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(SARL)
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Caractères généraux de la SARL ?
• Capital et responsabilité :
Capital et apports :
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Caractères généraux de la SARL ?
Le gérant :
Les conditions de la gérance :
La SARL est dirigée par un ou plusieurs gérants devant être
obligatoirement une (des) personne physique, associé ou non (la
capacité civile suffit) # le gérant ne doit pas être interdit, déchéance,
incompatibilité.
- Le cumul de mandats de gérant dans 2 ou plusieurs SARL est
possible # Il lui est interdit d’exercer une activité similaire à celle de
la Sté (sauf autorisation des associés).
- La durée des fonctions de gérant est fixée dans les statuts ou par
acte postérieur, à défaut elle est légalement fixée à 3 ans (art. 62).
- La rémunération du gérant est fixée par les statuts ou par décision
ultérieure des associés. 6
La cessation des fonctions de gérant :
- Le gérant de la SARL peut démissionner comme il peut
être révoqué par décisions des associés représentant
au moins ¾ des parts sociales.
- Toute révocation abusive de même qu’une démission
abusive peut donner lieu à dommages-intérêts.
- Le gérant est également révocable par les tribunaux
pour cause légitime, à la demande de tout associé.
- L’arrivée du terme ou l’incapacité,
déchéance,..entraînent aussi la fin des fonctions du
gérant.
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La gestion de la SARL ?
Rapports avec les tiers : Le gérant est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en
toute circonstance au nom de la Sté. Si pour la SNC la Sté est engagée dans la limite de
l’objet social, la SARL se trouve tenue de tous les actes de gestion du gérant même s’ils
dépassent l’objet social, à moins de prouver que les tiers connaissaient ce dépassement
(difficil en pratique / la publication des statuts ne suffit pas à constituer cette preuve).
- Les limites statutaires des pouvoirs des gérants sont inopposables aux tiers.
- Cas de pluralité des gérants : Les gérants détiennent séparemment les pouvoirs précités.
L’opposition formée par un gérant aux actes d’un autre gérant est sans effet à l’égard des
tiers (à moins qu’il soit établi qu’ils ont en eu connaissance).
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La gestion de la SARL ?
Responsabilité du gérant :
1. Responsabilité civile : Elle se fonde sur la théorie des obligations (une faute, un dommage et un lien de causalité entre la faute et le dommage).
Il existe trois types de fautes de gérance : fautes de gestion (mauvais contrats), violation ou méconnaissance des lois et règlements en vigueur (non respect du droit du
travail) & le non respect des statuts (dépassement du gérant de ses pouvoirs que limitent les statuts).
- Cas de préjudice personnel : l’action en responsabilité peut être intentée contre le gérant par les associés ou les tiers dans le cadre d’une action individuelle .
- Dommage causé à la Sté : l’action sociale sera intentée soit par la Sté (un des gérants), soit par les associés. (Art. 67) (les sommes seront versées sur le compte de la
sté).
- Prescription de l’action en responsabilité dans les 5 cinq à compter du fait dommageable.
2. Responsabilité pénale : La loi 5-96 a édicté de nombreuses règles relatives aux infractions des gérants (en plus des dispositions du Code pénal).
- En plus des règles communes aux différentes Stés (répartition de dividendes fictifs, assemblées non conformes), la loi 5-96 a consacré tout un chapitre (Ch. III) aux
infractions et sanctions
pr opres aux SARL : émission de valeur mobilières, fausse déclaration dans les statuts sur la répartition des parts,..
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La situation des associés dans la SARL ?
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La situation des associés dans la SARL ?
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- Le nombre des voix dont bénéfice chaque associé est équivalent
au nombre de parts détenues, les décisions sont prises par un
ou plusieurs associés représentant plus de la moitié des parts
sociales. Dans le cas où cette majorité n’est pas obtenue, les
associés sont convoqués une seconde fois, et les décisions sont
prises à la majorité des votes émis et ceci quel que soit le
nombre des votants
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La situation des associés dans la SARL ?
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• Responsabilité des associés :
La responsabilité des associés est limitée à leurs apports, le
montant de leurs pertes ne peut dépasser ce qu’ils ont
engagé dans la Sté.
En pratique, cette responsabilité ne sera réellement mise en
jeu qu’à la dissolution de la Sté ou après le paiement des
dettes (apurement du passif). Chaque associé retrouvera
alors tout ou partie de son apport (ou rien) mesurant
ainsi l’étendue de sa responsabilité. (les dettes étant
reportées chaque année sur l’exercice suivant).
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La cession des parts ?
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En cas de refus d’agrément, si l’associé fait partie de la Sté
depuis moins de 2 ans, il ne peut céder ses parts et doit
rester dans la Sté. Dans le cas contraire, les parts doivent
être rachetées par les associés ou par un tiers agréé par les
associés à un prix déterminé à dire d’expert (dans les 30
jours du refus).
La Sté peut également décider de réduire son capital du
montant de la valeur nominale des parts de cet associé et de
racheter elle-même ces parts aux prix également déterminé
à dire d’expert (avec le consentement de l’associé cédant et
dans le même délai).
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La cession des parts ?
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La fin de la SARL ?
• Outre les causes d’extinction communes à toutes les Stés, la SARL peut être
dissoute pour certaines causes spécifiques, à savoir :
Lorsque le nombre d’associés dépasse 50. La SARL doit dans ce cas se transformer
en SA, à défaut de régularisation dans les 2 ans elle sera dissoute de plein droit.
Si les pertes constatées dans les documents comptables indiquent que les
capitaux propres sont inférieurs au ¼ du capital social, le gérant doit convoquer
une AGE dans les 3 mois pour décider soit de régulariser la situation financière de
la Sté (au plus tard à la clôture de l’exercice suivant), soit sa dissolution.
La SARL à associé unique est soumises aux mêmes règles relative à la SARL quant à
sa constitution,, gérance & dissolution.
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