Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
DE CERTIFICATION
Bureau - Enseignement
Partie I
Introduction
Août 2006
Avant-propos
SOMMAIRE
1. CONTEXTE GENERAL
La mise en œuvre et le respect du présent référentiel technique relève d’une décision du maître
d’ouvrage qui souhaite bénéficier du droit d’usage de la marque « NF Bâtiments Tertiaires – Démarche
HQE® ».
1.1 Principes
Un maître d’ouvrage commande la construction ou l’adaptation de bâtiments, ou gère leur utilisation.
Ceux-ci, du fait des ressources consommées, des émissions, des effluents et des déchets produits, ont
un impact sur l’environnement, quelle que soit la phase de vie du bâtiment (réalisation, exploitation,
adaptation, déconstruction).
Le maître d’ouvrage doit gérer et diriger ses propres services et ses prestataires (maîtres d’œuvre,
entreprises, etc.) afin de réduire l’impact environnemental de ses opérations, et d’assurer le confort et
la santé des personnes concernées par l’opération.
La Haute Qualité Environnementale se définit comme étant une démarche de management de projet
visant à obtenir la qualité environnementale d’une opération de construction ou de réhabilitation.
L’obtention des performances environnementales de l'ouvrage est autant une question de
management environnemental qu’une question architecturale et technique. Une des méthodes les plus
fiables pour y parvenir est de s’appuyer sur une organisation efficace et rigoureuse du projet. C'est
pourquoi le référentiel technique de certification est structuré en deux volets permettant d'évaluer les
performances atteintes sur les deux éléments structurants de la démarche HQE® :
le référentiel du Système de Management de l'Opération (SMO) pour évaluer le management
environnemental mis en œuvre par le maître d'ouvrage ;
le référentiel de la Qualité Environnementale du Bâtiment (QEB) pour évaluer la performance
architecturale et technique de l'ouvrage.
La mise en œuvre d’un Système de Management d’Opération permet de définir la Qualité
Environnementale visée pour le bâtiment et d’organiser l’opération pour l’atteindre, tout en maîtrisant
l’ensemble des processus opérationnels liés à la programmation, la conception et la réalisation de
l’ouvrage.
La Qualité Environnementale du Bâtiment se structure, quant à elle, en 14 cibles (ensembles de
préoccupations), qu’on peut regrouper en 4 familles :
Site et construction
Cible n°1 : Relation du bâtiment avec son environnement immédiat
Cible n°2 : Choix intégré des produits, systèmes et procédés de construction
Cible n°3 : Chantier à faible impact environnemental
Gestion
Cible n°4 : Gestion de l'énergie
Cible n°5 : Gestion de l'eau
Cible n°6 : Gestion des déchets d'activités
Cible n°7 : Maintenance – Pérennité des performances environnementales
Confort
Cible n°8 : Confort hygrothermique
Cible n°9 : Confort acoustique
Cible n°10 : Confort visuel
Cible n°11 : Confort olfactif
Santé
Cible n°12 : Qualité sanitaire des espaces
Cible n°13 : Qualité sanitaire de l'air
Cible n°14 : Qualité sanitaire de l'eau
1 La phase d’exploitation présente en effet des caractéristiques qui nécessitent la rédaction d’un référentiel spécifique en cours de
développement.
La Qualité Environnementale du Bâtiment est déclinée en 14 cibles (cf § 1.1) représentant des enjeux
environnementaux pour une opération de construction ou de réhabilitation. Ces 14 cibles sont elles-
mêmes déclinées en sous-cibles, représentant les préoccupations majeures associées à chaque enjeu
environnemental, puis en préoccupations élémentaires.
La performance associée aux cibles de QEB se décline selon 3 niveaux :
BASE : niveau correspondant à la performance minimum acceptable pour une opération
HQE®. Cela peut correspondre à la réglementation si celle-ci est suffisamment exigeante sur
les performances de l'ouvrage, ou à défaut à la pratique courante.
PERFORMANT : niveau correspondant à de bonnes pratiques.
TRES PERFORMANT : niveau calibré par rapport aux performances maximales constatées
dans des opérations à haute qualité environnementale, tout en veillant à ce qu’il reste
atteignable.
TP
Performance
Sous-
cible 1 2 3 1 2 3 4 1 2 1 2 3 1 2 1 2 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 1 2 1 2 1 2 1 2 1 2 3 4
Cible 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14
Très performant
Minimum : 3 cibles
Performant
Minimum : 4 cibles
Base
Maximum : 7 cibles
Ce profil de QEB est propre à chaque contexte, donc à chaque opération, et sa pertinence doit être
justifiée à partir (cf §1.1 du référentiel du SMO) :
des enjeux de QEB du maître d’ouvrage ;
des options fonctionnelles ;
des atouts et contraintes du site ;
des exigences légales et réglementaires;
des besoins et attentes des parties intéressées ;
de l’évaluation des coûts.
Au cours de l’opération, le profil peut, dans une certaine mesure, se trouver modifié, mais cela doit
être justifié de façon cohérente par le maître d’ouvrage, notamment par rapport à des opportunités ou
des contraintes non identifiées jusqu’alors. Cependant, il est nécessaire que le profil modifié soit
conforme au profil minimum, et que le maître d'ouvrage s'engage sur ce nouveau profil (cf §1.2 et §
3.3 du SMO).
Remarque importante :
Dans tous les cas, la cible n°04 « Gestion de l’énergie » doit être traitée au niveau Performant ou Très
Performant (pour les bâtiments ou parties de bâtiments devant respecter la Règlementation
Thermique en vigueur).
L'évaluation de la QEB consiste donc à s'assurer que les caractéristiques du projet répondent aux
critères d'évaluation de la QEB. Cette satisfaction des exigences de QEB peut se manifester de deux
façons :
- soit le critère est évaluable à l'étape considérée, auquel cas l'évaluation consiste à comparer sa
valeur pour l'opération à la valeur de référence (partie III du présent référentiel) ;
- soit le critère n'est pas évaluable à l'étape considérée, et dans ce cas l'évaluation consiste à vérifier
que des exigences sont formulées pour les phases ultérieures du processus de construction. Le
niveau de détail de ces exigences est fonction du niveau de performance visé, et des exigences du
référentiel de la QEB.
NOTE : Exemple avec le calcul de la consommation d'énergie (coefficient C)
Le coefficient C n'est pas un paramètre calculable en phase de programmation. Cependant, si aucune exigence n'est
formulée sur ce paramètre à l'attention des équipes de maîtrise d'œuvre, il est probable que la performance atteinte sur ce
coefficient en fin de conception ne permette pas d'atteindre le niveau de performance visée par le maître d'ouvrage sur la
cible 4 "Gestion de l'énergie". Aussi, l'évaluation en phase programme consistera à s'assurer qu'une exigence quantitative
est définie sur le paramètre C et que cette exigence permet d'atteindre le niveau visé sur la cible concernée.
Ainsi, l'évaluation de la QEB doit être basée sur des éléments justificatifs, qu'ils soient qualitatifs
(description des dispositions retenues issues des documents opérationnels : descriptifs, éléments
graphiques, études, etc.) ou quantitatifs (méthodes d’évaluation utilisées, logiciels, notes de calcul,
relevés de mesure, etc.).
NOTE : Il incombe donc aux acteurs de l'opération de planifier ces étapes d'évaluation de la QEB (cf §2.1 du référentiel du
SMO) au regard de leur propre organisation et du contexte de l'opération. Les 3 interventions de l’auditeur n'ont pas pour
vocation d'évaluer la QEB mais de vérifier l'évaluation de la QEB réalisée sous la responsabilité du maître d'ouvrage.
Au regard de ces interventions, il convient que l'évaluation de la QEB soit réalisée (cf §3.2 du référentiel du SMO) à l’une
et/ou l’autre des phases suivantes :
avant la consultation de la maîtrise d'œuvre (notamment lorsque le projet suit le déroulement classique de la loi MOP) :
pour s'assurer que les documents de programmation comprennent tous les éléments qui lui seront nécessaires pour
proposer un projet atteignant la performance environnemental visée.
avant le dépôt de permis de construire : pour s'assurer que les lignes directrices du projet (qui ne pourront que peu
évoluer dans la suite des études) atteignent ou permettront d'atteindre le profil de QEB visé en fin de conception.
Cela consiste à proposer, en la justifiant, une méthode alternative d’évaluation, basée sur d’autres
critères d'évaluation que ceux de la partie III du présent référentiel, mais répondant à la même
préoccupation. Ce principe complique la vérification de l’évaluation (mise à contribution d’un expert
pour valider l’approche) mais donne de la souplesse au référentiel.
préoccupation 1 Atteint NA
Agrégation
Agrégation
préoccupation 2 Atteint NA
préoccupation 1 B P TP
préoccupation 2 B P TP Agrégation
préoccupation 3 B P TP
soit via la valeur d'un critère d'évaluation associé à la caractéristique : La préoccupation est
alors qualifiée à l’aide d’un niveau de performance B, P ou TP ;
CAS 1 :
soit via l'état de ce critère d'évaluation : la préoccupation est qualifiée par un niveau Atteint
ou Non Atteint (noté NA).
CAS 2 :
Critère
Préoccupation Caractéristique
Intitulé Etat
1.1.2. Maîtriser les modes de Cohérence urbaine et Dispositions prises pour optimiser les modes de
déplacement et favoriser ceux incitation aux transports déplacement (1) notamment par rapport aux Atteint
qui sont les moins polluants propres pollutions
Lorsque la préoccupation est évaluée de cette façon, des exemples sont associées au critère
d'évaluation sous forme de notes de façon à expliciter la façon dont il peut être satisfait.
Il convient d’évoquer ici l’applicabilité des préoccupations. Parfois, certaines préoccupations peuvent
s’avérer sans objet ; la raison doit être évidente ou, à défaut, justifiée par les spécificités de
l’opération. Dans ce cas, la préoccupation est ignorée, on mène l’évaluation comme si elle n’existait
pas. Si cette préoccupation s’évalue à l’aide de l’état « atteint » ou « non atteint », on considèrera
qu’elle est atteinte.
TP
NOTE : Exemple
a/ Pour être P en sous-cible 5.2, il faut avoir la combinaison de préoccupations suivante : (5.2.1 B) – (5.2.2 P) – (5.2.3 B)
b/ La combinaison TP-P-B ne permet pas d'atteindre le niveau TP pour la sous-cible 5.2 : elle reste donc en niveau P.
NOTE : Dans ces tableaux, une case marquée de barres obliques signifie que la préoccupation ne peut pas atteindre le
niveau de performance correspondant, car celui-ci n’est pas défini.
Ainsi dans l'exemple, le niveau P n’est pas défini pour la préoccupation 5.2.1, idem pour les niveaux P et TP de la
préoccupation 5.2.3.
CAS 2
PREOCCUPATIONS
SOUS-CIBLE
1.1.1 1.1.2 1.1.3 1.1.4
Attei Attei Attei Attei
1.1 NA NA NA NA
nt nt nt nt
B 2 sur 4 atteints *
P 3 sur 4 atteints *
TP
* Justifier le choix des préoccupations en cohérence avec le contexte du projet (notamment l'analyse du site)
Dans le cas où la cible n°5 "Gestion de l'eau" a été choisie en performance P ou TP, il est logique que la préoccupation 1.1.4 soit
traitée d'office.
NOTE : Dans ce CAS 2, la règle de combinaison des préoccupations est plus souple que dans le CAS 1 : elle n'impose qu'un
nombre de préoccupations à satisfaire et laisse le choix des préoccupations. Il faut cependant tenir compte des éventuelles
mentions figurant sous le tableau, par exemple ici il est demandé de justifier le choix qui a été fait au regard du contexte de
l'opération.
SOUS-CIBLES
CIBLE 05 5.1 5.2
B P TP B P TP
BASE
PERFORMANT
TRES
PERFORMANT
Dans cet exemple, il y a deux façons d’être TP au niveau de la cible. Ce n’est pas parce qu’une cible est visée en
niveau TP que nécessairement toutes les sous-cibles doivent atteindre le niveau TP. Cette remarque peut
s’appliquer aux trois niveaux de performance.
Exemple 2 :
SOUS-CIBLES
CIBLE 01 1.1 1.2 1.3
B P TP B P TP B P TP
BASE
* * *
PERFORMANT
* * *
TRES
PERFORMANT
Dans cet exemple, deux combinaisons sont présentées pour les niveaux P et TP, mais il existe une condition
contextuelle particulière qui détermine la combinaison à retenir.
L'élément principal qui conditionne cette cohérence globale est l'analyse des interactions entre les
cibles, et les arbitrages qui en découlent.
Pour pouvoir engager une démarche d'évaluation des performances environnementales et sanitaires
de l'ouvrage, il était nécessaire de partitionner la QEB selon des préoccupations distinctes afin de bien
évaluer le projet par rapport à des enjeux bien identifiés et distincts. Cependant il est important que
les utilisateurs du présent référentiel effectuent cette évaluation de la QEB en étant conscients que
l’amélioration du traitement d’une cible peut modifier le traitement d’autres cibles, dans un sens
favorable ou défavorable selon les cas.
Ces interactions sont de différentes natures, et l’ensemble peut être schématisé ainsi :
Cible Cible Cible Cible Cible Cible Cible Cible Cible Cible Cible Cible Cible Cible
01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14
Cible 01 - Relation du bâtiment
avec son environnement
immédiat
Cible 02 - Choix des produits,
systèmes et procédés
Ce tableau met en évidence des cibles très transversales comme les cibles n°1, 2 et 7 qui demandent
une conception intégrée. De plus, il montre qu’il est nécessaire que les cibles de confort d’ambiance et
de qualité d’air intérieur soient traitées d’une manière globale, en maîtrisant correctement leurs
interactions.
Il convient de ne pas confondre aide à la conception et aide à l’évaluation. Le référentiel de la QEB est
un outil pour l’évaluation du projet à 3 étapes précises (fin de programmation, fin de conception, fin
de réalisation) et non un guide d’aide à la conception. En effet, de par les interactions entre les cibles,
la conception est une démarche itérative et intégrée, alors que l’évaluation consiste à apprécier le
projet selon différents points de vue. Ceci est illustré par le schéma ci-dessous.
Démarche de
conception intégrée
Evaluation selon
différents points de vue
Bureau - Enseignement
Partie II
Système de Management de l'Opération
(SMO)
Août 2006
SYSTEME DE MANAGEMENT DE L'OPERATION SMO
SOMMAIRE
4. CAPITALISATION.............................................................................................. 29
Annexe C (informative) - Impacts des caractéristiques du site sur les 14 cibles ..............37
les besoins et attentes des parties intéressées internes et externes, et en premier lieu le client et
les futurs usagers de l’ouvrage,
les options fonctionnelles du bâtiment,
l’analyse des atouts et contraintes du site,
NOTE : Le maître d'ouvrage doit réaliser ou faire réaliser une analyse du site, appuyée sur des documents supports (plans,
photographies, documents administratifs) et portant au minimum sur les éléments décrits dans l'Annexe A (exigentielle) (cf
A.1).
Cette hiérarchie doit être traduite en un profil de qualité environnementale du bâtiment de l'opération.
Ce profil identifie le niveau de performance visé pour chacune des 14 cibles de QEB, ainsi que pour les
sous-cibles associées à chaque cible.
NOTE : Le présent référentiel identifie 3 niveaux de performance : Base, Performant ou Très Performant. Pour définir ce
profil, le maître d'ouvrage peut utiliser la partie III de ce référentiel. Cela lui permettra d'identifier précisément les niveaux
qui peuvent être revendiqués pour chaque cible, ainsi que les critères d'évaluation.
Entre autre, le maître d'ouvrage doit désigner pour le représenter une ou plusieurs personnes ayant
une responsabilité et une autorité définies pour mettre en œuvre le Système de Management
d’Opération d'une part, et définir et/ou évaluer la Qualité Environnementale du Bâtiment, d'autre part
(§1.1 et §3.2).
NOTE : En fonction des compétences dont il dispose en interne, le maître d’ouvrage décide du recours ou non à une
assistance technique pour maîtriser les aspects managériaux et/ou techniques de l’ensemble de l’opération.
Il ne s'agit pas ici de créer des intervenants supplémentaires mais plutôt de confier une responsabilité clairement définie à
des acteurs déjà impliqués dans l'opération.
2.3 Compétence
Le maître d’ouvrage doit évaluer ou faire évaluer la capacité des intervenants à réaliser les missions
qu’il envisage de leur confier sur la base de critères préétablis.
Pour les actions et activités ayant trait au Système de Management d'Opération et à la Qualité
Environnementale du Bâtiment, ces critères doivent comprendre la compétence et/ou l’expérience
environnementale.
NOTE : La compétence et l’expérience d’une opération HQE® ne sont pas forcément des pré-requis pour participer à une
opération HQE®. Il est néanmoins nécessaire d’évaluer les compétences environnementales des intervenants pour prendre
les mesures préventives nécessaires. Les critères retenus pour évaluer doivent de plus être cohérents avec la qualité
souhaitée pour l’ouvrage, et notamment le niveau de performance visé en matière de Qualité Environnementale.
L'obtention du niveau TP (voire P) peut nécessiter des études poussées qui requièrent des compétences pointues et/ou
spécifiques (analyse en coût global de plusieurs solutions techniques par exemple). C'est le cas notamment pour la cible 4,
la cible 8 et la cible 9. Il est important que le maître d'ouvrage se donne les moyens (en terme de compétence) pour
atteindre ces niveaux de performance.
S’il a déjà travaillé avec un intervenant, le maître d’ouvrage peut utiliser les informations issues du
bilan de l’opération concernée.
Le maître d’ouvrage doit conserver un enregistrement de cette évaluation et définir des éventuelles
actions en découlant pour l’opération, lesquelles peuvent être nécessaires pour en assurer le succès
en fonction de la complexité de la commande et des capacités des intervenants.
NOTE : Par exemple, prévoir une formation s’ils n’ont pas la compétence ou l’expérience d’une opération HQE®, définir des
modalités de surveillance des prestations, gérer des informations pour les prestataires, etc.
2.4 Contrats
Le maître d’ouvrage doit passer des contrats qui définissent :
le contenu détaillé des missions, responsabilités et autorités des intervenants retenus en fonction
des caractéristiques de l’ouvrage qu’il projette de réaliser (§2.2 Responsabilités et autorités),
NOTE : A titre indicatif, les intervenants concernés peuvent être : l’assistant maître d’ouvrage, le programmateur,
l’architecte, l’économiste, l’ingénieur, le coordonnateur sécurité-protection-santé, le maître d’œuvre d’exécution, etc.
les modalités de surveillance et de validation des missions (§3.1 Surveillance et revues),
les éventuelles exigences pour la compétence du personnel (§2.3 Compétence),
les documents de l’opération pertinents pour les missions des intervenants (cf Annexe A).
2.5 Communication
Le maître d’ouvrage doit déterminer des actions de communication pertinentes vis-à-vis des
intervenants et des parties intéressées. Cette communication doit être adaptée au contexte de
l’opération, au profil de la QEB et porter, en particulier, sur les impacts environnementaux de
l’opération et les mesures mises en œuvre.
Tous les intervenants impliqués dans l’opération quel que soit leur niveau, doivent avoir reçu une
information pertinente pour prendre en compte les exigences du SMO et de la QEB dans l’exercice de
leurs missions.
NOTE : Cela consiste à mettre en place une véritable interaction entre le maître d’ouvrage et les intervenants. Par exemple,
au niveau du chantier : information de la réalisation d’un chantier à faible impact environnemental, diffusion d’un livret de
chantier ou d’un journal de chantier, formation aux mesures garantissant la mise en application des mesures techniques
envisagées, sensibilisation aux gestes verts, mise à disposition d’une boîte à idées, etc.
En ce qui concerne les parties intéressées, il incombe au maître d'ouvrage de définir les actions de
communication les plus adaptées au projet, compte tenu du contexte politique, du contexte de
l'opération, de la sensibilité des parties intéressées, etc. Le maître d’ouvrage doit également
enregistrer les demandes des parties intéressées et les réponses qu’il y apporte.
NOTE : Dans certains cas, les actions de communication peuvent inclure, par exemple : recueil interactif des plaintes et
remarques (identification d’un interlocuteur ‘chantier propre’ ou d’un numéro de téléphone), traitement des plaintes
(formulation d’une réponse au requérant), organisation de réunions publiques, mise à disposition d’une boîte à idées, etc.
NOTE : Bien que les actions de communication soient primordiales pendant le chantier, la stratégie doit considérer toutes
les phases du projet.
les documents "projet" : il s'agit des documents élaborés classiquement tout au long du processus
projet, pour lesquels il est rappelé le contenu (du fait d'une démarche de qualité) et il est précisé
les nouvelles exigences (du fait de la démarche environnementale).
Ces documents de l'opération sont indiqués dans l’annexe A (exigentielle).
3. PILOTAGE DE L’OPERATION
Les résultats des revues et de toutes les actions en découlant doivent être enregistrés. Il doit
notamment conserver un enregistrement des informations pertinentes relatives à la hiérarchisation
des cibles.
en fin de chantier, pour s'assurer que l'ouvrage livré atteint le profil de QEB visé.
Ces deux dernières évaluations consistent à confronter les données du projet (dispositions
architecturales et techniques) aux exigences de QEB correspondantes au profil de QEB visé (partie III
du présent référentiel).
Chaque évaluation doit être enregistrée dans un document qui présente les justifications de la
satisfaction des préoccupations environnementales permettant d'atteindre le profil de la QEB visé.
Avant d’accepter toute modification, le maître d’ouvrage vérifie que les éléments de son opération
répondent bien au profil visé (cf §1.2 Engagement de l’opération).
Lorsque le maître d’ouvrage constate la non atteinte de la QEB par rapport au profil visé, il doit
appliquer les exigences du chapitre 3.3 "Corrections et actions correctives".
4. CAPITALISATION
Après la livraison, le maître d'ouvrage établit un bilan de l’opération à partir :
des éventuels écarts de la QEB, de coûts et de délais constatés ;
du nombre et de la nature des réserves ;
des éventuels dysfonctionnements observés en cours d’opération (programme, conception ou
réalisation) ;
de l’appréciation de la conformité des prestations techniques et des travaux réalisés par les
prestataires et les entreprises ;
NOTE : Voir chapitre 3.1 Surveillance et revues.
des retours de satisfaction (ou de non satisfaction) des clients et des autres parties intéressées,
que le maître d’ouvrage recueille et enregistre.
NOTE : Ces informations peuvent être obtenues par :
- des entretiens à des périodes déterminées (livraison, fin du parfait achèvement…),
- des questionnaires envoyés par mailings,
- des enquêtes téléphoniques, etc.
L’objectif de ce bilan est d’accroître la pertinence et l’efficacité des dispositions mises en œuvre, à
partir de l’expérience concrètement vécue sur le terrain.
NOTE : C’est le retour d’expérience qui nécessite une réunion de l’ensemble des intéressés internes et éventuellement
externes à la maîtrise d’ouvrage pour mettre en valeur l’expérience acquise au cours de l’opération afin d’améliorer en
permanence le produit, le service et la réalisation.
Le bilan doit être confronté par le maître d’ouvrage à ses objectifs initiaux définis au moment de
l'engagement de l'opération (cf §1.1 Profil de la Qualité Environnementale du Bâtiment). Cela lui
permettra d'engager d’éventuelles actions d’amélioration de son système de management pour ses
opérations futures, ou d'affiner les modalités de définition de la politique environnementale d'une
opération.
Le maître d'ouvrage doit conserver un enregistrement de ce bilan, ainsi que des éléments ayant
permis son élaboration (cf §2.6 Maîtrise documentaire).
ANNEXE A (exigentielle)
Les documents de l’opération
DOCUMENTS "MANAGEMENT"
Il s'agit des documents permettant de maîtriser le système de management de l'opération.
Pilotage (§3)
Résultats des revues et de toutes actions en découlant (§3.1)
Evaluation de la QEB (§3.2)
Procédure relative aux corrections et actions correctives (§3.3)
Décisions et actions découlant des modifications (§3.3)
Enregistrements relatifs à la non atteinte de la QEB et/ou à une non satisfaction à une exigence du
Système de Management de l'Opération et l’identification de sa cause (§3.3)
Actions correctives mises en place (§3.3)
Capitalisation (§4)
Bilan de l’opération
Informations sur la satisfaction (ou la non satisfaction) des clients et des autres parties
intéressées
DOCUMENTS "PROJET"
Il s'agit des documents élaborés classiquement tout au long du processus projet. Du fait de
l'engagement dans une démarche de qualité environnementale, ces documents doivent intégrer de
nouveaux éléments qui sont identifiés dans le système de management.
A.2
Programme
Concours de maîtrise d'œuvre ou appel d'offre des entreprises
Penser à inclure dans les pièces écrites :
- des critères de compétence parmi les critères de sélection des intervenants (§2.3)
- les missions détaillées des intervenants, et notamment celles concernant la qualité
environnementale (§2.4)
A.3
Documents de conception
Pièces marchés
A.4
Marché de travaux
Comptes rendus des réunions de chantier
A.5
Dossier d’Intervention Ultérieure sur l’Ouvrage (DIUO)
Dossier des Ouvrages Exécutés (DOE)
A.6
Plan prévisionnel d’entretien et de maintenance (ou Carnet d’entretien)
A.7
Carnet de vie du bâtiment
L’annexe B (informative) permet de guider le maître d'ouvrage dans son analyse des impacts des
caractéristiques du site sur les 14 cibles.
A.2 Programme
Le maître d’ouvrage établit ou fait établir le programme de l’opération projetée à l’attention des
intervenants pour la conception.
NOTE : La partie environnementale du programme s’intègre au programme fonctionnel, architectural, technique et
environnemental de l’opération.
P Lien fort existant entre préoccupation et objectif, donc à examiner prioritairement par le Maître
d’Ouvrage, enjeux forts
Une case blanche ne signifie pas nécessairement une totale absence de lien (à étudier au cas par cas)
P Lien fort existant entre préoccupation et objectif, donc à examiner prioritairement par le Maître
d’Ouvrage, enjeux forts
Une case blanche ne signifie pas nécessairement une totale absence de lien (à étudier au cas par cas)
ANNEXE C (informative)
Impacts des caractéristiques du site sur les 14 cibles
MILIEU PHYSIQUE
Topologie / Nature du sol / Hydrologie
Choix des matériaux, du type et des procédés de construction (Cible 2)
Risque inondation (Cibles 1 et 5)
Géologie
Risque sismique : choix des produits et procédés de construction adaptés (Cible 2)
Risque radon : dispositions pour assurer la qualité de l'air intérieur (Cible 13)
CLIMAT
Soleil
Aménagement de la parcelle : protection des espaces extérieurs (Cible 1)
Apports solaires pour la gestion de l'énergie et le confort thermique (Cibles 4 et 8)
Eclairage naturel (Cible 10)
Vent
Aménagement de la parcelle : protection des espaces extérieurs (Cible 1)
Energie éolienne (Cible 4)
Ventilation naturelle (Cible 8)
Vecteur de transfert de pollution (Cible 13)
Pluie
Gestion de l'eau pluviale à la parcelle (Cibles 1 et 5)
ECOSYSTEMES
Aménagement de la parcelle : choix et implantation des espaces plantés (Cible 1)
Préserver la biodiversité (Cible 1)
Nature et qualité des vues (Cible 10)
Essences naturelles olfactives (Cible 11)
ENVIRONNEMENT BATI ET HUMAIN
Infrastructures industrielles
Risques technologiques (Cible 1)
Nuisances acoustiques, visuelles et olfactives (Cibles 9, 10 et 11)
Pollution de l'air (Cible 13)
Infrastructures techniques
Risques technologiques (Cible 1)
Nuisances acoustiques, visuelles et olfactives (Cibles 9, 10 et 11)
Pollution de l'air (Cible 13)
Monuments
Nuisances visuelles (Cible 10)
INFRASTRUCTURES
Aménagement de la parcelle : accès à la parcelle et circulation interne (Cible 1)
Nuisances acoustiques, visuelles et olfactives (Cibles 9, 10 et 11)
Pollution de l'air (Cible 13)
RESEAUX
Electricité
Nuisances visuelles (Cible 10)
Ondes électromagnétiques (Cible 12)
Gaz
Exploiter préférentiellement la filière si elle est possible (Cible 4)
Eau
? (Cible 05)
Assainissement
Exploiter les possibilités d'assainissement proposées localement (Cible 5)
Nuisances olfactives (Cible 11)
Télécom
Nuisances visuelles (Cible 10)
RESSOURCES LOCALES
Energie
Exploitation préférentiellement d'une énergie disponible localement, et autant que possible, exploitation d'une énergie
renouvelable (Cible 4)
Matériaux
Exploiter les matériaux disponibles localement (Cible 2)
Déchets
Gestion des déchets (de chantier et d'activité) en fonction des possibilités locales de valorisation/traitement (Cibles 3 et 6)
Aménagement de la parcelle : gestion des déchets (Cible 1)
SERVICES
Transports en commun
Aménagement de la parcelle : accès à la parcelle et circulation interne (Cible 1)
Déchets
Aménagement de la parcelle : gestion des déchets (Cible 1)
Cohérence entre la collecte interne proposée pour le bâtiment et la collecte proposée en externe par la commune ou les
prestataires privés délivrant la commune (cible 6)
Bureau - Enseignement
Partie III
Qualité Environnementale du Bâtiment
(QEB)
Août 2006
1
RELATION DU
BATIMENT AVEC SON
ENVIRONNEMENT
IMMEDIAT
ENVIRONNEMENT IMMEDIAT
4 GESTION DE L'ENERGIE
ECO-GESTION
5 GESTION DE L'EAU
8 CONFORT HYGROTHERMIQUE
9 CONFORT ACOUSTIQUE
CONFORT
10 CONFORT VISUEL
11 CONFORT OLFACTIF
INTRODUCTION ______________________________
Rappelons que dans le présent référentiel sont entendus sous les termes :
"bâtiment" : l'ouvrage dans son intégralité, à savoir l'ensemble des bâtiments qui
compose le projet, la parcelle sur laquelle ces bâtiments sont implantés et les
activités présentes dans les bâtiments et sur la parcelle ;
"environnement immédiat" : la collectivité d'implantation, le milieu naturel proche,
le milieu bâti environnant et les activités associées, et le milieu humain avoisinant
(riverains).
Le travail de conception, depuis les phases de programmation jusqu'à celles de
réalisation, consiste à trouver le meilleur compromis dans la définition du projet sachant
que les choix effectués doivent :
répondre aux enjeux prioritaires du maître d'ouvrage (cf profil de la QEB visé par
le maître d'ouvrage dans le SMO),
en tirant profit des avantages du site et en intégrant ses contraintes, en termes
de pollution, nuisance et risque pour les usagers et l'environnement immédiat (cf
analyse du site dans le SMO),
tout en ayant eux-mêmes le moins d'impacts possible sur les usagers et sur
l'environnement immédiat.
Cette cible 1 "Relation du bâtiment avec son environnement immédiat" traite d'une part de la façon
dont le projet exploite les données contextuelles issues de l'analyse du site. D'autre part elle
analyse dans quelle mesure le projet impacte sur le milieu environnant :
sur la collectivité : réseaux disponibles, contraintes d'entretien/maintenance/desserte,
risque inondation et diffusion des pollutions, écosystèmes et biodiversité.
sur les riverains : soleil, lumière, vues, calme, santé.
Notons que cette cible s'attache à traiter les impacts du projet dans sa finalité : les impacts
environnementaux de la phase de chantier sont abordés dans la cible 3 "Chantier à faible impact
environnemental".
La cible 1 aborde également l'impact de confort et de santé des espaces extérieurs du projet sur
les usagers de la parcelle : ambiance climatique, ambiance acoustique extérieure, ambiance
visuelle, et espaces extérieurs sains. En effet, cette préoccupation n'est pas traitée dans les autres
cibles.
* * *
P
* * *
TP
L’idée n’est pas de traiter ici des questions de gestion du territoire mais de s’assurer que le projet
s’inscrit bien dans une logique de développement durable appliquée à la gestion du territoire :
Contraintes pour la collectivité : limiter la nécessité de déploiement de nouveaux services,
de nouvelles infrastructures, de nouveaux réseaux, etc., ou le cas échéant s'assurer que
ces contraintes interviennent dans le cadre d’un développement économique et social défini
par la collectivité.
Transports et déplacements urbains : exploitation des réseaux disponibles localement
(transports en commun, pistes cyclables, mails piétonniers, etc.) pour aménager
l’opération (local vélo, continuité de cheminements piétons ou de piste cyclable sur la
parcelle, etc.) ; inciter aux transports pas ou peu polluants
Préservation/amélioration des écosystèmes et de la biodiversité
Gestion des eaux pluviales : aménagements pour limiter les risques d’inondation et de
pollution par débordement à l’aval (à la parcelle ou à l’échelle de l’aménagement dans le
cas de zone urbaine dense)
Tableau d'évaluation
Critère
Préoccupation Caractéristique
Intitulé Etat
Dispositions prises vis-à-vis de
l'exploitation rationnelle des
1.1.1. Assurer la réseaux ou ressources disponibles
Cohérence par rapport aux points localement (énergie, eau,
cohérence entre
suivants : assainissement), et en vue de
l’aménagement de la
- énergie et ENR minimiser les nouvelles
parcelle et la politique de
- assainissement contraintes sur la collectivité Atteint
la collectivité en matière
- déchets (déchets, entretien
d’aménagement et de
- ressource en eau infrastructures, etc.)
développement durable
- services, etc.
du territoire Réponse pertinente aux enjeux de
développement urbain durable de
la collectivité.
1.1.2. Maîtriser les modes Dispositions prises pour optimiser
de déplacement et Cohérence urbaine et incitation aux les modes de déplacement (1)
notamment par rapport aux Atteint
favoriser ceux qui sont les transports propres
moins polluants pollutions
1.1.3. Préserver les Préservation / amélioration de la
Dispositions justifiées et
écosystèmes et la qualité écologique du site et de la Atteint
satisfaisantes (2)
biodiversité biodiversité
Réflexion optimisée sur le couple
1.1.4. Prévenir le risque rétention / infiltration (3)
d'inondation dans les Dispositions prises pour limiter le Récupération des eaux de Atteint
zones sensibles et limiter ruissellement des eaux pluviales ruissellement polluées et
la pollution diffuse traitement avant rejet, en
fonction de leur nature
réflexion sur les aménagements de déplacement de la parcelle intégrée à une réflexion globale de quartier (liaisons
entre îlots ou quartiers)
faciliter le recours sur la parcelle aux moyens de déplacement propres (option cyclable et piétonne) : facilité d’accès,
lisibilité de cheminement, proximité et sécurité des zones de stationnement, etc.
dissuader le recours aux véhicules personnels si les transports en commun sont bien développés : limiter les
emplacements de parking, difficulté d’accès au stationnement, etc.
Le choix des dispositions est fonction notamment du contexte de l’opération (potentialités et contraintes du quartier) et de
la politique globale de la ville dans le domaine des déplacements urbains.
(3) Exemples d'éléments à prendre en compte pour mener cette réflexion d'optimisation entre infiltration et rétention :
Connaissances des données pluviométriques et de sol (cf analyse du site)
Systèmes d’infiltration spécifiques mis en place (fossés ouverts, noues, bassins paysagers, etc.)
Systèmes de rétention mis en œuvre (toitures végétalisées, puits, bassins d'orage, cuves de récupération, etc.)
Coefficient d’imperméabilisation
Débit de fuite
Voir exigences détaillées en sous-cible 5.2 concernant la gestion des eaux pluviales. Si l’évaluation de la sous-cible 5.2
conduit à un niveau de performance P ou TP, la préoccupation 1.1.4 est considérée comme atteinte.
Performance de la sous-cible
PREOCCUPATIONS
TP
* Justifier le choix des préoccupations en cohérence avec le contexte du projet (notamment l'analyse du site)
Dans le cas où la cible 5 "Gestion de l'eau" a été choisie en niveau P ou TP, la préoccupation 1.1.4
doit être traitée d'office.
L'enjeu consiste à créer un cadre de vie extérieur agréable pour les usagers des bâtiments et
de la parcelle :
Ambiance climatique
Ambiance acoustique
Ambiance visuelle
Espaces extérieurs sains
Pour cela, le point de départ est le bilan de l'analyse du site qui dresse les atouts et les
contraintes des caractéristiques du site en terme de nuisances, de pollutions et de risques.
Il convient également de prendre en compte les éventuels impacts que pourrait avoir le projet sur
le plan de la qualité des ambiances extérieures : équipements ou activités bruyantes, masques
générés, etc.
Les espaces plantés sont un moyen de traiter certains des éléments de ces préoccupations comme
la protection au soleil ou aux vents. Ils sont aussi sources de nuisances acoustiques indirectes
(tonde) ou de risque sanitaire (allergènes).
Le traitement de la circulation sur la parcelle est à observer pour les impacts acoustiques et
sanitaires des choix qui sont proposés (circulation trop proche des fenêtres).
Tableau d'évaluation
Critère
Préoccupation Caractéristique
Intitulé Etat
Dispositions prises pour limiter les
effets perturbateurs du vent
(effet de coin, de pyramide, effet
Vent Venturi) dus au site, à la forme
générale et à l’orientation des
1.2.1. Créer une bâtiments, et profiter du vent
ambiance climatique pour aérer les espaces Atteint
extérieure satisfaisante Dispositions prises pour la
Précipitations protection vis à vis des effets
indésirables des précipitations
Aménagement de la parcelle en
Rapport au soleil optimisant le potentiel "rapport
au soleil" (1)
Sources de nuisances sonores en
1.2.2. Créer une Aménagement de la parcelle en
extérieur (générées par
ambiance acoustique prenant en compte les sources de Atteint
l'environnement immédiat ou par
extérieure satisfaisante nuisances sonores en extérieur (2)
l'opération)
Aménagement de la parcelle en
prenant en compte les
Accès aux vues potentialités et contraintes du
1.2.3. Créer une patrimoine naturel et bâti en
ambiance visuelle terme d'accès aux vues (3) Atteint
satisfaisante
Aménagement de la parcelle
Eclairage extérieur assurant un éclairage extérieur
optimal (4)
Aménagement de la parcelle en
1.2.4. Assurer des prenant en compte le risque de
Pollution des espaces extérieurs Atteint
espaces extérieurs sains pollutions des espaces extérieurs
(5)
(4) Cet éclairage est important pour des questions de confort mais aussi de sensation de sécurité :
zones de circulation extérieures : celles qui relient le bâtiment aux zones de stationnement (bureau) ou celles qui
permettent la sortie des usagers du bâtiment et de la parcelle (enseignement)
zones déchets (pour le personnel d'entretien essentiellement)
zones à faible luminosité naturelle
Performance de la sous-cible
PREOCCUPATIONS
TP
* Justifier le choix des préoccupations en cohérence avec le contexte du projet (notamment l'analyse du site)
Le principal point de départ de cette analyse de l'impact de l'ouvrage sur le voisinage est l'analyse
du projet, confronté aux caractéristiques du site : il s'agit en effet avant tout de ne pas dégrader la
situation de l'existant, et dans la mesure du possible de profiter de l'implantation pour l'améliorer.
Tableau d'évaluation
Critère
Préoccupation Caractéristique
Intitulé Etat
Dispositions prises pour optimiser
Durée d’ensoleillement direct des
1.3.1. Assurer le droit au le droit au soleil des riverains au
ouvertures des façades des Atteint
soleil aux riverains regard de la situation de l'existant
bâtiments riverains (1)
(4) Exemples de sources impactant sur la qualité sanitaire des espaces extérieurs :
Plantations : penser à leur caractère allergène
Positionnement des infrastructures extérieures pour les déchets
Rejets d'air du bâtiment : positionnement, filtration
Activités polluantes du bâtiment
Zones humides / zones favorables à la prolifération d'insectes (espaces plantés)
(6) Il y a lieu de prendre en compte la sensibilité au bruit des espaces extérieurs et intérieurs des propriétés riveraines du
bâtiment (tout particulièrement en présence de logements et assimilés : hôpital, hôtel, foyer, maison de retraite, etc.) pour
cela il y a lieu de :
fixer pour les bruits produits par les activités du bâtiment étudié des niveaux sonores ou des émergences à ne pas
dépasser dans les propriétés voisines (à l'intérieur des locaux sensibles et en extérieur).
fixer des exigences en émergences pour les bruits des installations et équipements techniques du bâtiment transmis
dans le voisinage (en dB(A) et/ou en dB/octave et en fonction de la période de la journée)
Pour satisfaire à ces exigences, des dispositions architecturales et/ou constructives seront à étudier et à adopter :
prendre des dispositions architecturales visant à éloigner les locaux bruyants du projet des locaux et espaces sensibles
des propriétés voisines (tout particulièrement dans les cas de contiguïté de bâtiments)
éloigner les équipements des espaces sensibles et/ou les insonoriser et/ou les implanter en local technique
maîtriser l'impact acoustique des prises ou des rejets d'air des installations techniques et des locaux techniques
bruyants.
adopter des dispositions constructives permettant d'obtenir des isolements aux bruits aériens (intérieur-intérieur et
intérieur-extérieur), aux bruits de chocs et aux vibrations (cas de locaux sensibles contigus) adaptés
Performance de la sous-cible
PREOCCUPATIONS
TP
* Justifier le choix des préoccupations en cohérence avec le contexte du projet (notamment l'analyse du site)
4 GESTION DE L'ENERGIE
ECO-GESTION
5 GESTION DE L'EAU
8 CONFORT HYGROTHERMIQUE
9 CONFORT ACOUSTIQUE
CONFORT
10 CONFORT VISUEL
11 CONFORT OLFACTIF
PROCEDES
PRODUIT SYSTEMES
S
D’une façon générale, les produits, systèmes et procédés sont choisis au regard des principaux
enjeux suivants :
• Qualité et performance technique d'usage : produit répondant à l'usage auquel il est destiné
en offrant les garanties techniques de solidité et de sécurité adéquates.
Les caractéristiques intrinsèques des produits conditionnent les performances acoustiques, énergétiques,
etc. de l’ouvrage. Ces performances étant traitées dans les autres cibles de QEB, elles ne sont pas reprises
ici, d’autant plus qu’elles sont établies à l’échelle de l’ouvrage et non à celle des produits, systèmes ou
procédés.
Néanmoins, la qualité technique des produits, systèmes et procédés est une base indispensable que les
exigences de performance environnementale et sanitaire ne doivent pas occulter. Elle contribue à la
pérennité de l’ouvrage.
• Critères économiques ;
Cet enjeu n'entre pas dans le champ du présent référentiel. L’économie du projet est traitée globalement
dans le référentiel du SMO, en privilégiant l’approche en coût global.
La prise en compte intégrée des préoccupations liées à cette cible est à faire en cohérence avec la
hiérarchisation des cibles décidée pour l’opération.
TP
Introduction
Les impacts environnementaux des éléments constituant un bâtiment dépendent de la durée de vie
du bâtiment (Référence [[[E
E]]]) : celle-ci peut être courte (10 ans), moyenne (25 ans), normale (50
E
ans) ou longue (100 ans) (Référence [[[F FF]]]).
Le maître d’ouvrage doit s’interroger sur la durée de vie qu’il souhaite pour son bâtiment : selon sa
destination, son implantation (provisoire ou définitive), le contexte urbain, le bâtiment va s’inscrire
dans le court, le moyen ou le long terme. Les choix constructifs dépendent de la durée de vie
choisie. Pour juger cette durabilité, il convient de se positionner à l'échelle de l'ensemble du cycle
de vie du bâtiment. Il faut donc prendre en compte les nuisances engendrées lors de la
déconstruction du bâtiment. Ainsi, un bâtiment à grande durabilité n'est pas nécessairement à
moindre impact environnemental qu'un bâtiment à faible durabilité, si les choix de conception de ce
dernier assurent une déconstruction à très faibles nuisances.
Les produits, systèmes et procédés de construction contribuent à l’adaptabilité de l’ouvrage, tant
sur le court terme (jusqu’à 10ans), que sur le moyen ou long terme (au-delà de 10 ans), de façon
à anticiper les besoins et les évolutions futurs probables, conduisant à une évolution à faible impact
environnemental, sans précipiter l’obsolescence de l’ouvrage
Par ailleurs, il apparaît important de ne pas négliger l’exigence de qualité technique des produits, à
travers des caractéristiques vérifiées. Un produit favorable à l’environnement et à la santé est tout
d’abord un produit de qualité, c’est-à-dire adapté à son usage, et offrant les garanties techniques
qu’on est en droit d’attendre (solidité, sécurité, pérennité, etc.) ; ce qui donne une base
indispensable sans laquelle les caractéristiques environnementales et sanitaires ne peuvent pas
s’exprimer durablement et perdent donc leur sens.
Tableau d'évaluation
Critère
Préoccupation Caractéristique
Intitulé Niveau
Adéquation de la durée de vie des
produits, systèmes et procédés de
gros œuvre avec la durée de vie du
B
bâtiment
2.1.1. Adapter les choix Prise en compte de la durée de vie
constructifs à la durée de des produits, systèmes et procédés Adéquation de la durée de vie des
produits, systèmes et procédés de
vie souhaitée de l’ouvrage par rapport à leur usage dans le
(1) gros œuvre avec la durée de vie du
bâtiment bâtiment P
et de la durée de vie de ceux de
second-œuvre en fonction de leur
usage
(1) Cette durée de vie souhaitée pouvant être courte, moyenne, normale ou longue.
(2) A défaut, le produit devra justifier de caractéristiques équivalentes. L’équivalence s’entend au sens de la Recommandation
T1-99 du GPEM établie en date du 7 octobre 1999. Sur le principe, la justification de l’équivalence est à fournir par le
fabricant concerné. Il peut s’agir de résultats d’essais effectués par un laboratoire indépendant.
Performance de la sous-cible
PREOCCUPATIONS
TP
Introduction
Pour que l'entretien de l'ouvrage soit réalisé correctement, il convient d'anticiper les contraintes de
cette activité dès la phase de conception de façon à faciliter sa réalisation. Cette facilité passe
essentiellement par un travail sur les aspects suivants :
matériaux : choisir des matériaux de nature facile à nettoyer et à entretenir (éviter les surfaces
granuleuses, poreuses, etc.) ;
accessibilité : réfléchir sur l'accessibilité des éléments clés de l'ouvrage, c'est-à-dire des
éléments dont la facilité d'entretien est un enjeu important. Ce travail passe essentiellement
par des dispositions architecturales (par exemple passerelles sécurisées), mais il peut
également s'agir de prévoir les éléments techniques qui seront utiles à la mise en place de
certains équipements d'entretien (par exemple des dispositifs d'accroche de nacelles pour le
nettoyage des vitrages).
Tableau d'évaluation
Critère
Préoccupation Caractéristique
Intitulé Etat
Dispositions prises pour faciliter
l'accès aux éléments des familles
suivantes :
• façades
2.2.1. Assurer la facilité • toitures
Dispositions justifiées et
d’accès pour l'entretien • revêtements intérieurs (sol, Atteint
satisfaisantes
du bâti mur, plafond)
• fenêtres, menuiseries, vitrages
• protections solaires
• cloisons intérieures
• plafonds
2.2.2. Choisir des
Facilité d’entretien des produits de Dispositions justifiées et
produits de construction Atteint
construction satisfaisantes (1)
faciles à entretenir
(1) Dans le cas où le choix des produits de construction impose la présence de certains matériaux difficiles à entretenir, il
convient de justifier doublement la facilité d'accès à ces éléments.
PREOCCUPATIONS
TP
Introduction
Le PNSE ([ [[C
C]]]) publié en juin 2004 est la feuille de route opérationnelle de la stratégie
C
gouvernementale de réduction des impacts de l'environnement et des pollutions sur la santé
humaine. Parmi ses 45 actions, on retrouve des engagements quant au renforcement de la
connaissance des caractéristiques environnementales et sanitaires des produits de construction.
Une base de données sur ces caractéristiques est opérationnelle depuis décembre 2004 ([ [[C
C]]]) et
C
est progressivement enrichie. Fin 2005, cette base de données comptait une cinquantaine de fiches
de déclaration environnementale et sanitaire (FDES).
Les produits de construction sont généralement choisis au regard des critères classiques tels que
leur aptitude à l'usage, leur qualité technique, ou encore leur coût. Cette sous-cible s’intéresse à
un nouveau critère qui peut entrer en compte dans le choix des produits : leurs caractéristiques
environnementales.
Ces caractéristiques intrinsèques des produits sont déterminées sur la base d'une analyse en cycle
de vie. S'intéresser aux produits de construction dans une démarche environnementale de
conception consiste donc d'une part à connaître ces caractéristiques intrinsèques, mais également
à ramener ces données à l'échelle de l'ouvrage de façon à pouvoir choisir les produits en cohérence
avec la politique environnementale globale pour l'ouvrage.
L’approche adoptée dans le présent référentiel s'oriente en priorité sur 3 indicateurs estimés
incontournables :
- consommation de ressources énergétiques (contenu énergétique du bâtiment),
- changement climatique (accroissement de l’effet de serre),
- acidification atmosphérique.
Critère
Préoccupation Caractéristique
Intitulé Niveau
Si la cible 4 a été choisie comme
TP :
Pour les 3 familles de produits(1),
connaissance des valeurs des
B
impacts(2) :
ressources énergétiques
changement climatique
Sinon : aucune exigence
2.3.1. Connaître la Pour les 6 familles de produits(1),
contribution des produits connaissance des valeurs des
Indicateurs d’impact (selon la
de construction aux impacts :
norme NF P01-010) à l’échelle de P
impacts ressources énergétiques
l’ouvrage
environnementaux de changement climatique
l’ouvrage acidification atmosphérique
Pour les 6 familles de produits(1),
connaissance des valeurs des
impacts :
ressources énergétiques
TP
changement climatique
acidification atmosphérique
+ a minima 2 autres impacts à
choisir
Si la cible 4 a été choisie comme
TP :
Le choix des produits a pris en
compte le critère B
environnemental, pour la famille
de gros œuvre étudiée(3).
Sinon : aucune exigence
Différents scenarii de contribution
des produits aux impacts de
l’ouvrage ont été étudiés.
Le choix des produits de
2.3.2. Choisir les produits construction a pris en compte le P
de construction pour critère environnemental, a
limiter leur contribution Utilisation des calculs faits au 2.3.1 minima pour une famille du gros
aux impacts pour aider au choix des produits œuvre et une famille du second
environnementaux de œuvre
l’ouvrage Différents scenarii de contribution
des produits aux impacts de
l’ouvrage ont été étudiés.
Le choix des produits de
construction a pris en compte de
manière optimale le critère
TP
environnemental (4) pour 4
familles, dont au moins une du
gros-œuvre et une du second-
œuvre, les 2 autres pouvant être
choisies parmi les 4 autres
familles étudiées.
(1) A minima pour 50% des éléments de chaque famille.
(2) La démonstration que la démarche de recherche de données auprès des industriels a bien été menée, même si elle n’a pas
donné de résultats fructueux, sera considérée comme donnant accès au niveau « Base ».
(3) Le choix ne peut être pertinent que s’il y a des données à comparer. Sinon, la préoccupation n’est pas applicable.
1. Choisir les familles de produits à évaluer (en fonction du niveau de performance visé) :
pour le gros-œuvre, choisir une famille de produits (niveau B) ou deux familles (niveaux P et
TP) parmi les familles suivantes :
- structure porteuse verticale : murs porteurs et poteaux
- structure porteuse horizontale : dalles, poutres
- façades lourdes non porteuses
- fondations
- charpente
pour le second-œuvre, choisir deux familles de produits (niveau B) ou quatre familles (niveaux
P et TP) parmi les familles suivantes :
- toiture (couverture, étanchéité..)
- cloisons de séparation / distribution
- façades légères et parements de façades
- isolants thermiques
- revêtements de sol
- autres revêtements (mur, plafond…)
- faux-plafonds
- menuiseries extérieures (fenêtre, vitrages, portes…)
Nota : pour l’instant les équipements ne sont pas pris en compte dans cette sous-cible ; ils le
seront dans les prochains millésimes dans la mesure où les caractéristiques environnementales
seront disponibles.
2. Lister tous les éléments constitutifs des familles de gros œuvre et de second œuvre choisies.
3. Obtenir les caractéristiques environnementales de 50% des produits de chaque famille choisie.
Le format défini dans la norme NF P01-010 [[[A A]]] est le plus pertinent pour fournir les informations
A
sur les caractéristiques environnementales des produits de construction.
Si une Fiche de Déclaration Environnementale et Sanitaire (FDES) dite individuelle (attachée à
un produit précisément identifié) existe, l’utiliser en priorité.
Sinon, utiliser les FDES dites collectives.
Si les FDES ne sont pas disponibles, rechercher les données auprès des industriels. Les
données environnementales non issues de fiches de déclaration conformes à la norme doivent
cependant être caractérisées par les industriels par rapport aux exigences de la norme
(exemple : informations sur les étapes prises en compte pour la fourniture d’une donnée).
Si cette recherche auprès des industriels s’avère infructueuse, utiliser d’autres sources telles
que les bases de données étrangères, la bibliographie, etc.
1
Famille GO
GROS ŒUVRE
n°1 2
Total Famille GO n°1
1
Famille GO
n°2 (niv.P et 2
TP)
Total Famille GO n°2
1
Famille SO
n°1 2
Total Famille SO n°1
1
SECOND OEUVRE
Famille SO
n°2 2
Total Famille SO n°2
1
Famille SO
n°3 (niv.P et 2
TP)
Total Famille SO n°3
1
Famille SO
n°4 (niv.P et 2
TP)
Total Famille SO n°4
TOTAL
Nota : ne pas oublier d’intégrer les remplacements nécessaires, compte tenu du rapport entre la durée de vie de chaque
produit et la durée de vie souhaitée pour le bâtiment.
Performance de la sous-cible
PREOCCUPATIONS
TP
Tableau d'évaluation
Critère
Préoccupation Caractéristique
Intitulé Niveau
Emissions de COV et
formaldéhyde connues pour 25%
des éléments de la famille
P
suivante :
revêtements intérieurs (2) (sols,
murs, plafonds)
2.4.1. Connaître l'impact
Emissions de COV et
sanitaire des produits de Emissions de COV et formaldéhyde
formaldéhyde connues pour 50%
construction vis-à-vis de des produits de construction (1)
des éléments des familles
la qualité d’air intérieur
suivantes :
revêtements intérieurs (2) TP
(sols, murs, plafonds)
isolants thermiques (hors
isolation extérieure)
matériaux acoustiques
Prise en compte du critère
sanitaire (émissions de COV et
formaldéhyde) a minima dans le
P
choix du produit pour l'élément le
plus impactant de la famille des
revêtements intérieurs. (3)
2.4.2. Choisir les produits Prise en compte du critère sanitaire Prise en compte optimale du
de construction pour (du point de vue des émissions de critère sanitaire (émissions de
limiter les impacts COV et formaldéhyde) dans le choix COV et formaldéhyde) dans le
sanitaires de l’ouvrage des produits choix de produits des familles
suivantes : (4)
TP
revêtements intérieurs (sols,
murs, plafonds)
isolants thermiques (hors
isolation extérieure)
matériaux acoustiques
Cette évaluation des produits peut être effectuée en complément des procédures d'Avis technique par le CESAT (Comité
Environnement-Santé de l'Avis Technique) et prochainement en complément des certifications de produits de construction.
Plus précisément, le protocole CESAT prend en compte 5 types de caractéristiques sanitaires, évaluées à l'aide des normes
et protocoles d'évaluation européens disponibles :
Emissions d'odeurs - Norme prEN 13419 (parties 1 à 3) et NF X 43-103 ; Protocole européen ECA (rapport n°18,
1997)
Emissions chimiques (COV et formaldéhyde) - Norme prEN 13419 (parties 1 à 3) et ISO 16000 (parties 3 et 6)
Aptitude à favoriser la croissance fongique - Méthode adaptée à partir de la norme EN ISO 846
Aptitude à favoriser la croissance bactérienne - Méthode adaptée à partir de la norme EN ISO 846
Emissions radioactives naturelles - Protocole européen Radiation Protection 112 (1999)
Pour les émissions de COV, les protocoles d'évaluation ECA et AgBB sont recevables, ainsi que tout label qui serait réalisé
sur la base de ces protocoles.
Pour les émissions de formaldéhyde, le protocole ECA est recevable, ainsi que tout label qui serait réalisé sur la base de ce
protocole.
(3) Cela nécessite de recueillir les caractéristiques chimiques (COV et formaldéhyde) a minima pour 2 produits (variantes) de
l'élément le plus impactant, afin de choisir celui qui émet le moins dans l’air intérieur. Pour être comparables, ces
caractéristiques devront être basées sur le même protocole d'essai.
Performance de la sous-cible
PREOCCUPATIONS
TP
4 GESTION DE L'ENERGIE
ECO-GESTION
5 GESTION DE L'EAU
8 CONFORT HYGROTHERMIQUE
9 CONFORT ACOUSTIQUE
CONFORT
10 CONFORT VISUEL
11 CONFORT OLFACTIF
INTRODUCTION ______________________________
La vie d'un bâtiment est façonnée par plusieurs chantiers : chantier de construction, de rénovation,
d'adaptation et de déconstruction. Ces chantiers sont vecteurs de diverses sources de pollutions et
de nuisances que le maître d’ouvrage peut minimiser afin d'en réduire les impacts
environnementaux.
Pour que les mesures prises sur les différents impacts environnementaux du chantier (production
de déchets, nuisances, pollutions, et consommations de ressources) soient pérennes, le maître
d’ouvrage peut agir sur les récepteurs : le personnel de chantier et les riverains (permanents ou
occasionnels). L'expérience montre en effet que lorsque les différentes parties intéressées
subissant ces impacts sont impliquées dans la phase chantier (en amont et en aval), les mesures
sont plus efficaces, et le chantier est beaucoup mieux perçu.
Cependant, cette action relève de l'organisation générale du projet, et de la communication
réalisée par le maître d'ouvrage sur son projet. Aussi, ce point est-il traité dans le SMO (§2.4
Communication).
3.1 3.2
CIBLE 3
B P TP B P TP
TP
[[[E
E]]] IFARE/DFIU-CSTB – Déconstruction sélective : Etude scientifique de la déconstruction sélective
E
d'un immeuble à Mulhouse – Février 1998
[[[F
F]]] Loi 92-646 du 13/07/92 relative à l'élimination des déchets ainsi qu'aux installations classées
F
pour la protection de l'environnement
Introduction
La gestion des déchets de bâtiment est un enjeu environnemental essentiel pour l’avenir de la
filière BTP. Les déchets de bâtiment, dont le tonnage est aussi important que celui des déchets
ménagers, n’échappent pas au renforcement de la réglementation en matière d’élimination
(stockage limité en juillet 2002 aux seuls déchets ultimes) et les orientations de la politique des
déchets (lois de 1975 et 1992) insistent sur la prévention et la valorisation des déchets.
Cependant, dans les plans départementaux et régionaux d’élimination des déchets, les déchets du
bâtiment ont été peu souvent pris en compte. Aujourd’hui, il devient donc urgent de trouver des
solutions pour minimiser la production de ces déchets, pour développer le tri, la collecte sélective
et les filières de valorisation.
Pour optimiser la gestion des déchets de chantier, le maître d'ouvrage doit intervenir
successivement à deux étapes clés :
La préparation technique : réduire les déchets à la source (ou dans le cas de la démolition
préalable, optimiser le degré de déconstruction de façon à avoir une valorisation optimale),
faire des choix constructifs en conséquence (procédés et procédures de mise en œuvre, etc.),
quantifier les déchets, et anticiper l'organisation du tri (zones de stockage et de circulation,
logistique interne, planning des rotations d'enlèvement, etc.).
La gestion du chantier : assurer le suivi de la qualité du tri, assurer la valorisation des déchets
en relation avec les filières locales (notons que la valorisation des inertes est plus importante
en démolition qu'en construction neuve) et veiller à la traçabilité des déchets.
Tableau d'évaluation
Critère
Préoccupation Caractéristique
Intitulé Niveau
En construction :
Dispositions prises pour réduire la
3.1.1. Optimiser la production de déchets à la source
Dispositions justifiées et
production de déchets de En déconstruction préalable : satisfaisantes (1) (2) B
chantier
Dispositions prises pour optimiser
le degré de déconstruction
5% minimum de déchets de
chantier valorisés
Dispositions justifiées et B
satisfaisantes (5)
3.1.2. Valoriser au mieux 10% minimum de déchets de
% minimum de déchets valorisés
les déchets en adéquation chantier valorisés
(par rapport à la masse totale des
avec les filières locales Dispositions justifiées et P
déchets générés) (4)
existantes (3) satisfaisantes (5)
15% minimum de déchets de
chantier valorisés
Dispositions justifiées et TP
satisfaisantes (5)
(3) Cette valorisation des déchets peut être une valorisation énergie ou matière (sur site ou sur un autre chantier), mais il
convient de privilégier la valorisation matière. La valorisation des déchets est une exigence lorsque les filières existent dans
un rayon de 30 km.
Une bonne gestion des déchets suppose la mise en place d’un certain nombre de dispositions, illustrées ci-dessous par des
exemples :
1 – Quantification des déchets de chantier par catégorie :
Déchets Inertes (DI) : béton, briques, etc.,
Déchets Industriels Banals (DIB) : métaux, verre, plastiques, etc.,
Déchets Dangereux (DD) : peintures solvants, amiante, etc.
2 – Recherche des meilleures filières locales de valorisation :
Identification des filières locales d'élimination et de valorisation des déchets existantes (cf analyse du site)
Information sur la nature et le coût d'élimination
Choix ce la filière la plus satisfaisante sur un plan environnemental et économique, mais privilégier autant que possible la
valorisation à des solutions de type stockage ou incinération
Effort de réemploi ou de recyclage, notamment pour les déchets inertes (concassage et réemploi en VRD), les emballages
et certains DIB (métal, verre et bois non traités)
3 – Organiser le tri et le stockage des déchets sur le chantier :
Le plan d’installation de chantier doit notamment comprendre les éléments suivants : aires de tri et aires de stockage des
matériaux et des déchets, aires de circulation et de stationnement des véhicules chargés des livraisons et de l’évacuation
des déchets, clôture de chantier, signalétique, etc. Ces éléments peuvent s’exprimer par un plan de gestion des déchets.
Les déchets sont préférentiellement triés par type, tout au long du chantier en fonction de ses contraintes et des
potentialités des filières de valorisation locales telles que définies dans les plans de gestion départementale des déchets de
chantier du bâtiment et des travaux publics [Circulaire du 15 février 2000] ou dans les plans départementaux d'élimination
des déchets ménagers et assimilés, ou à défaut de plan, les potentialités des filières locales disponibles à des distances de
l’ordre de 30 Km au maximum du chantier (distance ordinairement prise en compte dans les plans départementaux).
Ils sont alors stockés dans des contenants appropriés selon leur emplacement sur le chantier et le stade d'avancement des
travaux (gros œuvre ou second œuvre). Des "big bag" ou des poubelles de couleurs différentes peuvent être utilisés pour
regrouper les différents types de déchets dans les étages.
Afin de faciliter la valorisation, le maître d’ouvrage veille, lorsque le site le permet, à organiser le stockage des différents
déchets sur une aire de regroupement où les déchets seront entreposés dans différents contenants en fonction de leur
catégorie. Le repérage se fait, par exemple, grâce à des pictogrammes avec une signalétique simple (codes de couleur et
représentation simplifiée par type de déchet).
Les niveaux de tri sont à adapter selon les filières locales existantes (par exemple, Déchets Inertes, métaux, bois,
plastiques, papiers/cartons, Déchets Industriels Banals (DIB) en mélange, Déchets Dangereux (DD)).
4 – Assurer la qualité du tri, de façon à limiter le nombre de bennes refusées / déclassées
(4) Dans le cas de valorisation de terre excavée in situ (remblais, merlon, etc.) ou de réutilisation du béton en remblais (dans
le cas de la déconstruction préalable), ces pourcentages de valorisation doivent être obtenus en excluant la terre et/ou le
béton valorisés.
(5) Les objectifs du présent référentiel ne sont que des valeurs seuils qui permettent d'atteindre un certain niveau de
performance. Dans tous les cas, le maître d'ouvrage s'attachera à dépasser ces objectifs dans la limite de la faisabilité pour
son projet (voir éléments de la Note 3). C'est notamment le cas lorsque l'on est en situation de déconstruction préalable.
(6) Taux de collecte des bordereaux, ceux-ci mentionnant la destination des déchets
(7) Parmi les déchets réglementés on compte les déchets suivants : amiante, DIS, emballages.
Performance de la sous-cible
PREOCCUPATIONS
TP
Introduction
Tableau d'évaluation
Critère
Préoccupation Caractéristique
Intitulé Etat
Définition et mise en place d’une
stratégie de moyens permettant de
limiter les nuisances du chantier :
nuisances acoustiques
3.2.1. Limiter les Dispositions justifiées et
nuisances visuelles
nuisances satisfaisantes (1) Atteint
nuisances dues au trafic des
véhicules
nuisances dues à la poussière, à
la boue, aux laitances de béton
Définition et mise en place d’une
stratégie de moyens permettant de
limiter les pollutions engendrées
3.2.2. Limiter les par le chantier : Dispositions justifiées et
pollutions pollution du sol et du sous-sol satisfaisantes (2) Atteint
pollution de l'eau
pollution de l'air (incluant
odeurs)
Définition et mise en place d’une
stratégie de moyens permettant de
3.2.3. Limiter les limiter les consommations de
Dispositions justifiées et
consommations de ressources engendrées par le
satisfaisantes (3) Atteint
ressources chantier :
consommation d'eau
consommation d'énergie
Performance de la sous-cible
PREOCCUPATIONS
TP
* Justifier le choix des préoccupations en cohérence avec le contexte du projet (notamment l'analyse du site)
4 GESTION DE L'ENERGIE
ECO-GESTION
5 GESTION DE L'EAU
8 CONFORT HYGROTHERMIQUE
9 CONFORT ACOUSTIQUE
CONFORT
10 CONFORT VISUEL
11 CONFORT OLFACTIF
INTRODUCTION ______________________________
Dans le secteur du bâtiment, la consommation moyenne annuelle d'énergie est proche de 400
kWh d'énergie primaire par m² chauffé. La contrainte de réduction des émissions de CO2, mais
également la hausse inéluctable du coût de l'énergie liée à l'épuisement progressif des
ressources, nécessiteront de parvenir à une consommation moyenne d'énergie primaire de l'ordre
d'une centaine de kWh/m² en 2050 pour l'ensemble des bâtiments en service, dont environ 50
kWh/m² d'énergie primaire pour les usages de chauffage de locaux et de l'eau chaude sanitaire.
En France, le bâtiment est le plus gros consommateur d'énergie parmi tous les secteurs
économiques, avec, en 2002, 70 millions de tonnes d'équivalent pétrole. Soit 43 % de l'énergie
finale annuelle consommée et 1,1 tonne d'équivalent pétrole consommée annuellement par chacun
d'entre nous.
Cette énergie consommée entraîne l'émission de 120 millions de tonnes de CO2 représentant 25 %
des émissions nationales et 32,7 millions de tonnes de carbone. Cette quantité est du même ordre
de grandeur que celle des déchets de chantiers de bâtiments ou des déchets des ménages. C'est
aussi une demi-tonne de carbone émise dans l'atmosphère chaque année par chacun d'entre
nous. Toutes ces valeurs devront être divisées par quatre en 2050. [source : ADEME, Avril 2004]
Le secteur tertiaire contribue tout particulièrement à cet enjeu sur les consommations
énergétiques. En effet, en 2002, les bâtiments d'enseignement consommaient en moyenne 134
kWh/an.m² d'énergie finale (dont 118 kWh pour le chauffage et l'ECS), et les immeubles de bureau
286 kWh/an.m² d'énergie finale (dont 166 kWh pour le chauffage et l'ECS). [Source : ADEME -
Chiffres clés du Bâtiment 2004]
NOTA
Le contenu énergétique des matériaux et produits (l'énergie nécessaire à leur fabrication, etc…) est
abordé dans la cible 2 "Choix intégré des produits, systèmes et procédés de construction".
4.1 4.2
CIBLE 4
B P TP B P TP
TP
IMPORTANT
Pour les bâtiments ou parties de bâtiments ayant l'obligation de respecter la Règlementation
Thermique en vigueur, cette cible 4 doit obligatoirement être atteinte à un niveau Performant ou
Très Performant.
Dans les autres cas, on pourra se contenter de l'atteinte du niveau Base.
locales (à la base de la réalisation d'une étude de faisabilité sur le recours à des énergies
renouvelables), etc.
Introduction
Tableau d'évaluation
Critère
Préoccupation Caractéristique
Intitulé Niveau
4.1.1. Améliorer l'aptitude Coefficient Ubat calculé selon la Expression de la valeur absolue
de l'enveloppe à limiter Règlementation Thermique en du coefficient Ubat P
les déperditions vigueur (W/m2.K) Ubât < Ubât-base (1)
(1) Le référentiel 2005 comprenait comme exigence Ubat < Ubatréf. Compte tenu du renforcement de la Règlementation
Thermique, et au regard du peu de retour de terrain quant à la faisabilité de cette exigence sur la base de cette nouvelle
Règlementation, le choix a été fait de remplacer le Ubatref par le Ubât-base. Cet indicateur est calculé selon la formule de
l'article 16 de l'Arrêté du 24 mai 2006 [[[B B]]], mais sans prise en compte des valeurs de référence des surfaces de baies
B
définies à l'article 12. Les surfaces des baies, des paris opaques et les linéaires de liaison sont donc celles du projet.
Cette souplesse accordée sur le Ubât doit être accompagnée d'une vigilance particulière pour les projets
fortement vitrées. En effet, des choix de surfaces de parois peuvent permettre de satisfaire l'exigence sur le Ubât, mais
peut-être pas celle sur le C (cf sous-cible 4.2).
D'une part sur l'optimisation du parti architectural en fonction du contexte et des objectifs environnementaux pour
l'opération.
La prise en compte du contexte vise à s'intéresser aux apports et aux masques, aux vues, aux données météo, etc. Les
objectifs environnementaux de l'opération sont issus des objectifs propres du maître d'ouvrage, des objectifs liés à la
nature du projet, mais aussi des attentes des parties prenantes et des parties intéressées.
D'autre part sur une réflexion entre déperditions et besoins.
La justification doit intégrer une réflexion façade par façade sur le plan énergétique tout en étant vigilent aux impacts des
choix sur le confort en été comme en hiver. En effet, des efforts pour les économies d'énergie ne doivent pas aller à
l'encontre du confort pour les occupants.
Performance de la sous-cible
PREOCCUPATIONS
TP
Introduction
Pluies acides
L'indicateur retenu traduit l’émission annuelle de SO2 équivalent rejeté, et s’exprime en kg
SO2eq/Unité fonctionnelle. Dans le présent millésime, on considère uniquement les polluants
gazeux suivants: SO2 et NOx, que l'on agrège dans un indicateur AP ou potentiel d'acidification qui
s'exprime en SO2 équivalent. Pour l’agrégation, les coefficients de pondération à utiliser sont les
suivants : 1 pour les émissions de SO2 et 0,7 pour les émissions de NOx. Les facteurs d'émissions
indiqués dans le tableau suivant sont, sauf mention contraire, extraits du guide de l’ADEME [[[D
D]]] :
D
SO2 g/kWh NOx g/kWh (kWh AP g/kWh(kWh
Facteurs d’émissions des combustibles
(kWh d’énergie d’énergie finale) d’énergie
en SO2 et NOx (1)
finale) finale)
Charbon 2,58 0,95 3,25
Fioul lourd 0,52 (2) 0,52 0,88
Fioul domestique 0,30 0,15 0,41
Gaz naturel - 0,17 0,12
Bois - 0,32 0,22
Electricité (année) (3) 0,32 (4) 0,27 (4) 0,51
Electricité (marginal hiver) (3) 2,2 0,92 2,84
Electricité (usage moyen chauffage) (3) 0,89 0,47 1,22 (5)
(1) Ce sont des valeurs par défaut. D’autres valeurs peuvent être utilisées, moyennant justification.
(2) Il s’agit d’un taux d’émission moyen, celui-ci variant avec la teneur en soufre du combustible.
(3) La valeur « Electricité (année) » est à utiliser pour les usages ayant lieu pendant toute l’année ou en
été, la valeur « Electricité (usage moyen chauffage) » est à utiliser pour les usages concentrés sur la
période de chauffage, la valeur « Electricité (marginal hiver) » est présente à titre informatif et
n’intervient pas dans les calculs.
(4) Source : EDF
(5) Source : TRIBU
Les émissions acidifiantes sont conditionnées non seulement par le choix du combustible, mais
aussi par le choix du brûleur et du mode de gestion de la chaudière. Par exemple, le fait d’avoir des
chaudières équipées de brûleurs bas-NOx et/ou modulants est à valoriser à ce niveau.
Déchets radioactifs
L'indicateur retenu traduit la masse de déchets radioactifs générés annuellement par l’utilisation de
l’électricité du réseau (en additionnant la masse des 2 types de déchets mentionnés), ensuite
rapporté à l'unité fonctionnelle. Les facteurs de conversion retenus sont, comme les précédents,
issus du guide de l’ADEME [D] et s’expriment en masse (g) :
(1) g/kWh (kWh
Déchets radioactifs
électrique final)
Déchets nucléaires faibles et moyens 0,05
Déchets nucléaires forts et très forts 0,01
(1) Ce sont des valeurs par défaut. D’autres valeurs peuvent être
utilisées, moyennant justification.
Tableau d'évaluation
Critère
Préoccupation Caractéristique
Intitulé Niveau
Expression de la valeur absolue
du coefficient Cep (kWh-ep/an et
kWh-ep/an.m²SHON (1)) et détail
par poste énergétique (chauffage B
; refroidissement ; éclairage ;
ECS ; ventilation ; auxiliaires)
(2)
Cep ≤ Cepref
4.2.1. Réduire la
Coefficient de consommation Expression de la valeur absolue
consommation d’énergie
primaire due au conventionnelle d’énergie primaire du coefficient Cep (kWh-ep/an et
Cep : kWh-ep/an.m²SHON(1)) et détail
chauffage, au
refroidissement, à exprimé en kWh/an.m²SHON par poste énergétique (chauffage P
l'éclairage, à l’ECS, à la ; refroidissement ; éclairage ;
calculé selon la règlementation ECS ; ventilation ; auxiliaires)
ventilation, et aux [[A
thermique en vigueur ([A]]] et
A
auxiliaires de [[[B
B]]])
B Cep ≤ 0,90 Cepref (2)
fonctionnement
Expression de la valeur absolue
du coefficient Cep (kWh-ep/an et
kWh-ep/an.m²SHON(1)) et détail
par poste énergétique (chauffage TP
; refroidissement ; éclairage ;
ECS ; ventilation ; auxiliaires)
(2)
Cep ≤ 0,80 Cepref
Calcul des quantités des 3
Quantités : polluants (eq-CO2, eq-SO2,
déchets radioactifs) générées
d'équivalent CO2 générées par
pour différentes variantes
l'utilisation de l'énergie
4.2.2. Limiter les énergétiques (3)
pollutions générées par la d'équivalent SO2 générées par P
Justification que le choix
consommation d'énergie l'utilisation de l'énergie
énergétique correspond au
de déchets radioactifs (générées meilleur compromis au regard de
par l’utilisation de l’électricité du ces émissions de polluants et des
réseau) objectifs environnementaux du
maître d’ouvrage.
Expression du pourcentage de
couverture des besoins par des
4.2.3. Utiliser des énergies locales d'origine
Exploitation de filières énergétiques renouvelable (détaillé par poste
énergies renouvelables TP
locales d'origine renouvelable (4) énergétique).
locales
Justification de la pertinence de la
filière (5)
(1) La SHON à considérer est la SHON de l'ensemble des zones soumises à la Règlementation Thermique en vigueur. Les
surfaces des parties non chauffées sont donc exclues.
(4) Par filière énergétique locale d'origine renouvelable, est notamment entendu :
les panneaux solaires thermiques (pour l'eau chaude sanitaire et/ou le chauffage)
les panneaux solaires photovoltaïques (pour la production d'électricité utilisée sur l'opération)
le raccordement à un chauffage urbain (dès lors que ce dernier a pour origine une part significative d’énergies
renouvelables ; les déchets ménagers étant assimilés à une énergie renouvelable)
le bois, lorsque cette ressource est disponible localement
etc.
Les équipements performants utilisant pour partie des ENR locales permettant de diminuer la demande énergétique
traditionnelle, ils peuvent être assimilés à des filières énergétiques locales d'origine renouvelable. C'est le cas par exemple
des pompes à chaleur d'un COP moyen annuel supérieur à 3 (PAC air/air exclues).
(5) L'analyse de la filière est réalisée à partir des éléments de l'étude faisabilité réalisée au moment de l'analyse du site (cf
annexe A, §A.1 du SMO). La pertinence de la filière s'apprécie en s'interrogeant notamment sur :
Le pourcentage de couverture des besoins : en dessous d'un certain pourcentage (30% ?), il convient de se demander s'il
ne vaudrait mieux pas investir sur un autre poste ou une autre filière.
Le poste pour lequel la filière est utilisée : y a-t-il une pertinence entre la solution mise en œuvre et l'enjeu
environnemental du poste (par rapport à la nature de l'ouvrage et au contexte du projet).
Par exemple, on peut s'interroger sur la pertinence de panneaux solaires thermiques pour l'ECS dans un immeuble de
bureaux, alors que les consommations d'eau chaude (hors restaurant d'entreprise) sont faibles, et que l'enjeu
environnemental n'est peut être pas là.
L'efficacité des équipements.
Par exemple, une chaufferie bois n'est vraiment intéressante que si elle présente un bon rendement.
L'impact environnemental global de la solution énergétique.
Par exemple, les bénéfices environnementaux a priori d'une chaufferie bois peuvent être limités si l'on considère les
impacts de l'approvisionnement en bois local (véhicules polluants).
Le temps de retour sur investissement.
Le maître d'ouvrage pourra se fixer un temps de retour maximal acceptable (10 ou 15 ans par exemple) au regard du
coût global de l'ensemble du projet.
S’il s’avère qu’aucune filière locale d’énergie renouvelable n'est pertinente, produire une note justifiant qu'une analyse des
filières a été effectuée suivant les différents critères du maître d'ouvrage (techniques, environnementaux, économiques et
administratifs), et a conclu au manque de pertinence du recours à l'une ou l'autre de ces filières.
Performance de la sous-cible
PREOCCUPATIONS
TP
5
GESTION
DE L'EAU
4 GESTION DE L'ENERGIE
ECO-GESTION
5 GESTION DE L'EAU
8 CONFORT HYGROTHERMIQUE
9 CONFORT ACOUSTIQUE
CONFORT
10 CONFORT VISUEL
11 CONFORT OLFACTIF
INTRODUCTION ______________________________
Véritable enjeu environnemental de société, la gestion de l’eau vise à limiter l’épuisement de la
ressource naturelle, les pollutions potentielles et les risques d’inondation. Gérer l’eau sur une
opération de construction environnementale vise à s’intéresser aux aspects suivants :
alimentation en eau potable,
gestion des eaux pluviales à la parcelle,
évacuation des eaux usées.
L’enjeu environnemental associé à l’alimentation en eau potable est l’économie d’eau, ce qui
nécessite de travailler à :
l’exploitation rationnelle des ressources disponibles,
l’optimisation de la quantité d’eau consommée pour les différents usages.
La gestion des eaux pluviales à la parcelle permet d'avoir une action à l'échelle micro-urbaine
visant à limiter le ruissellement des eaux afin de prévenir le risque d'inondation dans les zones
sensibles et limiter la pollution diffuse.
Cette problématique est également traitée dans la cible 1 "Relation du bâtiment avec son
environnement immédiat".
En terme d’assainissement des eaux usées issues d’une l’opération, deux cas de figure se
présentent : soit le projet est raccordable au réseau public auquel cas la préoccupation
assainissement vise exclusivement à s’assurer des éventuels pré-traitement nécessaires avant
rejet, soit le projet doit avoir recours à l’assainissement individuel.
Dans ce dernier cas, la seule exigence réglementaire est l’arrêté du 6 mai 1996 : elle impose
seulement deux normes de rejets (MES = 30 mg/L, et DBO5 = 40 mg/L). La performance d’un
projet quant à l’assainissement autonome peut alors viser à mettre en œuvre des solutions
permettant d’atteindre le zéro rejet.
D’autre part, les réflexions à mener sur la question de l’assainissement doivent prendre en compte
les choix faits en terme d’optimisation de la quantité d’eau consommée pour les différents usages.
En effet, réduire les volumes consommés entraîne que l’assainissement devra faire face à une
même pollution mais plus concentrée.
Aussi, l’optimisation de l’assainissement est une problématique importante, y compris dans les
bâtiments tertiaires. Cependant, par manque de critères concrets pour évaluer cet enjeu,
l’assainissement n’est pas abordé dans le Millésime 2004 du référentiel de la QEB.
5.1 5.2
CIBLE 5
B P TP B P TP
TP
Introduction
Mettre en œuvre des dispositifs hydro-économes adaptés au mode de vie et aux motivations
des usagers du bâtiment : ces dispositifs visent à diminuer les volumes d'eau utilisés pour un
usage donné.
Sensibiliser les usagers aux pratiques économes : ces actions de sensibilisation permettent
d'une part d'influer sur les fréquences d'utilisation des différents usages, mais elles sont aussi
le garant de la bonne utilisation des dispositifs hydro-économes mis en œuvre.
En conception, le maître d'ouvrage ne dispose cependant pas d'une grande marge de
manœuvre et ces actions de sensibilisation relèvent plus spécifiquement du management du
projet, et notamment de la transmission de recommandations pour le gestionnaire. Ce point
est traité dans le référentiel du SMO (Annexe A.7)
Suivre les consommations d'eau afin de limiter les gaspillages et les fuites.
Le maître d'ouvrage peut influencer sur cet enjeu en mettant en place les moyens et
équipements qui permettront d'assurer ce suivi en phase exploitation. Ce point est traité dans
la cible 7 "Maintenance - Pérennité des performances environnementales".
Tableau d'évaluation
Critère
Préoccupation Caractéristique
Intitulé Niveau
5.1.1. Limiter les débits Réducteurs de pression (si pression Mise en place de réducteurs de
B
de soutirage supérieure à 3 bars) pression (si P > 3 bars)
(3) Dans le cas où le projet n'a pas recours à de l'eau non potable pour les usages de type "autres", le niveau TP peut malgré
tout être atteint si le maître d'ouvrage :
a/ Justifie l'un des éléments suivants :
- Rapport coût/bénéfice peu intéressant (condition évoquée dans la position de la DGS)
- Risque sanitaire trop important au regard de la compétence du service technique qui interviendra sur le réseau d'eau en
phase d'exploitation (condition évoquée dans la position de la DGS)
- Limite technique (par exemple une faible pluviométrie, ou d'une répartition pluviométrique peu favorable pour les usages
couverts par l'eau pluviale)
- Limite du projet (par exemple des surfaces de collecte des eaux pluviales insuffisantes pour assurer la couverture
envisagée)
- Restriction administrative (avis de la DDASS défavorable ou accordé avec des réserves très contraignantes)
b/ Démontre : que le non recours à de l'eau non potable a été "compensé" par des efforts plus importants sur les autres
solutions visant l'économie de la ressource naturelle "eau".
(4) Ce point fera l’objet d’un « point de vigilance » et sera régulièrement examiné par le Certivéa et par le Comité d’application
de la marque de certification.
%
UF Conso/usage Fréquence/UT Nb UT Nb UF Conso/an Conso/an
économie
POSTE A :
Equipement A1 :
Equipement A2 :
POSTE B :
Equipement B1 :
Equipement B2 :
Etc.
TOTAL
ECONOMIE DU PROJET
Enseignement : 1 élève – 1 interne – 1 usager (incluant le personnel administratif, le gardien, les enseignants, les élèves, le
personnel d'entretien, etc.)
Dans une année, le nombre d'unité temporelle varie en fonction du type d'ouvrage.
Performance de la sous-cible
PREOCCUPATIONS
TP
Introduction
Cette thématique est traitée dans la cible 1 "Relation du bâtiment avec son environnement
immédiat" essentiellement sur la stratégie globale de gestion des eaux pluviales. Dans cette sous-
cible, l’objectif est d’évaluer plus finement la performance des dispositions mises en œuvre pour
gérer les eaux pluviales. A l’échelle micro-urbaine (zone d’aménagement ou parcelle), la gestion
des eaux pluviales consiste à limiter leur ruissellement en vue de :
prévenir le risque d’inondation dans les zones sensibles,
limiter la pollution diffuse.
La bonne gestion de l’eau pluviale est avant tout conditionnée par la connaissance du contexte de
l’opération : site rural ou urbain ; densité ; potentiel pluviométrique ; réseaux existants ; nature de
l’eau ; pollutions potentielles ; usages envisagés ; etc. La plupart de ces informations est recueillie
au cours de l’analyse du site (cf Annexe A.1 du SMO).
Pour optimiser les choix d’aménagement, le maître d'ouvrage peut intervenir sur trois paramètres :
la rétention : retenir l'eau après orage afin d’assurer un déversement régulé de l’eau soit dans
le milieu naturel soit dans le réseau collectif ;
l’infiltration : favoriser la percolation des eaux pluviales dans les sols afin de maintenir le plus
possible le cycle de l'eau ;
le traitement : récupérer les eaux ayant ruisselé sur des surfaces à risque (parking, zones de
circulation, etc.) et à les traiter en fonction de leur nature avant rejet.
Tableau d'évaluation
Critère
Préoccupation Caractéristique
Intitulé Niveau
coefficient d’imperméabilisation de
l'état existant (1) > 10% TP
Cette méthode s'applique à des parcelles à superficie limitée (comme les usines, les centres commerciaux, etc.). Le débit
de fuite s'exprime en litres par seconde, et se calcule selon la formule suivante : Q = C. i. k. A
Ce coefficient correspond au rapport entre les surfaces imperméables et la superficie totale de la parcelle :
Le maître d’ouvrage peut influencer la capacité d’infiltration du site en mettant en œuvre des solutions permettant de
réduire ce coefficient d’imperméabilisation : augmentation de la surface végétale des espaces extérieurs, toitures terrasses
végétalisées, récupération d’eau pluviale puis infiltration de tout ou partie de l’eau, etc.
Les différentes solutions permettant de réduire les surfaces imperméables n’ont pas toutes le même degré d’influence.
Par exemple, bien qu’étant une alternative environnementale aux toitures terrasses classiques, les toitures végétalisées
ne retiennent pas 100% de l’eau. Aussi, à moins d’être couplées à un système de récupération et d’infiltration dans le sol,
la mise en œuvre d’une telle solution induit des surfaces imperméables. Il convient donc d’appliquer un coefficient
multiplicateur à la surface de toiture végétalisée dans le calcul des surfaces imperméables (c’est une démarche déjà
engagée en Allemagne). Dans ce référentiel, le coefficient est fixé à 0,70.
Dans le cas de la mise en place de systèmes spécifiques de récupération/infiltration (noues, mares écologiques, fossés
d'infiltration, puits de drainage, etc.) les toitures non végétalisées permettant la collecte des eaux destinées à ces
systèmes ne sont alors plus considérées comme des surfaces imperméables.
(4) Une zone complémentaire d’espace libre à proximité ou un système d’infiltration maîtrisé sur la parcelle ou sur la zone
aménagée peut être valorisée pour la gestion de l’infiltration.
(5) On distingue quatre types de surfaces sur lesquelles les eaux peuvent ruisseler :
- surfaces enherbées ;
- surfaces non enherbées ayant un coefficient d'imperméabilisation faible ;
- surfaces imperméables sans pollution majeure (toiture classique) ;
- voiries et aires d'activités à caractère polluant (parking, zones de circulation, etc.).
Les eaux ruisselant sur ce dernier type de surface doivent impérativement être récupérées (stockage dans un bassin
tampon) et traitées selon leur nature (dégrillage, séparateur d'hydrocarbures, filtrage sur graviers et sables).
Performance de la sous-cible
PREOCCUPATIONS
TP
4 GESTION DE L'ENERGIE
5 GESTION DE L'EAU
ECO-GESTION
8 CONFORT HYGROTHERMIQUE
9 CONFORT ACOUSTIQUE
CONFORT
10 CONFORT VISUEL
11 CONFORT OLFACTIF
INTRODUCTION ______________________________
La problématique de la gestion des déchets concerne essentiellement des actions en phase
d'exploitation du bâtiment, où ceux-ci sont générés par les diverses activités présentes dans le
bâtiment et sur sa parcelle :
Activités d'enseignement
Activités de bureau
Entretien / maintenance
Restauration
L'enjeu environnemental associé à la gestion des déchets d'activité est de limiter la production de
déchets ultimes. Pour cela il convient de mettre en œuvre les dispositions qui assureront la
séparation des déchets en phase d'exploitation en vue d'une valorisation optimale, en relation avec
les filières de valorisation locales.
L'autre enjeu de gestion des déchets d'activité est la qualité intrinsèque du système : non
seulement cela assure la fonctionnalité et le confort pour les usagers, mais cela constitue
également un garant de l'efficacité des mesures pour une valorisation optimale.
6.1 6.2
CIBLE 6
B P TP B P TP
TP
Introduction
La valorisation des déchets consiste à réintroduire tout ou partie des déchets dans le circuit
économique par :
Valorisation matière :
- Réemploi : usage analogue au premier emploi
- Réutilisation : usage différent du premier emploi
- Recyclage : Ré-introduction directe d'un matériau dans son propre cycle de
production, en remplacement total ou partiel d'une matière première neuve
- Régénération : redonner à un déchet les caractéristiques qui permettent de l'utiliser
en remplacement d'une matière première neuve
Valorisation énergétique (par incinération) : Récupération de calories par combustion
Valorisation organique (ou compostage) : fermentation des déchets organiques et minéraux
Le maître d'ouvrage peut influencer le devenir des futurs déchets d'activité par ses choix de
conception qui vont :
conditionner le nombre de déchets qui pourront être séparés : nature, nombre et superficie des
différents locaux et zones déchets (au sein du bâtiment et sur la parcelle),
et favoriser plus ou moins la mise en application de cette séparation des déchets : incitation au
tri à la source.
Aussi, pour que ces choix incitent au mieux la valorisation des déchets, le maître d'ouvrage devra
identifier la production future de déchets d'activité de son opération.
Tableau d'évaluation
Critère
Préoccupation Caractéristique
Intitulé Niveau
Identification des activités présentes au sein de l'ouvrage (bâtiments et parcelle) : activité de soin, restauration,
nettoyage, maintenance, activité de bureau, etc.
Identification détaillée des déchets générés par chacune des activités de l'ouvrage
Classification des déchets d'activité par nature de déchets : déchet inerte (DI), déchet industriel banal (DIB) et déchet
dangereux (DD)
Identification des activités présentes au sein de l'ouvrage (bâtiments et parcelle) : activité de soin, restauration,
nettoyage, maintenance, activité de bureau, etc.
Identification détaillée des déchets générés par chacune des activités de l'ouvrage
Identifier les filières locales de valorisation possible et en déduire la définition des catégories de déchets : déchet
organique, déchet d'emballage (non souillé), déchet d'équipement électrique et électronique (DEEE), déchet dangereux
(DD), déchet industriel banal (DIB)
Classification des déchets d'activité par catégorie de déchets
(3) Estimation des flux de déchets d'activité et choix satisfaisant des filières de valorisation :
Identification des activités présentes au sein de l'ouvrage (bâtiments et parcelle) : activité de soin, restauration,
nettoyage, maintenance, activité de bureau, etc.
Identification détaillée des déchets générés par chacune des activités de l'ouvrage, et estimation des quantités produites
et des rythmes de production
Identifier les filières locales de valorisation possible et en déduire la définition des catégories de déchets : déchet
organique, déchet d'emballage (non souillé), déchet d'équipement électrique et électronique (DEEE), déchet dangereux
(DD), déchet industriel banal (DIB)
Classification et quantification des déchets d'activité par catégorie de déchets
Identifier les services d'enlèvement disponibles, publics ou privés (nature, fréquence, etc.)
Estimer les coûts d'élimination pour chaque catégorie de déchets (faire si besoin différents scenarii)
Choisir, pour chaque catégorie de déchet, la filière la plus satisfaisante d’un point de vue à la fois environnemental,
technique et économique, en privilégiant autant que possible la valorisation
Place suffisante au niveau des zones de production pour disposer des équipements de collecte
Prévoir des équipements de collecte (ou rédiger un cahier des charges pour l'aménagement des locaux)
Proximité des zones et équipements de collecte avec les producteurs (usagers)
Performance de la sous-cible
PREOCCUPATIONS
TP
Introduction
Concevoir un bâtiment dont la gestion des déchets d'activités sera efficace en phase d'exploitation
de l'ouvrage nécessite d'anticiper sur le système qui sera mis en place, voire même de formuler
des préconisations à l'attention des usagers et de l'exploitant (cf SMO Annexe A.7 – Carnet de vie
du bâtiment) par rapport aux hypothèses qui ont servi à la conception.
La qualité du système de gestion des déchets d'activités est conditionnée par sa capacité à:
- Inciter et faciliter les actions des différents intervenants (usagers et personnel
d'entretien) en mettant à disposition l'espace adéquat et de qualité (stockage et
circulation), et les moyens qui assureront des zones déchets saines.
- Faciliter la collecte et le tri en optimisant le positionnement des différentes zones
déchets et les circuits (collecte, regroupement, enlèvement).
- Rester pérenne tout au long de la durée de vie de l'ouvrage en anticipant les
évolutions futures de l'ouvrage (cf cible 2) et des filières déchets disponibles.
Tableau d'évaluation
Critère
Préoccupation Caractéristique
Intitulé Etat
S'assurer que le stockage des déchets à fréquence d'enlèvement faible (par exemple les déchets spéciaux ou les déchets
électroniques) ne perturbe pas la gestion des déchets à enlèvement plus régulier
Optimiser les emplacements des apports volontaires (piles par exemple) de façon à inciter les usagers à faire ces dépôts
Eviter les circulations de déchets redondantes (entre les circuits d'apport des usagers et les circuits de collecte par le
personnel d'entretien)
Zones de circulation fonctionnelles et sûres
Performance de la sous-cible
PREOCCUPATIONS
TP
* Justifier le choix des préoccupations en cohérence avec le contexte du projet
4 GESTION DE L'ENERGIE
5 GESTION DE L'EAU
ECO-GESTION
8 CONFORT HYGROTHERMIQUE
9 CONFORT ACOUSTIQUE
CONFORT
10 CONFORT VISUEL
11 CONFORT OLFACTIF
INTRODUCTION ______________________________
Cette cible s’intéresse aux opérations d’entretien et de maintenance qui permettent de garantir
dans la durée les efforts accomplis sur d’autres cibles : nettoyage, contrôle, dépannage,
réparation, remplacement d'éléments, etc.
Cette garantie est assurée par une bonne maintenance du bâti et de l'ensemble de ses
équipements (préventive systématique, préventive conditionnelle ou curative).
Une maintenance est dite "bonne" du point de vue de l’environnement si elle présente les critères
d'appréciation suivants : besoins en maintenance optimisés ; faible impact environnemental et
sanitaire des produits et procédés qu'elle met en œuvre ; exécution assurée dans toutes les
situations ; moyens de suivi qui permettent un maintien des performances ; accès aux
équipements et systèmes.
Pour ce qui est de la gestion environnementale de la maintenance, c'est-à-dire l’impact
environnemental et sanitaire des produits et procédés d’entretien / maintenance, cette
préoccupation est traitée à travers le référentiel du SMO (plan d’entretien et de maintenance).
Cette cible va donc se concentrer sur les dispositions techniques visant à maintenir les
performances environnementales en phase d'exploitation. Il s’agit de s'assurer que les
performances environnementales prévues en phase de programmation / conception ont toutes les
chances d'être pérennes en phase d'exploitation. Pour cela, il convient d'anticiper quelques enjeux
spécifiques aux activités de l'exploitant et de les intégrer dans les choix de conception, et plus en
amont dans les exigences de programmation.
Trois enjeux sont identifiés :
Enjeu 1 : mise à disposition de moyens pour le suivi et le contrôle des performances
Cet enjeu constitue le cœur de la cible.
- Chauffage / Ventilation / Climatisation (cible 04-08-11-13) : compteurs d'énergie sectorisés –
moyens pour l'équilibrage des systèmes énergétiques – indicateur de perte de charge des filtres
à air (prévention du colmatage) – systèmes de GTB à partir d’une certaine surface, etc.
- Eclairage (cible 10) : comptage – suivi des consommations - mesure des éclairements –
maintenance préventive – entretien du bâti, etc.
- Eau (cibles 5 et 14) : compteurs d'eau sectorisés – systèmes de détection des fuites – moyens
pour la réalisation de traitements anti-tartre, anti-corrosion et anti-développement de
microorganismes et pour la maîtrise des dosages – moyens pour l'équilibrage des systèmes de
gestion de l'eau, etc.
Enjeu 3 : facilité d'accès, pour la garantie d'un nettoyage / entretien / maintenance bien
fait
Positionnement des éléments techniques, dimensions des accès aux locaux techniques, accessibilité
aux éléments techniques, dimensionnement des éléments techniques, dimensions des zones
d'exécution du travail, présence d'éclairage, présence et répartition des prises de courant, etc.
Ces enjeux doivent être traités sur les différents systèmes impactant la performance du projet :
- les systèmes de chauffage et de rafraîchissement (en relation avec les cibles 4 et 8)
- les systèmes de ventilation (en relation avec les cibles 4, 8, 11 et 13)
- les systèmes d’éclairage (naturel et artificiel, en relation avec la cible 10)
- les systèmes de gestion de l'eau (en relation avec les cibles 5 et14)
Note : les systèmes de gestion des déchets d'activité sont traités dans la cible n°6.
3 sous-cibles P
P
1 sous-cible B
3 sous-cibles TP
TP
1 sous-cible P
7.1
7.1 MAINTIEN DES PERFORMANCES DES SYSTEMES DE
CHAUFFAGE ET DE RAFRAICHISSEMENT
Introduction
Tableau d'évaluation
Critère
Préoccupation Caractéristique
Intitulé Etat
(1) Exemples de dispositions " mise à disposition de moyens pour le suivi et le contrôle des performances"
compteurs d’énergie sectorisés
suivi des paramètres, des consommations et du niveau de confort via un système de GTB (hormis pour les petites
opérations) ou de télégestion, avec archivage des valeurs
contrôle et gestion des appels de puissance électrique (si l’électricité est la source énergétique principale du chaud ou du
froid)
contrôle et gestion de l’intermittence du chauffage / rafraîchissement
système de détection de défauts (anomalie de fonctionnement, dérive des consommations)
visualisation de l’état de fonctionnement des installations (GTB avec synoptiques)
moyens pour l'équilibrage des systèmes énergétiques
si filtration d’air, indicateur de perte de charge des filtres (prévention du colmatage)
(2) Exemples de dispositions " simplicité de conception et limitation de la gêne occasionnée aux occupants "
simplicité et conception sectorisée des réseaux de chaud et de froid pour pouvoir n'intervenir que sur ce qui mérite
intervention
simplicité des produits et équipements pour assurer un approvisionnement en composants sans difficulté (voire sans trop
de délais), ou pour pouvoir procéder à des échanges standards de composants, de façon à limiter la durée des
dysfonctionnements
GTB à bus non propriétaire, permettant une évolution modulaire des installations
maintenance réalisable sans déranger les occupants ou être dépendant d’eux
accessibilité aux différents éléments du système de chauffage ou de rafraîchissement, y compris les gaines d’air
dimensionnement des accès pour permettre le remplacement de gros éléments tels qu’une chaudière ou une centrale de
traitement d’air
dimensionnement des zones d’exécution du travail autour des équipements
présence d’un éclairage et de prises de courant aux endroits prévus pour l’entretien / maintenance
Performance de la sous-cible
PREOCCUPATIONS
TP
* Si la cible 4 et/ou la cible 8 est à un niveau TP, cette sous-cible ne peut pas être au niveau B : elle doit
impérativement être traitée a minima au niveau P.
7.2
7.1
7.2 MAINTIEN DES PERFORMANCES
DES SYSTEMES DE VENTILATION
Introduction
Tableau d'évaluation
Critère
Préoccupation Caractéristique
Intitulé Etat
(1) Exemples de dispositions " mise à disposition de moyens pour le suivi et le contrôle des performances"
compteurs de temps de fonctionnement des ventilateurs, à relier à la GTB quand elle existe
si filtration d’air, indicateur de perte de charge des filtres (prévention du colmatage)
système de mesure des vitesses d’air, des régimes de ventilation, de la qualité d’air (sonde CO2, H2O…)
(2) Exemples de dispositions " simplicité de conception et limitation de la gêne occasionnée aux occupants "
simplicité et conception sectorisée des réseaux pour pouvoir n'intervenir que sur ce qui mérite intervention
éléments « standardisés » et installations modulaires, permettant le remplacement facile et rapide d’un composant
dispositions prises pour que l’exploitation du bâtiment reste possible (en mode dégradé) pendant la défaillance
temporaire d’un équipement
Performance de la sous-cible
PREOCCUPATIONS
TP
* Si la cible 4 et/ou la cible 8 et/ou la cible 11 et/ou la cible 13 est à un niveau TP, cette sous-cible ne
peut pas être au niveau B : elle doit impérativement être traitée a minima au niveau P.
Introduction
Tableau d'évaluation
Critère
Préoccupation Caractéristique
Intitulé Etat
(1) Exemples de dispositions " mise à disposition de moyens pour le suivi et le contrôle des performances"
compteurs d’énergie sur les réseaux d’éclairage et suivi des consommations
mesure des éclairements
maintenance préventive
choix de luminaires peu sensibles à l’empoussièrement
gestion de l’éclairage en fonction des horaires d’occupation probables, et de la quantité de lumière naturelle
(2) Exemples de dispositions " simplicité de conception et limitation de la gêne occasionnée aux occupants "
limitation de la variété des lampes et luminaires présents dans le bâtiment, approvisionnement assuré, afin de simplifier
la maintenance
Performance de la sous-cible
PREOCCUPATIONS
TP
* Si la cible 10 est à un niveau TP, cette sous-cible ne peut pas être au niveau B : elle doit impérativement
être traitée a minima au niveau P.
Introduction
Tableau d'évaluation
Critère
Préoccupation Caractéristique
Intitulé Etat
(1) Exemples de dispositions " mise à disposition de moyens pour le suivi et le contrôle des performances"
compteurs d’eau sectorisés
systèmes de détection des fuites, si possible raccordés à la GTB
moyens pour la réalisation de traitements anti-tartre, anti-corrosion et anti-développement de microorganismes et pour
la maîtrise des dosages
en cas de récupération d’eaux pluviales : dispositifs d’analyse de l’eau pour vérifier la qualité des eaux pluviales stockées
(2) Exemples de dispositions " simplicité de conception et limitation de la gêne occasionnée aux occupants "
installation des organes techniques à l’extérieur des locaux occupés de façon prolongée
simplicité et conception sectorisée des réseaux pour pouvoir n'intervenir que sur ce qui mérite intervention
simplicité des produits et équipements pour assurer un approvisionnement en composants sans difficulté (voire sans trop
de délais), ou pour pouvoir procéder à des échanges standards de composants.
Performance de la sous-cible
PREOCCUPATIONS
TP
* Si la cible 5 est à un niveau TP, cette sous-cible ne peut pas être au niveau B : elle doit impérativement
être traitée a minima au niveau P.
4 GESTION DE L'ENERGIE
ECO-GESTION
5 GESTION DE L'EAU
8 CONFORT HYGROTHERMIQUE
9
CONFORT
CONFORT ACOUSTIQUE
10 CONFORT VISUEL
11 CONFORT OLFACTIF
INTRODUCTION ______________________________
Le confort hygrothermique est relatif à la nécessité de dissiper la puissance métabolique du corps
humain par des échanges de chaleur sensible et latente (évaporation d’eau) avec l’ambiance dans
laquelle il se trouve.
Aux réactions purement physiologiques de l’individu (thermorégulation) se superposent des
réactions d’ordre psychosociologique, liées à des sensations hygrothermiques (chaud, neutre,
froid), variables dans l’espace et dans le temps, auxquelles on peut associer une satisfaction ou
une insatisfaction plus ou moins marquée, différant selon les individus.
De plus, il convient de prendre en compte différents facteurs :
• les conditions de confort hygrothermique dépendent de certaines caractéristiques liées à
l’individu (sexe, âge, activité, habillement) ;
• la satisfaction dépend de l’homogénéité thermique de l’ambiance dans laquelle on se trouve ;
• les sensations thermiques sont marquées par les phénomènes transitoires auxquels on est
soumis (entrée dans un bâtiment, passage d’une ambiance intérieure à une autre, évolution /
fluctuation des paramètres hygrothermiques dans le temps).
Le recours à un système de refroidissement (ie de régulation des températures intérieures par une
machine thermodynamique) est fortement consommateur d’énergie. C'est pourquoi, il est
important en premier lieu de trouver des solutions passives, notamment vis-à-vis du confort d'été,
permettant de minimiser le recours à un tel système, tout en répondant aux exigences de confort
des occupants.
La cible est ensuite structurée de façon à distinguer les réponses apportées en termes de confort
d'hiver (en conditions de chauffage) et de confort d'été. En ce qui concerne le confort d'été, les
exigences pour les locaux n'ayant pas recours à un système de refroidissement ne peuvent pas
être aussi fortes que pour des locaux disposant d'un système de refroidissement. C'est pourquoi
ces cas de figure sont traités de façon distincte dans le référentiel.
NOTES
Champ d'application du présent référentiel :
Les exigences sur les paramètres du confort hygrothermique (définies dans la sous-cible 8.2) ont été calibrées
pour un contexte "France métropolitaine et Corse". Aussi, il est probable que le principe d'équivalence ait à être
utilisé pour valoriser les dispositions mises en œuvre dans les D.O.M.
Hygrométrie :
Le paramètre hygrométrie ne fait pas l’objet d’exigences dans le présent millésime
Terminologie :
Conformément à la définition donnée dans la RT 2005 (cf [[[B B]]] Annexe III), est entendu sous le terme "système
B
de refroidissement" tout équipement de production de froid par machine thermodynamique associé à des
émetteurs de froid destiné au confort des personnes.
TP
* applicable si présence d'un système de refroidissement
Note :
Le choix de la combinaison de performances pour le niveau TP est fonction de la priorité donnée
entre confort d'hiver et confort d'été : priorité au confort d’été sur le confort d’hiver (2ème
combinaison) ou priorité au confort d’hiver sur le confort d’été (1ère combinaison).
Les critères de confort hygrothermique sont définis à partir du recueil des besoins et attentes des parties
intéressées, notamment des futurs occupants.
[[[F
F]]] CHATAGNON N., Développement d’une méthode d’évaluation de la qualité environnementale
F
des bâtiments au stade de la conception, Thèse de Doctorat, Université de Savoie, CSTB,
1999. Méthode ESCALE, voir module « confort thermique ».
[[[G
G]]] Candas V. Confort thermique. Génie énergétique. BE4. Paris: Techniques de l'Ingénieur, 1998.
G
[[[H
H]]] Fanger P.O. Toftum J. Extension of the PMV model to non-air-conditioned buildings in warm
H
climates. Energy and buildings. 2002.
8.1
8.1 DISPOSITIONS ARCHITECTURALES VISANT A OPTIMISER
LE CONFORT HYGROTHERMIQUE EN HIVER ET EN ETE
Introduction
La démarche HQE® suppose de tirer profit des avantages du site et de limiter ses contraintes dans
les dispositions architecturales afin d’assurer un optimum de confort hygrothermique par des
moyens passifs, et cela hiver comme été. Cela consiste à mettre l'accent sur la structure et
l'enveloppe du bâtiment, y compris les protections solaires.
Cette exigence prend une importance particulière vis-à-vis du confort thermique d'été, pour lequel
il est demandé, pour des questions énergétiques et environnementales, de n’envisager les
systèmes de refroidissement qu’en complément de systèmes passifs si ceux-ci s’avèrent
insuffisants pour assurer les niveaux de confort.
Tableau d'évaluation
Critère
Préoccupation Caractéristique
Intitulé Etat*
Dispositions prises pour se protéger
Dispositions justifiées et
de manière optimale du soleil et de Atteint
8.1.1. Prendre en compte (1) satisfaisantes (2)
la chaleur
les caractéristiques du
site (été principalement) Dispositions prises pour exploiter
Dispositions justifiées et
de manière optimale les Atteint
satisfaisantes (3)
caractéristiques aérauliques du site
8.1.2. Regrouper les
Organisation spatiale des locaux en
locaux à besoin Dispositions justifiées et
fonction de leur besoin Atteint
hygrothermique satisfaisantes (4)
hygrothermique (zonage)
homogène (été ou hiver)
8.1.3. Améliorer l’aptitude
du bâtiment à favoriser Conception architecturale cherchant
Dispositions justifiées et
de bonnes conditions de à optimiser confort d’hiver et Atteint
satisfaisantes (5)
confort hygrothermique confort d’été.
en hiver et en été
(1) Sans se pénaliser par ailleurs, par exemple en hiver, ou vis-à-vis du confort visuel.
(4) Il s’agit d’organiser la répartition spatiale des locaux au regard des logiques de programmation/régulation exigées par les
différents types de locaux. Ces logiques de programmation/régulation sont induites par l'activité du local, le type
d'occupants, les heures d'occupation, etc. Cette organisation évitera la perception d'inconfort du fait d'une régulation non
adaptée au local (valable en chauffage et en climatisation régulée)
Notes complémentaires :
Le compromis à rechercher entre confort d’hiver et d’été sera précisé, par exemple selon les zones climatiques d’été et
d’hiver telles que définies dans la Règlementation Thermique en vigueur, ou des données climatiques plus précises. Dans
certaines régions, on recherchera un équilibre entre hiver et été, dans d’autres, c’est le confort d’été qui primera.
La notion de "dispositions architecturales" est prise dans son sens le plus large :
- Organisation du plan masse en fonction des éléments environnants
- Disposition intérieure des locaux
- Techniques de construction
En matière de confort, le soleil est principalement un élément perturbateur.
Penser à étudier des solutions assurant un confort acceptable dans les locaux exposés aux bruits extérieurs pour lesquels
le rafraîchissement ne pourra a priori pas être effectué, même en appoint, par ouverture des fenêtres.
Attention à la conception du dernier niveau vis-à-vis du confort d’été (cf. canicule 2003)
Attention aux baies exposées au bruit
Performance de la sous-cible
PREOCCUPATIONS
TP
* Dans le cas où c’est le confort d’été qui prime sur le confort d’hiver, et que l’on vise le niveau Performant
pour cette sous-cible, il est logique (sauf cas particulier à justifier) de traiter la préoccupation 8.1.1. parmi les 2
préoccupations à traiter.
8.2
8.2 CREATION DE CONDITIONS DE CONFORT
HYGROTHERMIQUE EN HIVER
Introduction
L’être humain échangeant à peu près autant de chaleur par convection que par rayonnement, il
convient de raisonner en température résultante et non seulement en température d’air.
Malheureusement, la grande majorité des équipements de régulation tient uniquement compte de
la température d’air.
Les paramètres qui influencent le confort d’hiver sont les suivants :
la température résultante, en terme de niveau (selon l’usage réservé à chaque local), et pour
certains locaux, en terme de stabilité temporelle en période d’occupation (dans différentes
conditions comme le lundi matin, après une période d’intermittence, ou lors d’apports gratuits) ;
la vitesse d’air ;
l’hygrométrie (ce paramètre ne joue que par rapport à la sensation de sécheresse de l'air
intérieur en hiver, mais n’est finalement pas considéré dans le présent référentiel) ;
la maîtrise des apports solaires, source d'inconfort en particulier pour les locaux de faible inertie.
A cela, il conviendrait de rajouter, pour certains locaux, la maîtrise de l’ambiance thermique par les
usagers, vu les disparités de sensibilité de ceux-ci, en veillant à ce que cela n’entraîne pas des
consommations d’énergie excessives (impacts sur la cible 4 "Gestion de l’énergie"). Vu l’avis
défavorable des concepteurs vis-à-vis de dispositifs de réglage de point de consigne laissés à la
discrétion des usagers, cette préoccupation n’a pas été retenue dans le présent référentiel.
Tableau d'évaluation
Critère
Préoccupation Caractéristique
Intitulé Niveau
8.2.1. Définir / obtenir un
niveau adéquat de
Définition / obtention de
température (résultante)
Températures de consigne par type températures de consigne
dans les différents locaux B
de local adaptées aux différents types de
en période d’occupation,
locaux (1)
compte tenu de leur
destination
Vitesse d’air limite au niveau des V ≤ 0,20 m/s
8.2.2. Assurer une vitesse zones d’occupation des différents
d’air ne nuisant pas au types de locaux + Présence d’un système de P
confort ventilation spécifique ; description
Système de ventilation et justification de ce système (2)
(1) Les valeurs de température de consigne sont à justifier, et à apprécier par rapport à la norme ISO 7730 où la température
résultante est fonction de l’activité et de la vêture. Il est rappelé que les niveaux de température pour les conditions d’hiver
sont des exigences de résultat.
A titre d’exemple, voici les niveaux de température retenus par la Ville de Paris :
Gymnases de 14°C à 18°C
selon l’utilisation
Ecoles
Bureaux 19°C
Bibliothèques
Musées
Dispensaires
Crèches 22°C
P.M.I.
(2) Système de ventilation spécifique : ventilation naturelle ou mécanique (la simple ouverture manuelle des fenêtres est
exclue)
(4) Il s'agit de dispositions permettant de limiter l’inconfort occasionnel dû aux apports solaires, notamment en mi-saison, sans
se priver pour autant en hiver de ces apports gratuits de chaleur.
Exemples de dispositions :
protections solaires mobiles, éventuellement automatisées
systèmes de chauffage réagissant rapidement en cas d’apports solaires
inertie thermique du bâti à ajuster dans les locaux sensibles (Sud-Est à Sud-Ouest)
Remarque :
Si le maître d’ouvrage souhaite répondre aux préoccupations de confort hygrothermique d’hiver par l’utilisation d’un modèle de
simulation complet, il peut le faire en revendiquant le « principe d’équivalence ». Les résultats seront alors soumis à un expert
pour validation, et un avis sera donné sur le niveau de performance.
Performance de la sous-cible
PREOCCUPATIONS
TP
Introduction
Le fait de mettre l’accent sur la structure et l’enveloppe du bâtiment, y compris les protections
solaires, permet dans bon nombre de cas de limiter, voire d’éviter, le recours à des systèmes de
refroidissement, gros consommateurs d’énergie.
L’indicateur proposé est la température résultante lors d’une saison chaude type. Selon le niveau
de performance visé, on se basera sur les règles de calcul de la Règlementation Thermique en
vigueur (niveau Base), ou sur les résultats d’une simulation thermique dynamique (niveaux
Performant et Très Performant).
De plus, certains points critiques doivent retenir l’attention :
• veiller à ce que la vitesse d’air ne soit pas trop forte dans les zones d’occupation, notamment
lorsqu’on fonctionne par ouverture des fenêtres ;
• apporter une attention particulière aux locaux exposés au bruit, où le confort devra être obtenu
fenêtres fermées.
Tableau d'évaluation
Critère
Préoccupation Caractéristique
Intitulé Niveau
Température résultante ne
dépassant pas 28°C plus de (3) :
- 50 h dans l’année dans les
zones H1a – H1b – H2a – H2b
- 60 h dans l’année dans les
P
zones H1c – H2c
- 70 h dans l’année dans les
Pour 100% des locaux autres qu'à zones H2d – H3
occupation passagère (1) : +
8.3.1 Assurer un niveau
minimal de confort S ≤ Sref (4)
Température résultante atteinte Température résultante ne
thermique et protéger du
soleil les baies vitrées dépassant pas 28°C plus de (3) :
Facteur solaire des baies (S) - 30 h dans l’année dans les
zones H1a – H1b – H2a – H2b
- 40 h dans l’année dans les
zones H1c – H2c
- 50 h dans l’année dans les TP
zones H2d – H3
+
S ≤ Sref (4)
+
S ≤ Sref pour les locaux à
occupation passagère(4)
(3) Le traitement de l'exigence relative à la température résultante atteinte suppose l’utilisation d’un outil de simulation
thermique dynamique. Des précisions sont demandées sur la méthode de calcul utilisée, ainsi que sur les hypothèses et les
scénarios considérés, par exemple les apports internes. Le nombre d’heures dépassant 28°C s’entend sur l’année,
mais uniquement pendant les périodes ou heures d’occupation.
Si la simulation ne porte que sur une partie des locaux, il faudra justifier que les autres locaux ne risquent pas d’être plus
défavorisés en termes de confort d’été.
La simulation thermique dynamique doit utiliser une année météo type, adaptée à la localisation géographique du projet. Il
est recommandé d'utiliser les fichiers météo de la méthode de calcul de la RT2005 qui constituent des années météo types
à partir de données mesurées sur plusieurs années.
NOTA
Les bâtiments de bureau sont censés être occupés les 12 mois de l’année. Les établissements d’enseignement sont
censés fonctionner 11 mois, excluant la période allant du 15 juillet au 15 août, sauf si le maître d’ouvrage stipule
dans son programme que les locaux (ou une partie des locaux) seront occupés 12 mois sur 12. Les horaires
journaliers sont à préciser dans le programme, ils vont de 8h à 18h par défaut. Quant au rythme hebdomadaire, les
locaux sont censés être occupés 5 jours sur 7.
(4) Les facteurs solaires de référence des baies sont donnés dans l’article 18 de l’Arrêté du 24 mai 2006 [[[B
B]]]. Le facteur solaire
B
à considérer pour chaque baie est fonction de la zone climatique et de l'altitude du projet, mais aussi de la classe
d’exposition au bruit BRx de la baie, de son orientation et inclinaison, et enfin du type d'occupation du local (occupation
passagère ou non). A la différence de la RT2000, ces valeurs de référence ne sont plus fonction de la classe d'inertie de
l'ouvrage : par défaut, il a été considéré une inertie moyenne.
(5) Exemples de dispositions : fenêtres coulissantes, fenêtres battantes à positions intermédiaires stables.
Performance de la sous-cible
PREOCCUPATIONS
P *
TP * *
* : si la préoccupation est applicable, sinon pas d’exigence.
8.4
8.4 CREATION DE CONDITIONS DE CONFORT HYGROTHERMIQUE
EN ETE DANS LES LOCAUX AYANT RECOURS A UN SYSTEME DE
REFROIDISSEMENT
Introduction
Assurer des conditions de confort hygrothermique d'été dans les locaux climatisés nécessite de
s'intéresser à trois enjeux :
• les températures de consigne qui doivent être adaptées aux différents types de locaux et aux
activités qu'ils accueillent ;
• la vitesse d’air ;
• la maîtrise des apports solaires.
Tableau d'évaluation
Critère
Préoccupation Caractéristique
Intitulé Niveau
8.4.1. Définir un niveau
Définition / obtention de
adéquat de température
températures de consigne
dans les différents locaux
Températures de consigne par local adaptées aux différents types de B
en période d’occupation,
locaux (1) et justification des
compte tenu de leur
valeurs
destination
(2) Dans le cas où l'activité justifierait une température de consigne inférieure à 26°C, on peut se référer aux vitesses d'air
suivantes :
V ≤ 0,18 m/s si Tconsigne = 24°C
V ≤ 0,20 m/s si Tconsigne = 25°C
(3) L’inconfort localisé dont il est question ici, uniquement à considérer pour le niveau TP, s’entend à proximité des baies. Il
s’agit de se protéger contre le rayonnement chaud.
(4) Les facteurs solaires de référence des baies sont donnés dans l’article 18 de l’Arrêté du 24 mai 2006 [[[B
B]]]. Le facteur solaire
B
à considérer pour chaque baie est fonction de la zone climatique et de l'altitude du projet, mais aussi de la classe
d’exposition au bruit BRx de la baie, de son orientation et inclinaison, et enfin du type d'occupation du local (occupation
passagère ou non). A la différence de la RT2000, ces valeurs de référence ne sont plus fonction de la classe d'inertie de
l'ouvrage : par défaut, il a été considéré une inertie moyenne.
Remarque :
Nous n’avons pas intégré dans cette sous-cible la préoccupation consistant à vouloir traiter un air trop humide par une
déshumidification et un contrôle de l’humidité. En effet, il coûte de l’ordre de 10 fois plus cher en énergie de déshumidifier
plutôt que de réduire la température, alors que l’impact de l’humidité est faible sur le confort (sauf cas extrêmes).
Performance de la sous-cible
PREOCCUPATIONS
TP
4 GESTION DE L'ENERGIE
ECO-GESTION
5 GESTION DE L'EAU
8 CONFORT HYGROTHERMIQUE
9 CONFORT ACOUSTIQUE
CONFORT
10 CONFORT VISUEL
11 CONFORT OLFACTIF
INTRODUCTION ______________________________
La notion de "confort acoustique", comme celle de "qualité d’ambiance sonore" d’un lieu, peut être
appréhendée en ayant recours à deux dimensions ou facettes complémentaires. La qualité et
quantité d’énergie émise par les sources, et la qualité et quantité des événements sonores du point
de vue de l’auditeur. Point de vue qui dépend non seulement de l’histoire individuelle mais
également des valeurs propres au groupe social auquel on appartient.
Cette qualité, et le confort qu’elle procure, peuvent avoir une influence sur la qualité du travail, du
sommeil, et sur les relations entre les usagers du bâtiment. Quand la qualité de l’ambiance se
détériore et que le confort se dégrade, les effets observés peuvent se révéler rapidement très
négatifs, comme la baisse de productivité, des conflits de voisinage, voire même des problèmes de
santé.
Les attentes des usagers concernant le confort acoustique consistent généralement à vouloir
concilier deux besoins :
d’une part, ne pas être dérangés ou perturbés dans leurs activités quotidiennes par des bruits
aériens (provenant d’autres locaux voisins), des bruits de chocs ou d’équipements (provenant
des différentes parties du bâtiment) et par les bruits de l'espace extérieur (transports,
passants, chantier, etc.) ;
mais, d’autre part, garder le contact auditif avec l’environnement intérieur (logement, salle de
classe, bureau) et extérieur en percevant les signaux qui leur sont utiles ou qu’ils jugent
intéressants.
Pour obtenir les conditions techniques les plus favorables, il convient d’assurer :
l’isolation acoustique des locaux ;
l’affaiblissement des bruits de chocs et d’équipements ;
le zonage acoustique pour certains locaux pour répondre à la variété des activités des usagers
pour lesquels les locaux ont été conçus ;
l'adaptation de l'acoustique interne des locaux et la réduction des bruits gênants produits à
l’intérieur même du local.
Dans un projet de bâtiment, les préoccupations de confort acoustique doivent se traiter à différents
niveaux et se structurent ainsi :
les dispositions architecturales spatiales, incluant l’organisation du plan-masse,
responsabilisant les intervenants dans les premières phases de la conception ;
l’isolation acoustique du bâtiment par rapport aux bruits de l'espace extérieur ;
l’isolation acoustique des locaux vis-à-vis des bruits intérieurs (aériens, de chocs,
d’équipements, et d’origine vibratoire) ;
l’acoustique interne des locaux en fonction de leur destination ;
la création d'une ambiance acoustique extérieure satisfaisante : ce point est traité dans la Cible
1 "Relation du bâtiment avec son environnement immédiat" au §1.2.2. "Créer une ambiance
acoustique extérieure satisfaisante" ;
la protection des riverains contre les bruits engendrés par le bâtiment (activités et équipements
techniques): ce point est traité dans la Cible 1 "Relation du bâtiment avec son environnement
immédiat" au §1.3.5 "Assurer le droit au calme aux riverains".
9.1 9.2
CIBLE 9
B P TP B P TP
TP
Elle fournit entre autres des données sur les sources de bruit présentes dans l’environnement
immédiat (classement des infrastructures de transport par exemple).
Dans le cas d'immeubles de bureaux livrés en blanc (plateaux à aménager), des précautions
sont à prendre par celui qui aménagera les lieux. Le maître d'ouvrage devra transmettre à
l'exploitant toutes les données nécessaires sur l'ouvrage livré et les conditions d'aménagement
pour obtenir les performances acoustiques visées.
9.1
9.1 OPTIMISATION DES DISPOSITIONS ARCHITECTURALES
POUR PROTEGER LES USAGERS DU BATIMENT DES NUISANCES ACOUSTIQUES
Introduction
En ce qui concerne l’optimisation du positionnement des locaux entre eux, le principe général est
d’évaluer qualitativement chaque local « réception » par rapport aux locaux « émission » voisins.
Cette évaluation s’effectue en termes :
de contiguïté (positionnement d'un local d'un bâtiment par rapport au type de local contigu
d'une entité différente),
de superposition (positionnement d'un local d'un bâtiment par rapport au type de local au
dessus),
et de disposition intérieure des locaux (positionnement d'un local d'un bâtiment par rapport au
type de local contigu de la même entité).
L’optimisation spatiale et volumétrique des locaux dans lesquels une bonne qualité acoustique
interne est recherchée (auditorium, gymnase, salle de musique, …) est essentielle et nécessite,
comme pour l’optimisation du positionnement, une prise en compte dès le début de la conception,
en phase esquisse.
Tableau d'évaluation
Critère
Préoccupation Caractéristique
Intitulé Etat
Dispositions relatives des locaux de
même entité ou non, de contiguïté
verticale ou horizontale au sein du
9.1.1. Optimiser la
bâtiment Dispositions justifiées et
position des locaux entre Atteint
satisfaisantes (1)
eux
Dispositions intérieures des locaux
d’une même entité au sein du
bâtiment
- limiter autant que possible le positionnement des locaux très sensibles en contiguïté avec un local à activité bruyante
- regrouper autant que possible les locaux sensibles et très sensibles
- favoriser autant que possible la séparation des locaux sensibles par des parois lourdes et/ou des portes de distribution
intermédiaires
- identifier aussi exhaustivement que possible les nuisances acoustiques et vibratoires extérieures au bâtiment (activités
des bâtiments contigus ou riverains, vent dominant, équipements, vibrations par des infrastructures voisines, etc.)
- organiser le plan masse pour éloigner autant que possible les locaux sensibles des nuisances acoustiques et vibratoires
extérieures
- définir le volume du local adapté à la destination acoustique (volume minimum par personne dans un auditorium)
- éviter les parois parallèles dans les salles de musique, auditorium, …
- éviter les formes focalisantes dans les locaux d’écoute
Performance de la sous-cible
PREOCCUPATIONS
TP
Introduction
La qualité d’ambiance acoustique au sein d’un local est fonction de la nature de ce local, de son
contexte et de l’activité qu’il va accueillir. Pour atteindre un bon confort acoustique, le maître
d’ouvrage doit exprimer des exigences relatives à la protection aux bruits indésirables et à
l’audibilité des émissions sonores utiles.
Il y a lieu de rappeler que les bâtiments d’enseignement sont soumis à une réglementation
acoustique qu’ils doivent respecter et qui n’est que partiellement rappelée dans les tableaux ci-
dessous, alors que les bâtiments de bureaux n’y sont pas soumis. L'approche du confort acoustique
n'est également pas nécessairement la même pour des immeubles de bureaux que pour des
bâtiments d'enseignement. Par exemple, des immeubles de bureaux nécessitent a priori plus de
modularité et de potentiel d'évolutivité.
C'est pourquoi les modalités d'évaluation des performances acoustiques pour les immeubles de
bureau et les bâtiments d'enseignement ont été clairement distinguées.
BATIMENTS D'ENSEIGNEMENT
Le travail sur la protection contre les bruits aériens doit être réalisé dans une logique globale de
confort acoustique adapté au local et à ses futurs occupants. Les locaux accueillant des activités
humaines sensibles aux bruits sont repérés sous la dénomination « Locaux Sensibles » (voir
introduction).
Le référentiel s’applique, en particulier, à mettre en avant l’importance de rechercher le meilleur
équilibre entre l’isolation aux bruits extérieurs et aux bruits intérieurs, dans les zones bruyantes.
La définition des objectifs acoustiques concernant la protection contre les bruits aériens et solidiens
se base sur les grandeurs et valeurs utilisées dans la réglementation relative aux bâtiments
d’enseignement, à savoir l’arrêté du 25 avril 2003 (voir [[[A
A]]]).
A
Pour une préoccupation donnée, des proportions supérieures ou égales à 75 % ou 90 % des locaux
sensibles au bruit présentant des performances supérieures au niveau « Base », permettent
respectivement d’obtenir les niveaux « Performant » et « Très Performant ». Il va de soi que les
autres locaux doivent correspondre a minima au niveau « Base ». Les pourcentages étant
entendus au prorata des surfaces.
Pour les locaux recevant de nombreuses personnes et ayant vocation à l’échange verbal, la qualité
d’ambiance acoustique est conditionnée par le degré d’intelligibilité de la parole. Pour cela il est
notamment important de maîtriser les phénomènes de réverbération (acoustique interne).
IMMEUBLES DE BUREAUX
Pour une préoccupation donnée, le niveau de performance est obtenu dès lors que 100% des
locaux satisfont l'exigence.
Les immeubles de bureaux accueillent une grande diversité d'espaces d'activité "bureau", mais
aussi d'espaces associés à cette activité (salles de réunion, halls, etc.). Le présent référentiel prend
donc en considération plusieurs types d'espaces, définis conformément à la terminologie adoptée
dans la norme NF S 31-080 [[[JJJ]]].
Espaces associés
Salle de réunion/salle de formation
Lieu clos permettant à plusieurs personnes de converser et de travailler ensemble, essentiellement
autour d’une table
Espace de détente
Lieu de repos où l’on peut trouver des sièges, une machine à café, un distributeur de boissons, etc. Un
espace de détente est un lieu informel de rencontre
Restaurant
Espace où se réunissent plus de 5 personnes pour prendre un repas. Cet espace comprend les
restaurants internes (RIE), cafétéria, ‘coins cuisines’ et restaurants privés de direction
Circulation
Tout lieu de passage "encloisonné" destiné principalement aux déplacements des personnes
En ce qui concerne les espaces associés, le présent référentiel définit une cinquième catégorie
d'espaces associés, appelée les espaces acoustiques. Ces espaces regroupent :
• les locaux nécessitant une bonne intelligibilité de la parole : auditorium, salle de conférence,
etc. Les salles de formation que la norme assimile à des salles de réunion ont été identifiées
dans cette catégorie pour le présent référentiel ;
• les locaux accueillant une activité bruyante
• les locaux à diffusion sonore
• les locaux nécessitant une confidentialité de la parole
Critère
Préoccupation Caractéristique
Intitulé Niveau
(1) A titre illustratif, on présente ci-dessous quelques valeurs d’isolements DnTA extraites des tableaux de l’article 2 de
l’arrêté du 25 avril 2003 (voir [[[A
A]]]):
A
- entre classes : 43 dB
- entre circulation (horizontale) et classe : 30 dB
- entre bureaux : 43 dB
- entre circulation (horizontale) et bureau : 30 dB
(3) Voir l’article 7 de l’arrêté du 25 avril 2003, qui renvoie aux articles 5 à 8 de l’arrêté du 30 mai 1996 (voir [[[K
K]]]).
K
(4) Voir l’article 3 de l’arrêté du 25 avril 2003, qui indique des seuils réduits dans 2 cas particuliers.
(6) Durée de réverbération moyenne Tr, local aménagé et non occupé, calculé sur les octaves centrés sur 500, 1 000 et 2
000 Hz (ou sur les 1/3 d’octaves compris entre 400 et 3 150 Hz).
Remarque importante
Les locaux pour lesquels les exigences des préoccupations 9.2.1. à 9.2.4. sont satisfaites (les 75% et 90%) doivent être les
mêmes afin d’éviter des déséquilibres acoustiques par rapport aux différents types de bruits.
PREOCCUPATIONS
TP
PLATEAUX A AMENAGER
Critère
Préoccupation Caractéristique
Intitulé Niveau
LnAT ≤ 40 dB(A) B
9.2.3. Niveau de bruit
Niveau de pression acoustique
d’équipements dans les LnAT ≤ 38 dB(A) P
normalisé LnAT (2)
locaux
LnAT ≤ 35 dB(A) TP
AAEplafond ≥ 0,6 S(surface au sol)
Justification de l'homogénéité de B
l'AAE en toute zone
AAEplafond ≥ 0,75 S(surface au sol)
Justification de l'homogénéité de P
l'AAE en toute zone
Aire d'absorption équivalente du
9.2.4. Acoustique interne plafond des plateaux à aménager Réalisation d'une étude
des locaux acoustique spécifique et mise en
Etude acoustique spécifique
œuvre des solutions identifiées
comme les plus performantes par
cette étude. (3) TP
Elaboration d'un document
précisant les hypothèses
d'aménagement qui conditionnent
l'atteinte de cette performance (5)
DnTA ≥ 32 dB
Elaboration d'un document
précisant les hypothèses de B
cloisonnement qui conditionnent
l'atteinte de cette performance (4)
Isolement acoustique standardisé
DnTA ≥ 35 dB
pondéré DnT,A (dB) entre bureaux
9.2.5. Potentiel Elaboration d'un document
individuels atteignable une fois les
d'isolement au bruit précisant les hypothèses de P
plateaux à aménager cloisonnés
aérien entre locaux cloisonnement qui conditionnent
(entre planchers techniques et
l'atteinte de cette performance (4)
plafond filant)
DnTA ≥ 38 dB
Elaboration d'un document
précisant les hypothèses de TP
cloisonnement qui conditionnent
l'atteinte de cette performance (4)
(1) Au moment de la réception, si ce niveau est mesuré, il convient de se placer à une distance de 2 mètres de la façade.
(5) La classe de sonorité à la marche des revêtements de sol est définie dans la norme NFS 31-074. Cette norme s'intéresse au
bruit de choc généré par le revêtement de sol quand on marche dessus, au sein d'un même local.
(6) La majorité des revêtements de sol classiquement utilisés en ouvrage de bureaux entre dans les classes B et A.
BUREAUX INDIVIDUELS
Critère
Préoccupation Caractéristique
Intitulé Niveau
DnTA ≥ 38 dB B
Isolement acoustique standardisé
9.2.5. Isolement au bruit pondéré DnT,A (dB) entre les
DnTA ≥ 40 dB P
aérien entre locaux bureaux individuels et tout type
d'espace d'activité "bureau"
DnTA ≥ 43 dB TP
(1) Au moment de la réception, si ce niveau est mesuré, il convient de se placer à une distance de 2 mètres de la façade.
(3) La classe de sonorité à la marche des revêtements de sol est définie dans la norme NFS 31-074. Cette norme s'intéresse au
bruit de choc généré par le revêtement de sol quand on marche dessus, au sein d'un même local.
(4) La majorité des revêtements de sol classiquement utilisés en ouvrage de bureaux entre dans les classes B et A.
ESPACES OUVERTS
Critère
Préoccupation Caractéristique
Intitulé Niveau
(1) Au moment de la réception, si ce niveau est mesuré, il convient de se placer à une distance de 2 mètres de la façade.
(5) La classe de sonorité à la marche des revêtements de sol est définie dans la norme NFS 31-074. Cette norme s'intéresse au
bruit de choc généré par le revêtement de sol quand on marche dessus, au sein d'un même local.
(6) La majorité des revêtements de sol classiquement utilisés en ouvrage de bureaux entre dans les classes B et A.
BUREAUX COLLECTIFS
Critère
Préoccupation Caractéristique
Intitulé Niveau
(1) Au moment de la réception, si ce niveau est mesuré, il convient de se placer à une distance de 2 mètres de la façade.
(5) La classe de sonorité à la marche des revêtements de sol est définie dans la norme NFS 31-074. Cette norme s'intéresse au
bruit de choc généré par le revêtement de sol quand on marche dessus, au sein d'un même local.
(6) La majorité des revêtements de sol classiquement utilisés en ouvrage de bureaux entre dans les classes B et A.
ESPACES ASSOCIES
Critère
Préoccupation Caractéristique
Intitulé Niveau
(1) Au moment de la réception, si ce niveau est mesuré, il convient de se placer à une distance de 2 mètres de la façade.
(3) Si l'ouvrage est livré en configuration "plateaux à aménager", il s'agit alors du potentiel d'isolement au bruit aérien. Il
convient alors que le maître d'ouvrage élabore un document précisant les hypothèses de cloisonnement qui conditionnent
l'atteinte de la performance, et qu'il remette ce document à l'exploitant.
(4) La classe de sonorité à la marche des revêtements de sol est définie dans la norme NFS 31-074. Cette norme s'intéresse au
bruit de choc généré par le revêtement de sol quand on marche dessus, au sein d'un même local.
(5) La majorité des revêtements de sol classiquement utilisés en ouvrage de bureaux entre dans les classes B et A.
PREOCCUPATIONS
TP
TP
TP
TP
TP
Ouvrage livré "en blanc"
Plateaux à Espaces
SOUS
aménager associés
CIBLE 9.2
B P TP B P TP
TP
TP
4 GESTION DE L'ENERGIE
ECO-GESTION
5 GESTION DE L'EAU
8 CONFORT HYGROTHERMIQUE
9 CONFORT ACOUSTIQUE
CONFORT
10 CONFORT VISUEL
0
11 CONFORT OLFACTIF
INTRODUCTION ______________________________
L’exigence de confort visuel consiste très généralement d’une part à voir certains objets et
certaines lumières (naturelles et artificielles) sans être ébloui, et d’autre part à avoir une ambiance
lumineuse satisfaisante quantitativement en termes d’éclairement et d’équilibre des luminances, et
qualitativement en termes de couleurs. Ceci afin de faciliter le travail, les activités diverses, dans
un souci de qualité, de productivité, ou d’agrément, en évitant la fatigue et les problèmes de santé
liés aux troubles visuels.
Utilisée à bon escient, la lumière naturelle a des effets positifs, physiologiquement et
psychologiquement, et est recommandée par le Code du Travail.
Afin de réaliser les conditions de confort visuel dans l’environnement intérieur des bâtiments, il
convient d’assurer :
un éclairage naturel optimal en terme de confort afin de profiter au mieux de la lumière
naturelle ; le maître d’ouvrage doit assurer un niveau d’éclairement suffisant pour les tâches
visuelles à accomplir et limiter les risques d’éblouissement produits par le soleil (direct ou
indirect) ;
un éclairage artificiel satisfaisant en l’absence ou en complément de lumière naturelle. Le
maître d’ouvrage cherche généralement à obtenir un niveau d’éclairement artificiel suffisant et
réparti uniformément pour la tâche visuelle à accomplir (saufs cas particuliers, et contraintes
liées au travail sur écran). Il cherche également à limiter les risques d’éblouissement par les
luminaires et à avoir une qualité de la lumière émise satisfaisante en terme de rendu des
couleurs et de couleur apparente.
10.1 10.2
CIBLE 10
B P TP B P TP
TP
[[[B
B]]] Association Française de l'Éclairage (AFE), "Recommandations relatives à l'éclairage intérieur
B
des lieux de travail", 1993, Société d'éditions LUX
[[[C
C]]] Norme NF EN 12464-1 "Lumière et éclairage – Éclairage des lieux de travail – Partie 1 : Lieux
C
de travail intérieur", Juin 2003, AFNOR
[[[D
D ]
D]] Association Française de l'Éclairage (AFE), "Éclairage et travail sur écrans de visualisation",
2ème édition, 1997, Société d'éditions LUX
[[[E
E]]] Service Technique de l'Éducation Nationale (STEN), "Cahier des recommandations techniques
E
– Constructions scolaires", 1986, Ministère de l'Éducation nationale
[[[F
F ]
F]] Centre de Conseil Technique aux Collectivités Territoriales (CCTCT), "Éclairage naturel et
éclairage artificiel dans les établissements scolaires", Pierrette Chauvel, 1989, Ministère de
l'Éducation nationale
[[[G
G]]] Code du travail : articles R232-7-1 à R232-7-10 et articles R235-2, R235-2-1 et R235-2-2
G
[[[H
H]]] RT 2005 - Décret n°2006-592 du 24 mai 2006 relatif aux caractéristiques thermiques et à la
H
performance énergétique des constructions – Journal Officiel du 25 mai 2006
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=SOCU0610624D#
[[[III]]] RT 2005 – Arrêté du 24 mai 2006 relatif aux caractéristiques thermiques des bâtiments
nouveaux et des parties nouvelles de bâtiments - J.O du 25 mai 2006
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=SOCU0610625A
Introduction
Les locaux où se déroulent des activités prolongées doivent avoir accès à la lumière du jour (sauf
contradiction liée au type d’activité), et cela afin d’apporter des effets positifs, physiologiquement
et psychologiquement, à leurs usagers. De plus, ces locaux doivent permettre la vue sur
l’extérieur. Ces deux exigences font partie du Code de Travail, et sont appliquées ici aux types de
bâtiments concernés par cette certification.
Sont considérées comme des zones à occupation prolongée :
• les zones d’implantation des postes de travail ;
• les zones d’implantation des locaux de travail des élèves, étudiants et enseignants ;
• les espaces en général fréquentés par le public.
En outre, les zones d’occupation, y compris celles situées en fond de pièce, ont besoin d’un
éclairement naturel suffisant (selon le type de local), quantifiable à travers le facteur de lumière du
jour (FLJ). Le FLJ est la proportion en % de l’éclairement naturel extérieur dans des conditions de
ciel couvert, incluant les réflexions sur l'environnement extérieur proche (sol, masques proches et
lointains, etc.), disponible sur le plan de travail ; il doit être ici applicable jusqu’à une profondeur
égale à deux fois la distance entre le plan de travail et le niveau du plafond. Pour prendre en
compte les écarts de nombre de jours de ciel couvert entre les différentes régions de France, une
réduction de 0,5% du FLJ doit être prévue pour les opérations situées dans les zones climatiques
H1c, H2c, H2d et H3 définies dans l’Arrêté [[[III]]]. Des logiciels, intégrant plus ou moins de
complexité, permettent la quantification du FLJ. Le type de ciel à considérer est le ciel couvert
Moon & Spencer, normalisé par la CIE (Commission Internationale de l’Eclairage).
Afin d’éviter l’effet de compensation induit par le calcul d’une moyenne arithmétique entre locaux,
il est préférable, lorsque le raisonnement est fait à l’échelle du bâtiment, d’introduire le
pourcentage des locaux répondant à la préoccupation. Ce pourcentage dépend de l’usage du
bâtiment.
Le confort étant souvent atteint, non par le respect d’une valeur minimale, mais plutôt lorsqu’il se
trouve dans un certain intervalle, il convient d’éviter un trop fort éclairement naturel, ce qui serait
inconfortable près des baies vitrées, et interférerait de façon négative avec d’autres cibles de QEB
(voir plus haut). Des compromis astucieux sont donc à trouver lors de la conception.
Les inconvénients à éviter sont l’éblouissement (dû au soleil, direct mais aussi indirect) et les
contrastes lumineux trop forts. La notion de luminance (mesurée en candela / m2) est utile ici, et le
maître d’ouvrage recherchera un bon équilibre des luminances, par des revêtements peu ou pas
brillants, par des couleurs appropriées, des protections solaires adaptées, etc., en déclinant la
caractéristique selon le type de local. Le maître d’ouvrage accordera un soin particulier aux locaux
dans lesquels un travail sur écran est prévu et dans les zones de projection, considérés comme très
sensibles à l’éblouissement, et privilégiera des protections solaires mobiles.
Du fait de leurs spécificités, les caractéristiques sont présentées par type d’ouvrage.
Tableau d'évaluation
Critère
Préoccupation Caractéristique
Intitulé Niveau
Bureaux : 100%
B
Salles d'enseignement : 100%
Bureaux : 100%
10.1.1. Disposer d’accès à Part des locaux à occupation
la lumière du jour dans prolongée disposant d’accès à la Salles d'enseignement : 100%
les locaux à occupation lumière du jour (en premier ou Autres espaces : accès à la
prolongée second jour) lumière du jour, mais sans TP
exigence de pourcentage
(salle de réunion, centre de
documentation, salle de restaurant,
espaces intérieurs de détente)
Salles d'enseignement, bureaux
cloisonnés et paysagers : 100%
Autres espaces : 40% B
10.1.2. Disposer d’accès à Part des locaux à occupation (salles de réunion, centre de
des vues sur l’extérieur prolongée disposant d’accès à des documentation, salle de restaurant)
depuis les zones vues sur l’extérieur à l’horizontale Salles d'enseignement, bureaux
d’occupation des locaux à du regard (depuis les postes de cloisonnés et paysagers : 100%
occupation prolongée travail) (1) (2)
Autres espaces : 60% TP
(salles de réunion, centre de
documentation, salle de restaurant,
espaces intérieurs de détente)
Bureaux :
FLJ ≥ 2% pour 80% des locaux
FLJ ≥ 1,5% pour le reste
Facteur de lumière du jour (FLJ)
Salles d’enseignement : B
jusqu’à une certaine profondeur (3)
FLJ ≥ 2% dans au moins 80% des
locaux,
Conditions particulières (non FLJ ≥ 1,5% pour le reste
cumulables) :
Bureaux :
- Réduire les seuils de 0,5% quand FLJ ≥ 2,5% pour 80% des locaux
les locaux sont utilisés de façon FLJ ≥ 2% pour le reste
intermittente
10.1.3. Disposer d’un Salles d’enseignement : P
éclairement naturel - Réduire les seuils de 0,5% quand
FLJ ≥ 2,5% dans au moins 80%
minimal dans les zones un travail sur écran est prévu
des locaux,
d’occupation - Réduire les seuils de 0,5% en FLJ ≥ 2% pour le reste
zones climatiques H1c, H2c, H2d et
Bureaux :
H3 de la RT 2005
FLJ ≥ 2,5% pour 80% des locaux
FLJ ≥ 2% pour le reste
Si présence de bureaux paysagers : Salles d’enseignement :
Dispositions prises pour améliorer FLJ ≥ 2,5% pour 80% des locaux
l’éclairement naturel des postes de FLJ ≥ 2% pour le reste TP
travail de second rang et plus par
rapport à la façade.
Étude des conditions
d’éclairement naturel :
dispositions satisfaisantes (4) (5)
(2) Le non accès à une vue extérieure à l’horizontale du regard, qui est une exigence du Code du Travail, ne peut se justifier
que par un problème de qualité de vue (trafic très proche, déchetterie, talus ou mur proche, etc.) ou par la privacité des
lieux (ex : infirmerie).
(3) Il est rappelé que ce facteur de lumière du jour s’applique jusqu’à une profondeur égale à deux fois la distance entre le plan
de travail et le niveau du plafond. Les masques proches et lointains doivent être pris en compte.
(4) Viser un FLJ minimum de 1% en travaillant certains paramètres comme les facteurs de réflexion des parois, l’utilisation
d’étagères à lumière (reportant une partie de l’éclairement en profondeur), l’utilisation de second jour, le travail sur les
parties hautes des baies, etc.
(5) On veillera à ne pas rendre les postes de travail situés en façade inconfortables par un éclairement naturel trop abondant. A
cet effet, on pourra adopter des dispositifs mobiles de modulation d’apport de lumière naturelle sur les postes de premier
rang sans trop dégrader le FLJ des postes plus éloignés (ex : baie composée d’une partie basse occultable et d’une partie
haute). On veillera également à ce que les conditions acoustiques d’ambiance (voir cible n°9) soient suffisamment bien
traitées pour éviter à terme que des cloisons plus ou moins hautes et opaques ne viennent faire obstacle à la pénétration
de la lumière naturelle.
(6) Par circulations, on entend les espaces intérieurs tels que les halls, les couloirs reliant les locaux « nobles » entre eux. On
ne donne pas ici de FLJ minimum.
Performance de la sous-cible
PREOCCUPATIONS
*
TP
*
* : si applicable, sinon niveau P
Introduction
L’éclairage artificiel doit être conçu pour fonctionner en l’absence d’éclairage naturel, et en appoint
de celui-ci lorsqu’il est disponible ; cela pour des raisons d’utilisation rationnelle de l’énergie,
traitées dans la cible 4 "Gestion de l’énergie" ; c’est cette cible qui traite de l’usage de
l’éclairage artificiel uniquement lorsque c’est nécessaire.
Les caractéristiques importantes sont le niveau d’éclairement, le coefficient d’uniformité de
l’éclairage de fond pour des locaux de plus de 20m2, les dispositions assurant un bon équilibre des
luminances (luminaires à basse ou très basse luminance) et évitant l’éblouissement.
Ainsi, quantitativement, la première caractéristique retenue est le niveau d’éclairement moyen à
maintenir dans les locaux(1), selon leurs usages, correspondant aux valeurs au-dessous desquelles
le niveau ne peut pas descendre (selon la norme NF EN 12464). Le référentiel fixe également des
seuils pour assurer une bonne uniformité de l’éclairage de fond pour des locaux de plus de 20m2,
défini tantôt par le rapport U calculé entre l’éclairement minimal (Emini) et le l’éclairement moyen
(Emoyen), tantôt par le rapport maximum e/h (e : entraxe entre 2 luminaires, pris parallèlement aux
parois, c’est-à-dire suivant les 2 directions principales du local, et h : distance d’un luminaire au
plan utile). Les seuils de U ont comme origine la norme européenne (Performant) ou les
recommandations françaises (Très Performant).
Qualitativement, les deux autres caractéristiques retenues sont la température de couleur et
l’indice de rendu des couleurs.
Il convient de préciser que les critères associées à ces paramètres quantitatifs et qualitatifs sont à
décliner par type de local, et que dans certains cas assez rares (effet architectural particulier
recherché) le maître d’ouvrage pourra s’en écarter quelque peu, en restant toutefois prudent.
De plus, la satisfaction en matière de confort visuel étant variable d’un individu à l’autre, il est
souhaitable de permettre aux usagers des établissements d’enseignement et de bureaux de
maîtriser leur ambiance visuelle, de façon à permettre des adaptations aux besoins de chacun.
Cette maîtrise doit être rendue possible grâce au fractionnement de l’éclairage en général, à la
mise en place de graduateurs de lumière ou d’un réseau de prises, etc.
Tableau d'évaluation
Critère
Préoccupation Caractéristique
Intitulé Niveau
(4)
Bureaux : 300 lux
10.2.1. Disposer d’un Enseignement (2) : 300 lux (salles
Niveau d’éclairement moyen à
niveau d’éclairement de classe d’enseignement
maintenir dans les locaux, selon B
optimal selon les activités primaire et secondaire) et 500 lux
leurs usages (1) (2)
prévues (salles de cours du soir et
d’enseignement aux adultes)
U ≥ 0,7 (ou U ≥ 0,6) (6)
10.2.2. Assurer une Coefficient d’uniformité U =
ou
bonne uniformité de Emini/Emoyen
l’éclairage de fond pour Rapport e/h allant de e/h ≤ 1,2 P
ou pour un luminaire de classe A à
des locaux de plus de
20m2 Rapport maximum e/h (5) e/h ≤ 2,3 pour un luminaire de
classe J (3)
Bureaux – Dispositions
10.2.5. Maîtrise de Dispositions prises pour permettre satisfaisantes
l’ambiance visuelle par les aux usagers de maîtriser leur P
usagers ambiance visuelle Enseignement - Dispositions
satisfaisantes
(1) La notion d'éclairement moyen à maintenir remplace la notion d'éclairement moyen en service utilisée jusqu'à présent. Le
niveau à maintenir se traduit par une valeur plus faible que le niveau en service. Définition donnée dans la NF EN 12464-1 :
valeur en dessous de laquelle l’éclairement moyen de la surface considérée ne peut pas descendre. Il s’agit de l’éclairement
moyen au moment où la maintenance doit être assurée.
(2) Voir la norme NF EN 12464, très complète, qui distingue de nombreux types de locaux. Par exemple, pour les bâtiments
d’enseignement, une vingtaine de zones sont référencées, pour lesquelles les éclairements (à maintenir) sont définis
(circulations, cuisine, salle de dessin, etc.)
(3) On considère une évolution linéaire du rapport e/h en fonction des 10 classes de luminaires.
(4) Cette valeur est nettement inférieure aux valeurs données dans la norme NF EN 12464, mais la pratique des professionnels
tend à montrer qu’une valeur de 300 lux est suffisante. Pour des usages particuliers (dessin industriel par ex) adopter des
valeurs adaptées (voir norme déjà citée), éventuellement en distinguant éclairage de fond et éclairage de tâche.
(5) Le rapport e/h considère des espacements (entraxes) entre luminaires qui sont parallèles aux parois du local. Pour que le
rapport e/h ait un sens pour estimer l’uniformité de l’éclairement dans des locaux de petite taille, il faut qu’il y ait au moins
4 luminaires (2 x 2).
(6) Le coefficient d’uniformité U doit être supérieur ou égal à 0,7 et 0,8 lorsqu’on ne dispose que d’un éclairage général, pour
atteindre respectivement les niveaux P et TP. Lorsque les postes de travail disposent d’un éclairage de complément, le
coefficient d’uniformité minimum requis est alors respectivement de 0,6 et 0,7.
(7) Locaux tels que bureaux et salles de classe banalisées.
Performance de la sous-cible
PREOCCUPATIONS
TP
4 GESTION DE L'ENERGIE
ECO-GESTION
5 GESTION DE L'EAU
8 CONFORT HYGROTHERMIQUE
9 CONFORT ACOUSTIQUE
CONFORT
10 CONFORT VISUEL
11 CONFORT OLFACTIF
1
12 QUALITE SANITAIRE DES ESPACES
SANTE
INTRODUCTION ______________________________
En matière de risque sanitaire, le champ des connaissances des effets des polluants sur les
individus est inégal d'un polluant à l'autre. Les études récentes dans le domaine de la qualité de
l'air permettent de maîtriser ce champ de connaissances pour certains polluants de l'air (odeurs),
et des solutions existent pour assurer le confort.
NOTA : La frontière entre le confort olfactif et la qualité sanitaire de l'air est trop mince pour que le
référentiel puisse distinguer des préoccupations et des critères intégralement spécifiques à l'une ou
l'autre de ces thématiques. C'est pourquoi la structure et le contenu des cibles 11 et 13 sont
fortement similaires.
11.1 11.2
CIBLE 11
B P TP B P TP
TP
Introduction
Une ventilation efficace pour la qualité de l’air intérieur est avant tout une ventilation qui assure un
débit de renouvellement d'air neuf suffisant au regard de l'activité d'un local. Il convient de se
conformer aux règles d’hygiène réglementaires en la matière qui portent sur les débits d'air neuf,
de transit ou à extraire, ainsi que sur les règles de transferts et de recirculation, en fonction du
contexte de l'opération et de l'activité des locaux. Pour une opération HQE®, il convient que la
régulation des débits ne repose pas exclusivement sur l’action des occupants : un système de
ventilation spécifique doit alors être envisagé. On entend par "système spécifique" tout système
autre que la simple ouverture manuelle des fenêtres. Autrement dit, il n'est nullement imposé le
recours à des systèmes mécaniques, et la ventilation naturelle a toute sa place dans cette
définition.
Mais une ventilation n'est efficace que si les débits prescrits sont assurés pendant les périodes
d'occupation, et si les occupants peuvent intervenir ponctuellement en vue d'adapter les débits
face à une pollution olfactive.
La ventilation doit également permettre que l'air neuf entrant soit diffusé correctement dans
l'ensemble des locaux. La diffusion correcte de l’air neuf implique tout d’abord d’assurer une
atmosphère saine chaque jour pour les occupants (notons que la réglementation impose d’assurer
une ventilation du bâtiment suffisamment longtemps avant l’arrivée des occupants). Il s’agit
également de garantir le maintien de la qualité de l’air dans le réseau d’amenée d’air neuf dans le
cas où il y a soufflage d’air (ce qui est le cas pour la ventilation double flux notamment). En effet,
bactéries et germes risquent de se développer au passage de l’air sur les filtres et dans les
humidificateurs. La qualité de l’air peut également être affectée par la dégradation des matériaux
présents dans les conduits d’amenée d’air. Enfin, l'air vicié doit également être évacué de façon
optimale, en particulier pour les locaux à pollution spécifique.
Nota : la structure et l'évaluation de cette sous-cible est totalement identique à celle de la sous-
cible 13.1.
Tableau d'évaluation
Critère
Préoccupation Caractéristique
Intitulé Niveau
Système de ventilation spécifique
assurant les débits hygiéniques B
réglementaires. (1)
11.1.1. Assurer des débits
Débits d'air neufs, transféré, et/ou Système de ventilation spécifique,
d'air adaptés à l'activité
extrait par local à l'exclusion de la simple
des locaux
ouverture des fenêtres, assurant P
des débits d’air optimisés pour
l'activité des locaux.
Dispositions prises pour assurer le
11.1.2. Assurer la
Maintien des débits d'air prescrits maintien des débits d’air P
maîtrise des débits d’air
prescrits. (2)
Dispositions justifiées et
satisfaisantes :
pour le redémarrage de la B
ventilation avant le début de la
Dispositions prises pour assurer : période d'occupation
le redémarrage de la ventilation Dispositions justifiées et
11.1.3. Assurer une avant le début de la période satisfaisantes :
distribution saine de l’air d'occupation
neuf pour le redémarrage de la
la qualité de l'air amené par
ventilation avant le début de la
conduit (3)
période d'occupation P
l'extraction optimale de l'air vicié
pour la qualité de l'air amené
par conduit(3)
pour l'extraction optimale de l'air
vicié
(1) Ventilation naturelle ou mécanique. La ventilation par ouverture des fenêtres est autorisée en Base, dès lors qu'il ne s'agit
pas d'ouverture manuelle. Dans le cas où cette solution est choisie, il convient de justifier que ce système de ventilation
n'engendre pas de nuisances acoustiques pour les usagers pour les locaux sur des façades exposées au bruit.
(3) En cas de système mécanique : filtration de l'air neuf en amont des locaux, mise en place d'un dispositif avertisseur de
colmatage, remplacement du filtre jetable avant livraison du bâtiment
Performance de la sous-cible
PREOCCUPATIONS
TP
11.2
11.2 MAITRISE DES SOURCES D'ODEURS
DESAGREABLES
Introduction
Les odeurs désagréables peuvent provenir de deux origines qui conditionnent le champ d’action du
maître d'ouvrage et de ses équipes :
Les sources extérieures au bâtiment : air extérieur (activités industrielles, réseaux routiers et
voiries, réseaux et infrastructures d'assainissement et de déchets) et sol (radon, polluants
chimiques).
Le maître d'ouvrage n'a pas d'action directe sur les sources. Il ne peut intervenir que sur les
dispositions à prendre pour limiter l’entrée des odeurs dans le bâtiment.
Les sources internes au bâtiment : produits de construction, produits d'entretien et de
maintenance, ameublement, activités et usagers.
Le maître d'ouvrage dispose de deux types d'action : limiter les sources ou limiter leurs effets
en prenant des dispositions architecturales adéquates. En ce qui concerne la réduction des
sources, le présent référentiel se limite aux produits de construction car ils constituent la
source principale, et qui plus est, ce sont des éléments sur lesquels le maître d'ouvrage peut
intervenir.
Nota : la structure de cette sous-cible est analogue à celle de la sous-cible 13.2 relative aux
sources de pollution.
Tableau d'évaluation
Critère
Préoccupation Caractéristique
Intitulé Niveau
(2) La connaissance des caractéristiques sanitaires des produits de construction fait partie de l'exigence essentielle "Hygiène,
santé et environnement" de la Directive Produits de Construction (89/106/CEE). Les caractéristiques sanitaires des produits
devront être présentées accompagnées des méthodes et protocoles d'évaluation pratiqués.
Cette évaluation des produits peut être effectuée en complément des procédures d'Avis technique par le CESAT (Comité
Environnement-Santé de l'Avis Technique) et prochainement en complément des certifications de produits de construction.
Le protocole CESAT prend en compte 5 types de caractéristiques sanitaires, évaluées à l'aide des normes et protocoles
d'évaluation européens disponibles :
Emissions d'odeurs - Norme prEN 13419 (parties 1 à 3) et NF X 43-103 ; Protocole européen ECA (rapport n°18,
1997)
Emissions chimiques (COV et formaldéhydes) - Norme prEN 13419 (parties 1 à 3) et ISO 16000 (parties 3 et 6)
Aptitude à favoriser la croissance fongique - Méthode adaptée à partir de la norme EN ISO 846
Aptitude à favoriser la croissance bactérienne - Méthode adaptée à partir de la norme EN ISO 846
Emissions radioactives naturelles - Protocole européen Radiation Protection 112 (1999)
Pour les émissions de COV, les protocoles d'évaluation ECA et AgBB sont recevables, ainsi que tout label qui serait réalisé
sur la base de ces protocoles.
Pour les émissions de formaldéhyde, le protocole ECA est recevable, ainsi que tout label qui serait réalisé sur la base de ce
protocole.
(3) Cela nécessite de recueillir les caractéristiques chimiques (COV et formaldéhyde) a minima pour 2 produits (variantes) de
l'élément le plus impactant, afin de choisir celui qui émet le moins dans l’air intérieur. Pour être comparables, ces
caractéristiques devront être basées sur le même protocole d'essai.
Performance de la sous-cible
PREOCCUPATIONS
TP
4 GESTION DE L'ENERGIE
ECO-GESTION
5 GESTION DE L'EAU
8 CONFORT HYGROTHERMIQUE
9 CONFORT ACOUSTIQUE
CONFORT
10 CONFORT VISUEL
11 CONFORT OLFACTIF
2
SANTE
INTRODUCTION ______________________________
En matière de risque sanitaire, le champ des connaissances des effets des agents sur les
individus est inégal de l'un à l'autre. Les études sont relativement avancées en matière de
polluants de l'air et de l'eau : ces impacts sont abordés dans les cibles 13 et 14.
Cette cible 12 aborde les risques sanitaires qui pourraient éventuellement être engendrés par les
équipements et surfaces présents dans l'espace intérieur d'un ouvrage. En d'autres termes, on
s'intéresse aux préoccupations concernant un risque sanitaire non avéré, mais dont la
prise en compte a été reconnu utile. Bien que très différentes, deux thématiques ont été
regroupées dans cette cible 12 : d'une part les champs électromagnétiques, et d'autre part les
conditions d'hygiène.
En effet, en ce qui concerne les champs électromagnétiques, l’analyse globale des données
scientifiques disponibles sur les effets des ondes électromagnétiques n’indique à ce jour aucun effet
néfaste pour la santé des personnes en dessous des limites établies à l’échelle internationale. En
revanche, certains travaux scientifiques ont soulevé des questions qui méritent d’être approfondies
: les recherches dans ce domaine se poursuivent donc. Il est intéressant qu'une opération engagée
dans une démarche HQE® s'intéresse à ces questions de champ électromagnétique.
Pour ce qui est de l'hygiène, la frontière avec des enjeux de santé peut être très vite
franchie. La conception d'un ouvrage conditionne la création de conditions d'hygiène à la fois par
les dispositions architecturales, mais également par les choix techniques. Un ouvrage accueillant
souvent plusieurs activités, il est donc important que tous les locaux offrent des conditions
d'hygiène acceptables, y compris et surtout lorsque le projet présente des espaces "à risque" sur le
plan de l"hygiène.
12.1 12.2
CIBLE 12
B P TP B P TP
TP
* *
* Cette combinaison est imposée si le projet présente un grand nombre ou une grande diversité de
locaux à conditions d'hygiène spécifiques.
[[[C
C]]] Directive 2004/40/CE du 29 avril 2004 modifiée concernant les prescriptions minimales de
C
sécurité et de santé relatives à l'exposition des travailleurs aux risques dus aux agents
physiques (champs électromagnétiques) – JOUE du 30 avril 2004
[[[D
D]]] Arrêté du 17 mai 2001 fixant les conditions techniques auxquelles doivent satisfaire les
D
réseaux de distribution d’énergie électrique, JO n°134 du 12 juin 2001
SSSites IIIn
i
i t
teess nfffo
n orrrm
o ma
m atttiiifffsss
a
[[[E
E]]] Dossier relatif aux champs électromagnétiques de l'OMS
E
http://www.who.int/peh-emf/fr/
Information Sheet "Effects of EMF on the environment" (February 2005)
Document téléchargeable "Instauration d'un dialogue sur les risques dus aux champs
électromagnétiques" (2004)
Aide-mémoire n°193 de l’OMS « Champs électromagnétiques et santé publique :
téléphones mobiles et antennes-relais » - rédigé en juin 2000 et confirmé régulièrement
depuis (conférence Ottawa, juillet 2005 http://www.who.int/peh-
emf/meetings/ottawa_june05/en/index4.html)
[[[F
F]]] Agence Nationale des Fréquences (ANFR) www.anfr.fr
F
Protocole de mesure V2.1
[[[G
G]]] Agence Française de Sécurité Sanitaire de l’Environnement et du Travail (AFSSET)
G
www.afsset.fr
Rapport et avis 2005 « Téléphonie mobile & santé »
[[[E
E]]] Conseil Supérieur d’Hygiène Publique de France (CSHPF)
E
www.sante.gouv.fr/htm/dossiers/cshpf/cs221.htm#champsmagnetiques
Avis du CSHPF du 3 mars 2005 relatif aux champs magnétiques d’extrêmement basse
fréquence
Rapport sur les champs magnétiques d’extrêmement basse fréquence et santé
(novembre 2004)
Introduction
Les champs électromagnétiques existent à l'état naturel et ont donc toujours été présents sur
Terre. L'atmosphère contient des charges électriques et génère des champs électriques statiques
variant de 100 V/m (beau temps) à 20 000 V/m (temps orageux). La Terre quant à elle génère un
champ magnétique d'une grandeur d'environ 50 µT. [Source : EDF-RTE "Les champs
électromagnétiques : 7 questions, 7 réponses"]
Toutefois, compte-tenu de la demande croissante en électricité et des évolutions technologiques,
l'exposition à des sources de champs électromagnétiques produites par l'homme n'a cessé de
progresser. La différence majeure entre les champs électromagnétiques naturels et les champs
électromagnétiques produits par l'homme concerne leur variation : autant les champs
électromagnétiques naturels varient très peu dans le temps, autant les champs produits par
l'homme oscillent de façon rapide et régulière.
Les appareils qui fonctionnent à l'électricité, mais aussi les équipements qui servent à acheminer
l'électricité, génèrent des champs de 50 Hz (60 Hz en Amérique du Nord) . Il s'agit de champs à
fréquence extrêmement basse. Les champs de haute fréquence ou de radiofréquence se situent
entre 10 MHz et 300 GHz. De larges plages de fréquences y sont utilisées pour la radio, la
télévision, les télécommunications, les satellites, etc. Ainsi, tout le monde est exposé à un mélange
complexe de champs électriques et magnétiques de différentes fréquences, à la maison comme au
travail.
L’analyse globale des données scientifiques disponibles sur les effets des ondes électromagnétiques
n’indique à ce jour aucun effet néfaste pour la santé des personnes en dessous des limites établies
à l’échelle internationale. Ainsi, l’Organisation Mondiale de la Santé a confirmé en juin 2004 la
position qu’elle avait adoptée dès juin 2000, à savoir : « Parmi les études entreprises récemment,
aucune ne permet de conclure que l'exposition à des champs de radiofréquences émis par les
téléphones mobiles ou leurs stations de base ait une incidence néfaste quelconque sur la santé. ».
Ce constat est repris dans les différents rapports d’experts à travers le monde et notamment dans
le rapport de l’Agence Française de Sécurité Sanitaire de l’Environnemental et du Travail (AFSSET),
paru en juin dernier [[[G
G]]]. Certains travaux scientifiques ont cependant soulevé des questions qui
G
méritent d’être approfondies, les recherches dans ce domaine se poursuivent donc.
En 1998, l’ICNIRP, organisme reconnu par l’OMS, composé de scientifiques et médecins, a fixé ces
valeurs limites en intégrant un facteur de sécurité important prenant en compte la diversité des
individus (taille, poids, personne sous traitement médical, etc.) :
- Les valeurs concernant le grand public ont été reprises dans la recommandation du Conseil
Européen du 12 juillet 1999 puis introduites en droit français par un décret [[[A A]]] pour les
A
antennes-relais par un arrêté pour les téléphones mobiles (Arrêté du 8 octobre 2003), et
par un arrêté technique pour les ouvrages de transport et distribution de l’électricité [D].
- Les valeurs concernant les travailleurs ont été reprises par la Directive 2004/40/CE [[[C
C]]].
C
Ces limites d'exposition aux champs électromagnétiques s'appliquent aux fréquences allant de 0 à
300 GHz. De ce fait, tous les émetteurs (TV, Radio, GSM, etc.) sont concernés.
Au regard de ce contexte, il est donc possible de caractériser une opération HQE® comme une
opération respectueuse du principe d'attention de l'AFSSET, à savoir une opération pour laquelle
les mots d'ordre quant aux champs électromagnétiques sont vigilance et transparence vis-à-vis des
parties intéressées.
Tableau d'évaluation
La démarche à adopter sur l'exposition électromagnétique est légèrement différente selon les types
de sources que l'on considère. Il est donc proposé un tableau d'évaluation pour les sources du
monde des énergies, et un autre tableau pour les sources du monde des Télécoms.
Pour prétendre à un niveau de performance sur cette thématique, il convient que le maître
d'ouvrage atteigne ce niveau de performance pour l'ensemble des sources, ie pour les deux types
de sources distingués ici.
SOURCES "ENERGIE"
Critère
Préoccupation Caractéristique
Intitulé Niveau
Identification des sources
d'émissions d'ondes
électromagnétiques basse B
fréquence du milieu
12.1.1. Identifier les environnant(1)
sources internes "énergie" Sources d'émissions d'ondes
Identification des sources
d'émission d'ondes électromagnétiques basse
d'émissions d'ondes
électromagnétiques basse fréquence
électromagnétiques basse
fréquence
fréquence du milieu P
environnant(1) et du projet (2)
SOURCES "TELECOMS"
Critère
Préoccupation Caractéristique
Intitulé Niveau
Identification des sources
radiofréquences de B
(1)
l'environnement immédiat
Identification des sources
12.1.1. Identifier les Sources radiofréquences de
radiofréquences de
sources "telecom" l'environnement immédiat (1)
l'environnement immédiat
d'émission d'ondes Champ électromagnétique du
électromagnétiques Estimation du champ
projet P
électromagnétique ambiant et
celui du projet (2)
Expression de la contribution du
projet à l'exposition globale (3)
12.1.2. Contenir le niveau
du champ Dispositions prises pour optimiser
Dispositions justifiées et
électromagnétique du le champ électromagnétique du TP
satisfaisantes (4)
projet dans des limites projet
aussi faibles que possible
(2) Cette estimation peut être faite par mesure ou par simulation
(3) Il s'agit de faire le ratio, exprimé en pourcentage "Champ projet ²/(Champ ambiant + Champ projet)²". Ce calcul va dans
le sens de la transparence envers les occupants, et peut permettre de relativiser l'impact du projet par rapport à une
environnement qui serait déjà fortement contraint en terme de champ électromagnétique.
Performance de la sous-cible
PREOCCUPATIONS
TP
PREOCCUPATIONS
TP
TYPES DE SOURCES
TP
Introduction
Les conditions d'hygiène doivent être assurées en toute situation et pour tous les locaux.
Cependant, l'enjeu est d'autant plus fort lorsque le bâtiment accueille des activités qui présentent
intrinsèquement un risque sanitaire, ou qui nécessitent des conditions d'hygiène pour être
réalisées.
Nous parlerons alors d'activités particulières et de locaux à conditions d'hygiène spécifiques. Cela
concerne notamment les locaux recevant les activités suivantes :
Stockage de déchets
Accueil d'animaux
Toilettes
Cuisine / restauration
Soins corporels
Culture physique
Lavage / séchage du linge
Tableau d'évaluation
Critère
Préoccupation Caractéristique
Intitulé Niveau
Conditions d'hygiène
B
12.2.2. Créer les réglementaires
Dispositions prises pour créer les
conditions d'hygiène
conditions d'hygiène spécifiques (1)
spécifiques Conditions d'hygiène optimales au
P
regard des activités particulières
Caractéristiques hygiéniques
connues pour 25% des éléments
de la famille suivante :
12.2.3. Choisir des Caractéristiques hygiéniques des revêtements intérieurs (sol,
matériaux limitant la produits de construction vis-à-vis mur, plafond)
P
croissance fongique et de la croissance bactérienne et
bactérienne fongique (2) Prise en compte du critère
hygiénique a minima dans le
choix du produit pour l'élément le
plus impactant de cette famille(3)
Caractéristiques hygiéniques
connues pour 50% des éléments
des familles suivantes :
revêtements intérieurs (sol,
mur, plafond)
isolants thermiques TP
matériaux acoustiques
(2) La connaissance des caractéristiques sanitaires des produits de construction fait partie de l'exigence essentielle "Hygiène,
santé et environnement" de la Directive Produits de Construction (89/106/CEE). Les caractéristiques sanitaires des produits
devront être présentées accompagnées des méthodes et protocoles d'évaluation pratiqués.
Cette évaluation des produits peut être effectuée en complément des procédures d'Avis technique par le CESAT (Comité
Environnement-Santé de l'Avis Technique) et prochainement en complément des certifications de produits de construction.
Le protocole CESAT prend en compte 5 types de caractéristiques sanitaires, évaluées à l'aide des normes et protocoles
d'évaluation européens disponibles :
Emissions d'odeurs - Norme prEN 13419 (parties 1 à 3) et NF X 43-103 ; Protocole européen ECA (rapport n°18,
1997)
Emissions chimiques (COV et formaldéhydes) - Norme prEN 13419 (parties 1 à 3) et ISO 16000 (parties 3 et 6)
Aptitude à favoriser la croissance fongique - Méthode adaptée à partir de la norme EN ISO 846
Aptitude à favoriser la croissance bactérienne - Méthode adaptée à partir de la norme EN ISO 846
Emissions radioactives naturelles - Protocole européen Radiation Protection 112 (1999)
Pour les émissions de COV, les protocoles d'évaluation ECA et AgBB sont recevables, ainsi que tout label qui serait réalisé
sur la base de ces protocoles.
Pour les émissions de formaldéhyde, le protocole ECA est recevable, ainsi que tout label qui serait réalisé sur la base de ce
protocole.
(3) Cela nécessite de recueillir les caractéristiques hygiéniques a minima pour 2 produits de l'élément le plus impactant, afin de
pouvoir choisir celui qui favorise le moins la croissance bactérienne et/ou fongique. Pour être comparables, ces
caractéristiques devront être basées sur le même protocole d'essai.
Performance de la sous-cible
PREOCCUPATIONS
TP
4 GESTION DE L'ENERGIE
ECO-GESTION
5 GESTION DE L'EAU
8 CONFORT HYGROTHERMIQUE
9 CONFORT ACOUSTIQUE
CONFORT
10 CONFORT VISUEL
11 CONFORT OLFACTIF
3
14 QUALITE SANITAIRE DE L'EAU
INTRODUCTION ______________________________
En matière de risque sanitaire, le champ des connaissances des effets des polluants sur les
individus est inégal d'un polluant à l'autre. Les études récentes dans le domaine de la qualité de
l'air permettent de maîtriser ce champ de connaissances pour certains polluants de l'air (COV et
formaldéhydes), et des solutions existent pour limiter le risque sanitaire.
La qualité de l'air intérieur peut être altérée par des substances issues des sources de pollution
telles que :
les produits de construction (matériaux, revêtements, isolants, etc.)
les équipements (ameublement, systèmes énergétiques, système de production d'eau chaude,
etc.)
les activités présentes au sein du bâtiment (entretien, travaux, etc.)
le milieu environnant le bâtiment (polluants du sol, radon, air extérieur, etc.)
les usagers (leurs activités et leurs comportements).
Pour assurer la qualité sanitaire de l’air, il est possible d’intervenir à deux échelles : tout d’abord
une action sur la ventilation pour réduire la concentration des polluants dans le bâtiment, d’autre
part une action sur les sources pour limiter la présence de polluants au sein du bâtiment.
NOTA : La frontière entre le confort olfactif et la qualité sanitaire de l'air est trop mince pour que le
référentiel puisse distinguer des préoccupations et des critères intégralement spécifiques à l'une ou
l'autre de ces thématiques. C'est pourquoi la structure et le contenu des cibles 11 et 13 sont
fortement similaires.
13.1 13.2
CIBLE 13
B P TP B P TP
TP
RRRA AAD DO
DOON N
N
[[[III]]] Recommandation 90/143/EURATOM de la Commission Européenne, du 21 février 1990,
relative à la protection de la population contre les dangers résultant de l’exposition au radon à
l’intérieur des bâtiments
[[[JJJ]]] Dossier thématique "Radon" - CSTB - http://www.cstb.fr/Radon/
[[[K
K]]] Dossier "Le radon" ; Campagne nationale de mesure du radon ; Atlas : carte de France -
K
Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) - www.irsn.fr
[[[L
L]]] Guides de propositions de solutions techniques pour réduire la concentration en radon : Cahier
L
CSTB 3143 sur les bâtiments existants et Cahier 3144 sur les bâtiments neufs.
13.1
13.1 GARANTIE D'UNE VENTILATION EFFICACE
Introduction
Une ventilation efficace pour la qualité de l’air intérieur est avant tout une ventilation qui assure un
débit de renouvellement d'air neuf suffisant au regard de l'activité d'un local. Il convient de se
conformer aux règles d’hygiène réglementaires en la matière qui portent sur les débits d'air neuf,
de transit ou à extraire, ainsi que sur les règles de transferts et de recirculation, en fonction du
contexte de l'opération et de l'activité des locaux. Pour une opération HQE®, il convient que la
régulation des débits ne repose pas exclusivement sur l’action des occupants : un système de
ventilation spécifique doit alors être envisagé. On entend par "système spécifique" tout système
autre que la simple ouverture manuelle des fenêtres. Autrement dit, il n'est nullement imposé le
recours à des systèmes mécaniques, et la ventilation naturelle a toute sa place dans cette
définition.
Mais une ventilation n'est efficace que si les débits prescrits sont maintenus en toute circonstance
en période d'occupation, et si les occupants peuvent intervenir ponctuellement en vue d'adapter les
débits à leur confort.
La ventilation doit également permettre que l'air neuf entrant soit diffusé correctement dans
l'ensemble des locaux. La diffusion correcte de l’air neuf implique tout d’abord d’assurer une
atmosphère saine chaque jour pour les occupants (notons que la réglementation impose d’assurer
une ventilation du bâtiment suffisamment longtemps avant l’arrivée des occupants). Il s’agit
également de garantir le maintien de la qualité de l’air dans le réseau d’amenée d’air neuf dans le
cas où il y a soufflage d’air (ce qui est le cas pour la ventilation double flux notamment). En effet,
bactéries et germes risquent de se développer au passage de l’air sur les filtres et dans les
humidificateurs. La qualité de l’air peut également être affectée par la dégradation des matériaux
présents dans les conduits d’amenée d’air. Enfin, l'air vicié doit également être évacué de façon
optimale, en particulier pour les locaux à pollution spécifique.
Nota : la structure et l'évaluation de cette sous-cible est totalement identique à celle de la sous-
cible 11.1.
Tableau d'évaluation
Critère
Préoccupation Caractéristique
Intitulé Niveau
Système de ventilation spécifique
assurant les débits hygiéniques B
réglementaires. (1)
13.1.1. Assurer des débits
Débits d'air neufs, transféré, et/ou Système de ventilation spécifique,
d'air adaptés à l'activité
extrait par local à l'exclusion de la simple
des locaux
ouverture des fenêtres, assurant P
des débits d’air optimisés pour
l'activité des locaux.
Dispositions prises pour assurer le
13.1.2. Assurer la
Maintien des débits d'air prescrits maintien des débits d’air P
maîtrise des débits d’air
prescrits. (2)
Dispositions justifiées et
satisfaisantes pour:
le redémarrage de la B
ventilation avant le début de la
Dispositions prises pour assurer :
période d'occupation
le redémarrage de la ventilation
13.1.3. Assurer une Dispositions justifiées et
avant le début de la période
distribution saine de l’air satisfaisantes pour:
d'occupation
neuf la qualité de l'air amené par le redémarrage de la
conduit (3) ventilation avant le début de la
période d'occupation P
l'extraction optimale de l'air vicié
la qualité de l'air amené par
conduit (3)
l'extraction optimale de l'air
vicié
(1) Ventilation naturelle ou mécanique. La ventilation par ouverture des fenêtres est autorisée en Base, dès lors qu'il ne s'agit
pas d'ouverture manuelle. Dans le cas où cette solution est choisie, il convient de justifier que ce système de ventilation
n'engendre pas de nuisances acoustiques pour les usagers pour les locaux sur des façades exposées au bruit.
(3) En cas de système mécanique : filtration de l'air neuf en amont des locaux, mise en place d'un dispositif avertisseur de
colmatage, remplacement du filtre jetable avant livraison du bâtiment
Performance de la sous-cible
PREOCCUPATIONS
TP
13.2
13.2 MAITRISE DES SOURCES DE POLLUTION
Introduction
L’air intérieur peut être pollué par différents éléments qui proviennent de deux origines, ce qui
conditionne le champ d’action du maître d'ouvrage et de ses équipes sur leurs impacts :
les sources extérieures au bâtiment : air extérieur (activités industrielles, réseaux routiers
et voiries, réseaux et infrastructures d'assainissement et de déchets) et sol (radon,
polluants chimiques) ;
⇒ Le maître d'ouvrage n'a pas d'action directe sur les sources ; son champ d'action se
limite à prendre des dispositions pour limiter l’entrée des polluants dans le bâtiment.
les sources internes au bâtiment : produits de construction, produits d'entretien et de
maintenance, ameublement, activités et usagers.
⇒ Le maître d'ouvrage dispose de deux types d'actions sur ces sources : limiter les
sources ou limiter les effets des sources en prenant des dispositions architecturales
adéquates.
En ce qui concerne la réduction des sources de pollution internes au bâtiment, le présent référentiel
se limite aux produits de construction car ce sont les principaux éléments sur lesquels le maître
d'ouvrage peut intervenir. Les émissions chimiques sont limitées aux COV et au formaldéhyde.
Nota : la structure de cette sous-cible est analogue à celle de la sous-cible 11.2 relative aux
sources d'odeurs.
Tableau d'évaluation
Critère
Préoccupation Caractéristique
Intitulé Niveau
Identification des sources de
13.2.1. Identifier les
Sources de pollution pollution de l'air tout au long du B
sources de pollution
projet
Dispositions architecturales :
limitation de l'entrée d'air neuf
pollué (1) ;
dispositions préventives en cas
13.2.2. Réduire les effets de risque radon (2); Dispositions justifiées et
B
des sources de pollution organisation des espaces satisfaisantes
intérieurs pour limiter les
pollutions des activités internes
au bâtiment sur les usagers ;
évacuation des pollutions.
Emissions de COV et
formaldéhyde connues pour 25%
des éléments de la famille
suivante :
revêtements intérieurs (6) (sol,
mur, plafond) P
Les caractéristiques sanitaires des produits devront être présentées accompagnées des méthodes et protocoles d'évaluation
pratiqués. Cette évaluation des produits peut être effectuée en complément des procédures d'Avis technique par le CESAT
(Comité Environnement-Santé de l'Avis Technique) et prochainement en complément des certifications de produits de
construction. Le protocole CESAT prend en compte 5 types de caractéristiques sanitaires, évaluées à l'aide des normes et
protocoles d'évaluation européens disponibles :
Emissions d'odeurs - Norme prEN 13419 (parties 1 à 3) et NF X 43-103 ; Protocole européen ECA (rapport n°18,
1997)
Emissions chimiques (COV et formaldéhydes) - Norme prEN 13419 (parties 1 à 3) et ISO 16000 (parties 3 et 6)
Aptitude à favoriser la croissance fongique - Méthode adaptée à partir de la norme EN ISO 846
Aptitude à favoriser la croissance bactérienne - Méthode adaptée à partir de la norme EN ISO 846
Emissions radioactives naturelles - Protocole européen Radiation Protection 112 (1999)
Pour les émissions de COV, les protocoles d'évaluation ECA et AgBB sont recevables, ainsi que tout label qui serait réalisé
sur la base de ces protocoles.
Pour les émissions de formaldéhyde, le protocole ECA est recevable, ainsi que tout label qui serait réalisé sur la base de ce
protocole.
(4) Cela nécessite de recueillir les caractéristiques chimiques (COV et formaldéhyde) a minima pour 2 produits (variantes) de
l'élément le plus impactant, afin de choisir celui qui émet le moins dans l’air intérieur. Pour être comparables, ces
caractéristiques devront être basées sur le même protocole d'essai.
Performance de la sous-cible
PREOCCUPATIONS
TP
4 GESTION DE L'ENERGIE
ECO-GESTION
5 GESTION DE L'EAU
8 CONFORT HYGROTHERMIQUE
9 CONFORT ACOUSTIQUE
CONFORT
10 CONFORT VISUEL
11 CONFORT OLFACTIF
4
Référentiel technique de certification "Bâtiments Tertiaires - Démarche HQE®" Cible 14
Bureau et Enseignement - Partie III : QEB 202/239
© Certivéa – Août 2006 / Modifié selon l’Erratum du 30 mars 2007
QUALITE SANITAIRE DE L'EAU 14
INTRODUCTION ______________________________
Lorsque l’on parle de qualité sanitaire de l’eau, on entend par là l’eau destinée à la consommation
humaine. Par conséquent, une eau est dite de qualité sanitaire dès lors qu’elle respecte les critères
de potabilité et d'aptitude pour la toilette (légionelles). Il s’agit donc d’un critère binaire qui induit
que l’on peut difficilement parler de différents degrés de qualité.
Les cinq principaux éléments contribuant à l'altération de l'eau (microbiologique ou chimique) dans
un réseau intérieur sont :
l’altération des matériaux ;
les piquages accidentels ;
les retours d'eau ;
la mauvaise maîtrise de l'hydraulique et de la température (facteur important de
développement de légionelloses) ;
les pathologies des réseaux - corrosion et entartrage.
Ce risque sanitaire existe pour les usagers du bâtiment via les expositions possibles à des polluants
et agents pathogènes par ingestion, par inhalation, et par contact cutané :
ingestion : risque de contamination par des germes d'origine fécale et par les composés
chimiques issus du réseau ;
inhalation : risque de légionelloses.
Réduire le risque sanitaire consiste à travailler sur les facteurs cités plus haut.
NOTA : Bien que la qualité sanitaire de l'eau soit un enjeu de société fort, la majorité des
dispositions permettant de limiter le risque sanitaire relève plus de la bonne pratique que de la
réglementation. Aussi, le niveau BASE du présent référentiel sur cette cible se limite-t-il au respect
des quelques exigences réglementaires en la matière.
Dans le même état d'esprit il n'existe pas de niveau TRES PERFORMANT du fait qu'il n'existe pas de
degrés dans la qualité sanitaire de l'eau.
TP
14.1
14.1 QUALITE ET DURABILITE DES MATERIAUX
EMPLOYES DANS LE RESEAU INTERIEUR
Introduction
Le choix des matériaux pour les canalisations, les réservoirs et les différents équipements fixes
raccordés aux canalisations doit être effectué en vue d'éviter leur altération plus ou moins rapide,
altération qui peut entraîner un certain nombre de désordres. Il convient de s'intéresser
particulièrement à leur conformité avec la réglementation sanitaire et à leur compatibilité avec la
nature de l'eau distribuée.
Pour ne pas perdre les bénéfices de ce choix, il faut s’assurer que la mise en œuvre des
canalisations respectera les règles correspondantes, en fonction du matériau choisi pour les
canalisations.
Tableau d'évaluation
Critère
Préoccupation Caractéristique
Intitulé Etat
14.1.1. Choisir des Attestation de Conformité Pour les produits concernés,
matériaux conformes à la Sanitaire(1) (ACS) utilisation de matériaux disposant Atteint
réglementation sanitaire d’une ACS (1)
14.1.2. Choisir des Conditions physico-chimiques de Utilisation de matériaux
matériaux compatibles l’eau à respecter pour l’emploi de compatibles avec la nature de Atteint
avec la nature de l’eau certains matériaux l’eau distribuée (2)
distribuée
14.1.3. Respecter les Règles de mise en œuvre des Mise en œuvre des canalisations
règles de mise en œuvre canalisations en fonction du conformément aux règles pour le Atteint
des canalisations matériau qui les compose (3) matériau concerné (3)
(1) Il convient de s’assurer que tous les matériaux organiques (et accessoires des réseaux d'eau) mis en œuvre disposent d’une
attestation de conformité sanitaire (ACS) selon l'arrêté du 29 mai 1997 et ses circulaires d’application (n°99-217 du
12/04/1999). A l'heure actuelle sont concernés par les ACS les matériaux organiques tels que :
• les tubes et raccords des réseaux de distribution intérieurs et extérieurs aux bâtiments ainsi que les joints utilisés
pour leur assemblage ;
• les réservoirs de stockage et de mise sous pression, les surpresseurs, les bâches de rupture et les cuves
d'adoucisseur mis en place dans les installations de distribution publiques ou privées.
Les produits certifiés et sous ATEC disposent systématiquement d'une ACS.
(3) Règles de mise en œuvre des canalisations: GT – Chapitre VI – Fiches n°4 et n°5
Performance de la sous-cible
PREOCCUPATIONS
TP
14.2
14.2 ORGANISATION ET PROTECTION DES RESEAUX
Introduction
Plus un projet présente une diversité d’usages et d’origines de l’eau, plus le réseau intérieur est
compliqué. Il est donc nécessaire de l’organiser pour identifier ces diversités et ainsi assurer le
suivi et l’évolution du réseau dans toutes les phases de vie du bâtiment. Pour des questions de
sécurité sanitaire, cette organisation doit permettre de distinguer clairement le réseau d’eau
potable des réseaux d’eau provenant d’une ressource non autorisée (puits, eau pluviale, etc.).
Cette organisation est également indispensable pour déterminer le niveau de protection des sous-
réseaux les uns par rapport aux autres et vis-à-vis du réseau public.
Tableau d'évaluation
Critère
Préoccupation Caractéristique
Intitulé Etat
14.2.1. Structurer et
signaliser le réseau Réseaux-types (RT) (1) Organisation du réseau intérieur
Atteint
intérieur en fonction des en réseaux types (1)
usages de l’eau
Application de la codification
14.2.2. Séparer le réseau couleur des canalisations qui
d’eau potable et les différencie les réseaux d’eau
Distinction et repérage des
éventuels réseaux d'eau potable et non potable (2) Atteint
canalisations d'eau non potable
non potable (en cas de Protection du réseau d'eau
ressource propre) potable en cas de recours à une
ressource non autorisée (3)
Dispositions prises pour assurer la 1. Protéger les équipements
14.2.3. Protéger le réseau protection de tous les éléments du raccordés
Atteint
intérieur réseau intérieur (4) 2. Protéger les réseaux-types
3. Protéger le branchement public
(1) Règles d’organisation en réseaux-types : GT – Chapitre II – Fiche n°2
(2) Règles signalétiques des canalisations d’eau potable et non potable : GT – Chapitre II – Fiche n°3
Dans le cas de récupération d’eau pluviale, il convient également d’adopter une codification distincte entre le réseau
d’amenée d’eau pluviale destinée au stockage (en vue d’une réutilisation) et celui d’eau pluviale destinée à l’évacuation
(dans le réseau collectif ou par infiltration).
(3) Règles de protection dans le cas du recours à une ressource non autorisée : GT – Chapitre III – Fiche n°3
Dans ce cas, il est préférable, dans la mesure du possible, de séparer complètement le réseau d’eau potable du réseau
d’eau non potable. Le cas échéant, il est recommandé de se rapprocher de la Direction Départementale des Affaires
Sanitaires et Sociales (DDASS), et de prévoir un bac de disconnexion conforme (type AA, AB ou AE) pour l’interconnexion
entre les deux réseaux.
Performance de la sous-cible
PREOCCUPATIONS
TP
14.3
14.3 MAITRISE DE LA TEMPERATURE
DANS LE RESEAU INTERIEUR
Introduction
Tableau d'évaluation
Critère
Préoccupation Caractéristique
Intitulé Etat
(1) Voir les règles de conception des installations d’ECS : GT - Chapitre II - Fiche n°10
Performance de la sous-cible
PREOCCUPATIONS
TP
Introduction
Garantir la qualité hygiénique du réseau intérieur commence par en prévenir les pathologies que
sont la corrosion et le tartre. Un réseau corrodé ou entartré circule mal et fuit, mais est également
propice au développement de microorganismes divers.
Le choix des matériaux pour les canalisations et le respect des règles pour leur mise en œuvre,
préoccupations abordées dans la sous-cible 14.1, sont des précautions de conception qui
permettent de limiter le risque de corrosion.
Cependant, dans le cas où il est nécessaire d’avoir recours à un traitement anti-corrosion et/ou
anti-tartre, il convient d'assurer sa parfaite adéquation avec la nature de l’eau et des matériaux
mis en œuvre.
Il est également important d’assurer la pérennité du traitement durant l’exploitation du
bâtiment en prévoyant les moyens qui seront nécessaires pour l’entretien : ce point est traité à la
fois dans cette cible de qualité sanitaire de l’eau, et dans la cible 07 "Maintenance – Pérennité des
performances environnementales".
Tableau d'évaluation
Critère
Préoccupation Caractéristique
Intitulé Etat
14.4.1. Optimiser le Adéquation du traitement avec la
traitement anti-corrosion nature de l'eau et le réseau Dispositions satisfaisantes (1)
Atteint
et/ou anti-tartre intérieur
Mise en place de tubes témoins
Mise en place de tubes témoins et sur les départs d’ECS et d’EFS
14.4.2. Maîtriser la
de robinets de prélèvement pour Mise en place d’un tube témoin
performance des
assurer le suivi de la performance sur le retour d’ECS Atteint
traitements anti-corrosion
des traitements (2) Mise en place d’un robinet de
et anti-tartre
prélèvement flambable en aval de
ces tubes témoins
(1) Dispositions :
• Ne pas traiter l’eau froide destinée à la consommation humaine
• Pertinence du traitement envisagé : calculer le potentiel d’entartrage
• Choix du traitement : s’assurer de la compatibilité entre le traitement envisagé et les matériaux mis en œuvre, en
contact avec l’eau (GT – Chapitre VI – Fiche n°1)
• Dosage adéquat : traité en cible 07 (GT – Chapitre IV – Fiche n°7)
(2) Mise en place de manchettes témoins et de robinets de prélèvement : GT – Chapitre II – Fiche n°12
Performance de la sous-cible
PREOCCUPATIONS
TP
Bureau - Enseignement
Partie IV
Terminologie
Août 2006
TERMINOLOGIE
Site et construction
Cible 1 : Relation du bâtiment avec son environnement immédiat
Cible 2 : Choix intégré des produits, systèmes et procédés de construction
Cible 3 : Chantier à faible impact environnemental
Gestion
Cible 4 : Gestion de l'énergie
Cible 5 : Gestion de l'eau
Cible 6 : Gestion des déchets d'activité
Cible 7 : Maintenance – Pérennité des performances environnementales
Confort
Cible 8 : Confort hygrothermique
Cible 9 : Confort acoustique
Cible 10 : Confort visuel
Cible 11 : Confort olfactif
Santé
Cible 12 : Qualité sanitaire des espaces
Cible 13 : Qualité sanitaire de l'air
Cible 14 : Qualité sanitaire de l'eau
Préoccupation environnementale
Thème concret et opérationnel en relation avec les impacts environnementaux et sanitaires
des bâtiments pour lesquels des moyens d’actions peuvent être mis en place.
Environnement
Milieu dans lequel un organisme fonctionne, incluant l’air, l’eau, la terre, les ressources
naturelles, la flore, la faune, les êtres humains et leurs interrelations. [ISO 14001]
Intervenant
Maître d’ouvrage
Personne physique ou morale pour laquelle l’ouvrage est construit. Décideur principal d’une
opération de construction neuve ou de réhabilitation.
Opération
Ouvrage, services associés et ensemble des processus conduisant à l’obtention de l’ouvrage.
[cf. recommandation T2-99 de la commission centrale des marchés]
Partie intéressée
Individu ou groupe concerné ou affecté par la performance environnementale d’un
organisme.
[ISO 14001]
Pour la présente certification, il s’agit par exemple des usagers du bâtiment, élus,
décideurs, futurs utilisateurs, futurs gestionnaires, collectivités locales d'accueil, riverains,
associations locales intéressées par l’environnement, différentes structures concernées par
l’aspect environnemental de l’opération (Ademe, Agences régionales ou locales de
l'environnement), etc.
Programmation
Critère de QEB
Pour la présente certification, c’est une exigence représentée par un seuil à atteindre ou une
condition à remplir pour atteindre un niveau de performance requis pour une caractéristique
donnée, traduisant une préoccupation.
Bureau - Enseignement
Principales évolutions
par rapport au millésime 2005
Août 2006
EVOLUTIONS
SMO
Le référentiel du SMO de Janvier 2005 a fait l'objet de deux types de révision : des révisions
légères de forme et de formulation, et des révisions plus importantes concernant les
exigences en elles-mêmes.
En ce qui concerne les modifications de structure des paragraphes et de formulations des
exigences, sont concernés les paragraphes suivants :
§2.5 Planification de l'opération : devenu le §2.1 et au contenu explicité
§2.1 Structure et responsabilité : devenu le §2.2 Responsabilités et autorités)
§3.4 Bilan de l'opération : devenu le §4 Capitalisation
Les modifications plus importantes concernent quant à elle la définition du profil
environnemental et l'évaluation des performances obtenues :
§1.1 Profil de la Qualité Environnementale du Bâtiment
Clarification de l'exigence concernant l'analyse économique.
§3.2 Evaluation de la Qualité Environnementale du Bâtiment
Révision des moments auxquels doit être réalisée une évaluation de la QEB.
CIBLE 1
Ajout d'une note en dessous du tableau d'évaluation de la cible 1 pour clarifier les
modalités d'agrégation possible selon l'environnement immédiat (présence ou non de
voisinage).
CIBLE 2
Références complémentaires
Mise à jour de la référence à la norme NF P01-010
Ajout de la référence à la norme P01-020, au Plan National Santé Environnement et à la
base INIES
Sous-cible 2.3
Révision de l'introduction pour actualiser l'information relative à la base INIES
Les principes de calcul pour la détermination de la contribution des produits aux impacts
environnementaux de l'ouvrage ont été regroupés dans une note après le tableau
d'évaluation.
Préoccupation 2.4.1
Pour être conforme à la note d'interprétation n°4, le texte de la note (1) a été revu pour
préciser que le protocole d'évaluation ECA est valide pour la mesure des émissions de
COV et de formaldéhydes, et que le protocole AgBB est valide pour les émissions de COV
uniquement.
Préoccupation 2.4.2
Ajout en fin de note (3) l'importance de comparer des produits dont les caractéristiques
sont basées sur le même protocole d'essai.
CIBLE 3
Préoccupation 3.1.2
Note (3) précisant que la valorisation matière peut être faite sur un autre chantier.
Rajout d'une note après la note (3) pour préciser que dans le cas de valorisation de terre
excavée in situ (remblais, merlon, etc.) ou de réutilisation du béton en remblais (dans le
cas de la déconstruction préalable), les pourcentages de déchets valorisés doivent être
obtenus en excluant la terre et/ou le béton valorisés.
Ajout d'un critère "Dispositions justifiées et satisfaisantes" aux pourcentages de déchets
valorisés, et ajout d'une note associée incitant le maître d'ouvrage à aller au delà des
pourcentages indiqués qui ne sont que des exigences minimales pour tout projet.
CIBLE 4
Introduction générale
Actualisation du texte
Niveau B : La cible n'étant pas acceptée en niveau B, il a été décidé de ne pas afficher les
critères de ce niveau pour ne pas induire en erreur les lecteurs.
Références complémentaires
Remplacement des références RT2000 par les références RT2005
Suppression de la référence à la norme NF P01-010 sans objet pour cette cible
Mise à jour de la référence à la norme NF P01-020
Ajout des références sur la méthode Bilan Carbone de l'ADEME
Ajout d'une référence à un fascicule AFNOR
Sous-cible 4.1
Remplacement de l'intitulé "Conception architecturale visant à optimiser les
consommations d'énergie" par "Réduction de la demande énergétique par la conception
architecturale"
Révision du texte introductif
Préoccupation 4.1.1
En ce qui concerne les déperditions, la référence est désormais faite au Ubat base et non
au Ubat ref . Cette souplesse est accordée provisoirement, le temps de disposer de
retours de terrain sur la faisabilité de l'exigence Ubât < Ubât-réf selon la RT2005. La note
(1) a été modifiée en ce sens, et incite à la vigilance quant à cette souplesse pour les
bâtiments fortement vitrés.
Regroupement des anciennes préoccupations 4.1.2/4.1.3/4.1.4 en une seule
préoccupation intitulée "Améliorer l’aptitude du bâtiment à réduire ses besoins
énergétiques, en été comme en hiver". L'atteinte de cette nouvelle unique préoccupation
doit être justifiée en exprimant les besoins par poste énergétique, et en démontrant la
réflexion globale sur la conception architecturale (croisement entre besoins et
déperditions).
Sous-cible 4.3
Intégration des préoccupations de cette sous-cible dans la sous-cible 4.2.
Sous-cible 4.2
Remplacement de l'intitulé "Réduction de la consommation d'énergie primaire et recours
aux énergies renouvelables" par "Réduction de la consommation d'énergie primaire et
des pollutions associées".
Actualisation du tableau sur les facteurs d'émission de CO2 (en référence aux hypothèses
de la méthode Bilan Carbone de l'Ademe).
L'unité de référence des différents ratios n'est plus la SDO mais la SHON (la SHON étant
l'unité de référence dans la RT2005).
Préoccupation 4.2.1
Le niveau P a été calibré à Cep ref - 10% et le niveau TP à Cep ref - 20% (par rapport à
la RT2005).
Le Cep intègre désormais les consommations de froid.
Les auxiliaires de fonctionnement ont été explicitement rajoutés dans la liste des postes
énergétiques contenus dans le calcul du Cep pour ne pas inciter à les écarter du calcul.
L'exigence Cécl < Cécl-réf – 30% anciennement demandée en niveau TP est supprimée.
Préoccupation 4.2.2
Suppression de cette préoccupation sur la consommation "froid" étant donné que la
RT2005 intègre cette consommation dans le calcul du coefficient Cep.
Remplacement de cette préoccupation par les exigences de l'ancienne sous-cible 4.3
(pollutions).
Les facteurs d'émission de CO2 des différentes énergies sont désormais exprimés en
équivalent CO2 et sont issus de la méthode Bilan Carbone de l'ADEME.
Suppression provisoire de l'exigence en valeur absolu sur les émissions de CO2. La note
(3) précise cependant que celle-ci sera réintroduite dès lors que le retour d'expérience
aura été suffisant pour déterminer la valeur adéquate.
Préoccupation 4.2.3
Le terme "énergie renouvelable" n'est à ce jour pas encore défini de façon consensuelle,
y compris à l'échelle nationale. Une note d'interprétation (n°1) a d'ailleurs été rédigée
pour préciser que le chauffage urbain peut être considéré comme une énergie
renouvelable dès lors que l'énergie du primaire est issue majoritairement de ressources
renouvelables, déchets ménagers compris. Cette clarification a été intégrée dans la note
(4). Ainsi, l'expression "filière énergétique locale d'origine renouvelable" a été préférée
au terme "énergie renouvelable locale".
En ce sens, une note (4) a été rédigée pour expliciter ce qui est recevable en tant que
"filière énergétique locale d'origine renouvelable". Y sont inclus les équipements
performants utilisant pour partie des ENR locales permettant de diminuer la demande
énergétique traditionnelle, comme par exemple les pompes à chaleur de COP annuel
moyen supérieur à 3 (PAC air/air exclues).
L'ancienne note (7) qui détaillait les conditions acceptables pour justifier le non-recours à
des énergies renouvelables a été remplacée par une note (5) qui explicite en détail les
critères possibles de jugement de la pertinence du recours à une filière énergétique
locale d'origine renouvelable.
CIBLE 5
Référence complémentaire
Ajout de la position de la DGS sur l'utilisation des eaux de pluie pour des usages
domestiques (2 mars 2006).
Sous-cible 5.1
Adaptation de la première puce de l'introduction aux recommandations de la position de
la DGS.
Préoccupation 5.2.1
Dans la note (1), suppression de la dernière phrase du paragraphe qui induisait en erreur
en laissant supposer que l'exemple donné était une obligation.
CIBLE 6
Inchangée
CIBLE 7
Révision de forme
Reprise de la présentation des préoccupations de chaque sous-cible pour être conforme à la
structure de toutes les autres cibles :
Création d'une préoccupation par enjeu (moyens pour le suivi ; simplicité de conception ;
facilité d'accès) avec un état "Atteint" possible pour chaque préoccupation ;
Ajout d'un tableau de performance de la sous-cible : le niveau de performance de la
sous-cible est déterminé par e cumul d'états "Atteint".
CIBLE 8
Terminologie
Afin d'être conforme à la terminologie employée dans la règlementation thermique, le
terme "climatisation" a été remplacé par "système de refroidissement".
Dans le même esprit, la RT2005 définissant le terme "locaux à occupation passagère",
cette définition a été reprise dans cette cible. En revanche, l'occupation prolongée n'étant
pas définie, l'expression "locaux à occupation prolongée" a été remplacée par l'expression
"locaux autres qu'à occupation passagère" qui était déjà parfois utilisée dans la cible.
Références complémentaires
Ajout des références RT2005
Mise à jour de la référence à la norme ISO 7730:2003
Préoccupation 8.3.1
Niveau BASE : l'exigence de Tic ≤ Ticréf de la RT 2005 s'applique non plus par bâtiment
mais par zone ou partie de zone.
Niveaux PERFORMANT et TRES PERFORMANT : transposition des zones climatiques
RT2000 (Ea, Eb, Ec et Ed) en zones climatiques RT2005 (H1a – H1b – H1c – H2a – H2b –
H2c – H2d – H3).
Révision approfondie
Les zones climatiques ont été révisées dans la RT 2005 de façon à mieux prendre en compte les différences
climatiques qui pouvaient exister entre deux lieux d'une même zone RT2000. Aussi, il sera nécessaire dans le
prochain millésime d'affiner les nombres d'heures de cette exigence par rapport aux zones climatiques
RT2005.
Préoccupation 8.3.4
L'exigence étant similaire à celle de la préoccupation 8.3.1, la révision est identique.
Révision approfondie
Il s'avère que le critère du 8.3.4 est identique à celui du 8.3.1, hormis le fait qu'en 8.3.4 la simulation
thermique dynamique doit être faite fenêtres fermées si on est en BR2 ou BR3. Ce point sera clarifié lors d’un
prochain millésime.
Préoccupation 8.4.3
Dans le même esprit que la révision précédente, seule a été laissée dans le tableau la
vitesse d'air associée à une température de consigne de 26°C. Les autres valeurs
(associées à T=24°C et T=25°C) ont été déplacées en note (2).
CIBLE 9
Références complémentaires
Mise à jour de la référence [J] sur la norme NF S31-080
Il est identifié deux types de livraison d'immeuble (en blanc ou livré aménagé), cette
donnée conditionnant les modalités de détermination de la performance de la sous-cible.
L'ordre des préoccupations a été modifié (y compris pour les bâtiments d'enseignement,
de façon à être homogène sur toute la cible).
L'exigence de sonorité à la marche anciennement dans la préoccupation 9.2.5 est
devenue une préoccupation à part entière.
Les critères de chacune des 6 préoccupations "Bureaux" varient selon le type d'espace :
plateau à aménager, bureau individuel, espace ouvert, bureau collectif, ou espace
associé.
Principaux allègements :
- Exigences revues à la baisse pour l'isolement vis-à-vis de l'extérieur, quel que soit
le type d'espace d'activité "bureau" : ce qui était demandé en niveau B correspond
désormais au niveau TP.
- Peu de changements sur les bruits de choc : le niveau TP disparait, la seule
distinction entre P et TP étant le pourcentage de locaux respectant le critère.
- Bruits d'équipement : le niveau de base n'est plus à 38dB mais à 40 dB, voire
45dB pour les espaces ouverts.
- Acoustique interne : il a été reconnu qu'un αw de 0,8 correspond plus à un niveau
P que B. L'indicateur utilisé est l'AAE du plafond.
- Important allègement sur l'isolement entre locaux : par exemple, le niveau de
40dB qui était demandé en niveau B entre bureaux est désormais remplacé par un
niveau à 32, 35 ou 38 dB selon les types d'espaces "bureau".
- Sonorité à la marche : inchangé.
CIBLE 10
Références complémentaires
Ajout des textes RT2005.
Sous-cible 10.1
Mise à jour des parties de l'introduction qui faisait référence à la RT2000.
Préoccupation 10.1.1
En niveau BASE, suppression de l'exigence d'accès à la lumière du jour pour les "autres
espaces fréquentés par les usagers", y compris donc pour les salles de réunion. Cette
exigence n'apparait plus que pour le niveau TRES PERFORMANT, sans exigence en terme
de pourcentage.
Préoccupation 10.1.2
La vision vers l'extérieur depuis les postes de travail étant une exigence du Code du
Travail, le niveau BASE impose 100% d'accès à des vues pour les bureaux et les salles
d'enseignement.
Préoccupation 10.1.3
Suppression de la note (4) et intégration du commentaire de cette note directement dans
le tableau, dans la colonne "caractéristique".
CIBLE 11
Préoccupation 11.2.3
Pour être conforme à la note d'interprétation n°4, le texte de la note (2) a été revu pour
préciser que le protocole d'évaluation ECA est valide pour la mesure des émissions de
COV et de formaldéhydes, et que le protocole AgBB est valide pour les émissions de COV
uniquement.
Ajout en fin de note (3) l'importance de comparer des produits dont les caractéristiques
sont basées sur le même protocole d'essai.
CIBLE 12
Introduction générale
Refonte du texte par rapport aux évolutions sur la sous-cible 12.1
Remplacement de l'intitulé de la sous-cible 12.1 "Limitation des nuisances
électromagnétiques" par "Maîtrise de l'exposition électromagnétique".
Références complémentaires
Refonte totale de cette partie, en distinguant les textes règlementaires et les documents
informatifs.
Sous-cible 12.1
Refonte du texte introductif.
La sous-cible est désormais évaluée en distinguant les sources du monde des énergies et
les sources du monde des Telecoms.
Performance de la sous-cible : il est désormais d'être TRES PERFORMANT.
Préoccupation 12.2.3
Pour être conforme à la note d'interprétation n°4, le texte de la note (2) a été revu pour
préciser que le protocole d'évaluation ECA est valide pour la mesure des émissions de
COV et de formaldéhydes, et que le protocole AgBB est valide pour les émissions de COV
uniquement.
Ajout en fin de note (3) l'importance de comparer des produits dont les caractéristiques
sont basées sur le même protocole d'essai.
CIBLE 13
Préoccupation 13.2.3
Pour être conforme à la note d'interprétation n°4, le texte de la note (3) a été revu pour
préciser que le protocole d'évaluation ECA est valide pour la mesure des émissions de
COV et de formaldéhydes, et que le protocole AgBB est valide pour les émissions de COV
uniquement.
Ajout en fin de note (4) l'importance de comparer des produits dont les caractéristiques
sont basées sur le même protocole d'essai.
CIBLE 14
Références complémentaires
Ajout de l'arrêté du 30 novembre 2005 concernant les règles de conception ECS pour
limiter le risque de brûlure et le risque de développement de légionelles.
Sous-cible 14.3
Les débats sur la révision de l'arrêté du 23 juin 1978 étant désormais conclus par l'arrêté
du 30 novembre 2005, le dernier paragraphe de l'introduction a été supprimé.
9.2.1 B niveau règlementaire règlementaire - 5dB règlementaire - 5dB règlementaire - 5dB règlementaire - 5dB
isolement extérieur P X règlementaire - 3dB règlementaire - 3dB règlementaire - 3dB règlementaire - 3dB
(ex 9.2.2) TPX règlementaire règlementaire règlementaire règlementaire
9.2.2 B ≤ 60dB pour 100% des locaux ≤ 60dB ≤ 60dB ≤ 60dB ≤ 60dB
bruits de choc P ≤ 57dB pour 75% des locaux ≤ 57dB ≤ 57dB ≤ 57dB ≤ 57dB
(ex 9.2.3) TP≤ 57dB pour 90% des locaux X X X X
B ≤ 38dB ≤ 40dB ≤ 40dB ≤ 45dB ≤ 40dB
Pour 75% des locaux :
9.2.3 P ≤ 35dB en bureau individuel ≤ 38dB ≤ 38dB X ≤ 38dB
bruits d'équipements de 38dB à 40dB en bureau paysager
(ex 9.2.4) Pour 90% des locaux :
TP ≤ 35dB en bureau individuel ≤ 35dB ≤ 35dB ≤ 40dB ≤ 35dB
de 38dB à 40dB en bureau paysager
Tr ≤ 0,7s en bureau individuel
B AAEplafond ≥ 0,6 Ssol AAEplafond ≥ 0,6 Ssol AAEplafond ≥ 0,6 Ssol AAEplafond ≥ 0,6 Ssol
αw ≥ 0,8 en bureau paysager
9.2.4 P X AAEplafond ≥ 0,75 Ssol X AAEplafond ≥ 0,75 Ssol AAEplafond ≥ 0,75 Ssol
acoustique interne étude acoustique spécifique + étude acoustique spécifique + étude acoustique spécifique +
(ex 9.2.5) justification que les niveaux atteints justification que les niveaux atteints justification que les niveaux atteints
TP X X
sont meilleurs que le simple respect du sont meilleurs que le simple respect du sont meilleurs que le simple respect du
niveau P niveau P niveau P
≥ 40dB entre bureaux
B ≥ 32dB ≥ 38dB ≥ 32dB ≥ 35dB
≥ 30dB entre bureau et circulation
Pour 75% des locaux :
9.2.5
P ≥ 43dB entre bureaux ≥ 35dB ≥ 40dB ≥ 35dB ≥ 38dB
isolement entre locaux
≥ 33dB entre bureau et circulation
(ex 9.2.1)
Pour 90% des locaux :
TP ≥ 43dB entre bureaux ≥ 38dB ≥ 43dB ≥ 38dB ≥ 40dB
≥ 33dB entre bureau et circulation
EVOLUTIONS
B classe B ou A en bureau paysager Classe B minimum Classe B minimum Classe B minimum Classe B minimum
9.2.6
P X X X X X
sonorité à la marche
TP X X X X X
227/239
EVOLUTIONS
Bureau - Enseignement
Erratum
30 mars 2007
ERRATUM
Partie I : Introduction
Page 9 :
Page 11 :
Il est indiqué que le référentiel du SMO est organisé selon 3 chapitres, alors qu’il
s’organise en 4 chapitres. Il convient donc de modifier le paragraphe 2.1 de la façon
suivante :
Page 13 :
Dans le paragraphe 3.2 « Présentation des cibles de QEB » des erreurs de renvois aux
paragraphes suivants existent. Il convient donc de rectifier ces renvois de la façon
suivante :
Évaluation de la cible
Tableau qui présente le principe d'évaluation de la cible par agrégation des performances
obtenues sur les sous-cibles (cf §3.4.4 ci-après).
Sous-Cible 1
- Introduction
- Tableau d'évaluation des préoccupations (cf §3.4.2 ci-après)
- Tableau d'évaluation de la sous-cible (cf §3.4.3 ci-après)
Page 16 :
L’exemple de tableau d’évaluation du CAS 1 mentionne des cases avec une croix,
alors que le référentiel utilise des cases avec des barres obliques. De plus, la note
qui suit ce tableau fait également référence à une croix au lieu de barres obliques. Il
convient donc de modifier le paragraphe 3.4.3 CAS 1 de la façon suivante :
CAS 1
PREOCCUPATIONS
SOUS-CIBLE
5.2.1 5.2.2 5.2.3
5.2 B P TP B P TP B P TP
TP
NOTE : Exemple
a/ Pour être P en sous-cible 5.2, il faut avoir la combinaison de préoccupations suivante : (5.2.1 B) – (5.2.2 P) – (5.2.3 B)
b/ La combinaison TP-P-B ne permet pas d'atteindre le niveau TP pour la sous-cible 5.2 : elle reste donc en niveau P.
NOTE : Dans ces tableaux, une case marquée de barres obliques signifie que la préoccupation ne peut pas atteindre le niveau
de performance correspondant, car celui-ci n’est pas défini.
Ainsi dans l'exemple, le niveau P n’est pas défini pour la préoccupation 5.2.1, idem pour les niveaux P et TP de la préoccupation
5.2.3.
Page 29 :
Le maître d'ouvrage doit conserver un enregistrement de ce bilan, ainsi que des éléments ayant permis
son élaboration (cf. §2.6 Maîtrise documentaire).
Page 31 :
Pages 35 et 36 :
Les listes d’exemples de dispositions incluses dans les notes suivant les tableaux
d’évaluation ne doivent pas obligatoirement être traitées de façon exhaustive pour
obtenir le niveau visé. Seules les dispositions pertinentes applicables à l’opération
concernée doivent être prises en compte.
Cible 1
RAS
Cible 2
Page 58 :
La référence [[B
B]] utilise le terme « Qualité environnementale des produits de
construction ». Elle est donc rectifiée de la façon suivante :
[[[B
B]]] AFNOR - Norme NF P01-020-1 "Qualité environnementale des bâtiments - Partie 1 : Cadre
B
méthodologique pour la description et la caractérisation des performances environnementales et
sanitaires des bâtiments" – Mars 2005
Pages 59 et 60 :
Tableau d'évaluation
Critère
Préoccupation Caractéristique
Intitulé Niveau
Adéquation de la durée de vie des
produits, systèmes et procédés
B
de gros œuvre avec la durée de
vie du bâtiment
2.1.1. Adapter les choix Prise en compte de la durée de vie
constructifs à la durée de des produits, systèmes et procédés Adéquation de la durée de vie des
vie souhaitée de l’ouvrage par rapport à leur usage dans le produits, systèmes et procédés
(1)
bâtiment de gros œuvre avec la durée de
vie du bâtiment P
et de la durée de vie de ceux de
second-œuvre en fonction de leur
usage
Réflexion sur l'adaptabilité du
bâtiment sur une période de 10 B
ans. Dispositions satisfaisantes.
Idem niveau Base +
Réflexion pour une durée de vie du
bâtiment courte (10 ans) Réflexion sur la démontabilité et
la séparabilité des produits de la P
structure porteuse et de second
œuvre. Dispositions
satisfaisantes.
2.1.2. Réfléchir sur Réflexion sur l'adaptabilité du
l'adaptabilité de l'ouvrage bâtiment sur une période de 10 B
dans le temps et sur la ans. Dispositions satisfaisantes.
démontabilité /
séparabilité des produits, Réflexion sur l'adaptabilité du
systèmes et procédés de Réflexion pour une durée de vie du bâtiment sur la durée de vie
construction en fonction bâtiment moyenne (25 ans) souhaitée
de la durée de vie Réflexion sur la démontabilité et P
souhaitée de l'ouvrage la séparabilité des produits de
second œuvre
Dispositions satisfaisantes.
Réflexion sur l'adaptabilité du
bâtiment sur une période de 10 B
Réflexion pour une durée de vie du ans. Dispositions satisfaisantes.
bâtiment normale à longue (50 à Réflexion sur l'adaptabilité du
100 ans) bâtiment sur la durée de vie
P
souhaitée. Dispositions
satisfaisantes.
Le maître d’ouvrage utilise, dans
les domaines où ils existent, et
2.1.3. Choisir des
dans des conditions permettant
produits, systèmes ou
Produits certifiés ou disposant d’un une mise en concurrence
procédés dont les B
Avis Technique (2) objective, des produits, systèmes
caractéristiques sont
ou procédés soit certifiés soit
vérifiées
bénéficiant d’un Avis Technique.
(2)
Cible 3
Pages 74 et 75 :
Page 77 :
Page 78 :
Performance de la sous-cible
PREOCCUPATIONS
TP
Cible 4
Page 83 :
La référence [[D
D]] utilise le terme « Qualité environnementale des produits de
construction ». Elle est donc rectifiée de la façon suivante :
[[[D
D]]] AFNOR - Norme NF P01-020-1 "Qualité environnementale des bâtiments - Partie 1 : Cadre
D
méthodologique pour la description et la caractérisation des performances environnementales et
sanitaires des bâtiments" – Mars 2005
Page 85 :
Performance de la sous-cible
PREOCCUPATIONS
TP
Cibles 5 à 8
RAS
Cible 9
Page 157 :
PREOCCUPATIONS
TP
Préoccupation 9.2.3 : le niveau TP est défini, et non pas le niveau P. Cela implique
donc que, pour obtenir :
- Le niveau B pour la sous-cible 9.2, il faut être B pour la préoccupation 9.2.3.
- Le niveau P pour la sous-cible 9.2, il faut être B pour la préoccupation 9.2.3.
- Le niveau TP pour la sous-cible 9.2, il faut être TP pour la préoccupation 9.2.3.
Préoccupation 9.2.5 : les niveaux B, P et TP sont définis. Cela implique donc que,
pour obtenir :
- Le niveau B pour la sous-cible 9.2, il faut être B pour la préoccupation 9.2.5.
- Le niveau P pour la sous-cible 9.2, il faut être P pour la préoccupation 9.2.5.
- Le niveau TP pour la sous-cible 9.2, il faut être TP pour la préoccupation 9.2.5.
ESPACES OUVERTS
Critère
Préoccupation Caractéristique
Intitulé Niveau
Cibles 10 à 12
RAS
Cible 13
Tableau d'évaluation
Critère
Préoccupation Caractéristique
Intitulé Niveau
Identification des sources de
13.2.1. Identifier les
Sources de pollution pollution de l'air tout au long du B
sources de pollution
projet
Dispositions architecturales :
limitation de l'entrée d'air neuf
pollué (1) ;
dispositions préventives en cas
13.2.2. Réduire les effets de risque radon (2); Dispositions justifiées et
B
des sources de pollution organisation des espaces satisfaisantes
intérieurs pour limiter les
pollutions des activités internes
au bâtiment sur les usagers ;
évacuation des pollutions.
Emissions de COV et
formaldéhyde connues pour 25%
des éléments de la famille
suivante :
revêtements intérieurs (6) (sol,
mur, plafond) P
Cible 14
Page 206 :
La note (1) utilise le terme « autorisation de conformité sanitaire ». Elle est donc
rectifiée comme suit :
(1) Il convient de s’assurer que tous les matériaux organiques (et accessoires des réseaux d'eau) mis en œuvre disposent d’une
attestation de conformité sanitaire (ACS) selon l'arrêté du 29 mai 1997 et ses circulaires d’application (n°99-217 du 12/04/1999). A
l'heure actuelle sont concernés par les ACS les matériaux organiques tels que :
• les tubes et raccords des réseaux de distribution intérieurs et extérieurs aux bâtiments ainsi que les joints utilisés pour leur
assemblage ;
• les réservoirs de stockage et de mise sous pression, les surpresseurs, les bâches de rupture et les cuves d'adoucisseur mis
en place dans les installations de distribution publiques ou privées.
Les produits certifiés et sous ATEC disposent systématiquement d'une ACS.