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Encadré par:
EL YAHYAOUI Abdesamad Mme. Demdoumi Meriem
WALAYACH Ihanane
EL-KHOLFI Youness
AZAMI Hicham
1 Introduction
4 Conclusion
Introduction
Généralités sur cointégration
de johansen
1-La notion de cointégration
L’étude de la cointégration permet de tester l’existence d’une relation stable de
long terme entre deux variables non stationnaires, en incluant des variables
retards et des variables exogènes. Il existe plusieurs tests de la cointégration, le
plus général étant celui de Johansen.
Quelque soit le test retenu, il n’a de signification que sur des séries non
stationnaires longues. Par conséquent, l’analyse de la co-intégration permet
d’identifier clairement la relation véritable entre deux variables, en recherchant
l’existence d’un vecteur de co-intégration et en éliminant son effet le cas échéant.
Deux séries x et y sont dites co-intégrées si les deux conditions suivantes sont
vérifiées : elles sont affectées d’une tendance stochastique de même ordre
d’intégration et une combinaison linéaire de ces séries permet de se ramener à
une série d’ordre d’intégration inférieur.
.
1-La notion de cointégration
Deux séries non stationnaires (yt ~> I(1) et xt ~> I(1)) sont dites
cointégrées si on a :
yt - axt - b = εt ~> I(0).
Toutefois, si (Xt) et (Yt) sont intégrées d’odre d, alors (Xt + Yt) peut être soit
intégrée d’ordre d, soit stationnaire (dans le cas où les tendances
s’annulent).
2-Les conditions de cointégration
Deux séries xt et yt sont dites cointégrées si les deux conditions suivantes sont vérifiées :
Afin de vérifier si la régression effectuée sur des variables non stationnaires ne sera pas
fallacieuse, il faut d’abord réaliser un test de cointégration.
3-Généralisation de la représentation
VECM
La méthode de cointégration à la Johansen considère un modèle
vectoriel autorégressif VAR(p) à M variables, p retards et T
observations écrit sous la forme matricielle :
t , (6)
Yt 1Yt 1 2Yt 2 pYt p
4-Objet de la méthode à la
Johansen
p1
Yt j Yt j et p t , (8)
j 1
avec e t Y' t
Pour estimer les matrices et tel que ’
Johansen (1988,1989) propose d’utiliser la
méthode du maximum de vraisemblance, sous
l’hypothèse de normalité des erreurs de
l’équation (8).
5-Test de relation de cointégration à
la Johansen
r 0,1,2,.., M 2, M
1
Cette statistique suit une loi de probabilité
(similaire à un Khi deux) tabulée à l’aide de
simulations par Johansen et Juselius (1990).