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Définition
Pour une configuration donnée de l'appareil photographique et pour une utilisation
donnée des clichés, la profondeur de champ correspond à la zone de l'espace dans
laquelle doit se trouver le sujet à photographier pour que l'on puisse en obtenir
une image que l'œil (ou un autre système) acceptera comme nette.
En anglais on dit depth of field ou DOF en abrégé.
Cette photographie est nette sur toute Ici au contraire le photographe a délibérément
l'étendue représentée, l'impression de fait le point sur les feuillages du premier plan
profondeur vient du fait que les kakis mis et provoqué partout ailleurs l'apparition d'un
à sécher donnent des images d'autant plus certain degré de flou. Afin de communiquer son
petites et serrées qu'ils sont plus éloignés. émotion aux spectateurs, il a choisi une
Aucun élément n'est privilégié, nous avons certaine partie de l'image comme sujet
là un document plutôt qu'une image à principal et l'a mise en valeur par rapport aux
caractère artistique. autres éléments.
Ces quelques exemples montrent le parti qu'un photographe avisé peut tirer d'une plus ou
moins grande profondeur de champ. Dans tous les cas, c'est au photographe, et à lui seul,
qu'il appartient de choisir à bon escient les divers paramètres de sa prise de vue. Au besoin,
il n'hésitera pas à s'éloigner des réglages plus ou moins standardisés commandés par les
automatismes de son appareil.
, autrement ditt
Prenons le
e cas de la photo B : l''immeuble a une hautteur d'envirron 10 m (ttrois niveau
ux plus
une terras
sse) et la ph
hoto a été prise depuiis une dista
ance de l'orrdre de 50 m. Sur un écran
é
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de 19 pouces paramé étré en 10224x768 pixeels, l'image
e de l'imme
euble mesure 7 cm, do
onc, en
convertissant toutes les distanc
ces en cm :
Compte te enu de la va ariation de focale effectuée entree A et B (3,,5), il s'ensuit que la photo
p A
devrait êtrre vue depu uis une disttance d'envviron 10 cmm. Pour la photo
p C, ce serait plutôôt à 6 à
7 cm. Natu urellement,, si votre éc cran est plu
us petit, ce
es distancess doivent êttre diminué ées en
proportionn. Finalement, seule la a photo B correspondrra à une vis sion pas troop déformée ...
Remarque es :
le grandisssement G est e en réalitté le produit de deux grandissem ments succe essifs, g qu
ui
correspond d au rapport entre les s dimensionns de l'imagge formée surs le film o ou le capteur et
celles du sujet,
s puis g'
g qui correespond au passage de e l'image ennregistrée s sur film ou dans la
carte-mém moire à celle e qui est fin
nalement observée
o su
ur un tiragee papier ou un écran. Bien
entendu, G = g.g'
la plupart du temps, l'image finale est bea aucoup plus s petite quee le sujet, le
e grandisseement
est en réalité une réd duction, on trouve G< <1, avec g<<1 et g'> >1.
dans le cas de la mac crophotographie proprement dite e, l'image enregistrée
e par l'appareil est
plus grandde que le su ujet, on tro
ouve alors G>1,
G avec g>1 et g'>1.
il peut arriiver que l'im
mage finalee soit plus grande
g quee le sujet ; c'est toujouurs le cas en
e
macrophottographie, mais pas seulement : les Grands s nus d'Helmut Newto on sont des tirages
photograp phiques sur lesquels le es modèles sont représentés plus s grands qu ue nature.
Flou, ne
etteté et pouvoirr séparatteur de l'œil
Lors d'une e prise de vue,
v l'image
e formée su ur la surface sensible peut, pour de multiple es
raisons, manquer
m de netteté ou être affecttée d'un flo ou caractériisé :
l'objectif est
e un authe entique « cul
c de boute eille » qui ne
n donne nulle part un ne image
utilisable, on oublie.
la mise au u point est mauvaise
m : le photogrraphe a la vue
v basse, l'aufocus foonctionne par
p
paliers ou encore ... le modèle s'est
s déplac
cé.
l'objectif n'est
n pas uttilisé au mieeux de ses possibilitéss.
le photogrraphe a la tremblote
t ; l'émotion, peut-être...
etc.
Par la suite, bien d'au utres facteuurs influenc
ceront la qu ualité finale
e d'une pho otographie, comme
la structurre de la pellicule ou duu capteur, le
l développ pement, le tirage ou l'impression, la
projection ou la vision sur écran n, etc. Que le procédé é soit argenntique, num mérique ou mixte
n'y change e rien.
Comme no ous le rappellerons plu us loin, nou
us ne consid dérerons ic ci que les éléments pu urement
géométriques qui con ncourent à la formatio on de l'imag ge, en relattion avec lees paramètres
visuels qui permetten nt d'en app précier la qu
ualité.
Perceptio on de taches-images s contiguë ës
Quoi que l'on fasse, l'image
l pho
otographiqu ue d'un objet n'est jam mais parfaittement nettte,
même si l''œil, éventu uellement assisté
a d'un
n instrumen nt, la perçooit comme ttelle. Il n'ex
xiste en
effet aucun objectif parfait,
p aucun film parrfait, aucun papier pho otographiqu ue parfait, aucun
écran d'ordinateur pa arfait. En d'autres termmes, l'imag ge d'une so ource quasi ponctuelle (une
étoile lointtaine en constitue un excellent modèle)
m n'e
est jamais unu point, mais une tac che aux
bords plus s ou moins flous, géné éralement accompagn
a ée d'annea aux de diffra action
concentriq ques dont laa structure peut être très
t compleexe. Les am mateurs de mathématiques
iront voir, pour en saavoir plus, dud côté des s taches d'AAiry.
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Si le flou n'est
n pas trop important, deux taaches-images voisines s peuvent ê être distingu uées à
l'œil nu ouu à l'aide d'un instrum
ment grossisssant ; sino
on, elles fus
sionnent et l'information est
perdue. La a limite à partir de laq
quelle cette fusion se produit
p est très difficile à définir..
.
Dans cette e affaire, la constante est l'angle e limite qu ui caractéris
se l'acuité v
visuelle et pas
p la
distance qui sépare le es points m et n et va arie avec la taille de l'iimage. De plus, il n'y a
aucun rapport entre la distance réelle des points M et N et celle de leurs im mages m ett n, car
M et N peu uvent se sittuer n'impo orte où sur leurs rayon ns visuels respectifs.
r
La notion ded cercle de confusion n, que l'on rencontre hélash trop souvent
s dans les mag gazines
ou les ouv vrages de vulgarisation n, où elle n'est
n d'ailleu
urs jamais clairement définie, n'a a
strictemen nt aucun inttérêt. Son usage ne fa ait que com mpliquer less calculs et semer ... la
confusion dans les es sprits ; c'es
st pourquoi nous l'igno orerons purrement et s simplementt. Il est
plus sage, pour fonde er un raisonnement co ohérent surr la questio on qui nous s occupe ici,, de
partir des hypothèses s suivantes s:
toutes les causes de flou sont négligées, sauf s celles qui
q proviennent des pa aramètres
purement géométriqu ues concou urant à la fo
ormation de e l'image,
l'objectif utilisé
u est optiquementt parfait et donne don nc, d'une soource poncttuelle, une image
elle aussi ponctuelle,
les images s sont exam minées systtématiquem ment depuis s la distanc
ce orthoscopique D.
Netteté et agran
ndissement aprè
ès la pris
se de vue
e
Lorsque l'oon agranditt un négatiff, une diapo ositive ou un
u fichier numérique o original pou
ur
obtenir l'im
mage définiitive qui sera soumise e aux regards des spec ctateurs, on agrandit dans le
même rap pport ses élé éments perrtinents et ses défauts s.
Une image e insuffisam mment agra andie ne rév vèle pas toous ses défa auts de nettteté car on
n ne
peut pas l''observer d'assez
d prèss, quelle quue soit la diistance d'obbservation prise pour
référence. C'est pourrquoi, très souvent,
s dees photos d'aspect
d flatteur au format 10x15 5 cm se
révèlent sii décevante es en 20x30 0 cm. Raiso onnons don nc sur des épreuves
é de bonne qu ualité et
suffisammment grande es pour que e nous puissions les ex xaminer da ans des connditions déccentes.
Prenons po our exemple un agran ndissementt en 20x30 cm d'une certaine
c ima age origina
ale et
supposons s qu'il faille l'observer à 50 cm. Un U agrandis ssement 3 fois
f plus grrand de cettte
même ima age fournira a un « postter » de 60x90 cm que e nous dev vrons observer à 1,5 m.m
Toutes cho oses égales s par ailleurrs, les défauts de l'imaage originaale seront a
agrandis troois fois
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plus mais, comme la distance d'observatio on sera elle aussi triplé
ée, l'œil les
s percevra sous
s le
même ang gle dans les s deux cas ; de ce faitt, son appré
éciation surr la nettetéé sera identtique.
Ce raisonn
nement peu ut être éten
ndu à tous les rapports d'agrandiissement, p pourvu qu'ils
soient sufffisants, et à toutes les
s distances d'observattion, pourvu u que l'angle soit cons servé. Il
est donc général
g et la
a conclusion va de soii :
La netteté d'une ph hotograph hie dépend d du cliché é original et
e non des s dimensio ons de
l'épreuvee définitive e.
Tolérance de miise au po
oint, pro
ofondeur de foyer, profon
ndeur de
e champ
Avant d'ab
border l'étu
ude détaillée
e de ces div
verses notiions, il est nécessaire de bien po
oser le
problème !
Conventio ons et
notations s
Un objectiff parfait
muni d'un
diaphragmme de
diamètre d fait
correspond dre aux
points R, P et A
leurs imagges R',
P' et A'. Le
L cône
d'ouverturre
indique la limite
angulaire de
d
netteté admise :
les imagess vues
depuis O sous
s un
angle inférrieur ou
égal à se eront
considéréees
comme ne ettes.
Mise au point
p
exacte
D'un objett plan
perpendicu ulaire en
P à l'axe optique,
o
l'objectif fo
ournira
une image e plane
sur le plann de la
surface sensible
situé en P'. Tous
les points de cette
image sero ont vus
sous un an ngle très
inférieur à et la
photographie aura
dans ce ca as sa
netteté ma aximale.
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Tolérance e de mise au
point
La mise au u point n'esst pas
faite en P où se trouv ve
l'objet mais en A et le plan
de la surfa ace sensiblee est
donc en A'. L'image de d P
n'est plus un point mais
m
une tache dont le dia amètre
reste conte enu dans lee cône
de netteté é. Nous som mmes
ici à la limite. En faisant le
même rais sonnement pour
R et R', no ous en déduisons
que la disttance de la
surface sensible au centre
optique pe eut varier de
d OR'
à OA' sans s que la
dégradatio on de l'imagge
dépasse la a limite cho
oisie
comme ac cceptable, et
e
donc que la l mise au point
peut être faite
f de OAA à OR.
Profondeur de foye er
La mise auu point est faite
en P où see trouve l'objet.
La surface
e sensible devrait
théoriquemment se tro ouver
en P' maiss en fait elle
e peut
occuper n'importe qu uelle
position en
ntre A' et P'
P
sans que le diamètre de la
tache-imag ge dépasse e la
limite choisie.
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Profondeur de
champ
La mise auu point est
faite en P et la surfacce
sensible see trouve enn
P' mais l'o
objet n'est
plus plan. Des points s
de l'objet tels
t que A et
R donnentt des taches-
images do ont le
diamètre reste
r
acceptablee, l'image de
d
tout objet à trois
dimensions situé entre
les plans
perpendicu ulaires à
l'axe optique passantt
par A et R sera nette e.
Nous arriv
vons là au cœur
c du pro
oblème ...
Conjugais son de la
profondeur de
champ ett de la
profondeur de foye er
Il résulte de
d ce qui
précède qu ue la
profondeur de champ p
et la profo
ondeur de
foyer cons stituent deu
ux
espaces co onjugués ;
par conséq quent toutee
modificatioon de l'un
entraîne ippso facto un
ne
modificatioon de
l'autre.
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Maîtriser le diaphragme
Le diaphragme est avant tout un dispositif de mise au point qui a l'inconvénient
d'arrêter beaucoup de lumière quand on le ferme.
Non, vous ne rêvez pas, et l'auteur de cette affirmation ne s'est pas échappé dernièrement
de l'asile. Le diaphragme n'a pas du tout le rôle que la plupart des photographes lui prêtent
et en particulier, contrairement à une idée fausse mais hélas très fortement ancrée dans les
esprits, il ne devrait jamais servir à régler le flux lumineux qui pénètre dans l'appareil.
Cela mérite évidemment quelques explications.
Ces deux photos montrent clairement l'influence du diaphragme sur l'étendue de la zone de
netteté. La première a été prise avec une ouverture relative de 3,3 , la seconde avec une
ouverture relative de 9,9 ; naturellement, le temps de pose a été ajusté en conséquence
(donc multiplié par 9), mais tous les autres paramètres sont restés identiques.
diaphragme ouvert diaphragme fermé
Avec une variation d'ouverture plus importante, par exemple de 1,4 à 22 (ce que ne
permettait pas l'appareil utilisé ici), la différence aurait été beaucoup plus flagrante.
Savoir quand il faut fermer le diaphragme...
Pour la macrophotographie, la nature morte, la photographie scientifique ou documentaire,
etc., une grande profondeur de champ est généralement nécessaire pour bien mettre en
valeur la totalité du sujet. Des zones floues sur la photo d'un insecte, par exemple,
perturbent considérablement la vision.
Diaphragme trop ouvert : raté ! Certaines Bonne ouverture : réussi ! Pour cette
parties de cette punaise (une antenne, mouche minuscule (6 mm), la netteté est
l'extrémité de l'abdomen) sont floues. partout suffisante.
Le « floutage » du fond est grandement facilité si l'on prend soin d'éloigner le modèle de
l'arrière-plan. On peut aussi opérer après coup par des moyens informatiques mais c'est
toujours plus long, plus difficile et en général ... ça se voit comme un furoncle sur le nez
d'un top-modèle.
Remarques
Tous les opticiens savent qu'en « diaphragmant », on améliore les performances des
mauvais objectifs (certains sont presque inutilisables à pleine ouverture) et on détériore les
performances des meilleurs, sans pour autant que la qualité des premiers s'approche de
celle des seconds. Attention cependant à ne pas trop fermer le diaphragme. Au-delà des
ouvertures moyennes, en effet, aucun objectif ne peut échapper à la diffraction. De plus,
l'assombrissement exagéré de l'image par un diaphragme trop fermé oblige à allonger le
temps de pose, ou à utiliser un éclairage d'appoint quand c'est possible, à moins que, pour
éviter le risque d'un flou de bougé, l'on ne préfère adopter une pellicule plus sensible ou
augmenter la sensibilité apparente du capteur, ce qui ajoute du grain ou du bruit ; dans
tous les cas, on est perdant.
Pour photographier un paysage par forte lumière, plutôt que de « visser » le diaphragme à
fond, il vaut mieux utiliser un film peu sensible, réduire la sensibilité du capteur à sa valeur
nominale (environ 80 ISO) ou encore munir l'objectif d'un fitre gris neutre de haute qualité ;
un bon pare-soleil est toujours bienvenu.
Finalement, hormis quelques situations d'urgence, dès que les conditions de prise de vue
sont un peu délicates, un photographe averti ne devrait jamais laisser à l'appareil le
soin de régler le diaphragme à sa place...
L'œil reste
e ouvert en permanence pendantt les L''appareil po
ossède un o obturateur
périodes d'activité
d et l'iris ne pe
eut rien fairre permettant de déterminer les tem mps de
d'autre que laisser pa
asser un ce ertain flux pose et donc c la quantitté de lumière qui
lumineux ded façon coontinue. vaa pénétrer dans la cha ambre noirre.
L'œil, qui ne
n peut voiir net que dans
d un tou
ut petit
L''appareil en
nregistre d''un seul cou
up
angle, expplore succes
ssivement les
l divers
l'e
ensemble ded la scène à photogra aphier.
éléments ded son environnementt.
L'œil accom
mmode en explorant la l scène qu ui se
Lo ors d'une prise
p de vue
e, la mise au
a point
trouve devvant lui, il est
e capable de voir ne ets,
es st calée sur une certaine distanc
ce et la
successiveement, des points éloignés et d'a autres
zoone qui serra perçue comme nettte sur
rapprochés s ; la notion de profonndeur de chhamp
l'iimage est fixée
f une fo
ois pour tou
utes par
n'a donc pas
p vraimen nt de sens pour
p lui en raison
le
es réglages de l'appare eil.
de sa mobbilité.
L'œil dispoose de deux x systèmes photosens sibles Il en va toutt autrement pour l'app pareil
qui se substituent l'un à l'autre pour lui photo : pourr une prise de vue don nnée,
permettre de passer en douceur de la visio on avvec un équ uipement ap pproprié, la
a
photopique e à la vision scotopiqu ue. L'iris es
st un meilleure
m répartition de e la netteté
é est
« diaphrag gme automatique » qu ui protège la
l obtenue pou ur une ouve erture de
rétine et ajuste,
a à unn moment donné,
d la diaphragme bien précis se dont nouus
luminositéé des image es formées par le cristtallin veerrons pluss loin comm ment on peu ut la
avec la sen nsibilité variable des cellules
c visu
uelles. déterminer. Si un équip pement ma al choisi
En pleine lumière,
l l'irris est ferm
mé au maxim mum, ou des circonstances in nattendues
ce qui n'esst pas toujo ours suffisaant pour éviter co
onduisent à s'écarter de cette ou uverture
l'éblouisse
ement sur une u plage ou
o sur la ne eige. optimale, pa ar exemple en raison d'und
Quand la luminosité baisseb maiss reste sufffisante risque de bo ougé ou pou ur des raiso
ons
pour perm mettre la perception de es couleurs, il photométriq ques (elle coonduirait à une
s'ouvre dee plus en plus jusqu'à son diamèttre su
ur-expositio on ou à une e sous-
maximum ; après quoi, si la lum mière contin nue de exxposition), cela se faitt toujours au
a
baisser, il reste grand d ouvert ett n'interviennt détriment de e la qualité
é de l'imagee.
plus ; la production de d rhodopsiine commence, la Après
A qu'il a choisi le p
point de vue e et la
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sensibilité des bâtonn
nets augme ente tandis que la fo
ocale de son objectif, le photogra aphe
vision des couleurs par les cône es diminue et finit peut et doit encore jou uer sur la
par disparaître. Acces
ssoirementt, quand l'irris se seensibilité dee sa pellicu
ule ou sur laa
ferme, la profondeur
p de foyer augmente (n nous seensibilité appparente de son capte eur ; il
verrons plus loin ce dont
d il s'agiit) ; pour un œil doir aussi, bien
b sûr, dééterminer le e temps
normal, rieen ne change mais l'im mage perçu ue par de pose en tenant
t commpte des
les personnes souffraant d'un tro ouble non corrigé
c lu
uminances du sujet. Lorsque ces
de la réfraction ou de
e l'accommodation (m myopie, rééglages son nt confiés aaux automa atismes
hypermétrropie, presbbytie, etc.) devient alo ors de l'appareill, les résulttats sont soouvent
moins flouue, ces pers
sonnes voie ent donc mieux en trrès satisfais
sants mais il est presq que
pleine lummière. to
oujours pos ssible de less améliorerr en
im
mposant un ne netteté o ou un flou plus
p
im
mportant, ce c qui néces ssite la pris
se de
coontrôle du diaphragme.
Les pupille
es « en ama ande » des chats et d'autres
animaux généraleme
g ent semi-noocturnes
permetten nt une varia
ation d'ouve
erture plus grande
que les pu
upilles rondees. Mais qu
ui peut savo
oir ce
que voit exxactement un chat ?
Calcul de
d la proffondeur de foyerr
On appelle
e profonde eur de foyer l'interva
alle dans leqquel doit se
e trouver la
a surface seensible
pour que l'image d'unn objet plan
n perpendic
culaire à l'a
axe optiquee et sur lequel on a fait la
mise au po
oint soit considérée coomme nettee, pour un usage donn né.
et qui donnent
d
Ces formuules sont doonnées ici, comme
c danns tout le reste
r de l'arrticle, sous leur forme
e
arithmétiq
que : il est en
e effet imppossible d'a
affecter un signe néga atif ou posiitif à
l'agrandiss
sement d'une image parp des voie es informattiques ...
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Les rayonss lumineux issus de P convergent en P' en formant
f des faisceaux x d'autant plus
p
ouverts quue le diamèètre d du diiaphragme est plus immportant. Si le plan de e la pellicule
e ou du
capteur n'est pas placé exactem ment en P', l'image enregistrée ne sera pas un point maism une
petite tach
he circulaire
e. Celle-ci sera
s néanm
moins perçuue comme nette
n si elle
e est vue de epuis O
sous un anngle au plus égal à ε.
Pour x, les
s triangles semblables
s donnent ett donc
en divis
sant tout pa
ar f.
le calcul de
e x' se con
nduit de la même
m façon :
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et finaleme
ent
L'intervalle
e dans lequ
uel doit se trouver
t le plan
p de la pellicule
p ou du capteurr est d'auta
ant plus
grand que la focale est
e plus long gue, le grandissement plus impo ortant et le diaphragm
me plus
fermé.
Calcul de
d la proffondeur de cham
mp
Avertisse ement
Les différeentes formu ules que no ous allons établir
é repossent sur dees hypothès ses bien définies
mais souvent fort élo oignées des s situations pratiques, voire impo ossible à reespecter. C'est
pourquoi nous
n envisa agerons ens suite comm ment il conv vient de less utiliser de façon optimale ou
même de les modifier pour tenir compte des situation ns concrètees.
Retenons l'avertissem ment de Louis-Philippe e Clerc (La technique photograph hique, 2e édition,
é
1934) : On n ne sauraiit trop insisster sur le caractère
c arrbitraire de
e tels calculls, basés suur la
conception n artificielle
e de rayon lumineux
l ; cette conc ception, des stinée à fac
ciliter l'appllication
à l'optiquee des règles s de la géommétrie, mê ême dans ce ertains cas où elles ne e sont plus
applicables s, amène fréquemmen
fr nt à des coonclusions ene antagonisme avec les prévisio ons de
l'optique physique,
p d
dûment vériifiées par l''expérience
e ; en partic culier, dans
s le cas con nsidéré,
l'optique géométrique
g e ne tient pas
p compte e d'un facteeur essentieel, la réparttition de la lumière
à l'intérieu
ur des tache es-images.
Les principaux résu ultats
Nous dispo osons désormais de to ous les élém ments pourr entrer dan ns le vif du sujet. Les
hypothèse es sont les mêmes
m que
e dans le ca as précéden nt et les div
verses distaances seron nt
notées con nventionnellement OA A = a, OA' = a', OP = p, etc. La a mise au p point a été faite
f à
la distancee du point P et la surfface sensiblle calée très exacteme ent sur le p
point P' où
convergen nt les rayon ns issus de P.
Les rayons s issus d'un n point extrrême R, qui correspon nd à la limitte éloignée de profond deur de
champ, co onvergent en e R' et pou ursuivent le eur course jusqu'à la surface
s sen
nsible où ilss
forment unne tache dee diamètre .
Les rayons
s issus d'un
n point extrrême A, qui correspon nd à la limitte proche d
de profondeeur de
champ, coonvergeraieent en A' s'ils n'étaient pas interc
ceptés par la surface ssensible, su
ur
laquelle ils
s forment eux
e aussi un
ne tache de
e diamètre .
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Avec les appareils co
ompacts numériques, qui q utilisent des capte eurs souven nt minuscules
associés à des objecttifs de courrte focale, ce
c diamètree est très fa
aible et les performances des
objectifs et
e des capte
eurs doiven nt être du meilleur
m niv
veau .... Si p' vaut parr exemple 12
1 mm,
avec une limite de neetteté de 1//1500, on obtient
o :
On considèère un obje
ectif de foca
ale f mis au
u point à la distance p,
p avec une
e ouverture
relative du
u diaphragm
me n.
Les deux distances
d extrêmes a et r s'écrivvent :
Si la nette
eté doit s'éttendre de la
a distance a à la distance r, la mise
m au poin
nt doit être faite
dans tous s les cas à la distancee:
avec comm
me ouvertu
ure maxima
ale du diaph
hragme:
Remarque 1 : vous lirez ou entendrez pro obablement un jour que la profondeur de champ c
est répartiie pour un tiers devan nt le plan de e mise au point
p et deu ux tiers derrrière. En ré
éalité,
elle s'étend toujours davantage derrière que devant mais pas en proportio ons fixes : en
e
macrophotto, les proffondeurs av vant et arriè ère sont prresque égales mais po our le paysaage,
quand la netteté
n s'étend jusqu'àà l'infini, la zone arrière est ... in
nfiniment plus grande que la
zone avant. Même si elle est trè ès grossière ement vériffiée pour de es applicatiions comme le
portrait ou
u le nu en studio,
s la ré
épartition 1/3
1 - 2/3 n'est qu'un cas c particulier ; mieux x vaut
donc oublier cette « loi » qui n'een est pas une.
Remarque 2 : vous trouverez peut-être dans d d'autrees ouvrage es des formules un peu u
différentess, dans lesq
quelles les distances sont
s compté ées non pas à partir d du centre optique
(ou du poiint nodal ob bjet) mais à partir du plan du film m. Cela ne change rie en en pratiq que
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pour les su
ujets éloign
nés mais ce
es formuless donnent des
d résultatts complèteement faux en
macrophottographie sis on les applique sans
s tenir compte du changement d'origine.
Le détail des calculls
Ce paragraaphe n'est destiné qu'aux lecteurs intéresséés par l'asp
pect mathématique de
es
choses et la lecture des
d zones encadrées
e n
n'est pas indispensable pour commprendre la suite
de cet exp
posé.
Calcul de a (ou r)
Par ailleurs
Calcul de n
On va parttir de a et remplacer
r p par la valleur qui vie
ent d'être ca
alculée :
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e Page 17
Exemple de calcul
On veut phhotographie
er un sujett dont les divers éléme
ents intéres
ssants sontt compris entre
1,5 m et 3 m, avec un
u objectif ded focale 50 mm (0,05 m) et une limite ang gulaire de netteté
n
de 1/15000.
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C B A
En prenant 50 m de recul, nous aurons une meilleure perspective mais, pour obtenir la
photo B, nous devrons opérer avec une focale de 100 mm. En prenant plus long, la maison
sera trop serrée dans le cadre, son environnement sera en grande partie perdu ; en prenant
plus court, nous inclurons dans l'image une foule de choses inutiles. Rappelons à toutes fins
utiles que la maison a la même hauteur sur les deux premières photos. À supposer que la
photo B soit la meilleure possible, elle sera prise de là où nous sommes et de nulle part
ailleurs, avec une focale pas plus longue que 100 mm.
Pas de chance, nous n'avons emporté ce matin-là qu'un 28 mm, avec lequel, depuis le point
idéal, nous prenons la photo A. Pour retrouver le cadrage de la photo B, nous devrons
agrandir la zone centrale de notre chef-d'œuvre, ce qui ne posera pas de gros problème. La
question est de savoir si, dans cette opération, nous aurons gagné ou perdu de la netteté,
donc de la profondeur de champ ...
Pour que la comparaison soit valable, supposons que nous disposions d'un objectif de 28
mm et d'un autre de 100 mm absolument parfaits et que nous les utilisions avec la même
ouverture relative de diaphragme. Nous regarderons évidemment la photo B et
l'agrandissement de même dimension de la partie centrale de la photo A depuis la même
distance, de préférence orthoscopique, et sous le même éclairage.
Résultat : un point lumineux quelconque du sujet donnera, sur la photo A, une tache 3,5
fois plus petite que sur la photo B. Mais comme il faudra agrandir 3,5 fois la partie centrale
de la photo A pour la rendre superposable à la photo B, les deux taches de B et de
l'agrandissement de A auront exactement les mêmes dimensions. En généralisant ce
résultat à l'ensemble de la surface de ces photos, nous déduirons que la profondeur de
champ est identique dans les deux cas et donc indépendante de la distance focale, ce qui
bien entendu ne contredit nullement la théorie !
La focale de
d l'objectiff est alors imposée :
Cette form
mule peut être simplifié ée lorsque l'on est loin du sujet car le grandissement est
alors très petit et on le néglige devant 1.
Exemple 1 : lors de la photogrraphie d'unee nature morte en stu udio, le centre optiquee de
l'objectif se
s trouve à 60 cm d'un
n objet de 250
2 mm de e hauteur. L'image
L de cet objet doit
d
mesurer 40 4 mm sur un négatif 6x6 cm. Qu uelle focale
e faut-il thé
éoriquement utiliser ?
Finalement,
lors d'une prise de vu
ue, les trois facteurs
s qui impo
osent la distance foc
cale de l'o
objectif
sont le chhoix du pooint de vue e, la comp
position so
ouhaitée pour l'imagge et le for
rmat
de la surfface sensible.
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Variation de la proffondeur de champ avec a le for
rmat
La distance focale éta
ant imposéée par les co
onditions de prise de vue, ce son
nt désormaais ces
dernières qui vont en
ntrer en lign
ne de comp pte dans les
s formules donnant laa profondeu
ur de
champ. Ainsi, en remmplaçant f par
p sa valeu ur en fonction de g,
et
Dans le ca
as de r on atteint
a l'infini lorsque le
l dénominateur devie
ent nul, ce qui se prod
duire
par exempple lorsque le diaphrag gme est suffisammentt fermé :
Lorsque le
e grandissem
ment est trrès petit on
n peut le né
égliger deva
ant 1 et les
s formules
deviennennt :
Le diaphra
agme minim
mum pour que
q la nette
eté s'étende jusqu'à l'infini est
Il est donc
c inutile de calculer r puisque
p nous avons une ouvertu ure relative de 5,6 ; la netteté
s'étendra donc
d de 17
7,5 m à l'inffini.
Échangeon ns maintenant notre appareil
a con
ntre un moyyen formatt 6x9 cm. EEn respectant les
mêmes proportions, l'image de l'arbre mes surera cette fois 50 mm
m et le gra andissemen nt sera
0,005. Nouus aurons :
et
La profond
deur de cha
amp sera trrès netteme
ent réduite et s'étendra donc d'e
environ 30 m à
environ 20
00 m.
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Exemple 4 : on photographie un
u personnage assis de
d hauteur 1,2 m ; l'appareil au format
f
24x36 est situé à 3 m du modèle, le diaph
hragme est réglé à 8 et
e l'on veut que l'imag
ge
mesure 24
4 mm, soit un grandissement de 0,02, que nous contin nuerons dee négliger devant
d
1.
et
La profonddeur de cha
amp va de 2,4 à 4,1 m et s'étendd donc sur 1,7 m, il ne
e devrait pa
as y
avoir de problème.
Passons auu format 6x
x9 cm. L'im
mage a cette fois une hauteur
h de 60 mm et le grandiss sement
passe à 0,,05
et
La profonddeur de chaamp s'étend d maintena ant de 2,7 à 3,35 m, soit
s 0,65 m seulementt, elle
devient beeaucoup mo oins conforttable.
Ces deux exemples
e e
expliquent p
pourquoi le
es habitués du 24x36 qui déciden nt un beau matin
de passer au moyen format ou à la chamb bre éprouve ent souventt les pires d difficultés avec
a la
profondeur de champ p, avant dee changer le eurs habitudes de trav vail. Ce n'est pas par hasard
que les chambres de grand form mat sont munies d'objjectifs dont les diaphra agmes affic chent
des valeurrs aussi élevées que 32,
3 45, 64, voire 90, courammen
c nt utilisées e
en paysage e par
des photog graphes tells qu'Ansel Adams. No ous suggéro ons au lecteur de déte erminer la bonne
valeur du diaphragme pour obte enir une neetteté conveenable entrre 2 m et l'infini, avec c une
chambre ded 24x30 cm m ...
Exemple 5 :
Un insectee de longueeur 12 mm est photographié sur du film 24x x36 de faço on que son image
mesure 24 4 mm, soit les deux tie ers de la lo
ongueur du format. Le e diaphragm me a été rég glé à 16
et la nette
eté est toujo
ours fixée à 1/1500. Quelle
Q est la profonde eur de cham mp disponib ble ?
Nous voici dans le doomaine de la l macrophotographie e, puisque l'image obte enue à la prise
p de
vue est pluus grande que
q l'objet.. Le grandis
ssement va aut 2 et il fa
aut donc ap ppliquer less
formules complètes
c :
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la profondeur de champ atteint cette fois 5,3 5 mm, ce e n'est pas le grand luxe mais no ous
avons gagné 67 % par rapport au cas préc cédent et nos
n chances s de réussitte sont bien n
meilleures s!
Avec du fillm, la dimin nution exaggérée du fo ormat de prrise de vue pose de no ombreux
problèmes s : le grain et les défauts divers ded l'émulsio on, les risques de rayures, etc. LesL
conditions ont changé avec l'apparition des capteurs numérique es de petit fformat, liéee à une
augmentation considérable mais discrète de d la qualité des objec ctifs qui son
nt de plus petite
p
taille et plus faciles à fabriquer.
Beaucoup de photogrraphes ama ateurs de diapositives
d et de macrophotogra aphie ont eu u
comme un ne sorte de révélation en troquan nt leur réfle
ex argentique contre u un appareil
compact numérique
n c
comme le Coolpix
C 450
00 de Nikon n, attribuannt à tort l'au
ugmentatio on quasi
miraculeus se de leur taux
t de réuussite aux vertus
v du « numérique e » et oubliiant l'effet du
d
changeme ent de format. Après avoir
a une no ouvelle fois
s cassé leurr tirelire pour s'offrir un
u
réflex num mérique muni d'un gra and capteurr, beaucoup p ont alors été très éto onnés en
retrouvantt soudain le es problème es qu'ils co
onnaissaient quelques années auparavant en e
24x36 ...
Retenons que plus l''image obttenue au moment m de
d la prise de vue es st petite, plus
p la
profondeur de cham mp est gra ande.
Distance hyperffocale
La profonddeur de chaamp s'étend d normalemment entre une limite proche et u une limite
lointaine. Que
Q se pas
sse-t-il lorsq
que la seco
onde se trouve rejetée
e à l'infini ?
Reprenons s les formules.
Si r tend vers
v l'infini,, la seconde
e nous donne :
Le report de
d p dans la
l première
e fournit la relation avec a :
Finalement :
Il en résu
ulte que sii la netteté
é doit s'éttendre d'une distanc
ce a jusqu
u'à l'infini,
la premièère chose à faire estt de réglerr la mise au
a point suur 2a
la secondde est de détermine
d r l'ouvertuure du dia
aphragme en fonctioon du degr ré de
netteté soouhaité.
Avec un ob bjectif de 50
5 mm de focale
f (0,05
5 m), une profondeur
p de champ s'étendant de 5 m
à l'infini ett une limite
e de netteté
é de 1/1500
0, nous ferons la mise
e au point s
sur 10 m ett nous
adopterons pour le diaphragme :
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C'est bien ce que nou
us lisons su
ur notre éch
helle de pro
ofondeur de
e champ :
Par conven
ntion, on appelle distance hype
erfocale la quantité :
Contrairem
ment à la foocale, cette e distance ne n caractériise pas un objectif don nné, mais un
u
ensemble e de trois paramètre
p es qui sont la focale, l'ouverture
l du diaphra
agme et le degré
de netteté
é choisi arbiitrairementt (ce qui ne e veut pas dire
d au hasard !).
Lorsque l'o
on met au point
p sur l'iinfini, la ne
etteté comm mence à l'hyperfocale.. Sur l'éche
elle de
profondeur de champ p de notre objectif,
o h se lit directtement en face des grraduations du
diaphragmme.
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Les appare
eils à mise au point fix
xe sont régglés une fois pour toutte sur l'hyperfocale qu
ui
correspond
d à la plus grande ouv verture de leur diaphrragme. Il faaut donc s'aattendre à ce
c qu'ils
donnent le
eurs moins mauvais ré ésultats à des
d distance es de l'ordrre de 3 à 5 m.
Enfin, en fonction
f de h, les form
mules de la profondeurr de champ
p s'écriventt sous une forme
f
qui n'est pas
p sans rappeler la fo ormule de Snell-Desca
S artes :
ou si l'on préfère
p :
Échelles
s de proffondeur de cham
mp et aba
aques
Lorsque l'o on fait varie
er la mise au
a point d'u un appareil photograp phique, on mmodifie le tirage
t
de l'objecttif, c'est-à-d
dire la dista
ance p' qui sépare son n point noddal image (l'équivalentt du
centre opttique d'une lentille min nce) de la surface
s sen
nsible. Cettee variation s'opère par
coulisseme ent du portte-objectif ou,
o le plus souvent, par rotation de l'objecttif monté su ur une
rampe hélicoïdale. C'est cette dernière situ uation qui nous
n intéresse ici.
Le tirage minimum
m est égal à la
a disance fo ocale f lorsq
que la misee au point eest réglée sur
s
l'infini, puiisque dans ce cas l'im
mage se form me dans le plan focal du même n nom. Pour les
autres disttances de mise
m au poiint, le tirage augmentte, puisque dans les co onditions qui nous
intéressen nt on a toujours p' > f, f d'une qua antité D' = p' - f.
La formule e de Newton nous perrmet alors d'écrire
d :
Dans l'imm
mense majo orité des ca
as, les phottos sont prises depuis une distan nce très gra
ande
par rapporrt à la dista
ance focale de l'objecttif utilisé et l'on peut négliger
n la s
seconde deevant la
première ; le calcul qui
q suit n'esst donc pass valable da ans les cas de la proxiphotograph hie et
de la macrrophotographie. Cela donne, p étant
é la disttance de mise au point :
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Rappelons que cette graduation n'est utilisable que si la distance focale est petite devant la
distance de mise au point. Si tel n'est pas le cas, la graduation principale n'est plus une
échelle homographique et la précision donnée par les repères est de plus en plus médiocre.
En macrophotographie, les graduations de profondeur de champ ne sont plus d'aucun
secours et il faut faire appel à des tables ou à des abaques.
Voici ci-dessous deux abaques correspondant aux cas généraux et à la proxiphotographie
(en cliquant on obtient une version haute résolution prête à imprimer). Un abaque spécial
pour la macrophotographie est donné plus loin dans le chapitre consacré à ce sujet.
La visée à pleine ouverture sur le dépoli montre une image qui correspond à une profondeur
de champ très faible. Lorsque le sujet principal est en premier plan devant un décor
beaucoup plus éloigné, le fond paraît flou mais lorsque le diaphragme se ferme au moment
de la prise de vue, l'augmentation de profondeur de champ qui en résulte rend plus ou
moins nets des éléments du décor dont la présence sur l'image peut se révéler très
gênante. C'est ainsi que l'auteur de cette photo de mouches accouplées a « pris son pied »
pendant la prise de vue et s'en est ensuite mordu les doigts.
Sans le pied, ça a tout de même une autre allure ! Et comme la photo est prise cette fois à
moins de 3 cm (à main levée, en s'approchant très lentement et bien dans l'axe pour ne pas
effaroucher les amants), le fond devient plus flou et la scène est mieux mise en valeur.
Avec le testeur de profondeur de champ, vous pourrez dire : pas vu, pas pris !
.....
Sur les deux photos A et B, l'avant du tonnelet vert a la même hauteur ; sur la photo B, les
deux tonnelets ont la même hauteur. Un point de vue plus ou moins éloigné modifie les
dimensions relatives, mais ce n'est pas tout, il modifie aussi les formes : les cercles sont
vus sous la forme d'ellipses beaucoup plus aplaties sur la photo B que sur la photo A.
Si l'on veut qu'une photographie restitue aussi complètement que possible la réalité, il faut
l'examiner sous un angle identique à celui sous lequel le sujet était vu lors du
déclenchement. Le tonnelet rouge a l'air un peu bizarre sur la photo A, il retrouverait un
aspect naturel si celle-ci était examinée depuis une distance un peu inférieure à sa largeur,
soit environ 9 cm sur un écran de 19 pouces. Il y a une justice pour les myopes... Pour
avoir l'air naturel, la photo B devrait être regardée d'une distance égale à environ deux fois
sa diagonale, environ 25 cm sur le même écran. De très près, elle prend évidemment un
allure bizarre et de très loin, elle donne l'impression que les deux tonnelets sont identiques
mais posés à des hauteurs différentes.
Notre cerveau, en travaillant, finira par nous convaincre que le tonneau rouge est moins
haut que le vert. En fait, il mesure 7 cm.
Le respect rigoureux de l'angle de prise de vue est souvent difficile, voire impossible.
Imaginons un immeuble de 10 m de hauteur photographié depuis une distance de 150 m.
Si, sur une photographie de format 20x30 cm, son image mesure 10 cm, alors la distance
d'observation doit être également divisée par 100, ce qui donne 1,5 m. Le spectateur,
n'ayant vraisemblablement pas les bras assez longs, devra poser la photo sur un support et
prendre du recul. Si les photos ont été prises avec un téléobjectif puissant, il devra les
regarder d'encore plus loin et, si elles ont été prises de très près avec un grand angulaire
extrême, il faudra qu'il y colle le nez.
Naturellem
ment, si la distance
d ortthoscopique n'est pass respectée,, l'appréciation de la netteté
n
se trouverra profondé
ément modiifiée et aveec elle, la prrofondeur de
d champ a apparente.
Photographie au té éléobjectiff
Un objecttif de grannde distannce focale ne permett en aucun n cas de s'approche er du
sujet, en revanche il fournit une image e plus gra ande que sis l'on utiliisait une focale
« normalle ».
Dans ce ca
as la photographie finale est gén
néralement regardée de d beaucoup trop près s. Un
agrandisse
ement de 20x30
2 cm obtenu
o à partir d'un né
égatif de 24
4x36 mm (g' = 200/24) et
d'un objec
ctif de 300 mm devrait être regardé depuis une distance :
Cette distaance est évvidemment beaucoup plus grande e que celle qui sera gé
énéralemen nt
observée dans
d la réalité. Le spe
ectateur va se rapproc cher de l'im
mage et donnc percevoirr
comme flo ous des détails qui, vu us à la dista
ance orthosscopique, apparaîtraient nets.
Concrètemment, si l'onn se place à 50 cm au lieu de 2,5 5 m, il faudra être 5 foois plus exigeant
sur la nettteté et doncc adopter comme
c limite angulairre non plus 1/1500 ma ais 1/7500,, ce qui
change beeaucoup de choses.
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Pour un objectif de focale normale, une bonne qualité optique peut suffire. Pour un
téléobjectif, il faut atteindre l'excellence pour que les résultats soient à la hauteur.
L'image étant regardée de beaucoup trop près, les divers plans donnent l'impression assez
désagréable d'être "tassés". Pour éviter cette impression, on peut suggérer de faire une
mise au point impeccable sur le sujet principal en laissant tout le reste flou. Un seul plan
bien mis en valeur vaut mieux que plusieurs défectueux ; les grandes photos sont souvent
les plus simples.
Un téléobjectif à la fois ouvert et très bon dès la pleine ouverture permettra d'augmenter le
flou là où il faut, en diminuant la profondeur de champ, et d'éviter au contraire le flou dû à
la mauvaise qualité optique et aux « bougés » (le bougé de l'appareil et celui du sujet, si
celui-ci est mobile).
On comprend mieux dès lors pourquoi un téléobjectif à la fois puissant, lumineux et surtout
de bonne qualité dès la pleine ouverture atteint facilement le coût d'une petite voiture.
Photographie au grand-angulaire
Un objectif grand-angulaire oblige à se tenir très près du sujet, sinon celui-ci n'occupe sur
l'image qu'une place insignifiante. Nous parlons ici des véritables objectifs grand-angulaires,
qui sont exempts de distorsion, et non des objectifs de type « fish-eye ».
Un agrandissement de 24x36 cm réalisé d'après un négatif de 24x36 mm posé derrière un
objectif de 17 mm devrait être observé à 17 cm au lieu des 45 ou 50 habituels. Il est
évident qu'il sera presque toujours observé de trop loin.
Un objectif médiocre donnera donc facilement des photographies flatteuses, du moins au
centre, et la profondeur de champ paraîtra augmentée. En effet, en se tenant trois fois
trop loin, tout se passe comme si l'on tolérait une limite de netteté divisée par 3, donc
1/500 au lieu de 1/1500.
À la distance orthoscopique, les bords de l'image sont nettement plus éloignés de l'œil que
la zone centrale et vus très obliquement, ce qui diminue tout-à-fait normalement l'angle de
vision pour les détails qui s'y trouvent. Ce double effet s'atténue très vite dès que la
distance d'observation augmente, ce qui justifie la réputation qu'ont ces objectifs de
déformer les images. On peut, bien sûr, détourner cet effet à son profit pour obtenir des
photographies spectaculaires, mais dans ce cas, la notion de profondeur de champ perd
toute signification ...
Juste pour le plaisir des yeux ... deux photos du même bateau prises dans le port de
Bordeaux, la première au 50 mm, la seconde quelques minutes plus tard au 17 mm.
50 mm 17 mm
Tout comme pour les téléobjectifs, les très bons grand-angulaires sont des pièces d'optique
très onéreuses. Le problème pour les opticiens est de trouver des formules optiques
permettant de corriger en même temps toute une série d'aberrations, sans créer de
vignetage et en conservant une ouverture raisonnable.
Le schémaa qui nous a servi à éttablir les formules thééoriques de la profondeur de champ
correspond
dait en fait à une situa
ation releva ant de la proxiphotographie.
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peut souve ent être trè
ès ambiguë ë et donner une idée très fausse de la réalité. La troisiè
ème
dimension, qui réapp paraît grâce
e à la vision
n binoculairre ou à la sttéréophoto
ographie, pe
ermet
de lever le
es doutes et parfois, de
d s'apercev voir que la façon dontt on s'imaginait un objjet à
partir d'un
ne photo était complèttement erro onée ! Autrrement dit, l'œil n'a plus de repère ... et
généralem ment, quand d on lui pré
ésente une macrophotographie à diverses distances, il est
absolumen nt incapablee d'en ressentir les év
ventuelles déformation
d ns liées au non respec
ct de la
distance orthoscopiqu ue.
Il en résulte que :
La transformation de
es formules générales donne alorrs :
Pour un format
f de négatif do onné, lorsque l'imagge finale est
e examin née depuis s une
distance égale à sa a diagonale, la profoondeur de champ dé épend du g grandissement
souhaité lors de la prise de vue
v et de l'ouvertur
l re du diaphhragme m mais pas de e la
focale de l'objectif utilisé po
our la prise
e de vue. Rappelons
R q
que la focale normale fo est
égale à la diagonale du
d format.
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Amateurs de calculs, attention ! La plupart des objectifs « macro » modernes, en
particulier ceux qui permettent d'atteindre directement le rapport 1, sont en
réalité des zooms. L'augmentation du grandissement se fait à la fois par augmentation du
tirage (l'objectif avance par rapport à l'appareil) et par diminution de la distance focale. En
cas de besoin, les fabricants sont en mesure de préciser la loi de variation de la distance
focale et le déplacement des points nodaux en fonction du grandissement. Ainsi, un objectif
«macro» de 90 mm de focale sera bien un 90 mm pour les mises au point lointaines
(excellente focale pour le portrait) mais deviendra la plupart du temps un objectif de 60 ou
55 mm au rapport 1.
L'abaque ci-dessous donne directement la profondeur de champ r-a pour le format 24x36
en fonction du rapport de grandissement souhaité et de l'ouverture du diaphragme. En
cliquant on accède à la version haute définition directement imprimable.
Dans tout cet exposé, comme cela a été signalé en temps utile, nous avons considéré
seulement les problèmes liés à l'intersection d'un « cône de lumière » par des plans qui ne
passent pas par son sommet et nous avons délibérément mis de côté toutes les autres
causes qui contribuent à la formation d'une image floue. Comme toujours, à chaque fois que
l'on fait des hypothèses, que l'on conçoit un modèle simplifié, on appauvrit la représentation
de la réalité et notre étude n'y échappe pas.
En pratique, les images seront toujours plus ou moins dégradées par un flou de bougé, par
un objectif de mauvaise qualité ou endommagé, par la diffraction liée à un diaphragme trop
fermé, par la granulation d'une pellicule ou la structure pixellisée d'un capteur, par un
agrandissement défectueux, etc. Sans entrer ici dans le détail, signalons simplement que
ces pertes de netteté supplémentaires ajoutent leurs effets à ceux que nous avons étudiés
et provoquent donc une diminution de la profondeur de champ apparente. Il peut même
arriver que l'image ne puisse plus être perçue nulle part comme nette et dans ce cas, la
notion de profondeur de champ perd l'essentiel de son intérêt.
Cette remarque en appelle une autre : lorsque l'on désire diminuer la profondeur de champ,
par exemple dans le cas d'un portrait, il faut ouvrir le diaphragme en grand, ce qui reste un
vœu pieux si l'on ne possède qu'un zoom ou un téléobjectif de type « économique ». Il ne
faut pas oublier que si la course à la luminosité amène à construire des pièces d'optique
aussi lourdes pour le porte-monnaie que pour les épaules, elle se traduit souvent, hélas, par
Photogrraphie sa
ans obje
ectif à l'a
aide d'un
n sténopé
é
Un boîtier dépourvu d'objectif
d m
mais pourvu
u d'un petitt trou situé face à la surface sens sible
permet de e faire des photograph
p hies, pourvu
u que le sujjet et l'appareil ne bougent pas (sauf si
l'on souhaite un effett de filé, paar exemple en photogrraphiant un n torrent), ccar les tem
mps de
pose sont très longs .
La lumièree qui traverrse le trou vient
v forme
er une tache sur la surrface sensib ble. Cette tache
t
n'est jamaais nette, caar la lumièrre n'est pas
s focalisée. Si le trou est
e trop gro os, l'image est
très floue, pour des raisons
r géoométriques évidentes. S'il est troop petit, le ttemps de pose
p
devient prrohibitif et la diffractio
on produit de
d gros dég gâts. L'optimmum est do onné par laa
formule :
Il est impo
ortant, pour que l'image ne soit pasp inutilemment dégra adée dès le départ, que le
trou ait de
es bords aussi nets qu ue possible. Comme il est très diffficile de pe
ercer une fe
euille de
métal sans s faire de bavures,
b miieux vaut « construire
e » un trou : on plante e une épinggle du
diamètre voulu
v dans une plaque e de polysty
yrène, de liège, etc... et on asseemble autouur
d'elle, ave
ec de la colle, huit frag
gments de lame de ras soir. Une fo
ois la colle durcie, on retire
l'épingle et on obtiennt un trou octogonal
o av
vec des bords nets, ce e qui est es
ssentiel.
Patholo
ogies de l'œil et profonde
p eur de ch
hamp
Des lunetttes opaques s percées de
d petits tro
ous (lunettees sténopéiques) consstituent un
intéressannt outil de diagnostic
d : elles augm
mentent la profondeurr de champ de l'œil et
améliorentt la nettetéé des image es perçues par les perrsonnes atte
eintes de trroubles de la
réfraction (myopie, hypermétro
h pie, presby
ytie, astigm
matisme).
En l'absence d'amélio oration, il fa
aut envisag
ger une auttre maladie
e (cataracte
e, rétinite, etc.).
e
WIKIPEDIA
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opédie libre
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