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L’essentiel à connaître pour l’épreuve de mathématiques du brevet des collèges.

I. FRACTIONS :

Une fraction se présente sous la forme suivante, où a est le numérateur et b le dénominateur

I.1. Addition ou soustraction de fractions

Méthode :

 réduire au même dénominateur,


 additionner ou soustraire les numérateurs et garder le dénominateur commun.

Exemple :

12 est le dénominateur commun, 12 est multiple de 6, on transforme une seule fraction

I.2. Multiplication de fractions

Méthode : Multiplier les numérateurs entre eux ainsi que les dénominateurs entre eux (ne pas
réduire au même dénominateur)

Exemple :
I.3. Division de fractions :

Méthode : multiplier la première fraction par l’inverse de la deuxième fraction

Exemple :

Règles de priorité :

Effectuer d’abord les calculs entre crochets puis à l’intérieur des crochets les parenthèses en
commençant par les multiplications et les divisions (de gauche à droite) puis les additions et les
soustractions ( de gauche à droite).

ou CPMDAS ou Crochets/ Parenthèses/ Multiplication/ Division / Addition / Soustraction

Exemple :

Penser à réduire les fractions à leur plus simple expression !

II. PUISSANCES :
II.1. Règles de calcul de base :

où a, b, m et n sont des entiers relatifs

II.2. Puissances de 10 :

Pour calculer avec des puissances de 10, regrouper les puissances de 10 et les nombres autres que
les puissances

Exemple :

II.3. Puissance d’un nombre :

Même méthode qu’avec les puissances de 10

Exemple :
III. RACINES CARRÉES :

III. 1. Définition :

La racine carrée d’un nombre positif a, est le nombre positif dont le carré est égal à a.

On le note . Le signe est appelé radical.

III.2. Formules de base :

IV. FONCTIONS :

IV. 1. Fonction linéaire :

Une fonction linéaire est une fonction de la forme f : x –> ax où a est un nombre réel appelé coefficient
de la fonction linéaire ou coefficient de proportionnalité.

Propriété
La représentation graphique d’une fonction linéaire est une droite qui passe par l’origine du repère.
– si a > 0, alors la droite «monte».
– si a < 0, alors la droite «descend».

Cas particuliers
– Une augmentation de p% se traduit par la fonction linéaire f(x) = (1 + p/100)x
– Une réduction de p% se traduit par la fonction linéaire f(x) = (1 – p/100)x

IV. 2. Fonction affine :


Une fonction affine est une fonction de la forme f : x —> ax + b où a est un nombre réel appelé
coefficient de la fonction linéaire ou coefficient de proportionnalité, et b l’ordonnée à l’origine.

Propriété
La représentation graphique d’une fonction linéaire est une droite.
– si a > 0, alors la droite «monte».
– si a < 0, alors la droite «descend».

Cas particuliers
Une fonction linéaire est un cas particulier de fonction affine.

V. CALCUL D’UNE LONGUEUR :

V. 1. Triangle rectangle :

Rappel du théorème de Pythagore : le carré de l’hypoténuse (côté opposé à l’angle droit) est égal à
la somme des carrés des deux autres côtés.

Dans un triangle ABC rectangle en B, AC étant l’hypoténuse, où AB = b, BC = b et AC = c :

AB2 + BC2 = AC2 ou encore a2 + b2 = c2

Le théorème de Pythagore permet ainsi de calculer la longueur d’un des côtés d’un triangle rectangle si
l’on connaît les deux autres.

La réciproque du théorème de Pythagore : un triangle est rectangle si et seulement si le carré de la


longueur du plus grand coté est égal à la somme des carrés des longueurs des deux autres côtés.

Ce théorème sert à démontrer qu’un triangle est rectangle lorsqu’on connait les longueurs de ses trois
côtés.

Rappel de trigonométrie :

Le Sinus est égal à longueur du côté Opposé divisée par la longueur de l’Hypoténuse (SOH). Le Cosinus
est égal à la longueur du côté Adjacent divisée par la longueur de l’Hypoténuse (CAH). La Tangente est
égale à la longueur du côté Opposé divisée par la longueur du côté Adjacent (TOA).

Moyen mnémotechnique : SOHCAHTOA

Pour tout angle aigu â d’un triangle rectangle:


(cos â)2 + (sin â)2 = 1 et tan â = sin â/ cos â

Exemple :

AC est l’hypoténuse et BC l’opposé, le triangle étant rectangle en B,

sin â = BC/AC c.à d. sin 40 = BC/6 d’où BC = sin 40 x 6 = 4,47 cm

V.2. Dans un triangle quelconque :

Rappel du théorème de Thales : si deux droites parallèles coupent deux droites sécantes alors elles
déterminent deux triangles dont les côtés correspondants ont des longueurs proportionnelles.

Deux configurations se retrouvent :


Exemple :

Calculer AB

DE // AB et EA et DB sont sécantes en C. Selon le théorème de Thalès,

VI. CALCUL D’ANGLES :

VI. 1. Triangle quelconque :

Propriétés :

 La somme des angles d’un triangle étant égale à 180°C, si l’on connaît la valeur de 2 des 3
angles on peut en déduire la troisième.
 Deux angles correspondants ou alternes- internes (situés de part et d’autre de la sécante,
entre les deux droites et non adjacents.) sont égaux si les droites sont parallèles.

 Deux angles opposés par le sommet sont égaux.

VI.2. Triangle rectangle :

Utilisation de la trigonométrie :

Exemple : Calcul de l’angle â


AB est le côté adjacent et BC le côté opposé de l’angle â

VI.3. Angles inscrits et angles au centre :

Propriétés :

 Le théorème des angle inscrits affirme que si deux angles inscrits dans un cercle interceptent
le même arc alors ils ont la même mesure.
 Le théorème de l’angle au centre affirme que, dans un cercle, un angle au centre mesure le
double d’un angle inscrit interceptant le même arc.

VII. DROITES PARALLÈLES ET PERPENDICULAIRES :

VII.1. Propriétés :
 Si deux droites sont perpendiculaires à une même troisième, alors elles sont parallèles entre
elles.

 Si deux droites sont parallèles, alors toute perpendiculaire à l’une est perpendiculaire à
l’autre.

 Si deux droites sont parallèles à une même troisième alors elles sont parallèles entre elles.

VII.2. Démonstration triangle rectangle ou non :


Si l’on connaît la dimension des 3 côtés, on calcule le carré du plus grand côté et la somme des
carrés des 2 autres côtés.

 Si la somme est égale, on en déduit que le triangle est rectangles (théorème de Pyhagore).
 Si la somme est différente, on en conclue que le triangle n’est pas rectangle ( contraposée du
théorème de Pythagore).

Rappel : si le théorème est le suivant Si on A alors on obtient B. La réciproque de ce théorème serait « Si


on B alors on obtient A (pas toujours vraie) et la contraposée : si on n’a pas B alors on n’obtient pas A
(toujours vraie).

VII.3. Triangle inscrit dans un cercle :

Si un triangle est rectangle alors le centre de son cercle circonscrit est le milieu de son hypoténuse et
la médiane relative à l’hypoténuse a pour mesure la moitié de celle de l’hypoténuse.

SI un triangle a pour sommets les extrémités d’un diamètre et un point du cercle alors il est
rectangle en ce point.

VII.4. Démontrer que 2 droites sont parallèles ou non :

Si l’on connaît 4 longueurs en configuration de Thalès.


VIII. DÉVELOPPEMENT D’EXPRESSIONS

VIII.1. La règle de double distributivité :

Exemple :

(2x – 3) (4+ 5x) = 8x + 10 x2 -12 – 15x = 10 x2 -7x – 12

VIII.2. Les identités remarquables :

 (a + b)2 = a2 + 2ab + b2
 (a – b)2 = a2 – 2ab + b2
 (a + b)(a -b) = a2 – b2

Exemples :

(x + 2)2 = x2 + 2x + 4 (3x – 2)2 = 9x2 – 6x + 4 (2x + 3) (2x -3) = 4x2 – 9

IX. FACTORISATION D’EXPRESSIONS

IX.1 Un facteur commun :

Exemple : (4x – 3)2 – (4x -2)(4x -3) = (4x-3) ((4x -3) – (4x -2)) = (4x – 3) (-1) = 3 – 4x

IX.2. Utilisation des identités remarquables :

 Rechercher le double produit de type (.. + ..) 2 ou (..- ..)2

Exemple : x2 -6x + 9 = (x – 3)2 vérifier le double produit 2 x (-3) = – 6x pour arriver au résultat

 Chercher un facteur commun


Exemple : 9 – 36x2 = (3 + 6x) (3 – 6x)

X. GÉOMÉTRIE SPATIALE

X.1. Formules sur les aires

X.2. Formules sur les volumes :

X.3. Formules sur les aires de solides :

Aire latérale = somme des aires des faces latérales

Aire totale = Aire latérale + Aire bases (pour un prisme droit, les faces latérales sont des rectangles et les
bases deux polygones identiques)

Aire sphère = 4 × ? × R2

X.4. Sections :
k = HO’ / HO = HA’/HA = HB’/HB = HC’/HC

Propriétés liées à un agrandissement de coefficient k :

 les longueurs sont multipliées ou divisées par k


 les aires sont multipliées par k2
 les volumes sont multipliés par k3

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