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Durée : 08 heures
Classe : 11ème SES
Discipline : Mathématiques
Domaine : SMT
Compétences :
Résoudre une situation problème :
Diagnostiquer la situation problème ;
Mise à l’essai des pistes de solution.
Partager les informations relatives à la démarche scientifique et mathématique
Participer à des échanges d’informations à caractère scientifique technologique et mathématique
Communiquer un message en utilisant le langage et le symbolisme mathématique.
Produire des messages à caractère scientifique, technologique et mathématique.
Contenu : FONCTIONS POLYNOMES DU SECOND DEGRE
Ressources éducatives :
Ressources humaines : Professeur, élèves.
Ressources matérielles : Règle, compas, équerre,
Ressources financières : RAS
Stratégie d’animation : Travaux individuels puis de groupes.
Prérequis :
Fonctions polynômes – Calcul dans ℝ - Equations – Inéquations
Pré-évaluation :
1. Définir une fonction – une fonction polynôme ;
2. Donner le degré de chacune des fonctions suivantes :
a. 𝑓(𝑥) = 2𝑥 2 + 7𝑥 5 − √3 b. ℎ(𝑥) = 4𝑥 2 − 9 c. 𝑝(𝑥) = 8 − 𝑥 3 .
Solution
Introduction :
Activité 1 :
On considère les fonctions suivantes :
𝑓(𝑥) = (2𝑥 − 3)(𝑥 − 4) 𝑔(𝑥) = (𝑥 − 3)2 − 4
Consigne :
Développez puis donnez le degré de chacune des fonctions 𝑓 et 𝑔.
Solution
𝑓(𝑥) = (2𝑥 − 3)(𝑥 − 4) = 2𝑥 2 − 11𝑥 + 12 𝑑°𝑓 = 2
𝑔(𝑥) = (𝑥 − 3)2 − 4 = 𝑥 2 − 6𝑥 + 5 𝑑°𝑔 = 2
Synthèse :
𝑑°𝑓 = 𝑑°𝑔 = 2 ; On dit que 𝑓 et 𝑔 sont des polynômes du second degré.
D’une manière générale, on appelle fonction polynôme du second degré (ou polynôme du second degré), toute
fonction pouvant se ramener sous la forme 𝒇(𝒙) = 𝒂𝒙𝟐 + 𝒃𝒙 + 𝑪 avec a, b, c des réels tels que a est non nul.
Exemples : 𝑓(𝑥) = 𝑥(𝑥 − 1), 𝑔(𝑥) = √3𝑥 2 − 2 ℎ(𝑥) = −12𝑥 2 + 5
I. Différentes formes d’un polynôme du second degré :
1. Forme canonique d’un polynôme du second degré :
Activité 2 :
On considère la fonction polynôme 𝑓(𝑥) = 2𝑥 2 − 12𝑥 + 10.
Consigne :
Vérifiez que 𝑓(𝑥) = 2[(𝑥 − 3)2 − 4].
Solution
2 2 2
2[(𝑥 − 3) − 4] = 2(𝑥 − 6𝑥 + 5) = 2𝑥 − 12𝑥 + 10 = 𝑓(𝑥).
D’où 𝑓(𝑥) = 2[(𝑥 − 3)2 − 4].
Synthèse :
L’expression 2[(𝑥 − 3)2 − 4] est appelée forme canonique de 2𝑥 2 − 12𝑥 + 10.
D’une manière générale, soit P une fonction polynôme du second degré. La forme canonique est
𝒃 𝟐 𝒃𝟐 −𝟒𝒂𝒄
𝑃(𝑥) = 𝒂 [(𝒙 + ) − ].
𝟐𝒂 𝟒𝒂²
𝑏 𝑐
On a : 𝑃(𝑥) = 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 = 𝑎 (𝑥 2 + 𝑥 + ) (𝟏)
𝑎 𝑎
𝑏 2 𝑏 𝑏² 𝑏 𝑏 2 𝑏²
On sait que (𝑥 + ) = 𝑥2 + 𝑥 + ⇒ 𝑥 2 + 𝑥 = (𝑥 + ) −
2𝑎 𝑎 4𝑎² 𝑎 2𝑎 4𝑎²
𝒃 𝟐 𝒃𝟐 −𝟒𝒂𝒄
On a : 𝑷(𝒙) = 𝒂 [(𝒙 + ) − ] ∆= 𝒃𝟐 − 𝟒𝒂𝒄
𝟐𝒂 𝟒𝒂²
Exemple :
1
Donnons la forme canonique de 𝑃(𝑥) = − 𝑥 2 + 𝑥 − 5
2
1 1 1
𝑃(𝑥) = − 𝑥 + 𝑥 − 5 = − (𝑥 2 − 2𝑥 + 10) = − [(𝑥 − 1)2 − 12 + 10]
2
2 2 2
1 2
= − [(𝑥 − 1) + 9]
2
2. Forme factorisée d’un polynôme du second degré :
Activité 3 :
On considère les polynômes 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 + 4𝑥 − 5 et 𝑔(𝑥) = −𝑥² + 2𝑥 − 10
Consigne
a) Donnez la forme canonique de chacune des fonctions 𝑓 et 𝑔.
b) Montrez que 𝑓(𝑥) = (𝑥 + 5)(𝑥 − 1)
c) Pouvez-vous écrire 𝑔(𝑥) sous la forme 𝑚(𝑥 − 𝑘)(𝑥 − 𝑙) avec k, l, m des réels ?
Solution
a) 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 + 4𝑥 − 5 = (𝑥 + 2)2 − 4 − 5 = (𝑥 + 2)2 − 9
𝑔(𝑥) = −𝑥 2 + 2𝑥 − 10 = −(𝑥 2 − 2𝑥 + 10)
= −[(𝑥 − 1)2 − 1 + 10] = −[(𝑥 − 1)2 + 9]
b) (𝑥 + 5)(𝑥 − 1) = 𝑥 2 + 4𝑥 − 5 = 𝑓(𝑥)
c) On ne peut pas écrire 𝑔(𝑥) sous la forme 𝑚(𝑥 − 𝑘)(𝑥 − 𝑙) avec k, l, m réels.
Synthèse :
𝑓(𝑥) = (𝑥 + 5)(𝑥 − 1) ; On dit que f est factorisable et la forme factorisée de f est : (𝑥 + 5)(𝑥 −
1). Par contre, g n’est pas factorisable (sa forme factorisée n’existe pas).
Soit 𝑝(𝑥) = 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 (𝑎 ≠ 0) un polynôme du second degré et ∆= 𝑏 2 − 4𝑎𝑐.
Si ∆< 0, le polynôme p n’admet pas une forme factorisée ;
Si ∆> 0, le polynôme 𝑝 admet une forme factorisée qui est : 𝒑(𝒙) = 𝒂(𝒙 − 𝒙′ )(𝒙 − 𝒙′′ ) avec
−𝑏−√∆ −𝑏+√∆
𝑥′ = et 𝑥 ′′ = .
2𝑎 2𝑎
II. Résolution d’Equations et Inéquations du second degré à une inconnue :
1. Equations du second degré à une inconnue :
Activité 4 :
On considère les polynômes 𝑝(𝑥) = 2𝑥 2 + 4𝑥 − 6 et 𝑞(𝑥) = 3𝑥 2 − 5𝑥 + 4.
Consigne :
a) Donnez la forme canonique de chacune des fonctions 𝑝 et 𝑞.
b) Déduisez de a) les solutions de 𝑝(𝑥) = 0 et 𝑞(𝑥) = 0.
Solution
a) 𝑝(𝑥) = 2𝑥 2 + 4𝑥 − 6 = 2[(𝑥 + 1)2 − 4]
5 2 23
𝑞(𝑥) = 3𝑥 2 − 5𝑥 + 4 = 3 [(𝑥 − ) + ]
6 36
b) 𝑝(𝑥) = 0 ⟹ 2[(𝑥 + 1) − 4] = 0 ⟹ + 1)2 − 4 = 0 ⟹ (𝑥 + 1)2 = 4
2 (𝑥
⟹ 𝑥 + 1 = −2 ou 𝑥 + 1 = 2 ⟹ 𝑥 = −3 ou 𝑥 = 1 𝑆 = {−3; 1}.
5 2 23 5 2 23 5 2 23
𝑞(𝑥) = 0 ⟹ 3 [(𝑥 − ) + ] ⟹ (𝑥 − ) + ⟹ (𝑥 − ) = − Impossible
6 36 6 36 6 36
𝑆=∅
Synthèse :
Le discriminant ∆ de 𝑝 est positif et polynôme 𝑝 admet deux racines (−3 𝑒𝑡 1) ;
Le discriminant ∆ de 𝑞 est négatif et le polynôme 𝑞 n’admet aucune racine.
D’une manière générale, l’équation du type 𝒂𝒙𝟐 + 𝒃𝒙 + 𝒄 = 𝟎 avec 𝑎 ≠ 0 :
−𝑏−√∆ −𝑏+√∆
Admet deux racines distinctes 𝑥′ et 𝑥′′ si ∆> 0. 𝑥 ′ = et 𝑥 ′′ = ;
2𝑎 2𝑎
𝑏
Admet une racine double (𝑥 = 𝑥 = − ′ ′′
si ∆= 0 ;
2𝑎
∆< 0 alors on a :
∆= 0 alors on a :
∆< 𝟎 alors on a :
∆= 𝟎 alors on a :
Courbe pour
𝑎>0
Remarque :
Si 𝒂 < 𝟎, le sommet est un maximum ;
Si 𝒂 > 𝟎, le sommet est un minimum.
IV. Représentation graphique :
Pour représenter une fonction du type : 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 avec 𝑎 ≠ 0, on procède comme suit :
« Le repère (𝑂, 𝐼, 𝐽) est orthogonal.
Pour construire la parabole (𝐶𝑓 ), d’équation y = a(x − α)2 + β on peut :
Placer le sommet O′ (α; β) de (𝐶𝑓 ) ;
Tracer la droite (d): x = α ;
Construire (𝐶), la branche de la parabole située à droite de (d) ;
Cas particuliers :