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(123dok - Net) Conception Et Réalisation D Un Système D Arrosage Automatique Et Autonome
(123dok - Net) Conception Et Réalisation D Un Système D Arrosage Automatique Et Autonome
Filière: Electrotechnique
Spécialité: Énergie et Environnement
Présenté par:
Thème
2019-2020
iii
iv
A nos chers parents, pour leur amours, leurs sacrifices
et leurs soutiens accordés dans les instants les plus
difficiles, qui sont à l’origine de notre succès, que DIEU
les garde et les protège.
v
Remerciments
vi
Résumé
L’eau est un élément essentiel pour le développement des plantes et bien savoir la gérer
est un élément tout aussi important. Dans les opérations quotidiennes liées à l’agriculture
ou au jardinage, l’arrosage est la pratique la plus exigeante en main d’œuvre, cela repré-
sente aussi une tâche ardue, répétitive, ennuyante et très fatigante, il est donc primordial
de trouver de nouvelles solutions modernes, utilisant efficacement les nouvelles technolo-
gies, pour surmonter tous les problèmes liées à cette pratique, dans le but de faciliter le
travail des utilisateurs. Ce travail propose la conception d’un système d’arrosage automa-
tique et autonome des plantes, en tenant compte de l’aspect technique et économique. Ce
système permet d’économiser efficacement l’eau en contrôlant la quantité d’eau distribuée.
Une attention particulière a été apportée à sa flexibilité et à sa facilité d’utilisation dans
différents environnements et avec différentes catégories de personnes. Le système insiste
également sur son autonomie, tirant son énergie d’un panneau solaire situé au-dessus de
l’appareil, ce qui le rend complètement autonome. Ce système embarqué utilise le mi-
crocontrôleur PIC18F452 et prend en compte la teneur en eau du sol et la température
ambiante, offrant ainsi a chaque plantes la quantité d’eau idéale à l’instant opportun. Il
permet donc un gain de temps et d’efforts considérable pour l’utilisateur, avec un coût
d’investissement initial très faible.
vii
الملخص
الماء مورد هام الستمرار الحٌاةٌ ،واجه العالم االن تحدي كبٌر اال وهو كٌفٌة إدارة الموارد المائٌة المتوفرة لدٌنا بأفضل طرٌقة
ممكنةٌ .ستهلك قطاع الري حصة األسد من الموارد المائٌة للبلد لكن الطرق المستعملة فً عملتً الري والسقً باتت فً وقتنا الحالً
غٌر اقتصادٌة وتستهلك الكثٌر من الوقت ،الجهد وتتطلب ٌد عاملة إلتمام عملٌة الري.
من اجل عصرنة العملٌة واالستفادة بأفضل طرٌقة ممكنة من الموارد المتوفرة ،اقترحنا فً هدا العمل نظام للري تلقائً مستقل ٌنتج
احتٌاجاته من الطاقة الكهربائٌةٌ .تمٌز هدا النظام بسهولة استعماله ،مالئمته لعدٌد المناطق وصدٌق للبٌئة بسبب استعماله الطاقة
النظٌفة من اجل توفٌر احتٌاجاته الطاقوٌة.
ٌتكون هدا النظام من جزئٌٌن اساسٌان ،الجزء األول هو نظام كهروضوئً مهمته تولٌد الطاقة الالزمة لتشغٌل النظام بصفة مستمرة،
الجزء الثانً ٌتمثل فً لوحة التحكم نواتها الرئٌسٌة مٌكرو كونترولر مهمتها تنظٌم عملٌة السقً موصولة بمجموعة من المدخالت
النظام مهمتها دراسة البٌئة المحٌطة بالنظام وامداد لوحة التحكم بكامل التفاصٌل ،بالنسبة لمخرجات النظام هً التً تقوم بعملٌة
السقً بعد الحصول على األوامر من لوحة التحكم.
نظام السقً ،لوحة التحكم ،نظام كهروضوئً ،مٌكرو كونترولر. كلمات مفتاحية
viii
Abstract
Water is an essential element for plants and knowing how to manage it well is very
essential for their evolution. In daily operations related to farming or gardening, wate-
ring is the most important cultural practice and the most man power requirement task.
Manual watering increases the difficulty, takes time and consumes a lot of water. Thus,
we need effective technologies to overcome these problems in order to make the work of
users easier. This work proposes an automatic and autonomus plant watering system ta-
king into consideration the technical and economical aspect. This system can effectively
conserve water, which controls when and how much watering needs to be done. A parti-
cular attention was made to make it flexible and easy to be used in different environments
and with different categories of people. The system also insists on its autonomy, drawing
its energy from a solar panel located above the device making it completely independant.
This embedded system uses the PIC18F452 microcontroller, it depends on the analysis
of soil humidity and ambient temperature, thus offering plants the ideal amount of water
at the right time. Therefore, it gives a considerable saving of time and effort for the user
with a very low initial investment.
ix
x
Table des matières
Introduction Génerale 1
xi
2.4.2 Logiciel GanttProject . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
2.4.3 Les tâches du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
2.5 Étude financière et de faisabilité économique . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
xii
3.5.5 Régulateur solaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
3.5.6 Détermination des besoins énergétiques et Dimensionnements . . . 52
3.6 Principe d’installation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
3.7 Langage de programmation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
3.8 Logiciels et outils de programmation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
3.8.1 Logiciel MikroC Pro . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
3.8.2 Logiciel ISIS Proteus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
3.8.3 Logiciel ARES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
3.8.4 PICKIT 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
3.8.5 Logiciel Fusion 360 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
3.9 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
4 Réalisation du prototype 60
4.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
4.2 Circuit électronique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
4.2.1 Circuit sous ISIS Proteus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
4.2.2 Circuit sur plaque d’essai . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
4.3 Conception du circuit imprimé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
4.3.1 Réalisation du circuit avec logiciel ARES . . . . . . . . . . . . . . . 62
4.3.2 Visualisation en 3D . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
4.4 Réalisation du circuit imprimé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
4.4.1 Matériels utilisés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
4.4.2 Les Étapes de la réalisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
4.5 Conception du boîtier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68
4.5.1 Les dimensions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
4.5.2 Modélisation 3D . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
4.6 Intégration du Produit dans l’environnement . . . . . . . . . . . . . . . . . 71
4.7 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71
xiii
A Questionnaire soumis a différentes pépinières A1
B Circuiterie du système B1
xiv
Liste des tableaux
xv
Table des figures
xvi
3.12 Fusible . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
3.13 Circuit d’indication de l’état de l’alimentation et Diode d’inversion de polarité 40
3.14 Régulateur Zener . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
3.15 Régulateur shunt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
3.16 Régulateur série . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
3.17 Convertisseur de type Buck . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
3.18 Circuit de montage du régulateur LM317 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
3.19 Courbe I(V) d’une cellule photovoltaïque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
3.20 Régulateur de charge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
3.21 Panneau photovoltaïque 20 W . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
3.22 Principe d’installation des différents composants du système . . . . . . . . 56
3.23 PICKET2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
xvii
B.3 Schéma de conception sous ARES -Couche inférieure . . . . . . . . . . . . B3
xviii
Abréviation
xix
Symboles
e Euros
A Ampère
Ah Ampère-heure
C Celsius
Cm Centimètre
DZD Dinar Algérien
m Mètre
m2 mètre au carré
m3 mètre au cube
mA milliampères
V Volt
W Watt
xx
Introduction Générale
Notre Projet ArDen a vu le jour pour répondre à cette principale problématique, d’autant
plus que l’agriculture représente jusqu’à 80% de la consommation des ressources en eau
qui sera sans doute augmentée avec l’aspiration de l’état Algérien à développer ses capa-
cités agricoles au Sahara, environnement réputé pour son aridité où chaque gouttelette
d’eau est précieuse.
Le produit que nous avons réalisé, consiste donc à automatiser l’arrosage des plantes.
Il est conçu pour être adapté à l’utilisation dans différents milieux, que ce soit dans le
domaine agricole ou chez le particulier, dans une ferme ou une pépinière. Il arrivera à
analyser la teneur en eau du sol et de la température ambiante pour offrir à chaque
plante la quantité d’eau adéquate. Une attention particulière a été faite pour le rendre fa-
cile à placer et à utiliser, contrairement à beaucoup de systèmes disponibles sur le marché.
Ce document est composé de quatre (04) chapitres, Le premier chapitre présente d’une
1
manière générale les principales techniques ancestrales utilisées en matière d’arrosage et
les solutions proposées en matière d’automatisation de l’arrosage, en Algérie ou dans le
monde. Le second chapitre est consacré à la détermination du cahier de charges autrement
dit ce que doit comporter notre solution comme fonctionnalité, il est complété par une
section qui décrit l’aspect financier du projet. Le troisième chapitre traite de l’étude tech-
nique, décrivant le cheminement de notre étude jusqu’à l’obtention d’un plan de conception
fonctionnel. Le quatrième chapitre dépeint l’ensemble du processus de réalisation jusqu’à
l’obtention du prototype final.
2
Chapitre 1
1.1 Introduction
Les espèces végétales représentent le plus grand milieu nécessitant une alimentation
constante et continue en eau. L’arrosage est l’outil utilisé par l’homme depuis des millé-
naires pour satisfaire les besoins des plantes en eau et ainsi leurs permettre de grandir et
de mûrir. Différentes techniques d’arrosage existent, toutes aspirent à réduire les pertes
en eau et à éviter la propagation des maladies, ces systèmes d’irrigation présentent de
nombreux avantages mais aussi plusieurs inconvénients entre autres : une mauvaise ges-
tion de l’eau.
L’eau est une source précieuse et un besoin indispensable pour tout êtres vivants, mal-
heureusement c’est une source en danger, La raréfaction de l’eau qui se fait de plus en
plus sentir dans certaines parties du globe, elle est causée notamment par la pollution, le
changement climatique, la surpopulation et la mauvaise utilisation des ressources.
Cela nous amène donc à instaurer de nouvelles stratégies efficaces, pour la préservation
des ressources et la gestion raisonnable de l’eau, à travers des systèmes modernes et in-
telligent spécialement dédiés à l’arrosage, permettant ainsi de préserver le cycle de la vie
3
CHAPITRE 1. ÉTAT DE L’ART DES SYSTÈMES D’ARROSAGE ET
D’IRRIGATION
4
CHAPITRE 1. ÉTAT DE L’ART DES SYSTÈMES D’ARROSAGE ET
D’IRRIGATION
l’eau en s’appuyant sur son utilisation plus efficiente et surtout dans le domaine agricole.
En effet plus de 70% de la consommation mondiale en eau est réservée uniquement à
cette activité, représentant ainsi le premiers secteur en matière de consommation en eau.
La limitation du gaspillage et fuite lors de l’arrosage est un véritable enjeu qui peut être
réalisé par :
— L’application des mesures coercitives contre les pollueurs avec une meilleure protec-
tion et contrôle des réservoirs et cours d’eau
C’est la plus ancienne technique et la plus utilisée dans les pays en voie de développe-
ment, elle regroupe toutes les techniques dont l’écoulement de l’eau se fait par gravitation
suivant une pente naturelle sans intervention de forces extérieures, comme montré dans
la figure 1.1 [3] [4] [5].
Il existe essentiellement trois modes d’irrigation gravitaire : arrosage par planche, par
5
CHAPITRE 1. ÉTAT DE L’ART DES SYSTÈMES D’ARROSAGE ET
D’IRRIGATION
bassin et à la raie.
6
CHAPITRE 1. ÉTAT DE L’ART DES SYSTÈMES D’ARROSAGE ET
D’IRRIGATION
Pour ajuster le débit il est nécessaire de faire des changements au niveau de la pente,
la longueur de la planche ou la largeur, rendant ce mode d’arrosage le plus difficile et le
moins utilisé [3] [4].
Irrigation à la raie
La distribution de l’eau se fait par des rigoles ou sillons, ces dernières sont aménagées
dans le sens de la pente du terrain et sont alimentées à travers des prises d’eau. Ce mode
est caractérisé par son débit plus élevé, et seule une partie du terrain reçoit directement
de l’eau les autres parties sont humectées par infiltration latérale, les cultures utilisées
n’acceptent pas une submersion en eau [3] [4].
7
CHAPITRE 1. ÉTAT DE L’ART DES SYSTÈMES D’ARROSAGE ET
D’IRRIGATION
Le choix entre ces modes d’arrosage dépend de plusieurs critères, on peut citer le type
de cultures, le débit d’eau, la pente de la parcelle, le type du sol, le climat... .
Le tableau 1.1 résume les principales avantages et inconvénients de la méthode gravitaire :
Avantages Inconvénients
8
CHAPITRE 1. ÉTAT DE L’ART DES SYSTÈMES D’ARROSAGE ET
D’IRRIGATION
travers un réseau de canalisation, puis est diffusée par des appareils appelé asperseur, qui
la disperse en gouttelettes fine dans l’environnement adjacent.
Méthode circulaire
Cette méthode consiste à placer un canon ou un tourniquet au centre des cultures, elle
permet de couvrir plus de 500m2 et est très bien adaptée pour les régions où les plantes
à petites fleurs sont cultivées [8].
Méthode rectangulaire
Une rampe oscillante de droite a gauche, placée au milieu du terrain est réglée de telle
façon qu’elle puisse arroser à 180◦ . Cet arroseur peut couvrir jusqu’à 300m2 de surface
et diminue les pertes en eau, si la parcelle est rectangulaire elle représente un système
9
CHAPITRE 1. ÉTAT DE L’ART DES SYSTÈMES D’ARROSAGE ET
D’IRRIGATION
très efficace. [9]. Le Tableau 1.2 représente les principaux avantages et inconvénients de
la méthode par aspersion.
Avantages Inconvénients
Appelé aussi micro irrigation, c’est une technique moderne qui consiste à distribuer
de l’eau à travers des tuyaux en plastique à trous, installé près de la base des plantes et
facile à faire serpenter. L’eau est livrée à faible dose, les tuyaux peuvent aussi être munis
de distributeurs réglables appelés goutteur. Cette méthode permet de satisfaire le besoins
des plantes avec une faible quantité [10].
Ce système est composé d’une unité centrale d’irrigation, ou ce qu’on appelle communé-
ment station de tête, qui filtre l’eau de la source (robinet, puits, bassin...) et qui réduit
sa pression, cette station raccordée à des tuyaux très fins, achemine l’eau à des micro-
asperseurs ou des goutteurs selon l’utilisation voulue [3].
10
CHAPITRE 1. ÉTAT DE L’ART DES SYSTÈMES D’ARROSAGE ET
D’IRRIGATION
Avantages Inconvénients
11
CHAPITRE 1. ÉTAT DE L’ART DES SYSTÈMES D’ARROSAGE ET
D’IRRIGATION
moteur électrique connecté à une pompe. Son principe est de tirer l’eau d’un puits qui
par la suite la stockée dans un réservoir, ce réservoir est branché à l’un des systèmes
d’irrigation cité dans les parties précédentes de ce chapitre, pour assurer l’irrigation [11].
La Figure 1.7 offre un aperçu pour un tel système.
Figure 1.7 – Irrigation d’un jardin avec une pompe solaire [11]
Pour les trois principales méthodes d’arrosage citées précédemment, la tâche la plus
importante, que ce soit en agriculture ou en jardinage, est l’observation des phénomènes
naturels, le jardinier ou l’agriculteur doivent constamment faire le tour de leurs parcelles
pour examiner les plantes, constater l’état de leurs développement et de vérifier la teneur
en eau du sol, afin de pouvoirs agir correctement par la suite. Il est à déplorer que l’ob-
servation n’est pas une science exacte, nécessitant de plus un effort additionnels à fournir
et une main d’œuvre supplémentaire à recruter, cella la rendant répétitive, ennuyante et
très fatigante sans pour autant fournir un résultat satisfaisant.
La technologie depuis son apparition a été un moyen efficace pour faciliter les tâches du
12
CHAPITRE 1. ÉTAT DE L’ART DES SYSTÈMES D’ARROSAGE ET
D’IRRIGATION
quotidien, elle fournit des solutions fiables et durable à faible coût, offrant plus de préci-
sion pour un rendement amélioré et un effort amoindrit.
L’automatisation de l’arrosage représente la meilleure alternative pour faire face et pa-
lier aux problèmes liés à l’arrosage (effort, absentéisme, erreur d’observation...). L’eau
est fournit aux plantes d’une manière régulière et avec une quantité adéquate durant
un temps défini sans intervention humaine. Ce système est composé essentiellement d’un
microcontrôleur contrôlant le système tout entier, des capteurs qui observent et ache-
minent les donnés au microcontrôleur et des actionneurs qui répondent aux ordres du
microcontrôleur et accomplissent l’action d’arroser.
— Dans le cadre des Smart Cities 1 : dans les métropoles, l’agriculture de tour a fait
un développement remarquable, cette agriculture très spéciale doit être monitorée
en temps réel
Durant nos recherches, nous avons découvert que différents systèmes d’arrosage auto-
matique ont été proposé pour résoudre le problème de l’irrigation. Dans cette section, nous
allons entreprendre une étude sur quelques systèmes déjà existants pour réaliser ensuite
une étude comparative et critique.
Un système basique à été proposé dans [12], où la pompe s’arrête lorsque la valeur d’hu-
midité du sol est supérieure à 30%, un réservoir est ajouté au systèmes pour pallier à
1. Villes Intelligentes
13
CHAPITRE 1. ÉTAT DE L’ART DES SYSTÈMES D’ARROSAGE ET
D’IRRIGATION
toute coupure d’eau. Le niveau d’eau dans le réservoir est contrôlé aussi via deux cap-
teurs, si le Niveau bas est détecté l’électrovanne s’ouvre pour le remplissage du réservoir
jusqu’au niveau haut. Le principal avantage d’un tel système est le fait de gérer et éco-
nomiser la quantité d’eau existante tout en offrant à l’utilisateur un retour d’information
sur la quantité d’eau. Dans [13] une approche similaire est faites, le système est conçu
pour irriguer automatiquement en contrôlant la pompe en fonction de l’humidité du sol,
le système utilise le microcontrôleur ATMEGA328 qui est programmé pour recevoir l’état
d’humidité variable du sol puis compare les valeurs lues avec des valeurs de références.
Un écran LCD est également interfacé avec le microcontrôleur pour afficher l’état du sol
et de la pompe à eau, ainsi qu’une communication est faite avec le téléphone portable de
l’utilisateur.
Dans [14] une approche plus autonome est réalisée, ce système se compose de deux par-
ties, un système de pompage solaire et un autre d’arrosage intelligent, alimenté en énergie
solaire, le système pompe automatiquement l’eau du puits pour le verser directement
dans un réservoir de stockage. Cela est une solution aux problèmes énergétiques pour les
agriculteurs indiens. l’électrovanne du réservoir de stockage est contrôlée par un micro-
contrôleur en fonction de l’humidité du sol Le capteur convertit la teneur en humidité
du sol en tension équivalente, cette dernière est comparée avec une tension de référence
ajustée par l’agriculteur à l’aide d’un circuit d’ajustement qui règle les différents niveaux
d’humidité . La quantité d’eau nécessaire au sol est proportionnelle à la différence entre
les deux tensions. Un signal de commande a été donné à un moteur pas à pas dont l’angle
de rotation est proportionnel à la différence de tension.
Une autre idée consiste à intégrer Internet of Things (IOT) [15], dans [16] une idée simi-
laire est étudiée avec un Arduino. Un réseau de trois capteurs d’humidité du sol est placé
près des cultures pour faire la surveillance de l’état du sol. L’unité de contrôle reçoit la
valeur d’humidité du sol, la température et l’humidité de l’air via la technologie Zigbee,
cette dernière est utilisée pour faire une liaison sans fil entre l’unité de contrôle et les
14
CHAPITRE 1. ÉTAT DE L’ART DES SYSTÈMES D’ARROSAGE ET
D’IRRIGATION
différents capteurs. L’action d’irrigation est faite suivant l’état du sol et à l’aide d’un
algorithme. Les données sont téléchargées sur internet via un module GSM [17].
1.7 Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons principalement élaboré une idée générale sur le domaine
de l’irrigation, une définition à été offerte, permettant de connaître le concept général
et l’état de l’art à été présenté, permettant de connaître l’étendue des avancées dans ce
domaine.
Malgré que ces systèmes d’arrosage déjà proposés, simplifient considérablement l’entretien
et offrent un aspect d’automatisation, ils portent cependant en eux certains inconvénients
qui limitent leurs utilisations et qui n’en font pas une solution optimale, car chaque sys-
tème abordé, est conçu pour fonctionner spécifiquement dans un environnement précis,
aussi, la majorité d’entre eux ne traite pas l’aspect de gestion de l’énergie et d’autonomie
et n’offre pas la gestion d’une large catégorie de plantes, mais seulement d’une catégorie
réduite.
Le but de ce travail est donc de concevoir un prototype capable d’accomplir ce qui a déjà
été fait jusque la et qui tend à améliorer et à innover sur la façon d’irriguer, offrant une
solution flexible et à bas coût.
15
Chapitre 2
2.1 Introduction
Le projet ArDen est notre système d’arrosage automatique, il représente notre solu-
tion proposé à la résolution des différents problèmes d’irrigations cités dans le chapitre
précédant. Grâce à un questionnaire distribué à différents pépiniéristes dans les Wilaya
d’Oran et de Tlemcen, il a été possible de concevoir un cahier de charges, décrivant les
exigences que doit assurer le système, ainsi que l’élaboration d’un plan, énumérant les
différentes étapes nécessaires à l’accomplissement du travail. Chaque étape est décrite et
une approximation du temps de réalisation est faite pour chacune d’entre elle, dans le but
de planifier et d’organiser notre travail.
Suite à ce questionnaire, trois paramètres ont été retenus : la température et la durée
d’arrosage, qui sont réglés par défaut et le taux d’humidité minimal, qui est réglé par
l’utilisateur.
Dans le chapitre qui suit, Il est principalement question de décrire les principales fonc-
tionnalités que doit fournir notre solution ainsi que les paramètres à surveiller, Aussi, une
partie gestion et pilotage de projet est abordée et décrite.
16
CHAPITRE 2. GESTION ET PILOTAGE DE PROJET
— D’après l’étude faite, la température joue un rôle très important, en effet, nous avons
appris qu’il est très déconseillé d’arroser quand il fait très chaud ou trop froid.
— Aussi, définir la durée d’arrosage permet d’éviter les déséquilibres (trop ou trop
peu), entraînant le développement de maladies et de parasites, et surtout d’éviter
le gaspillage. La durée dépend principalement des caractéristiques de l’électrovanne
utilisée (débit, vitesse d’écoulement...).
— Pour finir, le taux d’humidité minimal optimal à la plante, nous permet de satisfaire
les besoins de la plante à des temps précis, avec une quantité d’eau convenable, car
chaque plante à un besoin en eau spécifique.
Il est aussi préférable de faire intervenir d’autres paramètres pour assurer un meilleur
rendement, entre autres le taux d’humidité maximal, offrant ainsi à la plante, la quantité
d’eau exact avec un minimum de gaspillage, mais cela aurait demandé la participation
d’un agronome spécialisé dans le domaine pour nous conseiller.
17
CHAPITRE 2. GESTION ET PILOTAGE DE PROJET
— Aride : pour les plantes de type cactus et palmier demandant un arrosage non
fréquent.
— Normal : pour les plantes qui demande un arrosage normal et une humidité du sol
avoisinant les 60%.
— Fragile ou graines : pour les plantes ne supportant pas la sécheresse et qui doivent
être arrosées au minimum une fois par jour comme les roses.
Dans l’objectif de fixer les frontières entres ces différents modes d’arrosage, plusieurs
autres visites ont été programmées dans différentes pépinières localisées à Tlemcen. Pour
réaliser ce travail, nous avons conçu un petit appareil compact et facile à transporter,
composé d’un Arduino uno et d’un Liquid Crystal Display (LCD). Ce dispositif permet
de lire et d’afficher la teneur en eau actuelle du sol entourant les plantes (pourcentage
d’humidité). La Figure 2.1 montre l’appareil en question.
Nous avions noté pour des dizaines de plantes de nombreux paramètres, comme les valeurs
d’humidité du sol, la derniers fois où les plantes ont été arrosées, la prochaine fois où le
jardinier compte les arroser et le taux d’humidité idéal pour lui.
18
CHAPITRE 2. GESTION ET PILOTAGE DE PROJET
Grâce à cette étape, nous avons non seulement acquéri des données importantes sur les
plantes, mais aussi, cela nous a permis par la même occasion de repenser la conception
de notre système. En effet, après des conversations avec les pépiniéristes, laisser le choix
du pourcentage minimal d’humidité de sol aux utilisateurs nous a paru plus préférable,
car cela ne nous limite plus sur trois types de plantes, mais sur plusieurs, ainsi nous
permettant d’optimiser le plus possible la quantité d’eau distribuée aux plantes.
Offrir la possibilité à l’utilisateur du produit d’arroser manuellement les plantes semblait
aussi être une idée qui a charmé tous les gérants des pépinières questionnés.
19
CHAPITRE 2. GESTION ET PILOTAGE DE PROJET
Il est primordial de définir au mieux les tâches importantes régissant ce projet, dans
le but d’atteindre les objectifs prévus, dans les limites du temps accordé. Dans ce qui suit
nous allons énumérer pour chaque tâche une brève description et la durée prévue pour la
mettre à terme.
20
CHAPITRE 2. GESTION ET PILOTAGE DE PROJET
Comme son nom l’indique cette tâche représente, tous d’abord, la réalisation du cir-
cuit sur une plaque d’essai. Ensuite, sur l’accomplissement d’essais concrets, offrant
l’opportunité de corriger quelques bugs passés inaperçu dans l’étape précédente, et
de peaufiner le programme le rendant capable de réagir à n’importe quel éventuali-
tés. Le temps envisagé pour cela était de quatre (04) jours.
d) Optimisation du code
Cette étape prévue pour une durée de sept (07) jours permet de supprimer toutes
lignes de codes inutiles et de comprimer le plus possible le programme évitant ainsi
au PIC18F452 toutes actions superflues, n’engendrant que des calculs futiles.
21
CHAPITRE 2. GESTION ET PILOTAGE DE PROJET
Nous avions prévu une durée de quatre (04) jours pour faire ces tests et terminer
donc la réalisation du projet.
22
CHAPITRE 2. GESTION ET PILOTAGE DE PROJET
Conclusion
Le cahier de charges élaboré durant ce chapitre, regroupe les différents aspects qu’as-
pire notre projet à atteindre, la flexibilité et la facilité d’utilisation sont deux aspect très
1. Taux de change à 140 DZD pour 1e
2. Prix d’achat et de livraison
23
CHAPITRE 2. GESTION ET PILOTAGE DE PROJET
importants, qui doivent être réalisés. Les paramètres choisit (Température, Humidité du
sol, durée d’arrosage) représentent les principaux éléments qui doivent être surveillés dans
l’objectif de favoriser l’épanouissement des plantes. Nous avons ensuite définie un plan à
suivre, regroupant les différentes étapes à accomplir, pour terminer la réalisation de notre
prototype dans les plus brefs délais. Enfin, nous avons réalisé une petite étude financière,
qui regroupe le coût de fabrication du système hors boîtier, le prix de 18.620,00 DZD
représente un bon prix, mais Il faut noter que, les composants ont été acheté au détail,
l’achat en gros permettera de diminuer drastiquement le prix de réalisation.
24
Chapitre 3
3.1 Introduction
La réalisation d’une analyse technique est primordiale pour la conception d’un proto-
type. Elle décrit le cheminement de l’étude faite et regroupe tous les choix retenus pour
la conception, et cela en se basant sur le cahier des charges défini et les informations
obtenues et résumées dans les chapitres précédents.
Ce Chapitre aspire donc à décrire avant tout le principe de fonctionnement retenu pour la
gestion du système, suivi d’une description des différents composants électroniques consti-
tuant le système d’alimentation et le système d’arrosage, ainsi que les relations liants ces
deux systèmes et leurs composants.
Il est à préciser que pour tous ce qui suit, le terme bloc fait référence à un groupe de
plantes variant de 2 à 12 plantes, identiques et relié par un seul capteur.
25
CHAPITRE 3. CONCEPTION DU SYSTÈME ET ETUDE TECHNIQUE
de l’autre, alors que le mode manuelle est totalement indépendant et peut être activé à
n’importe quel moment. Cette particularité a été intégrée pour permettre une plus grande
maniabilité du produit, ainsi l’utilisateur pourra à n’importe quelle instant arroser ma-
nuellement les plantes, il aura ensuite la possibilité de quitter ce mode et retourner au
mode précédant simplement en cliquant sur un seul bouton, le programme retournera
ensuite là où il s’était arrêté.
Dans la partie qui suit nous allons nous intéresser en détail à chaque mode, en expliquant
comment ils fonctionnent, les relations reliant chacun d’entre eux et leurs intérêts.
Ce mode est activé par défaut lors de la mise sous tension du boîtier, ou bien après
appui sur le bouton numéro trois (03), lorsque le programme se trouve dans le mode
automatique. Comme son nom l’indique, ce mode à pour tâche d’initialiser la grandeur
principale qui régit le mode automatique, qui est l’humidité du sol. Pour la réalisation de
ce prototype, on a seulement offert à l’utilisateur le pouvoir de régler la teneur en eau du
sol minimale pour les plantes, et généraliser celles de la température et humidité ambiante.
Nous avions au début envisagé d’offrir à l’utilisateur le choix entre trois modes pour
chaque bloc (mode graines/fragile, mode normal et mode aride). Mais comme expliqué
dans le chapitre précédent, nous avions décidé de changer d’approche. En effet l’utilisateur
a la possibilité d’introduire la valeur minimale désirée pour chaque bloc de plantes, pour
permettre une précision accrue lors de l’arrosage. La Figure 3.1 résume brièvement le
fonctionnement du mode initialisation avec “ n ” une variable qui varie de 1 à 3 :
Chaque valeur d’humidité du sol minimal introduite dans ce mode sera enregistrée et
utilisée dans le mode automatique. A la fin de l’initialisation le programme se dirige par
lui même vers le mode automatique. La possibilité de mettre en hors service un bloc a
aussi été introduite (c.a.d désactivera l’arrosage automatique pour un groupe de plante),
26
CHAPITRE 3. CONCEPTION DU SYSTÈME ET ETUDE TECHNIQUE
ce qui offrira une plus grande maniabilité d’utilisation de ce produit aux agriculteurs et
usagers en générale.
27
CHAPITRE 3. CONCEPTION DU SYSTÈME ET ETUDE TECHNIQUE
28
CHAPITRE 3. CONCEPTION DU SYSTÈME ET ETUDE TECHNIQUE
29
CHAPITRE 3. CONCEPTION DU SYSTÈME ET ETUDE TECHNIQUE
30
CHAPITRE 3. CONCEPTION DU SYSTÈME ET ETUDE TECHNIQUE
La résistance Rs n’est pas nécessaire avec le mode Crystal/Resonator (XT), mais il doit
être ajouté en mode High Speed Crystal/Resonator (HS), pour en être sûr, il est toujours
préférable de consulter les caractéristiques exactes du quartz.
Les valeurs des condensateur C1 et C2 sont choisies selon la fréquence de fonctionne-
ment du quartz et le type d’oscillation, Une plus grande valeur des condensateurs fera
augmenter la stabilité de l’oscillateur mais en revanche, affecte négativement le temps de
démarrage du PIC [21] .
Le Reset
Tous les microcontrôleurs de la famille des PIC18 adoptent la même démarche pour
effectuer le reset externe communément baptisée MCLR. Le circuit intègre en interne une
circuiterie de reset automatique à la mise sous tension.
Suite à une modification de la protection contre les décharge électrostatique de par
31
CHAPITRE 3. CONCEPTION DU SYSTÈME ET ETUDE TECHNIQUE
Microchip, il est nécessaire d’ajouter une résistance en série, comme montré dans la Figure
3.5, qui peut varier entre 100 à 1000 KΩ. La connexion directe sans résistance est vivement
déconseillée par le créateur car elle peut entraîner des resets intempestifs ou même la
destruction de l’entrée MCLR.
Ce sont les ressources les plus utilisées dans un microcontrôleur en général. En fonction
de l’appareil utilisé on peut trouver soit cinq (05) ports utilisables ou trois (3) ports, cer-
tains des pins sont multiplexés avec d’autres fonctions (interruption, A/DC. . . ). Chaque
port parallèle est contrôlé par trois registres
— LATx : est un registre tampon qui donne accès à l’état logique des broches et partage
les même données que portx, il permet la lecture de l’état des sortie et n’agit que
sur les pins initialisés en sortie.
— PORTx : est le registre des données, il donne accès à l’état physique, il peut être lu
et écrit selon que la broche est en entrée ou sortie.
où x est le nom du port qui peut être compris entre A et E pour le PIC18F452.
32
CHAPITRE 3. CONCEPTION DU SYSTÈME ET ETUDE TECHNIQUE
Les interruptions
Convertisseur Analogique/Digital
Le PIC18F452 est composé de huit (08) entrées Analogic to Digital Converter (ADC),
ces lignes d’entrée sont partagées avec les lignes du PORT A et PORT E.
Le convertisseur analogique vers digital est un modèle à approximations successive. Il ef-
fectue un échantillonnage de la tension d’entrée sur la broche et permet ainsi la conversion
33
CHAPITRE 3. CONCEPTION DU SYSTÈME ET ETUDE TECHNIQUE
d’un signal analogique (tension d’entrée) en une valeur numérique de 10 bits correspon-
dante. Il peut utiliser différentes sources de tension de référence dans la plus haute est Vdd
(5V), nous avons préféré garder celle-ci car la tension maximal délivré par les capteurs
utilisés est de 4,8 Volt qui est assez proche de 5v.
Pour utiliser un ADC il est nécessaire de configurer trois registres ADCON0, ADCON1.
Le tableau référencée dans l’annexe C nous permet de connaître les bits à configurer.
Pour notre projet nous avons choisi ADCON1=1001, car le nombre d’entrée analogique
est supérieure au nombre de capteurs, qui est de 3 et comme dit précédemment, nous
n’avons pas un avantage à définir une tension de références.
— La température ambiante doit être comprise entre 55◦ Celsius (C) à 125◦ C
— La tension d’entrée Vdd ( avec Vss) doit être comprise entre -0.3 Volt (V) jusqu’à
7.5V.
— La tension d’entrée sur la broche MCLR (avec Vss) doit être comprise entre 0V
jusqu’à 13V.
34
CHAPITRE 3. CONCEPTION DU SYSTÈME ET ETUDE TECHNIQUE
— La tension d’entré sur la broche RA4 (avec Vss) doit être comprise entre 0V à 8.5V.
— La tension sur toutes les broches restantes doit être comprise entre 0.3V à Vdd+0.3V.
Dans notre prototype la tension d’entrée ne doit pas donc dépasser 5.3V.
— Le courant maximum en entrée de Vdd ne doit pas dépasser les 300 milliampère
(mA), le courant de sortie de Vss ne dépasse pas les 250 mA.
— Le courant maximal absorbé ou donné par n’importe qu’elle broche est de 25 mA.
Ce capteur analogique fabriqué par Texas Instrument est très peu couteux (300 DZD),
très fiable et facile d’utilisation, il est capable de mesurer les températures allant de -55◦ C
à 155◦ C avec une sensibilité de 10 mV /◦ C sous une tension d’alimentation comprise de 4V
à 30V. La figure 3.8 permet d’illustrer la correspondance théorique qui existe entre la
35
CHAPITRE 3. CONCEPTION DU SYSTÈME ET ETUDE TECHNIQUE
Ce capteur de type capacitif mesure l’humidité dans le sol en perturbant peu, voire pas
du tout, les racines. Il représente une solution économique pour la mesure de l’humidité
volumique dans les sols (prix d’environ 250 DZD) et offre une précision presque correcte
de 3%.
Sa forme fine et effilée permet une insertion facile dans le sol ou les milieux en croissance.
Le capteur est relié avec un module comportant deux sorties : une analogique et une autre
numérique, facilitant ainsi son utilisation, il fonctionne sous des tensions de 3.3V et 5V
36
CHAPITRE 3. CONCEPTION DU SYSTÈME ET ETUDE TECHNIQUE
Les afficheurs à cristaux liquide sont des modules intelligents et compactes, capables
de communiquer facilement avec les PIC pour afficher différents messages, ils nécessitent
peu de composants externes et sont très facile de programmation.
Ils permettent de faciliter aux utilisateurs l’usage du produit et de savoir précisément
dans quel mode ils se trouvent. Dans les premières versions du prototype, nous avions
utilisé des LED comme autre alternative, mais nous nous sommes vite rendu compte que
l’intégration d’un LCD, certes fera monter les coûts du produit, mais facilitera grandement
son utilisation.
Différents afficheurs sont disponibles sur le marché en terme de caractère (de 6 à 80
caractères), de leurs dimensions (de 1 à 4 lignes), mais aussi par leurs caractéristiques
techniques et leur tension de service. Certains sont dotés d’un rétro éclairage de l’affichage,
mais très gourmand en intensité (de 80 à 250 mA).
3.3.5 Relais
37
CHAPITRE 3. CONCEPTION DU SYSTÈME ET ETUDE TECHNIQUE
3.3.6 Électrovanne
L’électrovanne est l’un des éléments principaux constituant notre système d’arrosage.
Il s’agit concrètement d’un robinet commandé électriquement, proposant deux positions :
ouverte ou fermée (tout ou rien). En fonction de sa position, il permet alors de déclencher
ou d’arrêter l’arrivée d’eau (et donc l’arrosage du jardin).
38
CHAPITRE 3. CONCEPTION DU SYSTÈME ET ETUDE TECHNIQUE
Fusible
Le fusible est un dispositif de sécurité dont le rôle est l’ouverture du circuit lors d’une
surconsommation (le courant atteint de forte valeurs pendant un court laps temps). Il
permet donc la protection de tous les composants en aval, contre d’éventuelle court-
circuit. Il est constitué d’un petit isolant entourant un fil conducteur qui fond quand il
est traversé par un fort courant. La Figure 3.12 représente un Fusible.
Une diode en série située en amont de la plaque, empêche le passage d’un flux de
courant inverse et donc évite tout endommagement ou toute destruction de l’électronique
située en aval. La dite diode est schématisé dans la Figure 3.13
39
CHAPITRE 3. CONCEPTION DU SYSTÈME ET ETUDE TECHNIQUE
Indicateur d’état
40
CHAPITRE 3. CONCEPTION DU SYSTÈME ET ETUDE TECHNIQUE
Régulateur Zener
Le régulateur Zener est le plus simple de réalisation, il maintient une tension constante
à ses bornes égale à sa tension Zener, malgré les variations de la tension d’entrée.
Vcharge = Vz
De même le courant d’entrée Is dans le régulateur lorsque la tension d’entrée est constante
est égale à :
Vin − V charge
Is =
Rs
41
CHAPITRE 3. CONCEPTION DU SYSTÈME ET ETUDE TECHNIQUE
Pour réaliser cette méthode de régulation on aurait choisi la diode Zener modèle 1N5231B,
avec une tension Zener de 5.1 V et un courant Iz de 20 mA.
Mais malheureusement ce genre de circuit provoque des chutes de tension importantes
quand le courant de charge augmente, car la variation de courant dans la diode Zener
modifie de manière notable la tension de celle-ci et donc de sortie [22].
Régulateur Shunt
Pour combler cette lacune et garder une tension constante à la sortie, on peut ad-
ditionner un transistor, si la tension de sortie tente d’accroître , cette augmentation est
appliquée sur la base du transistor à travers la diode Zener et la même chose pour une
tension qui tend à baisser.
Mais cela crée une baisse de tension supplémentaire qui est celle du transistor (Vbe),
pour réduire cet effet on ajoute un amplificateur. Le schéma de montage 3.15 représente
le meilleur montage que l’on puisse réaliser pour un régulateur shunt.
42
CHAPITRE 3. CONCEPTION DU SYSTÈME ET ETUDE TECHNIQUE
Régulateur Série
Nous avons ensuite envisagé l’utilisation d’un régulateur série, avec un meilleur ren-
dement que le régulateur décrit précédemment, dû au remplacement de la résistance série
par un transistor.
Il est possible d’intégrer à ce régulateur une limitation de courant pour augmenter la pro-
tection contre les courts-circuits (forte augmentation du courant) et éviter la destruction
d’un composant du régulateur ou un composant électronique de notre système d’arrosage.
R1 + R2
Vout = × Vz
R1
VBE
Imax =
R4
43
CHAPITRE 3. CONCEPTION DU SYSTÈME ET ETUDE TECHNIQUE
absorbée de 15 W pour une utilisation maximum, cela rend ce régulateur inadapté d’après
notre cahier de charge.
Nous avons aussi envisagé l’utilisation d’un régulateur à découpage de type Buck
(hacheur série), il convertit une tension continue en une autre de tension plus faible et
peut atteindre un rendement de 95% ce qui est très intéressant[22].
Mais pour ce régulateur, il est nécessaire de bien réaliser la commande, qui est très difficile
à paramétrer. Une mauvaise commande peut engendrer des parasites et radiofréquences et
des harmoniques qui peuvent nuire au bon fonctionnement des composants électroniques
ou diminuer gravement leurs durée de vie. La figure 3.17 montre le schéma d’un hacheur
de type Buck.
Il existe une grande variété de régulateur linéaire pouvant être ajustable ou fixe, notre
choix final s’est porté pour le régulateur LM317. Ce régulateur possède trois broches : une
pour la tension d’entrée, une autre pour la masse et la dernière pour la tension de sortie
régulée.
44
CHAPITRE 3. CONCEPTION DU SYSTÈME ET ETUDE TECHNIQUE
Présentation du Régulateur
le LM317 est un régulateur positif constitué de 29 transistors actifs très répondu pou-
vant donner un courant maximal de 1,5 A et une tension de sortie ajustable de 1,25 V à
37V, ce régulateur est extrêmement facile à utiliser et nécessite seulement deux résistances
externes, comme montré dans la Figure 3.18, pour régler la tension de sortie.
R2
Vout = Vref × (1 + ) + R2 × Iadj (3.1)
R1
Vref est égale à 1,25V, Iadj est le courant dans la broche du milieu, il est d’environ
50µA, rendant le deuxième terme négligeable par rapport au premier, il est donc commun
d’utiliser pour une première analyse l’expression suivante [22] :
R2
Vout = 1.25 × (1 + ) (3.2)
R1
Caractéristique Électrique
45
CHAPITRE 3. CONCEPTION DU SYSTÈME ET ETUDE TECHNIQUE
Vin .
Nous avons décidé d’utiliser alors deux (02) régulateurs LM317 l’un pour obtenir une
tension de sortie de 3,3V alimentant le module Wifi, et l’autre pour alimenter les différents
composants fonctionnant sous 5V.
330
Vout = 1.25 × (1 + ) = 3, 125V (3.3)
220
660
Vout = 1.25 × (1 + ) = 5V (3.4)
220
En notant que 3,125 V est plus que suffisant pour alimenter le module Wifi.
46
CHAPITRE 3. CONCEPTION DU SYSTÈME ET ETUDE TECHNIQUE
Les modules photovoltaïques sont diverses , nous distinguons les trois principaux types
qui sont les plus répandus et les plus commercialisés : les modules photovoltaïques mono-
cristallin, polycristallin et à couche mince [25]. Le tableau 3.1 présente une comparaison
entre ces trois types de PV.
Le choix du PV doit tenir compte des besoins énergétiques de la charge, donc un di-
mensionnement et une définition du type de l’application (système autonome ou raccordé
au réseau) doit être faite.
3.5.3 Accumulateur
47
CHAPITRE 3. CONCEPTION DU SYSTÈME ET ETUDE TECHNIQUE
l’ajout d’un accumulateur est plus que nécessaire, permettant ainsi la conservation de
l’énergie électrique produite par les panneaux solaires durant la journée et sa redistribu-
tion lors de manques[26].
L’accumulateur est un ensemble de cellules chimique, reliées en série ou en parallèle pour
délivrer un duo tension/courant précis, chaque cellule est composée de deux électrodes
immergées dans une solution d’électrolyte. Dans toutes les cellules le phénomène d’oxydo-
réduction est exploité, l’équation 3.5 représente une équation d’oxydo-réduction typique :
Durant la décharge, l’électrode négative appelée anode est oxydée et libère des cations à
l’électrolyte, tandis que les électrons sont transférés à la cathode via un circuit externe,
l’électrode positive appelée cathode est le siège de la réaction de réduction et reçoit les
ions libérés précédemment par l’anode dans l’électrolyte[27].
Pendant la charge de la batterie, les phénomènes précédents sont inversés, l’électrode
positive est oxydée, libérant ainsi des cations dans l’électrolyte et des électrons dans le
conducteur externe, les électrons sont forcés de passer de l’électrode positive à l’électrode
négative, Alors que l’électrode négative est le siège d’une réaction de réduction[27].
48
CHAPITRE 3. CONCEPTION DU SYSTÈME ET ETUDE TECHNIQUE
Il existe plusieurs technologies de batterie solaire, entre autre les batteries à Plomb, ce
type d’accumulateur à l’état chargé est constitué d’une électrode positive dont la matière
active est dioxyde de plomb (PbO2) et une électrode négative dont la matière active est le
plomb, les deux électrodes sont émergées dans un électrolyte d’acide sulfurique. L’équation
3.6 montre la réaction chimique globale
Dans la partie suivante nous allons découvrir les caractéristiques, avantages et inconvé-
nients des deux types de batterie à plomb les plus utilisées dans le domaine photovoltaïque
et d’une batterie Lithium solaire.[26]
— Batterie solaire au plomb ouvert : ce type de batterie est très répandu dans
le domaine des installations photovoltaïques dû à la maîtrise de cette technologie,
sa fiabilité, disponibilité et le faible coût d’achat. En contre partie, cette batterie
nécessite une maintenance régulière et possède une faible durée de vie, la profondeur
de décharge doit être comprise entre 80% et 60%, elle est très sensible aux hautes
températures et est constituée de matériaux très polluants et difficile à recycler.
Il est aussi à noter qu’en fin de charge, le fonctionnement des batteries plomb-acide
s’accompagne d’une seconde réaction d’oxydoréduction, celle de l’électrolyse de l’eau
contenue dans l’électrolyte, et qui constitue une réaction parasite puisqu’elle entraîne
une consommation de l’électrolyte. On assiste alors à des dégagements importants
d’oxygène sur l’électrode positive et d’hydrogène sur l’électrode négative [28].
— Batterie étanche à recombinaison de gaz : pour palier aux pertes d’eau dans
49
CHAPITRE 3. CONCEPTION DU SYSTÈME ET ETUDE TECHNIQUE
le modèle précédant, l’électrolyte est immobilisé, il peut être absorbé par un sépara-
teur de fibre de verre de type Absorbed Glass Material (AGM) ou de fibre plastique
possédant des propriétés capillaires, l’acide sulfurique peut aussi être mélangé avec
un gel de silice qui transforme l’électrolyte liquide en une pâte semi-rigide appelé
gel. [28].
Les batteries à Gel sont préférées par rapport aux autres types de batteries grâce à
leurs performances.
il est difficile de donner des caractéristiques moyennes des batteries, mais le tableau 3.2
tend à présenter une comparaison entre les différentes technologies :
Coût en euro pour 1 80 à 250 200 à 400 250 à 500 600 à 1000
Kwh
50
CHAPITRE 3. CONCEPTION DU SYSTÈME ET ETUDE TECHNIQUE
51
CHAPITRE 3. CONCEPTION DU SYSTÈME ET ETUDE TECHNIQUE
La réalisation d’un dimensionnement photovoltaïque doit être précédée par une déter-
mination de la consommation énergétique générale des différents composants électroniques
constituants le système d’irrigation.
En simulant le fonctionnement de l’installation solaire non raccordée, la tenions, la puis-
sance et la durée de fonctionnement sont regroupé pour obtenir une consommation ap-
proximative du produit. Le Tableau 3.3 résume la consommation de la circuiterie électro-
nique et des électrovannes.
D’urée de Consommation
Appareil Tension (V) Puissance (W) fonctionnement journalière
journalière(h) (Wh)
Electrovanne 1 12 6.5 0.25 1.625
Electrovanne 2 12 6.5 0.25 1.625
Electrovanne 3 12 6.5 0.25 1.625
Circuit imprimé 5 1.25 24 30
Le besoin énergétique journalier total doit être couvert par le générateur photovol-
taïque, l’équation 3.7 permet de déterminer la puissance nominale du panneau, cette
équation tiend en compte le rayonnement solaire incident, et des différentes pertes. Le
dimensionnement est réalisé pour le mois où l’ensoleillement est le plus faible ( mois
critiques ) [30].
E × Gn
ω= (3.7)
Kn × G × ηt
52
CHAPITRE 3. CONCEPTION DU SYSTÈME ET ETUDE TECHNIQUE
où
ω est la puissance nominale du panneau solaire en ωc .
Gn est le rayonnement incident pour une puissance nominale,il est égale à 1000 w/m2 .
E est le besoin énergétique totale journalier en wh .
G est le rayonnement global reçu en mois critique, pour notre cas nous prendrons 5000
w/m2 .
En Algérie, l’inclinaison idéale étant de 30◦ d’après le tableau présent dans l’annexe
D le facteurs de correction pour une inclinaison et orientation du panneau est Kn = 1.
En remplaçant tous les termes présents dans l’équation 3.7 nous obtenons :
34.875 × 1000
ω= = 10.41 W att (3.9)
1 × 5000 × 0.67
53
CHAPITRE 3. CONCEPTION DU SYSTÈME ET ETUDE TECHNIQUE
E×A
Q= (3.10)
U × ηon × ηlaa × T
où
Q est capacité minimum de la batterie en Ampère-Heure Ah.
E représente les besoins énergétiques en watt − heure.
A est le nombre de jours d’autonomie souhaité.
U est la tension du système en volt.
T est la décharge profonde de la batterie.
ηon rendement de l’onduleur il est égal à 1 si aucun onduleur n’est utilisé.
ηlaa est le rendement de ligne de transmission entre accumulateur et appareils égale à
97%.
Pour notre système on souhaite au moins une (01) journée d’autonomie, ainsi qu’une
décharge profonde de 80%. En sachant que la tension du système d’alimentation est fixé
à 12V et que les besoins énergétiques ayant précédemment été calculés sont de l’ordre de
54
CHAPITRE 3. CONCEPTION DU SYSTÈME ET ETUDE TECHNIQUE
34.875 × 1
Q= = 3.75Ah (3.11)
12 × 1 × 0.97 × 0.8
Donc il est nécessaire de relier à notre installation une batterie d’une capacité de 3.75
Ah au minimum.
Pour réaliser le choix adéquat du régulateur de charge il faut respecter certain critères :
Pmaximal
I2 = (3.13)
U
20.75
I2 = = 1.73 A
12
Donc le régulateur doit accepter la valeur la plus grande entre I1 et I2 qui est de 1.73 A
au minimum.
55
CHAPITRE 3. CONCEPTION DU SYSTÈME ET ETUDE TECHNIQUE
Le microcontrôleur est l’élément central de notre système, il récolte et traite les in-
formations fournies par les trois (03) capteurs d’humidité et capteur de température, et
selon le programme développé par nos soins commande, les électrovannes sous ces ordres.
Ce microcontrôleur est relié avec des boutons poussoir et LCD pour faciliter la communi-
cation avec l’utilisateur et aussi avec un module WIFI capable de communiquer avec un
smartphone (Perspective). L’alimentation est assurée par un panneau solaire, la tension
est stabilisée et régulée par deux régulateurs (solaire puis LM317).
1. Note : le régulateur LM317 (5v) alimente aussi tous les autres composants 5V.
56
CHAPITRE 3. CONCEPTION DU SYSTÈME ET ETUDE TECHNIQUE
Le logiciel MikroC Pro For PIC est un outil performant et puissant pour les micro-
contrôleur PIC, il offre la possibilité d’écrire un programme en C d’une manière facile et
simple pour le développement des systèmes embarqués, sans une diminution des perfor-
mances, il offre un mariage réussi grâce à un IDE très avancé. Le choix s’est vite porté sur
ce logiciel, par rapport à d’autre logiciels comme “MPLAB X IDE - XC8 compiler”, car
il offre une multitude de bibliothèques faciles d’utilisation (ADC Library, LCD Library...)
permettant ainsi de gagner du temps lors de la phase de développement .
57
CHAPITRE 3. CONCEPTION DU SYSTÈME ET ETUDE TECHNIQUE
Le logiciel ARES est un module du logiciel ISIS Proteus, il nous offre la possibilité
de réaliser le circuit imprimé équivalent au schéma réalisé sur ISIS. Ce logiciel permet
un placement de composants, ainsi qu’un routage sur 16 couches, soit en mode manuel,
semi-automatique, ou automatique
3.8.4 PICKIT 2
Fusion 360 est un logiciel développé par la société AUTODESK, c’est un logiciel très
complet, facile à utiliser et performant pour réaliser des Dessins Assister par Ordinateur
2. un fichier hex contient différentes informations enregistrées dans un format hexadécimal, ces infor-
mations incluent des paramètres et des configurations ainsi que d’autres types de données.
58
CHAPITRE 3. CONCEPTION DU SYSTÈME ET ETUDE TECHNIQUE
(DAO). Cet outil nous donne la possibilité de créer, faire des tests et fabriquer des objets
en un seul logiciel.
3.9 Conclusion
La carte électronique conçue, est composée de l’assemblage de plusieurs composants,
chacun de ces éléments qui, une fois monté dans ce circuit électrique, selon un principe
d’installation défini, permet d’exécuter la fonction d’arrosage en se basant sur le principe
de fonctionnement qui aussi à été déterminé dans ce chapitre, s’appuyant sur l’utilisation
de trois modes (Initialisation, Automatique et Manuel).
La mise en avant des différentes caractéristiques pour chaque composants électronique
permet d’une part, de connaître la puissance et la tension qu’il est capable de suppor-
ter, mais aussi, de faire le choix parmi les multitudes de composants disponibles dans le
marché algérien, afin de parvenir à un produit peu cher, auto-suffisant et qui répond aux
attentes décrites dans le cahier des charges.
Aussi, ces caractéristiques permettent de prévoir la consommation pour chaque élément,
et ainsi parvenir à cerner les besoins énergétiques nécessaires à fournir. Ces besoins éner-
gétiques sont un élément essentielle pour le dimensionnement du système d’alimentation,
ainsi il a été choisi l’utilisation d’un panneau solaire de 20 watt, un régulateur solaire 12v
avec un courant de 1.80A maximum et une batterie d’une capacité de 3.75Ah.
59
Chapitre 4
Réalisation du prototype
4.1 Introduction
60
CHAPITRE 4. RÉALISATION DU PROTOTYPE
composants, nous avons été obligés d’en créer quelques uns pour répondre à nos besoins :
— Module WI-FI
— Bouton poussoir
— Porte fusible
La nécessité de créer ces composants sur ISIS proteus se résume sur le fait de vouloir
réaliser le circuit imprimé sur ARES. La figure B.1 présente dans l’annexe B représente
le schéma complet de la plaque électronique.
De cette figure les liens entre les différents composants sont clarifiés, entre autre on
constate que :
— Les shield du capteur d’humidité sont relié au PIC 18F452 du port RA0 au port
RA2.
— Les boutons poussoir sont reliés par les ports RB0, RB1, RB2 et RB7.
— La commande des électrovannes se fait à partir des broches RB3, RB4 et RB5.
La plaque d’essai est une plaque en plastique isolant parsemée de plein de trous. Ces
trous sont espacés de 2.54 mm, qui est l’espacement standard des composants électro-
niques que nous utilisons dans nos montages. Elle représente un très bon moyen pour
tester un montage sans effectuer aucune soudure, dans l’objectif d’ajuster ce qui devait
l’être, et corriger diverses erreurs liées à la phase de conception et de dimensionnement. Ce
modèle d’irrigation automatique des plantes a été testé dans différents sols et à différentes
températures, il maintenait le sol à un niveau d’humidité constant. La Figure 4.1 montre
61
CHAPITRE 4. RÉALISATION DU PROTOTYPE
Maintenant que les différents tests ont été achevés, il est temps de passer à la prochaine
étape qui consiste à réaliser un circuit imprimé, compact et résistant.
62
CHAPITRE 4. RÉALISATION DU PROTOTYPE
4.3.2 Visualisation en 3D
Les algorithmes implémentés dans ce logiciel permettent dans les dernières versions
la visualisation 3D de la carte réalisée, cette vue est très intéressante car elle nous per-
met de nous projeter sur la carte réalisée et d’anticiper d’éventuels problèmes liés au
positionnement avant l’impression et la soudure, comme le positionnement du LCD.
— Plaque EPOXY
— Insoleuse
63
CHAPITRE 4. RÉALISATION DU PROTOTYPE
— papier calque
— Cisaille
— Perceuse
Préparation
Tout d’abord, Nous imprimons en miroir sur un papier calque, le typon qui est le circuit
tracé sur le logiciel ARES (Figure B.2 et Figure B.3). Ensuite, nous enlevons l’adhésif qui
protège la plaque et mettons le papier calque sur la plaque époxy, en vérifiant la position
du circuit.
Insolation
Cette étape consiste à imprimer les pistes du circuit dans une résine photosensible, et
cela, à l’aide d’une insoleuse (Figure 4.3). Cet appareil émet des rayons ultraviolets qui
détruisent la couche photosensible des parties non protégées, Après quelques minutes de
manipulation, des pistes vont commencer à paraître sur la plaque.
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CHAPITRE 4. RÉALISATION DU PROTOTYPE
Révélation
Cette étape consiste à enlever la couche photosensible brûlée par les rayons ultraviolets.
D’abord, Nous plongeons et remuons la plaque en époxy dans une solution d’hydroxyde de
sodium (N aOH), appelé aussi bain révélateur, pendant quelques minutes, cette solution
chimique ne laisse que les tracés des pistes protégés. Ensuite, nous rinçons la plaque avec
de l’eau pour enlever le révélateur. voir Figure 4.4.
Gravure
Dans cette étape, la plaque est placée dans une graveuse de circuit imprimé remplie
d’une solution de Perchlorure de fer (F eCl3 ), le cuivre qui n’est pas protégé, est éliminé
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CHAPITRE 4. RÉALISATION DU PROTOTYPE
complètement après une demi-heure. Ensuite, comme dans l’étape précédentes, un rinçage
est fortement conseillé pour que le Perchlorure de sodium restant ne détruise pas le circuit.
Perçage
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CHAPITRE 4. RÉALISATION DU PROTOTYPE
Coupure
Nous coupons les parties en trop de la plaque en époxy à l’aide d’une cisaille, Comme
montrer dans la Figure 4.7.
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CHAPITRE 4. RÉALISATION DU PROTOTYPE
À la suite de cela, un deuxième PCB à était réalisé, en effet le premier circuit ne com-
porte aucune protection et c’est pour cela qu’un deuxième circuit, prenant en compte cette
lacune et corrige différents problèmes de positionnement à était réaliser. Dans un souci
de conception d’un prototype de qualité, ce circuit à été commandé auprès de la société
JLCPCB situé à Hong-Kong, cette société imprime des circuits de qualité professionnelle
à faible coût. La Figure 4.9 représente le deuxième circuit réalisé.
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CHAPITRE 4. RÉALISATION DU PROTOTYPE
4.5.2 Modélisation 3D
Le boîtier
À l’aide de fusion 360, nous concevrons un prototype de boîtier sous deux contraintes.
La première, est de regrouper tous les éléments suivants : la carte électronique, la batterie,
le régulateur de charge solaire, le relais et des fiches pour relier les électrovannes et les
capteurs d’humidité de sol. La deuxième contrainte, quant à elle, est sa taille, en effet il doit
être réduit le plus possible pour éviter qu’il soit encombrant. Il est préconisé l’utilisation
de plastique pour son impression par une imprimante 3D.
Le boîtier est constitué de deux parties : le couvert et la cage.
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CHAPITRE 4. RÉALISATION DU PROTOTYPE
— la cage : cette partie est plus volumineuse que la première, de dimensions 190mm ×
360mm × 90mm. Elle contient un emplacement pour la batterie et six trous pour
les fiches banane. Un aperçu du boîtier (cage + couvert) peut être observé dans la
Figure 4.11.
Le support
Le support en fer est constitué de deux parties, une partie inférieure fixe avec une
base carrée et une partie supérieure mobile, permettant de définir la hauteur. À la partie
supérieure, est collé un support incliné de 30◦ pour le panneau solaire et un deuxième,
qui permet de fixer le boîtier. Le support est représenté dans la Figure 4.11.
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CHAPITRE 4. RÉALISATION DU PROTOTYPE
par aspersion, cette méthode représente la meilleure approche pour un potager. Il est
préférable de placer les câbles électriques sous le sol, ainsi que les tuyaux, tout en prenant
soins à placer une grille d’avertissement au-dessus des câbles et tuyaux.
4.7 Conclusion
Un montage électrique est souvent composé de l’assemblage de plusieurs composants,
connectés les uns aux autres de manière très précise, pour correspondre à un schéma
électrique. Ce schéma est en quelque sorte un plan à suivre pour réaliser exactement
ce que l’ont souhaite. Durant ce chapitre, une description méthodique des différentes
étapes de réalisation de ce schéma a été faite. Ce travail a par ailleurs été l’occasion de
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CHAPITRE 4. RÉALISATION DU PROTOTYPE
se confronter aux diverses difficultés rencontrées lors de la mise en oeuvre d’un nouvel
appareil, depuis la partie "hardware" jusqu’à la partie "software ".
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Conclusion Générale et Perspectives
Par le biais de cette étude nous avons retracé les différentes étapes de conception d’un
système d’arrosage autonome, flexible, performant, répondant aux besoins des utilisateurs
sur le terrain, en prenant en compte les conseils et recommandations d’agronomes spécia-
listes dans ce domaine.
L’augmentation des besoins en eau dans les différents secteurs énergétiques et agricoles,
participent activement à la raréfaction de cette ressource naturelle, cela amène donc à
la mise en place de nouvelles stratégies de gestion, plus méthodiques et rationnelles, de
cette précieuse richesse, grâce à l’implantation de systèmes ce basant sur les nouvelles
technologies.
Pour déboucher sur une solution qui résout les préoccupations de l’instant et futures, il
était nécessaire de réaliser l’état de l’art dans ce domaine, en mettant l’accent sur l’im-
portance de l’automatisation de cette tâche.
Sur la base d’un cahier de charges que nous avions définit, regroupant toutes les aspira-
tions que notre solution doit satisfaire. Après, nous avons étalé toute l’étude technique
réalisée pour l’obtention d’un schéma général en donnant les caractéristiques de chaque
élément électrique, puis nous avons décrit toutes les étapes de réalisation une à une, jus-
qu’à l’obtention d’une carte électronique et d’un design répondant à nos attentes.
ArDen est notre résultat et représente la solution que nous proposons à la suite d’un
travail bien organisé et méticuleux. Ce projet offre les valeurs ajoutées suivantes :
— Autonomie : la source d’énergie pour ce système est l’énergie solaire, cela lui offre
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CHAPITRE 4. RÉALISATION DU PROTOTYPE
l’avantage d’être utilisé n’importe où, sans se soucier de le brancher au réseau élec-
trique (zone hors couverture réseau, loin d’une prise électrique...).
— Facile à utiliser : avec 4 boutons poussoir le propriétaire peut naviguer entre les
différents modes (automatique, manuelle, initialisation) en seulement quelques clics.
— Prix raisonnable : les composants de notre système sont bien choisis, en respectant
et en tenant compte en permanence du rapport qualité/prix.
Nous sommes satisfait de notre travail mais souhaitons l’améliorer encore plus, voici
quelques idées et perspectives mises en avant pour perfectionner ce système :
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CHAPITRE 4. RÉALISATION DU PROTOTYPE
La technologie évolue à grands pas, nous devons être à l’écoute et capter toutes les
innovations technologiques et leur applications sur terrain, afin de se mettre au diapason
avec les pays qui développent ces techniques, les utilisent et les commercialisent.
75
Bibliographie
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MED, 2013.
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UNIVERSITE FERHAT ABBAS -SETIF, 2012.
[8] L. Brigitte. (le 15 Décembre 2019). Les technique d’Irrigation (2) : irrigation sous
pression, adresse : http://www.canaux-et-territoire.info/dotclear/?2009/
12/24/39-les-technique-d-irrigation-ii-irrigation-sous-pression.
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persion, adresse : https : / / www . houzz . fr / magazine / tout - savoir - sur - l -
irrigation-par-aspersion-stsetivw-vs~52625578.
[10] L. Annie. (consulté le 16 Décembre 2019). Arrosage par aspersion, adresse : https:
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périmentation et la Simulation. ETSF, 2010.
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2020, adresse : https : / / www . insunwetrust . solar / blog / le - solaire - et -
vous/batteries-panneaux-solaires/.
78
BIBLIOGRAPHIE
[32] B. HANUS, J’emploie l’énergie Solaire dans la Maison et le Jardin. SAEP, 2008.
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Annexe A
A1
ANNEXE A. QUESTIONNAIRE SOUMIS A DIFFÉRENTES PÉPINIÈRES
A2
ANNEXE A. QUESTIONNAIRE SOUMIS A DIFFÉRENTES PÉPINIÈRES
A3
Annexe B
Circuiterie du système
B1
ANNEXE B. CIRCUITERIE DU SYSTÈME
B2
ANNEXE B. CIRCUITERIE DU SYSTÈME
B3
Annexe C
PCFG 3 : 0 AN7 AN6 AN5 AN4 AN3 AN2 AN1 AN0 Vref+ Vref-
0000 A A A A A A A A Vdd Vss
0001 A A A A Vref+ A A A AN3 Vss
0010 D D D A A A A A Vdd Vss
0011 D D D A Vref+ A A A AN3 Vss
0100 D D D D A D A A Vdd Vss
0101 D D D D Vref+ D A A Vdd Vss
0110 D D D D D D D D - -
0111 D D D D D D D D - -
1000 A A A A Vref+ Vref- A A Vdd Vss
1001 D D A A A A A A Vdd Vss
1010 D D A A Vref+ A A A AN3 Vss
1011 D D A A Vref+ Vref- A A AN3 AN2
1100 D D D A Vref+ Vref- A A AN3 AN2
1101 D D D D Vref+ Vref- A A AN3 AN2
1110 D D D D D D D A Vdd Vss
1111 D D D D Vref+ Vref- D A AN3 AN2
C1
Annexe D
Le tableau ci-dessous, montre clairement que pour des inclinaison comprises entre 0◦
et 30◦ (soit une inclinaison inférieure ou égale à 55%) le rendement est compris entre 100%
et 90% selon que l’on est plein Sud ou plein Ouest (ou plein Est)[33].
D1