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Ebook Employment Law For Business and Human Resources Professionals 4Th Revised Edition Kathryn J Filsinger Online PDF All Chapter
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plaquée, je m’en fiche, y a pas que lui sur la terre… Et puis… j’cause
pus aux hommes !…
Bertha criait à un monsieur âgé en chapeau haut de forme :
« Bonjour, vieux satyre ! t’en as du fiel ! » Et elle filait. Elle était à
rigoler avec des étudiants.
Là-dessus — il était minuit — « on met les voiles, les amis ? »
disait l’Escalope, et on sortait du bal. On redescendait par la rue
Lepic, bras dessus, bras dessous, en chantant en chœur. On
s’arrêtait un peu au bar de la rue Lepic, et on rentrait se coucher,
chacun avec sa petite femme.
… Ainsi passèrent le joli mois de mai et le beau mois de juin. Le
travail marchait tout seul, maintenant, si bien que Sophie ne
descendait plus que l’après-midi, jamais le soir. Et par ce beau
temps, avec la certitude de trouver tout de suite quelqu’un, c’était
presqu’un plaisir de faire le boulevard. Il y avait foule, beaucoup
d’étrangers. On n’avait qu’à se montrer pour être choisie. Tous les
jours, Sophie remontait avec trente-cinq, quarante, vingt francs. Pas
souvent vingt. Totote aussi tenait une bonne série. Les hommes
étaient contents. L’aisance et le bonheur régnaient dans les foyers.
Dans ces moments-là, on trouve qu’il vaut mieux avoir une petite
femme qu’une maison de banque : on a moins de responsabilités.
Les dimanches d’été, on allait au bal de l’Artilleur, à la Jatte. Là,
c’est famille. Dans toute l’île, des gosses montent et redescendent
les talus en courant, les balançoires volent dans les arbres, des
jeunes filles courent, rouges et excitées, dans une odeur de crêpes
et de frites. Un chien mouillé aboie sur la berge, tandis que, dans
une barque qui suit le fil de la rivière, une femme, avec des jeunes
gens, rit aux éclats, parce qu’elle essaie de ramer. On entend la
cliquette d’un marchand de plaisir.
A l’Artilleur, c’est deux sous la danse. On s’en donnait tant qu’on
pouvait. Et on revenait le soir, après avoir dîné au bord de l’eau…
Au mois d’août, le boulevard était vide. Il n’y avait plus rien à faire
à Paris. L’Escalope et la Turque partirent aux bains de mer. Ils
s’installèrent au Tréport. Sophie se rappelait ce que lui avait dit P’tit-
Jy : c’est vrai que la mer, ce n’était pas beau… L’Escalope, qui
n’avait pas de copains, ne savait pas quoi faire, pendant que sa
femme travaillait. D’abord il dormit toute la journée. Et puis ça
l’embêta. Alors il se remit à faire un peu le camelot. Cela rendait
bien, surtout le dimanche, avec les trains de plaisir…
On revint à Paris vers le milieu de septembre. Mais maintenant la
Turque et l’Escalope s’entendaient moins bien. D’abord, il y avait
cinq mois déjà qu’on était ensemble. Et puis, l’Escalope avait peut-
être eu tort de travailler, au bord de la mer. A présent, Sophie
trouvait qu’il pouvait bien gagner aussi ; elle ne voulait plus le nourrir
à rien faire. Il avait perdu de son prestige ; elle, au contraire, elle
avait pris de l’assurance. Ce qui fait que, maintenant, il ne l’avait
plus à la bonne tous les jours. Des fois, il fichait des gifles à Fifi. A
présent, elle ne lui remettait plus tout son pèze, elle planquait. Il s’en
aperçut, il devint sévère ; elle eut des marques… Et puis maintenant,
il regardait les femmes ; ça énervait Sophie, aussi.
Un jour, l’Escalope était descendu au boulevard ; il ne remonta
pas. L’agent l’avait fait. Ce n’était rien, sauf pour son orgueil…
Seulement, il arriva qu’on lui ressortit une vieille histoire, je ne sais
pas quoi, un coup, il y avait dix-huit mois, à Neuilly. Avec ce M.
Bertillon, c’est jamais fini ! Paraît qu’on recherchait l’Escalope pour
ça. Fallait qu’on lui en veuille !… Enfin, il en prit pour trois ans.
Cela attrista un peu la Turque. Trois ans ! Pauvre l’Escalope ! Il
n’était pas méchant gars, au fond… Mais tout de même, elle en avait
plein le dos d’un homme. P’tit-Jy avait raison. Elle poussa un soupir
de soulagement… Et aux propositions :
« Non, messieurs, je vais vivre seule », répondit-elle.
Ils faisaient :
« A ton aise, Thérèse ! »
IV