une durée de 1,2 s, ce qr'
est davantage raisonnable La
orécisron reste relativement
bonne pu,squ'elle est de 2,5 % à
2 000 tours/minute et de 0,5 %
à 1O 000 tours/minute.
Tout se passe comme si on ef-
Tectuait une multiPlication des
impulsrons élémentarres Par la
valeur 50 Pa'exemPIe, Pour une
vitesse de rotation de
7 550 tours/minute, le drsPositif
enregistrera, Pendant 1 ,2 s . étant le nombre de repères
1a
n: ffix7 550
: Zilq:tb1
5U
rmoutsrons
Le comptage et l'affichage sont
réalisés par un premier comPteur
effectuant une division Par
64 NO 1 34 ELECTRONIOUE PRATIOUE
co
o,
4Ë
CL
Mise en forme
du signat
dont le résultat binaire, 0 ou 1,
correspond à un aff ichage res-
pectivement égal à O ou 5. Ur
second compteur réalise une dr-
vision par 10. ses sorties BCD
aboutissent à un décodeur BCD,
-leur7décimale
segments affichant une va-
de 0 à I ll en est
de même en ce qui concerne un
troisrème étage de comPtage-af-
Tichage.
En défrnrtrve, la valeur affichée
est à multiplier par 10. Ainsi Pour
une vitesse de rotation de
7 550 tours/minute, l'affichage
sera égal à 755. Bien entendu,
ce nombre est à multiplier Par 5,
si la partie tournante comporte
deux repères, par 1O/3 dans le
cas de trois repères et d'une ma-
nière plus générale par 1 0/n : n
b) Le principe
de fonctionnement
(fig. 1)
La détection de la rotation est ba-
sée sur la prise en comPte d'une
2 eI ditférence de réflexion d'un raYon
infrarouge dirigé sur la surface de
révolution d'un arbre ou d'une
poulie en rotation. Cette diffé-
couleur claire sur un fond sombre
ou inversement. Le signal qui en
résulte se trouve amPlrfié, Purs
mis en forme avant d'aboutir à
trois étages consécut fs de
comptage-oécodage, dont nous
avons dé1à fatt mentton au Para-
oraohe orécédent
Üne base de temps réglable et
oé.nultrplrée génere un signal pé-
ç,slique taré à 1,2 s oui assure
successivement .
- la mémorisation de la valeur
enregistrée par les comPteurs ;
- la remise à zéro de ces comp-
teurs
Un drspositr{ de synch'onrsâllofl
fa L col'ncrde' e 'edémarrage de
la base de temPs avec une rmPul-
sion en provenance du sYstème
de détection de la rotation. En
cas d'arrêt de la rotation ou de
mauvaise visée optique, ce dis-
poslt'f de sYnchronrsat,on est
neutralrsé, ce qul PermeT à la
base de Iemps de Poursuivre sa
course et de générer les oPéra-
tions séquentielles et Périodi-
ques, de manière à afficher la va-
leur«000».
Enfin, notons que le montage est
seulement opérationnel lorsque
l'on appuie sur le bouton-P9us-
sorr pévu à cet effet, ce qut évtte
tout oubli d'extinction et donc les
consommations inutiles d'éner-
gte
II- LE
FONCTIONNEMENT
ELECTRON IOUE
a) Alimentation (tig. z)
Elle est assurée Par une Ptle de
9V , avec une consommatlon
movenne de l'ordre de 20 à
25 iïA, l'autonomie de l'aPParerl
est tout à fart confortable. Afin de
drsposer d'une bonne stabrlrté de
la base de temPs quel que soit
l'état d'usure de la Pile, le Poten-
tiel de fonctionnement est régulé
à une valeur d'environ 6 V A cet
effet. la diode Zener D7 stabilise
le potentiel de la base du transls-
tor NPN Tr à 6,8 V, sr bien que
l'on enregistre au niveau de son
émetteur un potentiel régulé à
6,2 V. Une seconde motivation
de ce dtsposrtif réside dans le fait
que la piupart des afficheurs à
cristaux lrquides sont concus
pour fonctionner sous une ten-
sion nettement rnférieure à 9 V.
 Le schéma
électronique :
alimen.tation,
traitement du
signal et
comptage.

Vers décodage-affichage

ol 2
A A
11 12
T -----l
L l:1_.i

il_:1)
D,I

R11
1

't'/-o-1!1-)
-- T-----l
15 I 1/r ICg r

r! I

T - ----l
t'4_r::_i

« 741 », dont le rôle consiste ici

T - ----',t
r lir IC5 r
à apporter l'arnplrfrcalion souhai-
LL'- r tée. Son brochage el son fonc-
tionnemenT sont rappelés en fi-
gure 5. L'alustable Ar assure la
contre-réaction réglable qur frxe
le garn de cet étage amptifica-
teur Rappelons que le gain est
determrné par le rapport .

b) Détection de la vitesse
de rotation (fis.2')
Une diode infrarouge émet un
rayonnement constant. Sa
consommation est limitée par
la
résistance R2 Nous verrons au
chapitre consacré à la réalrsation
pra'tique qu'elle est orientée pa-
rallèlement à un phototransrsior
Ainsr ce dernier recoit une partre
du rayonnement réfléchi. La sur-
face de réflexjon est en fait la par-
tie tournante dont on veut mesu-
rer la vltesse de rotation. En y
appliquant un repère de couleur
blanche par exemple, alors que le
fond est relativement sombre,
l'intensité du rayonnement recu
par le phototranststor varie sensi-
blement à chaque passage de ce
repere devant le dispositif de dé-
tection optique. Or la conduction
d'un phototransistor varie dans le
même sens que la grandeur du
rayonnement qur Ie frappe. ll en
resulte une variation de potentiel
sur la borne positive de R3 ; c'est
ce srgnal qur est exploité pour la
détermination de la vitesse de ro-
tation.
c) Amplification et
mise en forme du signal
(fig. 2)
Le boîtrer lCr contient un cjrcujt
rntégré célèbre auprès de nos
lecteurs : il s'agit de l'unrversej
Ar+Rz
R+
Le signal délrvré par lC1 est pris
en compte par le transrstor pNp
Tz. Sa polarisation est telle qu'en
l'absence de signaux sur sa base
le potentiel relevé sur le collec-
teur est nul. Les siqnaux jssus de
la détection optiquè se matériali-
sent sous la forme d'impulsions
posrttves que l'on enregistre sur
le collecteur Leur forme est rela-
trvement « arrondre » par la capa-
crté Cs, dont la mrssion consiste
à éliminer les faibles variations du
rayonnement réfléchr par un fond
réfléchrssant de couleur non unt-
forme, en dehors du repère. ll est
donc nécessaire de traiter ce si-
gnal afrn de le rendre apte à atta-
quer le comptage situé en aval.
NO 1 34 ELECTRONIOUE PRATIOUE 65
 Le décodage et
I'affrchage à
crrstaux liquides .
l'afficheur L C.D.
est du tYpe
31/2 digtts.
^ Y-lx
lx
f.;H:i':,ffi:i
BAT
30æT1
'16 I 10 11 t2 13 15 !{
r - *---1
tiCBI
L----J
6423s?ql
r->=
I t
C'est le rôle de la Porte AND lV
de lCr oui est montée en trigger
rie Sc-hmrtt Lors de son bascule-
ment, une telle porte volt cette
ooération f ortement accélérée
oi'âce à la réactron positrve intro-
àurte par Rt:1. ll en résull'e des si-
gnaux se caractérlsant par des
fronts bien verttcaux.
d) Comptage (fig. 2)
Le boîtrer ré{érencé lC3 contlent
àn fart deux compteurs binaires à
4 brts, entièrement séParés Un
seul de ces deux compteurs sera
utrlrsé pour la Prrse en comPte oe
l'informatton << vitesse » évoquée
au paragraPhe Précédent De
plus, il e'st seulement fart aPPel
â, orem,er. des quarre étages br-
nêrres successifs qui composalt
le compteur A. En défrnrtlve, et
arnst oue le montre le tableau de
fonctrônnement d'r,n tel comP-
teur en figure 5, l'rncrémentatron
se réalrsà au rythme des fronts
oosltrfs des srqnaux de comPtage
brésentés sui l'entrée « Clock »
La sortie OrA délrvre les états
haut et bas relatifs au comptage
effectué par ce Premler comp-
teur: il s'aglt en l'occurrence
d'une srmPle division Par 2. Cette
66 NO 1 34 ELECTRONIOUE PRATIOUE
a1 p{ a2 a3
,,8,'
2â 21 1b 14 13 26
is9101112131514
r-----'l
r 1C7
L----l
I
61235'.tc1
(rc/.)
sortre OrA est reliée l'entrée à
Enable A d'un second compteur
olacé dans le boîtier lC+, Qut
bomorend éqalement deux
comDteurs séPàrés mais, à la drf-
féreÂce avec lC:, ce sont des
càmoteurs BCD (Brnarre Codé
Décrinal) De ce fait, ils ne Peu-
vent occuPe' que drx Posrtions
distinctes : ils effectuent une divi-
sion par 10 La sortre O+A du
oremier cornpTeur est reliée à
i'entrée Enable B ou second
compteur BCD du boîtier. Ces
deux derniers compteurs avan-
cent au rythme des fronts néga-
trfs présentés sur les entrées
Enable.
La caoacrté qlobale de comPtage
ae cbt ensêmble lCg/lCa est
doncde2xlOxlO:200.
Comme nous l'avons dé1à rndi-
oué au chaPltre consacré au Prin-
crpe, les tnformations rssues des
sorties de ces comptages suc-
cessrfs se réaltsent de la mantere
suivante .
- Sortie OrA de lCg : à la valeur
l'état bas corresPond
0;
affrchée
l'état haut sera affiché Par la va-
leur 5.
Ce drgrt corresPond aux dizaines
de tours Par mlnute.
2J
1ô9101112131514
r -- ---'t
t lc6 I
L----J
6253t781
-t
I
- Sorties OrA, OzA, O3A et
OaA de lC+ :
Elles seront décodées ultérreure-
ment par un décodeur BCD - 7
seqments aPProPrré. De ce fait
l'aitrchage seia un chrffre de O à
9. Ce digit corresPond aux cen-
taines de tours Par mlnute
- Sorties OrB, OzB, O3B et
O+B de lC+
:
Même remarque que ci-dessus.
Le digrt concerné rePrésente les
mrlliers de tours Par mlntlte.
Nous verrons ultérieurement
comment ces comPteurs sont ré-
oulièrement remis à zéro et éga-
iement la facon reteni.ie pour sto-
cker les rééultats de comPtage
avant cette remlse àzéro.
c) Base de temps
(fig. 2)
Les oortes NAND I et ll de lCs
consttTuent un multtvibrateur as-
table commandé Par son entrée
de contrôle 1 de la Porte l. Si
cette entrée est soumise à un
état bas, la sortie de la Porte I
orésente un état haut Permanent
êt celle de la porte ll, un état bas
de blocage Dans cette situation,
le multivibrateur est en état de
neutralisation. En revanche, si on
soumet l'entrée de contrôle à un
état haut, le multivibrateur entre
en oscillation. Cela se traduit par
une successron de charges et de
décharges de la capacité Crz à
travers la résistance Rzs et les
ajustables A2 et A3. ll en résulte,
sur la sortie de la porte ll, des
créneaux dont la période dépend
des valeurs numériques des
composants pérrphérrques évo-
qués ci-dessus. Cette pérrode
s'exprime par la relation
: 2,2 (Rzs + Az + As) Crz.
.
T valeur zéro (O 0 0 O) après avoir
Nous verrons plus loin que la fré-
quence de cette base de temps
sera divisée par 1 6. Etant donné
que la périodrcité des séquences
successives de comptage est
égale à 1 ,2 s, la période T devra
être égale à 1,2s116, c'est-à-
dire 75 ms. L'alustable A2 a une
valeur dix fois supérieure à celle
de 43. Ce premier alustable per-
met ainsi, au hiveau du réglage,
d'effectuer une première appro-
che, alors que A3 est destiné à
l'affinage. On peut noter que
résistance R22 n'entre pas, à pro-
prement parler, dans la détermi-
nation de la fréquence d'oscilla-
tion du multivibrateur.
présence donne cependant à ce
dernier une plus grande frabilité
de fonctionnement ainsi qu'une
meilleure stabilité.
Les créneaux délivrés par le mul-
tivibrateur transitent par le trigger
Photo 2. - La platine supérieure . l'afficheur à cristaux liqurdes se monte sur support.
de Schmitt AND ll de lC2, avant
d'aboutir à l'entrée Clock du
compteur binaire B de lC3. Ce
dernier avance au rythme des im-
pulsions positrves. En particulier,
sur la sortie O+8, on observe un
front négatif au bout de seize im-
pulsions élémentaires, c'est-à-
dire : 16x0,071 s: 1,2 saprès
la position zéro. On peut remar-
quer que ce compteur ne subit
pas de remise à zéro provoquée.
Celle-cr est simplement natu-
relle . le compteur passe par Ia
qurtté la valeur binaire 1 1 1 1 tie passe immédiatement à l'état
f) Commande
synchronisée de la
base de temps (iig. 2l
Pour obtenir une bonne stabilité
de la valeur affrchée pour une vi-
tesse de rotation constante, il est
nécessaire que le début de la
« fenêtre » de chronométrage
démarre en synchronisation avec
la les impulsions détectées par Ie
drspositif optique de lecture. A
cet effet, la porte AND lll de lCz
est montée en porte de mémori-
Sa sation. Avant le début de l'opéra-
tion de chronométrage, sa sortre
est à l'état bas. Son entrée B est
généralement à l'état haut. Elle
sera soumise régulièrement et
brièvement à un état bas lors de
l'effacement : nous en reparle-
rons. Nous nous trouvons donc
dans le cas où un chronométrage
vient de s'achever ; le contrôle
du multivibrateur étant à zéro, ce
dernier cesse d'osciller. A la pro-
chaine impulsion positrve en pro-
venance du trigger AND lV de
lCz, le front montant correspon-
dant est pris en compte par le
drsposrtif dérivateur constitué par
la capacrté Cs, les résistances
Rto/Rrz et la drode D3. ll en ré-
sulte l'apparition d'un très bref
état haut sur l'entrée 9 de la
porte AND lll de lCz, dont la sor-
haut. De ce fait, et grâce au ver-
rouillage effectué par la diode Da,
cet état haut est matntenu,
même lorsque la brève impulsion
de commande a disparu. Le mul-
tivibrateur démarre alors sa
course. Nous verrons ultérieure-
ment comment il est de nouveau
arrêté en attendant son prochain
départ, toujours en synchronisa-
tion avec les impulsions de
comptage optique. Ce dispositrf,
décrit tel quel, présente toutefors
une farblesse : en effet, nous ver-
rons que c'est la fin de la phase
chronométrage qui déclenche les
opérations périodiques de mé-
morisation de la lecture des
compteurs et de remise à zéro de
ceux-ci. Or s'il n'y a pas de début
de « fenêtre », il n'y a pas non
plus de frn : sr la rotation cesse,
ou sr le drsposrtrf de détection op-
NO 1 34 ELECTRONIOUE PBATIOUE 67
 Les ch ronogram m es de fonction ne ment
relevés en divers pornts stratégiques du montage

Rotation nu[Le_{_ Rotation du multivibrateur en Posrtion de

sollicitation permanente. Le dis-
tr
Icl positif synchronisateur est bien
neutralisé dans ce cas et le multi-
vibrateur fonctionne de manière
tr
icl
ininterrompute.

t
g) Remise à zéro
Cot Lect. des compteurs (fig. 2)
T2 L

Au moment Précis où l'entrée de

I

commande du multivibrateur est

tr
lc3
soumis à son état haut actif, le
front montant corresPondant est
mIC9
pris en compte Par le montage
àérrvateur formé Par la caPacrté
Cg et la résistance Rls Cela se
traduit par une brève imPulsion
tr
tc9
Dosrtrve sur les enTrées Reset A
be lC: et Reset A et B de lCa ll
Anode en résulte la remise à zéro immé-
D3 diate de ces compteurs en début
de «fenêtre» de chronomé-
trage. Nous verrons au Paragra-
one suivant que celte remlse a
@ synchronisation )éro intervient tout luste après la
1C2 phase « mémorisation » du
contenu des compteurs.
tr remlse
compteurs
a
1C3
h) Lecture des comPteurs
(fig. 2)
1112131t, t5t 2 3 t,5 6 7 I I 1011 12131/,15 1 2 3 4 5 6 7 I I 10 Nous avons vu au ParagraPhe
consacré à la base de temPs que
E
IC2
Base de
temps la fin de la phase « chronomé-
+ traqe» corresPondait à l'tnstant
tr oùl'on relève un front négaTrf sur
IC3
la sortie O+B de lC3. Ce front
descendant est transformé en
tr front ascendant Par l'inversron
tc5 apportée par la Porte NAND lll de
lCs Ce front pcsrtrf esT enregistré
pai le ctrcuit dérrvateur que for-
EE ment la caPacité Cto et Ia résis-
IC2
tance Rrg. Ce dernier délrvre une
rmoulsion positive, mtse en forme
pai- le trrgger de Schmrtt AND
tr
tc2
Mém ori s at ion
des compteurs de lCz. Le srgnal corresPondant
I

assurà la commande de la mé-

tique est mal orienté, la synchro-
nisation précédemment décrite,
Justement basée sur cette détec-
tion, empêche le redémarrage de
la base de temps. Sans précau-
tion particulière, l'affichage ne
changerait plus et la valeur lue
risquerait d'être quelconque. ll
convient donc de supprimer l'ef-
fet de la synchronisation dans ce
cas. Cette opération est confiée
au dispositif intégrateur constitué
par la capacilé C7, les résistan-
ces Rr+/Rrs et la diode antiretour
Dr. Dans le cas de la rotation, la
capacité Cz est régulièrement
maintenue à un potentrel élevé
grâce aux impulsions issues du
trigger AND lV de lCz. Entre deux
impulsions consécutives, Cz se
décharge lentement dans la ré-
sistance de valeur importante
R15, mais le potentiel relevé sur
son armature positive n'a pas le
temps de descendre à une valeur
suffisamment basse pour faire
basculer la porte NAND I de lCg,
qui présente un état bas perma-
nent.
En revanche, en cas d'arrêt de la
rotation de l'arbre dont on veut
mesurer la vitesse, Cz se dé-
charge, et la sortie de la porte
NAND I de lCg présente un état
haut qui, par l'intermédiaire de
D2, place la porte de commande
morisation du contenu des
comoteurs ; ceTte oPératton est
assurée Par les clrcurts intégrés
décodeurs BCD -- 7 segments
des boîtiers lCo, lCz et lCe. La
porTe NAND lV de lCs inverse ce
srgnal : l'impulsron négatrve qur
en résulte a pour consêouence
l'effacement de la Porte oe mé-
morisation AND lll de lC2, c'est-
à-dire l'arrêt du multivibrateur.
i) Décodage et affichage
(fig. 3)
Les résultats du comptage sont
acheminés en permanence sur
les entrées BCD de trois déco-
deurs CD 4543 Ces derniers,
comme le montre leur tableau de

68 NO 1 34 ELECTBONIOUE PRATIOUE
 f#
IEIS,I Décodeur BCD.*7 segments pour afficheurs à LED ou à cristaux Liquides

Brochages, tables 0 x 1 x N x x o 0 0 0 0 0 0
de vérité et I
0 0 0 û 1 ï 1 1 10
,1

fonctionnement
des composants 0 ]I 0 0 0 0 1 0 I I 0 0 o û
.I
utilisés. 0 û 0 0 1 û 1 û 1 1 0 1

0 s 0, t x
.I
t
,l
1 1 0 0
,}

t 0 0 I û lI 0 I I 0 t ,t

r
g 0 0 1 0 1 1 0 1 1 1
,l

0 0 o 1 û 0 0 :l I 1 1 1

0 û 0 1 I 1 I 0 0 0 0
I 1 0 0 0, 0
,l
1
'I I 1
.I
fl 1 0 0 0 1 1 0 0 1

û t 0 0 û 0 0 0 0 0 0
0 1 0 0 1 t o 0 o 0 0 û
a 0 1 û 0 0 0 0 t û 0 0

(X ) Etat indifférent
,17 0
0
T

1
0
0
0
1 0
1 0
0
0
0 0
0 0
0, 0
û
0
0
0 D_r!:-qry. coY 99
(*) etat présent au
moment de [a tran-
sition 1+0 sur
entrée EL
D,d
t]
0 0
o
ûl x x x x
0 U û 0 0
t( t( t( t(
0
*
0
âl

c.D 4918 DoubLe compteur

LD 2'1

BCD

Doub[e compteur binaire

AfficterJrr tc,Sf g0r gt (3 digits cristaux Liquides)
ÿ2 Compteu r

RES o4 o3 02 01 ENA CLOCK

Digit 1 Digit 2 Drgrt 3

A^., I
fx lx 'rTl':V,lTl, 'l---lo
tr i-. ./-':'l,--l'.
pl
"l-1" p2 p3

Compteur A
NC pl el dl c1 p2

( NC ) Non connecté

Ampti-op
l}il,,i,ilil
'[q-
E ..
'i{r-
(X) Etat indifférent

fonctronnement de Ia figure 5, fréquence de l'ordre de 30 à trouve donc bien sous l'influence

peuvent indifféremment alimen- 60 Hz. C'est au multivibrateur d'une polarité alternative.
ter des afficheurs du type LED à constitué par les portes NAND lll L'entrée « lB « reliée à un état
cathode ou à anode commune. et lV de lCg qu'incombe la mis- bas correspond à l'allumage
Dans le premier cas, il suffit de sion de générer cette fréquence. continu des afficheurs Si on re-
soumettre l'entrée «CP» à un La sortie de ce multivibrateur est liait cette entrée à un état bas,
état bas. Dans le second cas, à relier simultanément au « com- l'affichage cesserait. En général,
cette entrée est simplement à re- mun » de l'afficheur et aux en- l'entrée « EL », qui commande la
lrer à un état haut. Mais pour no- trées « CP » des décodeurs. mémorisation, est soumise à un
tre application présente, l'affi- Arnsi, si le multivibrateur délivre état bas. En conséquence l'affi-
chage retenu est la technique un état haut, le décodeur travarlle chage reste celur qui correspon-
des cristaux liquides, et il est né- en logique négative, et inverse- dart à la lecture des compteurs
cessaire de soumettre les seg- ment. il fonctionne en logique po- au moment précis où cette en-
ments concernés à un potentiel sitive pendant les instants où le trée quittait l'état haut. C'est la
alternatif, sous la forme de cré- multivibrateur présente un état mémorisation. Dans cette sttua-
neaux, se caractérisant par une bas. Le segment alimenté se tion, l'affichage reste fixe, quelles
NO 1 34 ELECTRONIOUE PRATIOUE 69

I
 G7
Tracés des deux
circuits imprtmés,
I à l'échelle 1 /
lmplantations des
deux platines :
34 straps au total
seront à tnsérer.
que soient les positions binaires
des compteurs.
Notons également que la sortie
O1A de lC3 est reliée aux entrées
A1 et A3 de lCo, les entrées A2 et
Aa étant soumises à un état bas
permanent. Cela correspond à la
valeur O sr Or A est à l'état bas, et
à la valeur décimale 5 si OrA pré-
sente un état haut. Remarquons
enfrn que tous les segments lnutl-
lisés de l'afficheur à cristaux liqur-
des, points et symboles divers,
sont systématiquement reliés au
« commun » de l'affichage.
III - LA REALISATION
PRATIOUE
a) Circuits imprimés
(fig. 6)
lls sont au nombre de deux : un
moduie rnféneur réservé au traite-
ment logique du signal et à l'am-
plification, et un module supé-
rieur recevant les composants
70 NO 1 34 ELECTRONIOUE PRATIOUE
I t,o,=
lo
relatifs au comptage, au déco-
dage et à l'affichage. Leur réali-
sation fait appel à la mise en ceu-
vre des différents produits de
transferts Mecanorma. Ces der-
niers peuvent être applrqués di-
rectement sur la face cuivrée
préalablement bien dégraissée
de l'époxy, ou encore sur un
« mylar » transparent. Dans cette
seconde méthode, on se sert
d'époxy présensibilisé que l'on
place sous le « mylar » pendant
l'exposition ou rayonnement ul-
traviolet. Après révélation, on
peut passer à la gravure du circuit
dans un bain de perchlorure de
fer. Si on prend la précaution
d'utrliser du perchlorure tiède, la
durée de la gravure se trouve
consrdérablement rédurte.
Après un abondant rinçage, le
circuit peut être percé à l'aide
d'un foret de O,B mm de diamè-
tre. Certains trous seront
agrandir suivant le diamètre des
connexions des composants aux-
quels ils sont desttnés : capaci-
tés de plus grand encombre-
ment, aJUStable, embase stéréo.
Enfrn, pour achever ce premier
travail, l'auteur vous conseille
d'étamer les pistes de ces cir-
cuits imprimés à l'arde du fer à
souder. lndépendamment de
l'amélioration qu'une telle opéra-
tion apporte, ce sera l'occasion
de procéder à une vérification mi-
nutieuse des circuits sous le dou-
ble aspect de la continurté électri-
que des pistes et de la parfaite
isolation entre prstes voisrnes.
b) lmplantation
des composants (fig. 7)
On débutera cette opération par
la mise en place des nombreux
straps de liarson. Grâce à eux, il
n'a pas été nécessaire d'avoir re-
cours au circuit imprimé double
face, toulours délicat à mettre en
à ceuvre par l'amateur.
Par la suite, on passera à l'im-
plantation des diodes, des résis-
tances, des capacités et des
I
 Gaî ne plastique
noire
PHT

DIR

-- Fiche stereo
a5

,,, Emb ase stereo

(,
E')
o
o
o,!
o>
ooo
co)
L6
{D 5-
! OtD
ÿO
6

,/ o?o
s 9E
Connecteur Fo
mâle soudé
côté cu iv re

Pile 9V

transistors. ll va sans dire que le

respect absolu des orientations
des composants polarisés est
une nécessité qur ne tolère au-
cune erreur, sous peine de non-
fonctronnement, voire de des-
truction de certatns composants
Les circutts tnTégrés seron: tm-
plantés en fin d'opérairon. Une
autre précautton est à prendre
lors de cette opération . il s'agit
de ménager un temps de refroi-
dissement suifisant entre deux
soudures consécuttves réalisées
sur les broches d'un même boî-
tier.
Les deux modules sont prévus
pour être reliés par un connec-
teur à 7 broches. Grâce à ce
choix, on éloigne les fiis volants
disgracieux et souvent à la base
de mauvais contacts risquant l'in-
troduction de pannes diverses.
Pour Ie module supérieur, le
connecteur mâle est à souder
côté cuivre.
On notera également que l'affi-
cheur à cristaux lrqurdes a été
2
4
6
Connecteur
femelle
monté sur support, étant donné
sa relative fragilrté vis-à-vis des
échauffements thermiques. En-
fin, signalons à l'intention des
perfectionnistes que les inesthé-
tiques traces de vernis laissées
par le décapant du fil de soudure
peuvent être éloignées à l'aide
d'un pinceau rmbibé d'un peu
d'acétone.
æ A,Ë
c) Fabrication
de la sonde de
détection optique (fig. 7)
Le phototransistor et la diode rn-
frarouge ont été montés côte à
côte dans la partie rsolée de la fr-
che mâle stéréo, par soudure. ll
convient de bien respecter le bro-
chage et l'orientation de ces
NO 134 ELECTRONIOUE PBATIOI.,E 71

I
I
r
ri
t'
Photo 3- La platine rnférieure recott une embase stéréo, aftn de realtser les connexions avec la sonde
deux composants (vorr fig. 5).
Parallèlement à cette précaution
d'ordre électronique, il convient
également de prendre une pré-
caution optique. En effet, la
diode infrarouge placée parallèle-
ment à côté du phototransistor
influence ce dernrer par un rayon-
nement de « fuite » latéral ce qui
le sature partiellement au point
de le rendre tout à fait inefficace
vis-à-vis du rayonnement réfléchi
qu'il est censé détecter. Aussi
est-il nécessaire d'évrter cet rn-
convénient. Une solution simple
consiste à enrober l'un ou l'autre
de ces deux composants (ou les
deux) d'un morceau de gaine
plastrque noir.
Notons, pour achever ce para-
graphe, que le recours au prin-
crpe de la frche jack stéréo en-
clenchée dans l'embase femelle
correspondante offre, en plus de
sa simplicité de branchement
sans fils de liaison, un second
avantage : celui de pouvoir mon-
ter un prolongateur dans le cas
d'une utilisation du compte-tours
à distance de l'arbre dont on veut
connaître la vitesse de rotation
72 NO 1 34 ELECTRONIOUE PRATIOUE
d) Montage et réglage
(fig. 8)
Les deux modules sont séparés
l'un de l'autre par des vis et des
écrous de 3 mm de diamètre,
f ormant entretoises. Remar-
quons que l'accès aux trors alus-
tables de réglage implantés sur le
module rnférieur est possible
grâce à des trous percés dans le
module supérieur et autorisant le
passage du tournevis.
Le couvercle du boîtier Teko re-
çoit une découpe rectangulaire
destinée à la lecture de I'affi-
cheur. Un trou permettant le pas-
sage du bouton-poussoir est
également à pratiquer.
Le réglage est extrêmement sim-
ple. Les trois ajustables ont leur
curseur placé en position mé-
drane dans un premier temps.
Pour l'alsutable Ar dont le ré-
glage fart varier le gain d'amplifi-
cation, cette position est
bonne dans pratiquement tous
les cas Cependant, en cas de
contraste peu important entre le
fond de la poulie et le repère, le
degré d'amplificatron peut être
lllât
boi
optique
augmenté en tournant le curseur
dans le sens des aiguilles d'une
montre.
ll reste à régler la base de temps
grâce aux alustables Az et As. ll
suffrt pour cela de diriger le cap-
teur vers un tube fluorescent tout
en y restant élorgné de plusieurs
mètres. Le montage détecte
alors des pulsations de 100 Hz,
ce qui correspond à une vitesse
théorique de rotation de
6 000 tours/minute. On tourne
alors le curseur de Az dans un
sens ou dans l'autre pour obtenir
un affichage de 600 (c'est-à-dire
595, 600 ou 605 dans la prati-
que). A l'aide du curseur de A3,
cet affichage peut alors être af-
finé de manière à aboutir à la va-
leur 600.
Une seconde possibilité pour le
tarage consiste à diriger Ie cap-
teur vers l'écran de votre télévi-
seur, éloigné de quelques centr-
la mètres. Dans ce cas, il est
soumis à des pulsations de
50 Hz. En conséquence, la va-
leur d'affichage à obtenrr est 300
dans ce cas.
Signalons, avant de clore cet artr-
I
 Couv ercte

Face avant Fece artere

Schéma de
montage de la
maquette dans un
boîtier Teko, série
Designer.

Pt". O" a;""rp" O, .

Photo 4. - Gros plan de la sonde ; le

phototranststor sera « encapsulé » à
I'atde d'un ruban adhésrf norr.

cle, que ce compte-tours peut

parfaitement être installé à de-

o
ûto
meure dans une voiture pour affi-
cher en permanence la vitesse de
rotation du moteur. ll suffit de
l'alimenter sous la tension de
12Y du véhicule et de prévoir un
prolongateur entre la sonde opti-
que et le boîtrer. ll suffit de pein-
dre un repère de couleur blanche
sur le volant solidaire du vilebre-
quin.
Robert KNOERR

LISTE DES Rzz : 1 MO (marron, noir, vert) lCs: CD 4520 (double compteur
COMPOSANTS Rzs, Rzq: 2 x 101{.l (marron, binaire)
noir, orange) lCs: CD 401 1 (4 portes NAND à
Rzs : 1OO kçl (marron, norr, 2 entrées)
a) Module inférieur jaune) lCe. CD 40l 1 (4 portes NAND à
12 straps (2 horrzontaux, 1O ver- R26 : 470 l{2 (jaune, violet, jaune) 2 entrées)
ticaux) Rzz ' 47 kA (1aune, violet, Embase pour fiche stéréo @5,
Rt . 47OA jaune, violet, mar- orange) pour .implantation sur circuit im-
ron)
Rz : 220 {l (rouge, rouge, mar- At, Az: 2 alustables 220 l{1, pnme
(implantation horizontale, pas de Connecteur femelle 7 broches
ron) 5,OB)
Rs : lOO k{l (marron, noir, A3 : ajustable 22 l{l (implanta- b) Module supérieur
jaune) 22 straps (7 horrzontaux, 15 ver-
tion horizontale, pas de 5,OB)
Rq : 1 l<{l (marron, noir, rouge)
Dr à Dq : 4 diodes srgnal ttcaux)
Rs, Ra :2x 33 kA (orange, 1N4148,914 lCq . CD 451 I (double compteur
orange, orange) décrmal)
Rt : 1 ldl(marron, noir, rouge) DZ: drode Zener 6,8 V/1,3 W
Ct . 47 pF/10 V électrolytique lCo à lCe : 3 x CD 4543 (déco-
Ra . 4,7 l«l (1aune, violet, rouge) deur BCD - 7 segments pour
Rs : lOO kQ (marron, noir, Cz . 0,22 pF mrlfeuil cristaux lrquides)
Jaune)
Cs :1 pFmilfeuil AFF . afficheur à cristaux liquides
Rto 1 l<dl (marron, noir, rouge) Cq : 1O pF/10 V électrolytrque 3 digits 1/2, LC 513031 ou équi-
Rtr . 33 l{l (orange, orange, Cs : 47 nF milfeuil valent
orange) Ca :1 nFmilfeutl BP : bouton-poussoir à contact
Rrz : 1O kA (marron, norr, Cz : 2,2 pF/10 V milfeutl travail pour circurt tmprimé
orange) 4,7 nF électrolytrque
Ca, Cs : 2 x
Connecteur mâle 7 broches
Rts : 100 kçl (marron, noir, Cro.22 nFmilfeuil Support 40 broches (tulipe)
jaune) Ctt l nFmilfeutl
Rrq : 3,3 ldl (orange, orange, Crz:0,33 p,Fmilfeuil c) Divers
rouge) Crs:1 nFmrlfeuil DlR. drode infrarouge O 6,5
R15 : 220 kQ (rouge, rouge, Crq: O,22 pF mtlfeuil (LD 27, COY 99, TSU"S 54OO)
jaune) T7 : transistor NPN 2N1711, PHT . phototransistor (BPW 42,
Rta à Rrs : 4 x 33 l{l (orange, 1613 TtL 78)
orange, orange) T2 : transistor PNP 2N2907 Fiche sréréo mâle a 5
Rzo : 1O k{l (marron, noir, lCr : p.A, 741 (amphfrcateur opé- Coupleur pour pile
orange) rationnel) Pile I V
Rzr : lOO kA (marron, noir, lCz: CD 4081 (4-portes AND à 2 Boîter Teko, série Designer, mo-
laune) entrées) dèle l OOOl (85 x 145 x 38)
NO 1 34 ELECTRONIOUE PBATIOUE 73
 UN TESTEUR I

DE TELECOMTVANDES I R \
Le ci
et l'rr
i't
:'éfét
Ce module effectue un dtagnostic instantané d'une -Çg

télécommande l.R en indiquant si elle émet ou non

des infrarouges.
PRINCIPE
Le montage utilise un simple cir-
cuit logique de quelques francs
composé de portes NAND ou
NOR Celles-ci en effet Peuvent
avo'' une autre u I llsat]on que
celle qui leur est destinée à l'ori-
qne
A nsr, une contre-réactron sort e-
entrées permet d'obtenir l'amPlr-
ftcation d'un signal d'une source
que conque
Le gain est donné par R2/R1 La
figure 1 indique de- exemples de
oortes utrlisables.
Néanmoins, les séries AE, UB,
Ci\ sont le plus adaPtées à ce
oenre d'aDorrcatron. car les sértes
Ér, scN, etc sont oufferrsés On
obtiendrait des oscillations dites
NAN D

R2

1 loq,ques, et le montage ne fonc- les 50 Hz des lampes à tncan-

Utilrsatron de lronnerarl pas ou très 'nal.
portes logiques en
« amplificateur » :
Bien entendu, ce n'est pas la so-
le gain vaut Rz/R lutron miracle pour cortcevoir des
r.
préarnpl;f ,cateurs Hr-Fi Lotn s'en
fa.rt To-tefors cela oermet de
réa'rser quelques montages qul
ne sont pas dépourvus d'intérêt
FONCTIONNEMENT
(fig. 2)
Une préamplifrcation est donnée
par deux étages
Sur le premier étage, un conden-
sateur de 10 NF bloque l'éven-
tuelle cornposante conTinue sur
la diode IR et réduit sensiblement
descence. (La drode lR est une
drode d'émission ) Le second
étage comm ande, via un drviseur
de tensron (Ra. Rs), un monosta-
ble constrtué Par les deux autres
portes du Cl
En effet le signal recueillr sur sa
sort e est constrtué Par des Pics
ayant une cadence assez faible.
Une LtD branchée drectement
sur cette sortie resterait éternte
Ce monostable donne donc des
créneaux d'environ 1O ns, ce qut
est suffisant pour la visualrsation
Sa sortie commande une LED Yra
un transistor NPN genre 8C107,
21\)2222

Le schéma de
prtncipe du testeur
repose
prtncipalement sur
I'utilisation d'un
c-Mos 4011
ccmportant quatre
portes NAND.

74 NO 1 34 ELECTRONIOUE PRATIOUE
 3-4
Le circutt imprimé
et I'implantation à
l'échelle 1 on
monte,ra de
oréférence Cl1 sur
support afin de
faalrter le
dépannage

Le courant est de 1 5 mA environ
au repos et de 30 mA lors de la
réception d'un signal
cette consommation peut être
abarssée en supprimant la LED
tous les composants soudés, on (ce qur ne veut pas dire que le
nettoiera les pistes à l'arde d'acé- code est le bon)
tone afin d'éliminer toute trace (Nota . la réception reste cor-
de flux des soudures. recte lusqu'à une trentaine de
centimètres.
c) Mise en coffret
)

M/A A vos rsques cj 'oublier

d'éteindre l'appareil.
Une pile 9 V du type 6F22 |era
parfaitement l'affaire pour ali-
menter l'ensemble
REALISATION
PRATIOUE
a) Le circuit imprimé
(fig. 3)
Réalrsé en verre époxy, on repro-
duira dessus le tracé du circuit
rmpr mé à l'arde de bandes et de
pastilles-transfert, type Méca-
norma. Après gravure au per-
chlorure oe fer trède, on rrncera
abondamment à l'eau claire. Les
percages s'effectueront à l'arde
de forets de diamètres allant de
0,8 mm à 1,3 mm.
b) L'implantation
\"r' 4)
(fio.
' tres et en appuyant sur une tou-
Elle est donnée à l'échelle1 La
réalrsat on du montage ne devrait
poser aucun problème. Une fois
Photo 2 - L'ensentble des composants s'rntègre sur la platrne, excepté
rupteur qut s'rnsérera en sérte avec la ptle.
(fig. 5)
CONCLUSION
Nous avons utilisé un boîtier Cz
de la tolerie plastique Le mon- Ce petit montage est à la portée
Tage de la platrne dans le coffret de tout amateur par sa simplicité
reste simple et son prix de revient assez faible.
Ce sont les trois LED qur fixent le ll peut rendre de grands servrces
crrcuit rmprimé. Ce qur n 'est pas à tous ceux qui de près ou de loin
gênant pour la légèreté de ce- touchent à la télévrsron
lui-ci ll trouvera donc sa place dans le
Un perçage légèrement inférieur labo ou le placard de l'amateur
au diamètre de l'axe de l'inter- *.
rupteur permet de visser ce der-
nier directement sur le plastique.
Ce qur élrmrne l'écrou que l'on
LISTE DES
vort très souvent en facade des
montages. COMPOSANTS
d) Essais
R t 2,7 MQ (rouge, vrolet, vert)
ll n'y a aucun réglage à faire. Rz . 1OO Kl (marron, notr, laune)
A la mise sous tension le voyant Rs: 470 ldl (1aune, violet, laune)
Rq: 27 ldl (rouge, violet, orange)
rouge doit s'éclairer et le laune
doit rester éteint. R5. 68 l<fl (bleu, gris, orange)
En app.rochanT une télécom- Ra 1 ,5-MQ (marron, vert, vert)
Rz 3,3 kQ (orange, orange,
mande à une dizaine de centimè-
rouge)
che quelconque le voyant laune Rs: 470 Q (1aune, violet, marron)
dort clignoter rapidement. Ce qur Rs. 680 9 (bleu, grrs, marron)
indique une émission lR codée
Cr 1O nF
l'inter Cz.10nF
C3: 10 pF/16 V/tanrale
Cq . 0,1 pF
Dr.1N4148, 1N914
LDt diode lR, 1D271
LD2.LEDQ Sorange
LDs LED Q 5 verte ou rouge
T R t . 8 C 10 7 , 1 08 , 1 09,
2N2222
Cl . 4001,4011 AE VB CN (vorr
texte)
Divers :

l prle9V
1boîtrer C2 de la tolerie plastique
1clip chanfrerné pour LED A 5
2 cltps a 5
1 coupleur prle 9 V à presston
1 interrupteur à levrer

NO 1 34 ELECTRONIOUE PRATIOUE 75

I
 COMPTEUR TELEPHONIOUE
AUTOMATIOUE
ll vous sera désormais possible de connaître instanta-
nément le prix de votre communlcatton en cours alnsl
que le total de votre facture PTT, sans aucune mani-
pulation sur ce nouveau compteur téléphonique n'uti-
iisant que des circuits connus, et cela, sans aucune
intervention sur le réseau.

PREAMBULE
Pouvoir contrôler le Prix d'une
communication sans aPParetl
spécialisé est devenu aulourd'hui
extrêmement délrcat, Pulsque
l'utilisateur doit d'abord connaî-
tre le iour de la semaine, si ce-
lur-cr eêt férré ou Pas, l'heure et la
durée exactes de l'aPPel, mais
aussi rattacher précisément la
commune demandée à sa cir-
conscription tarifatre. Ne parlons
pas d'une communication à che-
val sur un changement horaire ni
d'un appel à l'étranger. Pourtant,
ce svstème automatlque exlste {
bel et bren. ll suffrt de regarder
simplement notre facture Pour
nous en convalncre, tous nos ap-
pels ont été chrffrés ! Regardez
ensuite dans les Premrères Pages
d'un annuaire pour constater que
notre chère administration met à
notre portée un drspositrf spécral
connecté au central et Permet- met d'économiser tout le sYS- Reqardez les PhotograPhres de
tant la retransmission des imPul- tème d'affichage qui se traduit l'arlcle arnsi que le clavier d'ort-
donc par une-simPlificatron du gine pour vous procurer la même
sions de taxation de tous nos aP-
pels, moyennant, il, est vral, un crrcuit avec, en Prime, une ôalculette, ses dimensions exter-
versement mensuel suPPlémen- consommation très réduite, une nes étant : 90 x 56 x 5. Vous se-
taire de 10 F ll est d'ailleurs mémoire indéPendante et une ré- rez sûr dans ce cas de l'implanter
conseillé de vérifier cette possibi- solution de quelque huit chiffres ! correctement sur le circuit d'affi-
lité auprès du centre Télécom de chage, bien que cela soit faculta-
votre région avant d'entrePren- trf puisque la connexton Pourra se
LA CALCULATRICE farie le ôas échéant avec du frl de
dre cette réalisation.
Le modèle choisi est un modèle câblage ordinaire.
oue l'on rencontre Partout, no-
SYNOPTIOUE tàmment dans les magasins bon ALIMENTATION
Après ce léger Préambule, la fi- marché ou les grandes surfaces
güre 1voùs aPParaîtra Plus Son ortx se situe enÏre 10 et La figure 2 dévoile une alimenta-
claire. ll s'agit donc de caPter ces 20 F'l Les deux tmPératifs à res- tion Secteur avec transformateur,
rmpulsions présentes sur la ligne, pecter sont simPles, à savorr : redresseur et filtrage classique.
ours de les décoder correcte- une constante et une memolre. Un régulateur positif régulera
ment. Un système de détection Cette dernière est facile à vérifter cette tènsion à 5 V Pour le circuil
d'un coup d'cerl, Pursqu'il s'agit prrncipal, tandrs que la calcula-
décrochage/raccrochage Per- trice sera alimentée en 1,5 V
{ mettra à une logique de com- de touches aPPelées MR, tVC,
mande d'actionner les louches M+. Pour vérifier la constante, orâce aux diodes DzlDs à travers
I d'une calculatrice bon marché appuyez sur un chiffre, Par exem- Éz On s'aperçoit que la tension
our affrchera directemerlt en oie : (5). Aopuvez ensuite sur (+), secteur est secourue Par un ac-
fi-ancs le tartf consommé. Là
'purs
àtüsieLies fors sur (:) L'affr- cumulateur qui Permettra au
aussi, utiliser une calculette per- ôhage dort augmenter de 5 en 5. compteur téléPhonique de fonc-

76 NO 1 34 ELECTRONIOUE PRATIOUE
 Schéma synopttque : aucune connexion sur le réseau PTT n'est à effectuer.
Seul un capteur téléphonique à ventouse et un microswitch
détectant les décrochage et raccrochage du combiné
1 restent à frxer sur le poste.

PR EAI{PLI OSCILtÀTE{JR

IMPULSIOii§
MSNO§TA8LT
LTO LICNE TNTRETIEN

DEIECTIOil MISE E I'I LOGIQUE BE 1ÀÊl F

BE CROCHÂGE
FORHE COMMÂNTE
RACCBOCIIAgE

?OUCHES

EALCUTÀTâICE

P0uss0rF TARIF
BÀSCULE R/ S FÀCTURÊ
1OT t EN FR§CS

tionner normalement en rgnorant
tout des faiblesses du réseau
EDF.
Une pile ordinaire pourra éven-
tuellement remplacer l'accu
Dans ce cas, la résistance R1
sera supprimée. Celle-cr règle le
courant de charge qur se calcule
d'après la tension U aux bornes
de C1 par la relation : I : U/R En
retenant une intensité d'entretien
du vingtième de la capacité de
l'accu, on a : 100 mAl20
:5 mAdoncR:U/0,0O5.
SCHEMA
DE PRI NCI PE
ll est à noter que le fart de de-
mander le retour des impulsions
de taxation vous engage envers
les PTT d'un droit de regard sur
votre installatron ! C'est pourquor
la figure 3 nous montre comment
sont détectées les deux informa-
tions nécessaires au montage
les impulsions de taxation par un
capteur téléphonique ordinaire et
le décrochage/raccrochage par
un microswitch miniature, instal-
lés tous deux sur le combiné.
Cette solution évite un quelcon-
que branchement sur la ligne, for-
mellement interdit.
La préamplification des impul-
sions, et d'ailleurs de toute la
conversation, se fera par l'inter-
médiaire de deux étapes identi-
ques bâtis autour de deux'1 41
dont le gain de l'ensemble varrera
de 10 à 100 grâce à P1. La sortie
de cet étage attaque lC4 qui est
un décodeur de fréquence. ll suf-
fira pour nous de régler la fré-
quence de référence à l'aide de
P2 sur celle des impulsions pour
que la sortie 8 passe à zéro dès
que le verrouillage s'opère. C16
et Cil permettent de régler res-
pectivement le temps de réponse
et la largeur de bande.
Dès la mise sous tension, le cir-
cuit se positronne au repos. Tou-
tes les entrées des interrupteurs
analogiques ESr à ESa conte-
nues dans le 40ôô sont à zéro,
Tr est bloqué, les deux LED
éteintes et la consommation de
l'ensemble tourne autour de
1 5 mA. La prise de lrgne est dé-
tectée par 51 qui se ferme au
moment de prendre l'appareil. Le
trigger de Schmitt constitué des
portes A et B bascule alors et sa
: sortie passe à 1. La cellule
Rr r/Ce intégrera les microcoupu-
res de Sr. Rr z permettra à Ce de
se décharger rapidement au rac-
crochage. Ce niveau positif en
sortie du trigger positionne l'en-
semble du circuit en attente : T1
devenu passant permet l'allu-
mage de la LED 11, indiquant
donc la prise de ligne, la porte C
se débloque mais la sortre ne
bouge pas, conformément à la
table de vérité d'une porte NOR.
ll en est de même pour la porte H
dont la sortie reste à zéro. L'ap-
plication de ce niveau posrtif sur
la porte L bloque la bascule K/1,
un appui sur le poussoir (total
facture) sera donc sans effet pen-
dant une conversation
Le trigger applique aussi ce ni-
veau sur C15 qui va permettre à
ES+ de recevoir une impulsion
posrtive. La touche (0) de la cal-
culette sera donc actionnée et
l'affichage reviendra à zéro. Si
l'on raccrochait à cet instant, il ne
se passerait rren et le circuit re-
prendrait sa position de repos. En
fait, seule une impulsion de taxa-
tion permet à la porte C d'appli-
quer un 1 logique sur l'entrée 1 2
du monostable des portes D/E.
Ce monostable permet d'allonger
la durée de cette impulsion qui
peut donc être très brève suivant
le réglage du 567. Cette durée
est fixée par la cellule R2s/R 12 qui
a l'objet de polariser T2 et d'allu-
mer L2, signalant ainsi à l'usager
l'enregistrement d'une taxe de
base. En même temps se produit
un appui sur la touche (:) à tra-
vers ES 1 , l'aff ichage s'incré-
mente donc d'une unité. La
porte F recevant [e signal du mo-
nostablea permis à la bascule
F/G de changer d'état. La
porte H se trouve donc déblo-
quée mais sa sortie ne change
pas encore de niveau puisque
l'entrée 6 se trcuve toujours au
NO 1 34 ELECTRONIOUE PRATIOUE 77

I
I
[-

L'alrmentation
régulateur
le
/
,r^r

; z2ov
---rr
3ll
âll
lClstabiltsela o Cll
rensron a
+5V.Un
accumulateur
9 prend le
V
relars du
réseau EDF en
cas de
coupure. D2
et D3 offrent R4

une référence

il*
de tension de c5
pour Rj
1 ,2 V
remplacer la
pile de la
calculatrice.
CP

L
Schéma de
principe du
compteur
automatique :
l'utilisation
d'interrupteurs
analogiques
c Mos 4066
permet de
remplacer les
poussoirs du
clavier de la
calculatrice. T:1
EJ

A,B,C,D = IC 5
E, F,G,H = IC6
I,J, K,L : IC 7
ES1, ES4 = IC8

tz
E
TOUCHES CÂLCUtÀTRICE

'zdl---...---------- @
t?_______-________q'

ES5

E5

78 NO 1 34 ELECTRONIOUE PRATIOUE
Photo 2. - Vue supérieure de la maquette : à gauche se srlue l'accumulateur de sauvegarde d'alimentatron
niveau 1 grâce à Sr. Le circuit
enregistre alors toutes les impul-
sions de taxation présentes en li-
gne et le compteur indique claire-
ment en francs le tarif de la
communication en cours.
C'est à partrr du raccrochage du
combiné que ce tarif sera enre-
gistré dans la mémoire indépen-
dante. En effet, Sr va de nouveau
s'ouvrir et la sortie du trigger re-
passer à 0. Tr se bloque ainsr
que la porte C. Lr s'éteint et rndr-
que donc que la ligne est libre.
Ce témoin permettra en outre de
vérifier que le combiné est bien
raccroché. Ce niveau négatif est
prrs en compte par la porte H
puisque la bascule F/G est tou-
lours dans son état « travarl ». La
sorrie 4 permet alors à ESz d'ap-
puyer sur la touche (M+) qui
place le tarif de la communication
en mémorre. Au même instant, la
cellule RzslCt3 introduit un petit
délai avant de communiquer ce 1
logique à la bascule, qur pourra
se repositionner au repos et blo-
quer de nouveau la porte H. Ce
délai est obligatoire pour permet-
tre à l'interrupteur ES2 d'appuyer
correctement sur la touche (M+).
Le crrcuit a repris sa posrtion ini-
tiale. Seul un autre appel ou un
appui sur le poussoir « total » vous si vous ne désirez pas dévoi-
permet une modification de l'affi-
chage. Ce poussoir via C14 eï
ES3 manæuvre la touche (MR)
qui vous indique l'ensemble de
toutes vos communications pas-
sées, donc le total de votre fac-
ture. C'est seulement lors d'un
prochain décrochage que l'affr-
chage passera à zéro, et le dé-
roulement sera identique. Sz est
directement en liaison avec la
touche MC qui .efface totalement
la mémoire et vous permet donc
de mettre le compteur à zéro
lorsque vous le désirez (pour sur-
vre votre facture bimensuelle par
exemple). Mais la résolution de
quelque huit chiffres vous permet
bien des fantaisies !
Au fait, si vous regardez de plus
près le schéma de principe, vous
vous apercevrez qu'il n'y a pas
vraiment de poussoir, mais un
point P, tout simplement relié
avec une vis à la face avant du
coffret. Le total de votre facture
apparaîtra instantanément dès
que vous poserez votre doigt
dessus ! La résistance R24 peut
être augmenlée si la commande
n'est pas assez sensible, celle-ci
dépendant de l'environnement et
de votre conductibilité. Outre
l'aspect pratique que procure
cette solution, cette touche sera
aussi une touche secrète pour
ler le montant de votre facture.
Un vrai poussoir peut néanmoins
être installé, l'autre borne ira au
+5V.
Les portes l/J qui forment un os-
cillateur commandent T3 qui se
polarise donc à son rythme, purs
à travers Db envoie des rmpul-
sions de faible amplitude sur une
des touches de la calculette. Cet
ensemble va permettre à celle-ci
de rester « éveillée ». En effet, Ies
calculatrices, de nos Jours, ont
l'habitude de s'éteindre d'elles-
mêmes (autopower off) si elles
ne sont plus sollicitées. La mé-
moire serait alors inutilisable.
D'ailleurs, l'intervalle maximal en-
tre deux taxations peut aller pour
une zone de tarifrcation orange et
un tarif bleu/nuit jusqu'à 1B mn.
Ce temps est aussi largement
suffisant pour la calculette de
s'éteindre. La connexion de ce
système particulier sera com-
menté plus lorn. Néanmoins, si
vous utilisez un modèle sans cet
inconvénient, toute cette partie
peut être supprimée.
REALISATION
PRATIOUE
Deux circuits imprimés représen-
tés (fig. 4) sont prévus pour loger
la totalité des composants, y
compris l'alimentation et la calcu-
latrice. Les connexions de ces
deux cartes placées en vis-à-vis
NO 1 34 ELECTRONIOUE PRATIOUE 79
 4 Circutt imprimé et rmplantation de
taplatine supportant la calculalnce
et l'accumulateur
I d'encombrentent réPandu, véri-
Ml M2 E3 E2 VE E1
seront laroement facrlrtées. Ce
choix a éié drcté par un souct
d'encombrement, et l'ensemble
s'instal[era dans un coffret-pupt-
tre de petite taille pour le bureau.
La méthode photographtque
80 NO 1 34 ELECTRONIOUE PRATIOUE
t-
9 V.
fiez tout de même son imPlanta-
or- c ACCU
tion.
ll ne serait pas troP drffrcrle de
modifier le tracé de la carte d'affi-
chage pour imPlanter une autre
calculette Vérrfrer avec la fi-
gure 4 avant reproduction En
orincioe. la connexion avec
ôelle-ci se fait par l'intermédraire
de queues de résistances mais,
dans le prre des cas, la calculette
peut être frxée à l'aide d'entretoi-
ses et les liaisons, entièrement
câblées. Les références des dif-
férentes touches étant gravées
sur la platine, vous devez évtter
les erreurs.
ll convient d'implanter tous les
composants de la figure 5 sauf
les deux LED et le Petrt straP
placé parallèlement à lCg avant
lous lravaux Ensuite, le mieux
I_l est de sortir entièrement et avec
prudence le mrnicircuit de la cal-
culette ainsi que son afficheur
Les piles ainst que le clavrer ne
+ 5V nous servtront plus. Altentron, st
ce dernier est composé de tou-
ches individuelles, rl faudra repé-
rer les touches avant démontage.
N'oubliez pas qu'il faudra entrer
les chiffres composant la taxe de
base, évrtez de perdre ce rensei-
qnement. On Peut alors Percer
[es deux trous à l'emPlacement
des orles d'ortorne Pour recevolr
deui clips poui Lf O 5 mm, la fi-
gure 4 vous y ardera encore
Comme sur la maquette, vous
pouvez peindre la calculette dans
ie colori du coffret, rci en deux
teintes de gris pour la carcasse et
l'étiquette d'origine Soudez en-
suite les queues de réslstances
aux emplacements Prévus Pour
les drfférentes touches. Ne
chauffez pas exagérément les
prstes qui sont très frnes et évirez
soigneusement les courts-clr-
cuits, puis remonter l'ensemble
sans le clavier (ni la face ar-
rrère !). Un support de Prle 9 V
recourbé est installé à l'aide de
boulons/écrous qut côté cuivre
pour fixer l'accumulateur. Deux
petites pattes Peuvent égale-
ment convenrr. ll suffrt malnte-
nant d'installer les deux LED
dans leurs clips en rePérant leurs
E4 VTRG « 5V oolarrlés, puis d'enfoncer toutes
ies lrarsons sur le ctrcutt rrnprrmé.
La platine principale ne nécessite
vous évitera les erreurs de tracé pas de commentatre Particulier,
et vous apportera un modèle tous les ctrcurts rntégrés sont tm-
conforme, mais la méthode tradi- plantés dans le même sens. Le
tionnelle avec transferts se laisse poussoir Sz est soudé sur un
réalrser sans Problème Le trans- morceau de platrne à bandes de
formateur du type moulé est cuivre, celui-ci étant fixé sur 1e

Photo 3. - La calculatrice frxée sur l'époxy voit son clavter caoutchouc désoldarrsé, pour f aciltter
circuit principal à l'envers après
avoir percé un trou du diamètre
de I'axe du poussoir employé.
Les deux potnts lV1/M2 sont pro-
longés lusqu'à la carte d'affi-
chage. La hauteur de ce minicir-
cuit dépend du poussoir qui, une
fois passé à travers le circuit prin-
cipal, ne doit pas s'enclencher
sur le fond du coffret (fig. 7).
Cette disposrtion permet d'éviter
un appui accidentel sur 52 (raz
mémoire), puisqu'après avoir
percé un petit trou dans le fond
du coffret, la remise à zéro de la
mémorre ne pourra s'effectuer
qu'à l'arde d'un petrt tournevis
(sécurrté). N'importe quel mo-
dèle léger convient, le pas étant
de 5,08 mm, la hauteur et le dia-
mètre étant peu critrques. Seul le
trou d'axe devra être vérrfié. Pour
frnir, rl est à signaler que le seul
strap de cette carte possède
deux points de contact intermé-
diaires à ne pas oublier
Préparez maintenant 11 frls
d'une longueur moyenne de
7 cm, dénudés aux deux extrémi-
tés, que vous soudez sur le cir-
cuit prrncipal. lgnorez la
connexion (SW). ll est préférable
aussr de placer un picot sur la
borne (5 V) qui recevra deux fils
N'oublrez pas les plots M1/M2.
Placez ensuite le circutt d'affi-
oo
krærffiætffiffi
reTæffiTæTæilæT
Æ!ffiwffiæfiffi{
ærwffitffiffiffiI
chage à l'envers, pistes vers
vous, les connexions étant en re-
gard, et soudez les 1 1 fils côté
cuivre. Attention aux deux plots
RG et VT qui sont croisés. ll reste
à établir la liaison vers l'accu (les
deux points A+) et la liaison d'ali-
mentation (les deux points
+ 5 V). Un cable blindé sera
soudé aux points CP (la tresse au
moins) et un autre aux points SW
et 5 V (sans polarité). Ces deux
câbles seront terminés par deux
lacks châssis de 3,5 mm et
2,5 mm pour respectivement le
capteur téléphonique et le mi-
croswitch. Vous ne pourrez pas à
l'avenir vous tromper en enfi-
chant les lacks.
Placez maintenant deux prcots
pour la liaison secteur (22OVl et
soudez le coupleur prle 9 V à son
emplacement. Le frl du point
sera terminé par une cosse ronde
qui sera coincée par une vis de la
face avant à la fermeture du boî-
tier.
BOITIER
La face arrière comprend les
deux lacks châssis et le câble
secteur qu'il faudra protéger
contre l'arrachement. ll est préfé-
rable aussi de percer le coffret en
regard des ajustables P1 et P2, le
la mtse en boîtrer
réglage final pourra dans ce cas
s'effectuer sans peine N'oubliez
pas le petit trou sous 32 faz mé-
moire). Le circuit imprimé vous
aidera dans ce travail. La figure 8
vous indique les côtés de la fenê-
tre destinée à la calculette, les
petits côtés sont limés en biais
pour une parfaite incrustation. La
fixation avec le circuit d'affichage
peut se réaliser grâce à deux pe-
tites entretoises plastique (chevrl-
les) collées sur la face avant. ll
faudra, en effet, éviter de coller
directement la calculette, car il
sera nécessaire d'avoir accès au
clavier pour entrer ou pour modi-
fier (augmentation) la taxe de
base.
Pour les amateurs du genre, la
face avant est recouverte d'une
étiquette adhésrve blanche, le
P motif est réalisé à l'aide d'un or-
drnateur et d'une imprrmante et
le tout est recouvert d'une légère
couche de peinture en bombe au
coloris du coffret ! La technique
habituelle avec transferts ne pose
néanmorns aucun problème.
REGLAGES
Le microswitch S1 sera fixé sous
le combiné à l'aide par exemple
d'un adhésrf double face, de fa-
NO 1 34 ELECTRONIOUE PRATIOUE 81
Ar-h
I
,rr,,u, Circuit imprimé et implantatton de ta platine
\-r, prrncrpde qui reÇoit le transformateur d'alimentation

V
220 V

A+

M1 H2 E3 E2 VE E1 E4 R6 VT » sh/ 5V

çon à le lrbérer lorsque l'on dé-
croche (Lr allumée) et le caPteur,
placé sur le côté du téléphone.
La figure 7 montre un Poste clas-
srquè 563, mais tous les télépho-
nes conviennent. Alimentez à strap de veille près d'lCs (si votre
présent le montage en 22O Y, et calculette en a besoin) : à I'aide
vénItez la tensron de 5 V aux bor- d'un voltmètre calibre 2Y, re|ez
nes de C+ et celle de 1,5 V sur le noir à la masse et testez les
R2 Nous allons placer le Petit broches 10 et 11 d'lCa, le strap

82 NO 1 34 ELECTRONIOUE PRATIOUE
 Brochages et caractéristiques des circuits intégrés
utilisés dans la réalisation.

Patte 1 : temps de réponse plus

long : augmenter C.
A B S
Patte 2 : largeur de bande plus
o 0 1
courte : augmenter C.
Patte 3 : entrée fréquence à trai-
o 1 o ter.
Patte 5 . réglage fréquence réfé-
1 0 o rence.
1 1 o Patte I : niveau Osiverrouillage.

F= t2khz
PATTE 5 D,IC4

Pt ,/ Rl9

SORTIE IC3

l-- stGNÀL
SORTIE IC4

l- t MSNS5TÀBLE
------]

sera implanté sur la patte, indi-
quant une tension positive (1 V à
1,5 V). Fixez maintenant l'accu
de I V (convenablement
chargé). Si celui-ci n'est pas re-
ÂFIICHÀGE
I
vêtu d'une enveloppe plastique,
intercalez une feuille isolante (my-
lar) pour évrter les courts-ctrcuits
avec la carte d'af'rchage, püts re-
branchez le 22O V. Placez Pr à
mi-course et à l'aide d'un fré-
quencemètre ou d'un oscillos-
cope, réglez la fréquence du 567
(patte 5) sur 12 kHz grâce à P2.
Ces préparatifs terminés, il suffrt
de rentrer le tarif de l'unité PTT
sur la calculatrice au moyen d'un
petit tournevis - (0,73) à vérrfier

FAC E AVANT
au moment de la mrse en ceuvre
CI A FFI CHAGE - puis de iaper sur la touche (+)
Une vérification est possible en
CÀLCULÀTRICE
tapant plusieurs fors sur Ia touche
(:)qui additionne l'unité de base.
PRINCIPÀL Le réglage de P1 variera en fonc-
MINI CIRCUIT tion de votre installation et du
capteur. ll reste possible d'aug-
FOND DU COFFREI menter sa valeur si vous n'arrrvez
- pas à recevoir les impulsions de
taxe. Précrsons aussi que des es-
sais peuvent être entrepris sr
I vous possédez un générateur de
fonction calé sur cette fré-
quence, et qu'il faudra vérifiez
qu'aucun de vos appareils « mai-
IEUR son » tels que répondeurs, télé-
Lsr I
commandes branchés sur la ligne
M IC R O-SWITCH ne fassent rntervenir une fré-
INVERSEUR quence de 12 kïz I

NO 1 34 ELECTRONIOUE PRATIOUE 83
lnstallation des circuits imprimés dans
le coffret Teko. Emplacements
du capteur et du microswitch.
 Cotes de la face avant correspondant
à la calculatrice utilisée par l'auteur.

Rts: 100 kA (marron,

jaune)
R 1a : 1 MQ (marron, noir, vert)
Rts: 15 kA (marron, vert,
oranoe)
a ta | 680 tl (bteu, gris, marron)
Rtz: 47 kQ (jaune. violet,
orange)
Rre: 22 k{l (rouge, rouge,
oranoe)
Rrsi Si,O tdt (vert, bteu, rouge)
Rzo 1OO kçl (marron, noir,
laune)
Rzt : 1O ldl (marron, noir, orange)
Rzz : 680 Q (bleu, gris, marron)
Rzs: 27 kQ (rouge, violet,
orange)
Rzt. 220 kQ (rouge, rouge,
iaune)
'Rzs,
Rza : 47 l<{l (1aune, violet,
orange)
Rzz : 4,7 MQ (jaune, violet, vert)
R)e: 1O k{l (marron, noir,
orange)
R zs : 1 5 kA (marron, vert,
orange)
Rso: 100 kA (marron, norr,
CONCLUSION NOMENCLATURE iaune)
'Rst
DES COMPOSANTS : 1O kçl (marron, noir,
Vous voici maintenant en Posses- orange)
R t : 3,3 kdl (orange, orange,
sion d'un compteur téléPhontque rouoe) P1 : ajustable 47 l{t
aulomatique qui se chargera, de nzi tizo a @ris, rouge marron) P2:multitourSl<dl
lui-même, de vous indiquer le
Rs : 4,7 l<dl (jaune, violet, rouge) Cr :470 p.F/25 V
montant de toutes vos communi- Rq, Rs : 33 l<dl (orange, orange, Cz, Cs: 100 nF
cations et les 10 F supplémentai- orange) Cq : 330 pF/1 6 V
res seront largement amortis à la Cs, Ca, Ct ; 22 nF
Ra :47 l{l (jaune, violet, orange)
seule vue des inlassables flashs Rt : 4,7 l<{l (jaune, violet, rouge) Ca : 1O p.F/l6 V
de la LED vous signalant bel et Ra, Re: 22 l<dl (rouge, rouge, Cs:lOnF
bien que vos économies quittent orange) C16:4,7 pF/16 V
votre porte-monnaie. N'en soYez Rto : 1 l<dt (marron, noir, rouge) Crr . 10 p.F/l6 V
pas pour autant stressé auPrès C12:4,7 p.F/l6 V
de votre interlocuteur
Rt t: 1O l<dl (marron, noir orange)
Crs : 1O pF/1 6 V
!
Rrz: 27 kQ (rouge, violet, Crq'1 pF/l6V
Pierre TORRIS orange)
Crs:1 pF/16V
Cra : 330 nF
Photo 4. - Vue du microswitch inverseur et du jack de raccordement au boîtier Crt : 22 nF
Crs . 22 pF/l6 V
Dr : 1N4OO2
: 1N4148
Dz, Ds, Dq, Ds
Tr,Tz,Ts: BC lOB
Lr : LED verte 5 mm
Lz : LED rouge 5 mm
lCr : reg 7805
lCz,lCs: LM 741 D\PS
lCq: NE 567
lCs, lCa, lCz : CD 4OO1
lCe : CD 4066
TR:transfo2x9V/3,3V4
TP : pont redresseur 1 A/1OO V
St : microswitch inverseur
S2 : poussoir circuit imPrimé
Capteur téléphonique
Châssis lack 3,5 mm
Châssrs iack 2,5 mm
Support pile V I
Coupleur pile 9 V
Accu 9 V/lOO mAh
C alcu atri ce (voi r texte )
I

Coffret Teko pupitre 36 2

84 NO 1 34 ELECTRONIOUE PRATIOUE
 LA TECHNOLOGIE
AU COLTEGE (tX)
La technologie au collège consiste, essentiellement, à
mener à bien la fabricatfon d'un objet technique, en se
rapprochant, le plus possible, des conditions réelles
de fonctionnement d' une entreprise.
L'élève aborde donc progressivement, avec le projet
technologique, tous les problèmes qu'un fabricant
peut rencontrer.
a) Toute réalrsation répond à
un besorr Une entreprrse -e
peut évidemment pas, frnancière-
ment parlani, se permertre de
construire n'importe quol, n'im-
porte cdmment et en un nombre
quelconque d'exemplarres.
Les besoins de la clientèle poten-
tielle doivent alors être ciblés le
mieux possible. Une étude de
marché sérreuse garantira, nor-
malement, la bonne vente du
produit
b) Détermination d'un cahier
des charges. Le dossier techni-
que est réalrsé ; il ne peut d'ail-
leurs se concevoir que conlornte-
ment avec la mise au point du
prototype Fabrication de i'objet
c) Le produjt est mis en vente
accompagné d'un manuel d'em-
ploi et d'une notice technique les
plus complets possible. Le ser- pation très active dans Ia partie compliqué, il vous suffit de « ti-
vice après-vente prend en charge «b » d'un proyet (en analysant rer » une lrgne électrrque 22O V,
la réparatlon des appareils défec- sérieusement le dossier techni- afin d'installer, dans le lardin ou à
tUCUX. que ou en modifiant, de façon rai- l'entrée de la cour, un interrup-
Pourquoi sonnée, le prototype en cours de teur permettant de commander
ces quelques lignes ?
perfectronnement. ), dans la la lampe située non loin de la
mesure où cette réalisation fait porte d'entrée.
Elles ont pour but, tout d'abord, appel à des fonctions de base Cette installation, au demeurant
de présenter, succrnctement, qu'rl connaît et qu'il a dé1à mani- fort simple, a pourtant été raprde-
aux différents lecteurs de la re- pulées. ment abandonnée, car vous
vue, 1'esprit dans lequel est abor- Entre une réalisatron électronrque r'avez pas pu observer un mrni-
dée la technologre au collège, alléchante, aux fonctions très so- mum de règles de sécurité
matière nouvelle où 'électroni- phistrquées, et un montage sim- concernant l'installation de la lr-
que tient une place rrrpo:iante, ple, abordable, nous pensons gne du secteur
mais surtout de préctser dans qu'il est préférable de choisir. Voici, néanmoins, une solution
cette rubrrque à que niveaij se s.- pour l'instant, la deuxième solu- possible à votre problème.
tue notre intervention. tron afin de bien maîtriser techni-
L'étude et la réalisation des oua- quement son proJet I NTERRU PTEU R
tre premières plaques fonciion « DEJARDIN »
Pierron a permis de vous familiari-
ser avec quelques montages PROJET NO 1 TEMPORISE
électroniques de base et donc de Après avoir plusieurs fois chuté Définition
commencer à découvrrr peu à dans le noir, un soir en rentrant. des besoins
peu, comme nous le souhaitions, vous aviez évidemment oublié vo-
les mystères de l'électronique tre lampe de poche, vous avez L'appareil répond autant à un be-
L'élève ou le débutant oeut donc enfin décidé de prendre le tau- soin de sécurité (en facilitant
désormais envisager uhe partici- reau par les cornes ! Rien de bien l'éclairage d'un endroit peu sûr
NO 1 34 ELECTBONIOUE PRATIOUE 85
 ou accidenté) qu'à un besoin
d'équipement et de confort.

Cahier des charges

Désignation du produit
lnterrupteur de jardrn temPorisé,

Caractéristiques
Le oroiet est composé de deux
éléments : un boîtter, dans lequel
prend place Ie montage électronr-
que, placé à l'intérieur de la mai-
son , un bouton-poussoir relié au
boîtier par un frl et srtué à l'exté-
rieur, à n'importe quelle distance
(jusqu'à plusieurs dizaines de
mètres).
o Le montage est réalisé autour
d'un relais électromagnétrque qui
comprend, comme nous l'avons
Photo 2. 'Le condensateur de 47O v'F, au premier plan vu récemment, une Partie com-
mande et une Partie utilisation.
- La partie « commande », la
bobine, incluse dans le montage
électronique, fonctionne, bien
sûr, en basse tension, condition
essentielle pour le montage.
- La partte « utilisation » consti-
tuée par les contacts « repos )) et
« travail » du relais se trouve, elle,
raccordée au secteur 22O V.

Contraintes
o La contrainte PrinciPale
consiste à garantir un isolement
absolu entre le réseau 22O V et
la oartie « commande ».
'Les
o caractéristiques techni-
ques des contacts du relais, défi-
nies oar le constructeur, doivent
'respectées.
être Le pouvoir de
couDure de ces contacts ne doit
don'c pas être dépassé tant au ni-
veau de l'ampérage qu'au niveau
de la puissance totale drssiPée
par le circuit de l'amPoule (ou
d'un autre récePteur). Les carac-
téristiques limites des contacts
du relais subminiature que nous
avons utilisé sont les suivantes :

2 A,250 V.
o La purssançe électrrque se
trouve également lrmitée Par la
largeur fbrcément réduite des
prsies du circuit rmPrimé véhicu-
iantle 22O V (votr dessin du Cl).
o L'appareil devant donc être
installé sur le réseau 22OV de la
maison, l'utilisation d'un boîtier I
électrrque agréé s'avère forte-
ment conseillée.

Caractéristiques et
i,T,ll, contraintes pédagogiques
U3=9V
UI
= 9Y 3lll11i
UI = 0v U3=OV
o Le projet fait aPPel à des fonc-
tions dé1à étudiéeô dans les Pré-
r_:§â_l
uJ;L
§ du condensateur contre
cédents articles. Les explications
théoriques ne doivent donc pré-
senter aucune drffrculté pour tous
ceux qur ont effectué les manipu-
lations précédentes avec les pla-
ques « fonction ».
Photo 3. - Réaltsatron du montage « va et vrent
o Les essais de conformité
prolet se réalisent uniquement en
basse tension, pour la partie de
corr.nande évrderrmenl,
égaiement pour 1a partie utrlisa-
tron Arnsi, aücun raccordement
sur le secteur 22O V .e
bli sans l'assurance formelle du
fonctionnement normal du mon-
tage et de son parfait isolement.
DOSSIER TECHNIOUE
Fonction d'usage
Une action brève sur le bouron-
poussorr de commande ferme le
crrcuit électrique d'une ampoule
branchée sur le secteur 22OY
(ou d'un autre récepteur), pen-
dant un temps minuté réglable.
Fonction globale
Le montage permet, de façon gé-
nérale, la temporisation de l'ou-
verture ou de' la fermeture de
deux contacts.
Fonctions principales
Le synoptique de la figure 3 nous
indique les drfférentes fonctions
du montage présenté à la fi-
gure 1.
DESCRIPTION
DES DIFFERENTES
FONCTIONS
Minuterie
FP1 entrée ; Ur : sortie ; Us
o La fonction minuterie, que
nous avons dé1à étudrée, se réa-
»
du lise autour du condensateur C qui
se charge plus ou moins rapide-
ment survant la valeur du cou-
mars rant l, dosé par le potentromè-
tre P.
Une action sur le bouton-
-poussoir
sera éta- court-circuite le conden-
sateur C qui se décharge donc,
et ce, au travers de la résistance
Rr (celle-cr protège les armatures
un
court-crrcuit franc).
- Le poussoir revenu au repos,
le condensateur peut se rechar-
ger à nouveau, la minuterie « dé-
marre ». La tension U2, égale au
départ à la tension d'alimenta-
tion, diminue progressivement
jusqu'à atteindre O V (le conden-
sateur est chargé, la tension U1 a
alors, elle, atteint la tension d'ali-
mentation).
Fonctionnement du transistor T
Avec une tensron U2 élevée (dé-
but de la charge du condensa-
teur), le transistor T devient pas-
sant et, par conséquent, active le
relars. Le courant nécessarre au
fonctionnement d'un relais 12 V
vaut généralement de 40 mA à
60 mA (vou Electronrque Prati-
que no 129, page'102). Cela au-
torrse l'utilisatron d'un transistor
de farble puissance, tel le
BC 238, puisque son courant
collecteur maximal lCma* peut at-
teindre 100 mA. Avec un gain en
courant minimal de 150 (0 :
150), le courant de commande
lB a donc pour valeur :
tB: tcl§
lB : 40 mA à 60 mA/150
:o,26 à 0,40 mA
NO 1 34 ELECTRONIOUE PRATIOUE 87
 notre exemple numérique précé- ver la valeur la plus élevée possi-
ble de la résistance
llù
li:ell
a
;fr
dent), lC, trop faible (par exem-
ple, avec lB : O,2 mA, on a lC
: O,2 x 1 50 : 30 mA) ne permet
polarisation R3.
de

,llÀÿ
plus le marntien du relais dans sa lnterface
;::,,1: position « travail », celui-ci re-
vient alors au « repos ». FPz : entrée ; U3 : sortie ; bobine
activée ou non.
REMAROUE : détermination de o L'interface, composée du bo-

# la valeur de la résistance de base

tr
TT
t-
Pendant la charge du condensa-
teur, la tension U2 barsse , Plus
cette tension Uz baisse, Plus les
courants I et lB diminuent. En
dessous de lB : 0,26 mA (Pour
n3.
Si les caractéristiques de la bo-
bine du relais vous sont incon-
nues, vous pourrez détermtner,
de façon précise, la valeur de Rs
en utilisant un potentiomètre
(comme pour la plaque « am-
pli »). Le courant lB, dont on
n'avait pas tenu compte lors de
l'explication du fonctionnement
de la « minuterie » (no 126), dott
demeurer le plus faible possible
afin de ne pas trop tnTervenir
dans la charge du condensa-
teur C. ll vous sufftt donc de trou-
binage du relais et de la diode D,
assuie la liaison entre Ia Partie
commande et la partie utilisation.
La diode, indrspensable dès
qu'un bobinage fart Partte d'un
montage électronique, neu-tralise
la forte tension inverse créée lors
de la coupure de l'alimentation
de la bobine.
Utilisation
FP3 entrée : état de la bobtne,
sortie : état des contacts.
o Les contacts « repos » et « tra-
vail » du relais 2RT Permettent
l'adaptation du montage au
220 V.
Un seul contact travail suffit pour
brancher le montage en Parallèle
sur l'interrupteur d'un circuit
« simple allumage ». En revan-
che, les deux contacts « rePos »
et « travail ». associés en lnver-
seur (voir Electronique Pratique
no 130, page B5), s'avéreront tn-
dispensable, pour insérer le mon-
tage dans un circuit « va-et-
vient ».

Schéma de
l' interrupteur de jardin
(fig. 1)

Circuit imprimé
et implantation (fig. 4a et 5)
Le dessin du circuit rmPrimé dé-
pend, évidemment, du brochage
du relais. Si vous emPloYez un
modèle de relais différent, tl vous
faudra alors modtfter le circuit im-
prrmé.
ATTENTION : les contacts du
relais sont reliés au 22O V I

Soyez donc sûr de votre bro-

bloc de jonction
chaqe Utrlisez la Plaque DEL et la
plaq-ue ampoule 10O mA Pour
détermrner le bon rePérage des
contacts, comme Présenté à la
fioure 7.
Sivotre relars, semblable à celui
implanté sur nolre maquette.
orésente une oolarisatior inverse
iborne 1 au «'+ » et borne 16 au
« - »), le circuit devra être modr-
fié comme rndrqué à la figure 4b
(n'oubliez pas alors de retourner
la diode).
 soudure reste brillante et pré-
sente surtout une forme conique

Essais de conformité
Tout d'abord, assurez-vous du
bon nettoyage dr, crrcu,l im-
primé, côté cuivre (réalisé à l'acé-
tone).

o Partie commande et
partie électronique
Mettez le montage soLs te^s on.
Le relais « colle » immédiate-
menl. Si vous avez connecté
l'ampoule de 100 mA sur l'un
des contacts « travail » (entre A
et D ou entre B et C), celle-ci s'al-
lume puis revient au repos. Ap-
puyez sur le bouton-poussotr
pour réenclencher la mr^ute.ie,
tournez le potentiomètre alusta-
ble avec un petit tournevis afin de
modifier la temporisation.
Yériftez les tensrons à l'entrée et
Les pistes du crrcuit reliées au Fabrication à la sortie de la fonction (points
22O V nécessitent une largeur La partie électronique ne posera
« test »).
maximale (voir contraintes).
Des points « test » prévus sur le aucun problème si vous veillez à o Partie utilisation
circuit imprimé permettent, avec bren orienler le condensateur Contrôlez à l'ohmmètre (ou avec
un voltmètre, de mesurer ies en- électrochimique et à implanter
correctement le transrstor le testeur de continuité du nu-
trées et les sorties des différen- méro 128) le branchement de
tes fonctions et ainsi de vérifier BC 238 (fig. 6).
l'inverseur ainsi que l'absence de
leur bon fonctionnement confor- Bien entendu, la soudure des élé- court-crrcuit.
mément au synoptique de la fi- ments reliés au secteur demande Vérifrcatron du bon fonct,onne-
gure 3. un soin particulier. Une bonne menl du montage avec différents

PAlt t0 xI THTRIIIOilÈIRI
Sensibllité 20 k0,4/ DC TYPT BRÀUO
PAlt 80 5 ka/v Ac
Thermomètre
[/icro amperemètre
Commutation aulo de coftact
CL 1.5 7o
3 I 2 digits. Précision 0.1 oC
Voll : AC/DC
Pinre CI tB00 L.C.D. 10 mm.

d
Amp.:10AC/DC Gammes:
2000 po nts. 400c-+99.9.C
Extrême simplicilé 200 mV à 500 V AC/DC.
Q:1à5MQ THIRIIOMÈTRI
ei 4 CAL
ïest sonore de cont n!ité TYPT TBSTRO
d'ut lisation. Facllité de
lecture sur l'ind cateur et des diodes.
ïest diode. Continuité.
Déciblmètrel0à50d8
24gjnc Tous milieux
LCD avec indicatiof Ampèremètre Préclsion 0,1 .C
Large bafde passante
automaique des 20 mP,/10 A-AC/DC. Réso !1ion
Spéciale électricien

ffi
symboies et d€s -40.--120.C
fonctions. Data Hold.
Diamètre d'ouverture
395rrr( 630rrrc 34grrc
des mâchoires : 23 mm.
300 A * Volt AC et
continuité. ( fw*
{* "l& llHt
W
E

§ ggg;rc PAil 50 PAlt 2020 "ffi*$, I

lüulûmètre formai I lonctions
t&re.
ffi
calculetle 2 000 polnts

ry,{
§. ztP 3 3 200 points 3 1l digits LCD 12,5 mm
Polarté âuto Commutation unique
JI l\lultimètre Test : diode, contlnuité Polarllé auto TIIERMOMÈIRI
digital type stylo. Volt : AC/DC Précision 0,5 % DC
Hésistance0Qà32[.4Ge Test : transistors. capa,
TYPE TR(OIT

[ffii
Voltmè1re AC/DC.
Extinction aulomatique dlode, continuité Tous milieux IHTRTTIOilÈIRT
0hmètre ei tests
Q AC/DC - Courant AC/DC :
Précision '1 oC
de continuité PAll 20I0 spéciarécore IYPT ECTISSI
à mémoire
l,4ull mèlre oe pocne
442rnc 20A Capteur nterne i
-100c-+600c Précislon r1 .L
Spéciale maintenance ,, d glts LED 10 mm Sonde externe
3
4ggrnc : Capteur nterne :

W
2 000 po nls Polarité automat o!e 200c-700c -100c-+600c
395;rc avec horloge et seuil Sonde externe

\ffi, Test: batlene, diode.cont n! te

2651Ît. 24grîc
Iggrrrc
-200c-700c

r'\hNfrE Edisrribué por ClBfifT: - 75012 PARIS - Té1. : 43.79.69.81

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circuits « lumière » réalisés en
basse tension.
Vous pouvez souder deux pla-
ques « inverseur » (fig. 8) afin de
réaliser plus aisément le simple
allumage ou le montage « va-et-
vient»(fig.9et11)
Autonomie du montage
Au repos, la consommation du
montage est insignifiante (quel-
ques pA). En utilisation, elle ne
dépassera guère 50 mA. La du-
rée de vie de la prle dépendra
donc du nombre d'allumages ef-
fectués et de l'importance de la
temporisation préréglée.

REALISATION
DU BOITIER
Le montage prend place, tout
simplement, dans une boîte de
dérivation. La fixation du circuit,
assurée par trois vrs et trois en-
tretoises, doit laisser luste la
place suffisante pour Ie logement
de la pile modèle 6F22 de I Y

lnstallation de
l'interrupteur de jardin
sur le réseau 22O V
Vous venez de vérifier le bon
fonctionnement de votre réalisa-
tion en effectuant, en basse ten-
sron, les deux montages décrits
aux figures 1O et 1 1. Vous pou- 60 Vérifiez une dernière fois vo- bouton-poussoir. ll est toutefois
vez désormais procéder à l'instal- tre installation, connectez la pile tout à fait raisonnable d'envisa-
lation sur le réseau. 9 V, fermez le boîtier. ger, dans quelque temps, avec
ll va sans dire que la suite des 70 Rebranchez le compteur. les compétences accrues de nos
opérations requiert de votre part 80 Essayez le montage. jeunes lecteurs, la possibilité
le plus grand soin et la plus d'émettre les ordres d'allumage
grande attention. à distance
'1 o
Extensions possibles !

Un récepteur rnfrarouge, à ultra-

Trouvez le meilleur emplace-
ment possible pour le boîtier.
20 tixez)e correctement.
30 Débranchez Ie compteur I branchés en parallèle, permet-
4o a\ montage simple allu-
mage , connectez deux fils
de èection 1 ,5 mm2 des bor-
niers A et D (ou B et C) à l'in-
terrupteur ;
b) montage va-et-vrent.
ATTENTION I Une bonne
connaissance de l'installation
électrique de votre maison est
nécessaire. Repérez les deux fils
de liaison reliant les deux com-
mutateurs. CouPez-les au niveau
de l'emplacement du boîtrer
fectuez le raccordement aux bor-
nes A et B d'un côté et aux bor-
nes C et D de l'autre.
50 Reliez avec des frls électrr-
ques Ie bouton-Poussoir, fixez ce-
lui-ci
90 NO 1 34 ELECTRONIOUE PRATIOUE
du projet
Plusieurs boutons-poussoirs,
tent d'augmenter, à volonté, le
nombre de points de commande
du montage.
Une pile de 9 V pour l'alimenta-
tion de l'interrupteur de jardin
peut paraître insuffisante, voire
peu pratrque, pursque son rem-
placement nécessitera une tnter-
vention régulière. Cet inconvé-
nient pourra être évité en
ajoutant à notre montage un mo-
dule « alimentation » branché sur
le secteur (après avoir, bien sûr,
Ef- abaissé la tension à I'aide d'un
transformateur et l'avoir redres-
sée et filtrée avec un pont de dio-
des et un condensateur).
Actuellement, la commande de
notre interrupteur de jardin s'ef-
fectue par une action brève sur le
sons ou tout srmplement un
montage détecteur (que nous
étudierons d'ailleurs très brentôt)
branché en parallèle sur le bou-
ton-poussoir, et vous voilà capa-
ble d'allumer la lumière avant
même d'atteindre l'entrée du lar-
din, votre télécommande à la
main ou bien même confortable-
ment installé à l'intérreur de votre
véhicule.
Francis Bernard
Enseignant au lycée
Pierre-Mendès-France
à Tunis
 UN ENSEMBLE
OTAN T-AVE RTI SSE U R
C LI G N
POUR BICYCLETTE
Ce montage très simple donnera à votre bicyclette
une touche futuriste. Se fixant sur le guidon, cet en-
semble compact augmentera votre sécurité, surtout
de nuit.

I- LE PRINCIPE

a) Le clignotant
Sa commande est réalisée à
l'aide d'un inverseur à trois posi-
trons stables : deux actives et
une neutre. Suivant la position
active sollicitée, gauche ou
droite, l'ampoule de signalisation
correspondante se met à cligno-
ter. Ce clignotement est par ail-
leurs répété sur le boîtier lui-
même, par le biais de deux LED.
Afin que l'utilisateur n'oublie pas
de le faire cesser, un dispositif
sonore de répétitron est prévu. Le
bruit émis par un petit haut-par-
leur se caractérise par des cla-
I quements mécaniques secs, en
phase avec le clignotement de
l'ampoule.

b) L'avertisseur
Le son émis par un haut-parleur
de taille plus importante com-
porte en réalité deux fréquences
musicales de base, qu'une base
de temps fait alterner. ll en ré-
sulte une modulation qui rend la
sonorité obtenue tout à fatt
agréable. L'avertisseur est com-
mandé par l'intermédiaire d'un
bouton-poussoir. La purssance
du son ainsr généré est relative-
ment importante, ce qui le rend
audible même de très loin.
Les deux montages sont entière-
ment séparés, électroniquement,
l'un de l'autre. Seulement la pile
d'alimentation est commune. La
figure 1 représente le synoptique
général de fonctionnement de
l'ensemble.
II- FONCTIONNEMENT
(fig. 2 et 3)
La source d'énergie est fournie
par trois Prles de 1 ,5 V, montées
en série Lors du fonctionnement
du clignotant, le courant néces-
saire à l'a[mentation des ampou-
les peut atterndre lusqu'à
400 mA ; il est donc conseillé
d'avoir recours à des piles alcali-
nes, dont l'autonomie est plus
importante.
1o Clignotant
a) Base de temps
Les portes NAND I et ll de lC1
constituent un multivibrateur as-
table dont le principe de fonction-
nement repose sur la charge pé-
riodique de Cs à travers R1, suivie
de sa décharge, puis d'une
charge en sens contraire, et arnsi
de surte. La sortie de la porte ll
délivre arnsi des créneaux dont la
période se détermine par le biais
de la relation T : 2,2 x R2 x C3.
Dans le présent montage, cette
pérrode est de l'ordre de la se-
conde. Compte tenu du mode de
sollicrtation de Cg, cette dernière
ne saurait être du type polarisé.
La résistance R 1 n'entre pas
dans la relation de défrnition de la
période : elle confère au mon-
tage une meilleure stabilité. On la
choisit généralement de 2 à 15
fois plus importante que Rz.
La porte NAND lll du même boî-
tier lC1 inverse les créneaux déli-
vrés par la bascule monostable.
b) Circuit de puissance
Pour chaque état haut présent
sur la sortie de la porte NAND lll,
rl s'établrt un courânt base-émet-

NO 1 34 ELECTRONIOUE PRATIOUE 91
 Synoptique de foncttonnement : bien qu'indépendantes
lés deux parties du montage se connectent sur la même
1 alimentation, faite de 3 piles de 1 ,5 V, montées en série

Sase de temps
d€ modutation

'-{
1

teur dans les deux translstors
NPN Tr eIf 2, Par l'intermédiaire
de la résistance R3. Les deux
transistors sont montés en « Dar
lrnoton ». Un te' groupement ef-
feàtrre une très forte amplificatron
en courant. Dans leur circuit col-
lecteur est montée, en série,
l'une ou l'autre des deux ampou-
les du clignotant C'est l'inver-
seur I qui détermlne l'amPoule,
oauche ou drorte, qu oo,t être
éoll'crtée. Remarqi,ons au Pas-
sage que ce nêrre l'lverseur, et
pour ses deux pos,ltons actlves,
assure l'alimeniation du montage
clionotant
Le- ctionoternent des amPoules
est ré"oété sur la face avant ou
coffret orâce à l'une ou I'autre
des de.ri LED de srgnalrsatton L1
ou Lz, dont Ie courant est limité
Oar Ra ou R5
Arnsi, l'ampoule gauche ou drorte
s'allume environ toutes les se-
condes, et la durée de cet allu-
mage est d'une demi-seconde.
gative sur la sortie de durée fixe effet, tant que l'entrée B est sou-
ét indépendante de celle qui ca- mise à un état bas, la sortie 10
raclérise la commande. Cette du- orésente un état haut, tandrs que
rée s'exorrme par la relation At ia sortie 1 1 du multrvtbrateur est
: O,7 x Ra x C's Elle est de l'or- à un état bas permanent. Par
dre du dixième de seconde dans contre, dès que cette entrée de
ie cas présent. commande reçoit un niveau logi-
La porte NAND lV de lCr inverse oue 1 . le multivrbrateur devlent
cette impulsion en imPulsion Po- ooérationnel : rl délivre des cré-
sitive. nbaux de l'ordre de 2,5 kHz de
fréquence RaPPelons que cette
d) Sonorisation du clignotant émrssion de fréquence musicale
Les portes NAND lllet lVforment ne dure que 0,1 seconde, Elle
encore un mutivibrateur astable. est amplifiée Par le Darltngton
Mais celui-cl est commandé. En formé par les transistors T3 et Ta.
Photo 2. - La platine inferteure dtspose d un connecteur 4 broches assurant
l'ensemble des hatsons avec le ctrcutt tmprtme superteur'

c) lmpulsion
de commande sonore
Les portes NAND I et ll de lCz
forment une bascule'nonostable
donl la comma'de est assujetTre
au front négatif du créneau déli-
vré par la sortie de Ia Porte
NAND lll de lCr Une telle bas-
cule présente, à l'état de repos,
un nrveaL, loqique 1 sur sa sortre
Pour chaquà rmPuls'on négat,ve 'l
sur son entrée de commande ,
on enregistre une imPulsion né-

92 NO 1 34 ELECTRONIOUE PRATIOUE
 ) tu purti" supéneure du dessin représente le clignotant, accompagné
du dispoatif de répétition sonore. La seconde partie comporte le « klaxon
1^/
»
de la bicyclette, basé sur la modulation de deux fréquences musicales.

iiilil

Ces derniers comportent, dans

leur circuit collecteur, le haut-par-
Photo 3. - Le haut-parleur principal. positionné côté cuivre leur HP1 dont la membrane émet.
lors de chaque sollrcrtatron, un
son bref, à consonnance mécani-
que, rappelant à l'utilisateur que
le clignotant est en marche.
La capacité C7 se charge à tra-
vers RtO, pendant les temps
morts où le haut-parleur n'est
pas opérationnel , il restitue bru-
talement son énergie pendant le
:Ei r,1 ,i+
drxrème de seconde actif. Cette
disposition permet d'obtenir une
puissance sonore plus impor-
tante au moment de la com-
mande du multivibrateur, tout en
limitant Ia consommation
moyenne du montage, grâce à la
charge différée de Cz
# 2 Avertisseur
&-*
a) Modulation du son
Le son émis est caractérisé par
deux fréquences musicales alter-
nées périodiquement. Cette mo-
NO 1 34 ELECTBONIOUE PRATIOUE 93
 Oscitlogrammes caractéristiques relevés en divers points du montage :
a) pour le clignotant,
b) pour l'avertisseur.
oour former, à elle toute seule,
Ln multivibrateur délivrant au ni-
a ) Ctignotrnt veau de sa sortie des créneaux.
3ul 2 Prenons à titre d'exemPle la
U
oorte lll. Tant que l'entrée de
ulz contrôle 9 est soumise à un état
0
bas, la sortie Présente un état
haut permanent de repos. Le trtg-
oer devrent actif si cette entrée
àe contrôle est reliée à un état
tr
Icl
haut. Dans ce cas, on assiste à la
charoe et à la décharge de Crz à
trave-rs Rr+. En effet, lorsque la
tr
ICI
sortie orésente un état bas, Ctz
se déàharge à travers R14, et
l'entrée 8 v:oit le potentiel décroî-
@ tre. Lorsque ce Potentiel atteint
Icl un niveau n1, la Porte bascule :

sa sortie passe à l'état haut. La

tr
IC2
capacité Cr+ se trouve mainte-
naht en charge, toulours à travers
R14, lusqu'au moment où le Po-
E tentrel sur l'entrée 8 atteint un ni-
.
IC1 veau n 1 La Porte bascule en-
I
F {f core, et ainsi de suite. A noter
E 2,sKHz
que Ie niveau n2 est suPérieur au
IC2 niveau n 1 .

Les deux Portes lll et lV sont

+C7 donc alternativement activées
par la base de temps du multivi-
brateur I et ll, à un rythme de
u 10 Hz.
HP Les capacités Ctt et Ctz sont les
mêmes. Par contre, les valeurs
u) Arg1t::!g de Rrs et de Rr+ étant différen-
tes, Ieé fréquences musicales dé-
livrées alternativement sont dlffé-
mIC3
rentes, ce qul a
conséquence,
Pour
la modulation du
son alnsl genere.

c) Circuit de puissance
tr
IC3
Les transistors PNP T5 et T6 sont
montés en Darlington. Grâce aux
tr diodes Dl et D2, les transistors
IC3
amolrfient l'une ou l'autre des fré-
ouences musicales délivrées Par
@ lès portes trigger lll et lV. Un
IC3
hauî-parleur FlPz, de diamètre
plus important, est inséré dans le
circuit collecteur des deux tran-
tr
lc3 sistors. ll restitue, de manière re-
lativement PUissante, le son éla-
boré électroniquement Par le
montage amonl.

dulation est soumise à une base b) Génération de la sonorité III - REALISATION

de temps constituée par le multi-
vibrateur astable que forment les
portes NAND I et ll de lC3. La Pé-
riode est définre par les valeurs
de Cro et de R1z. Elle est de l'or-
dre de 0,1 s, ce qui corresPond à
une fréquence de 1 0 Hz.
A noter que Ia Partie « avertis-
seur » du montage se trouve seu-
lement sous tension lorsque l'on
appuie sur le bouton-Poussoir.
Les quatre portes contenues
dans lCs sont en réalité des trig-
oers de Schmrtt. Une telle Porte
5e caractérise par des niveaux de
basculement drfférents suivant
que le potentiel appliqué sur les
entrées est en Phase croissante
ou décroissante. Cette différence
de niveau est d'ailleurs aPPelée
l'hvstérésis de la porte. Grâce à
ceite propriété, on Peut l'utiliser
PRATIOUE
a) Circuits imprimés
(fig. 4)
La configuration des Pistes étant
assez sèrrée, il est absolument
nécessaire d'avoir recours aux
différents produits de transfert,
pastilles et bandelette de
O,B mm de largeur, Pour réaliser

94 NO 1 34 ELECTRONIOUE PRATIOUE

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 Agencement de I'ensemble de la maquette
dans un boîtrer Teko.
Perçages du couvercle du coffret.
lnverseur CouvercLe
vis É3
entretoise
Haut parl.eur P 50
cotlé sur modute
:
ïravaiL du couvercte
les deux circuits rmprimés. Ces
éléments peuvent être applrqués
directement sur la face cuivrée
de l'époxy, bien dégraissée aupa-
ravant. ll est également possible
de passer par le biais de la réali-
sation d'un « mylar » transparent
que l'on pourra poser sur de
l'époxy présensibilisée pour ex-
position au rayonnement ultravio-
let. Dans ce cas, la révélation
s'effectuera à l'aide d'une solu-
tion de soude.
Après attaque au perchlorure de
fer et un abondant rinçage, tou-
tes les pastilles seront percées à
l'aide d'un foret de 0,8 mm de
diamètre. Suivant le diamètre des
connexions des composants aux-
quels ces trous sont destinés, un
agrandissement à 1 ou 1,3 mm
peut s'avérer nécessaire.
96 NO't 34 ELECTRONIOUE PRATIOUE
CoupLeurs
piles
Bouton- poussoir
type "sono" col.tée
ModuLe
Haut parLeur É28
.ollé sur
Modul.e
PaviILon coLLé
(couvercte de bom-
be aéroso[ )
\_
-o-
I
Enfin, on pourra terminer ces cir-
cuits imprimés par un étamage
au fer à souder, ce qui augmente
considérablement leur résistance
mécanique et leur tenue vis-à-vis
des agressions d'ordre chimique.
b) lmplantation
des composants (fig. 5)
Le module inférieur devra rece-
voir une découpe circulaire pour
permettre le passage de la partie
arrière du haut-parleur, comPo-
sée de l'aimant permanent et du
bobinage.
On soudera d'abord les straps,
les diodes, les résistances, les
capacités et les transistors, Pour
terminer par la mise en place des
circuits rntégrés ll va sans dire
qu'il convient d'apporter une at-
tentron toute particulière à
l'orientation des composants po-
larisés. Toute erreur à ce niveau
ne se traduit pas seulement par
un non-fonctionnement du mon-
tage, mais peut même avoir pour
conséquence la destruction du
f emeLLe
composant concerné ou encore
d'un autre composant fonction-
nellement lié.
supérieur Les haut-parleurs sont collés sur
le module inférieur. ll en est de
moduLe même en ce qui concerne les
embases femelles « sono » desti-
nées à l'alimentation des circuits
inférieur des ampoules par l'intermédraire
de frches mâles appropriées.
Egalement les coupleurs de piles
sont collés sur le module supé-
rieur. L'inverseur et le bouton-
poussoir sont directement sou-
dés sur Ie module supérieur.
Enfin, les deux modules sont re-
liés électriquement entre eux par
un système de connecteur à qua-
tre broches.
ll en résulte une absence totale
de fils de liaison, dont le raccor-
dement par soudure constitue
touiours une disoositton mécanr-
quément fragile ét vulnérable
c) Montage dans
le boîtier
La figure 6 illustre un exemple de
réalisation possible. Les deux
modules sont matntenus entre
eux par des vis de 3 mm de dra-
mètre et des écrous formant en-
tretoises.
Le fond du boîtrer reçoit une dé-
coupe circulaire en face du pavil-
lon du haut-parleur de 50 mm de
dramètre. On peut augmenter
l'efficacrté et le rendement
acoustique de l'avertisseur Par la
mise en place, par collage, d'un
pavillon supplémentaire consti-
tué, par exemple, par le couver-
cle récupéré d'une bombe aéro-
sol.
Des trous de 1,5 ou 2 mm de
diamètre sont également à prati-
quer en regard du haut-parleur de
28 mm de dramètre, sur la face
latérale avant du boîtier.
Les autres faces latérales reçoi-
vent une découpe pour permet-
tre le raccordement des fiches
« sono ». Enfin, le couvercle du
boîtier sera percé suivant les indi-
cations de la figure 6.
r
 MAN'X 1O2
le contrôleur universel
deCDA

Photo.4. - Vue du coupleur de pies de l ,5 V et du poussorr lsostat

monte sur support de c.l.

LISTE T4 . transistor NPN 2N7 71 1,

DES COMPOSANTS 1613
T5 : transistor PNP 2N2905
T6 :transistor PNP 2N2907
Module inférieur lCr, lCz: 2 x 4011 (4 porres
4 straps (2 horizontaux, 2 verti- NAND à 2 entrées) Depuis sa création en 1 96ô, Ia
caux) lCs : CD 4093 (4 triggers de socrété C DA. (Constructron
Er . 1 MO (marron, noir, vert) Schmitt) d'Apparerllage) a développé plu-
470 l«t (jaune, vtolet,laune)
Qz : Connecteur femelle 4 broches sieurs familles d'appareils de me-
Rs: 3,3 kg (orange, orange, HP1 . haut-parleur I A/A 28 sure électrique et électronique de
rouge) HP2 : haut-parleur I A/A 50 grande diffusion
R6 : 33 k{l (orange, orange, Module supérieur
Aujourd'hui, C.D.A. fabrique une
orange) large gamme d'appareils qui ré-
Qt : 220 l<dt (rouge, rouge,laune)
?straps (1 horizontal, 1 verticat) pond aux besoins didactiques,
Rs. 33 kQ (orange, orange, Rq, Rs: 2 x lOOQ (marron, nôir, qu'rl s'agrsse de l'enseignement
orange) marron) de la physique, de la technologie
Rs 3,3 kQ (orange, orange, L1 . LED jaune A 5 ou de la formation professlon-
rouge) L2 . LED rouge A 5 nelle.
Rro . 220 A (rouge, rouge, mar- C^1 :
l2p uF1lO V élecrrolytique C'est le MAN'X 102, modète à
ron) Cz .0,22 pF milfeurl vocation pédagogique de la fa-
Et t 1 M{l (marron, noir, vert) C^s : 2^2Q O V électrolytiq u e meuse sérre MAN'X, qui sert de
R t z 1 00 kA (marron, noir, Cs . 0,22-pF1l
pF milfeuil référence tout au long de cet ou-
laune) I inverseur btpolaire à3 posi- vrage destrné à rappeler Ies prin-
R13: 33 kg (orange, orange, tions.,stables (pour circuii im- cipes fondamentaux des mesu-
orange) pnme) res électriques et les multiples
Rtq 47 kg (1aune, violet, BP . bouton-poussoir lsostat à applications du Contrôleur Uni-
orange) contact travail (pour circuit tm- versel.
R s : 3,3 l<dl (orange, orange,
t pnme) Le lecteur y trouvera :

rouge) Connecteur mâle 4 broches o la présentatton et la constitu-

D r, Dz . 2 diodes signal 2 embases femelles DIN pour Hp tion générale du contrôleur uni-
(1N4148,914) 3 coupleurs de ples 1 ,5 V versel ;
Cs:l pFmilfeuil 3 piles de 1,5 V o ses applrcations pratiques ,
Cq 0,22 pF mrlfeurl o des exemples illustrant des ap-
C-5: 2,2 p.F/10 V électrolytique Divers plicatrons en laboratoire, au lycée
Ca . 4,7 nF mrlfeurl Boîtier Teko série « Optattve Er- technique ou à la maison ;
Cz . 470 p.F/10 V électrolytrque metic » modèle 152 P (71x 111 o des questions-réponses per-
C ro . O,47 pF milfeurl x 50) mettant de vérifier l'acquisitron
Cr r, C tz . 2 x 22 nF milfeurl Fil bltndé (1 conducteur + blin- de connaissances
Tt transistor NPN BCl OB, 109, dage)
;
o des notions sur les méthodes
2N2222 2 fiches mâles DIN pour HP et les qualités de la mesure.
T2 : transistor NPN 2N171 1, 2 ampoules 2,2 V/0,4 A (lotipe
1613 Prrx : 160 F
incorporée) CDA, 5, rue du Square-Car-
Ts : transistor NPN BC1O8, 109, 2 douilles + 2 optique-plastique pgayl. 75018 Paris. Tét. : (1)
2N2222 (feux clignotants) 46.27.52.50.
NO 1 34 ELECTBONIOUE PRATIOUE 97
 UN RAPPEL D'ALLUMAGE
DE LANTERNES
Si vous conduisez, il vous est certainement déjà arcivé
d'oublier d'éteindre vos feux, ou de les allumer alors
que ce n'était pas nécessaire ! Le montage que nous
vous proposons se chargera de vous rappeler à l'or-
dre.

PRINCIPE DE condensateur C1 sert à filtrer les l'automobile C'est cette entrée

FONCTIONNEMENT var atons raprdes. Le compara-
teur U1A se charge d'établrr s'rl
Par le brars du pr-61sip6ns sio:. e est temps d'éteindre les feux
mo^lage éva'ue :a l-.: ^os :e a-- U 18, quant à lui, rndique quand il
brante, purs en fonct or oe La po- est temps de les ailumer Les
srt on de l'écla rage o'e 'automo- seurls de détection sont réglés
brie, le montage vérifLe s les feux respectivement par AJ 1 pour
dorvent être ai urrés ou bren l'extrnctron et par AJ2 pour l'allu-
étet nts. mage. Sr les réglages sont coÊ
Les figures 1 et 2 dévoilent e rects. la sortie de U1A (S1)est à
schéma du montage. Le photo- l'état haut lorsque ia luminosité
transrstor PHTl rnlecte un cou- ambrante est suffisante, tandrs
rant proportionnel à la uminosité que la sortie de UrB (Sz) est à
ambiante dans la réststance Rr l'état haut lorsque la uminosité
La tension aux bornes de R1 est ambiante est insuff sante. L'en-
donc proportionnelle au flux de trée « Phares » provrent, cornme
lumière qui arrrve à PHTr Le son nom l'ind que, des phares de
qui permet de déterminer si il est
nécessaire de les allumer ou bien
de les éterndre Sr ,es pnares sonI
al umés on retrouve donc + 'l 2 V
sur l'entrée correspondante. La
porte logique U2A vort donc sa
sortre passer à l'état haut sr la
sortie de U rA (S t) est, elre a.sst,
à l'étar haut (donc sr la l,m,ère
ambianie est suffisante) Dans ce
cas la LED verte (éterndre les
fcux) s'allume. En revanche, si
les phares sont étetnts, la sortie
de UzA sera toulours à l'état bas
et la LED verte restera donc
éteinte quelle que soit la lumino-
srté ambiante

NO 1 34 ELECTRONIOUE PRATIOUE 99
 +12V
4 ô Evaluation de la tuminosité ambiante
I - t/ à t'aiae du phototransistor PHT 1/
I Z- sonorisatiôn du montage avec un'555

PHA RIS

EÏEINDRE
DL.1 LE5 FEUX

+12V

POINÏ B >

POINÏ A >

ALLUMER
LES FT UX

+ l2V

l-'
BEEP

rie de utB (sz) passera à l'état

NC
BEE P
HAUT PARLEUR
D'un autre côté on constate que
T1 inverse le signal présent sur
qfhares ». Le signal obtenu est
S3. Donc, cette fois-ci, si les
phares sont éteints, 53 est à un
potentielproche de + 12 V, donc
à l'état haut. La sortie de UzB
peut donc passer elle aussi à
l'état haut chaque fois que la sor-
haut, c'est-à-dire chaque fois
que Ia luminosrté ambiante sera
trop faible. Ainsi, si les phares
sont éteints et que la luminosité
ambiante est insuffrsante, la LED
rouge (allumer les feux) sera sous
tension.
Afin d'attirer l'attention du
conducteur, un « bip » sonore
s'eioute au montage. Pour ce
farre, le montage prélève le ni-
veau de sortie de UzA et UzB
grâce à Dz et Ds. La cellule
ezlRt+ permet de ne recueillir
oue les fronts montants des sor-
ties UzA et UzB. R13, Quant à
elle, permet d'évacuer raPide-
ment les charges accumulées
par C2 lors du retour à l'état bas.
Le transistor T+ (fig. 2) va donc
conduire un bref instant, chaque
fois que la sortie de UzA ou de
U2B passe de l'état bas à l'état
haut. T+ va alors décharger C3,
entraînant la sortie du compara-
teur Ur C vers l'état haut. Cet état
se maintiendra Ie temps que le
condensateur se rdcharge suffi-
samment, c'est-à-dire jusqu'à ce
que la tension aux bornes de C3
dépasse le seuil imposé sur l'en-
trée + de UrC, grâce à Rrz et
Rre. La sortie de UrC contrôle
l'oscillateur, qui n'est autre qu'un

1 OO NO 1 34 ELECTRONIOUE PRATIOUE
 Crrcuits rmprimés et implantations de la
platine principale et du module phototransrstor
on insérera les 16 straps repérés en couleur.

,--'-r A\-ôg
PT B
Ô
PHTI

PT

fidèle NE555 Sa sortie est frnale- haut-parleur va tendre à mainte- REALISATION

ment amplifiée par Tb avant d'at-
taquer le haut-parleur.
La diode D5 est nécessarre afrn
de protéger le transistor T5. En
effet un haut-parleur est essen-
tiellement un circuit inductif, il
s'oppose donc aux variatrons
brusques d'énergie emmagasr-
née sous forme électromagnéti-
que (proportionnelle au courant
qui traverse le haut-pai'leur). Cha-
que fois que le transistoi' T5 s'ar-
rête de conduire. l'inductance du
n,r le courant La résistance in-
terne du générateur étant farble,
il va donc apparaître une tenston
négative entre les bornes Emet-
teur-Collecteur de T5. Cette ten-
sion négative sera d'autant plus
importante que le transistor aura
cessé de conduire brutalement.
Cette tension négative endom-
magerait alors le transistor. La
drode D5 permet donc d'évacuer
l'énergie emmagasinée par le
haut-parleur.
La figure 3 reproduit le tracé (vu
côté cuivre) du circurt rmprrmé à
réaliser. Ce montage étant des-
tiné à prendre place dans une au-
tomobile, il sera préférable d'utili-
ser un support en époxy, plus
résistant qu'un support en Baké-
Irte. Les pistes étant relativement
rapprochées par endroits, il peut
être ludicieux d'utiiiser des ban-
des pour reproduire le circuit.
Avant d'effectuer le tracé du cir-
NO 1 34 ELECTRONIOUE PRAT|OUE 1 01
 cuit procurez-vous les compo-
sants, afin de voir s'rl est néces-
saire de modrfier légèrement le
tracé du circuit, de sorte que vos
composants s'y implantent sans
drffrculté. Ceci est important pour
AJ r et AJz et les diff érents
condensateurs.
Une fois le circuit gravé au per-
chlorure de fer, vous pourrez ju-
ger bon de l'étamer, en vue de
éaliser des soudures irréProcha-
bles plus facilement (cecr n'est
pas négligeable lorsque le mon-
tage dort être soumis à de nom-
brèuses vibrations, comme c'est
le cas dans une aulomobile).
Pour le perÇage utilisez un foret
de a O,8 mm pour les résistan-
ces, les circuits intégrés, les tran-
sistors et les condensateurs.
Pour les drodes et les bornes de
sortie, utilisez un foret de
@ 1 mm. Et enfin pour les ajusta-
bles, utilisez un foret de
A'1,2 mm.
lmplanter les straps au préalable.
Ensuite, reportez-vous à la fi-
gure 5 pour implanter les com-
[osants. Verllez au sens des crr-
curts rntégrés et des dtodes en
particulier. Evitez de chauffer trop
iongtemps les pattes des transis-
tor§, sous peine de les détruire.
Suivant vos goûts vous souhatte-
rez peut-être modifier certalns Photo 2. - Les alustables au centre déterminent les seutls de basculement des
composants. Par exemPle, si comparateurs.
vous souhaitez un « biP » sonore

plus puissant, diminuez la vaieur

POINT A de R23. Cependant, ne descen-
dez pas en dessous de 1 O0 O,
1 12 W . Si vous souhaitez un
« bip » plus long, augmentez la
valeur de C3, mais pas au-delà de
1 O0O pF (pour ceux qur aiment
les « bips » intermtnables !). Si
vous souhaitez que les LED
sorent plus lumineuses, ne dimr-
nuez pas R16 et R12 en deÇà de
27O A, ou bien optez Pour les
LED de @ 3 mm avec R16 et Rtz
à 330 O au minimum.
Sr la sonorrté du « bip » ne vous
convient pas, vous pourrez modi-
fier C+. Augmenter la valeur de
Ca produit uh son plus grave et, à
l'inverse, dimrnuer sa valeur pro-
duit un son plus aigu. Gardez ce-
INTERRUPTEUR
pendant une valeur proche des
100 nF (41 nF à22O ntl
La figure 7 vous rndique com-
ment connecter le montage. No-
tez qu'il peut être intéressant de
pouvorr débrancher le haut-Par-
leur (lorsque vos nerfs lâchent).
D'autre part, il peut aussi s'avé-
rer intéressant de désactiver tout
HAUT PARLEUR Ie montage lorsque les conditions

Le câblage : il peut être intéressant

d'nsérer les interrupteurs afin de couper
le son ou de désactiver le montage.
 T
B fr:,:W1z'#,Eiî2,;z:,,
POINT Â
PHA R ES
ur c-14
de lumière varient souvent. Pré-
voyez donc les interrupteurs indi-
ques
Pour fixer proprement les LED,
utilisez des supports de LED qur
donnent un fini impeccable. En
revanche, pour fixer le phototran-
sistor, il est préférable de réaliser
1epetit circuit décrit aux figures 4
et 5, plutôt que de souder direc-
tement les frls sur les pattes du
phototransistor. Placez ensuite le
Photo 3. - Câblage des LED de srgnaltsatton et du phototranststor drrectement
sur le circutt princtpal pour les besorns de la photo
t
phototransrstor à un endroit du
véhicule en vue de la lumière du
lour. Evitez cependant es zones
trop exposées aux phares des
autres véhicules (par exemple
calandre).
REGLAGES
Deux solutions s'offrent à vous
effectuer les réglages une fois le
phototransistor rnstallé sur le vé-
hrcule, ou bien tranquillement
chez vous Da^s le prem er cas
vous aurez peut-être quelques
diffrcultés à vous placer dans des
conditions de lumrère adéquate
pour effectuer les régiages Dans
le second cas vous aurez Deut-
être à retoucher aux réglageà une
fors le phototransistor installé sur
votre véhrcule
Ouor qu'il en sott, voicr comment
procéder aux réglages : Piacez-
vous (plus exacïement le photo-
transistor) dans une lumière tout
luste suffrsante. où vous )ugerrc7
nécessaire de couper les phares.
Ailumez les feux (ou bien simulez
cette action en reliant la borne
Phares à + 12 V) Réglez alors
AJ1 lusqu'à ce que la LED LDr
(rouge) s'allume Restez le plus
proche possrble de l'extinction de
DLr
Placez-vous ensuite dans des
condrïrons de lumrère tout juste
insuffisante, où vous jugeriez né-
cessaire d'allumer les feux. Etei-
gnez vos phares (ou bien reliez
l'entrée «Phares» à la masse),
puis réglez AJ2 lusqu'à ce que la
diode LED DLz (verte) s'allume
Restez là aussi le plus proche
possible du pornt d'extrnct,on.
Sr le réglage s'avère impossible i1
la peut être nécessaire de modifier
la valeur de R1 (suivant la sensibi-
lrté du phototransistor utrlrsé)
Placez un voltmètre aux bornes
de Rr. En plerne lumière la ten-
.
sion doit avoisiner les 8 à 1O V
Si la tension atteint 12 V, même
en lumière plus faible, diminuez la
valeur de R1 car votre phototran-
sistor est trop sensible. En revan-
che (cas le plus probable), sr la
tension ne dépasse pas 2 à 3 V
en pleine lumière, essayez d'aug-
menter R r , mais pas au-delà de 1
à 2 IVO. Sr malgré cela la tension
n'augmente tou1ours pas, choi-
sissez un phototransistor plus
sensible, ou bien en dernier re-
cours utilisez un montage en dar-
lington comme rndrqué en figu-
res 9, 10 et 1 1. l\/lars dans ce
dernier cas vous obtiendrez peut-
être un montage trop sensible . il
vous faudra alors diminuer R1.
Utilisez donc, de préférence, 1e
phototransistor indiqué dans la
nomenclature.
CONCLUS!ON
Vous voici donc à même de me-
ner à bien cette petite réalisation,
qui, nous l'espérons, vous rendra
votre condulte encore plus sûre.
Bonne route.
PascalMORlN
NO 1 34 ELECTRONIOUE PRATIOUE 1 03
9à1 4 srhu.u. ctrcui tmprime
I et tmolantaton
I du -oout" « amplicateur »

Rzt: 3,3 l<dl (orange, orange,

rouge)
nzi : 4,7 l<dl (jaune, violet, rouge) THYRISTORS
Rzs:390A 1/2W (orange,
blanc, marron) TRIACS ET GTO
AJ r : ajustable vertical 1O l«l li-
néaire
AJ2: ajustable vertrcal 1O l«l li- DE R V HONORAT
néaire

Condensateurs
C r 1O ptF 25 V vertrcal
Cz 1 pF 25 Vvertical
Cs : 1O pF 25 Vvertical
Cq: 100 nF
LS tU nr

rt\ Semi-conducteurs
PHT r : BPWl 4C ou équivalent
Tt .2N2222
T2,T3:2N171
Tq : 2N2222
Ts.2N1711
1

Dt à Ds dtode de redressement
1 A/1 OOO V
o DLr: diode LED a 5 mm rouge
+ support
DL2 : diode LED @ 5 mm verte +
support
PTB PTA tJ r : LM 339/quadruPle comPa'
rateur
U z CD 4OB /4 portes AND 1

Uà : NE 555/monostable-astable Les technologies et la techntque

LISTE
DES COMPOSANTS
Résistances
(rouge, rouge, laune)
R t . 22O l<dl
Rz 2,2 ldl (rouge, rouge, rouge)
Rà . 1 l«l (marron, nor, rouge)
Rq: 33 kQ (orange, orange,
oranqe)
Rs .27 tdt (rouge, violet, orange)
RÂ : 1O tdl (mairon, norr, orange)
R, 4,7 ldl (pune, violet, rouge)
Ra 4,7 tdl (1aune, violet, rouge)
Rs : 22 kçl (rouge' rouge,
oranqe)
R to-: 390 çt 1/2 W (orange,
blanc, marron)
Rtt : 22 kQ (rouge, rouge,
oranae)
Rtz" 39OA 1/2W (orange,
blanc, marron)
Rts: 2,7 kQ (rouge, vrolet,
rouge)
R ti 4,7 t{t (1aune, vrolet, rouge)
R ts 4,7 t<{t fiaune, wolet, rouge)
R a 47 t{l (jaune, violet, orange)
r
Rtz 10 kA (marron, notr,
orange)
Rta' 1O kA (marron, notr,
orange)
R rs I q,7 ldl (1aune, vtolet, roug.e)
azô 1 l<dl (marron, notr, rouge)
des semiconducteurs de Puis-
Divers sance ont évolué dePuis quel-
ques années.
Haut-parleurBAl/2W
cosses, soudure, éPoxY, fils. etc. Ainsi, de nouveaux disPositifs
comme le SMABT POWER sont
apparus depuis.
---G l_'élecIrontque Constrtue au
;ourd'h,t ra solulion effrcace er
_{_- économroue aux Irès nornbreu-
ses applièations qui mettent en
leu des putssances électriques
rlroJe de plus en plus importantes.
La croissance des Pulssances
contrôlées pose de nombreux
p'oblèmes technrques aLl nlveau
des semi-conducteurs, des cit
cults assoctés et de l'envtronre-
ment.
Cet ouvrage traite « dans le dé-
tail » de là technologie et de la
Âl
I a)
Lt
mise en ceuvre des thYristors,
triacs et GTO Le lecteur Y trou-
vera donc toutes les notions de
,. CAr-TODFT-'- A\gDE base rndispensables Pour en maî-
t _ >] triser le fonctionnement.
T l+_
r,]
L': Distribution : Editions Radio
189, rue Saint-Jacques
Crol: élei''oJur nescenle 75OO5 Paris

1 04 NO 1 34 ELECTRONIOUE PRATIOUE

I
DISPOSITI F D'ANTICIPATION
POUR CHAUFFAGE
Les installations récentes de chauffage (électrique,
fuel, gaz) sont munies d'une horloge de programma-
tion. En effet, pourquoi maintenir une température de
confort (1 0o1 dans une habitation inoccupée durant la
journée, ou même la nuit ?
L'horloge est séduisante car elle permet d'autoriser
une baisse d'environ 50 durant les périodes d'inoccu-
pation. Le gain en énergie est loin d'être négligeable.
Contrairement à certaines idées, lors de la remise en
température, la surconsommation est bien inférieure
à celle d'un fonctionnement continu

En revanche, intervient la notron

d'inertie thermique. ll est évident
qu'il est plus rapide de retrouver t,
la température de confort nÈ,.
lorsqu'rl fait doux à l'extérieur que i r!:il,,:!
par 0o. Dans la même optique, la
terrpé'ature de confort se ma n- lril'ii!r,:.ll
s-
ttent plus longtemps après cou- :.y1-1,n:r-''

oure du chauffage lorsque la tem- potJ I1

oérature extérieure est clémente.
Fo.ts de ces deux considéra-
tto!s, nous proposons un dispo-
sif ou oermettra
1o de démarrer plus tôt la re-
m se en te'npérature s'rl fart frotd
à l'ex:é'ei,r'.
2a o'a-:or ser plus tôt le pas-
sace e1 :er:oérature réduite si le
teics eSi coux à l'extérieur.
L'-i sa:e-' cé'é'ciera arns
d'ure :e-cé:ature ambiante de
confort 3-e e orre soit la tempé-
[âtUrê exie r e r'e
. la température
Nous :er'r. .e'o^s ce tableau en
précisan: cLe ce d spositif n'uti-
Irse que des co|-1posants très
classiqires e: cor-c d,sponibles.
En outre, nous avo^s pensé
nos lecteurs qLi ^e c sposent pas
encore d'appare i de resure Ce-
lui-ci n'est pas rnc;sce"sabLe
pour la mise au pornt
I- PRINCIPE
DE FONCTIONNEMENT
Afin d'antrcrper la remise en tem-
pérature, ii convient de précrser
que la commutation de notre hor
loge est programmée avec une
avance d'environ t h 30. La cou-
ÂNf
pure est également avancée du
même temps
Pratiquement une sonde mesure
extérreure.
peut déceler quatre types
temps différents (très frord, frord,
moyen, doux). Dans e premrer
cas, le chauffage est actif 1B mn
à plus tard (c'est-à-oire une anttci-
pation de t h 12 mn Les trois
autres cas donnent .especttve-
ment une anticipation de 54 mn,
36 mn et 1B mn
De la même manière, lorsque
i'horloge ordonne un passage en
réduit, la commutation selon ces
quatre cas s'effectue avec un re-
rard respectrf de t h 12,54 mn,
36 mn et 1B mn, donnant une
anticipation respective de
18 mn, 36 mn, 54 mn
t h 12 mn.
Ü]AÛFrAaç'
-,oa1lo
IL" '
N
II - ORGANISATION
DU MONTAGE
La sonde permettant de contrôler
Elle la température extérieure com-
de mande un comparateur à trois
seuils. Ces derniers correspon-
dent respectivement aux tempé-
ratures de Oo, Jo et 14o De ce
fait, nous disposons des quatre
niveaux de temps vus précédem-
ment (très frord, frord, moyen et
doux)
La sortie du comparateur permet
de solliciter un inverseur à quatre
positions, lesquelles dépendent
donc de la température exté-
neure.
Lorsque le contact est établi, la
liaison avec notre montage est
réalisée optiquement pour des
er raisons de sécurité, comme nous
le verrons plus loin

NO 1 34 ELECTRONIOUE PRATIOUE 1 05
 Le synoptique : le traitement du signal
f oumft par la sonde extérreure permet de
déceler quatre types de temps différents
1 (très froid, froid, moyen et doux)

d
les
dé
i

ta,

fflt

Ir

orc

Dès lors, l'oscrllateur TBF est ac-
trvé
La sortre de l'oscillateur attaque
un comPteur décrmal qur disPose
de quatre sorties reliées à l'invet
seur quatre Positions. Selon un
retard qui dépend de ce dernier
donc de la temPérature, un ni-
veau actif est détecté, Permet-
tant la commande du relais ainsi
que le blocage de I'oscillateur.
Le relais resie au travail durant le
temps de commutation
contact. Lorsque celui-ci viendra
à se couper, l'oscillateur va être à
nouveau actif lusqu'à ce que le
compteur déc'mal retrouve sa
posrtron de repos (zéro\
Comme vous l'avez deviné, ce re-
tard dépend également de l'tn-
verseur quatre Posttions, donc de
la température extérieure. A l'rs-
sue de ce laps de temPs, la bas-
cule bistable change d'état, le
relais revient au repos et l'oscilla-
teur est bloqué lusqu'à la nou-
du velle commutation Par l'horloge.
L'alimentation est fournie Par
secteur, mats un secours Par Pile
a été prévu pour éviter tout 'isque
de fonctionnement aberrant lors
de coupures mêmes brèves du
réseau EDF
ill -
FONCTIONNEMENT
ELECTRONIOUE
Le schéma d'ensemble est repré-
senté à la figure 2. ll est conÇu
le autour de crrôuits logiques classi-

La ptatine insérée dans un coffret RETEX, Elbox RE2

.-
CSAÜFTAGÉ

,-- AN{lClPÀTION

106 NO 134 ELECTRONIOUE PRATIOUE

 R
2 5
Le schéma
électronique
du dispositif :
les trois A.O.P.
déterminent le
type de froid
extérreur
tandis que lC6
interface le
montage avec
le secteur, via
le conract de
l'hoiloge de
programmatton
12 13

5>,,
ÂBC D = ICs
Qr Q2 q3 Q4 a.5
IC5

ques. La sonde est constituée

d'une CTN qui, rappelons-le, est
une résistance dont la valeur di-
minue notablement lorsque la
température augmente.
Au point S, nous trouvons donc
une tension conlinue trnportante
lorsque la température extérieure
est basse, et faible dans l'autre
cas. Cette tension est appliquée
aux entrées inverseuses de trois
comparateurs contenus dans
lCr
Les entrées non inverseuses de
ces comparateurs sont reliées in-
divrduellement à un alustable afin

NO 1 34 ELECTRONIOUE PRATIOUE 1 07
 Présentation des quatre cas
de fqure en fonction des
sorties A. B. C des A.O.P
lrilffi lio,ir
::ril: lll
1161r1
ii:iiri
i$
ltri:li:ri
lll1Ë
fir:ii,i it,i i1
6H 50
IrÈs froi d
Froid
M oyen
oux
D
de régler leur seuil de basculage.
Sr la température est basse, les
tensions provenant des alusta-
bles sont plus faibles que celle du
pornt S. Dans ces conditions, les
sorties 1 ,7 et B sont basses (en-
vrron 0 V).
D'après la table de vérrté de lCz
(4051), celui-ct relié commute
donc les bornes 3 et 13.
Supposons que l'horloge de Pro-
grammation établisse son
contact. Nous obtenons alors au
point E 22O V par rapport
neutre. Etant donné l'impédance
de C1 sous le 50 Hz, nous disPo-
sons d'un courant de l'ordre de
10 mA qui assurera l'allumage
de la LED du photocoupleur.
Le phototransistor, isolé électri-
quement du réseau, devienl
donc conducteur et, Par l'inter-
médiarre de Dz, Présente un ni-
veau 'l (NVr) sur l'entrée Cg.
Aussitôt la sortre C1o Passe au
NVo, libérant la remise à zéro du
compteur décimal lC3. Exami-
nons dès lors la bascule consti-
tuée des portes A et B
Le relais de sortie étant au repos,
la sortie A+ est au NV6. La
1 08 NO 1 34 ELECTRONIOUE PRATIOUE
iiïiilffi
ii
,i
.jl
itll#[ffi
#
,itiltt
Période utilisation de la pirice - osciller, et nous pourront retrou-
-
8H 15H30 17H
Réolaoe oroorammateur
borne 2 de remise à zéro
1
l'oscillateur lC4 passe au NVo du
fait de Rt o, D+ et la sortie A+ lCq
n'est plus bloqué et commence
son comptage.
Nous obtenons sur sa sortie Or+
un signal très basse fréquence
dont la pérrode (temps néces-
saire pour retrouver le même
état) est de.. 1 8 mn.
A l'issue de ce délai, l'entrée '13
de lCs recevra un front descen-
dant qui permettra à lCs de Pas-
au ser en position 1. Un NVr sera
applrqué sur l'entrée Bt par 2 de
lCs, 13 delCz,3 de lCz et Rt+
La bascule A/B change d'état de
telle façon que nous retrouvons
un NVr en sortie A+, ce qui aura
pour effet de Polariser T1 Par
Rrs. Tr devient conducteur et as-
sure l'excitation du relais. Les
contacts travail de ce dernier
commanderont l'installation de
chauffage.
Simultanément, un NV1 est aPPli-
qué sur l'entrée CB, tandis que
l'entrée C9 est toulours au NV1.
Dans ces conditions, la borne 1 2
de remise à zéro de lC4 Passe au
NVr par Rr r. Celui-ci se bloque à
nouveau à zéro et, de ce fait, ne
délrvre plus de signaux horloge
pour le compteur lC3 Par sa sor-
tie Or+.
lCg est donc maintenu à la même
position (1), et ce, tant que la
borne d'entrée E est sollicrtée. Le
relais reste donc au collage.
Lorsque le contact de l'horloge
se coupera, la LED du photocou-
pleur s'éteindra, entraînant le
blocage du phototransistor. L'en-
trée C9 passe au NVs Par Rr o, De
et R6. Comme vous Pouvez le
supposer, lc4 va recommencer à
ver les signaux horloge sur Or +.
Au fur et à mesure de ces si-
gnaux, lCg va changer de posi-
tron (2, 3, 4). Après un retard de
t h 12 soir72 mn (18 mn x 4),
lC3 atteindra la position 5. A cet
instant, la borne 1 5 de remise à
zéro recevra un NV1 via D1l, eI
aussitôt lC3 repassera àzéro.
Dès lors, la sortie 3 de lCs pré-
sente un NV1, ce qui assure le
changement d'état de la bascule
par l'intermédiaire de R 13. La sor-
tie A4 repasse au NV6. Le relais
revient au repos. Simultanément,
l'entrée Cs reçoit un NVo, nous
receuillons un NVr en sortie C19,
ce qui garantrt la remise à zéro de
lCs et de lCa via D6. Le montage
test au repos et prêt à recevoir
une éventuelle commande Par la
borne E.
de Nous avons envisagé l'hypothèse
où la température était basse
(pornts A, B et C à zéro). La fi-
àure 3 donne l'état de ces trois
fiornts selon la température exté-
rieure. La borne 3 de lCz sera re-
liée, selon le cas, à 14, 12 ou 4.
ll est bien évrdent que dans le cas
d'une température douce, lC3
demandera 72mn (4 x 18 mn)
pour atteindre sa position 4,
donc pour commander le relais.
En revanche 1B mn lui suffiront,
après la commutation de l'hor-
loge, pour atteindre la position 5
afin de remettre le relais au re-
pos
Remarques
La LED D5 permet de faciliter le
réglage des alustables par liai-
sons successives avec les
points A, B et C. Relrée au
point D, elle donnera le contrôle
de lC+ pour régler l'oscillateur de
ce dernier.
Dans le cas où la température,
donc lC2, est modifiée durant le
comptage, le dispositif tient
compte de cette nouvelle don-
nee.
 4-5 Le tracé du ctrcutt rmprrmé
eI son implantatton à t'échette l
7 straps seront à insérer

ffi
ro ;1

îtJ trr
J ril cA
rrlrr
qT'1==y
i F
CT
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Ph N HRT R +P
6 6 69, É

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L
C7

A -t II R- /
ITTTU-
(-C*l
XYIF|
O 'tYl - c6

NO 1 34 ELECTRONIOUE PRATIOUE 1 09
 Percaoe du fond du coffret,
réaiisàtion de l' étrter
de fixaüon de la ptle.
Différents condensateurs de dé-
couplage sont prévus afrn de pré-
server 1e montage des inévitables
parasites issus du secteur.
!V - REALISATION
PRATIOUE
a) Circuit imprimé
Le tracé retenu est représenté à
lafigure 4. Le dessin est relat ve-
ment dense ; de ce fait, i1 est pré-
férable de choisrr la méthode
photograp.ique our garariit, rap-
pe ons-le, un gain de temps non
néglrgeable mars surtout sup-
prime tout risque d'erreur.
Vue du LM324, regroupant 4 ampliftcateurs opérattonnels
l--=#qF*#t.,rl
'.,#,,
;.;""*
1;
ü c)
1 1 O NO 1 34 ELECTRONIOUE PRATIOUE
Dans tous les cas, La plaque de-
vra rmpérativement resPecter les
dimensions préconisées afin de
r-p a.tée fac lerrert
pouvo.r êt'e
dans le co"'et. Le crcuit étant
préparé, on pourra effectuer
l'opération fastidieuse mars indts-
pensable de gravure au Perch o-
rure de fer.
Ne pas oublier de la préchauffer à
environ 50o pour activer l'attaque
du cuivre. Agtter régulrèrement la
plaque pou' évrter d'emPrisonner
une bulle d'air
Après un soignsu* rrncage puts
séchage, on pourra procéder au
perÇage du circurt . 0,8 mm Pour
res Cl, 1 mm pourres pet;ts com-
posants, 1 ,2 mm pour les élé-
æ *{
id;
:t
";k-
I Cette opératron n'aPPelle Pas de
"i"'i t
ffi
ments plus imPortants (PICots,
transfo, ajustable, etc.) et enfin
3 mm pour les trous de fixatron
L'insertion des composants
(fig. 5) ne pose pas de problème
,nsu'montaD e. comme io-lours,
bren veil er au sens des compo-
sants polarisés (d odes, Cl, LED,
etc ).
Nous vous invitons à pré'"roir des
supports pour les circuits inté-
grés. Le faiole coût de ces der-
niers est parttculièrement tntéres-
sant, et il convient de songer que
le dessoudage d'un Cl relève dLl
tour de force si l'on n'est Pas
équrpé, sans parler de la détérto-
ratlon du circuit imprimé.
En cas de doute sur l'implanta-
tion d'un composant, le bon ré-
flexe cons,ste à fai'e la compara,-
son avec le schéma de principe
correspondant.
Effectuer une dernière vérifica-
tion, la pile étant non branchée et
les Cl non installés. L'expérience
prouve qu'à ce stade il est fré-
quent de déceler une anomalie
b) Montage final
Percer le fond du coffret selon la
fiqure 6. Prévo,r éqalement à l'ar-
riSre du boîtier teideux trous de
fixation du domino. lVettre en
olace
'F,xer
celui-ci
sans la raccorder la Pite de
9 V sur la plaque à l'arde d'un
étrier réalisé selon la figure 6.
Procéder alors au câblage inlerne
conformément à la figure 7.
remarque Particullère, mis à Part
la nécessité d'utiliser du frl de
couleur. C'est Plus joll, et surtout
cela évite d'éventuelles erreurs.
Dès lors, on pourra mettre en
place les crrcuits rntégrés sur
ieurs supports respectifs, puts ef-
fectuer un dernier contrôle de
qualité. On ne doit Pas accepter
de câblage incertain, de soudu-
res douteuses, etc.
Mise au point
Relier orovtsoirement la borne L à
la boràe A Raccorder la sonde
sur le domino. Raccorder le mon-
 tage au secteur. Plonger la partie
supérieure de la CTN (sonde)
dans un récipient de glace fon-
Le câblage dante (Oo) Les connexions de
interne à cette sonde ne doivent pas êTre
réaliser. en contact avec l'eau.
Régler l'alustable R4 pour obtenir
lusre l'extinction de la LED de
contrôle Belrer dès lors L à la
PhI ruI MIRI borne B. Mettre la sonde dans de
o Ô o---J l'eau à 70. Régier R3 pour per-

r--li
rouoe
* P
'4 mettre luste l'extinction de la
l-t r- tED
Terminer en raccordant Là C
Mettre partiellement la sonde
dans de l'eau à 140 Régler R2
)ÿ afin d'obtenir luste l'extinction de
la LED
Simuler une température basse
en débranchant la sonde. Relier,
avec les précautions de sécurité
d'usage, la borne P6 et la
borne E. Le relars doit rester a-
repos. Régler R7 pour obtenir un
cycle d'allumage de la LED de
16,875 s l(voirfig. S).
Dans ces conditions, à l'issue
d'un délar de 'lB mn, le relais
B
Réglage de
tt
I nêqlaqe
l-i

iR7Lo,azss
I

I
|_-1
s'enclenche, puis la LED reste
éteinte.
On pourra supprimer (avec pré-
I'oscillateur. I caution) la liaison avec la borne E.

I
Par
r---
r

ll suffira de constater l'aliumage

I contacteur puissance :yclique de la LED Les lecteurs
patrents pourront vérifier le pas-
sage au 'epos du relais avec un
Exemples de
pompe de crrculation
O, retard de 72 mn, suivi de l'ex-
raccordement tinction de la LED.
du module à On contrôlera alors éventuelle-
l'installation. ment pour chaque gamme de
température le respect des tem-
porisations prévues au tableau en
soumettant bien sur la sonde à la
température correspondante.
ll vous suffira, si cela n'est pas
dé1à fart, de monter une horloge
de programmation (lournalière ou
mieux hebdomadaire) sur votre
installation de chauffage. Le rac-
cordement s'effectuera selon la
figure 9.
ll importe cependant de veiller à
ce que chaque ordre de commu-
tation de l'horloge sort pro-
grammé systématiquement avec,
une avance de t h 30 pour com-
penser le fonctionnement de ce
montage.
S.TMENPh Particulièrement indiqué si vous
souhaitez diminuer vos dépenses
de chauffage, ce montage opt,-
misera le fonctionnement de
l'installation, sans pénaliser votre
confort.
Nous vous souhaitons simple-
ment que le premier cas d'antici-
patron n'ait pas à serv,r trop sou-
vent.
DanieIROVERCH

NO 134 ELECTRONIOUE PRATIOUE 111

 Ca : 22O nF plastique
I ----+r-- Cs, Cro: 220 pF 25 V chimrque
vertical
10
Erochages de
4N5s ll f aNoDE caTHoDE Crr:220nFplastique
Crz : 47 nF plastique
camposants lCr : LM 324
utilisés.
[,,,,u,ï*,,,,,,; lCz : 4051
lCs . 4017
lCq:4060
,.r*J oro* H caTHooE
lCs :4OOl
lC6 : photocoupleur
COL L ECTEUR
I,
I'
L-|[r
L--*l [f équivalent
lCt : 7812
4N35 ou

LED
Tr :2N 2222
-O-, Dr : 1N 4OO7
EI./ETTEUR
uue 0e 0ess0us
Dz,Ds,Dq:1N4148
Ds : LED rouge 3 mm
Da: 1N4148
LISTE R 16: ,8 ldl (brun, gns. rouge)
1 Dt, Da, Ds, Dro : 1N 4OO7
Rtt : 1OO ldl (brun, noir, laune) Drr,Dtz:1N4148
DES COMPOSANTS Brz : 1 ld) (brun, noir, rouge) 1 transfo 220 V/2 x 6 V/1 ,7 VA
Rt : 22 kçl (rouge, rouge, Rtà, Rtq: lOO l<{t (brun, noir, 1 relais Frnder 1 2 V 1 RT 10 A
orange) jaune) 2 supports DIL 14
Rz, Rs, R4 : alustable 10 ldl hori R rs . 1O ldl (brun, noir. orange) 3 supports DIL 16
zontal R ra : 4,7 l<{t (jaune, violet, rouge) coupleur pile 9 V
Rs: 3,3 kÇl (orange, orange, I
prle V
rouge) Cr : 47 nF 400 V plastique ctrcutt tmPnme
Ro : 1O l<9 (brun, noir, orange) Cz: 10 pF 25 V chimique verti- coffret RETEX Elbox RE2
R7 . ajustable 1OO l<dl 1O tours cal domino 7 bornes
R6 : 120 l{l (brun, rouge, jaune) C3 : 220 nF plastique CTN 22 KA
Rs : lOO l<dl (brun, noir, iaune) Cq, Cs, Ca, Cz : 47 nF Plastique Fils, vis, picots, etc

"[?,˧,,1î

iDOCUMEXTATIOII CRAN,ll I T LÈ I-ivnÈ PRATIoUE DE L'ELECTRoNIQUE DIGITALE ET DU MICRO-ORDINATEUB

I a compléter el à retourner aujourd'hui Nom Prénom
à EUFTOTECHNIOUE Adresse
rueFernandHolweck-2IOOODIJON CodePostal I I I I I I Ville
n,niir--'ffiffffio ffiriffi"*
"'i'-..--'
:1,'t, l r:Itt,:irl,

Rüffii irai,::lrll:ill l:':il,lr:itl::: t.t. tl: :i it l,r , ,,:.,.t,': ., ,:: ,

"
II FICHE TECHNIQUE NO 44 CD 4547

lilt Le CD 4541 est une base de temps programmable

comportant essentiellement un compteur binaire de
seize étages. ll entre dans toutes les applications fai-
sant appel à des temporisations de durée relative-
ment importante. ll trouve également sa place parmi
les différents diviseurs programmables de fréquence.

CARACTERISTIOU ES
GENERALES
- Alrmentation 3 à 15 V
- Consommat'on envtron
1 pA. si absence de débrt sur la
sortre.
- Débrt sur la sortie . quelques
- lliampères ; compatible avec
entrées TTL.
- O-aTre drvisions Dro0ram[ra-
c es . 28, 21o.213 ü216.
- Oscillateur incorporé ou exté-
'er..lf . disposées en 2 rangées de 7. La
- Fréquence de comptage:
.-squ'à 1OO kHz (en rnterne) et
c usieurs MHz (en externe).
-,sation
Drsposrtrf automatique d'rnrtra-
à la mise sor,s tension. Programmation
- Drsposrtif extérreur d'rnitialisa- de La division
tion.
-/\-a' ^ SELECTION
u/d
- Utilisation cyclique ou seule- +V 'B ruc vooe o
ment sur un cycle.
- Possrbrlrté de délivrer sur la
sortie une logique posttive ou né-
gative
BROCHAGE (tig. t)
Le boîtrer comporte 14 broches
NC : Non connecté
broche no 14 est réservée au
« plus » de l'alimentation. tandis
que la broche no 7 est à relier au
1 ;

SELECTt0N O/d

« moins ». Les broches nos 4 et
1 1 ne sont pas connectées à la
structure interne du circuit rnté-
gré. La programmation des qua-
tre divrsions possibles s'effectue
par l'intermédiaire des deux en-
trées d'adressage A et B corres-
pondant respectivement aux bro-
ches nos 12 et 13. Le mode de
fonctronnement souhaité, un cY-
cle unique ou le cycle continu, se
détermine par l'entrée « Mode »
(broche no 10). Grâce à l'entrée
« Sélection O/O » reliée à la bro-
che no 9, il est possible de re-
cuerllir sur la sortie des srgnaux
en logique positive ou négattve..
L'entrée « Reset » correspond a
la broche no 6 et Permet la re-
mise à zéro des compteurs.
Ouant à la broche no 5, elle est
relrée à la fonctron « Auto Reset »
et assure la remise à zéro lors de
la mise sous tension. Les entrées
'1
R et Rs (broche nos et 3) sont à
relrer à deux résistances extérieu-
res oour constituer avec l'entrée
C (bioche no 2l reltée à une caPa-
crté, les éléments PériPhértques
extérreurs destinés au fonction-
nement de l'oscillateur interne.
Le boîtier ne comporte qu'une
seule sortie O sur laquelle on re-
cueille les signaux utilisables.
FONCTIONNEMENT
(fig. 2 et 3)
La période de base du signal issu
de l'oscillateur interne déPend
essentiellement des valeurs de R
et de C. La pénode peut se déter-
miner par la relation T tt 2,3 x R
x C, pour les fréquences usuelles
telles que 1 kHz < f < 'lO0 kHz.
La valeur de Rs n'entre Pas dans
le calcul de la pérrode: elle
contribue à une meilleure stabilité
du montage ; on la chorsit géné-
ralement supérieure à 10 kA et
# R
telle que Rs 2 Les trois
composants R, C et Rg resPecti-
vement reliés aux entrées 1 ,2 et
3 ont leurs autres extrémités
connectées en un Point unique. ll
est nécessaire de choisir C Parmi
les capacités non polarisées
étant donné le mode de charge
et de décharge mis en ceuvre.
est possrble de faire aPPel à une
lr
base de temps extérieure. Dans
ce cas, les signaux d'entrée sont
à présenter sur l'entrée 3, tandis
que les broches nos 1 et 2 (qui
sont en réalité des sorties de
porte) ne sont à relier à aucun
élément ou polarité. ll convient
de noter que le comPtage s'ef-
fectue au rythme des fronts Posi-
tifs drsponibles sur la broche
no 3. Grâce aux entrées A et B, tl
est possible de déterminer le
nombre N par lequel se réalise la
division de la fréquence des cré-
neaux délivrés Par l'oscillateur.
Le second tableau de la figure 3
indique le principe du codage re-
tenu pour aboutir aux quatre va-
leurs possibles de N; 256,
1 O24,8 192 et 65 536.
Lorsque l'on relie l'entrée « Auto-
Reset » à un état bas, il se Pro-
duit, au moment de la mise sous
tension du circuit rntégré, une ini-
tialisation complète, à savoir : B. ll prend son départ au moment
remise à zéro de tous les
- la étages
seize ; automatrque.
- la remise àzéro de l'oscillateur
incorporé.
Si cette entrée est soumise à un
état haut, la fonction Auto-Reset
est neutralisée et l'ensemble se
positionne de façon quelconque
au moment de la mise sous ten-
sion.
L'entrée « Reset » est destinée à
assurer la même initralisation que
ci-dessus, mais commandée à
n'rmporte quel instant, de l'exté-
rieur, c'est-à-dire après la Pre-
mière mise sous tension. Cette
remise à zéro générale se réalise
pour toute impulsion posrtive pré-
sentée sur cette entrée. Si on
maintient l'état haut sur cette en-
trée, l'ensemble oscillateur et
compteurs reste bloqué.
Pour un fonctionnement libre de
la base de temps, I'entrée « Re-
set » est à relier à un état bas.
Lolsque l'entrée « Sélection
O/O » est soumise à un état bas,
la sortie O présente un état bas
après une opération d'tntlialisa-
tion. Si cette entrée est au
contraire relrée à un état haut, la
sortie O est à l'état haut aPrès
l'inrtralisation. Cette entrée
confère au circuit tntégré davan-
tage de souplesse dans l'utilisa-
tion.
Si l'entrée « Mode » est reliée à
un état haut, la base de temps
fonctionne en cycle continu,
c'est-à-dire que l'on constate sur
!a sortie O une période complète
après «N» oscillations élémen-
taires issues de l'oscillateur, et
cela de manière continue.
Mais si on soumet cette entrée à
un état bas, il se produit seule-
ment un seul cycle, ou, Pour être
tout à fait précis, un demr-cYcle.
En effet, si la Programmatlon re-
tenue est N, on constate un
chanoement d'état de la sortie O,
après"N/2 oscillations de base. A
ce moment. la sortie o reste blo-
quée sur cet état, bien que les I
oscillations internes se poursul-
vent. Pour déverrouiller le dispo-
srtif, rl est nécessaire de Provo-
quer une remise àzéro.
UTILISATION (ris.a)
L'exemple illustré est un temPori-
sateur à quatre durées program-
mables par les interrupteurs A et
de la fermeture de l'interruPteur
général l, avec une initialisation
Lorsque la durée programmée
est atternte, un état haut aPParaît
sur la sortie O : un buzzer entre
aussitôt en action. llsuffit d'ouvrir
l'interrupteur I pour l'arrêter si
bien qu'il n'y a aucune consom-
mation de veille.
T
 Après l'analyse de la mise en ceuvre du module LO-2,
nous détinirons les portes ET et ET-NON et dresse_
rons la liste de circuits disponibles. Ce sera aussi-l;oc_
casion de faire une première synthèse, de présenter
quelques exercices et de vous Éabituer aux maniôula-
tions avec les modules présentés. vous trouuôrêi-tus
fiches techniques récapitulatives des caractéristioues
des modules LO-1 et LO-2 à la fin de ce troisième vo_
let, que vous pourrez détacher.

TEST DU MODULE LO-2 moriute LO-1 On assocre te nro- sur la frgure, la sortre H (ou Fo)
Fig. 1 et 2 dule LO-2 à crnq cellules visuali- dort être à d (DEL éternte) K1
basculé sur la positron O V, la
lgoorrez-vous au. précédenr. vo-
:?t';i DEL doit s'allumer, H : 1 En po-
Iet pour avo r le détarl du schéma ment à la "1iï"iJ:i:if]"!fi[n[l
figure t .' ÈÀ ô^ sjtron centrale de Kr, la DEL en H
et de la .éalrsatron du module et ".t
,niÀtàrruptàr1. à"t.,u dort clrgnoier à une cadence pro-
?9y! DoJyo f ,y ,nlervenrr le cas "onn"&O
posrtrons K1 et un conOôniaïew che de 0.5 Hz (allumée 1 se-
ecnean: La ''Cne technrque. de de 2,2 pF el ectrochrmroue conde, ételnte 1 seconde). Otez
ce modu,e .aope le ,es caracréris- (1 6 Vi Eâ pf , on ur lse ,n iÀ"r_ le condensateur. la DEL semblera
tiques utrles à ia mrse en ceuvre iupteui à àôr; ïôériËrr''r<z
(symbole, e.i:ées, sorrres, bro- mi-allumée, car elle clrgnote alors
)
chaseconnecieur
(q,I,on porrran ie,,nptàcài pàr f r
ài.qS[,n::"r::;it-"m:
à une fréquence de 1- kHz envi-
ron Changez la valeur de C
10,47 pF ), vous observez un
TEST PSEUDo- Ê?"',%'"f,'uJ,.1;oo;rt ë"i;::;31
changement de fréquence (cf.
formule). Sr le fonctronneme^r
STATIOUE d'alimentatron esi quelconqre est rncorrecl, véritez le câblage
Fig. 1 mais comprise dans la plage d'essai (connecteur ), l'alime-n-
du nrodule (par tation, l'implantatron de lC1 . R1,
Le premier res: ne nécessire pas S;3'[iîi'ir'ï C r du module Recâblez lé
l'emplor de l'osc' ioscope, mais En premier, on vérrfie re fonctio.- condensateu{ (2,2 sF) pour ra
p9lrn.et de ve.ie..ao.roement le ncment de l.oscrllateur: K1 ItE,
bon Ionctronnereni à l'arde du fermé au + Vcc, comme rndrqué
SU

On vérifie maintenant la présélec-

tion du circuit Fermez l'interrup-
teur K2 et vérifrez la DEL allumée.
Agissez sur les interrupteurs
mrni-dip kskzkrko du module eT
vérrftez leur action sur les sorties.
Vous remarquez que k3 contrôle
la sortre B (oL, D ou 23), que k2
contrôle la sortre 4, kt la sortie 2
et fu la sortie 1 (ou A ou 20) ; si,
ron, vérrf,ez I'rrplantatrrt- de
lCz, kq à Ko, Rz à Rc I a co.nbr-
narson des rnter.upteurs eSt râp.
pelée sur le symoole par la lert.e
Vcx N ; ainsr, si le texte det,nrr N -
Oô1A_,!s: ôkz: d kr : 't (o - d
I

r\7.,7_ Les DEL sur ces sortres per,-.l31.

tent de vérifier la correspondance
avec celles câblées sur le mo-
dule_; sr i'aff,chage correspond,
"h-fl-r--,
*1ms. les DtL connectéês sL.lr ces sor-
tres sont désormars inutiles Si
-T
non, vérrf ez l'irnptantaTton de
lCr, D1 àDq.Rt à R1s Vous re-
marquez aussi que K2 n'a pas
d'action sur H dont la DEL contr-
NO 134 ELECTRONIOUE PRATIOUE 115

nue à clrqnoter (H défrni Par l'en-
t'ée Cx) . Ouvrez malnTenant K2,
la DEL PE dort s'éteindre Sans
vous occuper des sorties, ap-
DUVeI sur k+ du module (rePéré
PE'dans le symbole) ; la DEL PE
doit s'allumer le temPs de l'aP-
ou, : les sorTies sont alors blo-
buées sur la combrnatson N.
On vérrfie enfrn le séquencement
des codes. Fixez N à ÔÔÔ0, les
sorties B, 4, 2, 1 sont à l'état Ô
(DEL éterntes), avèc Kz fermé
-et
k1 en posrtion centrale. La DEL
en H cltonote. Ouvrez mainienant
Kz ou décâblez-re L'état des sor-
trés B, 4, 2, 1 change chaque
fois oue la DEL en H s'allume
(front'montani de H) Les combr-
àa,sons se succèdent selon la ta-
ble (fiq. LO2.2\ ôôOô, ôÔÔ1,
Oô1 ô'lusqL,'à 1111 Pour
re-
commencer à ÔÔÔÔ.. et ce alr
rvthme de H (0,5 Hz). Agissez
brièvement sur le Poussoir PE du
module et vérifiez ie redémarrage
de la séquence en ÔÔOÔ et ce
au rvthme de H (0,5 Hz) Agi55s2
brrèvement sur le Poussoir PE du
module et vérifiez le redémarrage
de la séquence en ÔOÔÔ. St vous
maintenez PE ou fermez K2, les
sorties sont forcées au code de N
(orésétection à N, dÔôÔ er l'oc-
ërrrence). La commande de Pré-
sélectton est Priorltaire sur la
commande H qui rncrémente la
séquence. Changez N et vérifiez
oue votre séquence dén-arre à
celte nouvelle valeur, Pou' cha-
que appu sur PE ; mais le cYcle
comoiet resle tnchangé Sr vous
fermez Kr, au + Vcc ou au 0 V,
vous bloquez le séquencement,
les sorties ne changent PIus
d'état (sauf sl vous agissez sur
PE). Nôta il se Peut qL1'en relâ-
chant PE, les sorties changent
aussitôt d'état, car le front mon-
tant de H Peut arriver juste aPrès
avoir relâché Ce la touche ; en
aoouvanT sur PE luste aPrès l'al-
lJmaqe de la DEL en H, ,l n'Y
pas d'aléa
1 1 6 NO 1 34 ELECTRONIOUE PRATIOUE
/s- a6.Àe*re\
s= ate.-et-aa
{
a*aB=A*erl
\s-
A+B
TEST DYNAMIOUE
Fig.2
Ce second tesT nécessite l'oscil-
loscope, mats la véritication du
module LO-2 sera rigoureuse.
L'oscilloscope sera sYnchronrsé
en mode déclenché sur front
descendant. Un osctlloscoPe
monovoie convient s'il disPose
d'une entrée de svnchro externe
oui sera connectée à la sortie B,
tà voie (Y) servant à vrsuatrser les
sronaux. Un modèle btcourbe est
plüs oratrque, PütsqLr'll Permet de
vrsualrser deux signaux sur
même princrpe ou de se sYnchro-
nrser sur une des voies. Mats en
looioue, on a souvent Plus de
rieiux vores à observer, et on se
tourne alors vers l'analyseur logi-
oue Un tel aPPareil est inaborda-
ble, aussi un Prochatn module
Dermettra à votre oscilloscoPe de
visualiser olus de hult voies
La voie Y de l'oscilloscoPe est
oosrttonnée successlvemenI sur
ies sort,es N, B, 4, 2, 1 et PE (en-
trée-sortie), comme indrqué en fi-
oure 2. En H, on observe un st-
ünat carré, d'amPlitude OV/
i Vcc, de pérrode Proche de
1 ms car rl v a Pas de condensa-
teur externé Le réglage à 1 ms
exactement est sans imPortance,
mais vous Pouvez retoucher Rt
Sur les sorties 1, 2, 4, B, on ob-
serve des signaux carrés de
même amplitude et de Pérrodes
resoectives 2 ms, 4 ms, B ms
et i 6 ms. Pour observer ls 5ignal
en Cx, vous devez utiliser Ia
sonde 10 M§l de l'oscilloscoPe
(Rr est élevée, la réststance d'en-
irée de l'oscrlloscoPe standard
emoêche le fonctionnement de
l'oscrllateur) L'allure de ces si-
onaux est rePréseniée sur la fi-
éure 2, et c'est ce qüe vous de-
iez relever si votre
svnchrontsatton de l'oscilloscope
eit correcte Les DEL du module
LO-2 sont faiblement éclairées
aLrra
car elles clignotent à une ca-
dence de plus de 50 Hz Pour vé-
rifier la présélectton, appuvez sur
PE et regardez les signaux PE, B,
4,2, 1 et H ; mars attention, l'os-
cilloscooe dolt être en balaYage
contrnu (non déclenché Par la
sortie B). L'état Ces sorties B, 4,
2,1 sera défrnr Par N L'éclatrage
)
des DEL sera alors optimal car el-
les ne clignotent Plus.
Si votre module vérifie ces tests,
rl est opérationnel ,Sinon , véritez I
la partie concernée Puisque le
test est prooressif eT vous Permet
de srtuei la-panne Sr le test et le
dépannage ne vous sont Pas fa-
mrliers, vériltez votre clrcult lm-
pnmé, votre câblage, l'tmPlanta-
iion des comPosants Polarisés et
des circuits dans les suPPorts, le
câblaoe des liaisons au connec-
teur d'u module Pour la maniPula-
tion (test), l'alrmentation, et srnon
chanoez les comPosants !
On rnîiquera la tenslon d'alrrnen-
tatron du module un quement sl
c'est nécessaire, mais n'oubliez
oas d'alrmenter le module en Pra-
iroue ! Sans indication, la ftche
technroue des modules associés
et le montage défint'ont Ia Pla,g9
le
d'alimentatrôn maxtmale (3 V à
1B V maxi), mais aussi une Plage
restreinte consetllée (5 V à 15 V
le plus souvent).
UTILISATION
DU MODULE LO.2
Fig. 3
Vous aviez testé une Porte OU,
dans le volet Précédent, en véri-
fiant toutes les combinaisons
oossrbles (4 Pour une Porte 2 en-
irées), qrâce au module LO-1 , ce
oui était assez long car rl fallait
manceuvrer les interruPteurs Le
module LO-2 va vous en disPen-
ser puisqu'il va générer les diver-
ses combinaisons, en séquence,
dans l'ordre défrnr (cf fiche tech-
nroue) Si vo,ls regardez Ia sé-
ouônce des sortres 2 et 1 (8, A),
vous remarquez les combinai-
1) qu, se
sons de BA (ôd ,b1 1Ô 1
réoètent quatre fors dans la sé-
ouence En utrlrsant seulement A
et B. on a un cvcle de 4 combi-
I
narsons qui se réPètent En se li-
mrtant à A, le cYcle est de deux
combinarsons ; avec A, B et C,
hurt combinatsons, et seize com-
binaisons avec les quatre varia-
bles. Sr on connecte une Porte
connue, par exemPle OU, sur ces
sionaux B et A, sa sortie Prendra
reËpectivement les états ,mPosés
par l'oPérateur logtque q 1 1
1

car BA prennent respecttvement
les valeurs ôô ô1 1d èr 1 1 .
ll y a deux méthodes de test de
porte (ou d'associatron) : la mé-
thode statique (1), avec deux
chorx :
10 Fixer PE à l'état i par K2 ex-
terne au module, connecter une
cellule de visuailsation à la sortie
S de la porte OU et défjnir les
combinaisons avec N ; c'est une
méthode pas à pas, qur remplace
le module LO-1, mais qur est
, lente et peu pratique à cause des
rnierrupteurs mrnr-drp On peut
toutefois l'utrliser une fois pour se
convaincre du résultat.
20 L'auIre solution consiste
connecter un condensateur ex-
terne au module LO-2 qur rend vj-
sible le rythme du séquence-
ment, ainsr qu'une cellule de
visualisation à la sortre S de la
porte OU et fixer N : ôôôô ; ap-
puyez sur PE, la séquence dé-
marre à N et la DEL vrsualise la
succession des états de la sortie,
soit ô 1 1 1, à la cadence de H
Modifrez la valeur du condensa-
teur selon votre vitesse de lecture
et agissez sur PE pour redémar-
rer Ie cycle. Les diodes du mo-
dule LO-2 vous rappellent les
états de A et B (ignorer C et D)
La méthode dynamrque (21 per-
met une visualisation rapide à
l'aide de l'oscilloscope L'oscil-
loscope est synchronrsé sur la
sortie B (2) sur front descendant,
ainsi la visualisation débute
comme sur les chronographes de
la figure 3 qur précisé lés Orffé-
rentes combinaisons. La base de
temps de l'oscilloscope sera ré-
-Jl-l
n plusieurs) entrée(s), rl suffrt de
"
--]_l-'
S=A.B
s2
S1= A-+B 52- A+B
glée pour observer les quatre
états du cycle, en vérifiant ies si-
gnaux A et B. Cette méthode est
importante, car les circuits logi-
ques sont souvent séquencés
dans le temps, et c'est sur ce
pnnctpe que repose l'utilisation
de l'analyseur logique
Pour faire la synthèse de votre
pratrque de l'atgèbre oe Boole,
l'équatron de la porte se vérifiera
en associanf les états pour les-
quels la sortie S : 1, sachant que
si la variable d'entrée vaut @, elle
sera complémentée Arnsr S : "l
pour trois cas, BA : @'l sort /BxA,
1@ soit $x/A et il sort BxA, ce qur
à donne pour S le OU logrque de
ces termes, soit S : (/BxA)
1 (Bx/A) : (B*A) L'algèbre de
Boole permet de simpliirer cette
équation à S : A + B comme indi-
qué sur la figure 3. Nota : vous
ne pourrez faire cetle analyse
qu'après avoir lu entièrement ce
volet pour connaître la relation
ET, notée *, et les lois associées.
La succession étant la même que
celle utilisée pour définir |es ta-
bles de vérrté, rl suffira de compa-
rer la colonne S de la table de vé-
rité et la succession d'états de S
Pour vous habituer à utiliser ces
deux méthodes et faire la syn-
thèse de vos connaissances, re-
faites ces manipulations et vérifi-
catrons avec toutes les portes
connues.
Vous utiliserez autant de varia-
bles que d'entrées de la porte ('l ,
2,3 ou 4 au maximum) lly aüra
2n états dans Ie cycle, pour n en-
t'ées ; la base de temps de l'os-
cilloscope sera synchronisée sur
[}ôIl-fÏ-
f]*ü-G
tq-f,h..
o la sortie (aux bornes de R) varie
le front descendant de la dernière
sortie utilisée de module LO-2 et
réglée pour observer le cycle
complet. Le module convient
également pour tester une asso-
ciation de portes, comme celles
en figure 10, par exemple, en se
ltmtlant à quatre entrées.
ll dort êtreévrdent que la porte en
test dott etre alimentée sous la
même tension d'alimentation
que les modules, sinon elle
s'auto-alrmentera (par ses en-
trées) et n'aura pas un fonction-
nement correct. ll en est de
même pour les modules entre
eux. C'est la tensjon la plus
basse qui prime.
REMAROUE
Fig.4
On peut réaliser la fonction OU
avec des diodes (une des pre-
mières technologres logiq'ues
était la « DTL » (Drcde Traîsistor
Logic) qui associajt des portes
OU et ET à drodes avec des tran-
srstors). Avant de définrr le prrn-
cipe, lustifions la raison de cette
remarque. Lors de la conceptron,
sr voïre montage nécessite un
crrcuit (4071 ) partiellemenr uri-
hsé, pursque seule une porte OU
est câblée, il est possrble de rem-
placer cette porte par des drodes
et un résrstor qui est alors plus
economtque (ce n'est pas le cas
industriellement l) Lors de modi-
ficatrons de prototype, rl peut être
recessarre de modifrer le crrcurt,
et il est plus simple de câbler un
OU à drodes côté cuivre qu'un
crrcurt rntégré. De plus, si des
opérateurs ou entrées lrbres sont
polarisés par un résistor
(fig.2.5), il esr ators très aisé
d'assurer la modification.
La figure 4a présente la cellule
OU à deux entrées, qui utilise
deux diodes D et un résistor R
polarisé au O V. SiA: B : @, les
drodes sont bloquées, rl n'y a pas
de tenston aux bornes de R (état
@). Si une des enrrées est à 1, la
diode correspopdante conduit et
on retrouve la tension d'entrée, à
la chute de tension de D près,
donc un état 1 ll en est de même
si les deux entrées sont à I , où
un équilibre s'établrt entre la
conduction simultanée des dio-
des. Sr on veut rajouter une (ou
connecler une (ou plusreurs)
dro.de(s) comme rndrqué en poin-
trllé sur la f,Qure Mais ce mon-
tage a un inconvénient : l'état de
NO 1 34 ELECTRONIOUE PRATIOUE 1 1 7
^a#' ^,il-'
ffiffi
ffiffi
kffi;1ff$F.l- A=!
ffi;#$rÉl
ffit ,ffi
[*,ix;{i$,l-o=, s:0
Hffi&HI
s.,A s-g
ir. g tÀ;1:
F'o-q =71
@ o
@ Ôn oeut éqalement réaliser une
Ërfl-sei#'
S= A.B .C @ s:A.B'c
selon la tension d'entrée et le
courant en sortie. Le moYen de
s'en affranchir est de comman-
der les entrées de la Porte à dio-
des par des srgnaux rssus de Por-
tes CMOS et de connecter sa
sortie à une Porte CMOS. St on
veut une Porte OU, on connec-
tera en sortie une Porte OUI ou
deux oones NON en sérre (Sz) ;
sr on veut une Porte OU-NON, on
connectera une Porte Non (Sr ).
La fiqure 4b est la varrante éco-
nomÏque. Elle vous PermeT
dtéconom'ser une drode Sa-
charrt que le courant à l'entrée de
la oort'e CN/OS est quaslment
nul. rl n'v a Pas de chute de ten-
s,o dans R, ainsi câblée Ainsi, si
Ô est bloquée, l'état est
oar l'entrée A La drode es1 blo-
âuéesr B-ô Si B:l,ladrode
ne conduit que sl A : 4, mats
l'état en entrée de la Porte
CMOS reste 1 quel que soit A ; si
A : 1, la diode ne conduit Pas,
mars l'état reste 1 . En conclu-
sion, l'état à l'entrée de Ia Porte
ÔwOS ne sera @ que si B : Ô (D:
oloquée) et A : d (car. Pour B
a. À définrt l'état), réalisant bien
ia fonct,on OU. On augmente le
nombre d'entrées comme Prece-
demment, en raloutant des dio-
des.
La méthode décrite en
vous 0ermeltre de vérifter cette
remarque à l'arde du module LO-
Z. La ciioae D sera une 1 N4148,
et R vaudra indifféremment de
1O kO à 1OOkA La tension d'ali-
mèntation est quelconque et dé-
1 1 8 NO 1 34 ELECTRONIOUE PRATIOUE
i+' ^{p:^
t
tion informatique, contralrement
aux figures, ceci afin d'éviter la
confuàion avec les « . » de fin de
phrase ; alors raPPelez-vous que
o-fti A*B:A B I
ffi La oorte ET-NON (figure 5b)
frffi.ffiffi.1
S:, . -1_l
Hffi]
- A-g s=g
-A:1 s:1
û
s'obtrent en comPlémentant
donc une Porte qui ne se caracté-
rse par un état d que si A - B :
S,
lTLs:n 1, et l'équatron est S :/(A*B) La
s=A r ---{_l fioure 5b Présente les équivalen-
Al .às oorr'réaltser une
Porte ET
@ avec une Porte ET-NON et une
oorte NON, arnsi que l'inverse.
oort'e ET à àrodes en inversant les
A
S= A.B
E:1
i# sens des diodes de Ia frgure 3.4
et en reliant R au + Vcc dans la fi-
oure 4a. Dès qu'une entrée sera
5 o. ta drode corresPondante
ât-
B
r.'l
condutra et fixera l'entrée de la
oorte CMOS à ô Cette entrée ne
E:A,B iera à 1 que si toules les diodes
o sont bloquées, donc Pour toutes
les entrées du ET à diodes à
l'état 1 . La version optimisée est
frnrê oar celle de Ia Porte C MOS
ll est oossrble de remPlacer les
oortes NON utilrsées sur l'exem-
ble oar des oortes d'autres tYPes,
ina,'s te moyen le Plus simPle lors
de la maniPulation dlessai est
d'utiliser directement une cellule
de visualisation Puisque son en-
trée est comPatible CN/OS
PORTES ET
ET ET-NON
Fig. 5
On représente une Porlg E-I
(« AND ») et une Porte NON-ET
(« NAND »), par des sYmboles
semblables [&], qur se d;fféren-
cient entre eux Par la boule de
défrnr complémentation, comme c'était
le cas pour les portes OU et OU-
NON Comme I'rndiquenT les ta- -f 1 tr2 Ycc
bles de vérité, une Porte ET (fig. vr1 urz
3.5a) ne verra sa sortre à 1 que sr
l'entrée A ET l'entrée B sont à
l'état 1, qui est bren sûr le cas I
unrque de la table de vérrté BA
: 11 S: 1 On notelarelation S
: AxB (en informatique binaire,
on écrit S : A*B au lreu de A.B,
autre écriture Possible, car « x
{+ô+e
f,|ô fl-fl*
»
est le symbole - multrPlié -
comme le «.» en mathémati-
ques) pour exprtmer une relation
ET entre A et B ; l'écr,ture res-
3
ffoË#
doit oecte les mêmes règles qu'en al-
gèbre classrque. On Pourrait
omettre le « . » ou le « *», mals
c'est déconseillé car les variables
oeuvent orendre plusreurs lettres
bt v a rsque d'amblgulté Le
i
't de LOGIC-n
:exte la nota- @
"tilrse
 +A3835354A484 A3 83 C3 S3 51 Cl entrée au + Vcc, donc à 1'état 1,
A:dS:ô,A:1S:1,doncS
: A et la loi est Ax 1 :A En 6d, on
A
résume les lois s'associant à la
B
l-ffi*,.-t..,..Wt}...§*' porte ET-NON puisqu'il suffrt de
c complémenter celles défrnres
précédemment. On constale
l'équivalence avec une porte
NON, sr on câble l'entrée libre au
+ Vcc ou à l'autre entrée, donc
4023 A, B,UB S:/A.
En 6e, on câble deux portes ET
ensemble, ce qui vérifie i'assocra-
trvité, soit S : (A*B) "C :
A (AxBxC) : A*BxC , les parenthè-
B ses n'apparaîtront que pour met-
A c Tre en valeur un terme, ou par né-
B D cessité d'écriture. On pourra
C E donc associer des portes ET ou
D L
{3F _ |
.r utiliser des portes à plusieurs en-
G trées
H En 6e, on veut utiliser une porte à
51 Al Bl C1 D1 n.c ,) trois entrées, comme si c'était
4OI2 A,B, UB
une porte à deux entrées (afin
d'optimiser le montage). Ouel
état doit-on appliquer en E pour
avoir l'équivalence ? On a
+A3835354A484 +A383C353ClSl S:A*B*E et on désire S:A*8.
Pour trouver, il faut se servir des
-&- lois sur la relation ET On sait que
A
A*A-A Arnsi, si E-A,
:1,ïffi1--. B
S:A*BxA:({x{)xg:[xB, de
c mêrre, sr E:B , mats aussi, sa-
f-- -:]&: cnant que Ax1:A, donc si E:1,
on a S:A*B*1:A*8. Ces deux
ren'arques s'appliquent égale-
ment aux portes ET-NON.
4073 B Cette anaiyse raprde parce que
simple peut être vérifrée en utili-
sanl le module LO-2, conformé-
+ 52 A2 82 C2 D2 n.c + A3835354A484 ment à la méthode présentée, en
choisissant les circutts dans le ta-
bleau de la figure 8
A
Pour compléter ce paragraphe,
B
c
D
l@' voici deux lois dont une avart été
oubliée pour la relation OU (fig.
1O) elles font intervenir le com-
plémenr, soir A+(/A):1 er
A*(/A):0, deux 'ois que l'on peur
vérifier dans les tables de vérité
4082 B 4011,4,8, U8 en hachurant les ltgnes qui ne ré-
sument pas cette condition. Ainsi
pour A+(/A), on a les deux cas
ô1 eI 1 @ qui donnenr S:1 et pour
A*(/A), les deux mêmes cas qur
également possible, en inversant ASSOCIATIONS donnent S-O La vérrfrcation pra-
simplement le sens des diodes. tique est conseillée, aussi bien
Procédez à la manipulation de vé- ET LOIS ris. o statique que dynamique. Après
rificatron, comme pour la porte Comme en figure 2.10, diverses avoir manipulé (algébrrquemenT)
OU à drodes, et co^lparez la rc- lors s'applrquent sur la fonction avec la relation ET, vous pouvez
ble d'analyse obtenue avec celle logique ET, iors que l'on retrouve revenrr à la figure 3 er compren-
de la porte ET Sauf erreur de de la même manière que pour la dre la simplrfication
montage, les tables sont identi- porte OU. Ainsi, en 6a, entrées
ques puisque la fonction est la reliées, soitA : B ; A : ô, 5 : ô, PORTES "TRIGGER"
même. ll n'est pas possible d'as- A: 1S : 1, donc S :Aet la pre- Fig.7
mière loi est A*A : A. En 6b,
socier directement des portes à 'une
Petit retour et conclusion sur les
diodes, de type rdentique ou dit entrée à ô, A: ô S : ô,A: 1 S : portes à détection de seuil (« trrg-
férent, pour les raisons défrnres @, donc S reste à ô quel que sotl ger »ll). li ex sre des portes ET-
en4 A, et la lor est A*ô:d Er 6c, une NON à détectron de seuil, er e,les

NO 1 34 ELECTRONIOUE PRATIOUE 11 9

sont éoutvalentes à une Porte ET-
Nbru, brécéoée de Portes OUI-
triooe't. sur chaque entrée
(fig]Ja) L'état logrque des en-
donc-des seuils de
iré"es dépend
'des signaux
i"n.,on en entrée
tVr r et V rr). et de même la sortte
àrl ôtt /(Â*B). Atnsr, si l'entrée A
vàur O V et I'entrée B : lVccl2\,
l'état de la sortte est défini Par
l'évolutton de B, car B se situe
eÀtre les deux seuils de l'entrée'
La fiqure 7b rappelle la fonctron
de trànsfert d'une Porte NON, et
àonc de l'équivalence Pour la
porte ET-NON-trigger.
Toutes les Portes ne sont oas a
détectron de seuil Les seules
àrioonrbles sont les Portes NON
et ET-NON Pour les autres types
àe oortes, sl vor..ls désrrez qu'elles
oossèdent une détection de
seurl, rl faudra utilrser des asso-
ciations à Partir de Portes « trtg-
oer » comme ProPosé en fi-
àure 7c. Il existe une autre
dolution pour réaliser u!9 Pqr.19
Ôu, aveè des Portes ET-NON,
àr" uort découvrez en figure 1O
ôt qu sera commentée dans le
àroônain volet. De toute facon, il
est arsé de se ramener aux deux
seuls tyPes de Portes « rrigger »,
lors de la concePtion d'un mon-
tage
CIRCUITS
Fig. 8
Le tableau indique la référence, le
niocnaqe et le sYmbole de cha-
cun del crrcuits. Comme Pour
tous les circuits CMOS qui seront
décrits, les broches d'alimenta-
tlon sont extrêmes au boîtier.
Les oortes ET se retrouvent en
trols tvoes, à 2,3 ou 4 entrées,
toulours amPlrfrées (4xxxB) ; Ie
40â1 rntèqre quatre Portes ET 2
entrées, l;4O13 trors Portes à 3
entrées et le 4OB2 deux Portes a
4 entrées. Les Portes ET-NON se
trouvent en 2, 3 ou 4 entrées en
versron (4xxxA, 4xxxB et
4xxxUB). Le 4011, certaine-
ment le plus connu des circuits
CN/OS, intègre quatre P-o1t^es ET-
NON 2 entiées , le 4023 trots
oortes 3 entrées et le 40 12 deux
oones 4 entrées. Le 4093, dont
seule bren sûr Ia version 4xxxB
existe, est la version « trigger »
du 40 11, et resPecte son bro-
chaoe ll exrste une Porte double
à B"entrées, le 40688, qur dts-
ôose de deux sorties comPlé-
mentarres et réalise aussr bien
une fonction ET que ET-NON
Pour vos man,Pulations, un cit
cuit de chaque est nécessaire
oorrr bten aPPréhender leu' mrse
en ceuvre et vérrfrer chacun des
chapitres théorrques Pour votre
stoôk, les crrcuits les plus L,trlrsés
sont les 401 1B et 40938, ausst
voici les quantités ProPosées
:
1 B---x10 40938---x10
401
4O238---x2 4O128--'x1
4OB1B---x2 4OB2B---x1
40ô88---x2
MANIPULATIONS
(fig. e)
Les maniPulations Peuvent être
réalrsées de Plusteurs manleres ;
avec le module LO-1 comme en
o ser d'a'utres sorties du module
hl
-]
t2
s
A:O A=1 A:O A=1
B=O B=o B:1 B=1
s=1
fioure 9a. qur, bien que lent Pour
iirelevé, est mrs en ceuvre raPi-
d"ment et Permet de Prendre
son temos Pour vérifrer les états
La variante 9b est à utiltser oour
des portes à Plus de deux en-
irées ou pour une association de
oortes ; on augmente unlque-
menT le nombre d'interruPteurS
dJ cor*unde en entrée. En fi-
àure 9c, on utillse le module LO-
2. associé au module LO-1 Pour
f-orcer PE et vlsualiser la sortie S'
§ans oscilloscope, Ia méthode
est statlque, et N défrnlt les com-
brnaisons des signaux de com-
mande (4, B. .), mars cette me-
thode est déconseillée à cause
des interruPteurs mini-diP, Peu
orattoues à manæuvrer souvent
il y a arss, la méthode Psgugg-
stâtioue avec une cadence fatble
d'hoiloge Avec l'oscttloscoPe,
métnodë dYnamique, on vtsualise
le chronogramme de S en sYn-
chronrsani sur le front descen-
dant du dernier signal de com-
mande (srgnal PE inhibé) La
froure orèsànte le chronograPhe
ôËLr rne porte ET à deux entrées
ài ,nO,que le déclenchement de
l'oscilloscoPe (flèche) ll Peut
être utile de vérifier les stgnaux
de commande (A, B...) st ce
Àt..t pow aiuster la base de
Temos à un cvcle On Pourrat[
aclrr sur PE à condrtron de chan-
gËr la synchronisation de l'oscil-
loscope.
En orâtrque, tl extsTe des Pics Pa-
rasi'tes (aléas ou « glitch ») car
deux varrables ne Peuvent PnYSI-
quement changer d'état en I
ri,ême temps ; ndus reviendrons
olus tard sur cette remarque
ichaprtre Iogique séquentrelle) ;
àlors. iqnorez les Prcs Parasltes
iàurée inférreure à 500 ns) qq
àzuu"nt apParaître sur la sortte S
à,r mode dYnamrque quand les st-
onaux A, B, C et D changent
Ë'Otut Ces « glitch » sont très vi-
siOtes a des fiéquences élevées,
mais vous Po.lvez les aPercevot.r,
sur le signal S, en augmentant la
lumrnosilé de l'osctlloscoPe
Remarque il est Possible d'uttli-
LO-2. mars elles doivent être
consécutives L'incidence est
une base de temPs Plus farble-.
Par exemole, Pour la Porte t I
2 entrées, utiltsez les sortres [41
et [8] du module LO-2 en vous
svnïhronrsant b,ren sûr sur le der-
nier signal, sort LBI Modrfrez la
base de temps et constatez le
même chronogramme en sortle,
avec le seul aùantage d'avoir di-
 mrnué la luminosité des
« glitch ».
Pour toutes les manipulaÏions
proposées, et pour toutes réali-
sation, n'oubliez pas de polariser
les entrées des portes C[,/fOS
inutilisées I
EXERCICES
Fig. 10
Voici quelques exercices mêlant
théorie et pratique . ia théorie se
résume à défrnrr sous une forme
srmple l'équatron de la sortre, en
suivant ie cheminement des va-
riables et les symboles des fonc-
tlons Le tracé de la table d'ana-
iyse se fera en défrnissant l'état
des points tnter.nédtaires poLlr
trouver S pour chacune des com-
brnaisons; c'est d'ailleurs une
méthode de vérificatron cii se
fera automatiquement, en pra:r-
que. On rappelle que le nombre
d'états de la rable d'analyse vaut
2n pour n entrées (8 cas en a et
b,4 cas en c, d, e er f). La prati-
que consiste à vélfier la table
d'analyse, pour la sortie S (mars rl
est possible de la faire ausst pour
les pornts intermédiaires),
comme proposé en 3 et 9 ; la
méthode pseudo-statique per-
mettra de lire drrectement l'état
de tous les points intermédjaires
avec plusieurs cellules de visuali-
sation La synthèse se fera en
écrivant l'équation de la sortie S,
en utilisant ies résultats de la ma-
nipulation, comme en 3. Les
rnontages c, d permettront d'in-
trodurre un théorènre rmportant
(théorème de Morgan) et
montages e, f, un autre type de
porte, que nous détaillerons dans
le prochain volet ; mais vous pou-
vez dé1à comparer les sorties
S3,Sa ei Ss,So et découvrir ce
théorème. La synthèse sera de
remplacer les portes NON (entre
autres) dans les figures 1Ob, c,
d, e pour utrlrser au maxrmLrm
deux circuits intégrés dans cha-
que cas Cette étape s'appelle
« l'optimisation » d'un montage
- ou analyse de la valeur - et per-
met de drminuer le nombre de
circuits (donc le coût et les ris-
ques d'erreur)
CONCLUSION
Afrn d'rnclure les fiches d'utilisa-
iion et limiter la longueur de ces
artrcles, chaque volet se lrmitera
désormars à '1 0 frgures Le mo-
dule LO-3 est repoussé au volet
suivant. Ceci devrart vous per-
mettre de confrrmer vos connats-
SanCeS. SUrtout par ia prsl;qus.
Dans le procharn volet, nous ana-
lyserons les portes OU-EXCLU-
SIF et IDENTITE, réatiserons te
module LO-3 qui permei de vi-
sualiser huit signaux sur un oscrl-
loscope monocourbe et lusqu'à
16 signaux sur un modèle br-
courbe.
P. WALLERICH
les
4OO SCHEMAS
H. SCHREIBER
Probablement, ces 400 schémas
vous intéressent moins que les
idées qu'ils contiennent. Le
schéma de vos rêves, vous ne le
trouverez pas toulours. Mais, cer-
tarnement, vous puiserez ici les
idées qui vous permettront de
I'établrr vous-même.
Pour que le délrce du choix ne se
mue pas en supplice d'abon-
dance, nous avons prévu des ac-
cès rnultiples . index alphabétr-
que des mots clés, répertoire des
crrcuits tntégrés qui sont utilrsés
dans les schémas, et divers clas-
sements numériques en fonction
de la puissance, de la tension
d'alimentatron, et de la résis-
tance de charge des amplrfica-
teurs.
Chacun des 400 schémas est
accompagné d'un commentarre
succtnct, ne contenant que des
indications d'ordre prarique. Ce
commentatre peut paraître mat-
gre à celui qui n'a pas encore une
certaine habitude des circurts
d'un type donné. A son lntentton,
nous avons mentionné l'origine
des schémas reprodurts, dans la
mesure où ladrte origrne (pérrodr-
que, lrvre, manuel de fabrrcant)
contient des informattons com-
plémentarres, ne serait-ce que
pour les caractéristiques des
composants uttlisés
Se distinguant par sa structure
des autres compilations de sché-
mas, ce livre vous aide à accéder
rapidement à ce que vous lui de-
mandez, tout en vous permettant
d'aller au-delà de ce que peuvent
contenir ses pages. Prrx : 1 70 F
Drffusion : Editions Radio, 189
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NO 134 ELECTRONIOUE PRATIOUE 12.t
 K1 K2K3K7K8GGI(4
USAGE
Vrsualrsation cje srx stgnaux logi_
ques.
Génération de huit variables logr_
ques.

CARACTERISTIOUES
Entré^es/sortres compatibles
+3 <Vcc<+18,(15,) CIVOS
Ahmentatron V6.: + 3 à + 18 V
maxi (5 V à 1 b Vconserllé).
La figure 1 o.ésente son symbole
fonctronnel, le brochage du
K4
E6 E5
connecteur et le repéragè des
ooo E3 E2
E4 e ements « acirfs » du rnodule.
K ooo E1

K7 Le rnodure est constrtué de six

K6
1 1ag Er-e-, 1 celiuies de vrsualrsatron rcientL_
@
1rr5r0 r.jes iiJEL eC,Ar.eeS pOU. Un
::,mlllll état 1 CVOS) Iry ç ouaïre rypes
@ K8
98t r
de cellL,les pour générer {,n'état
K3
Kl K2 K4 K5
logtque Le,rs symboles sont s,_
mrtârres aux symbores de c,rcJrIS
Module L gl logrques Kt, Kz, K: sont des sor_
ttes dont l'état de repos é est
fixé par un résrsror de potàrrÀà_
tâ E6 , tion, et l'état actrf 1 est + V.. (à;_

ffi'
E K1 K2, K3 K4, K5 . K6 K7, K8 tion sur KZ t mrnr-drp ,ïu'k:
poussoir)5r,; d'où le symbole cal
raclénstrque (0) K+, ku, t<u-sôÀr
des sorttes dont l'état de repos 1

est fixé par un résistor de polàr-i-

E
=U Del érêinre K=,ofi. S:O(C-J»,) K=blt'S .Vcc(c_i') S=+Ycc
satron, et l'état aüt A est O V
(actron sur K4. K5 « rnrâr Orc , or.,
E
=1 Del allumée K =bn, S=+Vcc K-'on' S-O' s=o"
':". K6 poussorr , symbole c) Kz et
(A,ye -o. 1,ur : Vcc) bouton \
.-" l:'ï:::,r) possoir/ KB sont des rnverseurs qu, défr
r-issent un état. ô ou 1, par-le
U V ou + V". (posrtron dc reoos
quetconque) La figure 2 effeitue
la synthese de ces explrcattons.
L'utrlrsatron du module, comme

ffi
présentée succrnctement en fi-
gure 3, permet le test ou la manj_

@M qgl_qtLon, sur un bloc logique

Ç.VOS Les ceilules ganOiat-àur

ffi d'état permertent de Jixer l,étàt

des variables d'enrrée du bloc iôj
gique Les cellules de visualisa-
tron permettent la visualrsation
des états des sorties (et des liar_

ry
I

sons rntermédrarres) du bloc logi_

l
@ qJe, en correspondance avec lès
varrables d'entrée, ce qur permet
dc vérrfrer ou rie détei-mrnei
l'équatron des

NO 1
sorties
34 ELECTRONIOUE PRATIOUE 1
f
23
 LE§ÇlnÇutTs TNTEGRES

#ffiil^ffigJrlv
Le LA 3361 esr un démodurateur pLL-FM stéréooho-
nique à muttiplexage-fonctioÀnàÀt trO, É;";;;ï;,
sron d arrmentation. on le trouve le plus souvent
*
dans
les postes radio-portatifs et les autoi-adios.

PHYSIONOM IE tres grande sensibilité du nrveau

GENERALE d'rndicatron d'accrochage et vi_ ?g1"ntret d'enrrée 1 OO à
2OO mV
sual sé par LED
Le LA 336 i es: cacac e de ronc- Dn p us ,l spose d',_r - ga n
îror'aer 'loye.- e1. oe t.ès ia c -os ô,fve E^f'n,o sa co-sommatron Caractéristiques d'utilisa-
poleI.i e s c'e ^-e-.a: :- !a_\.,a-t es. ïrès modeste de l'ordre
descenore rr,sar;'à -? \./ _a -e- cle tron
ctrerLne oer (a'a-\ -.-'.,-_- mA
oar le ora s o'-ne >e _ É l "oe ..9 20 ko
(VCO) Le crrcurt se caractér se PARAM ETRES :45 dB
également par un très bon fatl DE FONCTIONNEMENT
teur de ré1ectron. ll dispose ci'une
Valeurs limites
Potentiel d'al meniarron 1ô V
j vco (broches 6-7 )
Êntrée Débrt sur- inciicateur de signaltsa_
So rtr e
[.o-r", âteur tron 40 mA UTILISATION
oe an ase
non tratteê ;,[ P- ssance drss pee 4OO mW
So.tre gauche Tcmoérar-.e de loncl,o-ne- La figure 3 ,: -c . :\a^-J e
L I Pn".. ment. -20à+lOoC type de mlse e. ce!\.,.e c'.,1
Sortte drc te Te_mpérature de stockage . LA 336,] la seec:o. c. ta-1
R
ContrôLe
19 kHz
à 125 0C - 40
se 'éa'rse par l'rnre..néo a -e ce
LED ir orer
Dêtecteur
l'a.ustable de 1O ke, ,e, e a ,a
synchro broche no 16 Ouar-t à 'a oroio^
VALEURS deur de modulation, elle ô'effec_
l"loduLatror RECOMMANDEES tue par l'intermédraire de l'arusta_
bie de 'l kQ qur csr en ,,a,soi avec
Potente d'altrnentairon 6 V la Lrroche no 8

ENTREE

NO 1 34 ELECTRONIOUE PRATIOUE 1 25
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!:!:i!1?,*tar:alialpour repoduction, quet que soit te procédé, doit être uR80TR0N1C .........,....,,,................. 124
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adressée à la Société des pubtications Radio Electriques et
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