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 CHAPITRE 4 
Le régime d’Assemblée
(Exemple de la Suisse)

I – Histoire de la formation du fédéralisme suisse

1) De la Confédération à la fédération helvétique

Suffrage universel et gouvernement collégial ; constitution de l’an III. Ce n’est pas une
confédération (union des Etats). Guerre interminable avec la Hongrie. Nation de combattants.
Mercenaires les meilleurs au monde. Liens de confédéré. Petit à petit, d’autres se sont joins :
13 cantons qui étaient souverains. Vraie confédération. La plupart → démocratie directe.
Certains étaient oligarchiques. Confédération a fonctionné tant bien que mal jusqu’à
Napoléon Ier (1818). République unitaire. Nationalité suisse. 13 anciens et 9 nouveaux. En
1830, mouvement suisse : le mouvement de régénération. Certains cantons se donnent des
constitutions modernes. On essaye de changer la confédération en fédération mais trop tôt. Il
y a un antagonisme entre protestants et catholiques. En 1847, éclate une sorte de guerre de
sécessions : union particulière / union protestante. Constitution fédérale (1848). Certains
cantons sont opposés mais finalement cèdent. Les sièges de la souveraineté se déplacent vers
la capitale fédérale mais les fédéralismes suisses sont quand même plus forts qu’aux USA.
Les cantons sont jaloux de leurs prérogatives. Tribunal fédéral. 1874 : révision complète de la
constitution. Depuis 1874 jusqu’à 2002, 120 révisions/siècle. Ces révisions portaient sur
l’équilibre des pouvoirs. 26 cantons certains appelés demi-cantons.

2) Influences étrangères
3) Constitutions suisses depuis 1848

II – Les organes fédéraux

1) Assemblée fédérale bicamérale (Conseil National et Conseil des Etats)

Deux sénateurs par canton. Tout s’appelle conseil en Suisse. 7 ministres pour le Conseil
fédéral. 1 de ces conseillers, pendant 1 an remplit le rôle de président. Pas de chef de
gouvernement. Pour ne pas dire chambre, ils considèrent que l’assemblée fédérale comporte
des sections. C’est un pays neutre à tel point qu’elle n’appartient pas l’Europe et à l’ONU
depuis 5 ans. Tout est électif. Election par l’assemblée fédérale. Pas de responsabilité
politique. Pas de besoin car émanation de l’assemblée. L’assemblée fédérale peut adresser des
motions que le gouvernement doit suivre. Inversement, le gouvernement n’a pas le droit de
dissolution. L’assemblée est souveraine. Très stable. 1ère fois depuis 3 ans : conseil fédéral
réélu. Fictions entre les partis. 5 partis : conservateur, paysan, bourgeois, socialiste, bourgeois
radicaux. On vote tout le temps. Population peut aussi émettre ceci. Il a les référendum à
toutes les échelles.

2) Exécutif
3) Tribunal fédéral

III – Le fonctionnement de la démocratie semi-directe


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1) Pluralité de votations (locales, cantonales, fédérales)

Les cantons ont leur propre parlement. Structurés un peu différemment. Il n’existe plus
d’impôts fédéraux. Les universités sont cantonales. Régit par le principe de subsidiarité.
Compétences fédérales rémunérées et d’attribution → tribunal fédéral.

2) Initiative populaire et le référendum

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