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02/11/2021

Université Hassan 1er ‫جامعة الحسن األول‬


Faculté des Sciences et Techniques de Settat •
•• ‫كلية العلوم والتقنيات سطات‬
Département de physique appliquée ‫شعبة الفيزياء التطبيقية‬

COURS
ELECTRONIQUE ANALOGIQUE

LST EEA A.U: 2021-2022

AHMED ERRKIK 2

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02/11/2021

PROGRAMME
ELECTRONIQUE ANALOGIQUE

1. Rappels sur les Quadripôles


2. Filtrage analogique
3. Transistor à effet de champ
4. Contre réaction
5. Applications des AOP
6. Oscillateurs
3

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Définition de l'électronique
o Electronique (CEI) : science et technique qui étudie les
phénomènes de conduction dans le vide, dans les gaz ou dans
les semi-conducteurs et qui utilise les dispositifs basés sur ces
phénomènes.

o Electronique est l'ensemble des techniques qui utilisent des


signaux électriques pour capter, transmettre, traiter et exploiter
une information (l’électricité comme support d’information).

Exception de l'électronique de puissance utilisée pour la conversion


électrique-électrique de l'énergie.
5

Le champ d'application des dispositifs


électroniques
Télécommunications Télégraphie, téléphonie,
Transmission de données
Radiodiffusion, télévision
Télémesure, télécommande

Systèmes de détection Radar, sonar, télédétection


Electroacoustique Enregistrement et reproduction des sons
Traitement de l'information Ordinateurs, calculatrices, périphériques
Electronique industrielle Commandes et réglages automatiques
installations de surveillance

Instruments de mesures Equipements industriels


Equipements scientifiques

Machines de bureau Ordinateur, fax, ...


Electronique biomédicale Pace Maker, prothèses, ...
Horlogerie électronique Horloge atomique, montres, ... 6

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Information et signal électrique

o En électronique : l’information est une grandeur électrique


transportant un flux continu ou discret de messages , codés
(ou non) .

 Signal analogique : l'information produite par la source


dispose d'une variation ou d'une gamme continue de
nuances.

 Signal numérique : l'information produite par la source


est représentée par un système conventionnel de signes
distincts ;
Exple : le code binaire où le 0 et le 1 sont les bornes de la tension
transmises par le source .

Notion de signal déterministe :


o Le signal est le moyen qui rend possible la communication entre un
système source et un système récepteur ;

o Le récepteur reçoit une information (dont le signal est le support


physique) de la part du système source qui va modifier éventuellement
son comportement :
 les ordres dans un système de télécommande,
 la parole et l’image dans les systèmes de télécommunication,
 C’est une grandeur de nature physique quelconque (acoustique, optique, électrique, ...)
généralement variable au cours du temps.
o Un signal réel est en général non déterministe ,il contient toujours au
moins une composante de bruit aléatoire.
 le signal déterministe s’avère indispensable pour l’analyse et le test des systèmes.

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Signal électrique :
Par leur facilité de traitement et de visualisation à un moindre coût,
les signaux de nature électrique sont privilégiés.
o Grandeur électrique : tension u, courant i
 Signal analogique : « continu » à chaque instant, il a une valeur.
 Amplificateur : signal audio
 Signal digital : «numérique» ne peut prendre que des valeurs
« discrètes ».
 μ−processeur : données numériques

Types des signaux :


o Valeur instantanée :
 La valeur que prend un signal s quelconque à un instant t.
 L’évolution temporelle de cette valeur s(t) décrite par une fonction s(t).(u(t) ou
i(t));
o Signal continu ou constant :

u(t) = U = Cte
i(t)=I= Cte

o Signal périodique :

 Si T est la période de u(t) :


u(t) = u(t+T)
 La fréquence du signal :
f=1/T

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Signal alternatif sinusoïdal :


o Signal périodique particulier :
u(t)  U max sin(  t   )
U max : amplitude du signal (V)
 t   : phase instantanée (rad)
 : phase à l’ origine (rad)
 : pulsation du signal (rad/s)
2

T

o Valeur moyenne :
1T 1T
U moy  
T0
u(t)dt  U max sin( t   )dt  0
T0

o Valeur efficace :
1T 2 1T
U eff   u (t)dt   U max sin( t   )2 dt  U max
T0 T0 2 11

Chapitre I

Notions sur les quadripôles

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Notions sur les quadripoles

• Généralités sur les quadripôles

• Quadripôle en représentation impédance

• Quadripôle en représentation admittance

• Quadripôle en représentation hybride

• Quadripôle en représentation transfert

• Relation entre tous les paramètres

13

1. Généralités sur les quadripôles


1.1. Définition :
o Un quadripôle est un composant ou un circuit (ensemble de
composants) à deux entrées et deux sorties qui permet le transfert
d’énergie entre deux dipôles.
o Un quadripôle est défini par deux équations caractéristiques
qui décrivent complètement son fonctionnement :
 f1(I1, I2, V1, V2) = 0
 f2(I1, I2, V1, V2) = 0
o Deux types de quadripôles :
 Quadripôle actif : il peut fournir de l’énergie de façon permanente
 Quadripôle passif : ne contient que des composants passifs (R,L,C,…)

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1.2.Représentation :
On distingues trois convention, on choisit celle du récepteur

i1 i2 i1 i2

v1 v2 v1 v2

Convention transmetteur Convention récepteur

i1 i2

v1 v2

Convention générateur

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1.3. Rappel sur les matrices 2×2 :


 Multiplication :
 y1   a b  x1   y  a.x1  b.x2
         1
 y2   c d  x2   y2  c.x1  d .x2
 a b  e f   ae  bg af  bh 
     pas commutatif
c d  g h   ce  dg cf  dh 

 Inversion :
1
 x1   a b   y1  1  d  b  y1 
           
 x2   c d   y2  a.d  b.c  c a  y2 
avec a.d  b.c  0

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2. Représentation impédance
2.1. Les paramètres impédances :
o les tensions sont exprimées en fonction des courants. Les éléments de la
matrice ont la dimension d’impédances (résistances).

o Représentation matricielle :
 v1   z11 z12  i1  v  z11 .i1  z12 .i2
        1
 v2   z21 z22  i2  v2  z21 .i1  z22 .i2

o Si z12=z21 le quadripôle est réciproque


o Si z11=z22 le quadripôle est symétrique.
o L’unité des impédances zij sont les ohms (Ω) . L’indice i est relatif à la tension et
indice j est relatif au courant. 17

Les paramètres impédances

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Exemple 1 : quadripôle en T
o En appliquant la loi des mailles : on a deux relations suivantes
i1 Z1 Z2 i2 v1  Z 1 .i1  Z 3 .(i1  i2 )  (Z1  Z 3 ).i1  Z 3 .i2

v2  Z 2 .i2  Z 3 .(i1  i2 )  Z 3 .i1  (Z 2  Z 3 ).i2
Z3 v2
 v1   (Z1  Z 3 ) Z3  i1   Z 11
v1
Z12  i1 
         
i1 i 1+ i 2 i2
 v2   Z 3 (Z 2  Z 3 )  i2   Z 21 Z22  i2 

o Ou bien :
i1 Z1 Z2 i2=0 i1=0 Z1 Z2 i2

Z3 v2 v1 Z3 v2
v1
i2 i2
i1 i1

  v1    v1 
Z 11     (Z1  Z 3 ) Z 12     Z3
  i1 i2 0   i2 i1 0
 
Z   v2   Z3 Z   v2 
 21  i   22  i   Z2  Z3
  1 i2 0   2 i1 0 19

Théorème de Kennely

Ce théorème permet de transformer pour un circuit tripôle un montage en étoile


en un montage en triangle.
Cette transformation aussi utile dans l’étude des quadripôles comme les filtres en
T et en Π

• Théorèmes :
Transformation triangle ⇒ étoile Transformation étoile ⇒ triangle
𝑍13 . 𝑍12 1 𝑌1 . 𝑌2
𝑍1 = 𝑌12 = =
𝑍12 + 𝑍13 + 𝑍23 𝑍12 𝑌1 + 𝑌2 + 𝑌3

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Théorème de Kennely
• Théorèmes :

Transformation triangle ⇒ étoile


𝑍13 .𝑍12 𝑍12 .𝑍23 𝑍13 .𝑍23
𝑍1 = 𝑍 ; 𝑍2 = 𝑍 ; 𝑍3 = 𝑍
12 +𝑍13 +𝑍23 12 +𝑍13 +𝑍23 12 +𝑍13 +𝑍23

• Transformation étoile ⇒ triangle


1 𝑌 .𝑌 1 𝑌 .𝑌 1 𝑌 .𝑌
1 2
𝑌12 = 𝑍 = 𝑌 +𝑌 +𝑌
; 𝑌13 = 𝑍 = 𝑌 +𝑌
1 3
+𝑌
; 𝑌23 = 𝑍 = 𝑌 +𝑌
2 3
+𝑌
12 1 2 3 13 1 2 3 23 1 2 3

21

Exemple 2 : quadripôle en P

 v1   Z 11 Z12  i1 
      ?
 v2   Z 21 Z22  i2 

o On considère successivement les cas i2=0 et i1=0 :


 i2  0
  v1 
Z 11     Z 1 //(Z 2  Z 3 )
  i1 i2 0

Z   v2 
 21  i 
  1 i2 0
 il faut calculer la relation entre i et i1
 v1  Z 1 i1  i   (Z 2  Z 3 ).i
i1 Z 3  Z 2  Z 1
 
i Z1
v  v  i Z 2 .Z 1
 Z 21   2   2 . 
 1 i2 0  i
i  i1 i2  0
Z 3  Z 2  Z1 22

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i1  0
  v2 
 Z 22     Z 2 / /(Z 1  Z 3 )
  i2 i1 0

 Z   v1  ?
 12  i 
  2 i1 0
 il faut calculer la relation entre i et i2
 v2  Z 2  i2  i   (Z 1  Z 3 ).i
i2 Z2
 
i Z 3  Z 2  Z1
v  v  i Z 2 .Z 1
 Z 12   1    1 . 
 2 i1 0  i  i2
i i1  0
Z 3  Z 2  Z1

 Z 1 Z 2  Z 3  Z1Z 2 
 


V Zi 

 



 
 
  Z   Z 3  Z 2  Z1

 
Z 3  Z 2  Z1
Z 2 Z 1  Z 3 
   Z 11
 Z
Z 12 

Z 22 
  21
        Z1Z 2
Z Z Z Z 3  Z 2  Z1
 3 2 1 
* Le quadripôle est donc réciproque. Il est symétrique si :
Z1 Z 2  Z 3   Z 2 Z1  Z 3   Z 1  Z 2 23

Exemple 3 : détermination des paramètres Zij

u1  z11 .i1  z12 .i2



u2  z 21 .i1  z 22 .i2

 Pour calculer z11 et z21, on fait i2=0 :


 u1   Re  jL .i1
 ue  Re .i1
A
 u2  .ue
1  Rs   jR C
 
 R
s

A.Re
 z11   Re  jL  et z 21 
1  Rs   jR C
  24
 R
s

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 pour calculer z12 et z22 on pose i1=0 :

 z12  0
RRs
 z 22   R//C//Rs  
 R  Rs   jRRs C

25

2.2.Les grandeurs fondamentales :


o Impédance d’entrée :
 Ze : est l’impédance vue à l’entrée quand la sortie est chargée
par une impédance Zc.
Ze  ve
ie

v1  Z 11 .i1  Z 12 .i2



v2  Z 21 .i1  Z 22 .i2   Z c .i2
 Z 21 .i1
 i2 .Z c  Z 22    Z 21 .i1  i2 
Z c  Z 22 
Z Z .i
 v1  Z 11 .i1  Z 12 .i2  Z 11 .i1  12 21 1
Z c  Z 22 
 avec v1  ve et i1  ie

v1 v  Z 12 Z 21 
 Ze   e 
 Z 11 .  
i1 ie  Z c  Z 22   26

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o Impédance de sortie :
• Zs : C’est l’impédance vue de la sortie du quadripôle obtenue en
annulant le générateur à l’entrée du quadripôle.
 
 
 v 
Zs  s





i 
s



e
g
0

 v1  Z 11 .i1  Z 12 .i2   Rg .i1



 v2  Z 21 .i1  Z 22 .i2
 Z 12 .i2
 i1 .  Rg  Z 11    Z 12 .i2  i1 
 Rg  Z11 
Z 21 Z 12 .i2
 v2  Z 21 .i1  Z 22 .i2    Z .i
 Rg  Z11  22 2
 avec v2  vs et i2  is
v  v   Z 12 Z 21 
 Zs   2   s   Z 22 .  
 i2  eg 0  is  eg 0   Rg  Z11   27

o Gain en tension :
 v1  Z 11 .i1  Z 12 .i2

  v2  Z 21 .i1  Z 22 .i2   Z c .i2
 e  R .i  v
 g g 1 1

v2
 Av   sans dimension, réel ou complexe 
v1
v2
 i2  
Zc

 i1  
 Z c  Z 22  .i
2
Z 21
Z 12  Z c  Z 22 
 v1  Z 12 .i1  Z 12 .i2   .i2  Z 12 .i2
Z 21
 v2   Z c .i2
v  Z c Z 21 Z c Z 21
 Av   2  
 v1  Z 11  Z c  Z 22   Z 12 Z 21 Z 11 Z c  Z

avec : Z  Z 11Z 22  Z 12 Z 21 est le déterminant de la matrice impédance 

Z  28

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o Gain composite en tension Avg:


 v1  Z 11 .i1  Z 12 .i2  Z e .i1

  v2  Z 21 .i1  Z 22 .i2   Z c .i2
 e  R .i  Z .i
 g g 1 e 1

v v v v
 Avg  2  2 . 1  Av . 1
eg v1 eg eg
v1 Ze
 Avg  Av .  Av .
eg  Z e  Rg 
v  Z c Z 21 Z c Z 21
et Av   2   
 v1  Z 11  Z c  Z 22   Z 12 Z 21 Z 11 Z c  Z
 Si le quadripôle n'est pas chargé : Z c  
v1 Ze Z
 Avg  Av .  . 21
eg  Z e  Rg  Z11

29

o Gain en courant Ai:

v1  Z 11 .i1  Z 12 .i2



v2  Z 21 .i1  Z 22 .i2   Z c .i2  Z 21 .i1  Z c  Z 22 .i2
i Z 21
 Ai  2  
i1 Z c  Z 22 
 le gain en courant dépend de la charge Z c

o Gain composite en courant Aig :

𝑖2 𝑖2 𝑖1
𝐴𝑖𝑔 = = ∙
𝑖𝑔 𝑖1 𝑖𝑔
𝑅𝑔
𝐴𝑖𝑔 = 𝐴𝑖 ∙
𝑅𝑔 + 𝑍𝑒

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2.3. Schéma équivalent :

v1  Z 11 .i1  Z 12 .i2



v2  Z 21 .i1  Z 22 .i2

31

2.4. association en série :


On utilise les matrices impédances (Z’) et (Z ’’) des deux
quadripôles associés .
i'1 i'1 i'2 i'2

v'1 Q’ v'2
 v1'
  Z' '
Z 12  i1'
 ' 
  11   i'1 i'2
v   Z' '  i' 
 2  21 Z 22  2  v1 v2
 v1''   Z '' ''
Z 12  i1''  i'1' i'2'
et  ''    11  
 v   Z '' ''  '' 
 2   21 Z 22  i2  v'1' Q’’ v'2'

 comme

i1  i1  i1
' ''

v1  v1  v1
' ''

 et 

i2  i2  i2
' ''

v2  v2  i2
' ''

 v1   v1'   v1''   i'   i ''    i 


 v   v '   v '' 
 
 i' 
 
         Z '  1   Z ''  1   Z '  Z ''
 i '' 
    i 1  Z  1 
 i 
 2  2  2  2  2  i2   2
32

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3. Représentation admittance
3.1. Les paramètres admittances :
o Les courants sont exprimés en fonction des tensions. Les éléments de
la matrice ont la dimension d’admittances.

o Représentation matricielle :
 i1   y11 y12  v1  i  y11 .v1  y12 .v2
        1
 i2   y21 y22  v2  i2  y21 .v1  y22 .v2

o Si y12=y21 le quadripôle est passif


o Si y11=y22 le quadripôle est symétrique
o L’unité des admittances sont les ohms-1 Ω-1 L’indice i est relatif au
courant et indice j est relatif à la tension. 33

Les paramètres admittances

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Exemple 1 : quadripôle en P
i1  y11 .v1  y12 .v2

i2  y21 .v1  y22 .v2
 i1   y11 y12  v1 
      ?
 i2   y21 y22  v2 

  i1    i1 
 y11     (y1  y2 )  y12      y2
  v1  v2 0   v2  v1 0
 
 y   i2    y2  y   i2 
 21  v   22  v   y 2  y3
  1  v2  0   2  v1 0 35

Exemple 2 : quadripôle en P (2eme méthode : loi des nœuds )

 nœud 1 :
i1  y1 .v1  y2 .v1  v2    y1  y2 .v1  y2 .v2

i1  y11 .v1  y12 .v2
 nœud 2 :
i2  y3 .v2  y2 .v2  v1    y2 .v1   y2  y3 .v2

i2  y21 .v1  y22 .v2

* écriture matrice :       y11 y12   y1  y2  y2


  i Y v

  






Y 
  y21


y22    y2


y2  y3 
    36

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3.2. Schéma équivalent :

i1  y11 .v1  y12 .v2



i2  y21 .v1  y22 .v2

37

3.3. Association parallèle :


On utilise les matrices admittances (Y’) et (Y ’’) des deux
quadripôles associés .

 i1'   y'11 '


y12  v1' 
 '   
 i   y' y'22  v2 
'
 2   21
 i1''   y''11 y12''
 v1'' 
et  ''     
 i   y'' y''22  v2 
''
 2   21
 comme

i1  i1  i1
' ''

v1  v1  v1
' ''

 et 

i2  i2  i2
' ''

v2  v2  v2
' ''

 i1   i1'   i1''   v1'   v1''    v 


i  i  i 
 
v 
 
v 
    v
     '    ''   Y '  '   Y ''  ''   Y '  Y ''
1  Y  1 
 v 
 2  2  2  2  2  v2   2
38

19
02/11/2021

3.4. Relation entre paramètres impédances et admittances :

 v1   Z11 Z12  i1 
     
 v2   Z 21 Z22  i2 

 i1   y11 y12   v1   Z11 Z12 - 1  v1 


    .     . 
 i2   y21 y22   v2   Z 21 Z22   v2 

 y11 y12  1  Z 22  Z 21 
    
 y21 y22  Z11Z 22  Z12 Z 21   Z12 Z11 

39

4. Représentation hybride
4.1. Les paramètres hybrides :
o Le courant de sortie et la tension d’entrée sont exprimés en
fonction du courant d’entrée et de la tension de sortie.

o Représentation matricielle :
 v1   h11 h12  i1  v  h11 .i1  h12 .v2
        1
 i2   h21 h22  v2  i2  h21 .i1  h22 .v2
o h11 est une impédance, h22 une admittance, h12 et h21 sont des
nombres.
o Les matrices hybrides sont utilisées en particulier dans l’étude des
transistors.
40

20
02/11/2021

Les paramètres hybrides

41

Exemple 1 : quadripôle en P
v1  h11 .i1  h12 .v2

i2  h21 .i1  h22 .v2
 v1   h11 h12  i1 
      ?
 i2   h21 h22  v2 

  v1  Z1
h12    
  v2 i1 0 Z 1  Z 2

h   i2  Z  Z 2 .Z 3
 1
 22  v 
  2 i1 0 Z 1  Z 2  Z 3 42

21
02/11/2021

Exemple 2 : quadripôle en P 2eme méthode).


2

o Loi des mailles en entrée : o Loi des nœuds en sortie :

v1 v1  v2 
  v1  Z 1 i1  i   0  i1   (1)
Z1 Z2
v1  v2 
avec i  v2 v2  v1 
Z2  i2   (2)
Z3 Z2
  v1  Z 1i1  Z 1
v1  v2   0
Z1Z 2 Z1
Z2 (1)  v1  i1 .  v2 .
Z1  Z 2 Z1  Z 2
Z1Z 2 Z1
 v1  i1  v2 On remplace dans (2) :
Z1  Z 2 Z1  Z 2
 i2  i1 .
Z1 Z  Z 2  Z 3 
 v2 . 1
Z1  Z 2 Z 3 Z 1  Z 2  43

4.2. Grandeurs fondamentales :


o Impédance d’entrée () :

ue  u1  h11 .i1  h12 .u 2



 u2
i2  h21 .i1  h22 .u 2  
 Zc
u h h
 Z e  1  h11  12 21
i1 1
h22 
Zc 44

22
02/11/2021

o Impédance de sortie Zs () :


Zs caractérise le quadripôle vue de sortie :

 h12 .u 2
u  h .i  h .u   Z .i avec i  
h11  Z g
1 11 1 12 2 g 1 1

i  h .i  h .u
2 21 1 22 2

u2  h11  Z g
 Zs    h11 
i2  eg 0 h22 h11  Z g   h12 .h21
45

o Gain en courant Ai (Ai) :

u1  h11 .i1  h12 .u 2 avec u 2   Z c .i2



i2  h21 .i1  h22 .u 2
i2 h21
 Ai  
i1 1  h22 Z c

46

23
02/11/2021

o Gain en tension Av (Av) :


u1  h11 .i1  h12 .u 2

 u2
i2  h21 .i1  h22 .u 2   Z
 c

u2  1 
 i1   .
 h22  
h21  Zc 

h11 .u 2  1 
 u1   .
 h22    h12 .u 2
h21  Zc 

u h21
 Av  2 
u1  1 
h12 .h21  h11 . h22  
 Zc 

47

4.3. Schéma équivalent :

u1  h11 .i1  h12 .u 2



i2  h21 .i1  h22 .u 2

ℎ11 : impédance
ℎ22 : admittance

48

24
02/11/2021

Le transistor Bipolaire considéré comme un quadripôle


• Le transistor ayant trois électrodes, l'une des électrodes est
commune l'entrée et à la sortie. (trois montages Principaux).

• En régime dynamique, le transistor peut être considéré comme le


quadripôle suivant :

49

5. Représentation transfert
5.1. Paramètres de transfert :

o Pratique pour la mise en cascades des quadripôles ;


o Les grandeurs de sortie sont exprimés en fonction des
grandeurs d’entrée ;
o Représentation matricielle :

𝑣2 𝑡11 𝑡12 𝑣1 𝑣2 = 𝑡11 𝑣1 − 𝑡12 𝑖1


𝑖2 = 𝑡21 𝑡22 −𝑖1 ⇒ ቊ
𝑖2 = 𝑡21 𝑣1 − 𝑡22 𝑖1
50

25
02/11/2021

o Les paramètres de transfert :


 𝑡11 : gain en tension (réel ou complexe)
 𝑡22 : gain en courant
 𝑡12 : impédance (Ω)
 𝑡21 : admittance (Ω−1 )

Exemple 1 : quadripôle en T :
i1 Z1 Z2 i2

𝑣2 = 𝑡11 𝑣1 − 𝑡12 𝑖1
v1 Z3 v2 𝑖2 = 𝑡21 𝑣1 − 𝑡22 𝑖1

i1 i1+ i2
i2

51

i1 Z1 Z3 i2

𝑣2 = 𝑡11 𝑣1 − 𝑡12 𝑖1
v1 Z2 v2
𝑖2 = 𝑡21 𝑣1 − 𝑡22 𝑖1
i1 i1 + i 2
i2

 pour 𝑖1 = 0 𝑣1 = 𝑍2 𝑖2 et 𝑣2 = 𝑍2 + 𝑍3 𝑖2

 pour 𝑣1 = 0 𝑣2 = 𝑍2 ∕∕ 𝑍1 + 𝑍3 . 𝑖2 et 𝑍2 𝑖1 + 𝑖2 = −𝑍1 𝑖1

𝑣 𝑍 𝑣 𝑍1 .𝑍3
𝑡11=𝑣2 ൰ = 1 + 𝑍3 et 𝑡12=− 𝑖 2 ൰ = 𝑍1 + 𝑍3 + 𝑍2
1 𝑖1 =𝑂 2 1 𝑣1 =𝑂

𝑖 1 𝑖2 𝑍
𝑡21 =𝑣2 ൰ =𝑍 et 𝑡22 = − ൰
𝑖1 𝑣 =𝑂
= 1 + 𝑍1
1 𝑖1 =𝑂 2 2
1

𝑍3 𝑍1 . 𝑍3
1+ 𝑍1 + 𝑍3 +
𝑡11 𝑡12 𝑍2 𝑍2
𝑡21 𝑡22 = 1 𝑍1
1+ 52
𝑍2 𝑍2

26
02/11/2021

Exemple 2 : quadripôle en P
1 0
 𝑡1 = 1
1
𝑍1

1 𝑍2
 𝑡2 =
0 1
1 0
 𝑡3 = 1
1
𝑍3

 𝑡 𝑒𝑞 = 𝑡3 . 𝑡2 . 𝑡1

𝑍
1 + 𝑍2 𝑍2
1
 𝑡 𝑒𝑞 = 1 1 𝑍2 𝑍
+𝑍 +𝑍 1 + 𝑍2
𝑍3 1 1 𝑍3 3

53

5.2. Associations de quadripôles en chaine :

𝑣2′ 𝑡′ ′
𝑡12 𝑣1′ 𝑣2′′ ′′
𝑡11 ′′
𝑡12 𝑣1′′
 = ′11 𝑒𝑡 ′′ = ′′ ′′

𝑖2 𝑡21 ′
𝑡22 −𝑖1′ 𝑖2 𝑡21 𝑡22 −𝑖1′′

𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑣1′′ = 𝑣2′ 𝑒𝑡 𝑖1′′ = −𝑖2′

𝑣2 𝑣 ′′ 𝑡 ′′ ′′
𝑡12 𝑣1′′ ′′
𝑡11 ′′
𝑡12 𝑣2′ 𝑡 ′′ ′′
𝑡12 ′
𝑡11 ′
𝑡12 𝑣1′
 𝑖 = ′′2 = ′′11 ′′ ′′ = ′′ ′′ ′ = ′′11 ′′ ′ ′
2 𝑖2 𝑡21 𝑡22 −𝑖1 𝑡21 𝑡22 𝑖2 𝑡21 𝑡22 𝑡21 𝑡22 −𝑖1′

′′ ′
𝑣2 𝑡 ′′ 𝑡12 ′
𝑡11 𝑡12 𝑣1′
 𝑖 = ′′11 ′′ ′ ′ ⇒ 𝑡 𝑒𝑞 = 𝑡" 𝑡′
2 𝑡21 𝑡22 𝑡21 𝑡22 −𝑖1′

54

27
02/11/2021

6. Quadripôles passifs en régime alternatif sinusoïdal

 𝑢𝑒 (𝑡) = 𝑈𝑒𝑚 .sin 𝜔𝑡 + 𝜑𝑢𝑒


𝑈𝑒 : nombre complexe associé à 𝑢𝑒

 𝑢𝑠 (𝑡) = 𝑈𝑠𝑚 .sin 𝜔𝑡 + 𝜑𝑢𝑠


𝑈𝑠 : nombre complexe associé à 𝑢𝑠

 𝑖𝑒 (𝑡) = 𝐼𝑒𝑚 .sin 𝜔𝑡 + 𝜑𝑖𝑒


𝐼𝑒 : nombre complexe associé à 𝑖𝑒

 𝑖𝑠 (𝑡) = 𝐼𝑠𝑚 .sin 𝜔𝑡 + 𝜑𝑖𝑠


𝐼𝑠 : nombre complexe associé à 𝑖𝑠

55

Exemple 1 :

 𝑢𝑒 (𝑡) = 𝑈𝑒𝑚 .sin 𝜔𝑡 + 𝜑𝑢𝑒


𝑈𝑒 : nombre complexe associé à 𝑢𝑒

 𝑢𝑠 (𝑡) = 𝑈𝑠𝑚 .sin 𝜔𝑡 + 𝜑𝑢𝑠


𝑈𝑠 : nombre complexe associé à 𝑢𝑠

 𝑖𝑒 (𝑡) = 𝐼𝑒𝑚 .sin 𝜔𝑡 + 𝜑𝑖𝑒


𝐼𝑒 : nombre complexe associé à 𝑖𝑒

 𝑖𝑠 (𝑡) = 𝐼𝑠𝑚 .sin 𝜔𝑡 + 𝜑𝑖𝑠


𝐼𝑠 : nombre complexe associé à 𝑖𝑠

56

28
02/11/2021

6.2. . Caractéristiques internes d'un quadripôle linéaire :

o Impédances d’entrée et de sortie :

Générateur Quadripôle Charge

o Le quadripôle peut être représenté par une impédance d’entrée 𝒁𝒆 et


une impédance de sortie 𝒁𝒔 en série avec une source 𝒆𝒔 ;
o La connaissance 𝒁𝒆 , 𝒁𝒔 et 𝒆𝒔 permet de prévoir le comportement du
quadripôle.
57

o Exemple :
 Impédance d’entrée 𝑍𝑒 :

𝑈𝑒
𝑍𝑒 = = 𝑅 + 𝐶 ∕∕ 𝑅𝑢
𝐼𝑒

𝑅𝑢
𝑍𝑒 = 𝑅 +
1+𝑗𝑅𝑢 𝐶𝜔

 Impédance d’entrée 𝑍𝑠 :
𝑈𝑠
𝑍𝑠 = ቇ = 𝑅 + 𝑍𝑔 ∕∕ 𝐶
𝐼𝑠 𝑒
𝑔 =0

𝑅+𝑍𝑔
𝑍𝑠 =
1+𝑗 𝑅+𝑍𝑔 𝐶𝜔

58

29
02/11/2021

 Détermination de d’entrée 𝑒𝑠 :
𝑒𝑠 : tension en sortie du quadripôle lorsqu’il est à vide.

On a :
1
𝑈𝑒 = 𝑅 + 𝐼
𝑗𝐶𝜔 𝑒 1
⇒ 𝑒𝑠 = 𝑈
1 + 𝑗𝑅𝐶𝜔 𝑒
1
𝑒𝑠 = 𝑈𝑠0 = 𝐼
𝑗𝐶𝜔 𝑒

59

7. Impédance caractéristique :
7.1. Introduction :
𝑒𝑔
𝐼𝑔 =
𝑍𝑔 + 𝑍𝑢
𝑍𝑔
𝑈𝑔 = ∙𝑒
𝑍𝑔 + 𝑍𝑢 𝑔

• Si le quadripôle est intercalé entre 𝑒𝑔 et 𝑍𝑢 :

𝑒𝑔
𝐼𝑒 =
𝑍𝑔 + 𝑍𝑒
𝑍𝑒
𝑈𝑒 = ∙𝑒
𝑍𝑔 + 𝑍𝑒 𝑔

• Si 𝐼𝑒 ≠ 𝐼𝑔 les conditions de fonctionnement du générateur sont


modifiées.

60

30
02/11/2021

7.2. Impédance caractéristique : 𝑍𝑒 = 𝑍𝑢


• L’impédance 𝑍0 branchée en sortie du Q qui donne une impédance
d’entrée du Q égale à 𝑍0 est appelée impédance caractéristique du Q.

• Si la charge du quadripôle est 𝑍𝑢 = 𝑍0 , on peut placer autant de


quadripôles dont (𝑍𝑢 = 𝑍0 ) entre la source et la charge sans modifier
le fonctionnement du générateur :

61

8. Adaptation d’un signal :

• Il y a adaptation en tension lorsque le branchement de la

charge ne modifie pas (ou le moins possible), la tension aux

bornes du dipôle générateur.

• Il y a adaptation en courant lorsque le branchement de charge

ne modifie pas (ou le moins possible), le courant débité par le

générateur.

• Il y a adaptation d’impédance lorsque la puissance transmise

entre les dipôles est maximale. 62

31
02/11/2021

8.1. Cas général :

 Z G  RG  jX G et Z  R  jX
o La puissance P fournie à la charge et celle fournie à la seule résistance R :

 P  R.I 2
eG eG
 I 
Z  Z G  R  RG   j  X  X G 
2
R.e G
P
 R  RG    X  X G 
2 2

 Pmax pour X   X G et R  RG
2
eG
 Pmax 
4RG
63

8.2. Adaptation par un quadripôle (réactif) :


o Le principe consiste à insérer un quadripôle entre deux quadripôles non adaptés;
au départ RG≠R
o On suppose que la capacité C fait partie du générateur et l’inductance L fait partie
de la charge;
RG
 ZG  et Z  R  jL
1  jRG C
o L’adaptation en puissance exige que :
RG
  R  jL
1  jRG C
 RG  R  RG LC
 2

 0  RRG C  L

RG  R
 C
RG2 R 2
Il faut que RG>R pour un valeur donnée de w
64

32
02/11/2021

Chapitre II

Filtrage Analogique

65

Filtrage Analogique

o Fonction de transfert harmonique d'un filtre

o Diagramme de Bode

o Filtres passifs du premier ordre

o Filtres passifs du 2ème ordre

o Filtres Actifs

66

33
02/11/2021

1.Fonction de transfert harmonique d'un filtre

1 .1. Systèmes linéaires

1.2. Introduction au filtrage

1.3. Ecriture des fonctions de transfert

1.4. Cas particulier : filtre passif

67

1.1. Systèmes linéaires :


 Un système linéaire est régi par une équation différentielle
linéaire avec des termes différentiels du 1er ordre, du 2° ordre,
etc…
 On peut décrire le comportement du système dans :
i. le domaine temporel (variable t, en s) par son équation
différentielle.
ii. le domaine fréquentiel (variable f en Hz ou w = 2f en rad/s) par sa
fonction de transfert harmonique.

 Un système linéaire est caractérisé par certains paramètres,


communs aux deux domaines, dont :
i. un gain statique K qui caractérise le système en f = 0.
ii. une ou plusieurs constantes de temps, notées t (en s), ou leurs
inverses wo = 1/t appelées pulsations propres (fo = wo/2 appelées
fréquences propres) 68

34
02/11/2021

Descriptions du système :
équivalence équation différentielle ↔ fonction de transfert
i. La dérivée dans le temps d'une variable sinusoïdale correspond une
multiplication par jw de sa représentation complexe dans le
domaine fréquentiel.
dv
v(t )  vm cos(t   )   .vm . sin(t   )
dt
dv
v  vm e j (t  ) 
 j.vm e j (t  )  j.v
dt
ii. En utilisant la notation de Laplace :
→domaine fréquentiel :
la variable p correspond à la quantité 𝒋𝝎
p.v  j.v

→domaine temporel :
une multiplication par p correspond à une dérivée première
dv
p.v  j. 69
dt

1.2. Introduction sur le filtrage :


Le filtrage est un conditionnement du signal, obtenu en envoyant un signal à
travers un circuit électronique, qui modifie son spectre de fréquence et/ou sa
phase, donc sa forme temporelle.
Le filtrage permet :
i. d’éliminer ou d’affaiblir des fréquences indésirables;
ii. d’isoler dans un signal la ou les bandes de fréquences utiles.
Les applications sont très variées :
i. Systèmes de communications (téléphonie, réseaux, …);
ii. Systèmes d’acquisition et traitement des données;
iii. Alimentation électrique….
3 familles de filtre :
i. Filtrage analogique (avec composants linéaires R, L,C, AOP);
ii. Filtrage numérique (avec composant programmable DSP);
iii. Filtrage à capacités commutées (avec condensateur + interrupteur)
Dans la famille des filtres analogiques, on distingue :
i. Les filtres passifs (Composants discrets R, L et C);
ii. Les filtres actifs (Composants discrets R, L et C + ALI).
70

35
02/11/2021

71

 Un filtre électronique est un quadripôle linéaire qui ne transmet que


les signaux dont la fréquence est dans une plage appelée bande passante.

 La fonction de transfert harmonique H(jw) d'un système linéaire est


telle que :

e s s  H.e
H s  H.e  
arg(s)  arg(H)  arg(e)
où e, s , et H sont des fonctions complexes de la variable 𝒋𝝎 . H= H(𝒋𝝎)
étant une fonction de la fréquence, un tel système est un filtre.

 Ordre du filtre :
i. filtre du 1er ordre :
H  f(c tes , j )
ii. filtre du 2ème ordre :

H  f(c tes , j , j  )


2
72

36
02/11/2021

 Types de filtre :
filtre transparent : (suiveur) filtre opaque :
H=1 H=0

filtre passe-bas filtre passe-haut

filtre passe-bande filtre coupe-bande

73

1.3. Ecriture des fonctions de transfert :


 Soit H(jω ) une fonction de transfert d’un quadripôle :

 forme classique: H H(j )  v s


ve
 forme exponentie lle : H(j )  H(j ) .e j  G(  ) .e j
 forme trigonométrique : H(j )  H(j ) .cos  jsin 
 forme complexe algébrique : H(j )  a( )  jb( )

 module de la fonction de transfert TF : H(j )  a ( )  b ( )


2 2

 déphasage de la tension v par rapport à v e :


s

  arg (H(j ))  arctang  b(  ) 


 

 a(  ) 
 

74

37
02/11/2021

 Forme générale :
La forme générale d'une fonction de transfert est un quotient de
polynômes complexes :
1  Aj
 1er ordre : H  H(j )  k.
1  Bj
1  A1 j  A2  j 2
 2 eme ordre : H  H(j )  k.
1  B1 j  B2  j 2

Variable réduite :
On peut remplacer les termes incluant le (ou les) paramètre(s) du
système, (exemple tw), par des variables réduites, sans dimension :

 f
 t   x où x est la variable réduite.
0 f0

75

 Forme canonique :
La fonction de transfert H(jw) peut toujours se décomposer en un produit
de fonctions du 1er ou du 2 degré en 𝒋𝝎 à coefficient réel.

 H(jw)  H(jw)
1  H 2(jw)  H 3(jw)  ........  H (jw)
n

en utilisant la forme exponentielle :


 H(jw)  H(j  ) .e j( )
 G( ).e j( )

 H(j  )  G(j
1  ) .e
j1(  )
 G (jw)
2 .e
j 2(w)
 .......  G (jw)
n
.e
j n(w)

soit en regroupant les termes :
 H(j  )  G1(  ) G 2(  )  ....... G n(  ) .e

j 1  2 ...... n   G(w) .e j
i n i n
   i et  G(w)  G(w)
i
i 1 i 1

76

38
02/11/2021

Cas particulier : filtre passif


 Filtre passe-bas du premier ordre :
1
H( jx) 
1  jx
 1
x et 0 
0 RC

 Filtre passe-haut du premier ordre :


jx
H( jx) 
1  jx
 1
x et 0 
0 RC

77

 Filtre passe-bas du second ordre :


1
H( jx) 
1  2m(jx)  (jx) 2
 1 R C
x et 0  et m  .
0 LC 2 L

 Filtre passe-haut du second ordre


(jx) 2
H( jx ) 
1  2m(jx)  (jx) 2
 1 R C
x et 0  et m  .
0 LC 2 L
 Filtre passe-bande :
2m(jx)
H( jx) 
1  2m(jx)  (jx) 2
 1 R C
x et 0  et m  .
0 LC 2 L
78

39
02/11/2021

2. Diagramme de Bode
2.1. Échelles logarithmiques

2.2. Décibels

2.3. Diagramme de Bode

2.4. Cas simples de représentation dans le D.Bode

2.4. Fonction d’atténuation

2.5. Filtre réel – Gabarit

2.6. Sélectivité et de bande relative

2.7. Notion de temps de propagation de groupe


79

2.8. Cas simples de représentation dans le Diagramme de Bode :

2.1. Échelles logarithmiques :


 L’électronique utilise des signaux dans une gamme de fréquences très vaste
i. Si on cherche à connaître la réponse d’un système pour toutes ces fréquences,
une échelle graduée linéairement ne peut donner satisfaction (manque de
place…).
ii. On utilise alors une échelle logarithmique décimal (abscisses) permettant
d’apprécier la réponse d’un système pour une gamme de fréquences importante
sur un graphe de dimension raisonnable.

• Décade : rapport dix entre deux valeurs ;


• Octave : rapport deux entre deux valeurs ;
80

40
02/11/2021

81

2.2. Décibels :
 la fonction de transfert TF : H H(j )  V s
Ve
 le module de la fonction de transfert TF : H(j )  G(  )
 Gain :
Le gain est le module de la fonction de transfert :
H(j )  G(  )
 Gain en décibel : (dB)
i. le gain en décibel est donné par :
G (  )  20.log H(j )  20.log G(  )
dB

ii. Il est souvent plus commode de travailler en pulsation


réduite x   où 𝑤0 caractéristique du filtre.
0
G ( x )  20.log H(jx )  20.log G( x )
dB

82

41
02/11/2021

2.3. Diagramme de Bode :

Le diagramme de Bode est une représentation graphique de la


fonction de transfert H (ou H(jw)) utile à l'étude des filtres.

Cette représentation comprend deux grandeurs tracées en


fonction de la pulsation (ou fréquence) :

i. Le gain en dB, donné par la formule :

𝐺𝑑𝐵 𝜔 = 20𝑙𝑜𝑔 𝐻 = 20𝑙𝑜𝑔 𝐻(𝑗𝜔) = 20𝑙𝑜𝑔𝐺(𝜔)

ii. La phase φ en degré (ou radian), donnée par la formule :


  argH  argH(j )

83

Diagramme de Bode

84

42
02/11/2021

 Le comportement d’un circuit électronique est traduit par les courbes


représentatives de Gdb() et () :

i. On trace les courbes en abscisses log , w0 étant une pulsation de
0
référence quelconque :
GdB ( )  ( )

 On peut poser : x 
0
 la variable x est la fréquence réduite

 
log log
0 0

ii. on cherche à remplir le tableau suivant :


  0   0   0
 x 1
H 
Vs
 
Ve pour : x 
0
x  1
x 1
20 log H 
  arg H 85

Diagramme de Bode
Filtre passe-bas

86

43
02/11/2021

 Les tracées des diagrammes de Bode se ramènent toujours à des


fonctions de transfert simples :
i.
sur l' axe des X : log (ou bien logf ; log  )
 0


sur l' axe des Y : 20log H ou arg( H )

ii. équations du type :



GdB  a.logf  b 

ou 

GdB  a.logω  b   Y  a. X  b
ou 

ω 
GdB  a.log  b
ω0  87

 Fréquence de coupure :

i. Soit G(max)dB la valeur maximale du gain en décibels. On appelle 𝜔𝑐

la pulsation de coupure à -3dB pour laquelle :


𝐺𝑑𝐵 = 𝐺 𝑚𝑎𝑥 𝑑𝐵 − 3𝑑𝐵

ii. 𝜔𝑐 correspond à une fréquence de coupure 𝑓𝑐 :


𝜔𝑐
𝑓𝑐 =
2𝜋
iii. Si G max le gain maximum tel que G (max)dB  20logG max , à la fréquence

de coupure ωc :
𝐺𝑚𝑎𝑥
𝐺(𝜔𝑐 ) =
2
 Bande passante : Un quadripôle peut présenter une ou deux fréquences de
coupure à -3 dB :
i. Une fréquence de coupure basse 𝑓𝑐𝑏
ii. Une fréquence de coupure haute 𝑓𝑐ℎ
iii. La bande passante du circuit est : 𝐵 = 𝑓𝑐ℎ − 𝑓𝑐𝑏 88

44
02/11/2021

2.4.Fonction d’atténuation :
1 V1
A(j )  A  
2.5.Filtre réel – Gabarit :
H(j ) V 2
Un filtre idéal présente :
 un affaiblissement nul dans la bande de fréquence que l’on désire
conserver (Bande passante)
 un affaiblissement infini dans la bande que l’on désire éliminer (Bande
atténuée).

Il est impossible pratiquement de réaliser de tels filtres. Aussi se


contente-t-on d’approcher cette réponse idéale en :
 conservant l’atténuation A inférieure à Amax dans la bande passante
 conservant l’atténuation A supérieure à Amin dans la bande atténuée

un gabarit permet de définir les zones interdites et les zones


dans lesquelles devront impérativement se situer les graphes
représentant l’atténuation du filtre en fréquence.

89

Exemple
Le gabarit d’un filtre

90

45
02/11/2021

 Suivant le type de réponse que l’on désire obtenir, on peut


définir 4 familles de filtres :

91

2.6. Sélectivité et de bande relative :


• On peut remplacer les fréquences frontières comme paramètres de
calcul, par des paramètres équivalents (mais sans dimension ) que sont
la sélectivité k et la largeur de bande relative B.
• La sélectivité k d’un filtre est sa capacité à laisser passer (sélectionner)
une fréquence donnée, la sélectivité d’un filtre idéal (quel que soit son
type est égale à 1)

92

46
02/11/2021

2.7.Notion de temps de propagation de groupe :

d
r
d
Il caractérise le retard apporté par le filtre sur les différents
harmoniques du signal d’entrée.
Pour ne pas apporter de distorsion, il faut que chaque harmonique soit
déphasé de  proportionnel à ω .

93

2.8. Cas simples de représentation dans le Diagramme de Bode :


 H =H(jw)= K (supposé réel) :

 H =H(jx)= jx :


j
 pente 6dB/octave :  H  H(j )  x.e 2
x 2  2x1
 G2dB  20logx 2  20log2  20logx 1

 G2dB  20log2  G1dB    cte   90 94
2

47
02/11/2021

 H =H(jx)= 1/jx

 pente  6dB/octave : 
1 j
 H  H ( jx )   x .e 2
jx

 H =H(jx)= 1 + jx 
   cte    90
2

 GdB  20.log 1  x 2    arctgx

 Asymptotes :
x0 ; H 1 ; GdB  0dB ;   0
x   ; H  jx ; GdB  20logx ;   90 95

 H =H(jx)= 1/(1 + jx)

   arctgx
 GdB  20.log 1  x 2

   arctgx

 Asymptotes :
x  0 ; H  1 ; GdB  0dB ;   0
1
x ; H  ; GdB  20logx ;   90
jx

 H =H(jx)= (jx)2  H =1/H(jx)= 1/(jx)2


1
 GdB  20.log H  20.logx 2  40.logx  GdB  20.log H  20.log  40.logx
x2
 pente de 40dB par décade  pente de - 40dB par décade
   argH      argH   96

48
02/11/2021


 H  1 1  2jmx   jx 
2

 Asymptotes ( la forme exacte des courbes dépend du paramètre m)


x0 ; H 1 ; GdB  0dB ;   0
1
x ; H  ; GdB  40logx ;   180
 jx 2
 Généralisation : termes d'ordre supérieur en (jx)n
Avec un terme en (jx)n, avec n positif ou négatif correspond :
i. une asymptote de pente 6n dB/octave (ou 20n dB/décade),
ii. un déphasage de np/2
97

3. Filtres passifs du premier ordre

3.1. Filtre Passe-Bas

3.2. Filtre Passe-Haut

98

49
02/11/2021

Filtres du premier ordre


j
Ce sont des filtres dont le rapport est élevé à la puissance unité.
0
 La fonction de transfert des filtres d’ordre 1 s’écrit de manière générale
sous la forme :
Nu( j)
H  H0 .
De( j)
• Nu(jw) et De(jw) sont des fonctions qui peuvent dépendre de la variable (jw)

• H0 est l’amplification statique (càd) la valeur de la fonction de transfert vue par


la composante continue : H0 = H(0)

Les filtres d’ordre 1 sont caractérisés par des cassures de ±20dB/décade


ou ±6dB/octave dans les diagrammes de Bode en gain et des sauts de

phase de  2dans les diagrammes en phase.
99

3.1. Filtre Passe-Bas :


Fonction de transfert, gain et phase :
H0 H H0
 H  H(j )   0 H 
 1  jx 1 x2
1 j
ω0
 GdB  20log H  20logH0  10log1  x 2 
  (H)  arctang x

100

50
02/11/2021

 Exemples de filtre passe-bas :


(a) (b)

1 1 L
 0  et t  RC  0  et t 
t t R
Diagramme de Bode du gain en décibel Diagramme de Bode de la phase

101

3.2. Filtre Passe-haut :


Fonction de transfert,  gain et phase
: H0 . j
0 H0 . jx
 H  H(j )  
 1  jx
1 j
0
H 
H0 .x
2

 GdB  20logH0  20logx  10log 1  x 2 
1 x
1
  (H)  arctang
x

102

51
02/11/2021

 Exemples de filtre passe-haut:


(a) (b)

1 1 L
 0  et t  RC  0  et t 
t t R
Diagramme de Bode du gain en décibel Diagramme de Bode de la phase

103

4. Filtres passifs du second ordre


4.1. Filtre Passe-Bas
4.2. Filtre Passe-Haut
4.3. Filtre Passe-bande

104

52
02/11/2021

4.Filtre du second ordre


j
Ce sont des filtres dont le rapport est élevé à la puissance deux.
0
→ La fonction de transfert des filtres d’ordre 2 s’écrit de manière
générale sous la forme :
Nu(j )
H  H0 .
De(j )

 Les filtres d’ordre 2 sont caractérisés par des cassures de


±40dB/décade ou ±12dB/octave dans les diagrammes de Bode en gain et
des sauts de phase de  les diagrammes en phase.
dans

 Les filtres d’ordre 2 s’écrivent souvent sous la forme :


• m est le facteur d’amortissement du système.
Nu(j )
H  H0 . 2
(sans unité) qui caractérise la réponse du
    filtre.
1  2mj  j  • w0 est une pulsation propre. Elle n’est pas
0  0  analogue à la pulsation de coupure à -3dB.
(Elle s’identifie à la fréquence de coupure 105
uniquement si m=1/√2

4.1. Filtre Passe-Bas du second ordre :


Fonction de transfert ; Gain et phase :
1 1
 H  H0 .  H0 .
1  2mjx   jx 
2 2
  
1  2mj  j 
0  0 
 Factorisation : si m  1
1 1
H  H0 .  H0 .
  
2
    
1  2mj  j   1  j  1  j 
0  0   1  2 

 
 1,2  0 . m  m2 1 ; avec 1,2 réels.
 0  1 . 2 est la moyenne géométrique de ω1 et  2 . Sur une échelle
logarithmique, 1 et  2 sont placés de part et autre de 0 et de façon symétrique.

 0  m 0,707 : Il existe un phénomène de résonance d' amplitude  Q 


1 
 pour
 2m 

la pulsation R (avec R  R 1  2m )
2 106

53
02/11/2021

• Gain :
Vs 1
H   H0 .
Ve
1  x   2mx 
2 2 2

 G dB  20log H  20logH0 .
1
 20logH0  10log 1  x    2mx  
2 2 2

1  x  2mx 
2 2

2

• Phase :
  (H)  arctang
 2mx  ; la courbe de phase dépend de m.

 1  x2 

107

 Exemples de filtre passe-bas du second ordre :

1 R L 1 L 0 1 
 0  ; m ; Q   ; x
LC 2 C 2m R RC0 0

Vs 1 1 1
H    
1  2jmx   jx 
2 2
Ve 1  jRC  LC(j ) 1  x2 
jx
Q
 2
H
Vs

1
 GdB  20log H  10log  1  x 2  2   Qx  
  
 
Ve 2
x 2 2 
1 x  
Q
x
  (H)  arctang
Q 1  x2   108

54
02/11/2021

Diagramme de Bode du gain en décibel Diagramme de Bode de la phase

109

4.2. Filtre Passe-haut du second ordre :


2
  
j 
    jx 2
 H  H0 .  0  H .
1  2mjx   jx 2
2 0
   
1  2mj   j 
0  0 
 Gain :
x2
H  H0 .
1  x 2 2  4m2 x 2
 GdB  20logH0  40logx  10log(1  x 2 ) 2  4m2 x 2 
 Phase :
2mx
 ( H )  arctang 2
x 1

110

55
02/11/2021

 jx 2 2mx
 H  H0 .   ( H )  arctang
1  2mjx   jx  2 x2  1

111

 Exemples de filtre passe-haut du second ordre :

1 R C 1 L 0 1 
 0  ; m ; Q   ; x
LC 2 L 2m R RC0 0
LC  j 
2
V jL x2 x2
H  s    
V e R  1  jL 1  jRC  LC  j 2 1  2jmx   jx 2 1  x 2  jx
jC Q
2
 2
V
H s 
x
 GdB  20log H  40logx  10log  1  x 2  2   Qx  
  
1  x 
Ve 2
2 2 x 
 
Q
x
  (H)  arctang

Q x 1 2
 112

56
02/11/2021

Diagramme de Bode du gain en décibel Diagramme de Bode de la phase

113

4.3. Filtre Passe-bande :



2mj jx
0 2mjx Q H0
 H  H0 .  H0 .  H0 . jx 
1  2mjx   jx  1 jQ(x  1 )
2 2
    1  jx  2
1  2mj  j  Q x
0   
 0
 Gain :
2mx H0
H  H0 . 
1  x 
2 2 2 2
 4m x 1Q
2
 x  
1
2

 x
 1 
2
 GdB  20logH0  10log 1  Q 2  x   
  x 
 Phase :

 ( H )  arctangQ x  
1
 x

114

57
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2mjx 1  1
H  H0 .   ( H )  arctang x 
1  2mjx   jx 2 2m  x

115

 Exemples de filtre passe-bande:

1 R C 1 L 0 1 
 0  ; m ; Q   ; x
LC 2 L 2m R RC0 0
jx
Vs R jRC 2jmx Q
H     
V e R  1  jL 1  jRC  LC  j 2 1  2jmx   jx 2 1  x 2  jx
jC Q
x
 2 x 
 
2
V Q x
H s   GdB  20log H  20log  10log  1  x 2    
Q 
 
Ve 2 Q
2 2 x 
1 x  
Q
1 
  (H)  arctangQ.  x 
x 
116

58
02/11/2021

Diagramme de Bode du gain en décibel Diagramme de Bode de la phase

117

Tableau des formes canoniques

118

59
02/11/2021

5. FILTRES ACTIFS

• Un filtre actif est circuit analogique mettant en


œuvre un filtre électronique utilisant des
composants actifs (amplificateur opérationnel,
transistors…)

• Les filtres actifs, présentent de nombreux


avantages dans le domaine des basses fréquences.
Ils sont légers, peu encombrants et moins couteux.

119

5.1.Structures des filtres actifs


5.1.1. Filtres classiques du premier ordre :
Filtre passe-bas :
H0 H0 H0
 H  H(j )   H 
 1  jx 1 x2
1 j
ω0
 GdB  20log H  20logH0  10log1  x 2 
  (H)  arctang x

120

60
02/11/2021

Filtre passe-bas
AOP supposé idéal

𝑅2 .𝑉𝑒 𝑅1 .𝑉𝑠 𝑅1 .𝑉𝑠 𝑉𝑒


𝑉+ = 0 𝑉− = + 𝑉− = et 𝑉+ =
𝑅2 +𝑅2 𝑅2 +𝑅2 𝑅2 +𝑅2 1+𝑗𝜔𝑅𝐶

𝑉+ = 𝑉− = 0 𝑉+ = 𝑉−
𝑉𝑠 𝑍 𝑅
𝐻 𝑗𝜔 = = − 2 avec 𝑍2 = 𝑅2 ∕∕ 𝐶 𝑉𝑠 1+ 2
𝑅1
𝑉𝑒 𝑅1 𝐻 𝑗𝜔 = =
𝑉𝑒 1+𝑗𝜔𝑅𝐶
𝑅2 1
𝐻 𝑗𝜔 = − .
𝑅1 1+𝑗𝜔𝑅2 𝐶

121

Filtre passe-haut
AOP supposé idéal

1
𝑅2 . 𝑉𝑒 + 𝑅1 + .𝑉 𝑗𝜔𝑅𝐶 𝑅1 . 𝑉𝑠
𝑗𝜔𝐶 𝑠
𝑉+ = 0 𝑒𝑡 𝑉− = 𝑉+ = 𝑉 𝑒𝑡 𝑉− =
𝑅1 + 𝑅2 +
1 1 + 𝑗𝜔𝑅𝐶 𝑒 𝑅1 + 𝑅2
𝑗𝜔𝐶
𝑉+ = 𝑉− = 0 𝑉+ = 𝑉−

𝑉𝑠 𝑅2 𝑗𝜔𝑅1 𝐶 𝑉𝑠 𝑅2 𝑗𝜔𝑅𝐶
𝐻 𝑗𝜔 = =− . 𝐻 𝑗𝜔 = = 1+ .
𝑉𝑒 𝑅1 1+𝑗𝜔𝑅2 𝐶 𝑉𝑒 𝑅1 1+𝑗𝜔𝑅𝐶

122

61
02/11/2021

Filtre passe-bande
AOP supposé idéal

𝑉𝑒 𝑉𝑠
+
𝑍1 𝑍2
𝑉+ = 0 𝑒𝑡 𝑉− =
1 1
+
𝑍1 𝑍2
1 𝑅
𝑍1 = 𝑅 + et 𝑍2 =
𝑗𝜔𝐶 1+𝑗𝜔𝑅𝐶

𝑉+ = 𝑉− = 0

𝑉𝑠 𝑍2
𝐻 𝑗𝜔 = =−
𝑉𝑒 𝑍1

𝑗𝜔𝑅𝐶 𝑗𝜔𝑅𝐶
𝐻 𝑗𝜔 = − =−
1 + 𝑗𝜔𝑅𝐶 2 1 + 2𝑗𝜔𝑅𝐶 + 𝑗𝜔𝑅𝐶 2
1
𝐻 𝑗𝜔 =
𝜔 𝜔0
2+𝑗 −
𝜔0 𝜔
1
𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜔0 =
𝑅𝐶
123

Filtre passe-tout.
AOP supposé idéal

𝑉𝑒 𝑉𝑒 + 𝑉𝑠 𝑉𝑒 + 𝑉𝑠
𝑉+ = 𝑒𝑡 𝑉− = 𝑗𝜔𝑅𝐶. 𝑉𝑒
1 + 𝑗𝜔𝑅𝐶 2 𝑉+ = 𝑒𝑡 𝑉− =
1 + 𝑗𝜔𝑅𝐶 2
𝑉𝑒 𝑉𝑒 + 𝑉𝑠 𝑗𝜔𝑅𝐶. 𝑉𝑒 𝑉𝑒 + 𝑉𝑠
𝑉+ = 𝑉− → = 𝑉+ = 𝑉− → =
1 + 𝑗𝜔𝑅𝐶 2 1 + 𝑗𝜔𝑅𝐶 2
2. 𝑉𝑒 = 𝑉𝑒 + 𝑉𝑠 1 + 𝑗𝜔𝑅𝐶 2. 𝑗𝜔𝑅𝐶. 𝑉𝑒 = 𝑉𝑒 + 𝑉𝑠 1 + 𝑗𝜔𝑅𝐶

𝑉𝑠 1 + 𝑗𝜔𝑅𝐶 = 𝑉𝑒 1 − 𝑗𝜔𝑅𝐶 𝑉𝑠 1 + 𝑗𝜔𝑅𝐶 = 𝑉𝑒 −1 + 𝑗𝜔𝑅𝐶

𝑉 1−𝑗𝜔𝑅𝐶 𝑉 1−𝑗𝜔𝑅𝐶
𝐻 𝑗𝜔 = 𝑉𝑠 = 𝐻 𝑗𝜔 = 𝑉𝑠 = − 1+𝑗𝜔𝑅𝐶
𝑒 1+𝑗𝜔𝑅𝐶 𝑒
124

62
02/11/2021

5.1.2. Filtres classiques du second ordre :


• Structure de Rauch :
𝑉𝑒 . 𝑌1 + 𝑉𝑠 . 𝑌4 + 0. 𝑌2 + 𝑉− . 𝑌3
𝑉𝐴 =
𝑌1 + 𝑌2 + 𝑌3 + 𝑌4

𝑉𝐴 . 𝑌3 + 𝑉𝑠 . 𝑌5
𝑉+ = 0 𝑒𝑡 𝑉− =
𝑌3 + 𝑌5
𝑌5
𝑉+ = 𝑉− = 0 → 𝑉𝐴 = −𝑉𝑠 .
𝑌3

𝑉𝑒 . 𝑌1 + 𝑉𝑠 . 𝑌4 + 0. 𝑌2 + 𝑉− . 𝑌3 𝑌5
= −𝑉𝑠 .
𝑌1 + 𝑌2 + 𝑌3 + 𝑌4 𝑌3

𝑉 𝑌𝑌
𝐻 𝑗𝜔 = 𝑉𝑠 = − 𝑌 𝑌 +𝑌 (𝑌 1+𝑌3 +𝑌 +𝑌 )
𝑒 3 4 5 1 2 3 4

125

• Structure de Sallen Key :

𝑉𝐴 .𝑍4 𝑉𝑠
𝑉+ = 𝑉− → =
𝑍3 +𝑍4 𝑘
𝑉𝑒 𝑉𝑠 𝑉
𝑉𝑠 𝑍3 + 𝑍4 + + 𝑠
𝑍1 𝑍2 𝑘. 𝑍3
𝑉𝐴 = =
𝑘 𝑍4 1 1 1
+ +
𝑍1 𝑍2 𝑍3

𝑉𝐴 0
+ 𝑉𝐴 . 𝑍4
𝑍3 𝑍4
𝑉+ = =
1 1 𝑍3 + 𝑍4 𝑘. 𝑍2 𝑍4
+ 𝐻 𝑗𝜔 = −
𝑍3 𝑍4 𝑍2 (𝑍1 +𝑍3 + 𝑍4 ) + 𝑍1 𝑍3 + 𝑍1 𝑍4 (1 − 𝑘)
𝑉𝑒 𝑉𝑠 𝑉+
+ +
𝑍1 𝑍2 𝑍3
𝑉𝐴 =
1 1 1
+ +
𝑍1 𝑍2 𝑍3
0 𝑉𝑠
+
𝑅 𝑘 − 1 . 𝑅 𝑉𝑠
𝑉− = =
1 1 𝑘
+
𝑅 𝑘 − 1 .𝑅
126

63
02/11/2021

127

Filtre passe-bas
AOP supposé idéal

128

64
02/11/2021

Filtre passe-haut
AOP supposé idéal

129

Filtre passe-bande
AOP supposé idéal

130

65

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