Chapitre 3 Convertisseur DC DC Hacheurs Final 1

Support de cours d’électronique de puissance M1GSIT Les convertisseurs DC-DC
Chapitre 3 :
CONVERTISSEUR CONTINU(DC)-
CONTINU(DC) LES
HACHEURS
3-1 Introduction
Les hacheurs sont des convertisseurs statiques qui permettent d’obtenir une tension continue
constante et ce, avec un rendement voisin de l’unité. Ils jouent le même rôle que les
transformateurs en courant alternatif.
Entrée Sortie
(DC) (DC)
Figure N°1 : Convertisseur Continu (DC) - Continu (DC)
Ils sont principalement utilisés pour la variation de vitesse des moteurs à courant continu
ainsi que dans les alimentations à découpage à courant continu.
Ces convertisseurs permettent le contrôle du transfert d’énergie entre une source et une
charge qui est, soit de nature capacitive (source de tension), soit de nature inductive (source
de courant).
Hacheur à accumulateur inductif
Hacheur sérieOu abaisseur

Hacheur parallèleOu élévateur
Hacheur à accumulateur capacitive
Les convertisseurs continu-continu ont pour fonction de fournir une tension continue variable
à partir d'une tension continue fixe. La tension continue de départ peut être un réseau
alternatif redressé et filtré, une batterie d'accumulateurs, une alimentation stabilisée…
On distingue deux types de convertisseurs continu-continu. Ceux qui sont non isolés, que
l'on appellera hacheurs, et ceux qui comportent un transformateur assurant l'isolation
galvanique, que l'on appelle alimentations à découpage (cas des alimentations de PC…).
La structure des convertisseurs est basée sur la liaison d’une source de tension et une
Page 1
source de courant par des interrupteurs électroniques
3-2- Définition des sources et des récepteurs
Pour déterminer si une source ou un récepteur réel doit être considéré comme étant une
source de tension ou une source de courant et évaluer dans quelle mesure son
comportement se rapproche de celui d’une source ou d’un récepteur parfait, il faut considérer
deux échelles de temps:
■ La première, qui est, de l’ordre de la microseconde, correspond à la durée des

commutations des semi-conducteurs d’un état à l’autre (fermeture ou ouverture).
■ La deuxième, qui est, de l’ordre de la centaine de micro seconde, correspond à la

durée des cycles d’ouverture – fermeture des semi-conducteurs au sein du
variateur.
C’est, l’échelle des temps correspondant aux commutations qui fixe la nature des sources et des
récepteurs.
■ On est en présence d’une source ou d’un récepteur de courant si on ne peut pas interrompre
le courant i(t) qui y circule par une commande à l’ouverture d’un semi-conducteur. Cette
interruption provoquerait des pics importants dans l’onde de la tension u(t). Ces pics (Ldi(t)/dt)
apparaissent dès que la source ou le récepteur ont une inductance interne L non négligeable compte
tenu de la rapidité de la variation du courant (Ldi(t)/dt)
Symbole d’une source de courant
■ On est en présence d’une source ou d’un récepteur de tension si on ne peut pas faire varier
brusquement la tension u(t) à ses bornes par une commande à la fermeture d’un semi-
conducteur. Cet enclenchement entraîne des pics importants dans l’onde du courant i(t). Ces
pics (C Ldu(t)/dt) ) apparaissent dès que la source ou le récepteur ont une capacité d’entrée C non
négligeable
vu la rapidité de variation de la tension (C Ldu(t)/dt) )
Symbole d’une source de tension
L’échelle des temps liée à la durée des cycles d’ouverture et fermeture des semi-conducteurs au
sein du variateur de courant continu à pulsation, c’est-à-dire l’échelle des temps liée à la
fréquence de commutation, indique dans quelle mesure on peut considérer une source ou un
récepteur comme parfait.
En effet, c’est, la fréquence de commutation du variateur qui fixe :

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■ La fréquence de la composante parasite présente sur la tension u(t) aux bornes d’une
source ou d’un récepteur de courant. Celui-ci est, d’autant plus parfait que son impédance
est, plus élevée à cette fréquence,
■ La fréquence de la composante parasite présente dans le courant qui traverse une source
ou un récepteur de tension. Celui-ci est, d’autant plus parfait que son impédance est, plus
faible à cette fréquence.
3-3- Les semi-conducteurs disponibles comme fonction interrupteur
Les deux types de semi-conducteurs les plus utilisés dans les hacheurs sont le transistor
MOSFET/IGBT pour les moyennes et faible puissance associé à une diode de conduction dont
les caractéristiques sont représentées
Fermeture
iQ iQ commandée
Ouverture et
fermeture Ouvert
spontanée ure
uQ comm
andée
uQ
Diode
Symbole d’une source de tension
MOSFET/IGBT + Diode
Figure N°3-2 : Caractéristique d’une diode Figure N°3-3 : Caractéristique d’une diode+IGBT(ou
MOSFET)
Les hacheurs sont réalisés à base de thyristors pour les fortes et moyennes :
L’ensemble formé par un thyristor et son circuit auxiliaire de blocage équivaut à un redresseur
dont on peut commander la fermeture et l’ouverture. Dans l’étude des montages on le
représentera comme un thyristor auquel on aurait ajouté une seconde gâchette et on le
désignera sous le nom de thyristor commandé TC
3-4. Les configurations

Les configurations possibles de deux sources de nature différentes, figure (3-4),sont :
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- liaison directe (a),
- liaison avec inversion des bornes (b),
- pas de liaison (c).
Figure (3-4) : Configurations possibles
3-5 Etude de quelques structures de hacheurs non réversibles.

Nous allons nous intéresser, dans un premier temps aux structures les plus simples
des hacheurs. Il s'agit de celles qui n'assurent pas la réversibilité, ni en tension, ni
en courant. L'énergie ne peut donc aller que de la source vers la charge.
3-5-1 Hacheur série

3-5-1-1- Principe
Le hacheur série commande le débit d’une source de tension continu U dans un récepteur de courant I.
K1
.
1
u
t
0 tf αT T
Pour régler le transfert d’énergie, on applique aux interrupteurs une commande périodique Le cycle de
fonctionnement, de période de hachage T (T= 1/f ), comporte deux phases :
Lors de la première, on rend le semi-conducteur commandé passant et la diode, polarisée en inverse,
est bloquée. Cette phase dure de 0 à αT , avec α compris entre 0 et 1. α est appelé rapport cyclique étant le rapport du
temps de fermeture tf de l’interrupteur K1 sur la période de hachage.
Donc : α = tf / T
Lors de la seconde, on bloque le semi-conducteur commandé. La diode devient passante. Cette phase
dure de αT à T .
Page 4
3-5-1-2 Etude d’un hacheur série (charge R-L)

A- Montage
Figure 3-5 : Schéma d’un Hacheur série charge R-L
L i2
La charge inductive accumule une énergie électromagnétique W 
2
si Tc est, passant. Il serait dangereux de libérer brutalement cette énergie par L’ouverture de Tc,
d
il en résulterait une surtension e  - 
dt
qui provoquerait des graves dommages. On évite cet inconvénient en utilisant une diode de roue libre (DRL)
qui assure le passage du courant si Tc est, ouvert.
Le fonctionnement est, alors continu ; le courant évolue entre une limite inférieure IMIN et une limite
supérieure IMAX
B- Analyse de fonctionnement
Nous pouvant donc décomposer cette analyse en deux parties distinctes :
■ 1er cas : 0 < t < αT ( Tc fermé, DRL ouverte ).
On’ a : UDR = -E
uc= E
iT = i
iDR = 0
di(t)
et E = Ri(t)  L dt
Figure 3-6 : Schéma équivalent d’un Hacheur série pour t  0 ,T 
Page 5
 2er cas : αT < t < T ( Tc ouvert, DRL fermée ).

iQ Q i L
iDR On’ a : UDR = 0

uc = 0
UDR
iTc = 0
E u R
iDR = i
DRL di(t)
et 0 = Ri(t)  L
dt
Figure 3-6 : Schéma équivalent d’un Hacheur série pour t T ,T 
Page 6
C-Forme d’ondes des principales grandeurs

Les formes d'ondes données par la figure suivante supposent que les composants sont tous parfaits.
Figure 3-7 : Forme d’ondes des principales grandeurs d’un Hacheur série pour une charge R-L
D- Relation entre les tensions d’entrée et de sortie
Page 7
moy moy
Ces relations font apparaître la possibilité de réglage de la tension moyenne

et le courant moyen par l’intermédiaire du rapport cyclique α .
Le hacheur série est, équivalent à un transformateur non réversible à

courant continu de rapport de transformation α avec α ≤1 .
E- Ondulation du courant
Il est, important, pour un hacheur, d’apprécier l’importance de l’ondulation du courant.
αT T
Page 8
On considère L très élevée donc τ >> T donc les morceaux d’exponentielle sont des segments de droites ce
qui permet un calcul simplifié des courant IMAX et IMIN (car e  1   si  >> 1).
Donc ΔI est maximum pour α =0,5  ΔIMAX = T E  E

4L 4Lf
Ainsi, pour réduire l’ondulation du courant doit-on agir sur les paramètres suivants :
■ Augmentation de la fréquence de hachage f.
■ Augmentation de la constante de temps τ du récepteur.
En fin, dans le cas particulier où l’inductance est, infinie, on a IC = IMIN = IMAX.
3-5-1-3-Etude d’un hacheur série charge R, Let EC.(MCC)

Quand on alimente un récepteur qui comporte une f.c.e.m (EC) la conduction peut être soit continue,
soitdiscontinue.
A- Conduction continue
:
A-1 Montage
Figure3-8 : Schéma d’un Hacheur série charge R-L-EC
A-2- Analyse du fonctionnement

Généralement l’inductance L de la source de courant, à une valeur suffisamment élevée pour que la
valeur moyenne I du courant i(t), au-dessous de laquelle la conduction devient discontinue, soit telle
qu’elle rend RInégligeable par rapport à Uc
Page 9
Nous pouvons décomposer cette analyse en deux parties distinctes :
■1er cas : 0 < t < αT ( Tc fermé, DRL ouverte ).
On’ a : UDR = -E
u=E
iTc = i
iDR = 0
di(t)
et E = EC  Ri(t)  L
dt
Figure 3-9 : Schéma équivalent d’un Hacheur série (charge R-L-EC) pour t  0 ,T 
■2er cas : αT < t < T ( Tc ouvert, DRL fermée ).
On’ a : UDR = 0
uc = 0
iTc = 0
iDR = i
di(t)
et 0 = EC  L
dt
Figure3-10 : Schéma équivalent d’un Hacheur série (charge R-L-EC) pourt T ,T 
Page 10
 Relation entre les tensions d’entrée et de sortie
 Forme d’ondes des principales grandeurs
Page 11
uc
t
αT T
0
i
IMAX
IMIN
t
iTc
IMAX
IMIN
t
0
iDR
UDR
t
0
-E
Figure 3-11 : Forme d’ondes des principales grandeurs d’un Hacheur série pour une charge R-L-EC
 Ondulation du courant
Page 12
B- Conduction discontinue :
la conduction est, discontinue si la valeur minimale IMIN du courant s’annule à chaque période à tex =
βT pourβT T, T  ; soit i(βT) = 0.
B-1-Analyse du fonctionnement
■ 1er cas : 0 < t < αT ( Tc fermé, DRL ouverte ).
On’ a : UDR = -E
uc= E
iTC = i
iDR = 0
di(t)
et E = EC  Ri(t)  L
dt
Figure3-12 : Schéma équivalent d’un Hacheur série (charge R-L-EC) pour t  0 ,T 

Page 13
■ 2er cas : αT < t < βT ( Q ouvert, DRL fermée ).
On’ a : UDR = 0
uc = 0
iTc = 0
iDR = i
di(t)
et 0 = EC  L
dt
Figure 3- 13 : Schéma équivalent d’un Hacheur série (charge R-L-EC) pourt T , T 











3er cas : βT < t < T (Q ouvert, DRL ouverte).





On’ a : UDR = -EC
 uc = EC
 iTC= 0
iDR = 0
et i =0
Figure3-°14 : Schéma équivalent d’un Hacheur série (charge R-L-EC) pour t  T ,T 


Page 14
Support de cours d’électronique de puissance M1GSIT

Les convertisseurs DC-DC
 Ondulation du courant
Il est, important , pour un hacheur , d’apprécier l’importance de l’ondulation du courant.
On a : IMAX = EC T  -   
E-EC  T et I = 0
MIN
L L
donc I  IMAX  IMIN  I  IMAX

E-EC  T 
On a IMAX = EC T  -     EC - EC  E - EC  EC  E
L L
E
Donc   
EC
Page 15
Il est, alors possible de calculer la valeur moyenne de la tension aux bornes de la charge on a :

uc
E
EC
t
0
i
IMAX
t
0
iTc
IMAX
t
0
iDR
IMAX
t
0
UDR
t
0
-E
αT
βT
T
Figure 3-°15 : Forme d’ondes des principales grandeurs d’un Hacheur série pour une charge R-L-
EC Conduction discontinue
Page 16
 Valeur moyenne du courant i(t).

On peut également calculer la valeur moyenne du courant puisque le graphe est un triangle on a :

Il est, alors intéressant de représenter le graphe de I = f(EC) pour différentes valeurs de α .
α = 0,25 α = 0,5 α = 0,75

I
ET
8L
EC
0 E E
2
Figure 3-16 : Graphe de I = f(EC) pour différentes valeurs de α.
En régime discontinu, la courbe représentative est, une hyperbole qui passe par le point : I = 0; EC = E.
Le régime passe de l’état discontinu à l’état continu pour βT = T, soit EC = αE.
Dans ces conditions, le courant I a pour valeur limite :
La courbe de ce courant limite est, une parabole qui est, représentée en pointillé. Cette parabole qui passe par
E (soit α = 0,5 ) et IM = ET
les points EC = E et E = 0 a pour valeur maximale EC = .
2 8L
Page 17
3-3 Hacheur parallèle ou élévateur de tension

3-3-1-Principe
Le hacheur parallèle permet de varier le courant fourni par une source de courant I dans un récepteur de
tension U.
Ce hacheur est, constitué d’un interrupteur à ouverture commandée en parallèle avec le récepteur et d’un
interrupteur à fermeture et ouverture spontanée entre la source et le récepteur.
3-3-2-Montage
vL D
iL i
L iQ Q
1
E UQ Q u EC
t
0 αT T
Figure 3-17 : Schéma d’un Hacheur parallèle
Dans ce cas , E est, une f e m comme dans le cas précédent mais elle est, à présent en série avec une
inductance L ( dans un premier temps on néglige sa résistance propre R) donc une source de courant qui
débitent dans une source de tension EC et que la diode D empêche tout retour de courant vers la source.
3-4 Etude d’un hacheur parallèle

3-4-1 Conduction continue
Généralement l’inductance L de la source de courant, à une valeur suffisamment élevée pour que la valeur
moyenne IL du courant iL(t), au-dessous de laquelle la conduction devient discontinue, soit telle qu’elle
rend RIL négligeable par rapport à E.
A- Analyse du fonctionnement
Nous pouvant décomposer cette analyse en deux parties distinctes :

■1er cas : 0 < t < αT ( Q fermé, D ouverte ).
vL vD
iL i
L iQ D
On’ a : UQ = 0
vD = -EC
UQ iQ = iL
E Q u EC
iD = 0
diL(t)
et E = vL =L
dt
Figure 3-18 : Schéma équivalent d’un Hacheur parallèle pour t  0 ,T 

Page 18

diL(t)
Déterminons le courant iL(t) : on a E >> RiL(t) donc E = L avec iL(0) = ILMIN et iL(αT) = ILMAX
dt
diL(t) 
E= L  diL(t)  E dt  di L(t)   E dt
dt L L
donc iL(t)  E t  K à t = 0 on a iL(0) = ILMIN = K
L
donc iL(t)  E t  ILMIN
L
calcul de ILMAX ?
à t = α T on a iL(αT) = ILMAX E T ILMIN ILMAX  E T  ILMIN
L L
=
■ 2er cas : αT < t < T ( Q ouvert, D fermée ).
vL vD
iL i
L iQ D On’ a : UQ = EC
vD = 0
iQ = 0
UQ Q EC iD = iL
E u
diL(t)
et vL = E – EC = L
dt
Figure N°19 : Schéma équivalent d’un Hacheur parallèle pour t T ,T 


diL(t)
Déterminons le courant iL(t):on a E= EC  L avec iL(αT ) = ILMAX et iL(T) = ILMIN
dt
diL(t)  E - EC  - LdiL(t)
E = EC  L  diL(t)  E - EC dt  di L(t)   E - EC dt
dt dt L L
donc iL(t)  E - EC t  K
L
E - EC T
à t = αT on a iL(αT ) = ILMAX = E - EC
T  K  K  ILMAX 
L L
donc iL(t)  E - EC t  ILMAX  E - EC T  iL(t)  E - EC t - T ILMAX
L L L
calcul de ILMIN ?
à t = T on a iL(T) = ILMIN = E - EC T 1-  ILMAX  ILMIN = E - EC T 1 -  ILMAX
L L
B- Ondulation du courant dans l’inductance
Il est, important , pour un hacheur parallèle, d’apprécier l’importance de l’ondulation du courant dans
l’inductance.
On a : ILMAX  E T  ILMIN Donc on a : ILMAX - ILMIN  T
E
L L
 IL  ILMAX  ILMIN  E T  IL  E 

L Lf
Page 19
C- Forme d’ondes des principales grandeurs

UQ
EC
t
0
vL
E
t
0
E - EC
iL
ILMAX
ILMIN
t
0
iQ
IMAX
IMIN
t
0
iD
IMAX
IMIN
t
0
vD
t
0
-EC
αT
T
Figure 3-20: Forme d’ondes des principales grandeurs d’un Hacheur parallèle
(Conduction continue)
En régime établi, la tension moyenne aux bornes de l’inductance est, nulle. Donc :
UL  1  u L(t) dt  0  1 ET  T- TE - EC   E  1- E - EC   E  E - EC - E  EC  0
T
T0 T
E - EC  EC  0  EC 1-  E  EC   E 
1 - 
Page 20

 Caractéristique statique réelle en conduction continue

Si on se place en conduction continu, il est, possible de voir, théoriquement du moins, que la tension de
sortietend vers 1.Cela pose un problème sur le plan physique : comment la tension peut-elle augmenter ainsi
indéfiniment ? Il faut à ce stade tenir compte des éléments dissipatifs que l’on avait négligés jusqu’à présent.
Si on tient compte de la résistance série RL ( de l’inductance ) avec la résistance interne de la charge RC on
peut écrire en valeur moyenne:
E  R L IL  EC  1-  avec IL  EC
R C  1 -  
donc : E  RL EC   1 -   EC
RC  1  
par suit : EC  1
E
 1 -   1  RRL 1 2 
C 
 

Cette fonction présente un maximum pour  1- RC et 1- 
ECMAX  1 RC
RL 2 RL
On voit donc que la limitation en tension intervient par les imperfections du système. On obtient
la caractéristique statique réelle en conduction continue suivante :
EC
16 E
RL  0,001
RC
RL  0,005
RC
RL  0,01
RC

0 1
Figure 3-21: Caractéristique statique réelle en conduction continue d’un Hacheur parallèle
La charge est, notée comme une fcem EC, mais cette charge peut ne pas être une charge active et être réalisée
avec une résistance RC en parallèle avec un condensateur de capacité C. Si la valeur de C est, suffisamment
grande, il sera possible de considérer la tension aux bornes de EC comme constante.
Page 21
 Frontière entre le mode continu et discontinu :

Lorsque le courant moyen IL dans l’inductance L est, égal à la moitié de l’ondulation ΔiL, on atteint la limite
de la conduction continue. On peut écrire pour le courant limite moyen dans L
ILLIM  1 IL  1 E T  donc iL0  iLT  ILMIN  0
2 2L
Sachant que le courant dans l’inductance est, identique au courant d’entrée, il est, possible de calculer la
valeur moyen de sortie ILIM à la limite de la conduction continue :
on a ILIM  1  1-   IMAX et ILMAX  T  ILIM  E T   1 -  
E
2 L 2L
on peut calculer ILIM(MAX) pour  = 0.5 donc  I LIM MAX   ET
8L
iL
ILMAX
t
ILMIN
0 T
αT
3-4-2 Conduction discontinue :
La conduction est, discontinue si la valeur minimale ILMIN du courant s’annule à chaque période à
tex = βT pour βT T, T  ; soit i(βT) = 0.
A- Analyse de fonctionnement
Nous pouvant décomposer cette analyse en 3 parties distinctes :
■ 1er cas : 0 < t < αT ( Q fermé, D ouverte )

vL vD
iL i
L iQ D
On’ a : UQ = 0
vD = -EC
UQ iQ = iL
E Q u EC
iD = 0
diL(t)
et E = vL =L
dt
Figure 3-22 : Schéma équivalent d’un Hacheur parallèle pour t  0 ,T 


diL(t)
Déterminons le courant iL(t):on a E >> RiL(t) donc E = L avec iL(0) = ILMIN et iL(αT) = ILMAX
dt
diL(t) 
dt L L
E
donc iL(t)  t  K à t = 0 on a iL(0) = ILMIN = K = 0
L
E t
donc iL(t) 
L
calcul de ILMAX ?
à t = α T on a i(αT) = ILMAX = E T ILMAX  E T
L L
Page 22
■ 2er cas : αT < t < βT ( Q ouvert, D fermée ).
vL vD
iL i
L iQ D On’ a : UQ = EC
vD = 0
iQ = 0
UQ Q EC iD = iL
E u
diL(t)
et vL = E – EC = L
dt
Figure 3- 23 : Schéma équivalent d’un Hacheur parallèle pourt T , T 

diL(t)
Déterminons le courant iL(t) : on a E= EC  L avec iL(αT ) = ILMAX et iL(βT) = 0
dt
dt dt L L
L
E - EC T
à t = αT on a iL(αT ) = ILMAX = E - EC T  K  K  ILMAX 
L L
donc iL(t)  E - EC
t  ILMAX  E - EC
T  iL(t)  E - E C
t - T ILMAX
L L L
calcul de ILMAX ?
à t = βT on a iL(βT) = 0 = E - EC T  -  ILMAX  ILMAX = EC - E T  - 
L L

■ 3er cas : βT < t < T ( Q ouvert, D ouvert )
vL vD
iL i
L iQ D On’ a : UQ = E
vD = E-EC
iQ = 0
UQ Q EC iD = 0
E u
iL = 0
et vL = 0
Figure N°24 : Schéma équivalent d’un Hacheur parallèle pourt  T ,T 



On a IMAX = EC - E T  -  E T  EC - EC - E  E  E  EC   -   E
L L
 et    EC
Donc EC  E
 -  EC - E
Page 23
 Valeur moyenne du courant i(t).

On peut également calculer la valeur moyenne du courant puisque le graphe est un triangle on a :

uQ
EC
E
t
0
vL
E
t
0
E - EC
iL
IMAX
t
0
iQ
IMAX
t
0
iD
IMAX
t
0
UD
t
0
E - EC
-EC
αT βT
T
Figure 3-25 : Forme d’ondes des principales grandeurs d’un Hacheur parallèle Conduction discontinue
Page 24
 Observations :
 <v> >α.E et <v> = Ec.
 Par conséquent si E > αUa, la conduction continue est impossible en régime établi.
 En conduction discontinue la valeur moyenne du courant i est faible.
 Caractéristique statique avec tension d’entrée constante.
EC Limite de conduction
E
5
Conduuction
3
conttinue
Conduction α = 0,6
discontinue
2
α = 0,8
α = 0,4
1 I
0 1 2 3 4 ILIM( MAX )
Figure 3-26: Caractéristique statique avec tension d’entrée constante
Page 25
3-5 Hacheur à accumulation d’énergie

3-5-1-Principe
Un autre type de hacheur survolteur peut être obtenu par une modification de la structure ; au lieu de partir
de la configuration : source de tension + commutateur + source de courant, on intercale, entre les deux, un
dispositif qui stocke temporairement l’énergie transférée ou une partie de celle-ci : source 1 + commutateur
+ élément de stockage + commutateur + source 2.
Cette structure permettra de réaliser une conversion indirecte d’énergie entre deux générateurs (ou sources)
de même type.
3-5-2 Montage
UQ D
iQ i
iL
Q Q
1
vL L
E u = EC
t
0 αT T
Figure 3-27 : Schéma d’unHacheur à accumulation
3-5-3-Etude d’un hacheur à accumulation d’énergie

Comme dans ce qui précède, on étudie le système dans le cadre d’une approximation :
- La charge est, supposée être à tension constante umoy = EC.
- L’inductance de stockage L est, dépourvue de résistance (non-dissipation de l’énergie stockée).
A- Analyse du fonctionnement
Les deux phases de fonctionnement sont :
■1er phase : 0 < t < αT ( Q fermé, D ouverte ).
UQ vD
iQ i
Q D
iL On’ a : UQ = 0
v D = - EC - E
vL L u iQ = iL
E iD = 0
diL(t)
et E = vL =L
dt
Figure 3-28 : Schéma équivalent d’un Hacheur à accumulation pour t  0 ,T 
Page 26

diL(t)
Déterminons le courant iL(t) : on a E >> RiL(t) donc E = L avec iL(0) = ILMIN et iL(αT) = ILMAX
dt
diL(t) 
dt L L
donc iL(t)  E t  K à t = 0 on a iL(0) = ILMIN = K
L
donc iL(t)  E t  ILMIN
L
calcul de ILMAX ?
à t = α T on a i(αT) = ILMAX = E T ILMIN ILMAX  E T  ILMIN
L L
■ 2 cas : αT < t < T ( Q ouvert, D fermée ).
er
UQ vD
iQ i
Q D
iL On’ a : UQ =EC + E
vD = 0
vL L u iQ = 0
E iD = iL
diL(t)
et vL = -EC =L
dt
Figure 3-29: Schéma équivalent d’un Hacheur à accumulation pour t T ,T 

diL(t)
Déterminons le courant iL(t) : on a E= EC  L avec iL(αT ) = ILMAX et iL(T) = ILMIN
dt
dt dt L L
L
E - EC T
à t = αT on a iL(αT ) = ILMAX = E - EC
T  K  K  ILMAX 
L L
donc iL(t)  E - EC
t  ILMAX  E - EC
T  iL(t)  E - E C
t - T ILMAX
L L L
calcul de ILMIN ?
à t = T on a iL(T) = ILMIN = E - EC T 1-  ILMAX  ILMIN = E - EC T 1 -  ILMAX
L L
En régime établi, la tension moyenne aux bornes de l’inductance est, nulle.
Donc : U L  1 T u L(t) dt  0  1 ET   T- T  - EC   E  1-  - EC   E - EC  EC  0


T0 T
 EC 1-  E  EC  


E  1 
- 

Si le rapport cyclique est, inférieur à 0,5 : abaisseur.

Si le rapport cyclique est, supérieur à 0,5 : élévateur.
Page 27


UQ
E + EC
t
0
vL
E
t
0
- EC
iL
ILMAX
ILMIN
t
0
iQ
IMAX
IMIN
t
0
iD
IMAX
IMIN
t
0
vD
t
0
E -EC
αT
T
Figure 3-30: Forme d’ondes des principales grandeurs d’un Hacheur à accumulation
Page 28
3-6 Transfert d’énergie et réversibilité

3-6-1 Calcule de puissance
Dans les cas précédents hacheur série et hacheur parallèle la puissance moyenne disponible à la charge est,
celle qui a été prise à la source, le rendement étant égal à un. Cette puissance varie avec le rapport
cyclique α.
Hacheur série :
On a démontré que : EC   E , IQ   IMAX  IMIN et I  IMAX  IMIN  IQ
2 2 
Donc la puissance moyenne prise à la source : P1  E IQ  E  I  P2
Car P2  EC I   E I
Hacheur survolteur : 
On a démontré que : EC  E , IL  IMAX  IMIN et I  1-   IMAX  IMIN  IL 1-  
1-  2 2
Donc la puissance moyenne prise à la source : P1  E IL  E I
 P2
1- 
Page 29
Car P2  EC I  E I
1  
Dans les deux cas les transferts d’énergie s’effectuent de la source vers la charge pour toute
valeur durapport cyclique.
Si on veut un transfert d’énergie en sens inverse il sera donc nécessaire d’associer deux structures du
typeprécédent et en outre, d’adopter pour chacune d’elle une politique de gestion de la commande
3.7 Hacheurs réversibles.

Les structures que nous venons de voir ne sont réversibles, ni en tension, ni en courant. L'énergie va donc
toujours de la source vers la charge. Il est possible de modifier ces dispositifs pour inverser le sens de
parcours de l'énergie. Ainsi, une source peut devenir une charge et inversement. Ce type de comportement
se rencontre usuellement dans les systèmes électriques. Ainsi, un moteur en sortie
d'un hacheur représente une charge. Cependant, si on veut réaliser un freinage, le moteur va devenir
génératrice, ce qui va entraîner un renvoi d'énergie à la source (plus astucieux qu'un simple freinage
mécanique).
3.7.1 Notion de quadrant de fonctionnement
En fonction des besoins de fonctionnement un moteur à courant devra pouvoir tourner dans un
sens seulement, ou dans les deux sens. De même, il devra fournir uniquement un couple
moteur, ou devra pouvoir fournir un couple résistant pour freiner la charge mécanique.
L’ensemble des 4 combinaisons possibles définit les 4 quadrants de fonctionnement possible
d’un moteur :
 Les premier et troisième quadrants correspondent au cas où la puissance fournie est positive :
couple et vitesse de rotation sont orientés dans le même sens. Le moteur entraîne la charge.
 Les second et quatrième quadrants correspondent au cas où la puissance fournie est négative
: coupe et vitesse sont de sens différents. Le moteur freine la charge.
Page 30
Exemple ; Hacheur série 1 quadrant

Un seul fonctionnement est possible dans ce montage. Aucune inversion ni de tension ni de courant n’est possible.
La vitesse est fonction du rapport cyclique αCe hacheur est appelé hacheur série car l’interrupteur K1 est placé en série
avec le moteur.
3-7-2. Hacheur série réversible en courant.
Dans ce système, le changement du sens de parcours de l'énergie est lié au changement de signe du courant
alors que la tension reste de signe constant.
3-7-1-1. Interrupteur réversible en courant.

Cette fois, l'interrupteur est formé de deux composants. Le premier est un composant commandé à
l'amorçage et au blocage (transistor, IGBT , GTO…), alors que le second est une diode. Ils sont montés en
anti-parallèle. Cette fois, le courant dans l’interrupteur peut être positif ou négatif. Il n'y aura plus de
phénomène de conduction discontinue, dû à l'impossibilité, pour le courant, de changer de signe.
Simplement, suivant le sens du courant, l'un ou l'autre des composants assurera la conduction.
3-7-1-2. Structure du hacheur série réversible en courant
Le hacheur précédent permet de faire fonctionner le convertisseur en mode moteur. Mais lorsque le
moteur à courant continu est entraîné par une charge mécanique, il fonctionne alors en génératrice.
L’énergie mécanique qui l’entraîne est convertie en énergie électrique. Si on veut que cette énergie
électrique produite soit récupérée, il faut alors lui assurer un passage dans le montage du hacheur
afin de transférer le courant du moteur vers la batterie.
Page 31
Ce transfert d’énergie est rendu

possible par l’adjonction d’une
diode en parallèle du transistor
MOSFET (par exemple)
représenté par K1.
Le hacheur devient alors un

hacheur 2 quadrants
Dans chacune des trois phases (motrice, roue libre, génératrice), un seul des 3 interrupteurs est
fermé à la fois :
Le hacheur ci-dessus est donc réversible en courant. Toutefois, la diode dite de récupération en
parallèle du transistor ne permet pas la variation de vitesse en mode génératrice.
On ajoute un second interrupteur bicommandable T2 en tête bêche avec la diode D2 qui sera piloté
en commutation :
La figure suivante montre la structure d’un hacheur réversible en courant :
Figure 3-31 : Schéma d’un Hacheur réversibles en courant
Page 32
La charge est maintenant une machine CC : elle peut fonctionner en moteur ou en génératrice. Donc,
le fonctionnement moteur est associé au hacheur série T1 alors que le fonctionnement en génératrice
est lié au hacheur parallèle T2.
En conclusion ; le hacheur réversible en courant est l’association d’un hacheur série avec le hacheur
parallèle.
A. Fonctionnement du hacheur réversible en courant.

Tant que le courant dans l’inductance est positif, T1 et D2 assurent le fonctionnement du hacheur en
conduisant à tour de rôle comme nous l'avons expliqué précédemment. Si iL vient à s'annuler puis changer
de signe, alors, dès que l'on détecte le passage par 0 , on lance la commande de T2 . C'est alors T2 et D1 qui
assurent à tour de rôle la conduction.
Ceci est, vrai dans les conditions suivantes:

- que la source E soit réversible en courant,
- que f.c.e.m du moteur Ec joue convenablement son rôle de source et soit, elle aussi, réversible en courant.
On obtient alors un hacheur double, ou à deux interrupteurs, réversible en courant. Une telle structure
est, bien adaptée pour la récupération d’énergie en vitesse variable dans le cas d’une machine à courant
continu.
A-1 Fonctionnement Moteur :
C’est le hacheur série seulement qui fonctionne : T1 est fermé de [0 α1T] et D2 passante de [α1T T]
donc on a :
Equations du circuit :
V = Ec + L.di/dt ,E = V + VT1 , IL = i – iD2
Vmoy =α.E
Vmoy= RImoy+Ec
Dans ce cas on trouve que :
Vmoy ≥0 et Imoy ≥0
donc P ≥0 → fonctionnement Moteur
T1 D2
Page 33
 Dans le cas de la conduction discontinu on trouve :
T1 D2
B. Fonctionnement Générateur
C’est le hacheur parallèle qui fonctionne : T2 est fermé de [α2T T] et D1 passante de [0 α2T] (cas conduction
continue)
Avec α2 étant le rapport cyclique de T2 donc α2T la durée de conduction de T2
V (V)
α2T T
iL(A)
t
I2max
I2min
T2 D1
 De [0 α2T] T2 fermé donc : Ec + LdiL/dt =0
L’expression du courant iL(t) est :
iL(t) =( -Ec/L) t + I2max
 De [α2T T] T2 ouvert donc D1 passante : Ec + LdiL/dt =E

L’expression du courant iL(t) est :
iL(t) = (E-Ec)/L t + I2min
Dans ce cas la valeur moyenne de la tension de sortie égale : Vmoy = (1- α2T)E ≥ 0
Alors que Imoy ≤0 et donc la puissance P≤0 donc fonctionnement générateur
Remarque :
On peut avoir le cas discontinue
Page 34
Dans la pratique et afin d’éviter le fonctionnement à conduction discontinu, la

commande des deux interrupteurs T1 et T2 est complémentaires tel que :
α1+ α2=1
La figure suivante montre le chronogramme de l’évolution du courant dans la charge en
fonction des commandes α1 et α2
iL(A)
Umoy ≥ 0
ILmax
ILmin t
α1= 0.75 et α2= 0.25
T1 D2
ILmoy≥ 0
iL(A)
ILmax t
α1= 0.5 et α2= 0.5 ILmin
ILmoy≈ 0 T1 D2
D1 T1 D2 T2
α1= 0.45 et α2= 0.55 iL(A)

ILmoy ≤ 0 t
ILmax
ILmin
T2 D1
Page 35
3- 7-2 Hacheurs réversibles en tension
3-7-2-1- Montage
Hypothèses :
- K est parfait (vk = 0 en conduction, les temps de commutation sont négligés).
- D est idéale.
- Le régime est établi.
K1 = K2
1
t
0 αT T
Figure N3-32 : Schéma d’un Hacheur réversibles en tension
K1 et K2 sont commandés simultanément avec le même état à la période T et un rapport cyclique α.
Equations du circuit :
V = E + L.di/dt
Ua = vd1 + vk2 = vk1 + vd2
V = vd1 – vk1 = vd2 – vk2
Ia = ik1 - id1 = -id2 + ik2
3-7-2-2-Etude d’un hacheur réversible en tension (conduction continue)
On peut, sur cette structure, envisager différents types de fonctionnement :

■ 1er phase 0 < t < αT : K1 et K2 sont commandés (fermés), D1 et D2 sont ouvertes.
C’est, lefonctionnement en hacheur série.
■ 2er phase αT < t < T : K1 et K2 ne sont pas commandés (ouverts), D1 et D2 sont fermées.
C’est, lefonctionnement en hacheur parallèle.
- De 0 à αT, la conduction de K1 et K2 force le blocage des diodes D1 et D2

v = Ua. Alors id1 = id2 = 0 ik1 = ik2 = ia = i et vk1 = vk2 = 0.
Ua = E + Ldi/dt et en intégrant i = [(Ua-E)/L]t + IMin.
- De αT à T, le blocage de K1 et K2 impose ik1 = ik2 = 0. Comme i = I2 ≠ 0 dans L, celui-ci ne peut varier

spontanément. La seule solution à la continuité de i est i = id1 = id2 = -ia .
Alors v = -Ua, vk1 = vk2 = Ua.
-Ua = E + Ldi/dt et en intégrant i = [(-Ua-E)/L](t -αT) + IMax.
3-7-2--3- Relation entre les tensions d’entrée et de sortie

En régime établi, la tension moyenne aux bornes de l’inductance est, nulle.
Page 36
Donc : Vmoy  1 T Ua(t) dt  1 Ua*T  T- T  - Ua   Ua  1-  - Ua   Ua - Ua   Ua


T0 T
  Vmoy=Ua  2 -1 
On a réversibilité en tension mais au prix d’une réversibilité en courant de la source
Observations
T
 <V> =Vmoy= (1/T) ∫0 vdt = (2α-1)Ua. donc Si 0<α<0,5 <v> <0. Si 0,5<α<1 <v> <0.
• Le convertisseur est réversible deux quadrants car i >0 et <v> >0 ou <0.
• <v> = E en régime établi car alors Ldi/dt = 0.
• Exprimons l’ondulation du courant dans la charge Δi.
Δi = αT(Ua – E)/L où E = (2α-1)Ua. donc Δi = 2αT(1 - α)Ua/L.
• L’ondulation du courant i est maximale quand Δi/dα = 0, donc si α = 0,5.
• La valeur moyenne du courant dans la charge est supérieure à IMax /2 en conduction continue.
• Si la valeur moyenne de i devient inférieure à IMax/2 la conduction devient discontinue.
3-7-2-4- Forme d’ondes des principales grandeurs (conduction continue)
Figure N°3-33: Forme d’ondes des principales grandeurs d’un Hacheur réversibles en tension
Page 37
Formes d’ondes en conduction discontinue :
Figure N°3-34: Forme d’ondes des principales grandeurs d’un Hacheur réversibles en tension
en conduction discontinue
Justification des tracés :
De 0 à αT, la conduction de K1 et K2 force le blocage des diodes D1 et D2 en imposant v = Ua.

Alors id1 = id2 = 0 ik1 = ik2 = ia = i et vk1 = vk2 = 0.
Ua = E + Ldi/dt et en intégrant i = [(Ua-E)/L]t.
De αT à βT, le blocage de K1 et K2 impose ik1 = ik2 = 0. Comme i ≠ 0 dans L, celui-ci ne peut varier spontanément.
La seule solution à la continuité de i est i = id1 = id2 = -ia.
Alors v = -Ua, vk1 = vk2 = Ua. -Ua = E + Ldi/dt et en intégrant i = [(-Ua-E)/L](t -αT) + IMax.
De βT à T, le courant i =0, tous les composants sont bloqués. Id1 = id2 = ik1 = ik2 = 0, v = E.
Observations :
• <v> >(2α-1)Ua et <v> = E.

• Par conséquent si E > (2α-1)Ua, la conduction continue est impossible en régime établi.
• En conduction discontinue la valeur moyenne du courant i est faible.
• Caractéristique de sortie :
Page 38
3- 7-3 Hacheurs en H ou hacheurs à 4 interrupteurs

Pour obtenir une réversibilité quatre quadrants, il suffit d’associer tête bêche deux hacheurs réversibles deux
quadrants (K1, K2, D1, D2) et (K3, K4, D3, D4).
La structure la plus complète et la plus riche d’emploi est, à 4 interrupteurs ces derniers sont disposés de la
façon suivante:
Figure N°3-35 : Schéma d’un Hacheur en H

Le transfert d’énergie s’effectue dans les deux sens avec une réversibilité en tension et une réversibilité en
courant. Soit par exemple, une source de tension continue réversible en courant (batterie d’accumulateurs ou
dispositif de récupération-dissipation associé à une source unidirectionnelle) et une charge qui serait, comme
précédemment, une machine à courant continu.
Selon le mode de commande il sera possible de retrouver les différents types de fonctionnement possible des
hacheurs (réversibilité en tension et réversibilité en courant).
Exemple : Commande complémentaire

Les interrupteurs 1 et 2 sont couplés ainsi que les interrupteurs 3 et 4 et, en outre :
- quand 1 et 2 sont fermés 3 et 4 sont ouverts,
- quand 1 et 2 sont ouverts 3 et 4 sont fermés,
La période est, T et le rapport cyclique α. Dans ces conditions, la tension aux bornes de la charge est, +Ua ou
–Ua selon les intervalles et la valeur moyenne de u est : Vmoy = Ua (2α – 1)
Le fonctionnement de la charge peut être de courant positif (récepteur) ou négatif (générateur).
Dans ces conditions l’énergie échangée peut être dans les deux sens et de deux façons différentes : soit en
tension (la valeur moyenne peut prendre deux valeurs numériques les mêmes en valeur absolue mais de
signe différent), soit en courant (positif ou négatif). Les modes de fonctionnement réversibles de la machine
à courant continue sont possibles.
Dans le cas où le courant dans la charge est, positif, comme c’est, indiqué dans la figure ci-dessus, la valeur
moyenne du courant est I et celle de la source Ia = I (2α – 1).
Deux stratégies de commande sont utilisées :
1°Stratégie de commande.
Tous les interrupteurs sont commandés de la même manière quel que soit le quadrant de fonctionnement.
K1 = K2 = K3 = K4.
K1 et K2 sont commandés à la fermeture de 0 à αT alors que K3 et K4 sont ouverts.

K3 et K4 sont commandés à la fermeture de αT à T alors que K1 et K2 sont ouverts.
Page 39
C’est le sens du courant i qui détermine les composants actifs. Par exemple si K3 est commandé à la fermeture avec i>0,
c’est D1 qui conduira. Mais si K3 est commandé à la fermeture avec i<0, c’est K3 qui sera traversé par le courant i.
Exemples d’états des composants en fonction du sens de courant i :
Figure N°3-36: Forme d’ondes des principales grandeurs d’un Hacheur H commandé par la commande (+E, –E)
Remarques :
αT correspond au temps de conduction de K1 et K2, au temps de blocage de K3 et K4.
Comme les formes d’ondes sont identiques à celles du hacheur deux quadrants la tension <v> est de même expression :
<v> = Ua.(2α-1).
Quelque soit le quadrant le hacheur contrôle la tension et le courant dans la charge.
2°Stratégie de commande.
K1 fonctionne à la fréquence de hachage alors que K2 et fermé en permanence si on souhaite une tension
moyenne positive en sortie (K3 et K4 sont bloqués).
K3 fonctionne à la fréquence de hachage alors que K4 et fermé en permanence si on souhaite une tension
moyenne négative en sortie (K1 et K2 sont bloqués).
Figure N°3-37: Forme d’ondes des principales grandeurs d’un Hacheur H commandé par la commande (+E, 0, -E)
Page 40
Remarque :
αT correspond au temps de conduction de K1 pour <v> >0 et au temps de conduction de K3 pour <v> <0.
Alors <v> = αUa si K2 =1
et <v> = -αUa si K4 = 1.
 <v> = Ua si K2 =1 et <v> = -Ua si K4 = 1.

• Ldi/dt = (Ua-E)/L donc le courant croît si K2 = 1.
• Ldi/dt = (-Ua-E)/L donc le courant décroît si K4 = 1.
• Ces cas correspondent à un régime transitoire dans lequel le hacheur ne contrôle pas la pente du courant.
Page 41
Etat du MCC alimenté par un hacheur quatre quadrants
Ondulation du courant moteur :

L'ondulation du courant Ic est donnée par la relation :
ΔIc = E(1 - α²)/(2*L*f) . L étant la somme de l'inductance propre de l'induit et de l'inductance de lissage Lc
Page 42
Page 43

Chapitre 3 Convertisseur DC DC Hacheurs Final 1

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Figure N°1 : Convertisseur Continu (DC) - Continu (DC)

Hacheur sérieOu abaisseur

Hacheur à accumulateur capacitive

3-2- Définition des sources et des récepteurs

■ La première, qui est, de l’ordre de la microseconde, correspond à la durée des

■ La deuxième, qui est, de l’ordre de la centaine de micro seconde, correspond à la

Symbole d’une source de courant

Symbole d’une source de tension

En effet, c’est, la fréquence de commutation du variateur qui fixe :

3-3- Les semi-conducteurs disponibles comme fonction interrupteur

3-4. Les configurations

Figure (3-4) : Configurations possibles

3-5 Etude de quelques structures de hacheurs non réversibles.

3-5-1 Hacheur série

3-5-1-2 Etude d’un hacheur série (charge R-L)

Figure 3-5 : Schéma d’un Hacheur série charge R-L

■ 1er cas : 0 < t < αT ( Tc fermé, DRL ouverte ).

Figure 3-6 : Schéma équivalent d’un Hacheur série pour t  0 ,T 

 2er cas : αT < t < T ( Tc ouvert, DRL fermée ).

iDR On’ a : UDR = 0

Figure 3-6 : Schéma équivalent d’un Hacheur série pour t T ,T 

C-Forme d’ondes des principales grandeurs

D- Relation entre les tensions d’entrée et de sortie

Ces relations font apparaître la possibilité de réglage de la tension moyenne

Le hacheur série est, équivalent à un transformateur non réversible à

Il est, important, pour un hacheur, d’apprécier l’importance de l’ondulation du courant.

Donc ΔI est maximum pour α =0,5  ΔIMAX = T E  E

3-5-1-3-Etude d’un hacheur série charge R, Let EC.(MCC)

Figure3-8 : Schéma d’un Hacheur série charge R-L-EC

A-2- Analyse du fonctionnement

Nous pouvons décomposer cette analyse en deux parties distinctes :

■1er cas : 0 < t < αT ( Tc fermé, DRL ouverte ).

■2er cas : αT < t < T ( Tc ouvert, DRL fermée ).

 Relation entre les tensions d’entrée et de sortie

 Forme d’ondes des principales grandeurs

■ 1er cas : 0 < t < αT ( Tc fermé, DRL ouverte ).

■ 2er cas : αT < t < βT ( Q ouvert, DRL fermée ).

Figure3-°14 : Schéma équivalent d’un Hacheur série (charge R-L-EC) pour t  T ,T 

 Relation entre les tensions d’entrée et de sortie

 Forme d’ondes des principales grandeurs

 Valeur moyenne du courant i(t).

α = 0,25 α = 0,5 α = 0,75

Dans ces conditions, le courant I a pour valeur limite :

3-3 Hacheur parallèle ou élévateur de tension

Figure 3-17 : Schéma d’un Hacheur parallèle

3-4 Etude d’un hacheur parallèle

Nous pouvant décomposer cette analyse en deux parties distinctes :

Figure 3-18 : Schéma équivalent d’un Hacheur parallèle pour t  0 ,T 

Figure N°19 : Schéma équivalent d’un Hacheur parallèle pour t T ,T 

B- Ondulation du courant dans l’inductance

 IL  ILMAX  ILMIN  E T  IL  E 

C- Forme d’ondes des principales grandeurs

 Caractéristique statique réelle en conduction continue

 Frontière entre le mode continu et discontinu :

■ 1er cas : 0 < t < αT ( Q fermé, D ouverte )

Figure 3-22 : Schéma équivalent d’un Hacheur parallèle pour t  0 ,T 

■ 2er cas : αT < t < βT ( Q ouvert, D fermée ).

Figure 3- 23 : Schéma équivalent d’un Hacheur parallèle pourt T , T 

Figure N°24 : Schéma équivalent d’un Hacheur parallèle pourt  T ,T 

 Relation entre les tensions d’entrée et de sortie

 Valeur moyenne du courant i(t).

 Caractéristique statique avec tension d’entrée constante.