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D'ARITHMÉTIQUE
ÉNONCÉS ET SOLUTIONS
PAR
M. JULES TANNERY
SOUS- D: RECTEUR DES ÉTUDES SCIENTIFIQUES A L'ÉCOLE NORMALE SUPÉRIECRE.
BR
LI
CTH
PARIS
1893
ERRATA
D'ARITHMÉTIQUE
CHAPITRE PREMIER
RÉSUMÉ
900 fois. Enfin 1 figure 100 fois à la droite du chiffre des dizaines
dans chaque mille, et par suite 900 fois à la place du chiffre des
unités .
En résumé, pour les nombres de 4 chiffres on est conduit à écrire
4 EXERCICES D’ARITIMÉTIQUE.
le chiffre 1
1000 + 900 X 3 = 3700 fois.
Et pour les nombres de 1 , 2, 3 et 4 chiffres, le même chiffre est
écrit
3700 + 300 = 4000 fois et 4000 = 4 X 10'.
Sans aller plus loin , on voit facilement que cette loi est générale, et
>
12345678910111213... ,
ou encore par
( - 2) - 1
k - 16 n
N = 10"-1 + 9 = 10 "-1+ n
CHAP . I. NOTIONS PRÉLIMINAIRES. NUMÉRATION . 9
N =
k + n X 10" -1-92 (n - )
2) 10
n n
ou encore
1
N k + n X 10^ -| – 90 (n − 2 ) 1;
n
- 1 ),
puis on effectue la division de k + (n/1 ) par n ; soient Q le quotient
et R le reste .
2º Si R n'est pas nul, le chiffre cherché est le Rº ( à partir de la
gauche ) du nombre Q ;
1º Si R est nul, le chiffre cherché est le premier (à partir de la
droite) du nombre Q - 1 .
Appliquons cette règle à la recherche du 85642e chiffre de la suite
naturelle des nombres .
On a
16 (5) = 5888889,
CHAPITRE II
Addition et Soustraction.
RÉSUMÉ
с - b = n
d - C = P
e d : 9
f - e = r,
et additionnons membre à membre ces égalités. Il vient
b - a + C - 6 + d - c + e - d + f -- C = m +1 + P + 1 + 1,
ou , après simplifications,
f- a = m + N + P + 9 + 1 .
= 145726 —
--- ( 100000 – 7 :3638) = 145726 – 26362.
b + 10 -- (b + 1 ) = b + 10 — b - 1 = 9.
Enfin, pour avoir le chiffre des centaines p de la différence, on
retranche de a le chiffre c augmenté de 1 , de sorte que l'on a
(2) p = a - (c + 1) .
Les égalités (1) et (2) ajoutées membre å membre donnent
p + u = c + 10 – a ta (c + 1) = 9,
ce qui démontre bien la deuxième partie du théorème.
On voit facilement , a priori, que la différence est nulle si a = c .
100 (n + 1 ) + 10 n + (12 - 1 ).
Ce nombre renversé a pour expression
100 ( n − 1) + 10 n + ( n + 1 ).
La différence est égale à
100 ( n + 1 ) — 100 ( n − 1) + 10 1 — 10 n + ( - 1) – ( 1 + 1 ) ,
ou à
Dans le cas où les trois nombres considérés n'ont qu'un seul chiffre,
le théorème précédent démontre la proposition .
Considérons maintenant le cas de trois nombres consécutifs ayant
deux chiffres que nous représenterons par d et u .
Ces trois nombres consécutifs seront évidemment
a X 103n - 1 + b X 103 N~ —
-9
:+ ... + m X 102n + 1 + (1 +1 ) X 102m
ta X 102n - 1 + b X 102n – ? + + m X 10 + 1 +1 X 10 "
+ a X 10^-1 + b X 10 - ? + + m x 10 + (1 - 1).
Le deuxième résultat obtenu en écrivant à la suite les trois nombres
N – 1 , N et N + 1 , sera
a X 1031-1 + b X 103n- ? + ... + m x 102n + 1 + (1 - 1) X 102x
2
+ a X 102n - 1 + b X 10 " -- + ... + m X 10 * + 1 +1 X 10"
+ a x 10n - 1 + b X 10 ? + + m x 10 + (1 + 1 ).
La différence entre ces deux résultats a pour expression, en négli
geant les termes communs,
(1 + 1 ) X 10 ^ - (1 - 1) X 102n + (1 - 1) – (1 + 1 ),
ou
Soit N = abc...ml.
Le premier résultat obtenu en écrivant à la suite les trois nombres
N + 1 , N et N - 1 sera, en remarquant que le nombre total des
>
chiffres est 3 n
1 X 102n + 109n - - 1 X
x 102 + 10 + 1-1-1-1,
ou enfin ,
2 X 10 - 2 = 1999 ?r- 1 foisis 99...98 .
forme la suite
a, b, a + b, a + 2b, 2a + 3b , 3a + 5b,
CHAPITRE III
Multiplication .
RÉSUMÉ
= A.B – m [( A + m ) - B] ,
c'est - à -dire qu'en ajoutant m unités au plus grand nombre et en
diminuant le plus petit de la même quantité, le nouveau produit se
trouve diminué de m fois la différence entre le multiplicande modifié
et le premier multiplicateur.
Question 18. -
Quel changement subit un produit de deux facteurs
quand on ajoute 1 au plus petit et qu'on diminue le plus grand
de 1 ?
M X (M — p) = M X m – M Xp = P - M X p.
5º Les deux facteurs sont augmentés de la même quantité p.
(M + p) (m + p) = M X m + p.M + pm + p?
= P + P (M + m + p ).
Le produit est augmenté de p fois la somme du multiplicande, du
multiplicateur et de la quantité ajoutée p .
6 ° Les deux facteurs sont diminués de la même quantité p.
.
(M — p ) (m – p) = M X m – p.M - p.m + p?
-
= P - p [(M + m) – p ].
Le produit est diminué de p fois la différence entre la somme du
multiplicande et du multiplicateur, et la quantité ajoutée p.
26 EXERCICES D'ARITIMÉTIQUE.
7° Le multiplicande est augmenté de P , et le multiplicateur dimi
nué de la même quantité p.
( M + p) (m – p) = M.m + mp - p.M -
–p
= PP - p [( M + p) – m ] = P + p [(m - p ) – M ].
Appliquons ce dernier cas au partage d'un nombre N en deux
parties dont le produit soit le plus grand possible.
N
Soit + p l'une des parties , l'autre sera
2
N N
N p = p.
2 2
M X m = M X 10" — M X le complément de m .
On peut donc opérer comme il suit :
On écrit à la droite du multiplicande autant de zéros qu'il y a de
chiffres dans le multiplicateur , et on retranche du nombre ainsi
CHAP . III . MULTIPLICATION . 27
N = multiple de 10 + u' .
Or , on a bien
7
129 12 + 12 = n .
12
( n + 1) ( x −
– 1 ) n == (m 1 ) n = nm – 1 ,
122 - )
et on voit de suite que ce produit augmenté de n donne comme
résultat n .
n (n + 1 )
2 X 2n ( n − 1 ) + 1² = 1² ( n ? — 1 ) + n'
= 12 - n ° + n ' = n .
Question 34. · Deux mortiers lancent des bombes sur une ville
assiégée. Le premier en a lancé 36 arant que le deuxième ait
commencé son feu , et il en envoie 8 pendant que le deuxième en
envoie 7 ; mais le deuxième dépense en 3 coups la même quantité
de poudre que le premier en 4 ; on demande, d'après cela, com
bien de bombes doit lancer le deuxième mortier pour dépenser
autant de poudre que le premier ?
La dépense en poudre de 3 coups du second mortier équivaut å
celle de 4 coups du premier ; par conséquent, la dépense en poudre
de 6 coups du second égalera celle de 8 coups du premier.
Mais, pendant que le premier tire 8 coups, le second en tire 7 ;
donc, pour chaque volée de 8 coups du premier et de 7 du second
mortier, ce second mortier dépensera en plus la quantité de poudre
nécessaire pour un coup . Or, le premier mortier aa 36 coups d'avance
sur le second .
Le second devra, par suite, tirer 36 volées de 7 coups, soit
252 coups.
Le premier aura tiré
36 + 36 X 8 = 36 X 9 = 324 coups.
an + 1 = 0n - 1 + an
an + ? = an + anti
an + = 1 + 1 +1 + 2 + 3 + 5+ + An - 1 + ane
d'où
-
ant ? 1 = 1 + 1 + 2 + 3 + 5 + ... + An - 1 + ax :
20 Pour n = 2, 3, 4, la relation
( 1) a , = 0 , -1 X anti = 1
est vraie.
On a , en effet,
pour n = 2 , 1 ° = 1X2 -1 = 1 ;
pour n = 3 , 22 = 11X3 + 1 = 4 ;
pour n = 4 , 3 == 2 X 5-1 =- 9 .
a; = ( x + 1 - a .) X an + 1 + 1 = aiti - an X an + 1 F1 ,
-
ai
+1 + 1 = a + an X ax + 1 + 1 = an (am + an + 1 ) 1,
ou enfin
a +1 = a , Xan + .2 + 1 ,
égalité qu'il s'agissait d'établir.
CHAP . III . MULTIPLICATION . 35
elle est vraie pour une certaine valeur de n , elle l'est aussi pour la
valeur de n supérieure d'une unité .
Ainsi , l'égalité (1) étant admise, on a
( n + 1) ( n + 2) ( 1 + 3) ... (2n — 2) (21 — 1 ) 2n
= 1.3.5.7 ... ( 2n — 3) ((2n -- 1 ) 2".
Et , en effet, le premier membre peut s'écrire
n (n + 1 ) (n + 2) ... (2n - 2) (212 — 1 ) 2
.
A R S B
Question 39. - .
Donner une règle permettant de trouver trois
nombres entiers vérifiant l'égalité
a? = ?
1' + c .
c = 4, a = 5, b = 3;
donc,
5 = 3 + 4 .
+ y I
yº
(***) = ( *=** + (icy) .
2 2
+
a
* + **==-") = (** )2
-
2
a? +
+6 - 1) = 6 +1)
4
Question 40 . Soient an , llg , 03 , ... , Olin des nombres tels que l'un
quelconque d'entre cux soit égal au produit des deux précédents ;
démontrer que, en désignant par P, le produit de ces nombres,
on a
P, = a ,.P,-1.P,- .
Les nombres a, et a, sont supposés quelconques.
Remarquons d'abord que l'on a
=
P, = 0 , . , . az = a , .dz.a, .a , = a, .P, .P,;
3 .
1
le théorème est donc vrai pour le produit des trois premiers termes
de la série considérée .
Cela posé, supposons la proposition exacte pour une certaine
valeur a de 11 , et démontrons qu'elle est encore vraie pour la valeur
2 + 1 , supérieure d'une unité à la précédente.
Ainsi , par hypothèse,
Px = a ,.Px -1.P& -2.
Il en résulte que l'on a
Px + 1 = a ,.P2-2.P . - 1.0x +1 = a , P2-1 X ( P2-2.07.Ax - 1).
O -
Or ,
P = P2-1.az, Pa - 1 = P2--2.02-1 ;
(1) PLUTarque, Euvres morales sur İsis et Osiris, 8 56, p .. 457 de l'édit. Didot.
40 EXERCICES D'ARITHMÉTIQUE.
donc ,
Pa = P2-2.02.02-1,
et, par suite,
Pat1 = Ag.Pa - 1.Pas
égalité qu'il s'agissait d'établir.
La formule , étant vérifiée pour n = 3, est donc vraie pour
n = 4, 5, ... , etc., c'est- à -dire qu'elle est générale.
CHAP . IV . DIVISION . 41
CHAPITRE IV
Division.
RÉSUMÉ
division de ces deux nombres est lui-même multiplié ou divisé par le troisième . •
Démonstration .
Nombre des chiffres du quotient : il est égal à la différence entre le nombre des
chillres du dividende et le nombre des chiffres du diviseur , ou à cette différence
augmentée d'une unité.
CAS GÉNÉRAL OU 3e Cas de la division des nombres entiers ramené à l'idée de
partage. – Exemples.
Cas particulier où le diviseur n'a qu'un seul chiffre ; simplifications apportées
dans la marche or linaire; on se dispense d'écrire les restes successifs. - Donner
des exemples.
Deuxième méthode d'essai reposant sur le cas particulier qui précède. — Expo
sition de cette métho le avec exemples à l'appui.
Division par la méthode des multiples du diviseur. - On forme une table des
9 premiers multiples du diviseur lorsque le quotiert doit avoir un grand nombre de
chiffres.
Pourquoi la division se fait -elle en commençant par la gauche, lorsque l'addition ,
la soustraction et la multiplication se font en commençant par la droite ?
Preuve de la division . – Le dividende est égal au produit du diviseur par le
quotient augmenté du reste s'il y en a un , ce qui s'écrit
D = d X IR avec R < d.
D = XQ + R et R < d - l.
-
Ou encore, en remarquant que 5 = 8 3 et que 7 = 8 – 1 ,
1, 3, 3 et - 1,
de sorte que, par rapport au diviseur 8 , les formules générales des
>
et d +
0
CHAP . IV . DIVISION . 45
Question 45. — Quel est le plus grand nombre qu'il est possible
d'ajouter au dividende sans que le quotient change ?
Cas où la division se fait sans reste. Soient D le dividende ,
d le diviseur et q le quotient :
D = d X a.
P' - P
Le multiplicateur s'obtient en divisant P par a
CHAP . IV . DIVISION . 47
mais cette troisième partie a été perdue par le 30 joueur qui a, par
suite, double l'argent des deux autres.
Les deux premiers joueurs n'avaient donc à la fin de la 2e partie
que la moitié de ce qu'ils ont actuellement, c'est - à - dire 12 fr. et 14 fr.;
tandis que le 3e joueur possédait 14 + 12 + 14 ou 40 fr.
CHAP . IV . DIVISION . 49
Enfin , la 1re partie ayant été perdue par le 1er joueur, on voit qu'en
se mettant au jeu les trois joueurs avaient respectivement 36 fr .,
20 fr . et 10 fr.
de plus que son fils ainé, et comme alors les âges réunis des trois
fils donnaient pour somme l'âge du père, il en résulte que la somme
des âges des deux plus jeunes était alors de 24 ans.
Mais, comme à présent, la différence des âges des deux plus
jeunes était 20 —- 16 = 4 ans.
En résumé, la somme des âges des deux plus jeunes fils était égale
à 2 fois l'âge du plus jeune plus 44 ans.
Mais cette somme vaut 24 .
P
n
contenu dans le quotient
On a , par hypothèse,
n = p X n + 1, go < P,
n ' = p X n ' + 74 , 1, < p .
Remplaçons, dans la première égalité , n ' par sa valeur qui nous est
donnée par la seconde; il vient
quotient change.
CHAP . IV . DIVISION , 53
Q -1
Or, R ' n'est pas connu ; donc p ne peut être plus grand que le plus
grand nombre entier contenu dans l'expression
R
Q- I'
20 Q =- 1 ; alors D =d + R et R < d.
D + p = (d + p) + R R < d + p.
1' = 9+ 70 ' ,
D = d x 9 + 9 + 9 ' = (d + 1 ) 2 + go!.
La quantité qu' étant plus petite que » , est, a fortiori, moindre que
d + 1 , et, par suite, l'on peut dire que D , divisé par d + 1 , donne
>
(1 ) Na X 9 + 1 , p < a - 1.
On a aussi
N < a (q + 1),
et
q < b (q ' + 1) ,
et comme la différence entre les deux nombres entiers q, b (q ' + 1 )
est d'au moins 1 , on peut poser
9 +1 < b (q' + 1 ),
d'où
a (q + 1) < ab (q' + 1).
Par suite,
N < a.b (q ' + 1 ).
De même
q' < c (q' + 1 ),
d'où l'on déduit
CHAPITRE V
RÉSUMÉ
Multiple d'un nombre . · Pour désigner les multiples d'un nombre N, Leibnitz
avait proposé la notation À quand N n'avait qu'un seul chiffre, et Ñ dans le cas
contraire ; cette notation a été oubliée . — Facteur ou sous-multiple d'un nombre .
- Ce qu'on entend par nombres divisibles l'un par l'autre. Le plus petit des
deux nombres considérés est diviseur du plus grand .
On exprime la même idée en disant qu'un nombre est divisible par un autre ou
qu'il est multiple de cet autre . Les mots facteur, sous-multiple et diviseur sont
synonymes. — Signification des expressions partie aliquote et parties aliquantes. —
Équi-multiples.
Un nombre n'a que quelques diviseurs, mais il a une infinité de multiples.
Zéro peut être considéré comme multiple de tous les nombres.
PRINCIPE : Lorsqu'un nombre divise exactement toutes les parties d'une somme,
il divise aussi la somme.
Conséquences : 1 ° Tout diviseur d'un nombre N divise les multiples de N ; 2° si
A est divisible par B, il est divisible par les facteurs de B.
Principe : Lorsqu'un nombre en divise deux autres , il divise leur différence .
CONSÉQUENCES : 1. Tout nombre qui divise exactement la somme de deux nombres
et l'un de ces nombres divise exactement l'autre ; 2 ° tout diviseur de deux nombres
divise le reste de leur division .
Principe : Un nombre étant composé de deux parties, tout nombre qui divise
l'une de ces parties sans diviser l'autre , ne divise pas la somme ; de plus, la division
du nombre donné et celle de sa seconde partie par le diviseur en question donnent
le même reste
Application des principes qui précèdent à la détermination, dans certains cas, du
reste de la division d'un nombre donné par un diviseur connu .
REMARQUE. Tout nombre terminé par un zéro étant divisible par 10, est aussi
divisible par 2 et par 5.
PRINCIPE : Le reste de la division d'un nombre par 2 est le même que celui de la
division de son dernier chiffre par 2. – Démonstration.
ConsÉQUENCE : La condition nécessaire et suffisante pour qu'un nombre soit
divisible par 2 est que son dernier chiffre soit divisible par 2.
Les chiffres 0, 2, 4 , 6, 8, nommés chiffres pairs, sont les seuls qui puissent
60 EXERCICES D’ARITHMÉTIQUE .
terminer les nombres divisibles par 2, nommés, par extension , nombres pairs . Leur
forme générale est 2 m .
Les chiffres 1 , 3 , 5 , 7 , 9, nommés chiffres impairs , terminent les nombres non
divisibles par 2, et appelés alors nombres impairs. La forme générale des nombres
impairs est 2m +1 .
Principe : Le reste de la division d'un nombre par 5 est le même que celui de la
division par 5 de son dernier chiffre à droite. — Démonstration .
Conséquence : Pour qu'un nombre soit divisible par 5, il faut et il suffit que son
dernier chiffre à droite soit 0 ou 5. La forme générale des nombres divisibles par 5
est 5 m . Tout nombre entier non divisible par 55 peut être mis sous l'une des formes
5 m + 1,5m + 2 .
Tout nombre terminé par deux zéros , étant composé d'un nombre exact de cen
taines , est divisible par 100 et par les facteurs de 100 :: 4 et 25.
PRINCIPE : Le reste de la division d'un nombre par 4 ou par 25 est le même que le
reste de la division par 4 ou par 25 du nombre formé par les deux derniers chiffres
à droite .
Conséquences : Pour qu'un nombre soit divisible par 4 ou par 25 , il faut et il
suffit que le nombre formé par l'ensemble de ces deux derniers chiffres, à droite,
soit divisible par 4 ou par 25 .
Les nombres divisibles par 4 sont de la forme 4 in, et ceux non divisibles par 4 , de
l'une des formes 4 m + 1,4m + 2.
Les nombres divisibles par 25 sont terminés par deux zéros ou par l'un des
nombres 25 , 50 ou 75.
1 Leur forme générale est 25. m .
Les nombres non divisibles par 25 sont de la forme 25m + %, « désignant l'un
des nombres 1 , 2, 3, ... , 12 .
Tout nombre terminé par trois zéros représente un nombre exact de mille et est
par suite divisible par 1000 et par les sous-multiples de mille : 8 et 125 .
Principe : Le reste de la division d'un nombre par 8 ou par 125 est le même que
le reste de la division par 8 ou par 125 du nombre formé par les trois derniers
chiffres à droite .
CONSÉQUENCE : Pour qu'un nombre soit divisible par 8 ou par 125, il faut et il
suffit que le nombre formé par l'ensemble de ses trois derniers chiffres, à droite,
soit divisible par 8 ou par 125.
Au delà de 8 et de 125 les caractères de divisibilité par les puissances de 2 et
de 5 perdent leur but pratique.
THÉORÈME GÉNÉRAL . - Le reste de la division d'un nombre par 2x ou 5x est le
même que celui de la division par 24 ou 57 du nombre formé par l'ensemble de
a premiers chiffres à droite. D'où les caractères de divisibilité par 22 et 5 %.
Divisibilité par 9 et par 3.
Principe :: L'unité suivie d'un nombre quelconque de zéros est un multiple de 9
augmenté d'une unité .
Démonstration.
PRINCIPE : Tout nombre composé d'un chiffre significatif suivi d'un nombre
quelconque de zéros est un multiple de 9 augmenté de la valeur du chiffre signi
ficatif.
Priscipe : Un nombre quelconque est composé d'un multiple de 9 augmenté de
la somme de ses chiffres pris en valeur absolue . La différence de deux nombres
composés des mêmes chiffres est divisible par 9.
CHAP . V. DIVISIBILITÉ DES NOMBRES . 61
PRINCIPE : Le reste de la division d'un nombre par 9 est le même que le reste de
la division par 9 de la somme des valeurs absolues de ses chiffres.
CONSÉQUENCE : Pour qu'un nombre soit divisible par 9, il faut et il suffit que la
.
somme des valeurs absolues de ses chiffres soit divisible par 9. – Exemples.
Comment on opère dans la pratique .
Principe : Tout nombre est composé d'un multiple de 3 augmenté de la somme
de ses chiffres pris en valeur absolue .
Le reste de la division d'un nombre par 3 est le même que celui de la division
par 3 de la somme des valeurs absolues de ses chiffres.
Pour qu'un nombre soit divisible par 3, il faut et il suffit que la somme des
valeurs absolues de ses chiffres soit divisible par 3 .
Divisibilité par 11 .
La condition de divisibilité par 11 résulte de trois propositions préliminaires :
1• l'unité suivie d'un ou de plusieurs zéros exprime un nombre égal à un multiple
de 11 augmenté ou diminué d'une unité, suivant que le nombre des zéros est pair ou
impair ; 2º un chiffre suivi d'un ou plusieurs zéros représente un nombre égal à un
multiple de 11 augmenté ou diminué de la valeur de ce chiffre , suivant que le nombre
des zéros est pair ou impair; 3º un nombre quelconque est égal à un multiple de 11
augmenté de la somme des chiffres de rang impair , à partir de la droite, et diminué
de la somme des chiffres de rang pair. Remarque sur les deux manières dont on
peut énoncer la proposition, suivant que la somme des chiffres de rang pair est plus
grande ou plus petite que la somme des chiffres de rang impair. Pour qu'un
nombre soit divisible par 11 , il faut et il suffit que la différence entre la somme des
chiffres de rang impair et la somme des chiffres de rang pair , soit divisible par 11 .
- Reste de la division d'un nombre par 11 : lº dans le cas où la sommedes chiffres
de rang impair surpasse la somme des chiffres de rang pair ; 2° dans le cas où la
somme des chiffres de rang pair est la plus grande .
Théorème sur lequel reposent les preuves de la multiplication par les diviseurs 9
et ll (voir la question no 109). Preuve par 9 de la multiplication . Exemples et
disposition pratique. La preuve par 9 ne vérifie réellement que la somme des
chiffres du produit ; lorsqu'elle réussit , on n'est pas en droit de conclure que l'opé
ration est exacte . L'erreur, s'il y en a une , est multiple de 9.
Preuve par 11 de la multiplication. – Exemples. Quand les preuves par 9 et
par 11 ont réussi , on ne peut pas en conclure que l'opération soit exacte. — L'erreur ,
s'il y en a une , est o ultiple de 9 X 1l ou de 99 .
Preuves de la division par 9 et par 11 .
Remarque sur les raisons qui font choisir les diviseurs 9 et 11 pour faire la preuve
de la multiplication .
multiple de 4 + 1 ou multiple de 4 - 1 .
On aura donc
multiple de 3 + 1 .
1° =
a = 3k + 1, b = 3k + 1 , alors a -b = mult . de 3 ;
20 a = 3k + 1, b = 3k -1 , alors a + b = mult. de 3 ;
30 a = 3k -1 , b = 3k + 1 , alors a + b = mult. de 3 ;
ca
40 a = 3k - 1, b = 3k – 1 , alors a - b = mult . de 3 .
3n + 1 .
6n + 2,
et on a bien
6n + 2 + 1 = 6n + 3 = multiple de 3 ,
et
6n
6п - 2--1
= = 6n - 3 = multiple de 3.
04 EXERCICES D'ARITHMÉTIQUE.
-
d'où
9b .
3т, 3m +1 . ои 3m + 2.
Si p + 2q = 3mт ,
- on a a + b multiple de 9 ,
sans qu'il soit nécessaire d'ajouter quelque chose à la somme a + b.
Si p + 2q = 3m + 1 ,
il suffira d'augmenter p + 2q de deux unités pour avoir a + b
-
= multiple de 9 ; mais ajouter 2 unités à p + 2q revient à ajouter
6 unités à a ou à b ou 3 unités à a et å b .
Exercices d'arithmétique. 5
66 EXERCICES D'ARITHMÉTIQUE.
Si p + 2q = 3m + 2,
il suffit d'augmenter p + 2q d'une unité pour avoir a + b = mul
tiple de 9 , et ajouter 1 unité à p + 2q revient à augmenter a ou b
de 3 unités .
On a, par hypothèse,
N = multiple de p - 1 ,
et il vient , en multipliant les deux membres de cette égalité par N,
N multiple de p - N = multiple de p — (multiple de p — 1),
ou
N? = multiple de p + 1 .
Multiplions encore par N les deux membres de cette dernière égalité;
on trouve
ou enfin
N24 + 1 = multiple de p - 1 ,
et
N** + * = multiple de p + 1 .
CHAP . V. DIVISIBILITÉ DES NOMBRES . 67
(a + b) = multiple de 5.
La somme des chiffres des dizaines des deux nombres donnés doit
donc être égale à 5 , 10 ou 15 , ou bien encore être nulle.
n (12% - 4) = 2m (4m - 4)
-
= 8m ( m ’ – 1 ) = multiple de 8 .
On peut remarquer que ces mêmes expressions sont également divi
sibles par 16.
4 (a + b + c) + der multiple de 3 X 4 .
D'abord
de = multiple de 4,
donc
4 (a + b + c) + de = multiple de 4.
De plus
(a + b + c) + (d + e) = multiple de 3.
Si a + b + c = multiple de 3, il en sera de mème de la somme
d + e et , par suite, du nombre de ; donc, alors
4 (a + b + c) + .de = multiple de 3.
Si a + b + c = multiple de 3 + 1 , on aura d te = multiple
de 3 + 2 ; il en sera de mème de de et , par suite,
4 (a + b + c) + de = mult, de 3 + 4 + mult. de 3 + 2 = mult. de 3 .
-
(1 ) 4 (aa + b + c) + de = multiple de 12 =
= multiple de 3 X 4,
il en résultera
abcde = multiple de 12.
De l'égalité (1 ), on déduit que de = multiple de 4 ; donc le nombre
considéré, abcde , serait bien divisible par 4.
En second lieu, si 4 (a + b + c) = multiple de 3, il en résulte
que l'on a aussi de et , par suite, d + e = multiple de 3.
>
4 (a + b + c) = multiple de 3 + 1 ,
=
de = multiple de 3 + 2 ; 1
il en est de même de d + e , et on a |
4 (a + b +oc + d + e ) = mult. de3 +1 + mult.de 3 + 8 = mult.de 3.
-
4 (a + b + c) = multiple de 3 + 2, de = multiple de 3 + 1 ;
il vient alors
REMARQUE. -
Cette démonstration , est rigoureuse mais trop
longue ; nous proposons la suivante, beaucoup plus simple :
Remarquons que l'on a
100 = 96 + 4 - mult. de 12 + 14 ;
1000 - = (mult.de 12 + 4) X 10 = mult. de 12 + 40 =mult.de 12 + 4 ;
-
10000 = mult. de 12 + 4 ;
CHAP . V. - DIVISIBILITÉ DES NOMBRES . 71
N = 0 X 100 + d x 10 + u = multiple de 4 + d x 10 + u .
Ou encore
OU
N = multiple de 8 + ( 96 + 4 ) c + (8 + 2 ) + u
= multiple de 8 + 96c + 8d + (40 + 2d + u) , >
ou enfin
N = multiple de 8 + (40 + 2d + u).
Cette égalité montre que la condition énoncée est nécessaire et
suffisante .
a, b, C, d, e, f, 9, k, 1.
par 11 .
100 = 90 + 10 = multiple de 15 + 10 ,
-
Soient N et N' deux nombres que l'on divise par un même troi
sième d
N = d . +1,
N ' = d.q' + po!,
N.N = P = (d.q + r) N ' = N'.dq + N'.r == (dq' + r ')dq + (dq'+ ')?,
P = d.q.q' + dqr' + dq'.4 + 1.7 ' = multiple de d + 7.80'.
Si P est divisible par d, le produit 1.go' le sera aussi , les restes
seront alors nuls .
Si P n'est pas divisible par d, le produit ?" . go' ne l'est pas non
plus et les restes sont égaux.
Question 90. – Si l'on dirise un produit effectué de plusieurs
facteurs par un diviseur quelconque, le reste de la division est
égal à celui que fournit la division par ce même diviseur du
produit des restes donnés par les divers facteurs.
Le théorème vient d'être établi pour le cas de deux facteurs , il
suffit de démontrer que s'il est vrai pour un produit de m'facteurs,
76 EXERCICES D'ARITHMÉTIQUE .
il l'est encore pour m + 1 facteurs.
P ---= A.B.C ... H produit de m facteurs.
a , b , c , ... h
. restes de la division de ces divers
facteurs par un même nombre S.
HYPOTHÈSE . P = S.q + a.b.c ... h .
Multiplions ces deux quantités égales par un ( m + 1 )mne facteur L.
PXL = S.q.L + a.b.c ... h.L ,
ou , en désignant par l le reste de la division de L par S
P XL = mult. S + (a.b.c ... h ) (mult. S + 11)
= mult. S + mult. S + a.b.c ... hel,
ou enfin
PXL = multiple de S + a.b.c ... h.l.
1+ 3 + x + y + 4 + 5 + 6 = multiple de 9,
6 + 4 + x + 1 - 5 - Y - 3 = multiple de 11 ,
-
CHAP . V. DIVISIBILITÉ DES NOMBRES . 77
ou
x + y = multiple de 9 - 1 , .
Y = multiple de 11 - 3 .
C
2 + y = 17 va avec x -
y = -3, d'où x = 7 et y = 10,
valeurs inadmissibles.
Le nombre cherché est donc 1380456 .
que, par suite, a > bm est divisible par a – b, quel que soit le 1
nombre entier m .
On a identiquement
a = (a - b) + b = d + b,
en représentant par d la différence a – b .
Si la quantité d divise a , elle divise aussi b et les restes sont alors
nuls. Si la quantité d ne divise pas a , elle ne divise pas non plus b,
et les restes sont égaux, de sorte que l'on peut poser
a = d.k + 1 , b = d.k' + r .
99 x n fois M.
22 + d = 7.k ,
d'où l'on tire
d = 7 xk
X -— 22 .
Mais, d'après l'égalité ( 1 ) , d est compris entre 2 et 9 ; on peut donc
poser la double inégalité
2 < 7k - 22 < 9,
d'où, nécessairement
k = 4.
Alors ,
d = 28 - 22 = 6 et c = 11 – 6 = 5 ;
a By αβγ;
donc, en définitive ,
mm
=
N = multiple de 37 + [ ... + a." S " m !" + a'B'y it a'B'y' + aby],
d'où l'on tire
N
Q + +
S ! _
a" 3"," + a'B'y?
37
+ a'37B'Y' ++ @B
αβγY,
37
37 37
1 3
ou , en observant que 37 111
>
m
N " 2S" Y " ad Boyle a'ßimo αβγ
37
Q + + 3
-[ 111
+
111
+
111
+
] 111
le même diviseur.
En appliquant cette remarque aux diverses fractions
αβγ a'B'a' a'B'y
111 111 111
et
1001 X 999 = 1000000 - 1 -
10% - 1 .
D'ailleurs ,
αβγό a Bye ,
a'B'y'a ' X 10 * = multiple de 101 + a'B'y'a ' ,
a" B"y"O"
Bayan X 10% = multiple de 101 + a"B"y"O" ,
D'ailleurs,
αβγό as X 101 + yo - B go - aß
= aß +
101 101 101
donc, en définitive,
N
101
= [Q + a3 + a
-
+ a + ...]
(x2 + 3 + 3" + ..) - (3 3 + '3' + 3^3 + ...).
101
CHAP . V. DIVISIBILITÉ DES NOMBRES . 85
= a.10m + bc ... u X. 10 + a - a .
Ce qui peut s'écrire
A X 10 = bc ... ua + a (10" — 1 ), -
ou encore
A X 10 = A' + a.N ,
86 EXERCICES D'ARITHMÉTIQUE .
d'où l'on tire
A' =
- A X 10 - a.N.
Question 106 . Trouver les restes des divisions par 9 des nom
bres
+ 3
6564, 656 + 1 , 656+ , 656 + 3, 656 ++, 656k + 5 .
1° Le reste de la division par 9 de 65 est 2 ; donc 6562 divisé par 9
fournira le même reste que 26 € = 644. Mais 64 divisé par 9 donne 1
pour reste ; par suite, 64" donnera le même reste que 14,> c'est-à-dire 1 .
20 656k + 1 = 6564 x 65 .
Question 107 . Trouver les restes des divisions par 11 des nom
bres
375, 375k + 1 , 375& ++ ?, 375* +3, 375& + 4 .
>
D'ailleurs,
23n + 1 =- 2.23 = 2.8" ;;
donc,
3.524 +1 +231 +1 = multiple de 17 -— 2.8" ++ 2.8" = multiple de 17.
-
de 12 .
Soient
al -2 a – 1, a et a + 1
+ (a − 1 ) (a + 1) + a (a + 1) +1 = multiple de 12.
-
On aa aussi l'identité
9.d = multiple de 3,
-
11 d = multiple de 11 ,
il vient, en retranchant membre à membre la première égalité de la
seconde ,
d - u = multiple de 11 ,
ce qui montre que la condition est nécessaire .
Partons, en second lieu, de l'égalité
d - u = multiple de 11 ;
si nous en retranchons les deux membres des deux termes de l'identité
11 d = multiple de 11 ,
CHAP . V. DIVISIBILITÉ DES NOMBRES . 91
on trouve
10d + u = N = multiple de 11 ,
-
Question 114 . .
n étant un nombre entier impair, l'expression
ni ! – mo né + 1 est divisible par 512 .
nø*((n• — 1) – (xn• — 11) == ((n* — 1)) (14 — 1)1 = ( n* +1) (n• — 1):
( n + 1 ) ( n + 1) ^ ( n - 1 )^,
ou enfin
12 +- 1 ) ( n + 1 ) ( n + 1) (n -− 1) (n − 1).
(né + 1 ) (nº + 1) (nº
Le nombre n étant impair, par hypothèse , il en est de même de
né et n et, par suite, les 7 facteurs écrits en dernier lieu sont pairs .
D'ailleurs, l'un des deux facteurs n + 1 ou 12 — 1 est divisible
par 4 ou 2° , et comme ces deux facteurs se trouvent répétés 2 fois, on
a bien , en définitive,
P = multiple de 29 = multiple de 512,
CHAP . V. DIVISIBILITÉ DES NOMBRES. 93
APPLICATIONS . -
Considérons le nombre
645327, et soit p = 9, d = 10 - 9 = 1 .
CHAPITRE VI
RÉSUMÉ
A + B A + C B + C
c'est - à - dire que les expressions 2
>
2
et
2
sont
entières .
Cela posé, soit a un diviseur commun à A, B et C ; a divisera
évidemment les sommes A + B , B + C, A + C , qui peuvent s'écrire
+ B A + +
•2(A * *), 2(479), 2(139)
2 +9 2 2
Mais a est un nombre impair ; il est donc premier avec 2 et, par
A + B A + C B + C.
suite , il divise les trois nombres entiers >
2 2 2
Exercices d'arithmétique . 7
98 EXERCICES D’ARITHMÉTIQUE.
A + B A + C
Réciproquement, soit B un diviseur commun á
B + C
A 4BAHC 2
et ; il divisera la somme
2
A + B A + C B + c
+ + ou A + B + C.
2 2 2
A + B A +
Le nombre ß divisant
2(475)
2
, et , par suite , 2
en même temps que A + B + C, divisera A + B + C - (A + B) ,
2
ou A + B ,
c'est- à -dire C.
A + C A + CY
De même, ß divisant
2
et , par suite, 2
(419 ou A + C,
2
B A
p = et .
12 22
Or, les deux nombres p et q sont premiers entre eux , car s'ils
admeltaient un facteur commun %, on aurait
p = p'.oe q = q' . ,,
d'où
p' ... A :=: q' . ~ .B et p'.A = q'.B.
pA ne serait donc pas le plus petit multiple de B contenu dans la
suite
A, 2A , ЗА , A.B.
et les deux nombres Q et Q' sont forcément premiers entre eux , car
autrement Q et Q' ne le seraient pas .
Donc m A et B ont bien , dans ce cas , D X m pour p. g. c. d .
Il résulte de la que la condition énoncée pour m est nécessaire et
suffisante .
de A x B x C sera D X D X D' .
Ainsi D X D ' X D' est contenu dans A qui , à son tour, est
compris dans le produit D X D' X D' , donc forcément
>
D X D' X D' = A.
sant R par R.
R R
Si on a R, < or
2
on aura a fortiori R, 2
, puisque les restes
2
vont en diminuant.
R
Supposons donc R , > 52 , c'est - à -dire que R ne contient qu'une
seule fois R , et que le reste de la division est R -
R.
Or l'excès de R sur un nombre plus grand que sa moitié est
moindre que cette moitié .
le second reste est moindre que la moitié du plus petit des deux
nombres.
R ,
enia
olãlä
R, < et , par suite , R <
.101
10
2
R Pro
R. < <
RE
R,
R < RE
Ran- 2 B
Ry < Rian <
2 21
B < 10P
12 >
р
et 2n > 2p .
log 2 log 2
Or, il est démontré en algebre que 7 est une limite supérieure de
2
la quantité log 2;donc , en définitive,
2n > 7p,
c'est -à -dire que le nombre des divisions à effectuer ne saurait surpas
ser 7 fois le nombre des chiffres du plus petit des deux nombres .
R, R 2R , < R , ;
R.
R, < 2 2R, < Rg ;
R -172
RO < 2R , < R - 1
2
Par suite, si l'exposant n de 2 est tel que l'on ait 2" > B, comme
les restes successifs ne peuvent devenir moindres que 1 , on en con
104 EXERCICES D’ARITHMÉTIQUE .
clura que le reste R, de rang n n'existe pas, c'est-à-dire que l'on n'a
pas fait n opérations . 1
Le rang de la puissance de 2 immédiatement supérieure au plus
petit des deux nombres est donc une limite supérieure du nombre des
divisions à effectuer dans la recherche du p.g. c. d . dedeux nombres.
R , < A + B et R , > B.
!
On a aussi
R, = R , - q.R.
Si nous remplaçons R , par le nombre plus grand A + B et R , par 2
-
Question 128. — Démontrer que le nombre des divisions à faire
pour trouver le plus grand commun diviseur de deux nombres
entiers ne peut excéder 5 fois le nombre des chiffres du plus petit
des deux nombres proposés.
p . g. c. d .
Écrivons la série
(2) 1 , 2, 3, 5, 8, 13 , 21 , . ** A, B, A + B,
(3) R , R, -1, R ., - ,
n Ry3 , R, RN,
CHAPITRE VII
RÉSUMÉ
premier.
Tout multiple d'un nombre admet un diviseur premier autre que 1 , inférieur ou
égal à ce nombre .
Deux nombres non premiers entre eux ont au moins un diviseur premier commun
autre que 1. – La réciproque est évidente.
-
La suite des nombres premiers est illimitée . Formation d'une table des nom
bres premiers. — Méthode du crible d'Eratosthène . – L'opération semble supposer
que l'on connaisse à l'avance la liste des vombres premiers; mais en réalité il n'en
est rien. – Pour former la table jusqu'à une limite déterminée a, il suffit d'effacer
.
les multiples des nombres premiers dont le carré ne surpasse pas a. - Moyen de
constater si un nombre donné est ou n'est pas premier.
Théorèmes sur les diviseurs ou facteurs premiers.
Deus nombres premiers absolus sont toujours premiers entre eux. Ja réci .
proque est fausse.
Tout nombre premier qui n'en divise pas un autre est premier avec lui.
Deux nombres entiers consécutifs sont premiers entre eux. - Deux nombres
impairs consécutifs sont toujours premiers entre eux .
Si un nombre divise un produit de deux facteurs et s'il est premier avec l'un des
facteurs, il divise nécessairement l'autre.
Un nombre premier ne peut diviser un produit de deux facteurs sans diviser l'un
des facteurs.
Tout nombre premier qui divise un produit de plusieurs facteurs divise au moins
un des facteurs ; montrer qu'il est nécessaire que le nombre soit premier.
Tout nombre premier qui divise une puissance d'un nombre, divise ce nombre .
Un nombre premier ne peut diviser un produit de facteurs premiers sans être
égal à l'un d'eux ; — lorsque deux nombres sont premiers entre eux, deux puis
sances quelconques de ces nombres sont premières entre elles,
108 EXERCICES D’ARITHMÉTIQUE.
Tout nombre premier avec tous les facteurs d'un produit est premier avec le
produit . – Réciproque :: tout nombre entier premier avec un produit est premier
avec chacun des facteurs de ce produit.
Tout nombre entier premier avec un autre est premier avec toutes les puissances
de cet autre. – Réciproque : tout nombre entier prenier avec une puissance d'un
nombre est premier avec ce nombre.
Tout nombre divisible par plusieurs autres premiers entre eux deux à deux , est
divisible par le produit de ces derniers. – Il n'est pas nécessaire que les nombres
soient premiers absolus, mais il ne suffirait pas qu'ils fussent premiers entre eux,
pris dans leur ensemble . - Exemples .
Le plus petit nombre divisible par plusieurs autres nombres premiers entre eux
deux à deux est le produit même de ces nombres.
Conséquences. Caractères de divisibilité par 6 ou 18. Il faut et il suffit que le
nombre soit pair et divisible par 3 ou par 9 ; par 12 ou par 36 ; il faut et il suffit
-
que le nombre soit divisible par 4 et en même temps par 3 ou par 9 ; – par 24 ou
par 72 (24 = 8 X 3, 72 = 8 X 9) ; – par 15 ou par 15 (15 = 3 X 5, 75 = 3 X 25 ,;
par 45 (45 = 5 x 9) .
Qu'entend - on par décomposer un nombre en ses facteurs premiers ? Tout
nombre qui n'est pas premier est décomposable en facteurs premiers . Le même -
d'où cette conséquence : le p. p. m. c. de deux nombres premiers entre eux est égal
à leur produit .
Recherche des plus petits multiples par la décomposition en facteurs premiers;
règle à suivre ; disposition des calculs . Recherche du p. g. c . d. de deux ou
plusieurs nombres par la décomposition en facteurs premiers ; règle à suivre. – Le
p.g. c. d . de deux nombres n'est pas changé quand on multiplie ou quand on
divise l'un des deux par un facteur premier avec l'autre .
La plupart des théorèmes relatifs au p . g. c, d. de deux ou plusieurs nombres
deviennent presque évidents lorsqu'on se représente ces nombres décomposés en
leurs facteurs premiers.
Le nombre des Muses vaut 3 fois celui des Grâces; donc , la distri
bution une fois faite, le nombre des couronnes possédées par les
Muses vaut 3 fois celui des couronnes données aux Grâces . Il résulte
de là que les Muses portaient le quadruple de ce qu'elles ont donné
aux Grâces , c'est - à -dire que le nombre total des couronnes est un
multiple de 4.
Mais , d'après l'énoncé, chacune des 9 Muses avait d'abord un
même nombre de couronnes ; donc, le nombre total des couronnes
est aussi divisible par 9.
4 et 9 étant deux nombres premiers entre eux , le nombre cherché
est divisible par 4 X 9 = 36.=
210 = 1024 ,
36 = 729,
7 = 2 401.
p = bX q + 10 et po < b .
a X b = multiple de p + 7 X 7' .
Or, p divise le premier terme du second membre , mais ne peut
diviser » X po' puisque r et gol sont plus petits que p ; donc, on ne
peut avoir
a Xb = multiple de p .
II . Tout nombre premier qui divise un produit de deux facteurs,
divise l'un des deux facteurs .
REMARQUE. — Le théorème qui précède, dù à Gauss, pourrait être
introduit dans l'enseignement pour établir le corollaire II ; la théorie
des nombres premiers serait alors rendue indépendante de celle du
p . 8. c. d. C'est d'ailleurs la marche suivie par Gauss dans les Dis
quisitiones Arithmeticæ .
b = 59 – 2, = mult. 5-1 ,
b = 59 - 1 ; = mult . 5 +3 ;
a = 5p + 2, b = 59 + 1 , a' + 2b = mult. 5 + 1 ,
b = 59 + 2 , = mult. 5 + 2,
b = 59 – 2, -
= mult. 5 + 2,
b = 59 – 1 ; = mult. 5 +1;
a = 5p -2, b = 59 + 1 , a' + 25º = mult. 5 + 1 ,
b = 59 + 2 , = mult. 5 + 2,
b = 59-2 , = mult. 5 + 2,
b = 59 – 1 ; = mult. 5 + 1 ;
a = 5p - 1 , b == 59 + 1 , a + 2b = mult. 5 + 3,
b = 59 + 2 , = mult . 5 – 1 ,
b = 59 — 2 ,
-
= mult. 5 - 1 ,
b = 59–1 .
- =
= mult . 5 + 3.
2².3.5 = 60 et 2.3.5 = 90
qui sont d'ailleurs les seuls de cette forme. Le nombre des diviseurs
est alors
3 X 2 X 2 = 12. -
nous aurons 3 X 2 =
- 6 diviseurs.
L'un des facteurs peut figurer à la troisième puissance tandis que
l'autre est loujours à la première puissance, comme dans les nombres
23.3 = 24 , 2.5 = 40, etc. ,
29.3 =: 36 , 2.3² = 72 ..
Ce dernier est celui qui nous donne les exposants les plus élevés et
il a 12 diviseurs .
CHAP . VII. THÉORIE DES NOMBRES PREMIERS . 117
2p (2n + 1) + (2n + 1)
ou enfin
(2n + 1) (2p + 1) .
Ce nombre est donc essentiellement composé.
REMARQUE . En raisonnant comme nous venons de le faire, nous
-
1.2.3.4 ... (m + 1 ) + 2, 2
1.2.3.4 ... (m + 1) + 3 , 3
sont divisibles respec
1.2.3.4 ...(m + 1 ) + 4, 4
tivement par
1.2.3.4...(m + 1 ) + (m + 1 ) m + 1;
n, na + 1 , n + 2.
de 3.
(1) d - 2u = multiple de 7 ,
on aura également
10d + u = N = multiple de 7.
Partons en effet de l'identité 21 d = multiple de 7 qui peut s'écrire
20 d + d = multiple de 7,
ou encore , en ren plaçant d par sa valeur multiple de 7 + 2u, tirée
de (1),
20d + multiple de 7 + 2u = multiple de 7.
Cette égalité se réduit à
2 (10d + u) = multiple de 7 = 2.N.
Or, les deux nombres 7 et 2 étant premiers entre eux , il en résulte
forcément que N est divisible par 7 .
122 EXERCICES D’ARITHMÉTIQUE .
( 2) 19 d = multiple de 19,
et retranchons membre à membre (2) de (1 ) ; on trouve
d + 2u = multiple de 19,
d'où il résulte que la condition énoncée est nécessaire.
Soit, en second lieu ,
( 3) d + 2u = multiple de 19 ;
ajoutons membre à membre (3) et (2) , et il vient
200 + 2u = multiple de 19,
ou
7 (10d + u ) = 7N = multiple de 23 ,
et comme 7 et 23 sont des nombres premiers entre eux, il en résulte
bien que N est un multiple de 23.
a’ + b? – ab = (a + b)2 – 3ab .
. -
N – 2 = multiple de 11 — 4 = multiple de 11 + 7 = 11 X 9 + 7.
Donc 1
21.k = 11 X q + 7 .
D'ailleurs 21 k est plus petit que 100 ; la seule valeur admissible
pour q est, par suite , q = 7, puisque ce nombre doit être divisible
par 7.
En résumé
21.k = N - 2 = 11 X 7 + 7 = 84 ,
d'où
N = 86 .
р 1
p étant impair, est un nombre entier.
2 1
On a d'ailleurs
p +
p + (* 3-1) = (****) ;
+
2 2
pt a ' - = b ?.
pP - 1
2 est donc le seul nombre et par conséquent c'est le plus petit
nombre possédant la propriété énoncée.
REMARQUE. Le cas de p = 2 fait exception .
Réciproquement, le nombre p étant impair, si 2 est le plus P -1
petit nombre entier dont le carré ajouté હૈà p donne un carré parfait,
p est un nombre premier.
Siipp n'est pas premier, on peut le décomposer en un produit de
deux facteurs a et ß différents de 1 et tous les deux impairs . Soit
d'ailleurs 3 > 0
2 2
P +
+p =
= ( 74)
7+ + 86 = (***);
* . =
13 +
(132) == 13 + 6 = 13 + 36 = 49 = 7?,
16 \ ?
17 +
( =-17 + 8 = 17 + 64 - 81 = ?92,
2
-
Tous les nombres premiers qui entrent dans cette dernière suite
doivent être écartés ; 51 est également à rejeter puisqu'il ne peut
fournir que la décomposition 17 X 3 dont l'un des facteurs est plus
grand que 10.
Il ne reste donc plus que 21 = 3 X 7 et 81 = 9 x 9.
Les nombres 37 ou 73 fournis par les facteurs de 21 ne conviennent
pas ; le nombre 99 seul convient.
р P р P р p p p
n m
is... a
<
।
si
1 =р
-, р b=
P p р
= P
d =-
n m m = ?. na Pp == ;
=
u
n (n + 2) = multiple de 8.
Si n est impair ,
5n 1 = 4n
41 + (1 - 1 ), 5n + 1 =
= 4n + (n + 1)
132 EXERCICES D'ARITHMÉTIQUE .
représentent encore deux nombres pairs consécutifs, et leur produit
est divisible par 8.
Si n est divisible par 3, il en est de même de l'expression proposée .
Si n est de la forme 3k + 1 , n + 2 est multiple de 3 .
>
avec
(2p -− n ) ] = multiple de 4'.
Si p est impair, p + 1 + 1 est pair, et l'on a
-
[2 ( p + n + 1)]' = mult. de 4”, avec [2 ( p — 11)]* = mult. de 2?.
Soit, en second lieu, n impair : si p est pair, on a
p + n + 1 = un nombre pair ;
CHAP . VII . THÉORIE DES NOMBRES PREMIERS . 133
donc
. (2n + 1 )*]?
(a + 2n + 1 )* (a – 2n — 1) = [a? –
-
28 > 3,
(29)* > 34 ou 21! > 3,*
et 2134.2º.
(1 )
( 11a + 2b = m.p ,
18 a + 5b = n.p ;
Or, les deux nombres a et b sont premiers entre eux , par hypothèse,
donc
p
-1 , d'où p = 19 .
19
CHAP . VII . THÉORIE DES NOMBRES PREMIERS . 137
c'est-à- dire plus grand que a ; ce produit sera, par suite, divisible
par am = p .
3° p est de la forme am.63.c ... :
Le produit 1.2.3 ... ( p − 1) est divisible par les nombres
Q2 , 63, cm, ... , premiers entre eux, et, par suite, par leur produit
2
q2.05.c ... = p.
REMARQUE . Examinons le raisonnement fait, avec l'hypothèse
p = a*, en supposant d'abord a =
= 2, puis a = 2 et a = 2. Si
a = 2, p = a ', p - 1 = a -1 = (a + 1) (a – 1) ;
on a alors
-
p –1 > a (a − 1 ) .
On trouvera, par suite, dans le produit
1.2.3.4 ... ( p -- 1 )
138 EXERCICES D'ARITHMÉTIQUE .
les facteurs
a, 2a , За , (a — 1) a.
Ce produit sera divisible par a" - et, par conséquent, par a' = p , si
-
ou
p ' = p (1 + ax).
Et p ' , nombre plus grand ou différent de p, étant divisible par p, ne
saurait être premier.
Question 177. - -
Il est impossible de trouver m + 1 nombres
Qo, Ag , Ay , ... , @m, entiers ( m étant entier et fini) tels que le nombre
a . tm a , tm-' a, in- + ... Am- it I Am
dans lequel t prend toutes les valeurs entières possibles, soit un
nombre premier absolu, quel que soit t.
Le principe de la démonstration est le même que celui des deux
questions qui précèdent.
Soit « une valeur de t qui, étant introduite dans l'expression précé
dente, donne le nombre premier p.
Ainsi , par hypothèse
ao 2 = a , am- ' + agam- ? ... I am - 12 I am = p .
Faisons t = a + p.2, x représentant un nombre enlier quelconque,
et représentons par p' le résultat obtenu
a + b = N, a - b = 1,
d'où l'on déduit
N + 1 N -1
al b =
2 2
17
25 , jusqu'à
C 2 = 64 ; de toutes les sommes qu’on obtient
ainsi , 17 + 64 = 81 est le seul nombre carré; donc 17 est premier .
Cette méthode a reçu de nombreux perfectionnements de la part
de MM . Aurifeuille , Landry, Le Lasseur et Lucas ; elle a servi tout
récemment à décomposer le nombre 26. + 1 en facteurs premiers .
142 EXERCICES D'ARITHMÉTIQUE .
Question 180. - Démontrer qu'un nombre premier p entre comme
facteur dans le produit
1.2.3.4 ... n
autant de fois qu'il y a d'unités dans le nombre
(m + m' + m + etc. ),
m étant le quotient de la division de n par p, m' le quotient de m
par p, m' celui de m ' par p, etc.
Conclure de là que le produit de n nombres entiers consécutifs est
divisible par le produit des n premiers nombres entiers.
La première partie de cette question a déjà été démontrée dans la
question 178 ; pour établir la seconde partie, c'est-à-dire pour faire
voir que le produit
m (m + 1) (m + 2) (m + 3) ... (m + n — 1)
est divisible par 1.2.3 n , il suffit évidemment de prouver qu'un
nombre premier p figure dans le premier produit avec un exposant
au moins aussi élevé que dans le second .
Or, si nous représentons par n' , n ", n ", ... , les parties entières des
> 9
quotients des divisions de n , n ', n "', ... par p , nous savons que la
plus haute puissance du nombre premier p qui divise le premier
produit est pa'+ w +1° + ...
Cela posé, soit kp le plus grand multiple de p inférieur à m , et
m ' la partie entière du quotient de la division de (m + 1 — 1) – kp
par p ; le produit
m (m + 1 ) (m + 2) (m + 3) ... (m + n — 1 )
renferme les m' facteurs
(k + 1 ) p , (k + 2) p, (k + 3) P , (k + m ' ) p,
qui , multipliés membre à membre, donnent
(k + 1) (k + 2) (k + 3) ... (k + m' ) p ' .
D'ailleurs kp est au plus égal à mn – 1 ; on a , par suite ,
m + n - 1 - kp > m + n 1- (m - 1 ) ou N ,
m (m + 1) ( m + 2) ... ( m + 1 — 1 )
en multipliant pm' par la plus haute puissance du nombre premier p
contenue dans le produit
(k + 1) . (k + 2) . (k + 3) ... (k + m' ).
Mais si k' p désigne le plus grand multiple de p contenu dans k,
et m ' la partie entière du quotient de la division de k + m' - k'p
par p , on voit sans peine que le produit
(k + 1) . (k + 2) . (k + 3) ... (k + m ')
renferme les m ' facteurs
X
(m + 1 ) (m + 2) ( m + n - 1 ) 1+
1.2.3 (n - 1 ) m)
(m + 1 ) (m + 2 ) ... ( m + n - 1) ( m + 1) (m +-2 ) .... (m + N - 1)
Х
1.2.3 ... (n − 1) 1.2.3 ... (12 — 1 )
t
m (m + 1) ( m + 2 ) ... (m + n -- 1 )
1.2.3 ... (12-1)
(m + 1) (m +- 2) ... (m + n − 1 )
de n - 1 nombres entiers consécutifs est divisible par le produit
1.2.3 ... (nn − 1) des n -- 1 premiers nombres entiers, le reste de
.
P =
21-1.1.2.3.4.5.6 ... (2n - 3)(2n - 2) 21-1.1.2.3.4 ... ( 2n - 3) (2n - 2)-
et , par suite,
multiple de p
Q 1,
1.2.3 ... n
CHAP . VII . THÉORIE DES NOMBRES PREMIERS. 147
d'où
multiple de p p.k
Q + 1 = 1.2.3 ... 1n 1.2.3 ... n
Or p , étant un nombre premier différent de n , n'est divisible par
aucun des facteurs qui entrent dans le dénominateur ; on doit donc
avoir
k = 1.2.3 ... n X 9 ,
d'ou , finaleinent,
Q + 1=
p X 1.2.3 ... 112 X 9
1.2.3 n
multiple de p.
Supposons, en second lieu , n pair ; alors
2
( p — 1) (p — 2) (P
p — 3) ... (p − n ) = mult. de p + 1.2.3 ... n,
et , par suite,
multiple de р + 1 ,
Q
1.2.3 ... n
d'où l'on tire
multiple de p p.k
Q-1 = 1.2.3 ... n 1.2.3 ... 12
Q = (m + 1) ( n + 1 ) (P + 1).
Considérons deux cas, suivant que N n'est pas carré parfait ou est
un carré exact :
02 1
Le nombre des diviseurs a est impair et il y a
2
couples de
diviseurs distincts, plus le diviseur r .
Chaque couple donne pour produit N ou pa et, par suite, les
az 1 Q-1
7
2 couples distincts ont pour produit (12)*7 ou ra% ~1.
En y joignant le facteur ? , on trouve pour l'expression du produit
de tous les diviseurs de N l'expression
1
73- X = 7 = golm + 1) (n + 1) (p + 1),
Question 189. - Quel est le plus petit nombre qui, divisé successi
vement par 6, par 8, par 9 et par 12, donne toujours pour
reste 4 ?
M = m.q + r,
re étant plus petit que m , car les nombres considérés , divisant M et m
et, par suite, m.q, diviseraient » , c'est-à-dire un nombre plus petit
que leur p . p . m . c.
REMARQUE . — Il résulte de la que si l'on représente par M le p . p .
m . c. de plusieurs nombres, la forme générale des divers multiples
de ces nombres sera k.M , k étant un nombre entier quelconque .
q, q' >, q' et q" étant les quotients que l'on obtient en divisant m suc
cessivement par A , B, C et D.
>
р
= A.9 ,
р
= B.gi , =-CC Xai , E D X 27,
р р
m
et le p . p . m . c. des nombres considérés serait l'entier et non m .
p
2. La condition est suffisante. — Par hypothèse le multiple com
mun M , étant divisé par les nombres A, B, C et D, donne pour quotient
des nombres entiers q, q ' , q' , q" premiers entre eux, deux à deux,
>
que l'on a M == m.
En effet,
M = AX 9, M = BXq', M = C x q', M = D X q",
132 EXERCICES D’ARITHMÉTIQUE.
ou encore , puisque M est de la forme Km ;
A.q = Km , BXq' = Km , C.q' = K.m,, DXq" = K.m.
--
ጎኪ m m ከኔ
n
et leur p. g. c. d. D.
m
On peut toujours supposer 11
irréductible, et si nous représentons
par Q et Q' les quotients des deux nombres inconnus A et B par
leur p . g. c. d . , il vient
m DXQ
12 B DX Q ' Q'
ኸን
Or, Q et sont des nombres premiers entre eux, et la fraction
étant supposée irréductible , on a nécessairement
Q= et Q' = n .
Par suite
Am.D , B = 1.D.
M M M M
A = DXQ = -
Xm = B = D XQ' = xn =
т Xп n т Xп m
0, 1, 2, 3, m 3, m -
- 2, m 1;
en les joignant de n en n , àà partir de 0, les nombres n , 2n , 3n ,
4n, 5n, ... , etc. , diminués, au besoin , des multiples de n qu'ils
contiennent, donnent évidemment les numéros des sommets par
lesquels on passe .
On reviendra évidemment au point de départ chaque fois que l'un
des nombres 2n , 31 , 4n , ... , etc., sera multiple de m , c'est -à -dire
du nombre de divisions de la circonférence,
Ceci aura lieu, pour la première fois, lorsqu'on passera par le
p. p. m . C. de m et de n .
Or, si nous représentons par d le p. g. c. d. de ces deux nombres,
>
Pour que l'on ait m ' = a.b.c, il faut que le dénominateur d.d ' soit
égal à 1 , c'est-à -dire que l'on ait d = 1 , d' = 1 , puisque d et d' sont
=
(a + c) (a --- c) = (d + b) (d – b),
136 EXERCICES D'ARITHMÉTIQUE.
d'où l'on tire la proportion
a + c d + b
d- b a
А
Représentons par la
B valeur de la fraction irréductible équivalente
aux deux précédentes.
On a , en remarquant que les quatre nombres a + c, d -- b , ar
a -c
C,
d + b sont pairs,
a + c = 2mA, d + b = 2nA ,
d -- b = 2m B, a -C = 2nB.
=
N = (mA + n B )? + (n A – mB)? = (MA — 1 B)? + (12 A + mB)",
ou
N = m'A
m * A ' + n'B' + n'A ! + m'B ' = (m ? + n ) (A ' + B').
Le nombre N n'est donc pas premier puisqu'il est égal au produit
de deux nombres entiers essentiellement positifs.
224 + 1 .
et remarquons que
PX (a - b) = an + 1 – 6n+ 1.
Or, si l'on pose a + b = c, d'où a = c - , il vient, en élevant à
la puissance impaire n + 1,
an+1 = 0 + 1
n+1
-c .b + (n + 1)n-C"(n- 1.624 to .
n+1
ETC.6" —— +1,,
1 1.2
ou
an + 1 - bu + 1 = C + 1
.
1
... +
740.6
1
c.6 " —2b1 + 1,
n + n +1
P (a - b) = (a + b) C " -
(a+ b)[<• -" 71*-16 +... ***.**]-20*
1
•( " t
1
1.
* +11 1.2
...
.c *++ b **,
" :1.c.6" + 1,
ou
1
C — .b +
1.2 دوار سے.1- [
... "
P (a - b) = (a + b) [c"
[ — (n + 1 ) c#- + b + ... - (n + 1) 6").
Si les deux nombres a et b sont l'un pair et l'autre impair, a + b >
P = multiple de (a - b) .
=
Posons
+
(12 + 1 ) n + ... + n
dn - 1.62 + + 1
d.6" + b* + 1 ,
1.2 1
et, par suite ,
n + 1 (n + 1) n n to 1
P (a − b) = dr + 1 + 1
d " .b +
1.2
dr - 1.6 ° + ... +
+" d.b",,
d'où l'on tire enfin
(n + 1 ) n
P = d" + ( n + 1) d " -1.6 + 1.2 dn – 2,62 + ... + ( n + 1) b" .
n ( 12 + 1 ) dn - 2.52 +
cl" + (n + 1) dn - 1.b + 1.2
n (n + 1 )
+ d.0" -1 + (n + 1 ) 6" ;
1.2
Mais a · b est premier avec b et, par suite, avec b" ; donc a est
premier avec le facteur b" du produit (12 + 1 ) 6" et ne peut être que
n + 1 ou un diviseur de n + 1 .
Considérons en second lieu le polynòme
a " - a " -1b + an-?? -... + "
- b = P,
n + 1 CH - 1.6
P = C
1
(n + 1) n cr - 2.62 (n + 1) n
+
1.2
c.61–1 + (n + 1) 6".
1.2
CHAPITRE VIII
RÉSUMÉ
Définition des fractions. - Les fractions peuvent être plus grandes que l'unité .
Signification des mots dénominateur et numérateur, termes de la fraction.
Comment on écrit une fraction . - Manière d'énoncer une fraction ; exception pour
les dénominateurs 2, 3 et 4. - Expressions fractionnaires ; nombre fractionnaire .
Toute fraction ou expression fractionnaire représente le quotient de son numé
rateur par son dénominateur.
Règle pour compléter par une fraction la partie entière d'un quotient ; le quotient
complet de la division de deux nombres entiers peut toujours être mis sous la forme
d'une expression fractionnaire.
Règle pour l'extraction des entiers contenus dans une expression fractionnaire ;
condition nécessaire et suffisante pour qu'une expression fractionnaire puisse être
réduite à un nombre entier. — Règle pour la conversion d'un nombre entier ou
d'un nombre fractionnaire en expression fractionnaire.
De deux fractions de même dénominateur, la plus grande est celle qui a le plus
grand numérateur ; et si deux fractions ont mème numérateur, la plus grande est
celle dont le dénominateur est le plus petit.
le numérateur , on multiplie
En multipliant le dénominateur , on divise
le numérateur et le dénominateur, on ne change pas
la fraction .
le numérateur, on divise
En divisant le dénominateur , on multiplie
le numérateur et le dénominateur , on ne change pas
Énoncer en langage ordinaire et démontrer les principes résumés dans le tableau
précédent.
Quel changement subit une fraction dont on augmente les deux termes de la
même quantité ? Simplification des fractions ; définition . On simplifie une frac
tion divisa quand c'est possible, ses deux termes par un même nombre. –
Réduction d'une fraction à sa plus simple expression ; la fraction ainsi réduite
prend le nom de fraction irréductible .
Si une fraction dont les deux termes sont premiers entre eux est égale à une
autre fraction , les deux termes de celle -ci sont des équimultiples des deux termes
de la première . – Si deux fractions irréductibles sont égales , elles ont des termes
CHAP . VIII . THÉORIE DES FRACTIONS 163
identiques. Une fraction dont les deux termes sont premiers entre eux est irré
ductible . – Réciproque : les deux termes d'une fraction irréductible sont premiers
entre eux . — Pour réduire une fraction à sa plus simple expression, il suffit de
diviser ses deux termes par leur p.g.c.d. – Exemples et simplifications pratiques.
-
n
Question 203. – On donne la fraction 2n + 1
dans laquelle on
remplace successivement n par des valeurs entières quelconques ;
on demande si toutes les fractions ainsi obtenues sont irréduc
tibles.
( Saint-Cyr. .
Examen oral . )
1
Par suite Q sera le quotient , å n
près, si l'on a
R 1 d
d n '
ou
R. < /
1
c'est - à - dire que le quotient sera approché à –
n
près si le reste est
moindre que la no partie du diviseur.
ou 1 ; donc p = 1 .
Les deux nombres 2a + 1 et 3a + 1 sont , par suite , premiers
entre eux, et la fraction considérée est irréductible .
ā
»
õ' f h
6 + * + ; + 1 h =ENn,
b d f
-
15.p + 6 = 24.9 + 5.
Cette dernière égalité peut, en effet, s'écrire
6 - 5 = 24.9 –– 15.p = 1,,
ou enfin
3 (8.9 - 5.p) = 1 .
Une pareille égalité est évidemment impossible, quels que soient les
nombres p et a.
Question 210. - Quels sont les nombres que l'on peut ajouter aux
deux termes d'une fraction sans en altérer la valeur ?
р ß
a
Or, la fraction est irréductible ; donc, les nombres m et p sont des
ß
équimultiples de a et B.
Question 211 .
Question 212 .
Question 213.
Hic Diophantus habet tumulum, qui tempora vitre
Mius mira denotat arte tibi .
Egit sextantem juvenis, lanugine mala
Vestire hinc cæpit parte duodecima.
Septante uxori post hæc sociatur, et anno
Formosus quinto nascitur inde puer.
Semissem ætatis postquam attigit ille paternce,
Infelix subita morte peremptus obit.
Quatuor æstates genitor lugere superstes
Cogitur, hinc annos illius assequere.
Cette épitaphe est celle du célèbre mathématicien Diophante, en
voici la traduction :
Passant, c'est ici le tombeau de Diophante; c'est lui qui, par cette
étonnante disposition , t'apprend le nombre d'années qu'il a vécu .
Sa jeunesse en a occupé la sixième partie; puis, sa joue se
172 EXERCICES D’ARITIMÉTIQUE .
couvrit d'un premier duvet pendant la douzième. Il passa encore
le septième de sa vie avant de prendre une épouse, et, cinq ans
plus tard, il eut un bel enfant qui, après avoir atteint la moitié
de l'âge de son père, porit d'une mort malheureuse. Son père fut
obligé de lui survivre, en le pleurant, pendant quatre années.
De tout ceci, déduis son age.
Négligeons pour un instant les cinq années écoulées de son mariage
à la naissance de son fils et les quatre années qu'il lui survécut.
1 1 1 1
Les fractions restantes , 6 ' 12' 7 et
2 constituent les
1 1 1 1 75
6
+
12
+
7
+
2 84
de son âge .
9
Les 9 années laissées de côté forment donc les de son âge .
84
1
84
de sa vie yaut, par suite, 1 an , et son âge est 84 ans .
Question 214.
Quijaculamur aquas tres hic adstamus amores ;
Sed varie liquidas Euripo immittimus undas.
Dexter ego ; summis et quæ mihi manat ab alis
Ipsum lympha replet solo sextante diei.
Quatuor ast horis laevus versa influit urna ;
Dimidiatque diem medius dum fundit abarca.
Dic, uge, quam paucis Euripum implebimus horis,
Ex arca simul atque alis urnaque fluentes ?
Traduction :
Il y a 3 amours qui versent l'eau dans un bassin , mais inégale
1
ment. L'un le remplit en de jour, l'autre en 4 heures, et le
1
troisième en une journée. On demande combien de temps il
faudra pour le remplir, lorsqu'ils verseront tous trois de l'eau ?
Supposons la journée de 12 heures .
Le premier amour remplit le bassin en 2 heures, donc, en 1 heure,
1
il en remplit la 2
CHAP . VIII . THÉORIE DES FRACTIONS . 173
1
Le second amour, en 1 heure, remplit le 4 du bassin .
>
1
Enfin le troisième amour ne remplit que le du bassin dans le
6
même temps.
Il résulte de là que tous les trois, coulant ensemble, rempliront
dans 1 heure
1 1 1 11
+ + du bassin .
4 6 12
12 1
Le bassin sera donc rempli en 11
d'heure ou 1 heure et
11
Question 217 . Un homme entre dans une église avec une somme
d'argent entièrement composée de pièces de 2 francs ; il donne
aux pauvres autant de sous qu'il a de pièces de 2 francs ; Dicu
change les pièces de 2 francs qui lui restent en pièces de 5 francs.
Le dévot dépense 7 pièces de 5 francs et rentre chez lui avec le
double de ce qu'il possédait en entrant dans l'église. Quelle somme
d'argent avait-il d'abord ?
5
pour parcourir la distance AR = de kilomètre ; cette diligence
3
marche, par suite, avec une vitesse de 1 kilomètre en 6 minutes ou
de 10 kilomètres à l'heure.
Soit maintenant R ' la position de la seconde rencontre, ce point
étant distant du premier de 13 kilomètres .
176 EXERCICES D'ARITHMÉTIQUE .
13 1
Pour aller de R en R' , le courrier aa mis 4
d'heure ou 3 heures
4
Pendant ce temps, la diligence a parcouru l'espace RR' plus deux
1
fois l'espace R'B et, de plus , a séjourné 2 heure en B. Mais, pour
13 3
aller de R en R' , il lui a fallu d'heure = 1 heure ou 1 heure
10 10
18 minutes.
Donc, deux fois l'espace R'B a été parcouru en
1
3 h. (1 h . 18 m . + 30 m .) = 3 h. 15 m . — 1 h . 48 m .
4
ou 1 heure 27 minutes.
b b a a
Par suite ,
a b (1 b
+ = 2+
6 a a
b a b
D'ailleurs, " 7 est plus grand que ; donc,
b a
a b
+ > 2.
7 a
b
to
-
lo
On aurait 2 pour b - a.
a
CHAP . VIII . THÉORIE DES FRACTIONS . 177
1
Il + > 2,
c'est - à -dire que la soinme d'un nombre et de son inverse ne peut être
moindre que 2.
7
2 2.3 3
1 1 1 1 1 1
... )
3.4 3 4. n (n + 1 ) 12 n + 1
3 3.5
+
5.7
+
7.9 9+ to
(2n + 1 ) (2n + 3) 2n + 3
On a identiquement
alla
1 1 1 2 1 1 3 1
=
( 2n + 1 ) (2n + 3) 2n + 3 212 + 1
Exercices d'arithmetique. 12
178 EXERCICES D'ARITHMÉTIQUE .
Ajoutons membre à membre toutes ces égalités en supprimant les
termes qui se détruisent, il vient
1 1 1 1 n +1
+ + + ... +
2n + 3
3 3.5 5.7 ( 2n + 1) (2n + 3)
a' + b + c + + l'
a ' + b! + c ' + tl
CHAP . VIII . -
THÉORIE DES FRACTIONS . 179
ou encore
2n + 1 2n + 1 2n + 1 2n + 1
Р
PCI
[ 1.2n
+
2 (2n - 1) 3 (2n 2)
+ ... +
n (n + 1) # 1]
ou enfin
P р P P
nnoin
(n +ti]
(2n + 1)
[1.2n
+
2 (2n — 1) 3 (2n - 2)
t . +
1)
Chacune des fractions entre crochets est un nombre entier puisque
les deux termes des dénominateurs entrent comme facteurs dans P.
Donc, en définitive, cette somme est égale à un multiple de
( 2n + 1).
Question 225. -- Trouver deux nombres entiers tels que leur somme
soit égale à leur produit.
Si a et b représentent ces deux nombres, on doit avoir
a.b = a + b ,
d'où
b 1
a (6 - 1) = 6 et
1 1+1 b 1
180 EXERCICES D'ARITHMÉTIQUE.
1
Mais a étant un nombre entier, la fraction b
doit représenter
1
un nombre entier. Or, le numérateur 1 n'est divisible que par lui
même; on a donc
b - 1 = 1, d'où b = 2.
Il en résulte que a = 1 + 1 = 2.
Les deux nombres cherchés sont donc tous les deux égaux à 2.
1.2.3.4 ...
(2m 1 ) 2m 1 3 5 7 2m
A
1.2.3 m.22m
est égale à 2 2 2 2 2
(Concours général de troisième , 1883. )
1.3.5.7 ... (2 m - 1)
2m
COLA
e11
1 1 1
1
3
1
= ( 1 1
3 ).
$ = (
8
-
2 - ).
1 1 1 1
15 2 ( 3 5
1 1
229 1 = (1-11) n nt
2
-
12 n
1
+
1
Lorsque n augmente indéfiniment, les deux fractions et
12 N2 + 1
deviennent de plus en plus petites, et lorsque n est infiniment grand,
elles atteignent le dernier degré de petitesse. Donc la limite de la
somme
1 1 1
+
اکنات
+ +
3 8 + 15
est égale à
1 3
2
1+
2) ou
4
ne, = (n + 1) er - 1 - n-.?
Cette dernière égalité peut s'écrire
( 1) n (en - On - 1) = en - 1 - On- %.
Or,
1 1 1
en - en - = +
1.2
1
+
+
1.2.3
1
+ ... +
1.2.3
1
(n 1)
+
1.2.3...] 1
+
-T +
1.2 1.2.3
+
1.2.3 ... (12 1 ] 1.2.3 12
182 EXERCICES D'ARITHMÉTIQUE .
de même
1
en - 1 - ln - 2 =
1.2.3 ... ( n − 1)
Substituant dans (1 ) on arrive à l'identité
1 1
n .
1.2.3 72 1.2.3 (12 — 1 )
1 2 3 + n
...
+ + + +
1.2 1.2.3 1.2.3.4 1.2.3 n (n + 1)
lorsque le nombre des termes augmente indéfiniment.
Remarquons que
1 1
1
1.2 1.2
2 1 1
>
1.2.3 1.2 1.2.3
3 1 1
>
1.2.3.4. 1.2.3 1.2.3.4
n - 1 1 1
1.2.3 12 1.2.3 ...(n - 1) 1.2.3 ... 12
12 1 1
.
1.2.3 ... ( n + 1 )
1
Lorsque n tend vers l'infini, la fraction 1.2.3 (12 + 1 ) prend
des valeurs de plus en plus petites, et quand n est infiniment
grand, la fraction atteint le dernier degré de petitesse, c'est - à -dire
est nulle .
La limite vers laquelle tend la somme Sn est donc égale à
l'unité .
CHAP . VIII . - THÉORIE DES FRACTIONS. 183
5
Il résulte de cette égalité que la fraction U - représente un
nombre entier. Mais le nombre premier 5 n'admet que les diviseurs
184 EXERCICES D’ARITHMÉTIQUE .
1 et 5, et par suite l'on ne peut faire que les deux hypotheses
U - 5 = 1, d'où น= 6,
U - 5 = 5, d'où U = 10 ;
(a - b ) (a - b ) (a - b)2 (a - b )
aº
xb
a (1-3) -
a?
litres .
On voit facilement, sans aller plus loin , que les quantités de vin
CHAP . VIII. THEORIE DES FRACTIONS . 185
72 60 4
-
81 75 9 X 5
4
représente l'herbe contenue dans une fraction de s égale à
9 X 5
Pour qu'il y ait compensation, il faut donc que les 4 de s
1
9 X 5
valent
9 x 15 are, d'où cette conclusion que la superficie s est égale à
9
1 4 5 1
d'are .
9 X 15 ' 9 X 5 4.15 12
En résumé, les quantités d'herbe qui poussent dans les trois prai
ries pendant le séjour des bæufs sont respectivement égales aux
quantités d'herbe actuellement contenues dans les superficies de
12 x 60
= 60 ares ,
12
15 X 72
= 90 ares ,
12
18 x 96
= 144 ares .
12
E
E ( 4) - 98 9()
2E
2p
est égale à zéro ou à un, suivant que E est pair ou impair .
( a
.
1E ( ) a
est pair . -
On peut alors poser
< a.
CHAP . VIII . THÉORIE DES FRACTIONS . 189
Par suite,
(*)
a
= 4.
E 2q = 2E
et
E( ) al
()
( – 2E (1)
EC%) a a
0.
a to go
< u,
2
Par suite ,
E
donc
E (2") = 24 + 1, E ()
= 1, et ll ;
E 2E
(*) – 2 :(*) = 2 + 1 -- 24 = 1 .
a
-E (= ++ ) + E€ x(+ + ) + (x + %) + ..
E ( 1) + E E + + E (X +
n
+
Nu + 1 = n.9, +
na + 2 = n.q, + ,, 3
nx + 3 = 1.92 + 1939
n x + (n - 1 ) = n.9n - 1 + 1n_19
les différents restes rq , 12, 13, ... , Pn- , seront dans un certain ordre
les n - 1 premiers nombres 1 , 2, 3, ... ; n - 1 .
Il viendra donc, en additionnant membre à membre,
+ 4s ++ ... + q* -1) ;
( n − 1) nx = n (q. + 9, +93 R
cytes
(1 )
C
77
+
(x + 1)) + E ( + )+ E (++ ;)3 +..
E
22
E
E X
ገን
Q = nx
n
: E
=: c
(x) (n − 1) + a
puisque a est moindre que 1 .
192 EXERCICES D’ARITHMÉTIQUE.
CHAPITRE IX
RÉSUMÉ
Définition des fractions décimales ; un nombre décimal est une collection composée
d'un nombre entier et d'une fraction décimale ; partie entière et partie décimale. —
Sumération parlée des nombres décimaux ; on étend aux nombres décimaux le
principe fondamental de la numération des nombres entiers ; emploi d'une virgule
pour séparer la partie entière de la partie décimale.
Numération écrite : 1° Énoncer un nombre décimal écrit ; règles suivant que l'on
énonce la partie entière (si elle existe), puis la partie décimale , ou les deux parties
sans faire attention à la virgule. 2. Écrire un nombre décimal énoncé ; deux
règles , suivant que la partie entière et la partie décimale sont lues séparément, ou
suivant que les deux parties sont confondues dans l'énoncé . -- Exemples divers.
On ne change pas un nombre décimal en plaçant ou en supprimant un nombre
quelconque de zéros à sa droite . Démonstration et exemples.
Ce qu'on entend par compléter les décimales .
On rend un nombre décimal 10, 100, 1000, ... fois plus grand ou plus petit en
déplaçant la virgule de 1 , 2, 3, ... rangs vers la droite ou vers la gauche. — Démons
2
décimaux ; règle et exemples. Cas où les deux nombres n'ont pas le même nombre
de décimales .
Multiplication d'un nombre décimal par un nombre entier ; démonstration et
exemples. Multiplication de deux nombres décimaux ; théorie , exemples et règle
générale de la multiplication des nombres décimaux.
Multiplication de plusieurs nombres décimaux ; règle et exemples. Cas où le
produit ne renferme pas autant de chiffres qu'il y a de décimales à séparer.
Le produit de deux nombres décimaux ne change pas quand on intervertit l'ordre
des facteurs. Tous les principes sur la multiplication, démontrés pour les
-
b 999 ... 9
CHAP . IX . FRACTIONS DÉCIMALES ET NOMBRES DÉCIMAUX . 195
d'où l'on tire
a X 999 ... 9 = b X mnp S.
N 101
99... X 10" = a X N.
Supposons, en second lieu , que N ne renferme aucun des facteurs
2 et 5.
1
Dans ce cas, la fraction N donne naissance à une fraction périodique
simple , et l'on pourra poser, en représentant par p la période ,
1 p
>
N 999 ...
d'où l'on tire
999 ... = p XN ,
et
999... X 10% = p'.N.
Considérons enfin le cas où N contient les facteurs 2 et 5 avec
d'autres facteurs autres que 2 et 5.
1
N donne naissance à une fraction décimale périodique mixte, et l'on a
1 P
N 999... x 102 '
d'où
999 ... X 10 * = p X N.
196 EXERCICES D'ARITHMÉTIQUE.
Question 239. — Démontrer que, quel que soit le nombre entier n ,
1 1 1
la fraction décimale équivalente à la somme - + +
n n +1 N + 2
est une fraction décimale periodique mixte .
(École pavale. – Concours de 1886.)
Remarquons que
1 1 1 3n (n2 + 2) + 2
+ +
n n + 1 n + 2 n (n + 1 ) (12 + 2)
La question revient donc à démontrer que le dénominateur de cette
fraction contient l'un des facteurs 2 ou 5 avec un ou plusieurs autres
facteurs premiers, et que le numérateur ne contient pas ces mêmes
facteurs ou les contient affectés d'exposants moindres qu'au dénomi
nateur.
Or, d'abord, le dénominateur est divisible par 3 , tandis que le
numérateur est un multiple de 3 , plus 2. En second lieu , si n est
impair, n + 1 est pair ; le dénominateur est donc divisible par 2
dans ce cas , et le numérateur est impair.
Si n est pair, n + 2 est également pair ; le facteur 2 entre seule
ment à la première puissance au numérateur et au moins au carré
au dénominateur.
plus petit que bd, cette fraction bà ' convertie en décimales, donnera
Lien naissance à une fraction décimale périodique simple.
d'où
10 " = multiple de p .
Or, p étant, par hypothèse, premier avec 10, une telle égalité est
impossible.
En second lieu , le quotient ne peut être périodique, c'est- à -dire
que deux restes quelconques
m fois
ne peuvent
na fois
pas être égaux. Si , par
exemple , les dividendes 999 ... 9 et 999...9 ( m étant plus grand que ne)
pouvaient donner des restes égaux, il en résulterait une relation
telle que
( m - n ) fois na zéros
99 ... 9, ce qui exigerait que l'un des restes déjà obtenus eût été nul .
Ainsi, en divisant 10m – 1 par p , nombre premier avec 10, tous
-
b 999
(m + n + a + B + y) - (m + 1 ) = multiple de 9,
ou
a + B + y = multiple de 9,
et par suite,
QBy = multiple de 9.
a
20 Par hypothèse, la fraction irréductible donne naissance à une
b
fraction décimale périodique mixte 0, mnaByòd ßyo... dont la période
contient un nombre pair de chiffres; de plus b est premier avec 11 .
a m 1
=
m η αβγό
b 999900
ou
(@ + B) – (y + a) = multiple de 11 ,
=
ou encore
ayo = multiple de 11.
a
REMARQUE. -
D'une manière générale, pétant la période qui
contient , par exemple , m chiffres, p est divisible par tous les facteurs
premiers de 10" - 1 qui ne figurent pas dans b .
т
et , par suite , la fraction convertie en décimales donne une fraction
d
décimale périodique simple ayant au plus n chiffres périodiques. La
période ne peut pas d'ailleurs avoir moins de n chiffres, ce qui arri
verait, par exemple , si mP se décomposait en parties périodiques ;
CHAP . IX . FRACTIONS DÉCIMALES ET NOMBRES DÉCIMAUX . 203
moindre que no
m P'
d 10m' . '
m
et comme la fraction est irréductible,
d
1 Q
Q
10 -1 = dx , d'où
1
d
ਕ
10m -
à
La fraction -d engendrerait donc une fraction décimale périodique
simple dont la période contiendrait n' chiffres et non n chiffres
comme nous l'avons supposé.
m 1
En résumé , à et d donnent bien naissance à des périodes de même
nombre de chiffres.
Supposons, en second lieu , que le dénominateur d ne soit pas
premier avec 10. Ce dénominateur peut dans ce cas être décomposé
en un produit a X b de deux nombres dont l'un , a, ne contiendra
que les facteurs 2 et 5, et l'autre, b , tous les facteurs premiers avec 10.
Soit maintenant 10° la plus petite puissance de 10 divisible par a ;
on aura évidemment
n2 m 1 m '
d
=
a.b
-
10P
Хxml b
a b a a
étant irréductible, = 1 est également irréductible,
b b b
et de plus ces deux fractions, ayant le même dénominateur, auront le
même nombre p de chiffres périodiques. Si donc on représente ces
périodes par A et A' , on pourra poser
a A b a A'
b 10P b 10P
mais
12
a b a
+
b 1īar= 1 ,
b
par suite
A + A
= 1 et A + A' = 10P - 1 . -
10P - 1
206 EXERCICES D'ARITHMÉTIQUE.
CHAPITRE X
RÉSUMÉ
Changements de place que l'on peut faire subir aux quatre termes d'une proportion
sans qu'ils cessent de former une proportion; on peut : lº permuter les moyens
entre eux ; 2° permuter les extrêmes entre eux ; 30 mettre les moyens respective
ment à la place des extrêmes.
On peut multiplier ou diviser à la fois par un même nombre l'un des extrêmes et
l'un des moyens d'une proportion, sans qu'il cesse d'y avoir proportion,
Lorsque dans une proportion le numérateur du premier rapport est plus grand
ou plus petit que le dénominateur, le numérateur du deuxième rapport sera de
même plus grand ou plus petit que son dénominateur.
Si deux proportions ont les mêmes antécédents, le rapport des conséquents de
l'une est égal au rapport des conséquents de l'autre ; si deux proportions ont les
mêmes conséquents , le rapport des antécédents de l'une est égal au rapport des
antécédents de l'autre.
Si deux proportions ont les mêmes moyens, les quatre extrêmes forment uno
proportion pourvu que l'on prenne les deux extrêmes de l'une comme extrêmes, et
les deux extrêmes de l'autre comme moyens ; si deux proportions ont les mêmes
extrêmes, on peut former une proportion avec les quatre moyens dans les mêmes
conditions . — On peut multiplier des proportionsterme à terme ; les quatre produits
forment une proportion . On peut diviser deux proportions terme à terme ; les
quatre quotients forment une proportion . Si l'on élève à une même puissance
les quatre termes d'une proportion , les quatre puissances forment une proportion .
- Si l'on extrait des quatre termes d'une proportion des racines de même indice,
les quatre racines forment une proportion .
Dans toute proportion : 1° la somme des deux premiers termes est au second
:
comme la somme des deux derniers est au quatrième ; 2. la somme des deux
premiers termes est au premier comme la somme des deux derniers est au troisième;
3. la différence des deux premiers termes est au second comme la différence des
deux derniers est au quatrième ; 4º la différence des deux premiers termes est au
premier comme la différence des deux derniers est au troisième ; 5 ° le premier terme ,
plus ou moins un certain nombre de fois le second , est au second terme comme le
troisième terme , plus ou moins le même nombre de fois le quatrième , est à ce qua
trième terme ; 6° le rapport du premier terme, augmenté ou diminué d'un certain
nombre de fois le deuxième , au premier terme, est égal au rapport du troisième
terme, augmenté ou diminué du même nombre de fois le quatrième , au troisième
terme ; 7º la somme ou la différence des deux premiers termes est à la somme ou à
la différence des deux derniers comme le premier est au troisième, ou comme le
second est au quatrième ; 8º la somme des deux premiers termes est à leur différence
comme la somme des deux derniers est à leur différence.
Dans toute proportion : lº la somme des antécédents est à la somme des consé
quents comme un antécédent quelconque est à son conséquent; 2° la différence des
antécédents est à la différence des conséquents comme un antécédent quelconque
est à son conséquent ; 3º la somme des antécédents est à leur différence comme la
somme des conséquents est à leur différence.
Qu'entend-on par suite de rapports égaux ? - Dans une série de rapports égaux ,
la somme d'un nombre quelconque d'antécédents est à la somme des conséquents
correspondants comme un antécédent quelconque est à son conséquent ; le même
principe s'applique à la somme d'un certain nombre d'antécédents. On peut
remplacer une ou plusieurs additions par des soustractions , pourvu que cette
modification porte à la fois sur des numérateurs et des dénominateurs correspon
dants .
Dans une suite de rapports égaux, le produit de mi antécédents est au produit
208 EXERCICES D'ARITHMÉTIQUE.
des conséquents correspondants comme la mième puissance d'un antécédent est à la
mième puissance de son conséquent .
Dans une suite de rapports égaux, la racine mième de la somme des mièmes puis
sances des antécédents est à la racine mième de la somme des miémes puissances de
leurs conséquents comme la somme des antécédents est à celle des conséquents.
زيع
b -a d ba
بن
b d с a
= d'où ou =
a с a с d с с
Par suite ,
b- a < d - C,
ou
b + c < a + d.
Question 249. - Si
b
= i est une proportion , prouver que
с
pa + qc a
b'
pb + qd
et que, réciproquement, la première proportion est une conse
quence de la seconde ( p et q . étant des nombres quelconques ).
1 ° Ön аa immédiatement
a с pa + qc
pa gc
b d рь ad pb + qd
a
20 De la proportion pa + qe on tire
pb + qd b.
pa to qc pb + qd
a b
CHAP . S. THÉORIE DES RAPPORTS ET PROPORTIONS . 203
ou
с d
P + 9 =P + 9 b
a
d'où
с d a с
et
a =
2
!
a с
Question 250.—
ab
Démontrer que la proportion b = å entraine la
relation
cd = ( +3)".
C d
al
En effet, de la proportion Ū on déduit
d
a + b C + d a + b c + d
et
b d a с
а + с 2
1/1
s'écrire
De même
1 = } ( + 2) pepourut s '
с 2 16
1 1
donc
( + a)
b 1 1
d'où
ate=*:(6 +3) 2 c с
.
et en effectuant,
•(3 + 2 =(a+ c) (a )
b
1+ + 1,
d с
ou
Rio
b a a с
ou encore
b = à'
11
a b a
=
b с с
4 2
(EXEMPLE : a =: 1 , b C =
i nombres qui mesurent los lon
5 3
gueurs des cordes donnant ut, mi, sol. )
1 1/1 1
En conclure que ţ = 6 + ), et reciproquement,cette
b , égalité
2
+
с
ac - bc = ab ac , ou 2ac = ab + bc . (1)
On en déduit , en divisant les deux membres par 2abc,
2 ac ab bc
2 abc 2 abc 2 abc
ou
1 1 1
(2)
& = 2e+ = }( +2)
b 2c 2a 2
v
Question 254. - Si l'on considere une suite de rapports égaux
a b с d
a' ' T'cī ' prouver que l'on a
Vaa' + V66
Ꮴ ' + V CC' + V dd' == V (a + b + c + d) (a' + 6' + c' + d").
'
En effet, on sait que
a b d a + b + c + d
= -
b' d' a' + b + c + d'
Mais
a a.a ' b 6.6 с c.c' d d.d
a' a '? b' b'2 ' c' c' ? d' d's ;
donc
의
AX BX
On a par hypothèse XB = X100 par suite
AX BX AX + BX AB 20B
XB
=
OB
2,
ХО XB + XO ОВ
d'ou
AX = – 2BX, BX = 20X,
et
1
BX = AB.
11/
3
a
Question 257. - Démontrer que si l'on a b
= conon a également
ma’.b + nab? p.ai + 9.63
mc.d + ncd p.c' + 9.ds
(1 C
La proportion donnée peut s'écrire
b 'd
210
b
с = d
on en déduit
a
a' a a 38
ela
=
El
d? ds
Х
ou
a².b a.b ? al 63
c.d c.d ?
ll
c3 di
ou encore
m.a ?.6 na.b ? p.aº -
9.63
-
m.c.d nc.dº P.cy 9.di '
d'où l'on tire, d'après une propriété connue,
m.a ' b + na.b? pa' + 9b
m.cº a + 1 c , dº pc + qd
Х
Id X I
11
d'où , en simplifiant,
I, A
I'd
35.33 42 x 145
р
Co + ਲੀ).
a
b
+ 2;
a
par suite le marchand perd puisqu'il sert un poids plus grand que 2 p .
CHAP . XI . - DES DIFFÉRENTS SYSTÈMES DE NUMERATIOy. 217
CHAPITRE XI
RÉSUMÉ
Dans tout système de numération dont la base est p, on convient que tout chiffre
placé à la gauche d'un autre esprime des unités p fois plus fortes.
Manière d'exprimer en chiffres un nombre entier, quel que soit le système adopté ;
exemples.
Un nombre étant écrit dans le système décimal, traduire ce nombre dans le sys
tème dont la base est b ; théorie ; règle ; exemples. Cos où la base 6 est plus
grande que 10 ; exemples.
Question réciproque : un nombre étant écrit dans un système dont la base est b,
le traduire dans le système décimal ; théorie ; règle et exemples.
Passage du système dont la base est b au système dout la base est b ' ; règle et
exemples.
Addition de deux ou plusieurs nombres écrits dans le système à base b ; règle et
exemples. — Soustraction de deux nombres écrits dans un système à base quelcon
que ; exemples. — Produit de deux ou plusieurs nombres écrits dans un système
à base quelconque ; exemples .
Division de deux nombres écrits dans un système à base quelconque ; exemples .
2 (B − 1) = 2B - 2 = B + (B — 2).
On a aussi
-
(B — '
1 )' = B' — 2B + 1 = B (( B — 2)) + 1 .
-
Question 263 . -
N = multiple de (B — 1) + (a + b + c + d + ... ) .
Donc un nombre N , écrit dans le système à base B, est divisible par
>
a < 23, ou : B,
hypothèse ,
3.B: + 4.B? + 7 = 12551 ,
d'où
3B ' + 4 B? = Bº (3B + 4) = 12551 7 = 12544 .
Par suite
B = 2b = 8 .
a + n-1 < b qui n'est pas spécifiée dans l'énoncé, d'où il résulte
224 EXERCICES D'ARITHMÉTIQUE .
que, si l'on se donne le nombre a, on doit avoir
n < b + 1 -- a0 , .
62 0
CCG
G
31 2 1
15 2 1
7 2 1
3 2 1
1 1
= 2° + 2 ° + 2 + 2 = (53),
Avec les cinq premiers poids de cette série, on pourra peser jusqu'à
31 grammes .
On aura 3 grammes avec 1 et 2 ; 5 grammes avec 4 et 1 ; 6 grammes
avec 4 et 2 ; 7 grammes avec 1 , 2 et 4, et ainsi de suite jusqu'à
1 + 2 + 4 + 8 + 16 = 31 = 16 X 2-1 = 2 -- 1 . .
B = mult. de D + R ;
on en déduit BP = mult. de D + R² ,
B = mult. de D + R',
=
nombre .
Par hypothèse
B - 1 = multiple de D , B = multiple de D + 1 .
Il en résulte que l'on a
R = R' = R' = R
---
= ... = R " = 1 .
L'égalité (2) devient, dans ce cas,
N = multiple de D + (a + b + cC + ... + p +9).
III . DEUXIÈME CARACTÈRE . Tout nombre D qui divise la base
d'un système de numération , augmentée d'une unité, ainsi que
l'excès de la somme des chiffres de rang impair sur celle des chiffres
de rang pair d'un nombre donné N, divise aussi ce nombre.
Par hypothèse
B +1 = multiple de D, B = multiple de D - 1 ;
par suite ,
B' = multiple de D + 1 et B' = multiple de D - 1 ,
CHAP . XI . DES DIFFÉRENTS SYSTÈMES DE NUMÉRATION . 227
c'est-à-dire que l'on a
R = R' = R' =
= R ' = ... = -1 ,
R' = R' = R ' = = + 1,
et la formule (2) devient, dans ce cas,
N = mult. de D + (a + c + e + 9 +- ...) - (b + d + f + h + ...).
IV. TROISIÈME CARACTÈRE. Tout nombre D qui divise la base
d'un système de numération et le chiffre des unités d'un nombre N,
écrit dans ce système, divise aussi ce nombre N.
Par hypothèse
B = multiple de D.
On a
R = R' = R' = ... = 0,
et par suite,
N = multiple de D + a .
V. Bornons - nous à appliquer ces caractères de divisibilité au
système décimal en comprenant, par extension, ceux dont les bases
sont les puissances successives de 10.
Un nombre est divisible par 101 si, après avoir été divisé en
tranches de deux chiffres, l'excès de la somme des tranches de rang
impair sur celle des tranches de rang pair est divisible par 101 .
30 Pour B = 1000 , B + 1 = 1001 = 7.11.13 .
Donc :
Un nombre est divisible par 7, par 11 ou par 13 , lorsqu'après
avoir été divisé en tranches de trois chiffres, à partir de la droite,
l'excès de la somme des tranches de rang impair sur celle des
tranches de rang pair est divisible par 7, par 11 ou par 13.
VII. CONSÉQUENCES DU TROISIÈME CARACTÈRE :
1 ° Pour B =
= 10 = 2.5 :
CHAPITRE XII
RÉSUMÉ
qui est la plus approchée, on peut affirmer qu'elle est approchée à moins d'une
1
2 unité près.
Extraction de la cine carrée d'u nombre entier moindre que 100, ou composé
de deux chiffres au plus . Table des carrés des dix premiers nombres ; cas où le
nombre donné se trouve parmi les carrés ; cas où le nombre donné ne figure pas
parmi les carrés.
Extraction de la racine carrée d'un nombre entier moindre que 100 ou renfer
mant plus de deux chiffres. — Théorie générale. — Règle de l'extraction de la
-
? + 212 +1 -1 = 2n (12 +- 1 )
= multiple de 4.
CHAP . XII . DES CARRÉS ET DES RACINES CARRÉES. 233
-
Question 276. – Un nombre est divisible par un nombre premier,
el ne l'est pas par son carré; ce nombre n'est pas un carré
parfait.
( Saint-Cyr. - Oral.)
La condition nécessaire et suffisante pour qu'un nombre soit carré
parfait est que les exposants de ses facteurs premiers soient tous
pairs. Cette condition n'est pas remplie dans le cas qui nous occupe ;
donc le nombre considéré n'est pas un carré parfait.
c X 100 + d x 10 + u.
Le nombre renversé est
u X 100 + d x 10 + c .
Supposons c > u ; la différence de ces deux nombres sera égale à
(c – u ) X 100 + U — C ou (c - u) X 100 — ( – u) ,
ou encore à
– u ).11.3 *.
(c – u) 99 = (c -
Or, c - u étant nécessairement plus petit que 11 , on voit que
l'expression qui précède contient le facteur premier 11 à la première
puissance et ne peut, par conséquent , être un carré parfait.
91 ? + 6n + 1 ,
et par suite
(3n + 1 )' + 22 = 9n ! 6n +- 3 = multiple de 3.
234 EXERCICES D'ARITHMÉTIQUE .
est impossible.
Cette relation peut, en effet, s'écrire
(2) N =- multiple de 3 + 5 = multiple de 3 — 1 .
Or, par rapport au diviseur 3, un nombre N ne peut être que de
l'une des formes
multiple de 3 ou multiple de 3 + 1 ;
= 2a + 1 ;
donc
2a + 1 = N, 2a = N- 1 ,
et
N -1
a
2
Alors
N + 1
a + 1 =
2
4N52N + 2N =- 2N + N + 1- N - 1 + 2N
= 2N + N + 1 – (NN ? — 2N + 1 ) = ( N + 1) – (N − 1 )'' .
-
EXEMPLES :
4 = 2 - 1 ,
8 = - 3 -— 1 ' ,
12 = 4 – 2 ,
16 = 52 -3 ,
2n + 1 = a + b = 4 ( 2+ + 6+ B?) + 1 = mult. de 4 + 1 .
-
b p - 1 p - 1 + 1 = p + 1
=
2 몇 et a = b + 1 = ” 4 2
Question 293. - Quand deux nombres entiers sont tous deux pairs
ou tous deux impairs, la demi- somme de leurs carrés est elle
méme la somme de deux carrés.
On a l'identité
a” + b a +
tous les deux pairs à la fois ou tous les deux impairs; donc, d'après
le théorème qui précède, l'expression
a + p? a' + a + 2mba
= a + mb
2 2
8a ; + 2 = ( 2a , + 1 )2 + (2a , — 1 )* ;
=
ou encore
Il 9a + 1 = 46
9
pour
pour 6, 9a + 1 =
= 55
et enfin ,
pour a = 7, 9a + 1 = 64 = 8².
On a donc
a = 7, b = 4,
et le nombre cherché est
7744 .
Exercices d'ari!hmilique. 16
242 EXERCICES D'ARITHMÉTIQUE .
Question 297. Démontrer que le produit d'une somme de deux
carrés par une somme de deux carrés donne une somme de deux
carrés .
2
Soient a' + b2 et mº + p deux sommes de deux carrés ; on a,
en effectuant la multiplication ,
-
(2p + 1) = 4p? + 4p + 1 = (2p? + 2p) + (2p' + 2p + 1).
2p' + 2 p et 2p% + 2p + 1 sont bien deux nombres entiers consé
cutifs .
D'ailleurs, le plus grand des deux 2p% + 2p + 1 peut s'écrire
pi + p? + 2 p + 1 , ou encore p’ + ( p + 1)?, c'est - à -dire se
ineltre sous la forme d'une somme de deux carrés.
a (a + )2) = a + 2a = a + 2a + 1 – 1 = (a + 1 ): – 1.
CHAP . XII . DES CARRÉS ET DES RACINES CARRÉES . 243
q
7 ou 7
d 9 3 d 3'
d'où l'on tire
mia
2 3 9 3 3
et
d 9 3 d
3
La fraction étant irréductible , on peut poser
On a , par suite,
6.a (x + 1 ) = 180, -
M® est donc supérieure à ab , et par suite M est plus grand que Vab,
REMARQUE .
II . – Si d représente la différence a -- b, on a
d
(1 ) M' - ab =
4
d?
Or , lorsque d est une quantité très petile, 4
est une quantité
encore plus petite et on peut, sans erreur sensible , substituer la
moyenne arithmétique à la moyenne géométrique.
L'erreur commise est égale à M – Vab; mais l'égalité (1) peut
s'écrire
dº
(M + Vab) (M – Vab )= 4
2
ab + ac + bc < a? + b2 + c .
D'ailleurs , on a
2ab < a + b?,
2ac < a ? + c ,
2bc < b + c,,
n (n 3)
2
On a donc
:
n (n 3) d'où
- 20 , n (n − 3) = 40 .
2
et comme on a
b
? = (mult . de 33 + 1) + ( mult . de 3 + 1 ) ? = mult. de 3 + ,
2,
tout carré étant de l'une des formes multiplede3 ou multiple de3 + 1 .
Les nombres m et n ne peuvent être impairs en même temps, car
on aurait
(22+ 1 )² + (23 + 1) = 4 (a’ +39 + 0 + B) + 2 = mult.4 + 2 = b ?,
égalité impossible, puisqu'un carré pair est nécessairement multiple
de 4 .
m et n ne sont donc pas de même parité.
Supposons alors m pair ; n est par suite impair.
m = 5 - n
b est également impair.
La différence b. -- ni de deux carrés impairs égale un multiple
de 8 ; m contient donc le facteur 2 , au moins à la seconde puissance.
En résumé, m.n est divisible par 3.4 ou 12, et 4m n est multiple
de 48 .
13 = 22 + 3?, 37 == 1 ° + 6' , 61 = 5% + 6 .
Appliquons alors l'identité connue
(a + b ) (c + d') =: (ac I bd): + (ad F bc)' ,
’
dans laquelle les signes supérieurs ou inférieurs se correspondent.
13 X 37 = (22+ 3 ) (1 ° + 6²) = 20° +- 99 = 16' + 15° ;
12 X 37 X 61 = ( 20 + 9 ) (5% + 6%) = 154 + 75' = 46° + 165 ";
13 X 37 x 61 = (16° + 15') (5' + 6 %) = 170' + 21 = 10 + 171 '.
CHAP . XII . DES CARRÉS ET DES RACINES CARRÉES . 253
(67" -vau)(**
ou
2
076++ Var)=(***)*–ub
ab
4.7 " = (* =*);
" =
2
+ b
d
a(*** + Vab) = (* = % .
2
=
d (a - b )
86
254 EXERCICES D'ARITHMÉTIQUE .
Question 319. - Quand deux nombres composés d'un même
nombre de chiffres ont plus de la moitié des chiffres à gauche
communs, la différence entre leur moyenne arithmétique et leur
1
moyenne géométrique est plus petite que 8
Soient a et b deux nombres de n chiffres. Par hypothèse, ces deux
12
nombres ont plus de chiffres communs sur la gauche; donc,
2
n
a — b a au plus 2 pe 1 chiffres .
(n + 3) = x + r+1
N 1? 4
CHAP . XII . DÉS CARRÉS ET DES RACINES CARRÉES . 255
ou
2
1
et par suite
n(-+ ) =x + *
+ >
VN < n +
% 2
On a donc la double inégalité
1
n < V Ñ << n + s5
qui démontre la proposition énoncée.
la première nous montre que la fraction est plus petite que l'unité ,
12
(º= 1-)'*;-)
n n
a’ + 1 - 2a < a“ – ak ,
ou encore
ak < 2a - 1 ,
d'où l'on tire
1
k <2 .
de démontrer que :
R
1 ° La somme a +
2a
est supérieure à VR ;
R
20 Le carré de a + surpasse d'une unité au plus le nombre N ;
2a
R
3° Si l'on prend celle somme a +
2a
pour valeur de VN , l'erreur
1
relative est moindre que
2N
1 ° Par hypothèse
N = N? + R ;
CHAP . XII . DES CARRÉS ET DES RACINES CARRÉES . 257
R
or , le carré de l'expression a + 2a
est égal à
R ? R?
a” + R + EN +
4a 4a? ;
R ?
donc +
2a
est plus grand que N, et par suite on aa bien
R
2a
> VN .
20 On a
R R ”
U + -N =
)-
2a 4a .
a < a + R < a + 2a + 1,
ou enfin
0 < R < 2u + 1,
VV -N
(a + ) v .
101
a +
2u
Exercices d'arithmérique. 17
258 EXERCICES D'ARITHMÉTIQUE.
ou encore
R 1
vs (a + ": -vs)< 2α
VN 2N
N? + 2a = N ' + ? 2.0 ,
d'ou
+ 2a = é? * 2 Ne.
prise entre 1
1
R + et R + n tl
ou
R
+1)< x * + :)
(1 + n+-)
+
n
R 2
1 2R 1
2R
R? to
n + 1
+
( 12 + 1 )
< R? + you < R ? +
24+ 12 na
ou enfin 1
2R 1 2R
+ << + 2
12 + 1 12 12?
( n + 1)
La seconde inégalité est évidente, car, par hypothèse ,
2R . .
donc, a fortiori, 1
2R + .
<
12 722
!
a' - b* = pi = ( a + b ) ( a -- b) ,
tous les diviseurs premiers de (a + b) el ( a — b) entrent dans ces
deux nombres avec des exposants pairs.
(1 ) m ? + n =p .
Supposons d'abord que ces trois nombres soient premiers entre
eux ; l'un d'eux est certainement pair , n par exemple.
On a
-
m’ = p : – n ' = ( p + n ) (pp –— 1 ),
p et n sont des nombres premiers entre eux , l'un pair et l'autre
impair, la différence pi – n ' ne peut être égale à un carré mi que si
p + n et p - n sont eux -mêmes des carrés parfaits. (Voir nº 325. )
On peut donc poser
p + n=x , p- n =Y ,-
d'où
2 + y c
. -- y
p = 12 = et m = xy .
2 2
b = a = XY .
Alors
2 + y? yº
= d.
p = d . 2 , 12 = d .
2
m = d.xy.
qui n'est autre chose que la formule (2) dont tous les termes ont été
multipliés par d?.
1 ( n ? — 1 ) = 2N ?
-
ou
»•< x <(n
( x + ))'< (n + 1).
<N < n
2
n² <
L'inégalité
nt
2) < N < (n + 1 ) .
nous donne
x = (x + 3 nt
1
x << ni + * + ,n, 4
d'où l'on tire
1
ou enfin
NN –- n <Ấnn + 4.
1
ren + 4
De même l'inégalité
N
nous donne
N > (n + 3) n +
1
N > 1 + tn ,
4
d'ou
1 1
N - n > n+ n + et r >nti >
4
.
on a également r > n .
204 EXERCICES D'ARITHMÉTIQUE.
Donc , la racine exacte est plus voisine de n ou de 11 + 1 , suivant
que le reste est plus petit ou plus grand que la racine approchée
trouvée .
1
Le cas ou n = r peut se présenter, mais alors on a n + 4 > 1 , et ,
par suite , la racine exacte est plus voisine de n que de n + 1 .
( AA ++ VB) – VĀ ,
SV Ou
2 (VB -VA) ;
il n'est pas possible d'obtenir une plus grande approximation .
Cette limite peut d'ailleurs se mettre sous une forme qui en rend
le calcul plus facile. Remarquons que
VB > A – B ,
et par suite
d <
<
En prenant pour la valeur de VA la racine carrée de B calculée à
moins d'une unité, par excès, l'erreur commise sera par conséquent
moindre qu'une unité.
266 EXERCICES D'ARITHMÉTIQUE.
Question 331 . On a trouvé les dizuines de la racine carrée d'un
nombre N , et l'on demande de déterminer une limite inférieure du
chiffre des unités.
Représentons par d l'ensemble des dizaines de la racine et par c le
chiffre inconnu des unités .
Posons
R = N - (d x 10 ) .
-
go < 20 x 10 + 2x + 1 ,
ou
R = 20 x 10 x 2 + x + 1.
la valeur correspondante de B ; on a
zie
A + B
A, = 2
>
B,
N
ou , en remplaçant B par sa valeur A
N
At
A A + N 2A.N
A, 2A
>
B 1, = A + N
La première de ces égalités nous donne
A UN A ' + N - 2A VN (A - VN )'.
A , -VN = 2A – VN – 2A 2A
>
CHAP . XII . DES CARRÉS ET DES RACINES CARRÉES . 269
A.
, -
A
- VR = A 2
х
A
A , = 55 A, 65 A, 10855
A,
605535320
32 429 71613 3996533112
B, 2
B, B B =
12 167 ' 27892 15556 48429
33
3
A - VN 3 --1V3 45 - 33 4
VN 33 33 33 11 + V 33.5
+ 5.
V5 3.5 V 5 5
1 1
Ainsi, l'erreur relative pour A =- 3 est inférieure à 5 et même à 5.9
.
A P et B =
N.9 .
9 р
De même, si nous représentons par P2, P3, ... , P. les valeurs des
92 93 9
A ces diverses fractions étant d'ailleurs
quantités Ag, A,, ... , ,
obtenues comme il a élé expliqué pour la fraction P. et étant, par
94
suite, toutes irréductibles , nous aurons, d'une façon générale et en
supposant
p? – Nq: = 1, på – Nq; = 1 ,
ou
et
r . = 4.VN = TGV
P.
Pn +
1
PX
VNE
an (p. + An VN)
Il en résulte que l'on a
Px 1
VN >
9x q. P
• n
a 4
CHAP . XII . DES CARRÉS ET DES RACINES CARRÉES . 273
On a alors
P,
Pit+ 9,a V3 = (7 + 4V3
-
4 V 3)',
P, + 9, V3 (7 + 4 V3 ),
+ 9, V3 = (7 + 4V3)",
P: tla
ou , en développant,
18817
Sans aller plus loin , on voit que la fraction
>
10864
représente la racine
1
carrée de 3 à moins de
10864 x 18817
REMARQUE . ___
Nous avons supposé dans ce qui précède que la
P
fraction ?a pouvait toujours être choisie de manière que l'égalité
- Nq = 1
pi –
fùt satisfaite, mais nous ne pouvons en présenter une démonstration
ici. Elle a été donnée par Lagrange dans son mémoire intitulé : La
solution d'un problème d'arithmétique proposé par Fermat.
La question était ainsi énoncée : Étant donné un nombre quel
conque entier non carré, trouver un nombre entier et carré tel
que le produit de ces deux nombres, augmenté d'une unité, soit
un nombre carré.
Ce problème avait été proposé comme une espèce de défi à tous les
géomètres anglais , particulièrement à Wallis ,qui en donna la solution .
Mais la méthode employée par Wallis ne consiste que dans une sorte
de tâtonnement. Lagrange s'appliqua à démontrer que la solution du
problème est toujours possible, quel que soit le nombre donné ; mais
le développement algébrique qu'il a présenté de la question est très
long et compliqué ; il est douteux qu'il concorde avec la solution que
Fermat avait en vue.
On trouve également une solution de la question dans le traité
d'arithmétique de Brahma-Gupta , dont le nom était complètement
Exercices d'arithmélique. 18
274 EXERCICES D'ARITHMÉTIQUE .
inconnu en Europe à l'époque où le problème fut proposé par Fermat.
Cette solution peut se résumer ainsi :
Prenons pour q un nombre de la forme
2x
(x * )
N)
alors
4N.c? (x? + N )? + Ni :
Nq' + 1 = (x* – N ) + 1 = = un carré.
(a ? — N ) --
N
CHAPITRE XIII
RÉSUMÉ
Cube d'un nombre entier ; cube d'une fraction ; notation . - Cube de la somme
de deux nombres.
Conséquences :
lo Le cube d'un nombre entier plus grand que 10 contient quatre parties : 1° le
cube des dizaines ; 2 trois fois le carré des dizaines multiplié par les unités ;
30 trois fois les dizaines multipliées par le carré des unités ; 40 le cube des unités ;
2. La différence entre les cubes de deux nombres entiers consécutifs est égale
à trois fois le carré du plus petit des deux nombres, plus trois fois ce plus petit
nombre, plus un.
Le cube d'un produit est égal au produit des cubes des facteurs. – On élève
uve puissance au cube en triplant l'exposant. · Le cube d'un nombre entier est
terminé par le même chiffre que le cube de ses unités. - L'inspection du cube d'un
nonıbre permet de reconnaître immédiatement chiffre qui termine ce nombre .
Si le cube d'un nombre entier est terminé par des zéros , leur nombre est multiple
de 3. — Le cube d'un nombre de dizaines est un nombre exact de mille . - La con
dition nécessaire et suffisante pour qu'un nombre entier soit le cube d'un autre
nombre entier est que tous les exposants de ses facteurs premiers soient divisibles
par 3 . - Un nombre entier qui admet un diviseur premier p sans être divisible par
son cube på ne peut pas être un cube.
Définition de la racine cubique d'un nombre : notation usitée. Ce qu'on entend
par extraire la racine cubique d'un nombre . Montrer, a priori, qu'il n'est pas
toujours possible d'extraire la racine cubique d'un nombre entier. Dans le cas
où N n'est pas un cube parfait, définir la grandeur dont N est la mesure. – On
ne peut que se borner à définir la grandeur dont VN est la mesure .
Définition de la racine cubique d'un nombre à une unité près, par défaut ou par
excès .
Si un nombre entier contient 3n , 3n - lou 312 2 chiffres, sa racine cubique ,
à une unité près , contient n chiffres. Des deux racines à une unité près , l'une est
toujours plus approchée que l'autre de la vraie racine.
Extraction de la racine cubique l'un nombre donné moindre que 1000, cube de 10 ;
table des cubes des 10 premiers nombres; on consi - lère deux cas , suivant que le
nombre donne figure parmi les cubes ou est compris entre deux cubes consécutifs;
reste de l'opération .
Extraction de la racine cubique d'un nombre plus grand que 1000 ; théorie de
276 EXERCICES D'ARITHMÉTIQUE .
l'opération ; règle générale ; disposition généralement donnée aux calculs ; exemples
divers ; seconde méthode d'essai du second chiffre de la racine ; exemples.
Cas d'un reste nul ; cas où l'une des divisions partielles est impossible .
Le reste obtenu dans l'extraction d'une racine cubique ne peut jamais surpasser
le triple carré de la racine , plus le triple de la racine ; ce théorème permet de voir
immédiatement si la racine par excès est plus approchée que la racine par défaut.
Preuve de l'opération de l'extraction de la racine cubique ; preuve par 9.
Extraction de la racine cubique dans un système quelconque de numération.
Cube d'une fraction ; cube d'un nombre fractionnaire. — Toute fraction irréduc
tible a pour cube une autre fraction irréductible . Quand un nombre entier n'est
pas le cube d'un autre nombre entier, il n'est pas non plus le cube d'un nombre
fractionnaire ; quand une fraction irréductible n'a pas ses deux termes cubes
parfaits, elle n'est le cube ni d'un nombre entier, ni d'un nombre fractionnaire ;
les racines cubiques de pareils nombres sont des quantités incommensurables.
La racine cubique , à moins d'une unité près , d'un nombre entier plus une frac
tion , est la même que celle de la partie entière de ce nombre.
Extraction de la racine cubique d'une fraction dont les deux termes sont des
cubes parfaits.
Extraction de la racine cubique d'une fraction dont le dénominateur seul est un
cube parfait.
Extraction de la racine cubique d'une fraction dont le dénominateur n'est pas
un cube parfait.
La racine cubique d'une fraction est plus grande que sa racine carrée et aussi
plus grande que cette fraction .
Racine cubique des nombres fractionnaires.
Extraction de la racine cubique d'un nombre décimal ; cas où le nombre des
chiffres décimaux est multiple de 3 ; cas où le nombre des chiffres décimaux n'est
pas multiple de 3 .
1
Racine cubique par approximation . -
Extraction de la racine cubique à près .
Extraction de la racine cubique avec une approximation marquée par une frac
tion
1
Approximation décimale ; extraction de la racine cubique à 10 près.
Conversion en décimales de la racine cubique d'un nombre entier ou fractionnaire.
N — 1,
.
12 et n + 1.
(a + 1 )' - a = 1 ,
ou
( 1) 3a? + 3a + 1 =: 12 ,
d'où l'on tire
3a (a + 1) = n − 1 ,
et
n - 1
a (a + 1 ) 3
(a — 1) a (a + 1 ) = a (a − 1 ) = a' – ą.
On peut donc poser la double inégalité
(a – 1)' < P < a ,
d'ou
a - 1 < VĒ < a .
a
Or, on a
>
= nn (n ++ 1) (n( n + ).
n 12
(n2 + 1 ) (n + > 12 ,
N
n est donc la racine cubique , à une unité près, du nombre
2
1912
N
Pour N -
= 39456 , 19728 et N = 27 .
N = multiple de 10 + a, N = multiple de 10 — a .
En formant les cubes, on trouve
N' = multiple de 10 + a', N'S = multiple de 10 —
- a ',
et l'addition de ces deux égalités nous donne
N + N'S = multiple de 10.
-
CIIAP . XIII . DES CUBES ET DES RACINES CUBIQUES . 281
Le cube de N, étant plus petit que 103 ", contient au plus 3n chiffres,
dont la somme est évidemment moindre que 3n X 9 .
Par hypothèse, cette somme est égale à N ; donc
N = 27n .
Donc
10-1 < N < 27 n .
m +p= N , m - p = N,
d'où
N + N N -N
m = > et P =
2 2
On a , par suite,
N ? +
NS
* -("=^).
= (" #") 2
N (N + 1 ) > N (N − 1 )
m = p
2
CHAPITRE XIV
des 12 premiers nombres, prise 1 fois, puis 2 fois, puis 3 fois, ... et
enfin 12 fois. En un mot, la somme cherchée est égale à
(1 + 12 x 12
= 13' X 9 = 1521 .
4
n2n
{ — [2a + ( n − 1) r ] } = 0.
La valeur n = 0 ne convenant pas au probleme, on doit avoir
2n - 2a2 –· ( n −— 1 ) r = 0,
ou
? " + (r – 2a) =
n (2 — 7) =
0.
Or, cette égalité est vraie quel que soit le nombre n ; il en résulte
donc que l'on a
2-1 = 0 , 70 = 2,
d'où
2α =: 0 ,
7 - 2a
10 -
-1
a = .
1 , 2, 4, 6, 8, 10,
la somme des n premiers termes est impaire, et quand on ajoute
au nombre ainsi obtenu les ( n − 1) nombres impairs qui le
suivent, on obtient un cube.
12 - mi
V5-12
Vi - V2
-
V7 - V2 = NV5 – NV2,
ou
V7 - NV5 = V2 (1 – N ),
=
7 - 2N V35 + 5X ? = 2 (1 - 1 ) ;
or, cette égalité est impossible, puisque le premier membre représente
un nombre incommensurable et le second membre un nombre com
mensurable.
Les trois nombres V2 , V 5 et V7 ne peuvent donc pas faire partie
d'une même progression arithmétique.
— (m + p ) r = (n − m - p ) r = multiple de .
a = n.1- r.
Il faut donc que le premier terme a de la progression soit un
multiple de la raison .
Cette condition est d'ailleurs suffisante ; car, supposons que le pre
mier terme soit q.r,' , les termes de la progression arithmétique seront
alors tous les multiples suivants de r , sans exception , et la somme
de deux quelconques des termes est un de ces multiples .
1 1 1
Question 362. - Si -
+ 2 (n − 1 )n ,
et l'on aura, par suite,
S = (1 + 2 + 3 + ... + 12) – (1 + 2 + 32 + ... + n ) .
-
S =
12 (n + 1) n (n + 1 ) (2n + 1 ) - 1 (n + 1) (31 ” — 1 -- 2).
4 6 12
Réponse. P = M ( p − n ) + N (m – p ).
m + n2
ou encore
[4(1 + p)){p+27
+2
( p + 2)
2
c?, ... On voit, en effet, que le terme général a'.b" .ck du produit (1 ) .
Réponse. 9 =
P + 1
ои
Vi 2
qa - m et
V = ge- =q
m
"
Nie
n
7
2
= q* (n – m) et
1 = -- .
2
= q ?(p — m ).
= q (u — m ( p —m) et q ? (9–- ) (n — m ) 2
@** =****,
292 EXERCICES D'ARITHMÉTIQUE .
ou, en multipliant des deux côtés par 2n - m , >
5p - m
7n - m .
2P + 1-2m
)
m ? — 1 = aʼqa(n − 1) - a ? q?r = a* (1 — q?) q (n— "),
et par conséquent,
1 1
>
--
a? b? al ( 1 q)
1 1
bº ca
Х
a (1 q')
1 1
Х
c? d? a” ( 1 q*)
1 1 1
ma 1? - Х
a ’ (1 – 93) q *(n = )'
ce qui montre bien que les inverses des quantités ai – b?, ?
b? – c ,
C -d' , ... , ma 1 , forment une progression par quotient dont
1
la raison est
q?
CHAP . XIV . TILÉORIE DES PROGRESSIONS . 233
La somme de ces inverses a donc pour valeur
1 1 1 1
Х Х
a ' (1-9 ) qa(n - 1) q* a’ (1 q')
1
1
q
expression qui devient, après simplifications,
1- qan
n )
aʼq (n-" (1 — q °)
b
Si nous remplaçons dans cette expression q par sa valeur -
a
, nous
obtenons pour la somme cherchée
aan ban
19(n − 1) (a? -
6 )?
Question 377. Si a, b et c sont les termes de rang p, q, r d'une
progression géométrique, on a
a9- " x br - p x cp ~ 9 = 1 .
1
on trouve qu'elle tend vers la limite 1 9
9
lieue ; donc, autant de fois 1 contiendra , autant Achille devra
10
parcourir de lieues pour gagner la lieue d'avance que la tortue a
sur lui .
En faisant la division , on trouve
1
1 lieue
9
CHAP . XIV . THEORIE DES PROGRESSIONS . 295
1
dont la somme des termes tend vers la limite 11 9
.
Considérons d'abord une période de 400 ans ; sur ces 400 ans , il y a
100 - 4 + 1 années bissextiles ,
et , par suite, le rapport du nombre des années bissextiles au nombre
total des années considéré est
100 - 4 + 1 1 1 1
+
4.100 4 100 4.100
296 EXERCICES D'ARITHMÉTIQUE .
1 1 1 1 1 1 1 1 1
+ + +
4 100 4.100 100 % 4.100 1003 4.1003 100* 4.100
8
et la question revient à démontrer que cette expression tend vers 33
Or, elle revient à
1 1 1 1 1 1
1(11+
100
+
1000
to
100% + . )- 1001 + 1+
100 100 %
+
+...),
100
ou bien encore å
1 100 1 100 .4 24 8
Х
4 99 99 99 x 4 99 33
(3)
-
3 5
it + +
C
+ ....
2n + 3
Réponse. - S = 6
21-1
EXERCICES D'ARITHMÉTIQUE.
CHAPITRE XV
Questions diverses
RÉSUMÉ
211 . 1
12 X (36 — 1) (5 + 1) (78 — 1) (13 + 1 ) (19 + 1) (23+ 1) (89 + 1 ).
Or,
211 – 1 = 2047,
-
39 - 1 = 26 et 73 – 1 = 342 ;
(1) Les élèves désireux de pousser plus loin cette étude liront avec intérêt les
articles parus , sous la signature de M. Sylvester, dans les Comptes rendus de l'Aca
démie des Sciences, t . CVI, 1888, p . 403, 446 , 522 et 641 .
CHAP . XV . -
QUESTIONS DIVERSES , 299
24.39.5.7.13.19.3
tel que l'on ait
(1) S = 5.N,
---
S = 28.3.5.72.13.19 (22 ++ 11 — 1 ) ( B + 1 ).
L'égalité (1) devient, par suite,
26.3.5.79.13.19 (22 + 1 – 1) (B + 1) = 24.35.59.72.13.19.ß ,
qui devient, après réductions évidentes ,
24 (22 + 1 — 1) (3 + 1 ) = 22.3.5.3,
ou
28 (B + 1 ) = 22 ( 128 – 73).
-
19 > ß3 > 16 .
300 EXERCICES D’ARITHMÉTIQUE .
Et comme ß est un nombre premier, la seule valeur acceptable
est B = 17 .
Il vient alors
-
29 X 18 = 22 (128 - 17 X 7) = 9.2",
d'où
21
22 = 27 .
ou
5p , = 1.2.3.4.5 – 0,
5p , = 2.3.4.5.6 – 1.2.3.4.5,
5p , = 3.4.5.6.7 – 2.3.4.5.6 ,
SECONDE SOLUTION . -
Le nombre p étant premier, les nombres
cherchés p + a et a ne peuvent qu'ètre ou premiers entre eux, ou
des multiples de p.
Si , en effet, p + a et a admettaient un facteur commun p'autre
que p , ce facteur p' devrait aussi diviser p + a- a ou p . Or, par
hypothèse, p est premier .
Mais pourrait-on avoir
a = mp et P + a = (m + 1 ) p ?
$
302 EXERCICES D'ARITHMÉTIQUE.
Évidemment non , car ces égalités multipliées membre å membre
nous donnent
a (p + a) = m (m + 1) p' .
Le produit m ( m + 1 ) devrait donc être un carré parfait, ce qui est
impossible puisque l'on a
m'
m² < m (m + 1 ) < (m + . 1 )*.
Ainsi , en résumé, les deux nombres a et p + a sont premiers entre
eux .
alors
a =: b.c".d ..., Pp + a = b;'.c.d ...;ܪ
a =
a,
N
b, 26
2b , 3b, · b.
0
ou encore à
-a'd (1 +6+ 9+...+2 )) -
b? 1 +
a b2
N /N 2N 1 N N 2N
b
C )( X + 1) + - 5 ( + 1)) (** + 1)
6** (+1
a?
a a a 6
1 N N
--> 6 +1)(* +1), ab ab
+
3 2 6
ou
(1-4-4+ ab) + (1-2–0+
3 1 a
ab),
b
+
ö
6 -a-b
N3 N
(9- ) (1-1) + $B ( –a)(1–
3 1 ).by
20 La somme des cubes de tous les nombres de 1 à N inclusivement
a pour expression
N (N + 1 ) N N3 N?
(:)
[N +1)= 2 4
+
2
+
4
D'un autre côté, la somme des cubes des nombres non premiers
avec N et ne surpassant pas N est égale à
N3
a'
( 1 + 23 + 38 t +
2) + ( 1 + + 73 ( 1 + 2 + 3 + ... + 63
N
- a'b3 ( 1 + 23 + 32 +
ou encore à
...
+
3)
a ” .63
N N3 N N N3 N?
+63
a?
( +* +*** ( + +
4a
+
2a3 4a 466 263
N
462
N3 N
-
- a3.63 Caverion +
2a73
+
letto)
ou enfin , après simplifications,
N' / 1 1 1 N3 N2
Cena (a + b - ab) .
4 al
+
ī at)
a
+
ои
(1 - - + )+ * ( 1 --- 6+
4 al
b
ab),, ab
+
4
N N2
* (1-3) (1-5) + *(1 - )(1– 1).
4
CHAP . XV . QUESTIONS DIVERSES . 305
a (bc — 1) = b + c + 1 ;
on en tire
b + + 1
a =
bc - 1
5n
Il résulte de la que la fraction 4
représente un nombre entier , c'est
à - dire que 5n est divisible par 4.
.
Mais 4 est premier avec 5 ; donc il divise n . D'un autre côté, on
doit avoir
5n
pou - 1 < 14,
4
ou encore
n2
< 3, d'où n < 12 ;
4
REMARQUE. – Nous avons dit plus haut que deux coups séparés
par l'intervalle d'une seconde étaient précédés ou suivis de deux coups
en coïncidence parfaite . Ceci n'est pas absolument exact , car il peut
se faire que l'une des horloges cesse de sonner à ce moment; mais
on vérifie facilement que ce n'est pas le cas dans le problème qui
nous occupe .
CHAP . XV . QUESTIONS DIVERSES . 309
Fig . 1 .
multiple de 3 ou
multiple de 3 + 1 .
310 EXERCICES D’ARITHMÉTIQUE.
Les seules hypothèses que l'on puisse faire sur les nombres a, d, 9
sont donc
a = 3, d = 6,
-
> 9 = 9,
ou a = 1, d = 4, -
g = 7,
a =- 2ܕ d = 5, = 8.
9=
d'où
S = 117 .
déduit
3 (S –- 95) = 93
-
et S = 126 .
CHAP . XV . QUESTIONS DIVERSES. 311
Par suite,
12 + c =- 97 ,
c? + = 37 ,
-
h? + 2? — 58 .
résulte, puisque a' = 4 et d' = 25 , que l'un des carrés b?, c est de
-
3 8
Fig. 2.
312 EXERCICES D'ARITHMÉTIQUE.
Il faut remarquer que l'on a également
a + b + c + d = d + e + f + g = 9 + h + i + a = 20 .
c est plus grand que 11 et doit être impair; les seules valeurs possibles
sont donc
3, 5, 7 ou 9.
61
Avec c = 3, il vient d = valeur fractionnaire ;
7
101
avec c = 5 , on trouve d valeur à écarter.
23
141
Pour c = 7 , on a d - = 3;
47
10
alors U = 5 et on obtient le nombre 735 .
2
181
Enfin , pour c = 9, d valeur fractionnaire inadmissible .
79
Le nombre demandé est donc 735 .
314 EXERCICES D'ARITHMÉTIQUE .
-
C X 10 + d, CX 10 + u , d x 10 + c, d x 10 + u ,
u X 10 + d, u X 10 + C,
c
Il résulte de la que N est divisible par 11 , c'est- à - dire que l'on doit
avoir
u +0 - d = multiple de 11,
ou , puisque u , c et d sont moindres que 10,
U + c d =
= 0 ou 11 .
Mais, d'après l'égalité (1 ) , le nombre N est pair ; par suite les seules
valeurs de u donnant pour c des valeurs entières sont
8, 6 et 4;
on en déduit c = 2 , 1 ou 0 , et pour la somme u + c, les valeurs 10,
7 ou 4 .
On ne pourrait donc, dans ce cas , retrancher 11 de u + C pour
déterminer d .
CHAP . XV . QUESTIONS DIVERSES . 315
;
8
u ne peut être que l'un des chiffres ... 0 , 2 , 4 , 6 ou
il en résulte pour c les valeurs .. , 1, 2, 33 ou 4 ,
0,
et enfin pour d ... 0, 3 , 6, 9 ou 12 .
En résumé, trois nombres répondent à la question : ce sont
132, 264 et 396 .
Question 394. – Trouver le plus petit nombre entier qui soit égal
à quatre fois le produit de ses chiffres.
Le nombre cherché contient au moins deux chiffres ; en les repré
sentant par d et u , on a , d'après l'énoncé ,
10.d + u = 4d.u ,
égalité d'ou l'on tire
U
d=
4u 10
Il résulte d'abord de la que 4 fois le chiffre des unités est plus grand
que 10 ou tout au moins égal à 10 ; donc la plus petite valeur de u
est 3. De plus, d étant entier, on a
u > 4u - 10, d'où 3u < 10,
c'est-à-dire que la plus grande valeur de u est 3 .
Le chiffre u ne pouvant être ni plus petit ni plus grand que 3, on
3 3
a nécessairement u = 3 ; on en déduit d = valeur
12 10 2
fractionnaire et par conséquent inadmissible.
Le nombre cherché a dès lors plus de deux chiffres.
Supposons- le de 3 chiffres, et désignons par c, d, u les chiffres
des centaines, des dizaines et des unités .
L'hypothèse nous donne l'égalité
100.C + 10.d + u = 4.c.d.u ,
d'où l'on tire
10.d + u
C =
4.d.u – 100
316 EXERCICES D'ARITHMÉTIQUE .
Le numérateur, étant un nombre de deux chiffres, vaut au plus 100 ;
on a , par suite,
40.0 - 100 < 100 + u < 100 ,
d'où
200
d.u <
4
ou encore
d.u < 50 .
(B ) U =6 et d = 5 , 6, 7 ou 8 .
CHAP . XV . QUESTIONS DIVERSES. 317
(C) U 8 et d = 4,5 ou 6.
=
C
4.4.8 100 28 7
valeur inadmissible .
Pour d = 6,
-
10.6 + 8 68
=
4.6.8 100 92
valeur encore inadmissible .
En résumé, il ressort de cette discussion que le seul nombre de
trois chiffres remplissant les conditions de l'énoncé est 384.
7 28
6 21 27
5 15 20 26
10 14 19 25
3 6 13 18 24
17
2 3 5 8 12 23
1 2 4 7 11 16 22
0 1 2 3 4 5 6 7 X
(
)
2
( 1) +1 < : et >
2 2
ou encore
(* - )'< 2 + 1 4
d'où enfin
( + %) > 2: +1
k + 2z
4
2k > V8z +1 -1 .
On a donc, en dernier lieu ,
1
(a) 2 < (V8:
(V8:+1-1) sk< +1+ 1),
Exercices d'arithmétique. 21
322 EXERCICES D'ARITHMÉTIQUE .
d'où il résulte que le nombre entier k est compris entre deux nombres
qui different d'une unité .
Cette double inégalité va nous permettre de determiner le nombre k .
1
et
4 (V8:+1+ 1)= N + 1,
Nsk < N + 1 ;
donc, dans ce cas ,
k =
- N.
24(V8z + 1 +1,
+ 1), et alors kk est égal à la partie entière
mème de
1
de 2?} (V8z +1+1)
+ 1 + 1).
APPLICATION . On donne z = 248. Par suite,
1
2 (V8: +1-1)= } (V218 + 8 +1– 1) = 21,5,
et l'on a
21,5 < k < 22,5 ,
d'ou
k = 22 .
248 = k (k
- 1)
2
+ y = 11 X 21 + y ,
d'où
y = 248 - 11 x 21 = 17 ,
et
x = k + 1 - y = 22 + 1 - 17 = 6.
3º Soit p le rang de la file qui contient le carré portant le numéro n .
&, et y, représentant les coordonnées du carré n , on a toujours
p = xy + y - 1 ,
d'ou
a, + y = p + 1 .
CHAP . XV. QUESTIONS DIVERSES . 323
Il résulte de cette égalité que les carrés pour lesquels la somme x + y
est paire sont ceux des files de rang impair, depuis la file 1 jusqu'à
la file de rang p .
Or, si p est pair, il y a 2р files de rang impair : ce sont les files
1, 3, 5, 7, p - 1,
(* = -) + + Y ..
p P
" -(1+
12 -
+ 2+3+4+...+
1 +
%)=--(
+
+ 1) = n ?( * 2). 8
ou , en remplaçant y, + 1 par n + 1
pP (p— 1),
S10
pa 1 1 p ( p — 1) 1 ( p — 1 ).
-
n
(( 12 - 1) +
-
+
8 2 2 4 8
2° Pour n = 180, on a
1 (V8n + 1 –- 1) =
2
=
= 18,45 ..
326 EXERCICES D'ARITHMÉTIQUE .
Par suite p = 19, c'est - à -dire est impair. Nous aurons donc le
nombre des carrés tels que la somme de leurs coordonnées soit paire,
pa - 1 qui donne
en appliquant la formulen -
19
180 90 .
D'ailleurs,
-
p (p = 1) = ;
Y , En
2
9
Or,
x + y=k + 1 et
: =- y = k (kk −– 1),
et il vient, en substituant dans (B) ,
a (k + 1 ) - k (k − 1),
ou enfin
a + k (a + 1 -- k).
La quantité a étant constante, cette dernière expression sera
maximum , en même temps que le produit k (a + 1 - k) des deux
facteurs variables k el a + 1- k .
Mais la somme de ces deux facteurs est constante et égale à a + 1 ;
donc, le maximum du produit k (a + 1 - k) aura lieu lorsque
CHAP . XV . QUESTIONS DIVERSES. 327
les deux facteurs seront égaux, c'est-à - dire lorsque l'on aura
k = a + 1 - k,
d'où l'on tire
a
k ="+ 1 2
a + 1
k, étant un nombre entier, sera égal à si cette expression est
2
a + 1
entière, ou au nombre entier le plus rapproché de
> dans le cas
2
contraire.
a + 1
Or, 1° si a est impair, a + 1 est pair, est entier, et alors
2
a + 1
k=
2
Tous les numéros de la file k satisfont à la question ; le premier de
ces numéros est
a + 1a a’ + 7
4 +1671- 1) +1 =
4
=
8 ,
et le dernier a pour valeur
2
+ )(
a +1
Pour tous les numéros de la file k =
2
-, la valeur de l'expression
ac + (a +- 2) y - 22
est
1 at a )*
+ " +" (a+1-411)==a+ ( +18
a
2
a
2
= a +
4
a + 1
2º Si a est pair , a + 1 est impair , est alors compris entre
2
a å + 2
les deux nombres entiers consécutifs et , et, de plus, équi
2 2
distant de chacun d'eux .
On pourra donc donner à k l'une ou l'autre de ces valeurs .
Pour k
2 8
328 EXERCICES D’ARITHMÉTIQUE.
a (a + 2)
pour se terminer par - , et pour tous ces numéros la valeur
8
de l'expression considérée est
a a
a +
+ (a 2
a + 1
9) = (a(a 6
+ 6).).
4
a + 2
Pour k = , on a une seconde suite de numéros commençant
2
à (a + 1 )' + 7 (a + 2) (a + 4) » et
8
et se terminant par le numéro 8
la valeur de l'expression ax + (a + 2) y – 2z est, pour tous ces
numéros ,
a + 2 a + a (a + 6 )
at
** *(a +1-43)
2
a +
a
2 4
>
a + 1 1
et si la différence a est moindre que , on prendra pour k
2 2'
a + 1 1
la valeur 6. Si , au contraire, - « est plus grand que 2 on
2
en conclut
a + 1 1
Q + 1
2
a ; + b } + c + di = p X q' , avec
q ' < q.
Prenons encore la somme
- -
n - 1 = a.q - 1 = aX (9 – 1) + (a — 1 ).
Donc
Ri = a -1 = 0 –1 + a = (Ra –- 11) + a .
Il résulte de là qu'en désignant par Ry , Ry, Ry3 ), R., ... , R,R - 1 les
divers restes obtenus en divisant le nombre n par la suite des nombres
naturels 1 , 2, 3, ... , n - 1 (plusieurs de ces restes pouvant d'ailleurs
>
, — +La ,
R -1) + ... + (Ry-2-1)
S.-_1 = (R, -1) + (R , -1)+ (R,
ou encore
Sn-- 1 = S., - (n — 1)) + Σα
-
Xa;;
mais, d'après la définition du symbole Sn ,
Σαa = S12 12 ;
S -1 + $Snn -- 1 = S - 4 + 2 (n − 1 ) – 1 ,
SM
S.-- + Sn — 2 = S2-3 + 2 ( n − 2) — 1 ,
Sn-
Sn - 3 + Sn - 3 = S , - 1 + 2 (n − 3) – 1 ,
llll
Sg + S == S , +2.3 – 1 ,
S, + S, 2 = S, + 2.2 -- 1 ,
Si + S, = S,. to 2 - 1.
d'où ce théorème :
La somme des diviseurs des nombres 1, 2 , 3, it égale la > >
On peut poser
(1 ) n – 1 = a + b2 + c + d',
les divers carrés du second membre pouvant ètre nuls en tout ou en
partie.
On a d'ailleurs l'identité
2
dans la véritable hypothèse, sera au moins 15 les 4 enfants naturels
8
recevraient, par suite, ensemble , au moins les 15- ', c'est - à -dire plus de
la moitié de la succession. Or, il parait absurde à ces jurisconsultes
Exercices d'arithmétique. 22
338 EXERCICES D'ARITHMÉTIQUE .
que des enfants naturels , venant en concurrence avec des enfants
légitimes, puissent absorber plus de la moitié de la succession, tandis
qu'ils n'auraient que la moitié , aux termes du même article 757, s'ils
concouraient seulement avec des ascendants ou des frères et scurs.
Cette considération les engage à revenir au second système, tout en
en reconnaissant la défectuosité.
On pourrait répondre d'abord que l'hypothèse faite dans l'exemple
particulier que nous venons d'examiner et par laquelle on assigne à
2
chaque enfant naturel une part égale au moins aux 15 de la succession ,
loin de diminuer la part véritable de chaque enfant naturel, l'a au
97
contraire augmentée, puisque cette part est égale aux , et que,
810
par conséquent, les 4 enfants naturels n'absorbent pas la moitié de
la succession .
2H 2H
3 (1 + n - 2) 93,1 +1-3 = H
-
+
3 (1 +1 -1) 3 (1 + n - 1) (1+ n )
d'où
H 2H
Y3,14n - 3
3 (1 + n — 2) 3' (1 + n - 2) (1 + n - 1 )
2H
+
38 (l + n − 2) ( + n − 1 ) (1 + 1 )
Continuant ainsi , de proche en proche, on trouve :
3 (1 + n -- 3) 44,1 + -- 4 + 3y3,1 + 1-3 = H ,
340 EXERCICES D'ARITHMÉTIQUE .
ou
ЗН
3 (1 + n — 3) 44,1 +1-4 = H - 3 ( 1 ++ n - 2 )
—
2.3 . H 2.3.H
+
3 ' (1 +1 -2) (1 + n2 - 1) 39 l(1 + n —- 2)(1 + 1 — 1)(1( + n )''
d'où
H 3.H
94,1 + 1-45
3 (1 + n -- 3) 3'(1 + n − 3 )(I + n - 2)
2.3.H
+
3 (1 +1 -3)) ( +1 —- 2) (1 + n - 11))
2.3.H
.
3: (1 + 1 - 3) (1 + 1 — 2) (1 + 1 — 1) (1 + n )
et enfin , d'une façon générale,
1 n -1 ( 1 — 1 ) (n - 2)
*
=HE3 (1 + 1) +
3² (1 + 1) (1 + 2) . 3 (1 + 1) (1 + 2) (1 + 3)
( n - 1 ) (n - 2 ) (n - 3)
to ..
3* (1 + 1 ) ( 1 + 2) ( 1 + 3) ( 1 + 4)
+
(n - 1 )(n - 2) (n - 3) ... 4.3.2
3" - (1 + 1) (2 + 2)(1 + 3 )... (1 + n - 1)
( n - 1 ) (n - 2 ) (n - 3 ) ...4.3.2.17
F
munmurmu
3 " (1 + 1 ) (1 + 2 ) (1 + 3 )... (1 + 12)
Les derniers termes seront affectés des signes supérieur ou infé
rieur selon que n sera pair ou impair.
En revenant à l'égalité ( 1 ) on trouve également la formule
Cool -H
n
+
n (1-1) n (n - 1 )(n - 2) 7
n (n - 1 ) ( n 2) -3
+ (- 1) ](1+ 1)(2+ 2)(1 + 3) -3 - + ...
3 ) ...4.3.2.1
+( - 1)»"n (1(11 — 1 (11 ) +(n 1)- (12)+(n2)-...(1 + 12)
342 EXERCICES D’ARITHMÉTIQUE,
Or, on a
1 1
3" = .3 ,
ī
n 1n n
N - 1 n
1 • 3n—: +-(( -- 11),n(n
+ (-- 1)"1 + 11n1 ) 1.2 - 1). 1
1 +2
O
3- ,
n (n - 1) (n - 2) 1n (n - 1),31-3
(-1) 1 (1 + 1) (1 + 2) (1 + 3) · 3"-3 = ( - 1) i 1.2.3
n (n - 1)(n— 2)31-3+ ( - 1)n (n - 1) 1 12
-2
· 3" -3
+ ( - 1) 1 + 1 1.2 1.2 1+2 1
) - 2) 1 - 34-3,
n? - 1)(n
+ (- 1)09 ((n 1.2.3 1+3
+(-1*(
– : n )3.- 12
1) -+. ..]+--|(3- +(-1;"77.30-
1.2.3
–) + H 3 :
)(n —— 2)2)30–8+
+ (- 1)=(n − 11)(n 3n - + (- 1) —1)(n -— 2)(n — 3)
(- 1),(n 3n — " + .
1
1.2 -14 1.2.3
n
1+1
22 1 n (n - ) 1
, =CH
3x.s= {:63–18
"
( ) +%(3–13-******(
). n =313–1»)" -
1+1
+
n (n - 1) (n − 2)
1.2 (
1
1+2
+ (3–1)n - 31+ 3
1.2.3
d'où l'on tire enſin
31,1 = HX 2"
1
+
12
2n - 1
1 + n (n —- 1) 2--| 1
x ;[ 1 1+1 1.2
n (n -- 1)(n —− 2) n- 3
1+2
1 1
+
1.2.3
.
1+3 +...+1+n]+
1 n
CHAP . XV . QUESTIONS DIVERSES . 343
1 2 3 4 5 6
OUT
5 4 11 7 17 10
1
6 9 36 30 90 63
19 43 38 59169 229
2 135
27 108 270 945 1512
APPLICATIONS :
10 Soit une succession de 36000 francs à partager entre un enfant
légitime et un enfant naturel.
36000
D'après le 2e système : Y =
3.2
= 6000 francs.
36000 (3 + 2)
T = = 30000 francs .
3.2
1
D'après le 30 système : 99 = 36000 X = 6000 francs.
5
X1,1
X = 36000 x = 30000 francs.
6
344 EXERCICES D'ARITHMÉTIQUE .
2. Soit une succession de 36000 francs, un enfant légitime el
deux enfants naturels .
36000
D'après le 2e système : y = 4000 fr.
3.3
36000 (3 + 4 )
-
28000 fr .
3 (1 + 2)
1 1
D'après le 3e système : Y42:,,1 = 36000 = 5333 fr. 33.
:
3.2 3.2.3
19
]
22,1 = 36000 X = 25333 fr.33.
27
59
D'après le 3e système : X., = 36000 x
270
= 7866 fr. 67 ,
400 X 59 X 4
36000 = 2266 fr . 67 .
et , par suite, Y., 2 =
= *[36 3 9x4]=
II . Abordons la seconde partie de la question . Comment faut-il
interpréter les termes de la loi : « ... il est de la moitié lorsque les
» père ou mère ne laissent pas de descendants, mais bien des ascen
» dants ou des frères ou seurs. » S'agit-il de la moitié des biens ou
de la moitié de la portion héréditaire que l'enfant naturel aurait eue
s'il avait été légitime?
En acceptant cette dernière interprétation on arrive à des résultats
inadmissibles .
Supposons, en effet, en premier lieu un seul enfant naturel ; s'il
était légitime, il aurait tout l'héritage puisque, d'après l'article 741 ,
l'ascendant, en présence d'un enfant légitime, ne concourt pas ; or, il
est naturel : donc il n'aura que la moitié de l'héritage, le reste revien
dra à l'ascendant ou aux ascendants.
Examinons le cas de deux enfants naturels A et B. Si A était
CHAP . XV . QUESTIONS DIVERSES . 345
5
légitime, sa part serait égale aux 6 de l'héritage, d'après le tableau
donné plus haut ; mais il est naturel : donc cette part doit être réduite
5
de moitié, c'est-à -dire qu'elle est égale aux 12
de l'héritage. La part
5 1
de B étant la même, il reste, pour les ascendants, H – 6 =
6
-
.H = 3.H.
Soient encore trois enfants naturels A , B, C. Si A était légitime,
> >
19
le tableau précédent nous donne pour sa part les 27 de l'héritage ; sa
19
qualité de naturel réduit celte part aux 54 de l'héritage. Les deux
19
autres enfants B et Cont également droit aux Ils absorbent donc
54
19 57
à eux trois les
54
X 3 ou les
54
de l'héritage , c'est- à -dire plus que
l'héritage.
Ce raisonnement nous conduit à la formule générale
3
Yn =
= H X
2.( - 3) ]
2n
1
3
pour la part qui revient à un enfant naturel dont le nombre total est n .
On voit donc, d'après cela, que notre interprétation de la loi est
défectueuse ou que ce cas particulier de la question ne doit pas être
traité comme nous l'avons fait.
Nous dirons donc, en supposant par exemple six enfants naturels :
s'ils étaient légitimes , ils devraient avoir la totalité de l'héritage ; étant
naturels , ils n'ont droit qu'à la moitié et , par suite, chacun d'eux
1
n'en a que le .
12
On peut d'ailleurs faire observer que raisonner ainsi revient à
supposer qu'il s'agit d'effectuer le partage de la moitié des biens , et
non de la moitié de la portion héréditaire qui serait revenue à chaque
enfant supposé légitime.
Fig. 3 .
1 + 1
X n.
2
Or, on a bien
( n + 1) xn
2 X 8 + 1 = 4n ( 12 + 1 ) + 1 = 4nº + 4n + 1 = (211 + 1 ) .
générale
n (n + 1 ) et
(n + 1 ) ( n + 2) .
2 2
Or, on a bien
n (n + 1 ) + (n + 1 ) (n + 2) ( n + 1) (2n + 2)
2 2 = (n + )
1) .
2 (2n + 1) = (a — B?) + (x - B) = (Q – ) (a + B + 1) ;
mais le premier membre peut s'écrire
[212 + 1] [412 + 2] ;
il suffira donc de poser les égalités
a -
ß = 2n + 1 ,
a + B + 1 = 40 + 2,
qui donnent, en les additionnant membre à membre,
20 + 1 = 6n + 3,
d'où
a = 30 + 1 .
Par suite,
BE= ų — ( 21 + 1 ) = 3n + 1 — 2n – 1 = n .
Les deux nombres triangulaires cherchés sont donc
( 9n + 4 ) (91 + 5) (3n + 1) (3n + 2)
et >
2 2
1 = 1,
1+3= 4,
1 +3 + 6 = 10,
1 +3 + 6 + 10 = 20,
1+ 3 + 6 + 10 + 15 == 35 , ....
La formation des nombres pyramidaux par des points se démontre
comme celle des nombres triangulaires. Prenons , par exemple, une
pyramide équilatérale et triangulaire, et divisons-la par des plans
parallèles et équidistants, formant des triangles parallèles à la base;
on reconnait sans peine que , si le premier de ces triangles contient
3 points, le second en contiendra 6, le troisième 10, etc. , c'est-à-dire
que le nombre des points de chacun de ces triangles sera un nombre
triangulaire. Ainsi , la pyramide initiale, celle qui a le premier
triangle pour base, contiendra 1 + 3 = 4 points ; la seconde 1 + 3
+6 = 10 points ; la troisième 1 + 3 + 6 + 10 = 20 points , etc.
5. Prenons la progression arithmétique
• 1.3.5.7.9.11.13.15.17.19 ... ,
dont la raison est 2, et additionnons les 2 premiers, les 3 premiers,
les 4 premiers, ... , Jes n premiers termes de cette progression ; nous
obtenons ainsi la suite
8ܕܐ
1 , 4, 9, 16, 25 , 36, 49, 64,
des carrés des nombres entiers 1 , 2, 3, .... Ces nombres sont appelés
quadrangulaires ou carrés, dénomination justifiée par les figures
ci -dessous :
1 4 9 16 25
350 EXERCICES D'ARITHMÉTIQUE.
6. En opérant d'une façon semblable sur la progression arith
métique
; 1.4.7.10.13.16.19.22.25.28.31. ... ,
dont la raison est 3, c'est - à -dire en réunissant par voie d'addition
les 2 premiers, les 3 premiers, ... , les n premiers termes, on obtient
la suite
1, 5, 12, 22, 35 , 51 ,
des nombres dits pentagones.
On comprend de suite d'où vient cette dénomination , en remar
quant que les unités qui entrent dans la composition de chacun de
ces nombres peuvent être disposées sous forme de points et d'une
façon uniforme sur le périmètre d'un pentagone et sur les diagonales
issues d'un même sommet. Avec le nombre 22, par exemple, on a la
figure ci-dessous.
Fig. 4 .
1 1 1 1 1 1 1
8 9
ܥܕ
3 4 5 6 7
3 6 10 15 21 28 36 45
4 10 20 35 56 84 120 165
5 15 35 70 126 210 330 495
6 21 56 252 462 792 1287
7 28 84 210 462 924 1716 3003
8 36 120 330 79 6435
9 45 165 495 1287 3003 6435 12870
10 55 220 715 2002 5005 11440 24310
11 66 286 1001 3003 8008 ( 19448 43758
12 78 364 1365 4368 12376 31824 75382
1+ 3 + 6 + 10 + 15 + ... +
m ( m + 1)
2
Mais
m (m + 1) ma
slov
+
2 2
air
color
cia
1 +
1 = ---
2
Colo
22 2
+ 101
3 =
r
32 3
+
ou enſin
m (m + 1 ) ( m + 2)
6
m (m + 1 ) (m + 2) m3 + 3m ? + 2m m² ma m
+ + >
6 6 6 2 3
sin
aving
coing
wing
+
13 12
+
1
6
23 22
16V
107
4 =
6
+
+
10
GT
33 32
+
10 =
6
+
43 42 +
20 = +
6
+
E.cercices d'arithmetique. 23
354 EXERCICES D'ARITHMÉTIQUE ,
et il vient, en remplaçant successivement m par 1 , 2, 3 , 4, ... ,
16 13 11 1
1
24
+
4
+ 24 19 +
4
9
24 23
ooist
11 2
5 = + + 2
24 4 24 4
is
34 33 + 11 3
15 = + 32 +
24 4 24
2 1
3 / 3 1
5 10 10 5 1
6 15 20 15 6 1
21
7 35
35 217 1
8 28 56 70 56 28 8 1
9 36 84 126 126 84 36 9 1
10
a” 1
est égale à a
, quantité évidemment plus petite que a".
a” (1 + a + a' + + am - 1) = 1 ,
ou
am
a” -
1,
a 1
ou encore
(am — 1 ) (a − 2) = 0.
Le nombre a étant plus grand que 1 , on ne peut admettre que la
valeur a =2, qui donne pour b
b = 1 + 2 + 2 + 2 ... + 2 " .
358 EXERCICES D'ARITHMÉTIQUE .
On a , par suite,
a " .b = 2m (1 + 2 + 2 + + 2m ),
et pourvu que les nombres a et b soient premiers, cette valeur de
a " .b jouira de la propriété énoncée.
4. Ainsi , on aura une suite de nombres parfaits en faisant la
somme des nombres 1 , 2 , 22 , 23 , ... , jusqu'à ce qu'on obtienne une
somme qui soit un nombre premier ; en multipliant cette somme par
la dernière puissance de 2 à laquelle on s'est arrêté, le produit
satisfait à la question.
Si l'on observe que
2m + 1 1
1 + 2 + 2 + 23 + + 2 = = 2m + 1 -1 ,
2 -
1
N ( 2m +1 1 ) 2".
établie précédemment .
6. Il est d'ailleurs facile d'établir, a priori, que cette formule est
l'expression générale des nombres pairs tels que chacun d'eux soit
égal à la somme de tous les diviseurs, abstraction faite du nombre
lui-même .
L'expression générale des nombres pairs est en effet
2 * a * .63.cy ...
a , b , c , ... étant des nombres premiers quelconques.
,
La somme de tous les diviseurs de ce nombre, y compris le nombre
lui -même, est
8
(1 + 2 + 2° + ... +2") (1 + a + a'? + ... + ax) (1 + 6b + b? + ... ++6b%)
(1 + c + c + ... + c ) (...).
300 EXERCICES D’ARITHMÉTIQUE .
On doit donc avoir l'égalité
2m.a " .06.c ?... = (1 + 2 + ?2 + ... + 2") (1 + a + a²
-
a' + ... + a*)
"
(1 + b + b? + ... + bB)(1 + c + c? + ... + c") ( ...) — 2 ".a ”.68.c ...,
qui peut s'écrire
9m + 1.a.7 .cY (2m + 1 —- 1) (1 + a + a ++ ... + a *)
...
2m (2m + 1 — 1 ),
m étant tel que 2m + 1 1 soit un nombre premier.
Enfin , tous les nombres de la forme
2 ( 2 +1 -
" - 1) -
ou à
= (2m ++ 9 -1) .
2* (23 1) = . .
28,
2 (28 1) -
496 ,
29 (27 .
- 1) =
-
8128 ,
21 (213 1) = . 33550 336,
216 (217 1) 8589 869 056 ,
218 (210 1) 137348 691 328,
228 ( 220 1) . 144 115 187 807 420 416 ,
230 (231 1) - .
2 305 843 008139952128;
240 (241 - 1) 2 417 851 639 228 158 837 784576 .
364 EXERCICES D'ARITHMÉTIQUE.
Ainsi , l'on voit que de 1 à 10 il n'y a qu'un nombre parfait ; il n'y
en a également qu'un dans les intervalles de 10 à 100 , de 100 à 100 )
et de 1000 à 10000 ; mais cette loi ne se poursuit pas , car on n'en
trouve plus qu'un depuis 10000 jusqu'à 800 millions . La rareté des
nombres parfaits, a dit un auteur, est un symbole de celle de la
perfection.
On voit aussi que si les nombres parfaits sont terminés par 6 et 28,
cette loi d'alternance n'est pas générale comme Boëce l'avait énoncé
par erreur .
D'ailleurs, les anciens ne connaissaient que les quatre premiers
nombres parfaits, qui sont bien alternativement terminés par 6 et 28.
Nous ne croyons mieux faire, pour compléter cette petite étude sur
les nombres parfaits, que de reproduire textuellement la note qui
termine le premier volume de l'ouvrage remarquable de M. Lucas (1).
« Nous avons vu que les nombres parfaits proviennent des nombres
premiers de la forme N =- 2"2 –
– 1.
» Dans la préface générale des Cogitata physico -mathematica ,
>
et qu'il n'en existe pas d'autres pour n plus petit que 257. Il résulte
de ce curieux passage, remis en lumière par M. Genocchi , que
Mersenne était en possession d'une méthode importante dans la théorie
des nombres ; mais cette méthode ne nous est point parvenue. En
cherchant à vérifier l'assertion précédente , nous avons d'abord ren
contré le théorème suivant :
» Si n = 49 + 3 est un nombre premier, en même temps que
2n + 1 , le nombre N 2" — 1 est divisible par 2n + 1. Par suile,
en consultant la table des nombres premiers, on en conclut que pour
les valeurs de n successivement égales à
11 , 23 , 83, 131 , 179, 191 , 239, 251, >
premier n , Fermat a trouvé que 287 –- 1 est divisible par 223 ; Plana
-
V - T = V 9 - V 22 ++ V2
2 V2++ V2 + ...(mod. p),
soit vérifiée après la disparition successive des radicaur'.
» En d'autres termes , on forme la suite des nombres Vre
1 , 3, 7, 47 , 2207, ... 7
tels que chacun d'eux , à partir du troisième, soit égal au carré du
précédent diminué de 2 unités ; on supprime les multiples de p , et
si le nombre de rang 49 + 2 est nul , le nombre p est premier. Nous
avons indiqué un procédé de calcul qui repose sur l'emploi du système
de numération binaire et qui conduit à la construction d'un méca
nisme propre à la vérification des grands nombres premiers.
» Dans ce système , la multiplication consiste simplement dans le
déplacement longitudinal du multiplicande ; d'autre part, il est clair
que le reste de la division de 2" par 2" -- 1 est égal à 2", » désignant
le reste de la division de m par n ; par conséquent, dans l'essai de
211 – 1 , par exemple, il suffira d'opérer sur des nombres ayant au
plus 31 des chiffres 0 ou 1. La figure ci-après donne le calcul de V 26
déduit du calcul de 12 par la formule
V40 = V3 -- 2 (mod . 231 — 1 );
les carrés ombres représentent les unités des différents ordres du
système binaire, et les carrés blancs représentent les zéros. La
première ligne est le résidu Vz ; les 31 premières lignes, numé
rotées de 0 à 30, figurent le carré de V 25 ; les 4 lignes numérotées
0, 1, 2, 3 au bas de la figure donnent l'addition des unités de chaque
CHAP . XV . QUESTIONS DIVERSES . 369
a® + 1 1 63 + 1 1 ort1 1
S = Х х .- N = N ',
a 1 b - 1 C 1
' +1
S' =
an -1
Х
bßʻ+ 1 – 1 Х c '+1 1
-
- N -= N .
a, be
1 1 cm 1
d'où la relation
6,9 '+ 1 1
c/' +1 1
Х Х Х
b, C - 1
ou
b 1 xx
X
C - bi - 1 ca
7
(b +- 1 ) (c + 1) = b; + 1 ,
d'où l'on tire
b = bc + b + c .
=
et par suite
N = 220 ,
--- N ' = 284 .
1
1,2n
précédemment formés.
Enfin la 4e colonne horizontale du tableau s'ob
21-1.3
..
:
-.3
12n
: :
6.3—1
7.3—1
3.3—1
5.3—1
23.3—1
2, 0.32—1
1
2.3—1
:
–
25.3
2,2
2
21.3 -1 = 22.3-1 = 11 ,
..
21-1.3 -1 = 2.3-1 = 5,
..
22.3
donc
5.11 X 2 = 5.11.4 = 220
et
7.1 X 4 = 284
-
:2::
3:
:X2
et ces trois nombres, étant encore premiers , nous donnent les deux
nombres amiables
47 X 23 X 24 = 17296 ,
1151 X 2 = 18416 .
ou , en effectuant,
S = 2" [224.3 – 2n - 1.3 — 2 -1.3 + 2".3 + 2" -1.3 – 1 ] .
Mais
22n.3 — 221-1.3 = 221 – 1.3' (2 — 1 ) = 22n - 1.3 ,
-
et
et
2n - 1.3* = 21-1.3 (2 + 1 ) = 2" .3 + 21-1.3.
Par suite ,
S' = 2 ( 221 – 1.3 -2.3 - 24-1.3 + 1 ),
ou
CHAPITRE XVI
les restes obtenus sont différents et aucun n'est nul. D'ailleurs, ces
divers restes sont inférieurs au diviseur a ; ils ne peuvent donc être
que les a – 1 premiers nombres de la suite (2), abstraction faite
de l'ordre.
Faisons aussi remarquer que chaque reste peut se déduire du
précédent en ajoutant à ce dernier le reste de b et en retranchant a
si la somme obtenue est plus grande que a,
374 EXERCICES D'ARITHMÉTIQUE .
2. COROLLAIRES :
go + go' = a .
d'où
9 - kb = multiple de ab,
et, par suite, les nombres q ou (multiple de a + k) b et kb , étant
divisés par a, fourniront le même reste .
3. REMARQUE. - Les multiples d'un nombre b' qui , divisé par a ,
donne le même reste que b, fournissent également les mêmes restes
dans le même ordre .
Il est bien évident, en effet, que si b'divisé par a donne le même
reste que b, les deux séries de restes seront identiques.
Si le nombre b' était premier avec a sans cependant donner le
même reste que b, les deux séries de restes ne diffèrent que par
l'ordre.
1, O , , , (a − 1).
Tous les nombres 1 , 2, 3 , Y, ... , a 1 étant compris dans la suite
des a – 1 premiers nombres entiers, il résulte de ce qui a été dit
au n° 1 que tous les restes sont différents et qu'aucun d'eux n'est
nul. Il s'agit donc de démontrer qu'ils sont premiers entre eux : or ,
soit ab un dividende quelconque, et le reste correspondant; on a
cb = multiple de a + p .
Si a et p n'étaient pas premiers entre eux , ils admettraient un
diviseur premier commun p qui diviserait ab, et par suite à ou b ;
CHAP . XVI . NOTIONS SUR LA THÉORIE DES NOMBRES . 377
mais alors a ne serait pas premier soit avec b, soit avec 8, ce qui est
contraire à l'hypothèse.
En résumé, tous les restes obtenus sont différents, premiers avec a ,
et en même nombre que les quantités
1, , ß, % a - 1;
ces restes sont donc ces mêmes quantités dans un certain ordre .
7. REMARQUE. Si l'on range les nombres
(1 ) 1, 2,
A B, Y a - 1
ab = multiple de a + r avec
go < a ,
(m ) (a - b = multiple de a + gol avec go' < a .
1, 2, 3, C, a,
a +1, a + 2, a +3 , atc , 2a ,
2a +1 , 2a +2 , 2a +3 , 2a + C , 3a,
(b ) a + 2, (b6-1
(b −1 ) a +1 , (5-1 - 1 ) a +3, (b −1) a + c, ba .
ç ( a , b) = ? (a ) X $ (b).
CHAP . XVI . NOTIONS SUR LA THÉORIE DES NOMBRES . 381
a, 2a, 3a , 4a, a
N
et leur nombre est .
N = a ” .68.c.de ...
a , b, c , dd,, ... étant les divers facteurs premiers de N, et a , 3, 7 , 9 , ...
des nombres entiers quelconques .
bß c ', dº , ... sont des nombres premiers entre eux, deux à
a””, 6B,>
. (N) = q (a*) Xo
* Q (0%) < < (c") * ? (d ) хX ....
Or ,
ç (a") = a” ( 1
%)= a (1-4),a
? (0%) =063 (1 - 1)
? (e" ) = c+(1 - )
ç CY 1
с
donc
ou
? N( N) =a"." .....(1-2) (1-1) (1 - ) ---
= N (1 - 1) (1 - 1) (1-3) -
ce qui peut aussi s'écrire
9 (N) = q* ~1.03—4.68-1
= a
(a — 1) (b − 1 ) (0 – 1) ....
Supposons, par exemple,
N = 20 = 2' X 5 ;
on a
? (N) = 2 (2 - 1 ) (5 — 1 ) = 2 X 4 = 8,
et par suite il y a huit nombres entiers inférieurs et premiers à 20 ,
qui sont
1 , 3, 7 9, 11 , 13 , 17 et 19.
Il en résulte que les 20 —- 1 ou 19. premiers nombres,, considérés
comme restes, peuvent être obtenus de huit manières différentes,
CHAP . XVI . NOTIONS SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 383
c'est- à - dire qu'on trouve les huit dispositions différentes des dix-neuf
premiers nombres :
1 , 2, 3, 4, 5,
5 6, 7, 8, 9, 10, 11 , 12, 13, 14 , 15, 16, 17 , 18, 19 ; >
3, 6,
> 9, 12, 15, 18, 1, 4, 7, 10 , 13, 16, 19,
7 2, 5, 8, 11 , 14, 17 ;
7, 14, 1, 8, 15 , 2, 9, 16, 3, 10, 17 , 4, 11 , 18, 5, 12 , 19, 6, 13 ;
9, 18 , 7, 16 , 5,, 14, 3, 12, 1, 10 , 19 , 8 , 17 , 6, ,
15 , 4, 13 , 2, 11 ;
11, 2, 13, 4, 15 , 6, 17 ,
> 8, 19, 10, 1 ,
2 12, 3, 14, 5, 16, 7,
> 18, 9;>
= N
? (N) =
:( 1-1) (1-3) (1-1
–) ,
est due à Euler, et nous croyons utile de la faire suivre de quelques
remarques .
10 Si le nombre N est premier ,
? (N) = x (1- 1) = N – 1 ;
N -
nombre pair.
Pour
N = 2, (N) = 1 ,
et si N = 1 , il faut admettre « (N) = 1 pour que le théorème fonda
mental soit général . En appliquant la formule générale il vient
? (1 ) = 0, c'est- à -dire combien il y a de nombres premiers et infé
rieurs à 1 .
3. Supposons que N soit un nombre impair ; on a alors
Q (2N) = q (N) X $ (2),
=
par suite,
ç (2N) = ? (N) .
19. Deuxième démonstration de la formule d'Euler.
Nous avons fait dépendre la démonstration de la formule d'Euler
de celle du théorème du n° 15, mais on peut l'établir directement
comme il suit :
Soit
N = a *.6.c.do ...
Il est évident que si de la suite naturelle des nombres
1 , 2, 3, 4, 5, 6, N
on ôte d'abord tous les multiples de a, puis des nombres restants tous
les multiples de b, puis de la nouvelle suite tous les multiples de c,
>
Exercices d'arithmiclique. 25
386 EXERCICES D'ARITHMÉTIQUE.
Et, en effet, le plus petit multiple de p et q est p.q, et si deux
termes de la progression sont divisibles par q , leur différence repré
sentant également un multiple de q ne peut être moindre que p.q.
Cela posé, appliquons ce principe à la progression
: 1.2.3.4.5 ... N .
N
qui contient, dès lors, multiples de a . Si donc N 'désigne le nombre
des termes qui restent, une fois les multiples de a enlevés, on a
N
N ' = N =N
a
N (1-2).
Otons maintenant dans ces N ' nombres les multiples de b .
D'ailleurs, ces N' nombres peuvent être considérés comme composés
de la suite des N premiers nombres naturels, moins la suite des
N
multiples de a.
a
N
Dans la première suite,il
N
y a 6ī multiples de bb pour la même raison
que nous y avons trouvé
a
multiples de a.
Dans la seconde suite
N
; a.2a.3a.40 ... a
· a,
N N
il y a : 1b multiples de b. Donc les N' termes qui restent
a a.b
après la première opération contiennent
N
Zlo
N
N N a N'
-
alz
b ab b
-
N' -
م2
с bc с
multiples de c.
En ôtant tous ces multiples et en représentant par N" le nombre
des termes qui restent, il vient
N'
N" = N - 1
с
1 ( - ) = n (1-2) (1 - 1) (1-3)
= N' 1
et ainsi de suite .
En résumé :
= N
ou
?(N)= N(1-4) (1-1) (1- :) (1-2).
? (N) = q* ~ 4.68–1.6-1 ... (a − 1) (b6 −— 1) (0 – 1) ...
20. REMARQUES :
I. Il résulte de cette seconde démonstration , attribuée par quelques
auteurs à Catalan (1 ), que la valeur de q (N) peut aussi se mettre
sous la forme
N N N N N N
? (N ) == NN- Can +
...) + ( ac
+
ad + .)
... +
bc
+
N N
+
abc'a.c.d+...)
-late +
ou , plus simplement,
N N N N
? (N )
φ (Ν) = Ν - ΣΑ +
abc
+ Sabed
( ') Noutelles Annales, t. I, p. 466 (année 1842 ).
388 EXERCICES D'ARITIMÉTIQUE.
II. En adoptant cette seconde démonstration , on en déduit facile
ment le théorème du n° 15, c'est-à -dire que si l'on décompose N en
un produit de facteurs premiers entre eux deux à deux, on a, en
désignant par A, B, C, ... ces deux facteurs ,
q (N) = q ( A ) X < (B) X $ (C) X ...
Chacun des facteurs premiers a, b, c,
, ... de N entre, en effet, dans
A , B , C , ... avec l'exposant qu'il a dans N.
a
Par suite, A est de la forme a" .03, et l'on a
? (A) == a*-1.63–4 (a – 1) (6 — 1).
De même B est de la forme c' et
b
2a b— ” , За
2
3a b—
>
1 3
> ."
b(6 – 1) aa — -1
b
Mais les divers restes 9 ,, ? ,, 73, ... , 76–1 sont, abstraction faite de
(b — 1), d'après ce qui a été démon
l'ordre, les nombres 1 , 2, 3, ... , (6
tré au nº 1 .
Donc, enfin,
a 1 1
s= " (1 + 2 + 3 + ...+ 6—
b — 1) = > (a — 1) (6
2 b — 1).)
a , b, c , ...
.
m.n.p ... = (m — - 1 ) (n − 1) (P
S
( -— 1) ...
égalité impossible, quels que soient les nombres entiers m, n, p, ...
Il résulte de cette discussion que l'on doit nécessairement avoir
a.b.c ... = a, .bg.cg ...
ou , puisque les nombres a, b, c, ... , agQg, by, Cy ... sont premiers,
a = dq b == b , c= C ,
Les nombres n et p sont donc formés des mêmes facteurs premiers .
2a , 3a , 4a,
2
a, .a ,
} (a ++ X
2
at
-) * = *= (1 +-A2)
a
a
a
N
Si donc N' désigne le nombre des termes qui restent dans la suite
1 , 2, 3, ... N , une fois les multiples de a enlevés, la somme de ces
2
· ab et dont la
ab
somme est
N N N N
1+
1 (av + «s) * = (1+2)
ab
ab
ab
ab 2 ab
La différence entre
N N N
a pour valeur
2(1 + 3) = (1+ )
1+ et
2
1+
ab
N N N:
2 6b ( - )= (1-2) ab) 2b
N
et c'est cette expression qu'il faut retrancher de
(1-4)
1
avoir la somme des N ' termes restants dans la suite naturelle des
2 pour
nombres de 1 à N.
On a donc pour la valeur de cette somme
N' Nº Nº
( 1-2) - ( 1 - 4) = ( 1 - 2) (1- 1)
2
-
2b
1
a 2
1
Mais cette somme est trop forte, car la suite des multiples de a
N
a, 2a , 3a , 4a, ... • d,,
a
N
renferme multiples de c qui ont déjà été supprimés comme mul
ac
396 EXERCICES D’ARITHMÉTIQUE .
tiples de a ; leur somme est
N N 1
N N N N
1+
(1 + ) + (1+ 0)
2 2
mais en opérant ainsi on retrancherait une somme trop forle , car les
multiples de c qui sont contenus dans la suite
N
ab , 2 ab, 3ab, .
ab,
ab
sont communs aux deux suites
N
a.c, 2ac , Зас , •
ac
ас
et
N
bc , 2bc, 3bc , bc ,
bc
et par suite ils doivent être retranchés de la somme
N N N N
1+
1 (1+ 2) + (1+ 0)
2 ас ,
+
2 bc)
dans laquelle ils sont comptes deux fois. Ces multiples sont d'ailleurs
N
abc , 2abc, 3abc, ... ?
abc
.abc ,
et leur somme est égale à
1 N N N N
1+
(* ave + ale abe) ate = ( 1 + ac)
abc bc 2 ab
CHAP . XVI . NOTIONS SUR LA TIIÉORIE DES NOMBRES . 397
Par conséquent, la somme des N" termes qui restent dans la suite
naturelle des nombres, une fois tous les multiples de a, b et c enlevés,
a pour expression
N N
(1-2)
'2 (1 - 1) – ( 1-4–) (1-1);
1 -
2c
1
ou
N'
On a A
- (A) = 2 ç ( A ),
(B ) 2
ç (B),
С
© (C) 2 ? (C) ,
donc, enfin ,
( N ) == 2r - 1- (A ) X ( B ) X ( C ) X ....
II . On a
- 1
q (N " ) = N * -- (N − 1) = Nm - Ç (N ),
et , en particulier, pour m = 2,
?q ( N ) = N ( N ).
Par suite ,
N
(N) (N)
P = { N(N ),,
c'est-à-dire que la somme des entiers premiers et non supérieurs à N
est précisément égale à la moitié du nombre qui exprime cornbien il
y a d'entiers premiers et non supérieurs à N?.
1 (2 " P — 1 ) (x - 1 )
=
1 -
1 (0" — 1 ) ( UCP — 1 )
Or, n et p sont premiers entre eux, par hypothèse, et d'après le
théorème démontré au n° 1 il est toujours possible de trouver un
multiple de n qui , divisé par p , donne 1 pour reste. Si a X n repré
sente ce multiple de n , on aura une égalité de la forme
a.n = b.p + 1 ,
400 EXERCICES D’ARITHMÉTIQUE .
et par conséquent
Xa.n = x.p + 1.
Il vient alors, en mettant le facteur 1 sous la forme
хапn 1 + x xbp + ,
(x"r - 1 ) ( 3C 1 ) x — 1 ) ( wan – 1 + x —
(21P p + 1)
(x" — 1) (OCP — 1 ) ( x " — 1 ) (XP — 1 )
( .cap 1)[
1 xan c " – 1 – x2(x^2
-
xbp —- 1)] ,
( ac" — 1 ) (3P — 1 )
ou enfin
(C"! — 1 ) x
( 0 - 1) ( x:"P — 1 ) (xen — 1 )
-
2x ( x" ? — 1 ) (xbp — 1 ).
(x " – 1) (xP — 1) (CP — 1 ) (0" — 1 )
-
(.c " - 1 ) ( 0 - 1 )
D'ailleurs
P = (OCP)* = ( ") ,
-
xan =
= (x")" , zbp = (xp)",
et comme cm am est toujours divisible par a
-
a, on voit que les
deux quotients précédents sont entiers .
de E
((6) moins ceux déjà retranchés parmi les multiples de a, et
ces derniers sont au nombre de
P
E
©b.
=E
E (@ )
Le nombre p –- E () doit donc être diminué de la quantité
a
p р
et il reste
E () - (25)
b
E
р
(2) p -E
(*) - E€ () + (20)
(
. E
b.
E
ab
26
Exercices d'arithmétique.
402 EXERCICES D’ARITHMÉTIQUE.
et en effectuant cette suppression il reste
р p p
-E E E
p
–E –=(!)+ (%)+E(%)
-E( )-E() . –Elabe)
22 ++E(*)–+(2 ab
E
bd
-E
E 1 E 1 -E
=P[1-E(1)][--- ()][1-E(?)]*
f (N ) = P X.
On a
25 25 23
f (18) = 25 – E E + E
2 3.2
= 25 - 8 - 12 + 4 = 29 - 20 = 9,
et, en effet, de 1 à 25 il y a 9 nombres premiers avec 3 et 2, savoir :
1 , 5, 7, 11 , 13, 17 , 19 , 23 et 25.
>
85, 89, 95 , 97, 101 , 103, 107, 109, 113 , 115, 121 , 125 ,
>
127, 131 , 137, 139, 143, 145 , 149, 151 , 155, 157, 163, 167,
169 , 173, 179, 181 , 185, 187, 191 , 193, 197, 199, 205, 209,2
211 , 215 , 221 , 223, 227 , 229, 233, 235 , 239, 241 , 247, 251,
253, 257, 263, 265, 269, 271 , 275, 277 , 281 , 283 , 289, 293, > >
295 , 299 .
1 1
3FE(9)[a+E(%) a]
2
E
a a
ou
3 : (0)[1 + (%)]"
2
E
a
1 E
a
a,
1 1
2 ()[0+ E ((t) •]] =}E (
JE : b
(1)6 [1+ E ( )] 6. b
2
1 b.
р 1 р
E
E (2) [av + E ( av]=$+(2 )[1 + € (2.)] av,
ab E ab
2
E
ab
ab
1 1 1
p(Pp + 1–
p
) 2 E ()[ + ()]---- (() [1+E (6)]"
Ε
a
1 + a
1
2
E
b
1 +
1
9 [1 + E ()]
E( 1) + C.
1 P P
E 1 + E
6+(?)[1 +F(*)]«e.
ac ac
ac
CIIAP . XVI . NOTIONS SUR LA THÉORIE DES NOMBRES . 405
01-01-10-
с
+
3 E ( [1 + E ( )]-- } ( 2) [1 + E (* ]ac с
с
2
E
E (%)]c
ac
1
2
1
E
C I1
E
(0)[1+
ас
р
be
bc .
р
C Ε
1 р
ac
ac
р
-
5 1 + $(%)]be
- (%)[ E
bc + E ( te [++E(27abe)]abe
1 E
bc 2 abc
1 E .
0 2 ()]*
6 a
р
a
1
a
р
2
E
b.
1
р
b
E E 1
-- () [1+E (%)] + (%)[1+ ( )]ar
-
1
C
р
1+
с
P
C
2
1 р
E
lab
р
ab
1 P
- E (2.)[1+
2
a [ E(%ab )]«vc.
bc )
abc
406 EXERCICES D'ARITHMÉTIQUE.
En poursuivant ce raisonnement on arrive enfin à trouver une
expression de la forme
1 1
S(N)=
(N }}{P+
Ρp(p + 11)-EⓇ)
)-Σ ( [1 + E* (
1
)] * a
р
+2)+ (3)[1
% +E(3.@ ) ]
E + E ab
E
P P
-ΣΕ(Ε.
-2 = (%a )[1 + ((a )Jave+ 1 E + .
REMARQUE. CL
s(p) =4p(p+
P 1)– >(1+%)2 5 (1+ 6) - P(1+2) -...
)
1
-
2
р
р 1 1
p
top
1 %)+ 3 (1+ %.)+
+ (1+ %')+ -P(1+ р
ab 2 a
1
P bc,
P
t ..
(a — 1) -1 - (b − 1 ).- 1 = multiple de ab .
IV . p étant un nombre premier impair qui ne divise pas a,
l'une des deux expressions
VaP - 1 + 1 ou Var - i - 1
est divisible par p .
On a en effet
QP - I –1 = multiple de p ,
-
ou
x² - a = multiple de p .
410 EXERCICES D'ARITHMÉTIQUE .
33. Question 411. – THÉORÈME 10. p étant un nombre premier
impair quine divisepasa ; si l'expression Var -1-1 est divisible
par p, il est toujours possible de trouver une valeur de la
variable «x qui rende la différence r' x ? - a divisible par p et,
dans la série 1 , 2, 3, 4, ... , ( p — 1 ), des p - 1 nombres entiers
>
(x + Va) (x – Va).
Si donc le nombre premier impair p divisait x' — a , il serait
diviseur d'un des facteurs x + Vå ou xæ - Vā , mais non de tous
les deux pour la même raison que plus haut.
On peut d'ailleurs avoir + Va = multiple de p , car cette égalité
revient à
x = mult. de p + Va ,
puis
XP - I = mult. de p + Var -1
et enfin
mult. de p = mult. de p .
CHAP . XVI . NOTIONS SUR LA THÉORIE DES NOMBRES . 411
2 . ( a) = 2* — a = ( c + a) (v — «).
Si cette expression est divisible par le nombre premier impair p ,
on aura x + Q = multiple de p, ou x a = multiple de p, mais
non à la fois x + Q = multiple de p et x a = multiple de p ,
car on en déduirait, par voie de soustraction ,
2a = multiple de p,
puis a = multiple de p , et enfin a == multiple de p,
ce qui est contraire à notre hypothèse.
Or, en supposant & < p, le reste de la division de o par p sera
précisément a et nous aurons pour « les deux valeurs + Q et a .
Il reste donc à montrer qu'il existe toujours dans la suite 1 , 2, 3, >
2
2" + A , x =' A, "– A , " –3 + + A1-12 + A ,
...
dans lequel A,, Ag , A,, ... , A, sont des entiers, le nombre p étant
supposé premier, il ne peut y avoir dans la suite 1 , 2, 3, ... , p - 1 ,
plus de n valeurs de telles que les valeurs correspondantes de Y
soient divisibles par p .
Dans le cas de n = 1 , le théorème est évident, car il n'y a qu'une
seule valeur de x inférieure à p qui rende x A, divisible par p .
Supposons donc que le théorème soit vrai pour les polynômes d'un
degré donné quelconque et proposons-nous de démontrer qu'il subsiste
aussi pour les polynômes dont le degré est supérieur d'une unité .
Soit a l'un des nombres 1 , 2, 3, 4, ... , p - 1 et soit P la valeur
9
a, par suite,
Ip (x ) = a.ß.7.8 ... ),
" ..19 . ', ... ro
et l'égalité précédente peut s'écrire
ap S( ) ... 3.4.2 ... Xà = multiple de N + 4.3.Y ... d ,
ou encore
ou
1 919293 ... 91 + 1
]ܝZ
>
N 10 " 10 ".N
ou encore
10V 1
(1 ) 9.92P3 ... 9p +
N
d'où l'on tire
102 - 1
(2) N = 919293 ... 9p.
(3)
a, 919913 ... Ory
N 10P'
+
N.100' avec p' < P ,
il en resulterait l'égalité
-
( 1) 1, a, b, C, ... ) N – 1,
les ? (N) nombres non supérieurs à N et premiers avec lui.
En divisant le produit 1.a.b.c ... (N 1 ) successivement par
chacun de ces ? (N ) nombres, on obtient « (N) quotients différents et
tous premiers avec N ; en divisant ensuite chacun de ces quotients
par N , on retrouve pour restes, et dans un certain ordre, les o (N)
nombres de la suite (1 ) .
Ces restes sont , en effet, tous premiers avec N, puisqu'ils sont
fournis par des dividendes premiers avec N ; de plus , si deux d'entre
eux étaient égaux , la diſférence des quotients qui , divisés par N , ont
donné ces restes , serait divisible par N.
Exercices d'arithmétique. 27
418 EXERCICES D'ARITHMÉTIQUE.
Or, d'après leur mode de formation, ces quotients ont ( N) - 2
facteurs communs et deux facteurs inégaux , de sorte que leur diffé
rence est de la forme
P? – 1 - = mult. de N.
n13 – non
n = n [(n1/2'?)2-1 — 1).
Si 2 ne divise pas n , il est premier avec n et également avec n '!;
donc, d'après le théorème de Fermat, (n '?)? –1 – 1 est divisible par 2.
CHAP . XVI . NOTIONS SUR LA THÉORIE DES NOMBRES . 419
Divisibilité par 3 :
133
721
– n + n [( nº) -1-1].
Si 3 ne divise pas n , il est premier avec n et nº; donc, d'après le
théorème de Fermat, ( 129)3–1.-- 1 est multiple de 3 .
La divisibilité par 5 , 7 et 13 s'établirait de la même manière en
mettant successivement l'expression considérée sous les formes
n [(122)5–1 – 1 ], n [ (122) -1 – 1 ] , n [1213 – 1 – 1 ] .
et enfin
(128 — 1 ) (120 – 16) = multiple 5'.
Le produit (19 - 1 ) (n8 — 16) peut s'écrire
116 –· 17.nº + 16 = ( n "" — 1) — 17.ns + 17.
420 EXERCICES D'ARITHMÉTIQUE .
Or, 17, étant premier avec n , divise 116 – 1 par application du
théorème de Fermat ; donc
multiple de 13 + 1 , multiple de 13 + 4 ,
multiple de 13 = 5, multiple de 13 + 6.
Si n = multiple de 13 + 1 ou multiple de 13 + 5,
= 1 ,. 12n 8* = multiple de 13 + 1
= multiple de 13 +
n =
et 78 - 1 = 13.k.
Si n = multiple de 13 + 4 ou multiple de 13 + 6,
2
n = mult, de 13 3, 1 = mult. de 13 + 9 ou mult, de 13 — 4 ,
nø = mult . de 13 +6 et - - 16- mult. de 13.
6
grand que 3 , excepté 7, no — * est divisible par 168.
no -1
– 1 = n - 1 – 1 ; donc, d'après le théorème de Fermat, cette
expression est divisible par 7.
Remarquons maintenant que 168 = 24 X 7, et que 12° — 1 est C
divisible par n - 1.
Or, nous avons démontré que n , étant un nombre premier autre
que 2 et 3, la différence n' — 1 était multiple de 24.
Ainsi , no
120 — 1 est divisible à la fois par 7 et 24, nombres premiers
entre eux , et, par suite, par leur produit 168.
( 370)"3 = (k.11 + 3
1)* =
= mult. de 11 + 1 *8 = mult, de 11 + 1 .
422 EXERCICES D’ARITHMÉTIQUE .
De plus ,
37 = 11 X 3 + 4,
et 4 ) = multiple de 11 + 4
37' = (multiple de 11 + '
= multiple de 11 + 5 .
Par suite ,
(43913 – ') .
D'après le théorème de Fermat , le nombre premier 13, ne divisant
pas 439, doit diviser 4393-1-1. Le nombre donné est donc égal à
(multiple de 13 + 1 )" ,
ou encore à un multiple de 13 + 1 ?.
Le reste de la division de 43984 par 13 est donc 1 .
-
- - nº + n = " $( n - 1 ) = x *(x ^ -1) = (x - 1) ^( n - 1)
n ( -1)( n + 1)( n + 1)( n - 1).
12 -
1 et n + 1 étant deux nombres pairs consécutifs, l'un de ces
deux nombres est divisible par 2 et l'autre par 2° ; leur produit sera
donc multiple de 2 .
Le produit ( n ° — 1 ) (13 + 1 ) est également divisible par 23.
Si n n'est pas divisible par 7, le facteur ne — 1 , qui peut se mettre
sous la forme
ni --1
- 1-1,
est , d'après le théorème de Fermat, divisible par 7 .
CHAP . XVI . - NOTIONS SUR LA THÉORIE DES NOMBRES . 423
REMARQUES. -
— 1 , Si a = b , l'expression proposée devient
.
2a" -1-1
et n'est plus divisible par a.
II . D'une manière générale :
Si a, b , c, k, 1 sont n + 1 nombres premiers inégaux , les
deux expressions
(be ... kl)a - 1 + (ac ... kl) -1 + ... + (ab ... k ) -! – 1
et
NXq = 10" — 1 .
9
,, ou (a + 1) (a − 1) = mul , de p .
Or, a étant au plus égal à p
> 2, les deux facteurs a + 1 , a – 1
sont plus petits que le nombre premier p qui ne peut, par suite,
diviser ni l'un ni l'autre de ces facteurs,
En résumé, il existe un nombre, et un seul , appartenant à la suite
2a , 3a , 4a , (P — 2) a ,
et différent de a', qui , divisé par p , donne 1 pour reste . Par consé
quent, parmi les nombres de la suite ( 1), il y a un nombre b , diffé
rent de a , et un seul, tel que le reste de la division par p du produit
a X b soit égal à 1 .
1
428 EXERCICES D’ARITHMÉTIQUE.
de la même suite, tel que le produit a'b' divisé par p donne 1 pour
reste. D'ailleurs, ce nombre b' n'est ni a, ni b ; car s'il était a, par
exemple , il en résulterait que la suite
a , 2a, 3a, 4a , ... , ( p - 1 ) a
contiendrait deux nombres ba et a'.a , qui, divisés par p , donneraient
l'unité pour reste, et cela ne peut être d'après ce qui a été démontré
plus haut..
Continuons de la sorte et remarquons que le nombre premier
p ( p > 2) étant impair, le nombre des facteurs du produit P est pair.
Ainsi donc, en définitive , les termes de la suite
2, 3, .... ((p — 2)2 ,
4, 5,
qui sont en nombre pair, peuvent être associés par couples, de telle
sorte que le produit des deux termes d'un mème groupe étant divisé
par p , donne 1 pour reste. Par conséquent le produit
2.3.4.5.6
· ... (p – 2),
qui est constitué par le produit d'un certain nombre de nombres de
la forme multiple de p + 1 , est lui-même de cette forme.
1.2 + 1 = 3 ;
-
1.2.3.4 + 1 = 25 ; 1.2.3.4.5.6 + 1 = 7.13;;
1.2.3.4.5.6.7.8.9.10 + 1 = 11.329 891 ;
1.2.3.4.5.6.7.8.9. 10.11.12 + 1 = 13 X 36846 277.
1 , 2, 3, 4, ... n p – 4 , p - 3, p - 2, p - 1
CHAP . XVI . NOTIONS SUR LA THÉORIE DES NOMBRES . 431
p -
1
Si р est impair, c'est-à-dire si p est de la forme 49 + 3 , il
2
faudra que
p р
- [1.2.3..." "1 +1 2
ou
[1.2.3.4... ---
;-) - 1
2
[1.2.3.4..." 27-1
; -) -1 p - 1 +1 p -1
=[
- 1.2.3.4 ...
2 1][1.2.3. ...
- 1]
on devra donc avoir
1
soit 1.2.3.4 ... p + 1 = mult. de p ,
1
soit 1.2.3.4 ... P -1 = mult. de p .
2
ap - 1 1 mult. de p.
p 3
Mais le nombre a varie dans les termes, et il est moindre
2
que P + 1 donc a ne peut être que l'un des p - 3 nombres
2 2
2, 3, 4, p -1
2
ou à
mult . de p + p ( p — 1) ( P + 1) . .
24
de la forme 4n
4 n + 1 , l'expression (1.2.3 ... 2n )' + 1 est divisible
par p .
2 = 1 + 1
donc de la forme
mp + 1 , mp + 2, mp + 3, ... mp + ( p - 1 ),
CHAP , XVI . -
NOTIONS SUR LA THÉORIE DES NOMBRES . 439
multiple de p - 1 ;
( p - 1) p
1 : 2.3 ... (p − 1 ) = 29
-
2 + ( p — 1 ).
1
Or,
2 p (p – 1) est l'espression de la somme des p – 1 premiers
449 EXERCICES D'ARITHMÉTIQUE.
nombres entiers ; on a donc finalement l'égalité
1.2.3 ... ( p - 1 ) = 29 [1 + 2 + 3 + 4 + ... + (p— 1)] + (p— 1)
qui démontre le principe énoncé.
REMARQUE. — Le nombre p - 1 représente aussi le reste de la
division du produit 1.2.3 ... (p - 1 ) par le double de la somme
[ 1 + 2 + 3 + ... + ( p - 1 )].
Or,
[1.2.3.4 ... 2n (2n + 1) (2n + 2) ...4 1 ]'
(1.2.3.4 ... 21 ) = [(2n +1) (2n + 2)... 4n ]';
on a donc bien finalement
suite , a", puissance moindre que aà, devrait donner 1 pour reste.
>
aa + 1 = mult . de p + a ,
qi + 2 = mult . de p + a ' ,
ah + 3 mult, de p + a',
αλ = mult, de p + al = mult. de p + 1 .
Ces diverses égalités montrent bien que les restes de
ans ad + !, ah + ?, al_1
R = R' .
Mais il peut se faire que l'un des restes fournis par la suite ( 3) soit
égal à l'un de ceux qui proviennent de la suite (2). Supposons, par
exemple, que les termes a.6% et c.bß donnent le même reste, et
admieltons a > B , car le cas contraire pourrait se ramener à celui-là
en ajoutant à a un multiple de n . La différence des deux termes
considérés est alors
a.6% — c.bB = bß (ab2–3 — c),-
ou
premiers à un troisième ,
p, différent entre eux d'un multiple de p,
ils appartiennent au même exposant relativement au diviseur p .
448 EXERCICES D’ARITHMÉTIQUE.
On a, par hypothèse, a = b + multiple de p ; d'où , par suite , quel
que soit l'exposant m ,
am =
= (mult. de p + b) = mult. de p + b*.
nombres
1, 2,> 3, 4, 5, 6, ... p - 1.
( 3) T+ ( x) + + (a' ) + + (z")
2 + =7 ( 2") + ... = p – 1 .
Mais, d'après le théorème du n° 27 ,
ç (2) + (2' ) + © (@") + ® ( @z ") + ... = P – 1 .
On a, par suite, l'égalité
(5) --(x)+ + (2')) +
2 = (2") + ... == @ (2)Q + © (a') + (
? 2')" + ...
D'après ce qui a été dit plus haut, ceux des termes du premier
membre de cette égalité qui ne sont pas nuls sont respectivement
égaux aux termes de mèmes rangs dans le second membre, et, par
conséquent , ces termes égaux peuvent être supprimés de part et
d'autre. Cette suppression une fois effectuée, il ne reste plus rien
dans le premier membre ; il doit donc en ètre de même pour le
second membre, d'où cette conclusion que la suppression a porté sur
tous les termes et que l'on doit avoir, quel que soit le diviseur de
p - 1 considéré,
á ( a ) = ® ( 2).
арт . Вт am
a + mult. de p = 1 + mult. de p ,
égalité d'où l'on tire
qBm = 1 + mull. de p.
Or, par hypothèse, a appartient à l'exposant a ; on doit donc avoir
Bm = mult . de a .
Les deux nombres Q& et sont premiers entre eux ; par suite, 2. divise m .
On démontrerait de la même manière que m est multiple de B ,
d'où il résulte que m est divisible par le produit a.ş.
D'ailleurs, les deux égalités
a” = 1 + mult . de P ,
1 = 1 + mult. de p
-
nous donnent
a” .68 = (ab)« = 1 + mult. de p ;
donc zB est bien l'exposant auquel appartient le produit ab relative
ment au diviseur p .
85. COROLLAIRES. - I. Si les nombres a , b , c, d , appar
tiennent, relativement au même diviseur premier p, à des expo
sants a , B , Y, È , ... premiers entre eux deux à deux, le produit
a.b.c.d ... appartient à l'exposant 2.3.7. ...
CHAP . XVI . NOTIONS SUR LA THÉORIE DES NOMBRES . 453
mais une certaine puissance de a , a" par exemple, élant divisée par p ,
donne ce même reste R ; par suite, tout nombre tel que N , non divi
sibile par p , peut se représenter par une certaine puissance de a , å
un multiple près du diviseur premier p .
Remarquons enfin que la détermination de toutes les racines
primitives d'un nombre premier donne p dépend de la connaissance
de l'une d'elles.
Soit , en effe :, a une racine primitive de p ; on a, par conséquent ,
( 1) AP - 1 = 1 + mult. de p .
Si w est le plus petit exposant tel que a " donne le reste R , on dit que
w est l'indice du nombre N , relativement au diviseur premier p et à
la base a .
CHAP . XVI . -
NOTIONS SUR LA THÉORIE DES NOMBRES . 455
+ +y+ = m , ou Q + + y + = (p – 1 ) X q + m .
-
Cela posé, on a
(1 ) 2, 4, 8, 16 et 1 ,
qui se compose de 5 termes .
Le nombre 2 n'est donc pas racine primitive de 31 et il appartient
à l'exposant 5. relativement au diviseur 31 .
Considérons le nombre 3 qui ne fait pas partie de la suite (1 ) et
calculons, en opérant d'une façon semblable , la suite des restes
fournis par les puissances
3, 3 ',, 39,
458 EXERCICES D'ARITHMÉTIQUE .
On trouve ainsi
(2) | 3, 9, 27, 19, 26, 16, 17, 20, 29, 25, 13, 8 , 24, 10, 30, 28, 22 ,
> > > >
c'est- à -dire précisément les termes de la suite (2) dont les rangs sont
marqués par les exposants 7 , 11 , 13, 17, etc. , ou enſin
>
C'est- à -dire que les restes fournis par les puissances paires de 63
sont les mêmes que ceux donnés par les puissances paires de 2, et
que les restes fournis par les puissances impaires de 69 sont les
compléments å 71 de ceux que donnent les mêmes puissances du
nombre 2 .
Or, dans la suite des restes fournis par les puissances de 2, suite
dont la première période est représentée par l'ensemble des nom
bres (1 ), le reste 1 occupe les rangs
35 , 70, 105 , ...;;
>
Mais 70 élant pair, 6970 donne le même reste que 270, c'est - à -dire 1 .
Ainsi donc 69 est une racine primitive de 71 .
Déterminons la période des restes fournis par les puissances de 69
en tenant compte de la remarque faite plus haut, on trouve ainsi
| 69, 4 , 63, 16, 39, 64, 14, 43, 56, 30, 11, 49, 44, 54, 31,
>
3 , 65, 12, 47, 48, 46, 50, 42, 58, 26, 19, 33, 5, 61 , 20,
>
( 2) 31, 9, 53, 36, 70, 2, 67, 8, 55, 32, 7, 57, 28, 15, 41 , 60,
22, 27, 17, 37, 68, 6, 59, 24, 23, 25 , 21, 29, 13, 45, 52,
> 7 >
Ceux des nombres de ce tableau (2) dont les rangs sont marqués
par les . (70 ) nombres premiers et inférieurs å 70 sont les racines
primitives de 71. Nous les avons surmontés d'un trait.
3° Trouver les racines primitives du nombre 73.
Les restes fournis par les puissances de 2 sont
2, 4, 8 , 16, 32, 64, 55, 37 et 1 ;
>
dit au n° 84 , que
21 x 33 = 2 X 27 = 54
appartient à l'exposant 36.
La période des 36 restes donnés par les diverses puissances de 54 est
54 , 69, 3 , 16, 61 , 9, 48, 37 , 27 , 71, 38, 8, 67 , 41 , 24, 55,
50 , 72, 19, 4, 70, 57 , 12, 64 , 25 , 36 , 46, 2, 36 , 65, 6, 32,
49, 18, 23 et 1 .
Remarquons maintenant que l'on a 72 = 36 X 2 ; cherchons donc
si cette dernière suite de nombres contient un carré non compris
dans les suites précédentes : on y voit 25 , carré de 5 .
Par conséquent ,
5² = 1 + mult. de 73,
( 25 ) *6 = (59)36
ou
572 = 1 + - mult, de 73 .
5, 25, 52, 41 , 59, 3, 15, 75, 10, 50, 31, 9, 45, 6, 30 , 4, 20, 27,
62, 18, 17 , 12, 60, 8, 40 , 54, 51 , 36, 34, 24, 47, 16, 7, 35 , 29, 72,
>
68, 48, 21 , 32, 14, 70,58, 71 , 63, 23, 42,64, 28, 67, 43, 69 , 53, 46,
> 2 > > > >
11, 55, 56, 61 , 13, 65, 33, 19, 22, 37, 39, 49, 26, 57, 66, 38, 44, 1 .
>
Les nombres surmontés d'un trait sont ceux dont les rangs sont
marqués par les nombres premiers avec 72, et ils représentent, dos
lors, les racines primitives de 73 .
CHAP . XVI . NOTIONS SUR LA THÉORIE DES NOMBRES . 461
3 1.
5 2, 3.
7 3 , 5.
11 2, 6, 7, 8.
13 2, 6, 7 , 11 .
>
On a, en effet,
P
ap-1-1 = (Var-1 + 1 ) (Var-1-1) = (a "=' + 1)(a"7 ' - 1). 2 2
p ? P -- 9 P -2
-2 ° .P - a txa? +a - Xa ” + 4P + ... + 2a 2p -4
?! '+ ?
La troisième se réduit à
1
2 +a: 29 + as xa? + at ' + xa²ta
-
= xltas 2014 (a+1) — xp # + 1 +a!: + za
29 20 (21ap - '+ a),
ou encore à
wa (pk + 1 + a ) wa(a + 1) — 31 +a: (ac ple - 1 ),
ou enfin å
ou encore à
+ [ (x22–+1) – 1] ;
P: – f (x?) + f ( x4 + 1) – † ( 200+1) + ... + f (24P= + 1).
Cela posé, a étant racine primitive de p, on a, d'après le théorème
qui précé ! e,
PC
2
a
+ 1 = mult. de p ;
donc, parmi les exposants 2 , a + 1 , a' + 1 , ... , QP- + 1 , il y en
>
d'où la relation
aß — 1 = mult . de p ,
qui est inadmissible avec notre hypothèse .
En résumé p est premier avec tous les Pexposants
-1
2 , a + 1 , a' +1 ,
a: + 1 , ... , AR-- : + 1 , sauf l'exposant a + 1.
Or, nous avons démontré précédemment que f (x) était divisible
XP 1 x" P - 1 2P 1
par ; donc f (x*) sera divisible par X" et par
. -
1 1 -
1
si n et p sont premiers entre eux , puisque dans ce cas , et d'après le
" P 1 XP 1
théorème du n° 28 , x" est multiple de C .
1 1
1
1
XP
1
+ f( x ='+1) I= mult.. de
2
- -1
+ mult . de
X -
d'où l'on tire
P -1 TP 1
(M) p:+1
P:+ 862 7'+) = mult. de
2
1
p
= p.h , il vient
Mais, puisque l'on a a ' 3 + 1 == mult . de p -
- 1
rlamp='+1) = f(xP4) = 1 + x+++(x+4)* xpdja
xeph + (xo + . +(zvajap =",
) : +..
CUAP . XVI . NOTIONS SUR LA TUÉORIE DES NOMBRES . 467
et
(1 ) 20 " – 1 = (x - 1 ) (cm-
- =
am ' + 2* - : + ... + Cx + 1 ),
468 EXERCICES D'ARITHMÉTIQUE.
et, d'après le théorème démontré au n° 201 du chap. VII ,
X - 1 et 2-1 + 2 ?+ + x + 1
. -1 = mult. de p ,
contraire à l'hypothèse faite sur p .
On a donc
a = m .
dernier terme 1 de (2) devrait également être divisible par ces mêmes
nombres premiers, ce qui est inadmissible.
Si ܕܘ
m2 p - 1 = 2k et p = 2k + 1 ,
c'est- à dire que la formule des nombres impairs renferme une infinité
de nombres premiers , ce qui est évident, a priori, puisque les
nombres premiers sont tous impairs, sauf 2, et leur nombre en est
illimité .
р 1
Si m est un nombre premier plus grand que 2, le quotient m
est pair, puisque le dividende p - 1 est pair. On peut dès lors
p-1
poser m
= 2k, d'où l'on tire la formule de l'énoncé :
р = 2 kmn + 1 .
m = 3, 5, 7, 11 , ...
on voit que les formules
6x + 1 , 10.2 + 1 , 14.0 + 1 , 22.c + 1 ,
renferment une infinité de nombres premiers.
( 1) 1 PM –-11 == P .
4.P.P.:P:P , ... Pn
Le nombre P est de la forme 4m + 3 , car 4p.P, P , ... P. - 1
peut s'écrire
48.P.:P, ... P - 4 -
( -3) = 4 (P.P ... PM – 1 ] + 3,
et de plus P est plus grand que pr , car l'inégalité
4p.P, ... Pr -1
- 1 > P.
470 ESERCICES D'ARITHMÉTIQUE .
revient à la relation évidente
(4 p.P.P, ... Pn - 1 – 1) P, > 1 .
Il résulte de là que P ne peut pas être un nombre premier.
Décomposons-le en ses facteurs premiers ; on sait que, par rapport
au diviseur 4 , tous les nombres impairs sont de l'une des deux
formes 4k +- 1 , 4k - 1 ; mais les facteurs premiers de P ne peuvent
être tous de la forme 4k + 1 , car alors P se présenterait sous la
>
(6p.P, ... PM
Pn -1-1) P- > 1 .
Donc Pétant de la forme 6m - 1 et en même temps plus grand
que P, ne peut représenter un nombre premier, puisque p, est le
dernier de la forme 6 m - 1.
Or, l'on sait que tous les nombres premiers sont de l'une des deux
formes 6k + 1 , 6k – 1 , et si l'on décompose P en ses facteurs
>
p- 1
-1,
ou, en remarquant que 2m + 1 = 2
XP = mult . de p - RP- .
Mais, d'après le théorème de Fermat,
2CP - = mult . de p + 1 ,
et p étant également premier avec R, on a aussi
RP - 1 = mult . de p + 1 .
L'égalité précédente nous donnerait donc, après substitution,
mult. de p + 1 = mult. de p - (mult . de p + 1 ) ,
472 ESERCICES D'ARITHMÉTIQUE.
ou
2 = mult. de p,
égalité impossible puisque la plus petite valeur de p est 3 .
Donc, dans tous les cas, les diviseurs premiers impairs de x' + 1
sont de la forme 4m + 1 .
105. Question 462. --- THÉORÈME 45. Démontrer qu'il existe une
-
FIN .
NOTE
DÉMONSTRATION ÉLÉMENTAIRE
DU THÉORÈME DE BACHET
« Un e.lier que conque est la somme de quatre carrés au plus »
( 1) Cette démonstration ne diffère pas , quant au fond , de celle que nous avons
publiée en brochure (Paris, Nony , 1891); mais la présente rédaction a été rendue
beaucoup plus concise , grâce à l'emploi des nombres négatifs.
478 DÉMONSTRATIOY ÉLÉMENTAIRE
En effet, si l'on développe le second membre, les doubles produits
disparaissent tous et il ne reste que les seize carrés, qui sont préci
sément les seize produits partiels fournis par le premier membre (4).
LEMME II . – Tout nombre premier impair p qui divise une
-
Ce reste
6 minimum
pair, et il est nécessairement < · si b est impair.
est au plus égal a si o est
2
(* ) Deux au moins des quatre nombres fig,b, mi, sont différents de zéro . En effet,
si l'on avait , par exemple , p = I = 1 = 0 , la somme partielle F ' + G ' + L'
= S – M ' serait divisible par p ; il en serait forcément de même de Mé , et l'on
-
.
aurait m = 0, de sorte que S, 9, l, m , seraient nuls tous les qnatre, ce qui est
impossible.
DU THÉORÈME DE BACHET. 479
(5) '
pn =**) +( 72) + (-**)+* 6 **):
-
2
+ +
2
( 7) po = 3 + gi + + mở ,
dans laquelle ne sera impair. D'ailleurs ne sera plus petit que n et,
a fortiori, inférieur à p.
Si no = 1 >, le lemme est démontré . Si no surpasse 1 , divisons
for go, lo , mo, par no; soient a , b , c, d les restes minima , positifs
ou négatifs, et a, B, Y, 8 les quotients correspondants (par défaut ou
par excės) :
f . 1,2
=10 + a , 9, 9. = noß + b,b l.lo = noy + c,C m = 1,3 + d.
Porlons ces valeurs dans l'égalité (7) ; il vient :
( 8) pno = n : (2 + 8' + y + ' ) + 2n. (ax +63+64 + d3) + a ' + b + c + d '.
Tous les termes contenant n , en facteur, excepté les quatre derniers
du second membre, la somme de ceux-ci est nécessairement divisible
par no, et l'on peut poser, n , étant entier :
non , = a + b2 + c + d'.
a , b, c, d ne peuvent pas être nuls tous les quatre; car, s'il en était
480 DEMONSTRATION ÉLÉMENTAIRE
ainsi, l'égalité (8) se réduirait å
pro = n (a? + ß? + y + 8%),
ou , en divisant par nos à
p = 10 (2° + Be + qe + 8?).
=
(f +0)e (-e)
f- ne
f - e sont tous deux < p
saurait être divisible par p,puisque
P ·1
et par suite premiers avec p . Il y a donc bien h = restes ou
2
résidus quadratiques distincts, et pas davantage.
P 1
REMARQUES. - Puisqu'il y a seulement résidus quadra
2
р 1
tiques de p, il y a entiers inférieurs à p qui ne peuvent
2
jamais être obtenus comme restes en divisant des carrés par p .
Ces P - 1 entiers sont appelés non -résidus quadratiques ou simple
2
ment non -résidus de p .
Dire qu'un entier a < p est résidu de p équivaut à dire qu'on peut
trouver une valeur entière de X (ou plutôt une infinité de valeurs
entières de X) satisfaisant à l'équation :
X' = M ( p) + a.
LEMME IV . Tout nombre premier im , air p divise une somme
-
E.cercices d'arithmétique. 31
482 DEMONSTRATION ÉLÉMENTAIRE
de la manière suivante :
3 h -2 h 1
| 24-1/2_,
2h 2h 2 2h - 3 h + 2 h + 1
3, ... , 2h, il y en a la
sait d'ailleurs que, parmi les 2h entiers 1 , 2, ,
moitié , c'est-à-dire h , qui sont résidus de p .
Cela posé , il peut se faire que h ou 2h soit résidu de p .
Si h est résidu , on peut écrire :
A? = M (p) + h , 2A' = M (P) + 2h = M (P) + p — 1 = M ( P ) -1,
2A' +1 = M (p) ;
p divise donc une somme de la forme 2A? + 1 ou A? + AP + 1 .
Si 2h est résidu , on peut poser :
A' = M (P) + 2h = M ( p) + p — 1 = M ( P ) – 1 ,
-
A’ + 1 = M ( P ),
et par conséquent p divise une somme de la forme A' + 1 .
Si h et 2h sont tous deux non - résidus, les h résidus sont contenus
dans les h - 1 couples : il faut donc qu'un , au moins, de ces couples
soit formé de deux résidus Q , a' ; on peut poser
A' = M ( W) + , A' ? = M (p) + a , >
12
A + A ' = M ( p) + + a' .
Mais o + a == p - 1 ; donc
A' + A' ? = M ( P) + p -1 = M (P) – 1 ,
A' + A ' ? + 1 = M ( p ).
En résumé, p divise au moins une somme de l'une des trois
formes
A' + 1 , A' + A + 1 , A' + A ' ? + 1 ,
c'est-à-dire une somme de deux ou de trois carrés premiers entre eux .
THÉORÈME DE BACHET . -
Tout nombre entier est la somme de
quatre carrés au plus .
1° 2 est la somme de deux carrés (2 = 1 + 1 %) .
2. En vertu du lemme IV, tout nombre premier, autre que 2,
divise une somme qui est un cas particulier d'une somme de quatre
carrés premiers dans leur ensemble ; donc, en vertu du lemme II ,
tout nombre premier impair est la somme de quatre carrés (au plus).
DU TIIÉORÈME DE BACHET . 483
Pages
PRÉrace .. V