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ETAT DES FLUX DE TRESORERIE

CONCEPTS CLÉS

EQUIVALENTS DE
FONDS EN CAISSE DEPOTS A VUE
TRESORERIE

désignent l’ensemble des entrées et


sorties e trésorerie + équivalents de trésorerie
OBJECTIFS
 L’IASB exige que toutes les entreprises établissent un tableau des flux de trésorerie,
L’information présentée à ce dernier permet aux utilisateurs :
 De connaitre la provenance, l’utilisation et l’évaluation des liquidités de l’entreprise
 De déterminer ses besoins en liquidités.
 Evaluer l’exactitude des prévisions effectuées par le passé concernant les encaissements
et les décaissements à venir
 Les informations sur les flux de trésorerie renforcent également la comparabilité des
résultats en éliminant les effets de l’utilisation de méthodes comptables
différentes pour les mêmes opérations et événements.
Le Tableau des flux de trésorerie :

 En mars 1976, l’IASC avait approuvé une norme IAS 7 portant sur le tableau
de financement, applicable à compter du 1er janvier 1979. Cette norme très
générale n’imposait aucun schéma aux utilisateurs. Elle précisait simplement
que le tableau de financement devait faire partie intégrante des états financiers
et devait être présenté au titre de chaque exercice pour lequel est fourni le
compte de résultat.
 Début 1993, l’IASC a révisé cette norme. Celle-ci prévoit de présenter les
rentrées et sorties de trésorerie au cours de la période. Le modèle d’analyse
de la variation de fonds de roulement n’est plus autorisé.
PRÉSENTATION DES FLUX DE TRÉSORERIE EN TROIS ACTIVITÉS

I- ACTIVITES
II- ACTIVITES III- ACTIVITES DE
OPERATIONNELLES
D’INVESTISSEMENT FINANCEMENT
(exploitation)
A- ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES

 IAS 7 : Les activités opérationnelles sont les principales activités génératrices


de produits de l’entreprise et toutes les autres activités hors activités
d’investissement et de financement.
Compléments par une liste d’exemple :
 Les encaissements découlant de la vente de biens ou de services.
 Ceux provenant de redevances, d’honoraires, de commissions et d’autres revenus.
 Les paiements aux fournisseurs et aux salariés.
 Les paiements ou remboursements d’impôts à moins qu’ils concernent les activités
d’investissement ou de financement.
Activités de nature financière

Flux
Flux d’exploitation
d’investissement/financement

Entreprises commerciales Etablissement financier


B- ACTIVITÉS D’INVESTISSEMENT
IAS 7 : Correspondent aux acquisitions et sorties d’actifs à long terme et aux
placements non compris dans les équivalents de trésorerie
Cette définition englobe :
 L’acquisition et la cession d’immobilisations et d’autres actifs à long terme, y compris
les dépenses relatives à des frais de développement activés.
 L’acquisition et la cession des participations dans d’autres entreprises.
 Les avances de trésorerie et prêts (autres que ceux consentis par un établissement
financier).
C- ACTIVITÉS DE FINANCEMENT
 IAS 7 : Sont celles résultant des variations de montant et de composition des capitaux
propres et des emprunts
Comprennent notamment :
 L’émission d’actions ou d’autres instruments de capitaux propres.
 Le rachat d’actions de l’entreprise.
 L’émission d’obligations, d’emprunts, de billets de trésorerie.
 Le remboursement en liquidités des montants empruntés.
 sorties de trésorerie effectuées par un preneur de bail dans le cadre de la
réduction du solde de la dette relative à un contrat de location-financement.
La présentation du tableau
des flux de trésorerie :
1- Présentation des activités
opérationnelles :
LA MÉTHODE DIRECTE

 La méthode directe, suivant laquelle les principales catégories


d'entrées et de sorties de trésorerie brutes sont présentées ; liées aux
activités opérationnelles.
 Cette méthode raisonne directement en flux monétaires, qu’elle
regroupe en différentes catégories d’encaissements et de
décaissements.
MÉTHODE DIRECTE
LA MÉTHODE INDIRECTE

 Dans la méthode indirecte, suivant laquelle le résultat est ajusté des effets
des transactions sans effet de trésorerie, des décalages ou régularisations
d'entrées ou de sorties de trésorerie opérationnelle passées ou futures liés à
l'exploitation et des éléments de produits ou de charges liés aux flux de
trésorerie concernant les investissements ou le financement.
 Quoique l’IAS 7 encourage les entités à présenter les informations des flux de
trésorerie des activités d’exploitation en utilisant la méthode directe, nous
avons constaté que la totalité des entreprises du CAC 40 utilisaient la
méthode indirecte, plus simple à appliquer.
MÉTHODE INDIRECTE
2- PRÉSENTATION DES ACTIVITÉS D’INVESTISSEMENT

 Les principales catégories de flux d’investissement doivent être présentées


séparément. L’IAS 7 ne précise pas quelle sont les rubriques à constituer. Des
exemples fournis en annexe de l’IAS 7, on peut cependant déduire la présentation
type abordée dans les deux tableaux précédents.
3- PRÉSENTATION DES ACTIVITÉS DE FINANCEMENT

 En l’absence d’indications précises sur les rubriques à constituer, on peut s’inspirer


des exemples fournis par l’annexe de l’IAS 7 pour aboutir à la présentation type
abordée précédemment.
4- LA TRÉSORERIE ET LES ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE

 L’entreprise doit présenter un état de rapprochement des montants du tableau


des flux de trésorerie avec les éléments correspondants inscrits au bilan.
 Il doit être possible à partir de la trésorerie et des équivalents de trésorerie au
début de l’exercice ainsi que des flux monétaires de la période, de retrouver le
montant de la trésorerie et des équivalents de trésorerie à la clôture.
LES CAS PARTICULIERS

Les opérations sans incidence sur la trésorerie :


Certaines activités d’investissement ou de financement ne provoquent ni encaissement ni décaissement. C’est le cas notamment :
 Des acquisitions d’actifs payées par la prise en charge de passifs directement liés, on note à cet effet le cas de la reprise pour
un montant symbolique d’une entreprise en difficultés).
 De celles financées par des contrats de location-financement (crédit-bail, location pour longue durée…) ce cas est détaillé dans
l’IAS 17.
 De l’acquisition d’une entreprise payée par émission d’actions.
 De la conversion de dettes en capitaux propres.
Ces opérations, qui n’ont pas d’incidence sur la trésorerie, sont évidemment exclues du tableau des flux de
trésorerie.
Elles doivent être mentionnées dans les notes d’une manière qui permet de fournir toutes les informations
pertinentes sur les activités d’investissement et de financement en cause.
Les intérêts et dividendes :
 Les intérêts et dividendes perçus et versés doivent être présentés séparément.
 Pour un établissement financier, ces flux constituent des flux d’exploitation.
 Pour les autres entreprises, la solution est moins évidente.
 Certains considèrent les intérêts et dividendes payés comme la conséquence de la politique de
financement choisie et classent donc ces éléments parmi les flux de financement. D’autres estiment
qu’il est plus important de mettre en évidence la capacité de l’entreprise à dégager, par
son activité, les ressources nécessaires à son financement ; ils considèrent donc ces paiements
comme des flux d’exploitation.
 Le problème est le même pour les intérêts et dividendes reçus. Les uns, se basant sur le fait qu’il s’agit
de la rémunération des placements effectués, les considèrent comme des flux d’investissement ;
alors que d’autres les font figurer parmi les flux d’exploitation.
 Prenant compte de cette absence de consensus, l’IASB ne se prononce pas quant au classement de ces
flux. Il demande seulement que la solution retenue soit la même chaque année.
 Les impôts sur les bénéfices :
Les impôts sur les bénéfices frappent le résultat de l’entreprise, qui provient aussi bien des activités
d’investissement et de financement que des opérations d’exploitation. Le montant d’impôt devrait
donc, idéalement, être décomposé entre ces trois composantes.

 Les flux en monnaie étrangère :

Les gains et pertes de change non réalisés résultant de la variation du taux de change entre la date du
flux et la date de clôture ne constituent pas des flux monétaires. Ils sont cependant indiqués séparément
dans le tableau des flux de trésorerie afin de permettre le rapprochement de la trésorerie et les
équivalents de trésorerie à l’ouverture et à la clôture de l’exercice.
ACQUISITIONS ET CESSIONS DE FILIALES ET AUTRES
UNITÉS OPÉRATIONNELLES

 L'ensemble des flux de trésorerie provenant des acquisitions et cessions de filiales et autres unités
opérationnelles doivent être présentés séparément et classés dans les activités d'investissement.
 Une entité doit indiquer, de façon globale pour les acquisitions et cessions de filiales ou d'autres unités
opérationnelles effectuées au cours de la période, chacun des éléments suivants :
 le prix total d'achat ou de cession ;
 la portion du prix d'achat ou de cession payée en trésorerie et en équivalents de trésorerie ;
 le montant de trésorerie et d'équivalents de trésorerie dont dispose la filiale ou l'unité opérationnelle
acquise ou cédée ;
et
 le montant des actifs et passifs, autres que la trésorerie et les équivalents de trésorerie, de la filiale ou de
l'unité opérationnelle acquise ou cédée, regroupés par grandes catégories.
CONCLUSION

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