Vous êtes sur la page 1sur 25

VECM

(vectoriel erreur correction model)


Année universitaire :
2019/2020

Réalisé par:
Encadré par: OUMAIMA HADDOURE
Mme.El yamani Rachida YASSMINA EL GHARBI
SIHAM ECHCHAHLY
plan
•Introduction
•La partie théorique :
Problématique
la théorie économique
La spécification/modélisation du modèle
Collecte des données

•La partie empirique :


Analyse de données (analyse graphique)
Test de stationnarité
L’estimation du modèle VECM
Validation du modèle

•conclusion
Introduction
• La littérature économique récente concernant la théorie de l’équilibre
démontre qu’une série macro-économique stationnaire peut être le
résultat d’une combinaison de variables non stationnaire, d’où
l’importance actuelle de l’analyse de la cointégration à K variables . La
généralisation de deux à K variables s’avère assez complexe du fait du
nombre de possibilités de vecteurs de cointégration possibles
Le modèle VECM
Problématique
• L’objectif de cette étude ,c’est de voir quelle est la
relation qui existe entre la demande de monnaie et le
taux d'intérêt d’une part et le produit intérieur brut
d’autre part ?
•La partie théorique
La demande de monnaie selon le courant libéral

Pour les classiques, la demande de monnaie par les agents


répond à la nécessité de faire des transactions , la monnaie ne
constitue qu’un intermédiaire des échanges.

Dans l’optique néoclassique, la demande de monnaie ne


dépend pas de variables tels que les taux d'intérêt ; elle est
supposé inélastique au taux d'intérêt, dans la mesure où les
encaisses sont essentiellement affectées à la dépense.
La demande de monnaie dans la pensée keynésienne
Pour les keynésiens, en revanche, les agents peuvent vouloir de l'argent pour elle-même. La
demande de monnaie dépend tout d'abord du niveau de revenu courant.
Comme les classiques, les keynésiens admettent que les agents détiennent de la monnaie pour
effectuer leurs transactions. La demande de monnaie de transaction est une fonction croissante du
revenu courant. Keynes distingue pour cela trois motifs de demande de monnaie de transaction :

Le motif de Le motif de Le motif de


transaction : précaution  spéculation
Les procédures de l’estimation :
les grandes étapes relatives à l’estimation d’un modèle VECM
Etape 1 : Test de stationnarité sur les séries pour déterminer s’il y a
possibilité de cointégration ou non.

Etape 2 : Si le test de stationnarité montre que les séries sont intégrées


d’un même ordre, il y a alors risque de cointégration. On peut envisager
l’estimation d’un modèle VECM. Pour ce faire, on commence par
déterminer le nombre de retards p du modèle VAR(p) à l’aide des
critères d’information (Akaike et Schwarz).

Etape 3 : Mise en place du test de Johansen permettant de connaître le


nombre de relations de cointégration.

Etape 4 : Identification des relations de cointégration, c’est-à-dire des


relations de long terme entre les variables.

Etape 5 : Estimation par la méthode du maximum de vraisemblance du


modèle VECM et validation des tests usuels : significativité des coefficients
et vérification que les résidus sont des bruits blancs (test de Ljung-Box).
Pour vérifier empiriquement si effectivement le taux d'intérêt et le PIB
ont un effet sur l’encaisse monétaire réel.
cette étude utilisera ce qui, traduit librement, s’appelle le modèle à
correction d’erreur vectorielle ou VECM
Tout cela, toujours dans l’optique de voir si ces résultats tendent à
appuyer nos hypothèses et par le fait même à répondre à la question
posée en introduction.
La partie empirique
« Sur le modèle VECM »
Analyse des données : analyse graphique
Les données utilisées sont tirées du site de la banque mondiale couvrant la
période 1959-1991,et sont observées sur une fréquence annuelle.

La description de variables :

Y1 : (M/P) l’encaisse monétaire réel

Y2 : (PIB) le produit intérieur brut

Y3 : (R) le taux d'intérêt


Les présentations graphiques
Test de stationnarité DF
Le modele 3 Le modele 2 Le modele 1 Resultas

Y1 T stat = 1.55< 3,18 On a 𝑡 ∗𝑐̂ =0.89 < t On a trouver que Il s ’agit d’un DS
Donc la T n’est pas tab=2,89 𝑡𝛷̂ ₁ = 1,19 > 𝑡
significative Donc la constante tabule= -1,95 sans dérive
On a présence de RU n’est pas significative
puisque 𝑡𝛷̂ ₁ = -1,69
> 𝑡 tabule = -3,56

Y2 T stat = 2.12< 3,18 On a 𝑡 ∗𝑐̂ =2.28 < t On a trouver que Il s ’agit d’un DS
Donc la T n’est pas tab=2,89 𝑡𝛷̂ ₁ = 7,10 > 𝑡
significative Donc la constante tabule= -1,95 sans dérive
On a présence de RU n’est pas significative
puisque 𝑡𝛷̂ ₁ = -2.39
> 𝑡 tabule = -3,56

Y3 T stat = 0,06 < 3,18 On a 𝑡 ∗𝑐̂ = 2,29 < t On a trouver que Il s ’agit d’un DS
Donc la T n’est pas tab=2,89 𝑡𝛷̂ ₁ = 0,41 > 𝑡
significative Donc la constante tabule= -1,95 sans dérive
On a présence de RU n’est pas significative
puisque 𝑡𝛷̂ ₁ = -1,24
> 𝑡 tabule = -3,56
L’étude de la cointégration

• Les résultats de notre test de non stationnarité, nous montrent


que les variables de notre modèle ont le même ordre
d’intégration puisque les variables sont devenues stationnaires
après la première différenciation d’aprés le test de racine
unitaire de Dickey-Fuller Augmenté (ADF).

• y1 I(1)
• Y2 I(1) On ne peut pas utiliser l’approche de Angel et Granger
puisqu’elle sont limités seulement sur deux variables qui
• Y3 I(1) ont le même ordre d’intégration .
Le retard optimale

AKAIKE SCHWARZ

Var(1) -9,49 -8,94

Var(2) -10,20 -9,22

Var(3) -9,95 -8,55

Le retard optimal qui minimise les critères d’information d’AKAIKE et SCHWARTZ est
Var(2) = VECM (1)
Nombre de relation de cointégration test de cointégration de Johansen

Nous avons effectuer le test de cointégration fondé sur la comparaison du ratio de


vraisemblance à sa valeur critique .
L’hypothèse du test est formulée comme suit :

formulation des hypothèses ( cas générale)

H0 : il existe une relation de cointégration


H1: il n’existe pas une relation de cointégration
Le test de Johansen sur EVIEWS

HO : r=0 il n’existe pas une relation de cointégration


H1: r>0 il existe au moins une relation de cointégration
on a trace statistic > a critical value  donc on rejette H0
alors
Il existe au moins une relation de cointégration er on
continue

HO : r=1 présence d’une relation de cointégration


H1 : r>1 il existe plus qu'une relation de cointégration
on a la trace statistique < à critical value  donc o accepte
H0 alors
Il existe une relation de cointégration
D’aprés EVIEWS:

On a l’encaisse monétaire réel en


fonction du PIB et le taux d'intérêt
On remarque que le coefficient de
cointégration est significativement
négatif
La représentation du model VECM(1)
Validation
Test de ljung-box

 Un processus de bruit blanc implique que = = . . . = = 0 , soit les


hypothèses :
H0 : = = . . . = = 0 (bruit blanc)
H1 : il existe au moins un significativement différent de 0.
Règle de décision:
Si la probabilite de ce test < 0,05 ==== rejet de H0.
Conclusion
Le signe de la variable PIB est positif cela signifie qu’elle influence
positivement sur l’encaisse monétaire réel.
Le signe de la variable taux d'intérêt est négatif cela signifie
qu’elle influence négativement sur l’encaisse monétaire réel.
Donc on peut conclure que la demande de monnaie est
influencée par le PIB
MERCI
de votre Attention

Vous aimerez peut-être aussi