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1 - Calculs
Pour poser une addition ou une soustraction avec des nombres décimaux (nombres à
virgules), tu fais exactement comme si il n'y avait pas de virgule et tu abaisses la virgule à la
fin.
Pour poser une multiplication avec des nombres à virgules, tu fais les calculs comme si il n'y
avait pas de virgules, et tu places la virgule dans le résultat final en comptant combien il y
avait au total de chiffres apres la virgule dans les deux nombres du départ. Dans l'exemple ci
dessous, le premier nombre contient un chiffre apres la virgue et le deuxieme en contient 2
donc le résultat contient 3 chiffres apres la virgule.
Lorsque tu arrives à la fin d'une division, si le reste de la division est différent de zéro, alors tu
peux ajouter un zéro dans le nombre en haut, abaisser ce zéro et placer une virgule dans le
résultat et continuer le calcul. Tu rajoutes au nombre initial autant de zéros que tu veux de
nombres apres la virgule dans le résultat final.
2 - Conversions
Pour convertir des longueurs tu dois déjà bien apprendre le tableau ci dessous avec les
différentes unités de longueurs. Dans l'odre du plus grand au petit, le kilomètre (km),
l'hectomètre (hm), le décamètre (dam), le mètre (m), le décimètre (dm), le centimètre (cm), et
le millimètre (mm).
Ensuite tu places le nombre à convertir dans le tableau en écrivant bien de dernier chiffre dans
la colonne qui correspond à l'unité de mesure dans lequel il est exprimé. Par exemple si tu
dois convertir 1673 dm, tu écris 1673 dans le tableau en écrivant bien le chiffre 3 dans la
colonne des dm.
Ensuite si tu doit obtenir des centimètres ou des millimètres tu complètes les colonnes
manquantes avec des zéros et tu lis le résulat a partir de la colonne voulue. Ainsi, 1673 dm =
16730 cm.
Si tu dois obtenir des kilomètres, alors tu places un zéro et une virgule dans la colonne des
kilomètres, et si besoin des zéros dans les colonnes suivantes jusqu'au nombre que tu avais
écris. Tu lis ensuite le nombre depuis la colonne des kilomètres. Ainsi, 1673 dm = 0,1274 km.
Tu peux faire pareil pour convertir des masses ou d'autres grandeurs.
Pour convertir des aires c'est le même principe mais tu dois écrire les unités toutes les 2
colonnes comme ci dessous.
3 - Fractions
Sur un dessin
Si on coupe un gateau en 8 et que Amélie mange 3 parts du gateau, on dit qu'elle a mangé les
3 huitièmes du gateau, c'est à dire les du gateau. est une fraction. Le chiffre du haut
s'appelle le numérateur et le chiffre du bas s'appelle le dénominateur.
Evidemment, la fraction est plus petite que la fraction . Si deux fractions ont le même
dénominateur, alors la fraction la plus grande est celle qui possède le plus grand numérateur.
Par contre, si deux fractions ont le même numérateur, la fraction la plus grand est celle qui
possède le plus petit dénominateur. Ainsi, la fraction est plus petite que la fraction
Cours de sixième
1 - Nombres relatifs
Les nombres qui sont à gauche de 0 sont appellés les nombres négatifs.
Les nombres qui sont à droite de 0 sont sont appellés les nombres positifs.
Exemples :
Pour calculer 1 + 3, on place d'abord (en vert sur le dessin) le nombre 1, ensuite comme il y a
un plus on sait qu'il faudra aller vers la droite ensuite comme il y a un 3 on avance de 3 vers la
droite. On tombe sur le 4 donc 3 + 1 = 4. On le savait déjà mais cette méthode marche pour
les nombres plus compliqués.
Pour calculer - 3 - 2 , on place d'abord le nombre - 3 puis comme c'est moins on sait qu'il
faudra aller vers la gauche alors on se déplace de 2 vers la gauche on voit que l'on arrive sur le
nombre - 5 donc - 3 - 2 = - 5.
Pour calculer 4 - 5 le résultat n'est pas 1 car si on a 4 euros et que l'on en dépense 5 il ne peut
pas nous en rester 1. On se place sur le 4 et on va de 5 vers la gauche car c'est un signe -. On
arrive sur -1 donc 4 - 5 = -1.
Exemples :
3 + (+3) = 3 + 3
4 - (+7) = 4 - 7
-2 + (-1) = - 2 - 1
- 5 - (-8) = - 5 + 8
5 - (+6) = 5 - 6
Tu peux effectuer la dernière étape des calculs en dessinant le calcul sur la droite des nombres
avec les nombres avec la méthode du haut de la page. Dans l'ordre on trouve les résultats
suivants: 6, - 3, - 3, 3, -1.
4 - Pourcentages
Calculer un pourcentage :
Si une classe compte 28 élèves dont 12 garçons et 16 filles, le pourcentage de filles vaut
On prend l'effectif des filles (16), on divise par l'effectif total (28) et on multiplie par 100. Le
signe % se lit "pourcent".
De même, comme , ça veut dire que 42,9 % des élèves de la classe sont des
garçons.
Si un gâteau pèse 400 g et que Manon en mange 80g, comme , cela veut dire
qu'elle a mangé 80% du gâteau.
Inversement, si on sait qu'un gâteau pèse 500g et que Camille a mangé 15% du gâteau, pour
savoir la quantité de gâteau de Camille a mangé, on fait :
Elle a mangé 15% du gateau, en maths "de" ou "du" se transforme en signe fois.
Exercices classique
Un article coûte 50 euros. Il est soldé à 20%. Calculer son nouveau prix.
Il y a deux étapes, il faut d'abord calculer le montant de la réduction et ensuite le soustraire à
l'ancien prix.
1. On calcule le montant de la réduction. On veut calculer 20% de 50 euros donc on fait :
Tu sais additionner et soustraire deux nombres relatifs (positifs ou négatifs), voici maintenant
la multiplication et la division.
Par exemple :
2 - Calcul litteral
Lors d'un long calcul avec des parenthèses, des fois, et des plus, on ne calcule pas tout dans
l'ordre que l'on veut. Par exemple si on veut calculer , le résultat n'est pas le même si
on fait l'addition ou la multiplication en premier, si on commence par l'addition ça donne
et si on commence par la multiplication on trouve . Le résultat n'est pas le
même. Dans un long calcul on ne calcule pas forcément de la gauche vers la doite, mais on
respecte plutot les règles suivantes :
1. On calcule en premier ce qui se trouve dans les parenthèses si il y en a.
2. Quand il n'y a plus de parenthèses, on calcule les multiplications et les divisions.
3. Quand il n'y a plus que des additions et des soustractions, on effectue la fin du calcul en
allant bien de la gauche vers la droite.
Le résultat du calcul ci dessus était donc 11 car il fallait faire la multiplication en premier.
Voici quelques exemples de calculs à bien comprendre et à savoir refaire.
3 - Les fractions
Si on multiplie le haut et le bas d'une fraction par un même nombre, la fraction ne change pas
de valeur. C'est pratique pour comparer des fractions (dire laquelle est plus grande que
l'autre). Par exemple pour comparer
On veut calculer .
Pour additionner deux fractions et obtenir le résultat sous la forme d'une fraction, il faut
utiliser une technique un peu spéciale. De la même manière que l'on ne peut pas additionner
des patates et des carottes (sauf pour faire une bonne soupe mais il nous manque tout de
même des poireaux), on ne peut pas additionner des tiers et des cinquièmes. Pour additionner
et , la technique consiste à transformer l'écriture des deux fractions pour qu'elles aient
Autre exemple :
D'une manière générale, si a, b, c, d sont des nombres et que l'on doit calculer , il faut
Soustraction de fractions :
Pour la soustraction c'est exactement la même chose, on écrit les deux fractions sous le même
dénominateur puis on effectue la soustraction :
4 - Proportionnalité
Produit en croix :
Si 3 trucs coûtent 21 euros, combien coûtent 5 trucs ?
Pour le savoir on fait un produit en croix : on fait un petit dessin comme ci dessous et une
flèche en croix qui va vers la case que l'on cherche, on multiplie les deux premiers nombres
en diagononale et on divise le résultat par le troisième, on obtient le quatrième.
Une ferme de 27 vaches produit 300 L de lait, combien de lait produit une ferme de 15 vaches
?
3 bonbons coûtent 14 centimes d'euros. Il nous reste 1,96 euro. Combien de bonbons peut-on
acheter ?
Dans le tableau on doit toujours avoir les mêmes unités donc ici on doit convertir les 1,96
euro en centimes d'euros.
donc on peut acheter 42 bonbons.
Tableau de proportionnalité :
Le tableau ci dessous est un tableau de proportionnalité car on doit toujours multiplier par le
même nombre pour passer de la ligne des x à la ligne des y. On dit que les grandeurs x et y
sont proportionnelles.
Vitesse :
La formule suivante permet de calculer une vitesse et est à savoir par coeur :
On écrit plus simplement :
Si on veut utiliser cette formule, il faut bien faire attention aux unités, si on veut une vitesse
en km/h, il faut mettre la distance en km et le temps en heures. Si on parcourt 270 kms en 3
Si on parcourt 1700m en 5 minutes et que l'on veut calculer la vitesse en km/h, pour pouvoir
utiliser la formule il faut d'abord convertir les mètres en kilomètres et les minutes en heures à
l'aide d'un produit en croix.
Cours de quatrième
1 - Nombres relatifs (Calculs)
Nous avons vu en 5eme les règles pour faire des opérations avec des nombres positifs ou
négatifs. Et nous avons vu les priorités dans les calculs. Maintenant mélangons tout et
écrivons bien les étapes des calculs.
Il faut bien comprendre et savoir refaire des calculs comme ceux ci dessus.
2 - Fractions
Multiplication de fractions :
C'est très simple. Pour multiplier deux fractions, il faut multiplier le haut et le bas des deux
fractions.
Division de fractions :
Pour diviser par une fraction, on multiplie par son inverse. L'inverse d'une fraction, c'est
quand on échange son numérateur et on dénominateur (le haut et le bas).
Si la puissance est un nombre négatif, c'est assez étrange mais il faut faire :
En fait :
Du coup,
4 - Ecriture scientifique
L'écriture scientifique est pratique lorsque l'on manipule les grands nombres. Par exemple
pour la masse de la Terre, on n'écrit pas m=6400000000000000000000000 kg, mais plutot m=
kg. C'est une écriture qui est beaucoup utilisée en physique et en chimie. L'écriture
scientifique d'un nombre, c'est un chiffre compris entre 1 et 9, éventuellement suivi d'une
virgule, puis un signe fois, puis une puissance de 10.
En écriture scientifique :
, , et ,
Il faut faire :
5 - Calcul litteral
Nombre x inconnu :
Faire du calcul littéral, c'est faire des calculs avec un nombre x que l'on ne connait pas. C'est
pratique pour résoudre un problème dont on ne connait pas la solution.
Distributivité :
Double distributivité :
, mais aussi :
Essayez de bien comprendre les signes. Il est important de bien s'entrainer à faire du calcul
litteral. C'est en faisant qu'on apprend à faire et le calcul littéral vous servira beaucoup par la
suite.
6 - Equations
2x + 4 = 12 3x + 9 = 15 5x - 10 = 15
2x = 12 - 4 3x = 15 - 9 5x = 15 + 10
2x = 8 3x = 6 5x = 25
x=8÷2 x=6÷3 x = 25 ÷ 5
x=4 x=2 x=5
Au fait, est-ce que vous savez bien vos tables? Pour le savoir, dessinez un cercle, écrivez au
centre un chiffre et sur le cercle 10 chiffres de 0 à 9 dans un grand désordre. Exemple :
Si vous êtes capables de faire le tour du cercle en donnant le résultat des 10 multiplications en
moins de 20 secondes, c'est que vous savez la table du 7. Si vous ne savez pas bien vos tables,
c'est très grave! Alors il faut vite les apprendre! Allez au boulot !
Vous aurez remarqué qu'à la dernière étape, on divise les deux cotés par le nombre qui est
devant x, même si il est négatif. C'est normal si vous avez 3x et que vous voulez x, vous avez
3 fois trop donc il faut diviser par 3, et pour que l'égalité soit toujours vraie quand on divise à
gauche on divise aussi à droite (si vous ne comprenez pas ce n'est pas très grave mais sachez
faire).
7 – Problèmes
On n'oublie pas de conclure avec une petite phrase "Un billet pour le concert de Lorie coûte
34 euros".
9 - Théorème de Pythagore
Pythagore est le nom d'un savant qui vivait il y a plus de 2000 ans en Grèce et qui a découvert
une proprieté permettant de calculer des longueurs dans un triangle rectangle.
Un triangle rectangle est un triangle qui possède un angle droit. Quand on connait la longueur
de deux cotés, on peut connaître la longueur du troisième. Il faut utiliser le théorème de
Phytagore.
Théorème de Pythagore :
Dans un triangle rectangle, le carré de l'hypothénuse est égal à la somme des carrés des deux
autres cotés.
Autrement dit :
Ou encore :
Calculer NU.
Calculer SX. Calculer AD.
cm cm
cm
Si dans un exercice on vous demande de démontrer qu'un triangle est un triangle rectangle et
que vous connaissez la longueur des 3 cotés, alors il faut utiliser la réciproque du théorème
de Phytagore.
Réciproque du théorème de Pythagore :
Si dans un triangle le carré de la longueur de plus grand coté est égal à la somme des carrés
des longueurs des deux autres cotés, alors ce triangle est un triangle rectangle.
Donc
Donc d'après la réciproque du théorème de Phytagore, le triangle ABC est
rectangle en B.
10 - Cosinus
Le cosinus sert à calculer des longueurs ou des angles dans un triangle rectangle. Il faut donc
avoir un triange rectangle pour pouvoir parler de cosinus et il ne faut pas confondre le coté
adjacent et l'hypothénuse. L'hypothénuse, c'est le nom que l'on donne au plus grand coté d'un
triangle rectangle. Le coté adjacent, c'est le coté qui touche l'angle que l'on considère mais qui
n'est pas l'hypothénuse.
Le cosinus d'un angle est un nombre qui est égal à la longueur du coté adjacent divisé par la
longueur de l'hypothénuse.
A=50°, AB=3cm, calculer PG=10cm, P=30°, calculer PG=10cm, P=30°, calculer
AC. PS. PS.
Dans le deuxième exemple, si écrit cos(30)×10, il faut faire attention à ne pas rentrer cos(300)
dans la calculatrice, 10×cos(30) n'est pas égal à cos(300).
C'est tout ce qu'il faut savoir sur le cosinus. Pour mieux comprendre ce qu'est le cosinus vous
pouvez vous reporter au programme de seconde dans la rubrique trigonométrie. Savoir utiliser
le cosinus permet de calculer tout plein de choses, par exemple si vous avez un peu de temps,
essayez de calculer la hauteur de l'arbre (vous aurez besoin du cosinus et du théorème de
Phytagore).
Emilie est à 30 mètres de l'arbre, elle mesure 20° entre le pied et le sommet de l'arbre, elle
aimerait savoir quelle est la hauteur de l'arbre.
Si vous voulez vous pouvez continuer sans résoudre ce problème (il n'est pas corrigé ici)
sinon c'est un bon exercice.
Cours de troisième
1 - Calcul litteral, identités remarquables
Faire du calcul littéral, c'est faire des calculs avec un nombre x dont on ne connait pas la
valeur. Les identités remarquables sont des propriétés qui permettent d'aller plus vite quand
on fait du calcul littéral.
Avant de lire cette page, il faut bien maitriser la partie calcul littéral du programme de 4e et
bien savoir refaire tous les exemples du site.
L'auteur (sympa) du site espère que vous savez bien vos tables. Si vous utilisez toujours la
calculette pour faire , il est absolument urgent d'apprendre les tables avant de continuer !
Vous n'avez pas le droit de continuer à lire ce site si vous faites encore plus de 25 secondes au
test du chapitre "équations" du programme de 4ème.
Les maths, c'est comme le foot : pour y arriver, il faut s'entrainer. Si vous avez compris les
exemples ci dessus (ce qui est déjà bien), il faut maintenant vous entrainer à en faire des
autres. Quand vous arriverez à développer des expressions commes A, B, ou C, sans faire de
faute et en allant assez vite, vous aurez le niveau en calcul littéral pour avoir votre brevet.
On peut aussi factoriser certaines expressions en utilisant la 3ème identité remarquable "à
l'envers" :
Equations produits :
Il n'existe pas de produit pour résoudre les équations, mais un truc pour résoudre les équations
produits. Ce sont les équations du type
Si le produit de deux nombres est nul alors forcément au moins un des deux nombres est nul.
Si vous avez , alors a = 0 ou b = 0 (ou les deux). Dans les interros et au brevet, il faut
savoir écrire la phrase suivante "un produit de facteurs est nul si et seulement si un de ses
facteurs est nul". Donc quand on a , on écrit la phrase, puis :
ou
ou
ou
ou
ou
ou
(l'auteur du site s'excuse si les "ou" ne sont pas parfaitement à coté des égalités).
Résoudre
C'est une équation produit. Un produit de facteurs est nul si et seulement si un de ses facteurs
est nul. Donc :
ou
ou
ou
3 - Inéquations
Une inéquation c'est comme une équation sauf qu'à la place du signe =, il y a < ou >. On
résoud une inéquation de la même manière que l'on résoud une équation. La seule différence
se trouve dans le troisième exemple.
Vous avez remarqué? Lorque l'on divise par un nombre négatif, on change le sens de
l'inégalité. C'est la même chose si on doit multiplier par un nombre négatif. Par exemple vous
savez depuis tout petit que 2<3 (enfin un truc que vous comprenez !). Si on multiplie des deux
cotés par -10, ça fait -20 et -30. C'est bien -30 qui est le plus petit donc il faut retourner le sens
de l'inégalité (-20 > -30).
2x + 4 > 4x - 16
2x - 4x > -16 - 4
-2x > -20
x < (-20)÷(-2)
x < 10
4 - Fonctions
Les fonctions :
Tout d'abord, c'est quoi une fonction? Une fonction, c'est un peu une machine infernale, un
système un peu compliqué mais logique, un truc assez abstrait au début, bref une sorte de
bestiole, à qui on donne un nombre et qui en ressort un autre. Par exemple pour la fonction
f(x) = 2x + 3, si on lui donne 5, elle ressortira ! Si on lui donne
10, elle ressort f(10) = 23, si on lui donne (-4) elle ressort (-5), si on lui donne 0,5 elle ressort
4. Il existe tout plein de fonctions, , , et même
Représentation graphique :
Dans le cas de notre fonction f(x)=2x+3, la représentation graphique est une droite. En fait,
toutes les fonctions affines et toutes les fonctions linéaires se représentent par une droite. Le
fonctions linéeaires ont la particularité de se représenter par une droite qui passe par l'origine
du repère.
Coefficient directeur :
Pour les fonctions affines ou les fonctions linéaires, le nombre a qui est devant x s'appelle le
coefficient directeur de la droite. Il mesure la pente de la droite. Si on prends un point sur la
droite et si on avance de 1 vers la droite, il faut ensuite monter de a pour arriver sur la droite.
Dans l'exemple ci dessus on voit bien en bleu qu'il faut monter de 2 pour arriver sur la droite.
C'était bien le nombre qui était devant x dans l'expression de la fonction.
Le nombre b qui est dans l'expression de la fonction s'appelle "l'ordonnée à l'origine". Il est
égal à la hauteur avec laquelle la droite coupe l'axe vertical des ordonnées. Dans le cas d'une
fonction linéaire, b vaut 0. Dans le cas de notre fonction, b vaut 3 (point orange).
5 - Racines carrées
Donc :
Ainsi, on réduit le chiffre sous la racine carrée. Vous êtes d'accord que (3
choses plus 5 choses, ça fait bien 8 choses). Vous êtes donc en mesure de résoudre le super
exercice qu'ils donnent (presque) tous les ans au brevet. Ecrire avec une seule racine carrée les
nombres E et F.
6 - Systèmes d'équations
Lucie achète deux croissants et un pain au chocolat. Elle paie 2 euros 10. Dans la même
boulangerie, Jeremy achète un croissant et trois pains au chocolat, il paie 3 euros 05. Combien
coûte un petit pain et combien coute un pain au chocolat dans cette boulangerie? Pour le
savoir nous aurons besoin d'un système d'équations.
1. On pose x = "ce que l'on cherche". Ici on cherche 2 choses, le prix du petit pain et le prix du
pain au chocolat. On pose donc x = "prix d'un croissant" et y = "prix d'un pain au chocolat".
2. On écrit les équations qui correspondent au problème. C'est l'étape la plus dure mais bon ce
n'est pas infaisable non plus ! On écrit les deux équations avec une accolade :
C'est un système de deux équations à deux inconnues. Nous allons apprendre à le résoudre.
3. On résoud le système. Il y a 2 méthodes pour cela, à vous de choisir celle qui vous plait !
1ère méthode : On isole une inconnue dans une équation puis on remplace sa valeur dans
l'autre équation.
=> (ouf!).
2ème méthode : En multipliant une équation entière par un même nombre, on se débrouille
pour avoir le même nombre devant x dans les deux équations puis on soustrait les deux
équations.
=>
On trouve bien les mêmes solutions ! Pour bien rédiger, on peut écrire en conclusion qu'un
petit pain coût 0,65 euro et qu'un pain au chocolat coûte 0,80 euro.
On peut même mettre :
Avec la deuxième :
=>
(en additionnant cette fois) donc , et
Il faut multiplier à la fois la première ligne par 5 et la deuxième ligne par 3 pour avoir 15
devant x dans les deux équations et pouvoir les soustraire.
6 - Le PGCD
PGCD
Le PGCD de deux nombres, c'est le Plus Grand Commun Diviseur aux deux nombres. Le
PGCD de 42 et 49 est 7 car c'est le plus grand nombre qui divise à la fois 42 et 49 en donnant
pour résultat des nombres entiers. Le PGCD de 43 et 49 est 1 car il n'existe pas de nombre
plus grand que 1 qui divise à la fois 43 et 49. Deux nombres dont le PGCD vaut 1 sont dits
premiers entre eux.
Algorithme d'Euclide
Application du PGCD
Le calcul du PGCD peut servir pour résoudre certains problèmes. Par exemple si un
commercant recoit 90 lampes de poches avec 135 ampoules et qu'il veut vendre des lots
identiques sans qu'il ne lui reste d'ampoule ni de lampe, on peut se demander combien il y
aura d'ampoules et combien il y aura de lampes dans chaque lot. Le nombre de lampes doit
être un diviseur de 90 pour ne pas qu'il lui en reste et ca doit être egalement un diviseur de
135 car sinon il lui restera des ampoules. Afin qu'il y ait peu de lampes et d'ampoules dans
chaque lot, il doit diviser 90 et 135 par le plus grand nombre possible. Il doit donc chercher le
PGCD de 90 et de 135 : avec l'algorithme d'Euclide on trouve 45. Il doit donc faire 45 lots et
on trouve ensuite facilement qu'il doit donc mettre 2 lampes et 3 ampoules par lot (il y aura
une ampoule de rechange).
7 - Statistiques
Moyenne :
Vous savez tous calculer la moyenne de 3 notes. Mais savez vous calculer la moyenne de 3
notes avec des coefficients? Amelie a obtenu un 12 coefficient 2, un 18 coefficient 1, et un 14
coefficient 2. Quelle est sa moyenne? C'est facile, il faut faire :
Médiane :
La médiane d'une série de nombres, c'est le nombre qui divise la série en deux parties égales
lorsque la série est rangée dans l'ordre croissant. Par exemple, la médiane des nombres 2, 7, 3,
4, et 6, c'est 4 car si on range la série dans l'ordre (2, 3, 4, 6, 7), il y a autant de valeurs à
gauche de 4 que de valeurs à droite. C'est aussi simple que ça. Lorque l'on a un nombre pair
de valeurs (1, 2, 7, 9, 10, 13, 14, 15), on prends la valeur entre les deux du milieu. Ici ce sera
9,5.
Etendue :
C'est une notion tres simple. L'étendue d'une série statistique est égale à la différence entre la
plus grande et la plus petite valeur. Pour la série 1, 2, 7, 9, 10, 13, 14, 15, l'étendue est égale à
14.
8 - Théorème de Thalès
Exemple :
Je place ma main à 1 mètre devant moi. Avec la hauteur de ma main (5 cm), j'arrive à cacher
une montagne au loin qui mesure 400 mètres de haut. A quelle distance se trouve la
montagne?
Si les droites (AD) et (BC) sont parallèles (c'est le cas ici car elles sont toutes les deux
verticales), alors les nombres sont égaux (il faut toujours diviser le plus grand
coté par le plus petit). C'est le théorème de Thalès. Le nombre ne nous interesse pas ici.
Par contre l'égalité est interessante car elle donne et ensuite avec un
Le théorème de Thalès :
Calculer CN dans le cas suivant sachant que (FA) et (CN) sont parallèles.
Les droites (FA) et (CN) sont parallèles donc d'après le théorème de Thalès, on a :
La réciproque du théorème de Thalès sert à démontrer que deux droites sont parallèles si on
connait au moins 4 longueurs.
Pour démontrer que les droites (XY) et (WZ) sont parallèles, on calcule séparément les
rapports et on montre ensuite qu'au moins deux d'entre eux sont égaux :
donc d'après la réciproque du théorème de Thalès, les droites (XY) et (WZ) sont
parallèles.
9 - Trigonométrie
Apprenez ça :
En regroupant les lettres 3 par 3 (deux du dessus et une du dessous), cela permet de retenir ces
3 formules qui servent beaucoup :
Pour vous qui connaissez déjà bien le cosinus, cette partie du site est facile : c'est exactement
la même chose sauf qu'il y a deux formules en plus. Voici tout de suite deux exemples
d'application.
Calculer CI.
Par rapport à l'angle que l'on connait, on a le coté opposé et on veut le coté adjacent, c'est
donc la formule de la tangente qui convient.
Calculer l'angle C.
Par rapport à l'angle que l'on cherche, on a le coté opposé et l'hypothénuse, c'est donc la
formule du sinus qui convient.
Attention l'avant dernière étape est à faire à la calculatrice, les profs n'aiment pas qu'on
l'écrive sur la feuille car le signe (-1) n'a rien à voir avec les puissances.
10 - Vecteurs, repères
Vecteurs :
Un vecteur, c'est ça :
C'est une flèche. On peut dessiner un vecteur si on connait sa longueur, sa direction et son
sens (le sens de la flèche). On peut lui donner un nom, le vecteur ci dessus appelons le vecteur
. Il est inutile de savoir d'où il part. Par exemple, les vecteurs :
sont tous égaux. L'image B d'un point A par la translation de vecteur , c'est le point qui se
trouve au bout du vecteur lorque l'on met l'origine du vecteur au point A.
Un vecteur, c'est un peu une flèche qui indique un déplacement. Si on va en haut puis qu'on va
à droite au total on a fait un trajet oblique. Pour additionner deux vecteurs, on les met l'un au
bout de l'autre, la somme des deux vecteurs est alors le vecteur qui part de l'origine du premier
et qui arrive au bout du deuxième.
On peut multiplier un vecteur par un nombre. Si on multiplie un vecteur par 3 on obtient un
vecteur 3 fois plus long :
Si on multiplie un vecteur par un nombre négatif, celui ci change de sens, par exemple si on
multiplie par -2 :
On peut multiplier deux vecteurs entre eux mais pour comprendre cela il faut être en classe de
1ère S.
Vous êtes d'accord que 8 - 5 = 8 + (-5). Pour soustraire deux vecteurs, on additionne le
premier avec l 'opposé du deuxième, c'est à dire le deuxième qu'on a multiplié par (-1).
Considérons ce dessin :
Pour aller de 0 à A, il faut faire 2 fois le vecteur plus 5 fois le vecteur . On dit que le point
A a pour abscisse 2 et pour ordonnée 5. On dit aussi que A(2;5), ce qui se lit "A a pour
coordonnées 2, 5". Cette technique permet de reperer tous les points d'un tel dessin qui
s'appelle un "repère du plan".
D'une manière générale, pour calculer la distance entre deux points quand on connait leurs
coordonnées, si et , alors :
Sinon, si on vous demande de calculer les coordonnées du milieu d'un segment [AB], il faut
utiliser les deux formules qui donnent l'abscisse et l'ordonnée du milieu M :
Coordonnées d'un vecteur :
Les coordonées d'un vecteur, ce sont des nombres qui disent de combien le vecteur monte et
de combien il avance. Pour calculer les coordonnées d'un vecteur, il faut utiliser la formule :
Pour finir, revenons aux fonctions affines, on a vu qu'elles pouvaient se représenter par un
graphique. Et bien avant de passer en seconde, sachez aussi que si et sont
deux points qui appartiennent à la droite qui représente la fonction affines, alors le nombre
est égal au coefficient directeur de la fonction affine. On dit aussi que c'est le
coefficient directeur de la droite.
Cours de seconde
Bienvenue en seconde et bienvenue au lycée !
1 - Ensembles de nombres
Les ensembles :
Les nombres peuvent se classer en différents ensembles. Voici les ensembles qui servent le
plus :
est l'ensemble des entiers naturels. Ce sont les nombres qui n'ont pas de virgule et qui sont
plus grands que zéro.
est l'ensemble des entiers. Ce sont les nombres qui n'ont pas de virgule.
sont des
ne sont pas
entiers.
des entiers.
est l'ensemble des nombres décimaux. Ce sont les nombres qui ont un nombre fini de
chiffres après la virgule.
est l'ensemble des nombres rationnels. Ce sont les nombres que l'on peut écrire sous la
forme d'une fraction.
sont des ne sont pas
nombres des nombres
rationnels. rationnels.
est l'ensemble des nombres réels. Tous les nombres que vous connaissez sont des nombres
réels.
Intervalles :
Union d'intervalles :
La réunion de deux intervalles, c'est l'ensemble des nombres qui appartiennent au premier
intervalle, plus l'ensemble des nombres qui appartiennent au deuxième.
On note l'union avec un grand u : U.
[1;2]U[4;5]
[0;4]U[2;5] = [0;5]
]-4;-2]U]-3;-1] = ]-4 ; -1]
Intersection d'intervalles :
L'intersection de deux intervalles, c'est l'ensemble de tous les nombres qui sont à la fois dans
le premier intervalle et à la fois dans le deuxième :
Le dernier résultat est l'ensemble vide, c'est l'ensemble qui ne contient aucun nombre.
2 - Valeur absolue
|3| = 3
|4| = 4
|50| = 50
|-3| = 3
|57| = 57
|-1000| = 1000
|0| = 0
|-789| = 789
La dernière égalité se prononce "la valeur absolue de -789 est égale à 789".
Le résultat d'une valeur absolue est toujours un nombre positif.
Comment peut-on simplifier l'écriture |x|? Pour enlever une valeur absolue, il faut toujours
faire deux cas : si x est positif alors |x| = x, et si x est négatif alors |x| = - x ( |-9| = - (-9) = 9).
Si on a des trucs plus compliqués à l'intérieur de la valeur absolue, c'est la même chose, |2x -
4| = 2x - 4 si x > 2 (2x - 4 > 0) et |2x - 4| = -2x + 4 si x < 2 (2x - 4 < 0).
Résoudre |x - 5| < 3.
Il y a deux cas à considerer donc on fait un système :
Donc
On peut aussi résoudre ce genre d'inéquation par un graphique. Il faut savoir que |x - y| < a se
traduit sur la ligne graduée par "la distance entre x et y est inférieure à a". Donc ici cela donne
"la distance entre x et 5 est inférieure à 3. On place donc le point 5 et on compte 3 de chaque
coté. Comme l'inégalité est stricte, les valeurs 2 et 8 ne font pas partie des solutions.
3 - Fonctions
Images, antécédants :
Comme on l'a vu en 3ème, une fonction c'est une machine à qui on donne des nombres et qui
en ressort des autres. Prenons la fonction , donnons lui les nombres 0, 1, 4, 9 et
voyons ce qu'elle nous ressort.
N'oubliez pas que les x se lisent sur l'axe des abscisses (horizontal) et que les valeurs de f(x)
se lisent sur l'axe des ordonnées. Pour résoudre graphiquement l'équation , il faut
chercher tous les x sur l'axe des abscisses tels que . Pour cela on peut tracer une
droite horizontale de hauteur 1 et regarder pour quelles valeurs de x la droite et la courbe se
croisent. Résoudre cette équation, c'est la même chose que chercher les antécédents par f de 1.
Attention : on ne peut pas toujours calculer le nombre que la fonction va nous retourner. Par
exemple, pour
on ne peut pas calculer f(2) car il est impossible de diviser par zéro :
Plus le nombre en bas est proche de zéro, plus le résultat est grand. En fait quand on divise par
zéro, le résultat c'est l'infini et comme l'infini n'est pas un nombre on dit qu'il est impossible
de diviser par zéro.
L'ensemble des valeurs de x telles que l'on peut calculer f(x) est appellé l'ensemble de
Variation de fonction :
Une fonction est dite croissante si elle monte. Dans ce cas si on prend deux nombres a<b sur
l'axe des abscisses, on a f(a)<f(b) sur l'axe des ordonnées :
Une fonction est dite décroissante si elle descend. Dans ce cas si on prend deux nombres a<b
sur l'axe des abscisses, on a f(a)>f(b) sur l'axe des ordonnées :
Parité :
Fonction carrée :
Fonction inverse :
4 - Tableaux de signes
*** Résoudre .
Un produit est positif si ses deux facteurs sont positifs, ou si ils sont tous les deux négatifs. Le
signe de (2 x - 2)(4 x + 16) dépend donc du signe de ses deux facteurs.
Le premier facteur est positif lorsque , le deuxième est positif lorsque . Pour
connaître le signe du produit, on fait un tableau en écrivant sur chaque ligne le signe du
facteur en fonction de x (ligne du dessus). Sur la dernière ligne on multiplie les deux lignes du
dessus. Ca donne ça :
N'ayez pas peur des gros ronds sur le tableaux, ce sont les valeurs zéro que l'on écrit entre les
moins et les plus.
On lit sur la dernière ligne que lorsque .
Les nombres -4 et 1 sont exclus de l'ensemble des solutions car l'inégalité à résoudre était
stricte (ça ne peut pas faire zéro).
*** Résoudre
C'est la même chose, le signe d'un quotient dépend du signe du numérateur et du signe du
dénominateur. Il y a tout de même une différence car vu qu'on ne peut pas diviser par 0, on
met une double barre dans le tableau en dessous de la valeur "interdite".
*** Résoudre
5 - Trigonométrie
Prenons deux droites perpendiculaires et graduées et traçons depuis leur intersection un cercle
de rayon 1.
Tracons maintenant une droite passant par O et faisant un angle de 40° avec l'axe horizontal,
et notons M son point d'intersection avec le cercle. Alors M a pour abscisse cos(40) et pour
ordonnée sin(40).
Quel que soit l'angle x que l'on a pris au départ, vu que le point M est toujours sur le cercle,
on a toujours :
Quand le point M va sur la droite, son cosinus se rapproche de 1 et son sinus se rapproche de
0, quand il va vers le haut, son cosinus se rapproche de zéro et son sinus se rapproche de 1.
Sinus et Cosinus sont des fonctions : on leur donne des angles (en degrés ou en radians), elles
ressortent des nombres compris entre -1 et 1.
Le radian :
Le radian est une unité de mesure d'angle. Un angle vaut x radians si la longueur de l'arc de
cercle rouge vaut x.
Ainsi, un tour complet, qui vaut 360 en degrés, vaut en radians le périmètre du cercle, soit 2
(le rayon du cercle est toujours de 1). Dans le cas du dessin, l'angle x vaut un peu moins de 1
radian. Comme 2 rad=360°, on peut convertir avec un produit en croix les degrés en radians
et inversement. On a ainsi :
Tableau de valeurs du sinus et du cosinus :
Les valeurs du cosinus et du sinus des angles ci dessus sont à savoir par coeur (pour les
apprendre, vous pouvez apprendre le dessin).
angle x 0
cos x 1 0 -1
sin x 0 1 0
Petite propriété :
Représentation graphique :
Si les angles sont des nombre plus grands que 2 , le point M fait le tour du cercle, et quand il
a fait 2 radians, il revient au même endroit. Donc :
On a donc par exemple ,
sin (4567) a bien un sens et on peut donc tracer à partir du tableau de valeurs la représentation
graphique de la fonction cosinus, et celle de la fonction sinus :
Les deux courbes se prolongent comme ça jusqu'à l'infini. On voit sur le graphique que la
fonction cosinus est paire (symétrique par rapport à l'axe des ordonnées ), et que la fonction
sinus est impaire (symétrique par rapport à l'origine).
Tangente :
On a pas beaucoup parlé de la fonction tangente sur cette page. Il faut néanmoins être au
courant que :
6 - Vecteurs
Au cas ou vous en auriez besoin, voici un lien vers le cours des vecteurs de 3ème (voici le
lien).
Vecteurs colinéaires :
Deux vecteurs sont colinéaires si ils ont la même direction, c'est à dire si les droites que l'on
peut mettre dessus sont parallèles.
Dans ce cas en mulitipliant le premier par un certain nombre k, on obtient le deuxième : si
deux vecteurs et sont colinéaires, alors il existe un nombre k tel que . On peut
aussi dire que si il existe un nombre k tel que alors les deux vecteurs sont
colinéaires. Dans le cas du dessin en haut à gauche, il faut prendre k = - 2.
Si et , alors .
Comme , les coordonnées de et de k sont égales, donc :
. Donc donc
Conclusion : Deux vecteurs et sont colinéaires si
Application :
La colinéarité de vecteurs peut servir à démontrer beaucoup de choses en géométrie. Par
exemple si on veut montrer que 3 points du plan sont alignés, alors on peut montrer que les
vecteurs qui passent par ces points sont colinéaires.
Question :
Les points A (-2 ; -1), B (6 ; 3), et C (9 ; 5) sont ils alignés ?
Pour le savoir calculons les coordonnées des vecteurs et et regardons si ils sont
colinéaires.
Vous savez tous ce qu'est une droite. C'est un trait d'une longueur infinie. Vous avez vu les
droites du plan (celles que l'on peut tracer à la règle sur une feuille), sachez qu'il y a aussi des
doites dans l'espace. Par exemple, il existe une droite qui passe par le haut de l'écran de votre
ordinateur, ou encore il existe une droite qui passe par le bout de votre auriculaire droit et par
le centre du soleil. Ce sont des droites de l'espace.
Droites parallèles :
Dans le plan, deux droites qui ne sont pas parallèles sont sécantes (se croisent). Ce n'est pas le
cas dans l'espace. Prenez l'exemple de la droite (à peu près verticale), qui monte le long du
coté droit de l'écran de votre ordinateur, et une droite (horizontale) qui parcourt l'arête gauche
de votre bureau. Ces deux droites ne sont pas sécantes, elles ne sont pas non plus parallèles.
Dans ce cube, les droites bleues sont parallèles, les droites jaunes ne sont ni parallèles ni
sécantes.
Droites orthogonales :
Deux droites sont dites othogonales si il existe une parallèle à la première qui soit
perpendiculaire à la deuxième.
Dans ce cube, les deux droites rouges sont orthogonales car la droite rouge de devant et la
droite verte sont perpendiculaires.
Il est facile de se représenter que si une droite n'est pas parallèle à un plan, alors l'intersection
de la droite et du plan est un point. De même si deux plans ne sont pas parallèles, alors leur
intersection est une droite. Par ailleurs le théorème du toit nous dit que si deux plans non
parallèles passent pas deux droites parallèles, alors les deux droites parallèles sont parallèles à
la droite d'intersection des deux plans (c'est le dessin d'un toit de maison).
8 - Statistiques
Pourcentage d'évolution :
Comme son nom l'indique, un pourcentage d'évolution donne l'évolution en pourcentage entre
deux valeurs données dans le temps. On le calcule avec la formule :
Par exemple si la population française était de 55 millions d'habitants en 1980 et qu'elle est
passée à 60 millions en 1990, alors le pourcentage d'évolution entre 1980 et 1990 vaut :
Pour un complément sur les statistiques, vous pouvez réviser le chapitre de statistiques de
4eme (ici) ou celui de 3eme (ici)
Cours de première
1 - Equations du deuxième degré
Résolution de l'équation :
Alors voila on doit résoudre dans le cas général l'équation . Le nombre a est
différent de 0 car sinon l'équation serait du premier degré. On peut donc tout diviser par a, le
reste est une succession de calculs élementaires et de factorisations.
Dans le but de simplifier les calculs, à la dernière ligne, on a posé . Remarquons
ici que :
Si alors l'équation ne peut pas avoir de solution (un truc positif moins un truc négatif ça
ne peut pas faire zéro).
Si , alors :
Si , continuons le calcul :
Un produit de facteurs est nul si et seulement si un de ses facteurs est nul. Donc :
ou
ou
Pour récapituler, quand on veut résoudre une équation de la forme , par
exemple l'équation , on calcule en premier le nombre , et ensuite
il y a 3 cas :
Si , alors l'équation n'a pas de solution,
Vous pouvez vérifier pour vous entraîner que l'équation n'a pas de solution, que
l'équation admet une unique solution qui est x = - 1, et que l'équation
admet deux solutions qui sont et x = -2,5.
Représentation graphique :
Le sommet est en bas de la parabole si le nombre a devant x est positif, il est en haut si a est
négatif. La parabole touche l'axe des abscisses autant de fois que l'équation
admet de solutions. Par exemple,
Ces considérations sont utiles lorsque l'on veut résoudre une inéquation du second degré.
2 - Limites
Rappel : x se lit sur l'axe horizontal des abscisses, si , cela veut dire qu'il faut aller
loin vers la droite sur cet axe. Par contre les valeurs de f(x) se lisent sur l'axe vertical des
ordonnées. Donc si cela veut dire que lorsque x tend vers l'infini (va loin sur
la droite horizontale), les valeurs de f(x) correspondantes sur l 'axe des ordonnées tendent
aussi vers l'infini (montent haut sur la droite verticale). Pour bien comprendre, vous pouvez
observer les 4 situations ci dessous.
Asymptotes :
N'ayez pas peur du mot. Une asympote, c'est une droite qui se rapproche de plus en plus de la
courbe mais qui ne la touche jamais. Il existe 3 types d'asymptotes, les asymptotes
horizontales, les asymptotes verticales, les asymptotes obliques.
Principales limites :
Fonction cube :
Fonction inverse :
Pour la fonction inverse il y a 4 limites car lorsque x tend vers 0 il faut distinguer deux cas, si
x tend vers 0 depuis la droite alors la limite vaut +inf, si x tend vers 0 depuis la gauche alors
la limite vaut -inf.
Calcul de limites :
La limite d'une somme de fonctions est égale à la somme des limites des fonctions et la limite
d'un produit de fonctions est égale au produit des limites des fonction, idem pour la
soustraction ou la division. Cependant il faut faire attention avec l'infini ou les divisions par 0.
On ne peut pas calculer la limite :
- d'une différence de fonctions si les deux tendent vers l'infini positif.
- d'un produit de fonctions si une tend vers 0 et l'autre vers l'infini.
- d'un quotient de fonctions si les deux tendent vers 0 ou si les deux tendent vers l'infini.
On dit que ce sont des formes indeterminées. Pour tous les autres cas, c'est de la logique :
l'infini plus un nombre ça fait l'infini, l'infini fois un nombre ça fait l'infini, zéro divisé par
l'infini ça fait 0, un nombre divisé par l'infini ça fait zéro, etc...
Lorsque l'on est confronté à une forme indeterminée la solution la plus courante consiste à
factoriser par le terme de plus haut degré. Voici deux exemples de calculs de limites.
Exemples :
*** Déterminer .
Il y a une forme indeterminée car le premier terme tend vers l'infini, le deuxième aussi et on
ne peut rien dire de l'infini moins l'infini. Donc on factorise.
On se retrouve avec un produit, la limite de x au cube est connue par contre pour le facteur de
droite il faut détailler le calcul :
*** Déterminer
Il y a encore une forme indéterminée car le haut tend vers plus l'infini et le bas tend vers
moins l'infini donc on factorise en haut et en bas puis on simplifie le résultat.
3 - Dérivée
Théorie :
La dérivée, c'est un truc qui permet de calculer la pente d'une courbe (si elle monte de
beaucoup ou pas). Prenons une fonction f et un point a sur l'axe des abscisses. On va chercher
la pente de la courbe au point M d'abscisse a.
Elle est égale à la pente de sa tangente au même point. On sait calculer la pente c d'une droite
qui passe par deux points A et B avec la formule
Mais ici nous n'avons qu'un point M. Prenons un nombre h au hasard et placons le point N
d'abscisse a+h.
On se rend compte que plus h est petit, plus la droite verte se rapproche de la droite rouge,
Il faut connaître les dérivées des principales fonctions et les règles de dérivation. Pour chaque
exemple la dérivée de la fonction est donnée en dessoous.
Règles de dérivation :
La dérivée d'une somme de fonctions est égale à la somme des dérivées. Pour le produit, le
quotient, ou la composition, ce n'est pas aussi simple. Si u et v sont deux fonctions, alors :
Exemples d'utilisation :
.
(Désolé pour l'écriture comme ça :
Donc:
On peut s'amuser à développer puis à réduire le haut par contre le bas il vaut mieux le laisser
comme ça (pratique pour le chapitre suivant).
*** Calculer la dérivée de .
Faites attention de ne pas oublier la parenthèse dans l'expression précedant le dernier signe = ,
et bravo pour avoir tout lu jusqu'ici.
4 - Etude de fonction
Exemples :
.
Il y a une forme indeterminée pour le calcul de la limite en plus l'infini. On factorise donc par
le terme de plus haut degré :
On calcule f(1) : .
On peut alors dessiner le tableau de variations de la façon suivante :
Ici l'étude du signe de la dérivée est assez rapide car le numérateur est toujours positif :
et 5 > 0 donc la parabole est toujours au dessus de l'axe des abscisses,
et le dénominateur aussi (un carré est toujours positif, on voit ici l'intérêt de ne pas développer
le dénominateur - chapitre précédent - ). f n'est pas définie en x = -1 et en x = 1 donc
. Vous pouvez faire les calculs de limite, pour les limites en
moins l'infini et en plus l'infini il faut factoriser en haut et en bas par x carré et simplifier, et
pour les limites en , , , et le résultat est toujours égal à l'infini, en
+ ou en - suivant le signe de
Le tableau est le suivant :
5 - Suites
Une suite, c'est une suite de nombres qui se suivent dans un ordre logique.
1,3,5,7,9,11,13,15,17,19, etc.... et
5, -10, 20, -40, 80, -160, etc.... sont des suites
Si on appelle u la suite, alors on note son premier terme, son deuxième terme, son
troisième, etc. Il y a deux manières d'écrire une suite sans écrire tous ses termes :
On peut donner sa formule, par exemple pour le premier exemple, c'est .
On peut aussi l'écrire en donnant son premier terme et une relation entre deux termes qui se
suivent. On dit qu'on la définit par récurrence. Pour la deuxième suite, cela donne :
Une suite est dite croissante si le terme est toujours plus grand que le terme . Pour
démontrer qu'une suite est croissante, on peut calculer et montrer que le résultat est
positif. Pour le premier exemple, donc la suite
est croissante.
Une suite est majorée si il existe un nombre M tel que pour tout nombre n, (tous les
termes sont plus petits que M). M s'appelle alors un majorant de la suite. On peut définir de la
même manière une suite minorée. Une suite bornée est une suite qui est à la fois majorée et
minorée. Les deux suites de l'exemple ne sont pas bornées.
Suites arithmétiques :
Une suite est arithmétique lorsque - est constant. La raison d'une suite arithmétique est
alors le nombre tel que l'on ait toujours . Le premier exemple tout en haut est une
suite arithmétique de premier terme 1 et de raison 2 (on est obligé de donner le premier terme
si on veut connaître la suite).
Donc :
Il existe également une technique qui permet de calculer la somme des 47 premiers termes
d'une suite arithmétique.
(u46 est le 47ème terme !)
En additionnant les deux égalités puis en divisant le résultat par deux cela donne :
Suites géométriques :
Rien à voir avec la géométrie. Une suite est géométrique lorsque le quotient est constant.
Sa valeur q vérifie donc . q est également appellé la raison de la suite géométrique.
La deuxième suite de la page est une suite géométrique de premier terme et de raison (-
2). Pour calculer , remarquez que
Il existe également une formule qui donne la somme des termes d'une suite géométrique, c'est
la suivante :
On peut vérifier que la somme des 4 premiers termes de la suite géométrique de l'exemple
vaut
6 - Probabilités
Quand on lance un dé on ne sait pas sur quelle face il va tomber. On dit qu'on a "une chance
sur 6 d'obtenir un 2", "une chance sur 6 d'obtenir un 1" ou encore "3 chances sur 6 d'obtenir
un nombre impair".
Vocabulaire :
Dans le language des probabilités, un lancer de dé est une expérience alétaoire. C'est quelque
chose dont on ne peut pas prévoir le résultat. Le temps qu'il fera demain est également une
expérience aléatoire car personne, ni même la méteo, ne peut vraiment dire quel temps il fera
demain. Les différentes issues d'une expérience aléatoire sont appellées événements
élémentaires. Un évènement est une somme (on dira plutot une réunion) d'évènements
élémentaires. L'univers est l'ensemble des évènements élémentaires associés à une expérience
aléatoire. On le note . La théorie des probababilités est beaucoup associée au language des
ensembles, ainsi lorsqu'on lance un dé, les issues {1}, {2}, {3}, {4}, {5}, {6} sont chacunes
des évènements élémentaires, est un évènement et l'univers est égal est
l'ensemble .
Formule :
Si toutes les issues ont la même chance de se produire, on dit que les évènements élémentaires
sont équiprobables. C'est le cas lors d'un lancer de dé. Dans ce cas là si A est un évènement,
alors la probabilité de l'évènement A est un nombre compris entre 0 et 1 qui vaut :
Par exemple si A est l'évènement "obtenir un nombre supérieur ou égal à 3", alors
Les évènements élémentaires ne sont pas toujours équiprobables. Si aujourd'hui il fait beau, la
probabilité qu'il fasse beau demain n'est pas égale à la probabilité qu'il neige demain.
Le jeu de cartes :
Amandine, Anthony, Marie et Laura jouent au tarot. Dans un jeu de tarot il y a 78 cartes dont
22 atouts et 14 cartes de chaque couleur. Amandine tire une carte dans le jeu. Quelle est la
probabilité qu'elle tire un 5 qui ne soit pas le 5 d'atout? Avec la formule précédente cette
probabilité vaut
Anthony tire une carte. Quelle est la probabilité qu'il tire une carte plus petite que 5? Il y en a
4 dans chaque couleur, donc
Vu que l'on compte deux fois le 2 de coeur, on le retire une fois. Pour faire apparaitre 3
probabilités différentes, on peut aussi écrire :
D'une manière générale, si A et B sont deux évènements, on note (se lit "A inter B")
l'ensemble des évènements élémentaires qui sont à la fois dans A et dans B, et on note
("A union B") l'ensemble des évènements élémentaires qui sont soit dans A soit dans
B. L'expérience de Laura se traduit par :
Pour bien comprendre ce chapitre, on peut aussi se réprésenter les évènements par des cercles.
Si les deux cercles se touchent alors l'aire de la surface totale est égale à l'aire du premier
cercle plus l'aire du deuxième moins l'aire de leur intersection. Si les deux cercles ne se
touchent pas alors il faut juste additionner les deux aires.
Espérance :
Une variable aléatoire est un nombre inconnu dont la valeur dépend du résultat d'une
expérience aléatoire. Par exemple, si on joue au jeu suivant "on mise un euro, on lance un dé,
si on obtient moins de 5 on perd la mise, si on fait 5 on gagne deux euros, si on fait 6 on
gagne 3 euros", on peut dire que le gain à l'issue du lancer de dé est une variable aléatoire que
l'on va appeller X. X peut prendre les valeurs -1, 2, ou 3. L'espérance de X, noté E(X) c'est ce
que l'on peut espérer gagner en jouant une fois à ce jeu. On calcule E(X) en multipliant tous
les gains possibles avec leur probabilités.
7 - Barycentres
Si on prends une plaque triangulaire, que l'on pose dessus au point A un poids de 1kg, en B un
poids de 2kg, et en C un poids de 3 kg, le barycentre du système est le
centre de gravité de la plaque, c'est à dire le point où on peut la faire tenir en équilibre.
Appelons le G. G n'a rien à voir avec son cousin le centre de gravité du triangle. On devine
que G sera plus proche de C que de A. G vérifie l'égalité vectorielle :
D'une manière générale, le barycentre G de vérifie :
Pour le construire sur le dessin, il faut décomposer 2 des 3 vecteurs en fonction de vecteurs
que l'on peut tracer. C'est assez long mais simple :
G est donc ici :
Dans la pratique et dans les problèmes il faut en général placer M à un endroit particulier pour
démontrer certains trucs. Les formules du barycentre se généralisent bien sur dans le cas ou il
y aurait plus de 3 points, on peut également prendre le cas particulier plus simple avec
seulement 2 points. Enfin il faut savoir pour la culture que le barycentre d'un système de
points qui ont tous le même coefficient (le même poids) est appellé l'isobarycentre.
8 - Produit scalaire
Le produit de deux vecteurs est un nombre. On dit que c'est le produit scalaire des deux
vecteurs. Placons l'origine des deux vecteurs au même endroit.
donc
donc
Donc du coup :
9 - Transformations (1ère S)
Translation :
L'image du point A par la rotation de centre O et d'angle x est le point A' tel que OA = 0A' et
.
Symétrie axiale :
Symétrie centrale :
C'est la symétrie par rapport à un point. Les point AOA' sont alignés et on a OA' = 0A.
Homothétie :
L'image du point A par l'homothétie de centre de O et de rapport k est le point A' tel que
. Pour le dessin ce dessous, k = -3.
10 - Trigonometrie (1ère S)
Formules :
Tout d'abord voici deux formules à savoir par coeur (ou à rentrer dans la calculatrice).
Vous pouvez trouver deux autres formules similaires en remplacant b par -b. Remplacons
plutot b par a dans la première. Comme , cela nous donne
et donc :
C'est une nouvelle formule, on peut faire de même avec le sinus. Il y a beaucoup de formules
en trigonométrie, et il y en a beaucoup qui ne servent jamais. Retenez surtout celles ci dessus.
Coordonnées polaires :
Dans un repère il existe deux manières de reperer un point : soit en le projetant sur chaque axe
et en donnant les distances du point O à chaque projeté, ou soit en donnant sa distance au
point O et l'angle qu'il forme avec le point O et l'axe horizontal. Le premier système est le
système des coordonnées cartésiennes, vous le connaissez déjà. Le deuxième est celui des
coordonnées polaires que vous connaissez maintenant.
Pour passer d'un système à l'autre, remarquez que dans le triangle OMN rectangle en N, on a
avec le théorème de Pythagore , et avec la trigonométrie,
Ces formules permettent de passer des coordonnées cartésiennes aux coordonnées polaires.
Pour passer des coordonnées polaires aux coordonnées cartésiennes, il faut juste inverser les
deux dernières formule : et .
Cours de terminale
1 - Dénombrement, probabilités
Probabilités conditionnelles
Il y a deux cas, il peut gagner le match en ayant gagné le premier set ou en l'ayant perdu. Il
faut additionner les deux probabilités. Pour y voir plus clair, appellons S l'évènement "Nadal
remporte le premier set" et M l'évènement "Nadal remporte le match", et faisons un dessin.
De même, l'évènement "Nadal gagne le premier set puis remporte le match" est l'évènement
. Sa probabilité est égale à .
Finalement, la probabilité que Nadal remporte le match est égale à la somme des deux
probabilités que l'on vient de calculer, c'est la formule des probabilités totales.
Ceux qui ne sont pas en terminale S ont fini le cours sur les probas, ceux qui sont en S
peuvent continuer.
Dénombremement
Une urne contient 5 boules numérotées de 1 à 5, les 3 premières sont vertes, les 2 dernières
sont rouges.
1. On tire une boule. Quelle est la probabilité qu'elle soit verte? C'est facile, c'est pour se
mettre en forme :
2. On tire successivement 5 boules en les remetant chaque fois dans l'urne. Quelle est la
probabilité de tirer 5 rouges? La réponse est
Les probabilités se multiplient.
3. On tire successivement 3 boules sans les remettre dans l'urne. Quelle est la probabilité
d'obtenir 2 vertes et une rouge? Il faut examiner tous les cas qui amènent au résultat et
additionner leurs probabilités. On peut faire VVR, VRV ou RVV donc la probabilité vaut :
Il y a 10 façons différentes.
5. On tire 3 boules en même temps. Quelle est la probabilité de tirer 2 vertes et une rouge
(évènement E)? Le nombre de cas favorable est égal au nombre de possibilités de tirer 2
vertes pamis 3 vertes multiplié par le nombre de possibilités de tirer un rouge parmis 2 rouges.
Le nombre de cas total est 10 (question 4). Le calcul détaillé est le suivant :
Formule de Newton
Généralités :
Une fonction est continue si on peut tracer son graphique sans lever le crayon. Une fonction
continue strictement croissante sur un intervalle [a,b] telle que f(a)<y et f(b)>y ne prend
qu'une seule fois la valeur y. Autrement dit l'équation f(x)=y admet une unique solution dans
l'intervalle [a,b]
C'est évident sur le dessin et cette propriété s'appelle le théorème des valeurs intermédiaires.
On peut l'adapter dans le cas d'une fonction strictement décroissante. Dans les exercices il est
souvent demandé de donner une valeur approchée de la solution de l'équation f(x)=y. Il faut
pour cela utiliser un tableau de valeurs ou un solveur d'équations sur votre calculatrice.
Fonction exponentielle :
Ce qui se lit moins bien et qui est une propriété importante de cette fonction, c'est que le
coefficient directeur de la tangente en x = a vaut a. En fait on a toujours , la
fonction est égale à sa dérivée. Avec la formule de dérivation d'une composée de fonctions
que vous connaisez ( ), si u est une fonction alors :
La notation pour la fonction exponentielle n'est pas un hazard, il s'agit bien d'une fonction
puissance. Le nombre e vaut environ 2,7. On peut donc appliquer les formules des puissances
à la fonction exponentielle. En particulier :
C'est la fonction réciproque de la fonction exponentielle, c'est à dire que pour tout nombre a,
et pour tout nombre a > 0, . Son ensemble de définition est donc (
n'a pas de sens car ne vaut jamais -2).
La dérivée de la fonction logarithme est la fonction inverse 1/x. D'une manière générale si u
est une fonction et si , alors :
La fonction ln est capable de transformer des produits en sommes. Pour tous nombres a et b,
on a
3 - Primitives
Cette partie du site est utile pour la page suivante : les intégrales.
Une primitive d'une fonction f, c'est une fonction F telle que F' = f.
Une fonction admet plusieurs primitives mais toutes différent d'une constante C. Voici deux
exemples de primitives de fonctions :
Si u est une fonction, une primitive de est , et une primitive de est . Pour les
calculs, il faut aussi savoir que la primitive d'une somme de fonctions est égale à la somme
des primitives des fonctions, et que si alpha est un nombre réel, une primitive de est .
Exemples :
Dans les exemples ci dessus, on applique simplement la formule générale d'une primitive
d'une puissance de x. Ci dessous on va utiliser les fomules de l'exponentielle et du logatithme,
pour cela il faudra faire quelques modifications dans l'écriture de f.
Posons , on a alors . Ci dessus on s'est débrouillé pour faire apparaître
dans l'écriture de la fonction f une fonction u et sa dérivée. Donc finalement :
Dernier exemple,
4 - Intégrales
Quelleque part sur la terre, il y a un champ qui est coincé entre une route et une rivière. Le
propriétaire du champ meure et on doit le partager en 3 parties égales pour ses héritiers. On
doit donc connaître sa surface, son aire. C'est l'objectif de ce chapitre.
D'abord éliminons toutes les données qui ne nous sont pas utiles et placons ce champ dans un
repère.
Ensuite cherchons une fonction dont la représentation graphique parcourt le bord de la rivière.
On cherchant un peu sur la calculatrice, on peut trouver une fonction assez proche. Il existe
une technique qui permet de calculer cette fonction si on connait des points de la courbe, la
représentation graphique sera d'autant plus précise que l'on connaitra beaucoup de points, il
faudra donc faire un maximum de relevés de position sur le terrain. Cette technique n'est pas
au programme de la terminale, vous la verrez dans les études supérieures. Pour notre rivière,
on va considérer que la fonction convient parfaitement. Pour connaitre l'aire
sous la courbe, traçons dessous des rectangles assez larges. On sait calculer l'aire d'un
rectange (longueur fois largeur), donc en les additionnant tous on trouvera un nombre un peu
inférieur à l'aire que l'on cherche.
Prenons maintenant ci dessous des rectangles moins larges. L'aire est déja plus précise. En fait
plus on prend des rectangles de petite largeur, et plus on se rapproche de l'aire. C'est assez
théorique mais en fait l'aire sous la courbe est égale à la somme des aires d'une infinité de
rectangles ayant une largeur infiniment petite. La largeur infiniment petite est notée dx. C'est
une variation infinitésimale de x. La hauteur de chaque rectangle est de f(x). Le signe se lit
"somme" mais on dit plus souvent "intégrale", et l'aire sous la courbe vaut donc : ,
c'est à dire la somme pour x parcourant les valeurs de 0 à 4 des f(x) fois dx. (se prononce
"intégrale de 0 à 4 de f(x)dx").
Tout cela est très théorique, voyons maintenant comment calculer une intégrale. C'est très
simple.
Le résultat est exprimé avec les unités du graphique. Si une unité du graphique vaut 5m, alors
une unité d'aire (ua) du graphique vaut 25m², et donc l'aire réelle du champ vaut environ
267m².
Des fois on n'arrive pas à trouver de primitive pour la fonction f. La formule d'intégration par
parties peut alors être utile dans ce cas.
Vous connaissez tous la formule : . Si deux fontions sont égales alors leurs
intégrales sont égales, donc :
Comme la primitive de la dérivée d'une fonction c'est la fonction et que l'intégrale d'une
somme de fonctions est égale à la somme des intégrales, alors :
Et en inversant l'égalité :
C'est la formule d'intégration par parties. Elle peut être utilisée lorsque l'on arrive pas à
calculer la primitive d'une fonction à intégrer. Comme exemple d'application, calculons
Il faut calculer :
Le raisonnement par récurrence est un type de raisonnnment qui permet de démontrer qu'une
propriété est vraie pour tout nombre n. Par exemple si on doit démontrer que est
toujours un multiple de 3, on utilise généralement un raisonnement par récurrence. Un
raisonnement par récurrence comprend 4 étapes.
1. On pose ="la propriété que l'on veut démontrer", par exemple ici on posera
2. On montre que est vraie. C'est généralement assez simple. Ici est vraie car
et 0 est un multiple de 3.
3. On prends un nombre n quelconque et on montre que si est vraie, alors est encore
vraie. C'est l'étape la plus difficile. Pour rédiger la solution on écrit donc pour notre exemple :
"Soit n un nombre entier naturel. Supposons que soit vraie.". On doit montrer que est
encore vraie, c'est à dire que est un multiple de 3.
7 - Nombres complexes
Dans le plan complexe on ne parle plus de coordonée mais d'affixe. Un point n'est plus repéré
avec deux coordonnées mais avec une seule affixe qui est un nombre complexe. Ici L est un
point d'affixe , I est un point d'affixe , et T est un point d'affixe
.
La notion de coordonnées polaires d'adapte très bien dans le plan complexe mais il y a du
nouveau vocabulaire.
Si M est un point du plan d'affixe z, le module de z (noté ), c'est la distance OM.
L'argument de z (noté ), c'est l'angle . Si on a toujours :
et :
Ces formules permettent de calculer le module et l'argument d'un nombre complexe. Une fois
que l'on a calculé le module et l' argument, on peut écrire le nombre complexe sous sa forme
trigonométrique :
Le module d'un produit est égal au produit des modules et l'argument d'un produit est égal à la
somme des arguments : si z et z' sont deux nombres complexes, on a :
Distances et angles :
Si A est un point d'affixe et B est un point d'affixe , alors le vecteur a pour affixe
. C'est comme pour les coordonnées.
Le module d'un nombre complexe est égal à la distance du point qui lui est associé à l'origine
du repère. Plaçons le point C tel que
Comme , le point M a pour affixe . Donc
, donc
On peut utilisr la formule avec n'importe quels points, d'une manière générale, on a :
Cours de niveau bac+1
1 - Les ensembles et les applications
Ensembles
Nous avons vu en seconde ce que sont les ensembles de nombres. La notion d'ensemble ne
s'applique pas qu'aux nombres et peut se généraliser. Le complémentaire d'un ensemble A
est l'ensemble des élements qui ne sont pas dans A, en gris sur le dessin :
L'union de 2 ensembles A et B est l'ensemble qui élements qui sont soit dans A soit dans B.
L'intersection de 2 ensmbles A et B est l'ensemble des éléments qui sont à la fois dans A et
dans B. La différence de 2 ensembles A et B est l'ensemble des élements qui sont dans A et
qui ne sont pas dans B : . Les deux lois de Morgan sont des petites propriétés
sur les ensembles.
Lois de Morgan
Produit d'ensembles
Le produit de deux ensembles A et B, noté , est l'ensemble des couples , où a est
un élement de A et b un élement de B. Par exemple, et
Notations mathématiques
Pour aller plus vite dans l'écriture des mathématiques, on remplace certains mots par des
symboles :
veut dire "appartient"
veut dire "n'appartient pas"
veut dire "pour tout"
veut dire "il existe"
veut dire "il n'existe pas"
veut dire "il existe un unique"
Exemple : veut dire "Pour tout nombre x appartenant à
l'ensemble , il existe un nombre epsilon tel que x plus epsilon appartienne à l'ensemble
" Les applications sont des sortes de machines qui prennent des éléments dans un
ensemble appelé ensemble de départ et qui renvoie des élements dans un autre ensemble
appelé ensemble d'arrivée. En fonction des propriétés de ces applications, on peut définir une
application injective, surjective ou bijective.
Application injective
Une application qui va de E dans F est dite injective si tout element de F admet au maximum
un antécédant. Dans le cas d'une fonction qui va de dans , il faut qu'il n'existe
aucun y appartenant à qui ait plus d'un antécédant par f.
fonction non injective fonction injective sur fonction non injective fonction injective sur
sur son ensemble de son ensemble de sur son ensemble de son ensemble de
définition définition définition définition
Pour demontrer qu'une fonction est injective, on suppose que f(x)=f(y) et on montre que l'on a
alors x=y.
Application surjective
Une application qui va de E dans F est dite surjective si tout élement de E admet une image
dans F. Dans le cas d'une fonction qui va de dans , il faut qu'il n'existe aucun y
appartenant à qui n'ait pas d'antécedant par f.
fonction carrée
fonction non
surjective de fonction sinus et cosinus fonction sinus et cosinus
surjective de non surjectives de dans surjectives de dans
dans mais
dans
pas de dans
Application bijective
Une application bijective est une application à la foi injective et surjective. Dans ce cas on dit
que f réalise une bijection de l'ensemble de départ vers l'ensemble d'arrivée.
2 - Les suites
Suites convergentes
Une suite qui converge est une suite qui se rapproche de plus en plus d'un même nombre. Par
exemple, la suite converge vers 2 car quand n devient grand, les termes de la suite
se rapprochent du nombre 2.
En écriture mathématique, on dit qu'une suite u converge vers une limite l
si , c'est à dire que pour tout nombre fixé, aussi petit que
l'on veut, on peut toujours trouver un rang à partir duquel la distance entre et sa limite
soit toujours inférieure à .
Une suite qui n'est pas convergente est dite divergente.
Une valeur d'adhérence d'une suite est un nombre autour duquel, dans un voisinage aussi petit
que l'on veut, la suite possède une infinité de termes. Ce n'est pas nécessairement la limite de
la suite mais la limite d'une suite est toujours une valeur d'adhérence. Par exemple, la suite
admet deux valeurs d'adhérence qui sont (-1) et 1, et -1 et 1 ne sont pas des limites
de la suite
Suite de Cauchy
Une suite de Cauchy est une suite dont les termes se rapprochent de plus en plus quand la
suite avance. Une suite de Cauchy n'est pas toujours convergente. Un espace dans lequel les
suites de Cauchy sont convergente s'appelle un espace complet. L'ensemble des nombres réels
est un espace complet donc toute suite de Cauchy de nombres réels converge, mais l'ensemble
des nombres rationnels n'est pas complet : il existe des suites de Cauchy de nombres
rationnels qui ne convergent pas dans l'ensemble des nombres rationnels.
En écriture mathématique, on dit qu'une suite est de Cauchy si
4 - Les fonctions
Continuité en un point
Une fonction f est continue en un point a de son ensemble de définition si on peut tracer sa
réprésentation graphique sans lever le crayon au point d'abscisse a, c'est à dire si
. Aussi petit que soit le nombre epsilon, peut
toujours trouver un nombre alpha tel que l'image de tout nombre x dans l'intevalle bleu soit
dans l'intervalle rouge.
Fonction continue
Une fonction continue est une fonction qui est continue en tout point de son ensemble de
définition. On peut tracer sa représentation graphique sans lever le crayon
f est continue sur D si
Continuité uniforme
Une fonction uniformement continue est une fonction dont la croissance ne devient pas
infinie. La fonction carré est continue sur R mais n'est pas uniformément continue sur R. La
véritable définition est la suivante : une fonction f est uniformément continue sur un ensemble
D si . Toute fonction dont il
existe un nombre k tel que et , est uniformément
continue, car sa croissance est limitée par le nombre k. Une fonction qui vérifie ce critère est
appellée fonction lipschitzienne.
Lorsqu'une fonction est continue sur son ensemble de définition D et admet une limite en un
point qui "touche" l'ensemble de définition sans y appartenir (on dit que c'est un point
adhérent), on peut définir une fonction g, appelée prolongement par continuité de f, de la
manière suivante :