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Cours de maths en 5ème

Priorités opérations

I. Vocabulaire des 4 opérations

Définition :

Le résultat de

l'addition s'appelle une somme et les éléments qui la forment s'appellent les
termes;

la soustraction s'appelle la différence et les éléments qui la forment s'appellent


les termes;

la multiplication s'appelle le produit et les éléments qui la forment s'appellent les


facteurs;

la division s'appelle le quotient.

Exemple :

7+8=15 avec 7 et 8 qui sont des termes et 15 est la somme.

12-5=7 avec 12 et 5 qui sont des termes et 7 est la différence.

8x9=72 avec 8 et 9 qui sont des facteurs et 72 est le produit.

75:5=15 avec 15 qui est le quotient.

II. Les priorités opératoires

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1.L'addition et la multiplication

Propriété :

L'addition et la soustraction ont le même pouvoir de priorité.

Exemples :

A=33+7+5+15

A=40+5+15

A=45+15

A=60

B=420

2.L'addition et la soustraction

Propriété :

Si une expression numérique ne contient que des additions et/ou des soustraction, on
effectue les calculs dans le sens de la lecture.

Exemples :

A = 35 - 4 + 7

A = 31 + 7

A = 38

B = 15 + 3 - 12 -4

B = 18 - 12 - 4
B=6-4

B=2

3.La multiplication et la division

Propriété :

La multiplication et la division ont le même pouvoir de priorité.

Si une expression numérique ne contient que des multiplication et/ou des divisions,

on effectue les calculs dans le sens de la lecture.

Exemples :

A = 72

B=2

4. Les 4 opérations et les priorités opératoires

Propriété :

Si une expression numérique contient les quatre opérations, on commence d'abord par
les multiplications et les divisions (la première arrivant dans le sens de la lecture) puis, on
termine avec les additions et les soustractions.

A=5

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Remarque :

Si, à un moment donné, il ne reste plus que des additions et des soustractions ou des
multiplications et des divisions, on applique les règles vu précédemment.

5. Expressions contenant des parenthèses

Propriété :

Les parenthèses sont prioritaires par rapport aux quatre opérations.

On débute les calculs par les parenthèses et ensuite, on applique les règles de priorités
précédentes.

Exemples :

A = 9 x(4+1)

A=9x5

A = 45

B = 12 + [ 36 - ( 5 + 2x3)]

B = 12 +[ 36 - (5 + 6)]

B = 12 + ( 36 - 11)

B = 12 + 25

B = 37

6. Avec des traits de fraction

Propriété :

Lorsqu'une expression numérique contient des fractions, on peut remplacer le numérateur


et le dénominateur par des parenthèses.

Exemples :
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Nombres relatifs

I. Les nombres relatifs

Définition :

Il existe deux type de nombres :

les nombres positifs qui sont les nombres supérieurs à zéro;

les nombres négatifs qui sont les nombres inférieurs à zéro.

Remarques :

+ 3,2 est un nombre relatif positif, il peut aussi s'écrire 3,2.

- 5 est un nombre négatif. C'est un nombre entier relatif.

D'autres exemples de nombres relatifs positifs : +12; 0,5; .

II.Repérage sur une droite graduée

Définition :

Chaque point appartenant à une droite graduée peut être repéré par un nombre relatif
appelé l'abscisse de ce point.

Par exemple, le point M d'abscisse +3 sera noté M(+3).

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Définition :

Une droite graduée est une droite possédant une origine notée O dont l'abscisse est nulle
et possédant une unité telle que OI=1 avec I le point d'abscisse 1.

L'abscisse de l'origine O est le nombre .

Les points A, B et C ont pour abscisses respectives -4; - 2,5; 4.

Définition :

On appelle distance à zéro (ou partie numérique) d'un nombre relatif, la partie de ce
nombre privée de son signe.Sur une droite graduée, la distance à zéro d'un nombre relatif
représenté par un point M est la distance OM.

Exemple :

La distance à zéro du nombre - 2,5 est la distance OB car B a pour abscisse - 2,5. Elle
vaut donc 2,5.

La distance à zéro du nombre + 4 est la distance OC. Elle est donc égale à 4.

Définition :

On appelle nombres relatifs opposés, deux nombres relatifs ayant la même partie
numérique mais ayant des signes contraires.

Exemple :

Les nombres + 7,2 et - 7,2 sont des nombres opposés.

Remarque :

Deux points d'abscisses opposées sont symétriques par rapport à l'origine.


III.Repérage dans le plan

Propriété :

On appelle repère orthogonal du plan la donnée de deux axes perpendiculaires sécant au


point O.L'axe horizontal est appelé l'axe des abscisses.

L'axe vertical est appelé l'axe des ordonnées.

Le point d'intersection de ces deux axes est appelé l'origine du repère et est noté O.

Tout point M du plan peut être repéré par un couple de nombres relatifs appelé
coordonnées du point dans le repère orthogonal du plan.

Le premier nombre relatif est l'abscisse du point M et le second est l'ordonnée du point M.

Exemple :

Le point H est repéré grâce aux nombres relatifs - 2 et 3.

- 2 est sur l'axe des abscisses et 3 est sur l'axe des ordonnées.

On dit que H a pour abscisse - 2 et pour ordonnées 3.

Le point H a pour coordonnées - 2 et 3 et on note H ( - 2; 3).

Remarques :

O a pour coordonnées (0;0).

Tout point placé sur l'axe des abscisses a une ordonnée nulle, comme le point B(-4;0).

Tout point placé sur l'axe des ordonnées a une abscisse nulle, comme le point F (0; -
2).

IV.Comparaison de nombres relatifs

Propriété :

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Un nombre négatif est inférieur à un nombre positifSi deux nombres sont positifs, le plus
grand est celui qui possède la plus grande partie numérique.

Si deux nombres sont négatifs, le plus grand est celui qui possède la plus petite partie
numérique.

Exemples :

Les nombres 5,4 et 5,17 sont deux nombres positifs.5,4 a la plus grande partie
numérique donc 5,4 > 5,17.

Les nombres - 6 et - 3 sont négatifs et - 6 < 3 car - 3 a la plus petite partie numérique.

V.Addition de deux nombres relatifs

Règle :

On considère deux nombres relatifs.

Pour additionner deux nombres relatifs de même signe, il faut :

conserver le signe en commun

additionner les parties numériques.

Pour additionner deux nombres relatifs de signes contraires, il faut :

conserver le signe du nombre ayant la plus grande partie numérique;

calculer la différence positive entre les deux parties numériques.

Exemple :

A = +3
B=-8

Propriété :

La somme de deux nombres relatifs opposés est nulle.

Exemple :

Propriété :

Pour effectuer la somme de plusieurs nombres relatifs, on effectue les calculs dans le
sens de la lecture en appliquant la règle précédente.

Exemple :

VI. Soustraction de deux nombres relatifs

Propriété :

Soustraire un nombre c'est lui ajouter son opposé.

Méthode :

Pour effectuer les soustractions de nombres relatifs dans une expression numérique, il
faut :

Transformer les soustractions en additions;

Appliquer les règles de calculs précédentes pour l'addition.

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Exemples :

A = (+17) - (-7)

A = (+ 17) + (+ 7)

A = 24
Cours de maths en 5ème

Triangles

I. Propriétés dans un triangle

1.L'inégalité triangulaire

Définition :

La hauteur d'un triangle est la droite passant par un sommet du triangle et


perpendiculaire à son côté opposé.

Propriété : (inégalité triangulaire).

Pour tout triangle ABC, nous avons .


Un triangle est constructible lorsque la plus grande longueur est inférieure ou égale à la
somme des deux plus petites longueurs.

Remarque :

On peut interpréter l'inégalité en remarquant que le chemin le plus court


est toujours la ligne droite.

Propriété :

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Un point A appartient au segment [BC] équivaut à BC=BA +AC.

Lorsqu'il y a égalité dans l'inégalité triangulaire, le triangle ABC est tout de même
constructible et est un triangle plat.

2. Somme des mesures des angles d'un triangle

Exemple :

Dans le triangle ci-dessous, on sait que :

et .

La somme des mesures du triangle GDF est égale à 180°, donc :


II. Construction de triangles

1.Cas d'égalité de triangles

Définition :

Deux triangles sont dits isométriques (ou semblables) si leurs côtés sont deux à deux
de même longueur.

Exemple :

Les triangles ABC, DEF, GIH et JKL sont isométriques.

Ils sont superposables par glissement et/ou par retournement.

Propriété :

Si deux triangles ont un côté de même longueur compris entre deux angles de même
mesure, deux à deux, alors ces deux triangles sont isométriques.

Exemple :

AB=DE.

Le côté [AB] est compris entre les angles et .

Le côté [DE] est compris entre les angles et .

De plus, et .

Donc les triangles ABC et EDF sont isométriques.

Propriété :

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Si deux triangles ont un angle de même mesure compris entre deux cotés qui ont la
même longueur alors ces deux triangles sont isométriques (ou semblables).

Exemple :

L'angle est compris entre les côtés [AC] et [AB].

L'angle est compris entre les côtés [EF] et [ED].

De plus, AC=EF et AB=ED.

Donc les triangles ABC et DEF sont isométriques.

Propriété :

Deux triangles semblables (ou isométriques) ont des angles de même mesure et des aires
égales.

Remarque :

Attention, la réciproque n'est pas forcément vraie.

Deux triangles peuvent avoir des angles de même mesure, deux à deux, sans pour
autant être isométriques.

Deux triangles peuvent avoir la même aire sans pour autant être isométriques.

III. Les médiatrices d'un triangle

Propriété :
Les médiatrices d'un triangle ABC sont concourantes en un point O qui est le centre du
cercle circonscrit au triangle ABC.

Remarque :

Le point O est équidistant des trois sommets A, B et C du triangle ABC.

IV. Les hauteurs d'un triangle

Propriété :

La hauteur d'un triangle est une droite passant par un sommet et perpendiculaire à son
coté opposé.

Propriété :

Les trois hauteurs d'un triangle sont concourantes en un point H appelé l'orthocentre
du triangle.

Propriété :

Dans un triangle ABC, les trois hauteurs sont concourantes en un point H appelé
l'orthocentre du triangle ABC.

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Cours de maths en 5ème

Symétrie centrale

I. Définition de la symétrie centrale

1.Symétrie centrale et demi-tour

Définition :

Deux figures et sont symétriques par rapport à un point O lorsque l'onpeut


passer de l'une à l'autre par un demi-tour de centre O, soit une rotation d'un angle de
180° et de centre O.

La figure est appelée l'image de par la symétrie centrale de centre O.

Exemple :

La figure est le symétrique de la figure par rapport au point O.

De même, la figure est le symétrique de la figure par rapport au point O.

Les figures et sont symétriques par rapport au point O.

On dit également que le point O est le centre de la symétrie qui transforme la figure
en la figure .

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2.Symétrique d'un point

Définition :

On considère une symétrie centrale de centre O.

Le point M' est l'image du point M par la symétrie centrale de centre O

si et seulement si le point O est le milieu du segment [MM'].

Exemple :

Le symétrique de A par rapport à O est A'.

Le symétrique de A' par rapport à O est A.

A et A' sont symétriques par rapport à O.

Remarque :
Le symétrique de O par rapport à O est le point O lui-même.
II.Les propriétés de la symétrie centrale

1.symétrique d'un segment

Propriété :

Le symétrique d'un segment par une symétrie centrale est un segment de même
longueur.

La symétrie centrale conserve les longueurs de segments, les périmètres et les aires
de figures géométriques.

Exemple :

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Pour construire le symétrique du segment [CD] par rapport au point O, on construit le
symétrique des points C et D, noté C' et D', par rapport au point O.

Par la symétrie de centre O, le symétrique du segment [CD] est alors le segment [C'D']
.

Le symétrique du milieu d'un segment est le milieu du segment symétrique.

2.Symétrie d'une droite

Propriété :

L'image d'une droite par une symétrie centrale est une droite qui lui est parallèle.

La symétrie centrale transforme une droite en une autre droite qui lui est parallèle.

3.Symétrique d'un polygone

Propriété :

La symétrie centrale conserve tout, principalement :


les longueurs;

les périmètres de figures;

les aires de figures;

les mesures d'angles;

le parallélisme;

l'orthogonalité.

Propriété :

Le symétrique d'un polygone est un polygone possédant le même nombre de côtés et


ayant la même forme.

Pour construire le symétrique d'un polygone, on construit le symétrique de chaque côté


puis,

on relie les sommets dans le bon ordre.

4.Symétrique d'un cercle

Propriété :

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Le symétrique d'un cercle est un cercle de même rayon et ayant pour centre le
symétrique du centre du premier cercle.

Remarque :

Pour construire le symétrique d'un arc de cercle par rapport à un point, on construit les
symétriques du centre et des extrémités de l'arc de cercle symétrique.

III.Centre de symétrie d'une figure

Propriété :

Un point O est le centre de symétrie d'une figure si l'image de la figure est


confondue avec .
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Cours de maths en 5ème

Calcul littéral

I. Expression littérale

Définition :

On appelle expression algébrique ou encore, expression littérale, toute expression


mathématiques contenant des lettres.Ces lettres représentent des nombres.

Exemples :

L'aire d'un carré de côté c s'exprime avec l'expression littérale .

Un rectangle de longueur L et de largeur l a un périmètre qui s'exprime avec


l'expression littérale .

Règle :

Nous ne noterons plus le signe en calcul littéral :

entre deux lettres;

entre un nombre et une lettre;

avant l'ouverture d'une parenthèse;

après la fermeture d'une parenthèse.

Exemple :
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Pour un rectangle de longueur L et de largeur l , son périmètre vaut
.

Un cercle de rayon R a pour périmètre et pour aire .

Remarque :

On peut simplifier en et en .

L'expression peut s'écrire .

Attention : on ne peut pas supprimer le signe x entre deux nombres .

Définitions : puissances.

On considère un nombre positif a.

, se lit "a au carré".

, se lit "a au cube".

Exemple :

Aire d'un carré de côté a est .

Le volume d'un cube de côté a est

II. Evaluer une expression littérale

Définition :

Pour calculer la valeur que prend une expression littérale, on substitue (remplace) la
valeur de la lettre dans l'expression algébrique concernée.

Exemple :

Considérons l'expression littérale .


Si x=3 alors

Si x = -2 alors

On dit que l'on substitue (remplace) la valeur de x.

On passe, ainsi, du calcul littéral au calcul numérique.

III. Tester une égalité

Propriété :

Pour tester une égalité, il faut :

substituer la lettre par sa valeur dans le premier membre de l'égalité


(expression située à gauche du signe =);

substituer la lettre par sa valeur dans le second membre de l'égalité (expression


située à gauche du signe =);

si les résultats sont égaux alors l'égalité est vraie;

si les résultats ne sont pas égaux alors l'égalité est fausse.

Exemple :

Considérons l'égalité

x = 7 vérifie-t-il cette égalité ?

et .

donc x = 7 ne vérifie pas cette égalité.

x = 7 vérifie-t-il cette égalité ?

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et .

Donc x = 4 vérifie cette égalité.

IV. La simple distributivité

Définition :

Développer une expression littérale, c'est l'écrire comme somme de termes.

Exemple :

est une forme développée.

Définition :

Factoriser une expression littérale, c'est l'écrire comme produit de facteurs.

Exemple :

sont des formes factorisées.

Définition :

Réduire une expression littérale, c'est regrouper tous les termes de même nature.

Exemples :

Réduire les expressions suivantes :

Propriété :

Soient k, a et b trois nombres relatifs :

.
Exemple :

En utilisant la simple distributivité, développer les expressions littérales suivantes :

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Parallélogramme

I. Le parallélogramme

1.Définition

Définition :

Un parallélogramme est un quadrilatère ayant ses côtés opposées parallèles deux à deux.

Exemple :

Les droites (AB) et (DC) sont parallèles.

Les droites (AD) et (BC) sont parallèles.

Le quadrilatère ABCD est un parallélogramme.

Propriété :

Le centre de symétrie de ce parallélogramme est le point O qui correspond au point


d'intersection de ses diagonales.

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Remarque :

Le point O est le centre de symétrie du parallélogramme ABCD.

L'image du segment [AB] par la symétrie de centre O est le segment [DC].

L'image de l'angle par la symétrie de centre O est l'angle .

Propriété :

Les diagonales d'un parallélogramme se coupent en leur milieu.

Preuve :

Si un quadrilatère est un parallélogramme alors son centre de symétrie est le point


d'intersection des diagonales.

Par définition du centre de symétrie, on en déduit que O est le milieu de [AC] et O est le
milieu de [BD].

Par conséquent, les diagonales [AC] et [BD] se coupent en leur milieu O qui est le centre de
symétrie du parallélogramme.

Propriété :

Les côtés opposés d'un parallélogramme ont la même longueur.

Preuve :

Si un quadrilatère est un parallélogramme alors son centre de symétrie est le point


d'intersection des diagonales.

Le symétrique du segment [AB] est [DC] et le symétrique du segment [AD] est [BC].

La symétrie centrale conserve les longueurs de segments donc AB=DC et AD=BC.

Propriété :
Les angles opposés d'un parallélogramme ont la même mesure.

Preuve :

Si un quadrilatère est un parallélogramme alors son centre de symétrie est le point


d'intersection des diagonales.

L'mage de l'angle par la symétrie de centre O est l'angle .

L'image de l'angle par la symétrie de centre O est l'angle .

La symétrie centrale conserve les mesures d'angles donc et .

II.Les parallélogrammes particuliers

Définition :

Un rectangle, un losange et un carré sont des parallélogrammes particuliers.

Un carré est à la fois un losange et un rectangle, il cumule toutes les propriétés du


losange et du rectangle.

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Application :

Ces affirmations sont-elles vraies ou fausses ?

1. Un parallélogramme a deux axes de symétrie.

2. Si E et F sont les symétriques respectifs de G et H par rapport à ,alors EFGH est un


parallélogramme de centre O.

3. Un parallélogramme a quatre angles égaux.

4. Si un quadrilatère a trois angles droits, alors c'est un rectangle.

5. Si un quadrilatère a trois côtés égaux, alors c'est un losange.


Fractions

I. Les écritures fractionnaires

1.Quotient

Définition :

On considère a et b deux nombres relatifs tel que .

Le quotient de a par b, noté est le nombre tel que .

Le nombre a est le numérateur de et le nombre b est le dénominateur de .

Lorsque a ou b est un nombre décimal, est appelée écriture fractionnaire.

Lorsque a et b sont des nombres entier, est appelée fraction.

Lorsque b est égal à 10,100,1 000, ..., est appelée fraction décimale.

Exemple :

Le quotient de 3 par 4 est noté .

Ce nombre vérifie l'égalité .

Remarque :

Tout nombre décimal possède une infinité d'écritures fractionnaires.

Par exemple

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2.Proportions

Exemple :

Le disque ci-dessous est divisé en six parties égales.

Chaque part représente du disque.

La proportion du disque colorié en bleue est donc .

La proportion du disque non coloriée est .

II. Les égalités de quotients et fractions

1.Quotients égaux

Propriété :

On considère a, b et k trois nombres relatifs tels que et .Si on multiplie (ou


divise) le numérateur et le dénominateur d'un quotient par un même nombre k non nul
alors on ne modifie pas la valeur du quotient.

et .

Exemple :
2.Simplifier une fraction

Propriété :

On considère a et b deux nombres entiers relatifs tel que .

Afin de simplifier une fractions, on utilise la propriété précédente en divisant le


numérateur et le dénominateur par un diviseur en commun.

Lorsque nous ne pouvons plus simplifier une fraction, celle-ci est dite irréductible.

Exemple :

Ce sont trois écritures d'un même nombre.

La première est l'écriture décimale, la seconde est une fraction et la troisième est une
écriture fractionnaire.

Remarque :

Pour simplifier une fraction, on utilise les critères de divisibilité.

3.Division de deux nombres décimaux

Propriété :

Le quotient de deux nombres décimaux peut s'écrire sous la forme d'une fraction.

Exemple :

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4.Fraction décimale

Propriété :

On considère a et b deux nombres entiers relatifs tel que .

On appelle fraction décimale, toute fraction telle que b soit égal à 10;100 ; 1 000 ; etc .

Exemple :

sont des fractions décimales.

Propriété :

Tout nombre décimal n peut s'écrire sous forme d'une fraction décimale.

Exemple :

5.Proportion et pourcentage

Définition :

Quand une proportion est écrite sous forme d'un quotient qui a pour dénominateur 100,
nous obtenons une proportion en pourcentage.

Exemple :

une ville de 50 000 habitants est traversée par un canal.

18 250 habitants ont leur logement sur la rive droite du canal.

La proportion d'habitants ayant leur logement sur la rive droite est .

.
On dit que le pourcentage d'habitants ayant leur logement sur la rive droite est de 36,5 %.

III. Comparaison de fractions

Définition :

Pour comparer deux fractions, il faut préalablement, les réduire au même dénominateur
puis, comparer les numérateurs.

Exemple :

Rangeons les fractions suivantes dans l'ordre croissant : .

Toutes ces fractions ont pour dénominateur commun 7, elles seront rangées dans l'ordre
croissant de leur dénominateur.

Remarque :

Pour comparer deux fractions qui n'ont pas le même dénominateur, on les réduit au même
dénominateur puis on applique la définition précédente.

Exemple :

Comparer et .

donc

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Cours de maths en 5ème

Proportionnalité et pourcentages

I. Situation de proportionnalité

1.Grandeurs proportionnelles

Définition :

Deux grandeurs sont proportionnelles lorsque l'on peut passer de l'une à l'autre

en multipliant toujours par un nombre unique non nul.

Si c'est le cas, ce nombre, noté a, est appelé le coefficient de proportionnalité.

Exemple :

La longueur du côté et le périmètre d'un carré sont proportionnels car le périmètre d'un
carré s'obtient en multipliant la longueur de son côté par 4.

Voici la distance parcourue par un ballon en chute libre. En 1 s, il parcourt 5 m et en 2 s,


il parcourt 20 m. Pour passer de la durée de chute à la distance parcourue, on ne
multiplie pas par un même nombre, donc la durée de chute et la distance parcourue par
le ballon ne sont pas proportionnelles.

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2.Tableau de proportionnalité

Propriété :

Lorsque l'on résume les différentes valeurs prises par deux grandeurs dans un tableau, ce
tableau est appelé tableau de proportionnalité.

Propriété :

Dans un tableau de proportionnalité, on passe des valeurs de la première grandeurs à


celles de la seconde en multipliant par le coefficient de proportionnalité.

Exemple :

A la vitesse de 70 km/h, une voiture consomme 5 L aux 100 km.

La consommation de carburant et la distance parcourue sont proportionnelles.

A cette vitesse, quand la voiture parcourt une distance de 1 km, elle consomme 0,05 L.
On peut regrouper ces résultats dans un tableau de proportionnalité.
A cette vitesse, la consommation, en litres de carburant, est égale au produit du
nombre de kilomètres parcourus par 0,05 qui est le coefficient de proportionnalité.

Dans cette situation de proportionnalité, le coefficient permet de calculer la


consommation à partir du nombre de kilomètres parcourus. Par exemple, à cette
vitesse et pour 15 km, la consommation sera L.

II. Applications de la proportionnalité

1.Appliquer à un pourcentage

Exemple :

Lors des soldes, une réduction de 15 % est accordée sur les articles d'un magasin.

Cela signifie que :

la réduction et le prix initial d'un article sont proportionnels;

si le prix initial d'un article est de 100 € alors la réduction est de 15 €.

On cherche la réduction d'un article coûtant 80 €. On regroupe ces données dans un tableau
de proportionnalité.

Donc la réduction recherché est égale à €.

Propriété :

Pour calculer x % d'une quantité, on multiplie cette quantité par x puis, on divise par 100.

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Exemple :

25 % de 350 est égal à .

2.Echelle

Définition :

L'échelle d'une carte ou d'un plan est le coefficient de proportionnalité qui permet de
passer des longueurs réelles aux longueurs sur la carte ou sur le plan.

Exemple :

Ce dessin représente le plan d'un hélicoptère SA365 Dauphin.

Dans la réalité, il a pour hauteur 3,9 m, donc l'échelle est de :

Ce qui signifie que 1 cm sur plan correspond à 150 cm en réalité.

La longueur réelle de l'appareil est donc .


Cours de maths en 5ème

Statistiques

L'élève devra être capable d'étudier une série statistiques et toutes les définitions
concernant la population et l'étude d'un caractère quantitatif ou qualitatif. Développer des
compétences sur le calcul de fréquences et de pourcentages. Nous terminerons cette étude
des statistiques avec des tracés de diagramme en bâtons, diagrammes circulaires ou encore
avec des histogrammes en classe de cinquième.

I. Effectifs et fréquences

Définition :

Lors que l'on mène une enquête statistique, l'ensemble auprès duquel l'enquête est
menée s'appelle

la population.

Le thème de l'enquête s'appelle le caractère.

Ce dernier peut être quantitatif (mesurable) ou qualitatif (non mesurable).

L'effectif d'une des valeurs du caractère, notée , est le nombre de fois où cette valeur
du caractère se répète.

L'effectif total, noté N, est la somme des effectifs.

Nous avons avec p étant le nombre de valeurs du caractère.

La fréquence d'une des valeurs du caractère est le quotient de son effectif par l'effectif
total.

Nous avons .

Exemple :

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On a demandé aux élèves d'une classe combien ils ont de prénoms.

L'effectif total est de 30 élèves.

12 élèves sur 30 ont deux prénoms, donc la fréquence des élèves qui ont deux prénoms est :

avec une fraction.

0,4 avec une écriture décimale.

40 % avec un pourcentage.

II.Regroupement de données en classe


Dans le cas de nombreuses données numériques, on peut les regrouper en classe pour
faciliter la présentation des effectifs et des fréquences.

Exemple :

III. Histogramme
On utilise un histogramme pour représenter des données numériques représentées en
classe.

Propriété :

Lorsque les classes ont la même amplitude (caractère quantitatif continu), les hauteurs
des barres d'un histogramme sont proportionnelles aux effectifs ( ou fréquences) de
chaque classe.
Exemple :

On reprend les données du paragraphe II.

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Volumes

I. Le prisme droit et volumes de solides

1.Vocabulaire

Définition :

Un prisme droit est un solide de l'espace ayant ses deux bases qui sont des polygones
superposables et ses faces latérales sont des rectangles.

La base du premier prisme est un triangle

Il a cinq faces dont trois faces latérales, 9 arêtes et six sommets.

La base du second prisme est un pentagone.

Il a 7 faces dont 5 faces latérales, 15 arêtes et dix sommets.

Remarque :

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Cours de maths en 5ème

Angles

L'élève devra savoir tracer et mesurer des angles à l'aide du rapporteur et développer des
compétences et effectuer des démonstrations en utilisant les propriétés sur les angles
correspondants, opposés par le sommet et les angles alternes-internes ou alternes-externes
et les droites parallèles en cinquième.

I. Angles et parallélisme

1.Les angles adjacents

Définition :

Deux angles sont dits adjacents si ils ont leur sommet en commun ainsi qu'un côté en
commun et si ils sont situés de part et d'autre de ce côté en commun.

Exemple :

Les angles et ont comme sommet commun le point O, comme côté commun la
demi-droit [OB) et ils sont placés de part et d'autre de [OB) : ils sont donc adjacents.

Remarque :

Les angles adjacents et partagent un angle plat. Leur somme est donc égale à
180 °. On dit qu'ils sont supplémentaires.

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Cours de maths en 5ème

Propriétés de géométrie

PROPRIÉTÉS Pour LES DÉMONSTRATIONS DE GÉOMÉTRIE

Si deux droites sont parallèles, toute parallèle à l’une est parallèle à l'autre.

Si deux droites sont parallèles, toute perpendiculaire à l’une est perpendiculaire à


l'autre.

Si deux droites sont perpendiculaires à une même droite, elles sont parallèles entre
elles.

La médiatrice d'un segment coupe ce segment perpendiculairement et en son milieu.

Tout point appartenant à la médiatrice d'un segment, est équidistant des extrémités de
ce segment.

Tout point équidistant des extrémités d'un segment, appartient à la médiatrice de ce


segment.

Si des points sont alignés alors leurs symétriques sont alignés.

Le symétrique d'un segment est un segment de même longueur.

Le symétrique d'un angle est un angle de même mesure.

Le symétrique d’une figure est une figure de même aire.

L’image d’une droite par une symétrie centrale est une droite qui lui est parallèle.

Le symétrique d'un cercle est le cercle de même rayon dont le centre est le symétrique
du centre du 1er cercle.

Dans un triangle, la somme des mesures des angles est égale à 180°.

Dans un triangle rectangle, les angles aigus sont complémentaires.

Si un triangle a deux angles complémentaires alors il est rectangle.

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Dans un triangle isocèle, les deux angles à la base sont de même mesure.

Si un triangle a deux angles de même mesure, alors il est isocèle.

Si un triangle isocèle a un angle de 60°, alors il est équilatéral.

Dans un triangle isocèle, la hauteur, la médiane et la médiatrice passant par le sommet


principal sont confondues.

Deux angles opposés par le sommet sont de même mesure.

Deux droites parallèles forment avec une sécante des angles alternes-internes/alternes-
externes/correspondants de même mesure.

Deux droites formant avec une sécante des angles alternes-internes/alternes-


externes/correspondants de même mesure sont parallèles.

Dans un parallélogramme, les côtés opposés sont parallèles.

Un quadrilatère dont les côtés opposés sont parallèles est un parallélogramme.

Dans un parallélogramme, les côtés opposés sont de même longueur.

Un quadrilatère dont les côtés opposés sont de même longueur est un


parallélogramme.

Un quadrilatère dont deux côtés opposés sont parallèles et de même longueur est un
parallélogramme.

Dans un parallélogramme, les angles opposés sont de même mesure.

Un quadrilatère dont les angles opposés sont de même mesure est un parallélogramme.

Dans un parallélogramme, deux angles consécutifs sont supplémentaires.

Dans un parallélogramme, les diagonales se coupent en leur milieu.

Un quadrilatère dont les diagonales se coupent en leur milieu est un parallélogramme.

Dans un parallélogramme, le point d'intersection des diagonales est le centre de


symétrie.

Un quadrilatère qui a un centre de symétrie est un parallélogramme.

Dans un rectangle, les diagonales sont de même longueur.

Un quadrilatère qui a trois angles droits est un rectangle.


Un parallélogramme qui a un angle droit est un rectangle.

Un parallélogramme dont les diagonales sont de même longueur est un rectangle.

Dans un losange, les diagonales sont perpendiculaires.

Dans un losange, les diagonales sont les bissectrices des angles.

Un quadrilatère qui a ses quatre côtés de même longueur est un losange.

Un parallélogramme qui a deux côtés consécutifs de même longueur est un losange.

Un parallélogramme dont les diagonales sont perpendiculaires est un losange.

Un rectangle dont les diagonales sont perpendiculaires est un carré.

Un rectangle qui a deux côtés consécutifs de même longueur est un carré.

Un losange dont les diagonales sont de même longueur est un carré.

Un losange qui a un angle droit est un carré.

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2. Angles correspondants et angles alternes-internes

Définition :

Les angles bleus sont alternes-internes.C'est-à-dire qu'ils sont déterminés par les droites
(d), (d') et la sécante .

Les angles verts sont correspondants. C'est-à-dire qu'ils sont déterminés par les droites
(d), (d') et la sécante .

Propriété :

Deux angles alternes-internes ont la même mesure si, et seulement si, les deux droites
coupées par la sécante sont parallèles.

Deux angles correspondants ont la même mesure si, et seulement si, les deux droites
coupées par la sécante sont parallèles.

Exemple :

Les angles et sont alternes-internes car ils sont déterminés par la sécante (BC) et
les droites (AB) et (CD).
De plus, le codage indique qu'ils ont la même mesure. Donc les droites (AB) et (CD) sont
parallèles.

Exemple :

On sait que les droites (AB) et (CD) sont parallèles.

Les angles correspondants et sont déterminés par la sécante (AC) et les


droites (AB) et (CD), parallèles entres elles. Ils ont donc la ,même mesure. Donc
.

Les angles alternes-internes et sont déterminés par la sécante (BC) et les


droites (AB) et (CD) , parallèles entre elles. Ils ont donc la même mesure. Donc
.

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Toutes les faces latérales ont une dimension commune : la hauteur du prisme.

Le nombre de faces latérales est égal au nombre de côtés de la base.

2. Patron d'un prisme droit

Exemple :

Voici le patron d'un prisme droit. Sa base est un triangle dont les côtés ont pour longueur 5
cm, 4 cm et 3 cm et dont la hauteur est égale à 2 cm.

II. Le cylindre de révolution

Définition :

Un cylindre de révolution est un solide ayant deux bases qui sont des disques
superposables et la surface latérale est un rectangle enroulé autour es bases.

Les deux bases sont des disques de même rayon.

La droite qui joint les centres des deux bases est appelée axe du cylindre.

La hauteur du cylindre est la longueur du segment qui joint les centres des deux
disques de base.
2. Patron d'un cylindre de révolution

Exemple :

Voici le patron d'un cylindre de révolution de hauteur 3 cm ayant pour base un disque de
rayon 1 cm.

La surface latérale de ce cylindre est un rectangle :

qui a pour largeur la hauteur du prisme soit 3 cm.

qui a pour longueur le périmètre du disque de base soit


.

III. Les sections de solides et volumes

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Définition :

La section d'un solide par un plan est l'intersection entre ce solide et le plan.

Propriété :

La section d'un prisme par un plan parallèle à une base est un polygone identique à la
base.

Exemple :

On coupe un prisme à base triangulaire par un plan parallèle à sa base.

La section est un triangle identique au triangle de base.

Remarque :

Les pavés sont des prismes particuliers, pour lesquels la section d'un plan parallèle à la base
est un rectangle identique à cette base.

Exemple :

On coupe un cylindre de révolution de hauteur 4 cm dont le rayon de la base est 1 cm, par un
plan perpendiculaire à son axe.
La section est un disque de rayon 1 cm.

Propriété :

La section d'un cylindre de révolution par un plan qui est perpendiculaire à son axe de
rotation est un disque ayant le même rayon que la base de ce cylindre de révolution.

Propriété :

La section d'un cylindre de révolution par un plan contenant son axe de rotation est un
rectangle.

Exemple :

On coupe un cylindre de révolution de hauteur 5 cm, dont le rayon de la base est 2 cm, par
un plan contenant son axe.

La section est un rectangle de longueur la hauteur du cylindre : 5 cm et de largeur le


diamètre de la base : 4 cm.

IV: Calcul de volumes de solides

Propriété :

Pour calculer le volume V d'un prisme droit ou d'un cylindre de révolution, on multiplie
l'aire d'une base par sa hauteur h.

Exemple :

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Un grenier a la forme d'un prisme droit à base triangulaire. On veut calculer son volume.

On calcule l'aire d'une base qui est un triangle rectangle :

On multiplie l'aire d'une base par la hauteur :

Le volume de ce grenier est de 30 m².

Une canette a la forme d'un cylindre de révolution.

On veut calculer sa contenance en centilitres.

On calcule l'aire d'une base qui est un disque de rayon 3 cm.

On multiplie l'aire d'une base par sa hauteur qui est de 11 cm.

Le volume de cette canette est d'environ 311 soit 311 mL soit 31,1 cL.

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