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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
******
UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI (UAC)
*********
ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI
(EPAC)
******
DEPARTEMENT DE GENIE MECANIQUE ET ENERGETIQUE
(GME)
**********
Option : ENERGETIQUE
5ème promotion
Rédigé par :
Je dédie ce travail.
............................................................................................................................. 4
Introduction .................................................................................................................................................... 5
............ 26
Introduction .................................................................................................................................................. 27
.............................................................................................................. 52
Introduction .................................................................................................................................................. 53
.......................... 90
........................................................... 115
.......................................................................................................................... 118
................................................................................................................................. 123
La résistance ⁄
S La surface du milieu
Le temps
La température du corps ou du milieu
Le temps civil
Le taux d’insolation -
Le temps légal
Le temps solaire vrai
Le temps universel
La vitesse ⁄
Teneur en eau du produit
Lettres Grecques
Symboles Désignations Unités
Le coefficient d’absorption -
L’inclinaison du capteur °
L’angle entre le méridien local et la normale °
La déclinaison °
Le coefficient d’émission -
Le rendement -
L’angle de réfraction °
L’angle zénithal °
La conductivité thermique du milieu ⁄
La viscosité dynamique ⁄
Le coefficient de réflexion -
La masse volumique du corps ⁄
Le coefficient de transmission -
La latitude du site °
Le flux thermique échangé
La fraction d’énergie rayonnée -
L’angle horaire °
Constantes
L’accélération de la pesanteur ( ⁄ )
La constante solaire ( ⁄ )
Nombres adimensionnels
Le nombre de Grashoff
Le Grashoff critique
Nombre de Nusselt
Nombre de Prandtl
Indices
Symboles Désignations
Initial
Ambiant
Direct
Bas de la cellule de séchage
Face extérieure du bas de la cellule
Face intérieure du bas de la cellule
Direct sur plan incliné
conduction
Capteur
Combustible
Tranche foyer
Conduction à travers la dalle
Conduction à travers le haut de la cellule de séchage
Conduction à travers l’isolant
Claie
comb Combustion
Conduction à travers la plaque inférieure
Conduction à travers la plaque supérieure
Cellule de séchage
Conduction à travers la vitre
Diffus
Face extérieure de la dalle
Diffus sur plan incliné
e Entrée
el électrique
Equilibre
Evaporée
extraterrestre
Le foyer
Global
Sol
Haut de la cellule de séchage
Face extérieure du haut de la cellule
Voute céleste
Le vent à l’extérieur de la cellule
face extérieure de la vitre
Convection entre le haut et l’air ambiant
Convection entre le haut et l’air de séchage
Vitre
Convection entre l’air asséchant et la plaque inférieure
Face intérieure de la vitre
Convection entre le produit et l’air de séchage
convection entre la plaque supérieure et l’air ambiant
Convection entre l’air asséchant et la plaque supérieure
Convection entre la vitre et l’air ambiant
Convection entre la vitre et l’absorbeur
Eau
Dans les pays en voie de développement (PVD), les productions agricoles sont
souvent caractérisées par des surplus saisonniers de récoltes [1]. Il s’avère donc
nécessaire de conserver ces surplus par des techniques appropriées dans le but d’éviter
les pertes après récolte, de pallier le décalage saisonnier entre la plupart des récoltes
vivrières, et de permettre l’étalement de la consommation sur l’année. Depuis
l’antiquité à nos jours, un moyen de stabilisation et de conservation des produits
agricoles demeure l’exposition directe au soleil et au vent : sur le sol, les toits, les
nattes de pailles ou de raphia, les claies, et parfois sur les flancs des collines [2] : c’est
le séchage solaire direct. L’énergie solaire est abondante et disponible dans les PVD,
et pour ce mode de conversion d’origine thermique, le rayonnement solaire est
transformé en chaleur par la matière, au niveau du sol. Pour ce mode de conservation,
la qualité bactérienne des produits séchés laisse souvent à désirer, sans compter qu’un
conditionnement peu fiable entraîne souvent la détérioration rapide des produits
biologiques.
Le séchage solaire est un système très ancien, il est le plus utilisé dans les
modes d’application du solaire thermique. Il apparaît comme la technique de
conservation la mieux adaptée aux PVD, en l’occurrence les pays d’Afrique au sud du
Sahara. C’est aussi l’option la moins onéreuse pour le séchage des produits agricoles.
Ce mode de séchage n’est pas sans inconvénient. Pour pallier donc ces difficultés du
séchage traditionnel et dans un but d’optimiser le processus de séchage, nous sommes
amenés à réfléchir sur la conception des dispositifs de collecte du rayonnement solaire
(les séchoirs solaires directs ou indirects). Cependant, la nécessité d’un niveau de
chauffage élevé conduit souvent à l’utilisation d’une énergie d’appoint (celle de la
combustion des déchets de bois dans notre cas). Ces systèmes, combinant deux sources
d’énergie, sont appelés des systèmes hybrides. Etant donné que leur réalisation est
souvent onéreuse, il importe de trouver un moyen pour étudier le comportement du
séchoir sans passer par la réalisation d’où la modélisation et la simulation du
fonctionnement du dispositif.
produit donné (la tomate pour notre cas). Cette démarche permet d’étudier les
différents paramètres qui influencent le procédé (la température de séchage, l’humidité
absolue, le débit d’air, le temps de séchage, l’évolution de la déshydratation), de
manière à ne pas altérer la qualité du produit séché. Ceci conduit à une meilleure
optimisation de dimensionnement des séchoirs, afin de maîtriser les rendements
thermique et massique, comme c’est le cas dans les industries. Le caractère périodique
du rayonnement solaire et le changement continuel des conditions climatiques sont des
contraintes à surmonter lors de la modélisation et de la conception des séchoirs
solaires.
Introduction
La loi de Fourier
La loi de Fourier traduit la relation existant, en chaque point d’un corps, entre le
flux thermique et le gradient de température. Cette expression, dans la mesure où la
position d’un point peut être caractérisée par une seule dimension (paroi plane,
cylindrique ou sphérique par exemple), s’écrit :
(1)
Cette loi traduit le fait que le flux de chaleur est proportionnel au gradient de
température. La direction de l’écoulement de chaleur coïncide avec celle du gradient
de température. Le signe – caractérise le fait que l’écoulement de chaleur s’effectue
dans le sens des températures décroissantes, du chaud vers le froid.
Le flux chaleur traversant une paroi par conduction peut être mis sous la forme :
(2)
(3)
forcée) et, quel que soit le régime d’écoulement du fluide (laminaire ou turbulent), le
flux de chaleur est donné par la relation dite loi de Newton :
(4)
(5)
(6)
(7)
1.1.3. Le rayonnement
1.1.3.1. Le rayonnement thermique
On a évidemment : d’où:
(8)
Si toute l’énergie incidente est absorbée, le corps est appelé corps noir ou
radiateur intégral (NF X 02-206). Si une partie de l’énergie est absorbée, mais que
cette partie est constante quelle que soit la longueur d’onde de l’énergie incidente, on
dit que l’on a à faire à un corps gris (dans le cas contraire, on parle d’un corps coloré).
Si aucune énergie ne traverse le corps, on dit que ce dernier est opaque (le contraire de
transparent).
(9)
Cette propriété peut être étendue aux corps à émission diffuse, et l’expérience a
montré que ces deux propriétés restent valables en dehors des conditions d’équilibre
[3]. Dans la plupart des applications solaires, le rayonnement est émis entre deux
surfaces. Le flux de chaleur échangé par rayonnement entre ces deux surfaces est
exprimé par [4]:
( ) (10)
( )( )
(11)
Pour un rayonnement entre deux plans parallèles infinis (cas d’un insolateur
plan), les surfaces et sont égales et le facteur géométrique est égal à
l’unité. Sous ces conditions l’équation devient :
( ) (12)
( )( )
(13)
Pour un petit objet convexe (face 1) entouré par une enceinte large (face 2) (cas
( ) (14)
( )( ) (15)
1.1.3.2.1.1. La déclinaison
( ( )) (16)
Elle est nulle aux équinoxes (21 mars et 21 septembre), maximale au solstice
d’été (égal à 23,45° au 21 juin) et minimale au solstice d’hiver (égal à -23,45° au 21
décembre). Elle est positive au printemps et en été ; négative en automne et en hiver.
Déclinaison
C’est l’angle entre le plan méridien passant par l’observateur et le plan méridien
contenant le soleil. Il est déterminé par [3], [4], [10] :
( ) (17)
Pour un jour solaire correspondant à 24 heures, il varie de -180° à +180°. La
valeur de l’angle est nulle au midi solaire, négative le matin, positive dans l’après-midi
et augmente de 15°/ heure.
(18)
() ( )
[ ] (19)
( ) ( )
Où ( );
Ces deux angles sont fonction de la latitude du lieu, la date (jour de l’année), l’heure
dans la journée et se déterminent par [3], [4], [10] :
( ) (20)
( ) (21)
Selon les conditions atmosphériques, le ciel peut être plus ou moins couvert de
nuages au cours d’une journée. Ceci occulte le soleil, totalement ou partiellement,
empêchant ainsi le rayonnement d’atteindre directement la terre. On appelle durée
d’ensoleillement ou d’insolation le temps pendant lequel, au cours d’une journée, le
rayonnement solaire direct a atteint la terre en un lieu donné. Le taux d’ensoleillement
ou taux d’insolation est le rapport entre la durée effective du jour et la durée maximale
d’ensoleillement [10] :
(22)
( ) (23)
(24)
Où est l’angle du zénith, défini comme l’angle entre une ligne verticale et la
ligne au soleil et la radiation normale extraterrestre définie comme étant la
quantité de radiation solaire frappant une surface perpendiculaire aux rayons solaires,
au sommet de l’atmosphère terrestre.
( ( )) (25)
(26)
1.1.3.2.2.2. Le rayonnement horizontal journalier
Pour un jour donné, l’irradiation journalière extraterrestre peut être calculée par
intégration de l’équation du lever au coucher du soleil. On obtient [4] :
( ) (27)
∑
̅ (28)
̅
(29)
̅
Rayonnement diffus et direct sur plan horizontal
- Si et
̅
̅̅̅̅ (30)
̅
- Si et
̅
(31)
̅
Et on déduit ensuite la part du rayonnement direct par :
̅ ̅̅̅̅
̅ ̅ (32)
Répartition horaire des irradiations globale, directe et diffuse
Pour un jour moyen représentatif du mois, la détermination des flux par heure
est faite avec les corrélations de Collares Pereira et Rabl [4].
( ) ( )
( ) ̅ (33)
Où :
( ) et ( )
( ) ̅ (34)
( )
(35)
1.1.3.2.3. Estimation du rayonnement solaire sur plan incliné
( ) ( ) (36)
Où l’albédo est :
(37)
() ( ) ( ) ( )
( ) ( ) ( ) ( )
( ) ( ) ( ) ( ) (38)
( ) ( ) ( ) ( )
( ) ( ) ( ) ( ) ( )
est l’apport du rayonnement direct sur le plan incliné ;
plan incliné dont le premier terme représente le flux diffus par la voûte céleste et le
second le diffus par le sol.
Un capteur solaire est défini comme tout système qui reçoit de l'énergie solaire
et la transforme en énergie thermique. Il peut être à air ou à eau mais nous nous
intéresserons ici qu’au capteur à air.
L’effet de serre
L’effet de serre est souvent mis à profit pour la conversion thermique à basse
température du rayonnement solaire. On désigne normalement par effet de serre,
l’ensemble des modifications apportées à l’équilibre énergétique et thermique d’un
corps récepteur, par la mise en place d’une couverture transparente au rayonnement
solaire, ayant une longueur d’onde comprise entre 0,01 μm et 4 μm et opaque au
rayonnement solaire terrestre de longueur d’onde supérieure à 4 μm.
Les capteurs plans absorbent le rayonnement solaire à l’aide d’une plaque noire
(absorbeur). Lorsque l’air traverse le conduit utile, sa température augmente en raison
de la chaleur reçue par l’absorbeur. Le capteur plan peut être constitué d’une
couverture transparente (polycarbonate, vitre) qui piège le rayonnement solaire
thermique améliorant ainsi le rendement thermique du système. L’énergie captée par le
système réchauffe l’absorbeur qui transfère cette énergie au fluide caloporteur. Les
températures extrêmes enregistrées pour ces types de capteurs sont de l’ordre de
100 °C.
Divers modèles de capteurs ont été rencontrés dans la bibliographie. Ceux à une
passe peuvent être regroupés en quatre grandes configurations. La Figure 7 présente
l’évolution de ces diverses configurations en vue d’une meilleure performance [12].
4 : Conduit utile
5 : Isolant
Les capteurs solaires plans ne peuvent généralement pas porter les fluides
caloporteurs à de très hautes températures. Pour cela, il est possible d’utiliser des
capteurs à concentrateur, de type cylindro parabolique, qui concentrent le rayonnement
solaire capté sur un absorbeur situé dans le foyer du concentrateur, où circule le fluide
Le rendement thermique d’un capteur solaire est défini par le rapport suivant :
(39)
(40)
̇ ( ) (41)
1.2. L’analogie thermique-électricité
1.2.1. Principe
(42)
est fonction du type de transfert mis en cause, des matériaux utilisés, etc.
(43)
Température Potentiel
Flux de chaleur Intensité
Densité flux de chaleur Densité de courant
Conductivité thermique Conductivité électrique
Résistance thermique Résistance électrique
Résistivité thermique Résistivité électrique
Capacité calorifique Capacité électrique
(44)
Le bois est un combustible à 100% naturel, local et une des énergies les moins
chères dans les pays en voie de développement. Le bois est une énergie renouvelable
qui provient principalement de la forêt. Il présente un bilan neutre sur l’effet de serre
[17]. Le bois fait partie de la biomasse sèche issue de plusieurs sources :
Dans les industries de transformation du bois ;
Dans l’agriculture et les industries agroalimentaires ;
Dans les cultures énergétiques (production de biomasse par les agriculteurs à
des fins énergétiques) ;
Dans les formations herbacées ;
Dans les bois de récupération (emballage en bois, les déchets de construction,
les bois collectés dans les déchetteries ou par des réseaux de parcs à
conteneurs).
Principaux constituants
Cellulose Lignines Hémicelluloses Extraits
(en % de matière anhydre)
Essences tempérées 38-60 18-40 20-40 1-5
Essences tropicales 40-50 28-32 14-18 1-8
Carbone: 50%
Hydrogène: 6%
Oxygène: 44%
Une formule globale approchée du bois serait donc de la forme [17], [19] :
1.3.1.2.2. L’humidité
(45)
(46)
Les chiffres observés dans le tableau sont des valeurs indicatives, qui varient
quelque peu en fonction de la composition chimique des échantillons combustibles.
bois en contient moins que les autres types de combustibles solides (charbon,
lignite,…). La teneur en matières minérales peut varier considérablement d’une
matière lignocellulosique à l’autre. Dans le bois, elle est généralement autour de 1%
[17]. Cependant, au cours du stockage, de la manipulation ou du transport, diverses
matières peuvent s’associer au combustible et inclure des matières minérales
extérieures (sable, terre, etc.). Le taux de cendres se détermine par une combustion
complète de la biomasse. Le résidu de cendres est récupéré et pesé.
La chaleur dégagée lors d’une combustion et captée par un corps récepteur est
une fonction du temps. Cette dépendance avec le temps est due à la variation de masse
de combustible brûlée au cours du temps. La Figure 9 montre la cinétique de
combustion du bois et des résidus de bois en fonction du temps.
[ ( )] (47)
Voilà ainsi résumer les grandes lignes ayant trait aux transferts thermiques, au
rayonnement solaire et à la théorie de la combustion. Nous pouvons, à présent, passer
à l’étude du processus de séchage.
Introduction
Le séchage est un procédé d’extraction d’eau d’un corps humide (produit) par
évaporation ou vaporisation. Les corps humides mis en jeu peuvent se présenter sous
plusieurs formes allant des pâtes, gels ou liquides à des corps solides poreux contenant
de l’eau [21]. Cependant, quelle que soit la forme sous laquelle le produit se présente,
on obtient au final un produit quasi sec. Le séchage a donc pour effet d’alléger le
produit de son eau. Au cours du séchage, l’eau contenue dans le produit disparaît peu à
peu dans le gaz (air) chaud sous l’action de deux phénomènes, à savoir : l’évaporation
à la surface du produit et la diffusion de l’eau à l’intérieur de la matière. L’étude du
séchage nécessite donc la connaissance des notions relatives à l’air humide
(cf. Annexe A) et aux phénomènes de transfert de masse et de chaleur.
Les techniques citées plus haut n’éliminent qu’une partie de l’eau libre des
produits traités (l’eau adsorbée ne pourra pas être extraite par ce procédé). Aucun
procédé mécanique ne permet d’abaisser l’humidité d’un produit en deçà de 60 %.
Faible sélectivité
Sur le plan qualitatif, la substance éliminée n’est pas de l’eau pure, mais est
constituée par une dispersion ou une solution plus ou moins riche en extraits secs.
Ce point résulte des deux précédents. Le fait que seule la fraction aqueuse non
liée soit éliminée implique une consommation moindre d’énergie.
Le produit est porté à une température telle que la pression de vapeur d’eau du
produit devienne égale à la pression totale ambiante régnant dans le séchoir.
Cette phase est souvent isenthalpe et caractérisée par l’élimination de l’eau libre
à flux-masse constant. Pendant toute la durée de cette phase, la surface du produit est
saturée en eau et l’évaporation s’effectue à la température de bulbe humide. Cette
période existe tant que la surface du matériau est alimentée en eau libre (par exemple
par capillarité) par l’intérieur. Il se forme à la surface une couche limite, où la pression
de vapeur d'eau est quasi égale à celle de l'eau pure dans les mêmes conditions de
température et de pression : la pression de saturation. Cette période s'achève lorsque le
produit atteint une teneur en eau appelée la teneur en eau critique (ou l’état
hygroscopique).
Noms Modèles
Newton, (1921) ( )
Page, (1949) ( )
Henderson et Pabis, (1961) ( )
Exponentiel ( ) ( ) ( )
Wang et Singh
Henderson et Pabis modifié ( ) ( ) ( )
Verma et al. ( ) ( ) ( )
Midilli-Kucuk, (2002) ( )
Ahouannou et al., (2001)
( ) pour
( )
[( ) ( ) ] pour
( )
(48)
( )
Avec et respectivement l’enthalpie spécifique et la teneur en eau absolue de l’air
humide (cf. Annexe A).
Air traversant
Impacts de jets
Le produit est immobile dans le séchoir, il n’y a pas lieu de caractériser les
déplacements relatifs et on se contente de définir l’incidence (léchage, air traversant,
impacts de jets).
Le produit est chargé et le séchage s’effectue. Une fois le produit sec, on arrête
le séchoir puis on procède au déchargement.
Alimentation continue
A contre courants
Air
C’est le plus intéressant pour le transfert de chaleur
CC
sensible
Produit
Air
L’air évolue orthogonalement au produit ; cette évolution
allie les avantages des deux types précédents. Cependant,
C+
Produit les débits d’air à conditionner seront plus importants.
2.3.1.2. L’énergie
Chauffage direct
L’air de séchage est un mélange d’air et de gaz de combustion. Il faut, bien sûr,
que les produits à sécher ne soient pas altérés par la présence de gaz de combustion.
L’air comburant et l’air secondaire sont généralement préchauffés. Les combustibles
peuvent être du gaz ou du bois (foyers).
L’air est chauffé en passant dans un échangeur. Cet échangeur est en général
associé à une batterie de chauffe.
L’air est chauffé en passant sur des résistances électriques, conçues de façon à
avoir une grande surface d’échange (résistances blindées à ailettes, fils boudinés…).
Cette technique est utilisée pour le séchage en couche mince (papier, purée,
etc.). La source énergétique est constituée par de la condensation de vapeur, par des
résistances électriques (techniques sous vide) ou par un chauffage par induction de la
pièce métallique de contact.
Lorsque l'énergie est fournie au produit par l'air chauffé (transfert de chaleur par
convection), le séchoir est classé de type convectif. Si la chaleur est transférée au
produit avec un contact direct, le séchoir est classé de type conductif.
La gamme de température
Nous présentons ici quelques recherches ayant abordé le séchage et les séchoirs
solaires.
Bennamoun L. et al. (2003) [24] dans leur étude ont montré l'importance du
séchage solaire utilisant l'appoint de chauffage par rapport au séchage sans
appoint, dans un séchoir solaire de type indirect fonctionnant en convection
forcée, pour sécher les oignons. La conclusion de leurs résultats a montré que la
teneur en eau du produit sans utilisation d'appoint de chauffage n'a pu atteindre la
valeur voulue en fin de séchage. Par contre, la teneur en eau du produit avec utilisation
d'appoint atteint la valeur voulue et un gain de temps de séchage est obtenu.
d'énergie constitué d'un lit de cailloux de granite peint en noir) et indirect (sans
recyclage et sans appoint de chaleur). Comme conclusion, d’une manière générale les
produits sèchent 2 à 5 fois plus vite dans un séchoir solaire qu’à l’air libre. Un accord
assez satisfaisant entre les résultats théoriques et expérimentaux avec un taux d’erreur
inférieur à 10% est enregistré, ce qui parait satisfaisant compte tenu de la difficulté
pour déterminer avec précision certains paramètres astronomiques ou atmosphériques
et les coefficients d’échange basés sur des relations empiriques.
Luna et al. (2009) [12], [27-28] ont étudié un séchoir solaire avec stockage
d’énergie pour le bois de pin. Au cours de cette étude, qui a conduit à la configuration
optimale du séchoir et à un modèle décrivant le fonctionnement du séchoir, une étude
basée sur une approche organique des divers composants a été proposée et a permis de
définir le type d’équipement à utiliser pour chacun de ces composants. Le séchage est
décrit par le modèle classique de la courbe caractéristique. Le modèle de l’unité de
chauffage est écrit de manière parcimonieuse afin de diminuer le temps de calcul.
Il est également qualifié en termes de parcimonie, exactitude, précision et
spécialisation. La simulation du modèle globale obtenue pour le séchoir nous montre
que l’utilisation d’une unité de stockage permet réduire le temps de séchage et permet
d’avoir un certain contrôle sur la qualité du produit.
mixtes) et d’autres qui utilisent une autre source d’énergie en appoint (séchoirs
hybrides). Nous donnerons ici quelques exemples de ces séchoirs.
Ces séchoirs utilisent directement les rayons solaires et les produits sont répartis
sur des claies, des nattes, à même le sol ou dans des cribs orientés perpendiculairement
au vent dominant. Ces séchoirs sont très bon marché et souvent rustiques, conçus
localement par les communautés paysannes, pour répondre aux problèmes de la
conservation temporaire du produit, en attendant la vente ou la consommation. Le
fonctionnement de ces séchoirs n’est pas sans inconvénient ; on peut citer
l’intervention humaine régulière, la protection contre la poussière ou le ramassage du
produit en cas de pluie, le malaxage (mélange) fréquent afin d’éviter la surchauffe de
la couche supérieure et homogénéiser le lit de produits pour permettre à la couche
inférieure de sécher, les pertes considérables de produits mal séchés ou gâchés lors du
remuage, la destruction des vitamines A et C par l'exposition directe au soleil et la
dégradation par les intempéries et les animaux ravageurs (insectes, rats, etc., …). Le
séchoir autobus (Figure 15) en est un exemple type de séchoir rustique.
Inconvénients
- Dégradation de la qualité par exposition directe au soleil, destruction
des vitamines A et C, flétrissement, décoloration ;
- Fragilité des matières en polyéthylène qu’il faut changer
régulièrement, environ tous les quatre mois ;
- Température élevée dans le séchoir qui contribue avec l’exposition au
soleil à la destruction des nutriments ;
- Faible circulation de l’air qui limite la vitesse du séchage et augmente
les risques de moisissures et le temps de séchage.
Le séchoir coffre est un simple séchoir facile à construire par les artisans, en
utilisant des matériaux disponibles localement. Il est généralement destiné pour la
préservation des fruits, légumes, poissons et de la viande.
Dans le séchoir coffre, l’air pénètre par les orifices percés sur le fond du
caisson, et s’échappe par des trous situés dans la partie haute de chaque côté. Le fond
de la boîte ainsi que les parois sont peints en noir pour mieux garder le rayonnement
thermique. Une feuille de plastique ou une plaque de verre sert de toit, une porte dans
le panneau arrière permet de régler la température.
Le séchoir intégral est un séchoir direct où le produit est placé dans une
chambre de séchage avec des parois transparentes permettant au rayonnement solaire
d’empiéter directement sur le produit.
Le séchoir est équipé d’une cheminée qui peut être utilisée pour augmenter
l’effet de soutirage imposé au courant d’air et donc fournir un flux important d’air et
une vitesse de séchage plus grande.
Ce sont des séchoirs ‘‘serres’’ qui sont une version à grande échelle des bottes
de séchage ; leur utilisation est à envisager lorsqu’il faut sécher une grande quantité de
produits frais. Elle permet de sécher environ 1200 kg de mangues par mois. Il a une
surface d’entreposage de 12 m² et ses dimensions sont de 2,5m de large sur 6m de long
et 2,35m de haut [29].
Ces systèmes sont plus performants que les séchoirs directs, ils présentent
l’avantage de mieux conserver les caractéristiques de l’aliment : sa couleur, sa texture,
son aspect, sa valeur nutritive [8]. Ils sont donc particulièrement adaptés au séchage
des produits agroalimentaires.
d’une cheminée selon le modèle (Figure 20). L’air qui pénètre dans le collecteur, est
chauffé et sa température monte. L’air ainsi chauffé circule jusqu’à la chambre de
séchage où il lèche les produits. La durée du séchage est un peu plus réduite que dans
les autres cas, mais très variable selon les conditions climatiques.
Ces séchoirs combinent les dispositifs des séchoirs directs et indirects. Dans ce
type de séchoirs, l’action combinée du rayonnement solaire direct sur le produit à
sécher et le capteur solaire est de fournir la chaleur nécessaire pour le processus de
séchage. Un séchoir mixte à circulation naturelle (Figure 22) aurait les mêmes
dispositifs structuraux qu’un séchoir indirect (capteur solaire, chambre de séchage et
une cheminée) mais les parois sont équipées par des plaques de verre de sorte que le
rayonnement solaire empiète directement sur le produit comme le séchoir intégral.
Description technique
Avantages
- Séchoir très performant ;
- Facilité d’aménagement dans un bâtiment.
Inconvénients
- Nécessité de grandes quantités de fruits régulièrement sur l’année
pour être rentable.
Description technique
Avantages
- Séchage rapide et d’excellente qualité ;
- Contrôle de température ;
- Très grande productivité.
Inconvénients
- Coût très élevé de l’investissement ;
- Nécessité d’avoir un marché important pour pouvoir écouler les
produits.
Introduction
Dans ce chapitre, il sera question d’une étude d’un séchoir hybride dont la
source de chaleur est la combinaison du rayonnement solaire et de la combustion de la
biomasse résiduelle. Cette étude se fera suivant la démarche ci-après : description du
séchoir (présentation des différentes parties), principe de fonctionnement et
modélisation (description des modèles mathématiques traduisant le fonctionnement).
3 : Cellule de Séchage
L’air ambiant aspiré par deux ventilateurs (de 20 watts et 400 m3/h chacun
alimenté par deux cellules PV de 40Wc chacun) traverse l’insolateur et se réchauffe.
Cet air chaud est propulsé dans la chambre de chauffage au-dessus du foyer et
récupère de la chaleur venant de la dalle chaude, lorsque le foyer est allumé. Il perd
par contre un peu de son énergie dans le cas contraire. L’air réchauffé pénètre ensuite
dans la cellule de séchage où il chauffe les produits et en récupère l’eau sous forme de
vapeur. L’air chargé d’humidité est rejeté à l’atmosphère à la sortie de la cellule.
Cette modélisation peut se faire, soit par tranches, soit globalement. Lorsqu’il
est fait par tranches alors on considère cette partie élémentaire, comme étant un
maillon de la cellule de séchage qui a le même comportement physique que cette
dernière. Nous optons ici pour la modélisation par tranches qui donne un modèle
beaucoup plus complet et plus fin que celui de la modélisation globale [3].
En se basant sur les travaux de [3], nous présentons à la Figure 26 les différents
échanges qui ont lieu au niveau du capteur.
3 : Vitre Rayonnement
6 : Conduit utile
7 : Isolation arrière
M vi Cpvi dTvex
Pvi hr ,vc Tvc Tvex hv ,v Ta Tvex hc ,v Tvin Tvex
Sca dt
M vi Cpvi dTvin
hc ,v Tvex Tvin hr ,vn Tn Tvin hv ,vn Tn Tvin
Sca dt
Au niveau de l’absorbeur
mn Cpn dTn
hr ,vn Tvin Tn hv ,vn Tvin Tn hv ,an T ( j 1) Tn hr ,ni Tiin Tn Pn
Sca dt
M is Cpis dTiin
hr ,ni Tn Tiin hv ,an T ( j 1) Tiin hc ,i Tiex Tiin
Sca dt
Au niveau du caloporteur
mCp
Sca
T j T j 1 hv,an Tn T j 1 hv,ai Tiin T j 1
Or d’où:
mCp
Sca
T j T j 1 hv,an Tn Tiin 2 T j 1
(49)
(50)
(51)
(52)
(53)
̇ (54)
Et la surface est donnée par :
( ) (55)
3.2.1.2. Etude numérique des équations du capteur
t.Sca
M vi Cpvi t t
Tvex j Tvex
t
j Pvi hr ,vc Tvc Tvext t j hv,v Ta Tvext t j hc,v Tvint t j Tvext t j
Au niveau de l’absorbeur
Tn j Tnt j hr ,vn Tvint t j Tnt t j hv,vn Tvint t j Tnt t j hv,an T t t j 1 Tnt t j hr ,ni Tiint t j Tnt t j Pn
M n Cpn t t
t.Sca
Tiin j Tiint j hv,ai T t t j 1 Tiint t j hr ,ni Tnt t j Tiint t j hc,i Tiet xt j Tiitnt j
M is Cpis t t
t.Sca
Tiex j Tiext j hc,i Tiint t j Tiext t j hr ,is Tgr Tiext t j hv,v Ta Tiet xt j
M is Cpis t t
t.Sca
Au niveau du caloporteur
( )( ) (56)
avec ( ) d’après la relation de Swimbank [3], [4] et se calcule à
l’aide de la formule :
[( ) ] (57)
( )( )
(58)
( )( )
(59)
( )( ) (60)
avec .
(61)
( ) (62)
Où ;
( )
(63)
Où le coefficient (64)
Avec la température de l’air emprisonné et inerte qui est égale dans notre
cas à la moyenne arithmétique des températures des deux parois d’où :
(65)
( )⁄
Coefficient d’échange par convection entre l’absorbeur et l’air de séchage
(66)
(67)
est le nombre de Reynolds donné par :
(68)
le nombre de Prandtl :
(69)
On a d’après [15] :
(70)
(71)
( )
la réflectivité hémisphérique du vitrage ;
Calcul de
Calcul de
De même que pour le flux direct, car le flux diffus reçu du sol est nul et
il reste seulement le flux diffus issu la voûte céleste qui revient à l’irradiation diffuse
sur plan horizontal.
D’après (8) :
( ) (72)
étant la réflectivité au flux direct obtenue grâce à la loi de Fresnel [4]:
( ) ( )
( ) (73)
( ) ( )
est l’angle de réfraction exprimé à partir de la loi de Snell-Descartes :
( ( )) (74)
(75)
Facteur de transmission relatif à l’absorption ;
(76)
Avec :
( ) (77)
( )
La valeur de varie de 4 pour les vitres très transparentes à 32 pour les vitres
sombres.
(78)
De même :
( ) (79)
Le calcul se fera en assimilant le rayonnement diffus à un rayonnement direct
frappant le capteur sous un angle d’incidence de 60° [4], on posera donc que .
Et on a :
( ) ( )
( ) (80)
( ) ( )
( ( )) (81)
(82)
( )
(83)
( )
(84)
()
( )
()
Au niveau de l’absorbeur
( )
() ( )
() ( )
()
̇
( ) ( )
( ) ( )
( )
( )
( )
( )
( )
[ ] [ ]
[ ( )]
2 : Milieu Ambiant
4 : Conduit utile
6 : Dalle chauffante
7 : Foyer de combustion
8 : Cheminée
7 : Foyer de combustion
( ( ) ( ) ( ))
( ( ) ( ) ( ( ) ))
( ( ) ( ) ( ( ) ))
( ( ) )
( () ( )) ( () ( ))
̇ ( ( ) ( )) ( ( ( ) ) ( ( ) ))
( () ( ))
( ( ( )) ( ( ))
( () ( )))
( () ( ))
( ( () ( )) ( () ( ))
( ( ) ( )))
( () ( ))
( ( () ( )) ( () ( ))
( ( ) ( )))
( () ( )) ( ( () ( )) )
( () ( )) ( () ( ))
̇ ( ( ) ( ))
( ( ( ) ( )) ( ( ) ( )))
( )( )
(85)
( )( ) (86)
Coefficient d’échange par convection entre la plaque supérieure et l’air
ambiant
(87)
Le foyer utilisé pour la combustion dans notre procédé est similaire à un foyer
traditionnel amélioré, dont le rendement énergétique peut être estimé à 18 %.
Cependant, étant donné que ce foyer a été placé dans une enceinte faite de briques
réfractaires, on considérera un gain de 5 % de manière à utiliser dans les calculs un
rendement final de 23 %. D’après [1] la sciure de bois a un PCI de 16,72 MJ/Kg. La
chaleur dégagée par la combustion est absorbée par la dalle. Il convient donc de
multiplier l’équation (47) par le coefficient d’absorption de la dalle et par un
coefficient (permettant de quantifier la fraction radiative de la chaleur dégagée),
pour connaitre la valeur thermique restituée par la dalle dans le bilan thermique. Ce
dernier coefficient est de l’ordre de 0 ,15 à 0,5 pour une combustion vive (cas d’un
incendie) [20]. La combustion au niveau du foyer du séchoir est une combustion quasi
lente, on peut prendre , et donc devient (en MJ/kg) :
(88)
Puis (en W/m²) :
(89)
( )
( )
devient :
( ) (
)
Avec ⁄ .
(90)
Avec le coefficient d’absorption de la plaque supérieure.
( )
() ( )
( )
() ( )
( )
() ( )
( )
()
( ̇ ) ( )
( ) ( )
()
()
()
()
()
[ ] [ ]
[ ( )]
En se basant sur les travaux de [3], les différents transferts se font selon la
figure suivante :
2 : Milieu Ambiant
Conduction
3 : Paroi supérieure
5 : Produit Convection
7 : Paroi inférieure
( ( ) ( ) ( ) )
( ( ) ( ( ) ))
( ( ) ( ( ) ))
( ( ) ( ) ( ))
( ( ) )
̇ ( () ( ))
( ( )) ( ( ))
( ( ))
( ) (91)
(92)
3.2.3.2. Etude numérique des équations de la chambre de séchage
Au niveau de la face externe de la plaque supérieure
( () ( ))
( ( ( )) ( ( ))
( () ( )))
( () ( ))
( ( () ( )) ( ( ) ( )))
( () ( ))
( ( () ( )) ( ( ) ( )))
( () ( ))
( ( ( )) ( ( )) ( () ( )))
Au niveau du produit
( () ( )) ( ( ) ( ))
̇ ( () ( ))
( () ( )) ( () ( ))
( () ( ))
( )( ) (93)
Coefficient d’échange par rayonnement entre la plaque inférieure et le sol
( )( ) (94)
Coefficient d’échange par convection entre la plaque supérieure et l’air ambiant
La convection entre l’air et la plaque est une convection forcée. Son coefficient,
égal à celui entre la plaque inférieure ( ) et l’air, est donné par :
(95)
(96)
Le nombre de Nusselt (Nu) utilisé est celui proposé par Williams et Kramers [1]
donné par la formule :
(97)
(98)
Il est évident que le produit, disposé sur une claie comporte un nombre de
morceaux, de volume unitaire et que l’écoulement au niveau de chaque morceau est
influencé par les ( ) autres [21]. Nous allons définir un taux de vide de
chaque claie tel que :
(99)
(100)
D’où la vitesse de l’écoulement de l’air au niveau des produits :
(101)
Rappelons que .
C’est l’énergie perdue par le produit par évaporation. Elle est donnée par :
̇ (102)
̇ (103)
Le produit utilisé dans notre simulation est la tomate et d’après [33], [34] le
modèle de Midilli et al, présente une bonne corrélation pour simuler la cinétique de
séchage de la tomate. En nous référant au Tableau 5 donnant la teneur en eau réduite
en fonction du temps d’après Midilli et al, nous déduisons :
( ) ( ( )) (104)
Avec [16] :
( ⁄ )
( )
() ( )
( )
() ( )
( )
() ( )
( )
() ( )
() ( )
( ̇ ) ( )
()
()
()
()
()
[ ] [ ]
[ ( )]
Début
Calcul de la température
ambiante Ta
tps=tps+1
Non
Test de fin
Oui
Fin
Le capteur
Température de l’air
On remarque que plus l’épaisseur de l’isolant est grande, plus grande est la
température à la sortie du capteur. La variation de l’épaisseur de l’isolant de 5 cm à 1
mm entraine une chute de la température de sortie de 358 K à 326 K, il y a donc moins
de pertes thermiques.
Rendement du capteur
Couplage capteur-foyer
Simulation du séchage
Dans cette partie de notre étude, nous nous sommes intéressés à mettre en
exergue les résultats obtenus suite à la simulation du processus de séchage de la tomate
dans le séchoir hybride. Il a été question, dans un premier temps, des résultats de
simulation de fonctionnement de la cellule de séchage, puis de celle du séchoir au
complet (capteur, foyer et cellule de séchage).
La cellule de séchage
tranches, créant ainsi un ralentissement des transferts de masse qui conduit à un taux
d’évaporation peu élevé.
Etude paramétrique
- Influence de la température de l’air
déjà dans la deuxième phase à vitesse décroissante avec une humidité moins élevée
(nous tendons vers la fin du séchage). Et étant donné que la gamme de température est
sensiblement la même et que l’écart d’humidité entre l’entrée et la sortie est plus petite
la nuit, le rendement s’en retrouve donc plus élevé lorsque le foyer est allumé.
L’étude paramétrique nous montre que le débit d’air et sa température sont des
paramètres qui influencent le déroulement du processus de séchage et la simulation
globale du système nous permet de remarquer que le débit d’air et la surface de
captation influencent le rendement du système. Cependant dans le but de parfaire le
modèle et d’aboutir à une véritable optimisation du procédé, nous projetons en
perspectives de procéder à :
[8] DUDEZ, P. (1999). Le séchage solaire à petite échelle des fruits et légumes :
expériences et procédés, France : Edition du Gret.
[13] CHALAL, N. (2007). Etude d’un séchoir solaire fonctionnant en mode direct et
indirect, mémoire de MAGISTER, Faculté des sciences de l’ingénieur, Université
Mentouri-Constantine, ALGERIE.
[17] AMIE ASSOUH, A., CARRE, J., DELCARTE, J., DOUARD, F., (…),
WAUTHELET, M. (2005). Guide Biomasse Energie (2è ed), Québec : les
publications de l’IEPF.
[23] OLUBI, H. (2010). Amélioration du séchage des amandes de karité dans le centre
et le nord du bénin : conception participative et dimensionnement d’un séchoir solaire
indirect à effet de serre, mémoire d’ingénieur de conception, EPAC/UAC, BENIN.
[27] LUNA, D., NADEAU, J.-P., et JANNOT, Y. (2009). Solar timber kilns: State of
the art and foreseeable developments, Renewable and Sustainable Energy
Reviews (13), pp. 1446–1455.
[28] LUNA, D., NADEAU, J.-P., et JANNOT, Y. (2010). Model and simulation of a
solar kiln with energy storage, Renewable Energy (35), pp. 2533-2542.
[31] DILIP, J. (2007). Modeling the performance of the reversed absorber with
packed bed thermal storage natural convection solar crop dryer, Journal of Food
Engineering (78), pp. 637-647.
[33] LAHMARI, N., FAHLOUL, D., et AZANI, I. (2012). Influence des méthodes
de séchage sur la qualité des tomates séchées, Revue des Energies Renouvelables
(Vol. 15 n°2), pp. 285-295.
[35] SINGH, S., SINGH, P.P., et DHALIWAL, S.S. (2004). Multi-shelf portable
solar dryer, Renewable energy (29), pp. 753-765.
[38] RATTI, C., et MUJUMDAR, A.S. (1997). Solar drying of foods “modeling and
numerical simulation”, Solar Energy (Vol. 60), pp. 151-157.
( ) ( )
Si
( ) ( ( ) )
Si
( ) ( )
( )
( )
( ) ( )
Matériau (⁄ ) ( ⁄ ) ( ⁄ )
couverture
0,9
(verre)
absorbeur
(acier peint en 0,95
noir)
isolant
0,77
(coton)
Corrélations pour le calcul des grandeurs de l’air entre 0 et 100°C :
; ;
( )
( );
Avec en °C, T en K, en ⁄ , en ⁄ , en ⁄ et en ⁄ .
Matériau (⁄ ) ( ⁄ ) ( ⁄ )
Dalle
0,94
(argile)
Parois (acier
0,95
peinte en noir)
Composante Proportion
Eau 94,5 g
Protides 0,9 g
Glucides 2,8 g
Lipides 0,2 g
Vitamine A 0,38 mg
Vitamine B1 0,06 mg
Vitamine B2 0,04 mg
Vitamine B6 0,11 mg
Vitamine C 15 mg
Vitamine pp 0,7 mg
Fer 0,4 mg
Calcium 10 mg
Magnésium 10 mg
Phosphore 24 mg
Potassium 1,2 mg
Sodium 1,2 mg
Fibres 1,537 g
Tel que ⁄
Sa résolution peut être faite par des méthodes directes mais pour des matrices
de grandes tailles et à diagonale dominante, il est conseillé d’utiliser les méthodes
itératives parmi lesquels celle de Gauss Seidel dont la méthodologie est expliquée dans
les lignes à suivre.
En tirant de l’équation :
∑
( )
( ∑ ∑ )
Mois Jan Fév Mar Avr Mai Juin Juil Août Sep Oct Nov Dec
̅ 6,06 6,4 6,86 6,61 6,2 5,59 5,35 4,99 5,62 5,96 6,06 6,02
Pour la détermination de ̅ , on fait souvent usage de jours moyens
représentatifs de la moyenne du mois :
Mois Jan Fev Mar Avr Mai Jui Juil Aoû Sep Oct Nov Dec
Tamax 33,6 35,4 36,9 40,3 40 36,2 32 30,4 30,9 35,3 35,7 33,7
Tamin 19,3 22,3 24,3 27,9 27,7 25,5 23,9 23 22,3 22,1 21,4 18,8
Mois Jan Fev Mar Avr Mai Jui Juil Aoû Sep Oct Nov Dec
HR 22,6 21,4 18,4 34,2 48,7 60,2 72,3 82 82,3 48,8 36,5 26,6
Mois Jan Fev Mar Avr Mai Jui Juil Aoû Sep Oct Nov Dec
Uvent 3,11 4,22 4,19 2,55 3,19 1,94 2,53 1,69 1,92 2 3,38 3,16
Début
Calcul de la température
ambiante Ta
j=1
Traitement de la tranche j
j=j+1
Oui Non
j 16
tps=tps+1
Non Oui
tps t2
Fin
Traitement tranche j
Résolution par la
méthode de Gauss Seidel
Non Oui
Test de
convergence
Affichage de T
Fin tranche j