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DSIO

LE SYSTÈME D’INFORMATION EN
QUELQUES MOTS

Master 2 GISS 11 octobre 2021


Nicolas Delaporte,
DSIO CHU Toulouse et GHT Haute-Garonne Tarn Ouest

Direction des Systèmes


d’Information et Organisation 1
Organisation

Modalité:

 Dynamique de type Praxis : Echange et partage autour de cas concrets

 Intervention et interaction lors des fin de séquences : si question avant pas de problème

 Eléments importants / à retenir signalés par ce pictogramme soit devant la notion à maitriser soit
sur le slide complet (en haut gauche dans ce cas) :

 Application des gestes barrières en vigueur dans la faculté et le master GISS

 Une pause en milieu de séance d’environ 10 / 15 mn


Plan

Plan de la session:

 Le SIH c’est quoi ? Son rôle, sa gouvernance

 Focus Identification du patient

 Focus Dossier Patient informatisé

 Focus ESANTE

 GHT, Ma Santé 2022, Coordination de soins des enjeux forts pour le SIH

 Construire une vision de l’avenir innovante

 Introduction au pilotage des projets SIH

 Quelques mots sur l’IA


Le Système d’information Hospitalier ou médico-
social c’est quoi et pourquoi 

 « C’est un ensemble d’éléments reliés (données, personnes, procédures, outils,


etc.) dont l’objectif est de fournir les informations nécessaires au personnel
pour exécuter et coordonner les activités et supporter la prise de décision dans
l’organisation » 
 L’objectif d’un système d’information Hospitalier et Médico Social est d’optimiser la prise en charge de
l’activité de soins en améliorant la gestion de l’information à l’intérieur de l’entité et d’améliorer la
coordination des tâches médicales, soignantes administratives et logistiques, il permet d’assurer un pilotage
efficient de la structure.
 Plus encore , dans sa dimension patient il est l’interaction, le croisement entre la prise en soins et la
prévention , la dimension santé est amplificateur du SI qui doit être décloisonné .
 Piloter son SI c’est garantir l’efficience , a performance de sa structure …
 Mais le SI performant est dépendant des organisations (Pas l’inverse !)

 Le SIH n’est pas (qu’une problématique d’informatique

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SIH et organisation une question délicate…

Direction des Systèmes


d’Information et Organisation 5
Exemple de cartographie du SIH urbanisé
un enjeu pour l’établissement

6
Un SIH peut ressembler facilement à ceci ...
Le Risque d’un SIH peu urbanisé et fracturé

Admission Facturation Comptabilité Économat
Restauration
GEF
GAM Gestion des stocks
Patient Gestion des achats
Mouvements GMAO Pharmacie

Gestion pharmacie
Gestion des stocks

Services de soins Radiologie Labo Urgences Gestion


Statistique
Spécialités RIS LIS
Consultations externes Urgences
Pacs automates SMUR PMSI
Dossier Patient Interprétation
Dossier infirmier SAMU Décisionnel
Prescription … …

… sans compter les couches techniques !
Le syndrome du plat de « spaghettis »
A propos du SIH


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L’objectif d’un système d’information hospitalier est d’optimiser la prise en

é

i t IH
charge de l’activité de soins en améliorant la gestion de l’information à l’intérieur du

x S n

l e i o
plateau médico-technique et d’améliorer la coordination des tâches médicales,

p u t

o m t é d is a
administratives et logistiques effectuées au sein de l’établissement hospitalier.

c é i a n
Le plateau médico-technique , la logistique , la pharmacie comprennent des secteurs

a n b
r
pour lesquels l’informatisation est fortement poussée.

L ogé ’ u
Néanmoins, tout ce qui concerne la gestion d’éléments communs a été peu anticipée et

é r d
reste donc dupliquée d’un secteur à l’autre :

t n

l’ h é p l a
c’est le cas de la gestion des prescriptions, du dossier patient, des rendez-vous, du circuit
médicament, du serveur de demandes et de résultats, donc des éléments nécessaires à

u n
constitution du PMSI.

s e
On constate que le dossier patient, le codage , les médicaments, les actes sont au cœur

o
p
des échanges.

Im 8
La gouvernance du SIH une priorité
Bénéfices de l’urbanisation du SIH « une stratégie à bâtir »

 L’urbanisation du SI repose sur 4 principes qui structurent les choix à effectuer :


 Un principe de cohérence, qui passe par la définition de cadres de référence
pour la description des composants métiers, notamment des nomenclatures de
processus et de fonctions du système d’information ;
 Un principe de découpage : le SI est décrit et décomposé en sous-ensembles de
périmètres plus restreints, plus simples à mettre en oeuvre et moins coûteux à
gérer, plus réactifs aux évolutions de l’environnement
 Un principe de mutualisation : il s’agit de favoriser le partage de briques
fonctionnelles et techniques par les sous-ensembles du système d’information
(recherche des fonctions communes) ;
 Un principe de subsidiarité : en l’absence d’une brique mutualisée entre Principes d'urbanisation
différents processus, une brique ou un outil répondant aux spécificités du métier
sera choisie pour répondre aux besoins tout en respectant la cohérence
d’ensemble du système d’information et les cadres d’urbanisation et
d’interopérabilité définis ;

9
Direction des Systèmes
d’Information et Organisation 10
Quartiers + Domaines urbanisation S.I.H (source ANAP / ASIP)
Pilotage Production soins cliniques Production soins médico-techniques
Médico-
économique Prescription de produits Biologie Imagerie
DPI
santé et demandes d’actes
Anapath Pharmacie
el
ci s ionn Dossiers de Urgences
Dé (SAMU, centre anti poison,
Spécialités …) Autres plateaux techniques (Blocs, Explo..)
g
t re / Bi E Santé
cen
Info Data

Fonctions Support

Recherche Programmation ressources et Recueil activité, T2A,


GAP
agenda patient facturation

che
e cher e Gestion des référentiels
Gestion des annuaires (AD)
Gestion Qualité et Risques
R iq u (Easyvista) (SSI)
clin

on
novati Logistique et services
In GRH GEF techniques
Achats

Infrastructure
Moyens de communication
Infrastructure de confiance
• Telecom Echanges de données
• Serveurs
• Reseau standardisées
• Services de sécurité
• EAI
• …..
Une gouvernance et un pilotage par la norme

Direction des Systèmes


d’Information et Organisation 12
Exemple d’organisation basée sur ITIL

Atteindre un niveau de qualité optimum pour le système d’information, une expérience


utilisateur satisfaisante, une identification des rôles de chacun et la professionnalisation de
l’organisation.
organisation s’articulant autour de 4 cellules correspondant à 4 processus clés

Qualité et
THINK BUILD RUN DATA efficience du SI
Piloter, expertiser, Produire, exploiter, Transversalité &
Gestion de la donnée
Concevoir, Innover construire, déployer, devenir un service territoire
Data Lake et IA
accompagner et faire de proximité
évoluer
Sécurité du SI

Gain de temps Capitalisation des données Clarification des rôles


Réduction des coûts Amélioration des processus Sécurisation
Baisse des incidents Indicateurs de performance

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Le Système d’information Hospitalier ou médico-social
un pilotage qui doit intégrer la sécurité par « design »

 Les établissements doivent répondre aux exigences des référentiels de sécurité (MATHURIN-H, SEGUR, HOPEN..)
 Quelle que soit la dimension du projet SI la dimension sécurité doit être pensée dès la conception du projet
 Des moyens et une gouvernance doivent être mis en œuvre
 Une démarche de sensibilisation aux risques Cyber doit être organisée dans tous les ES
 Un axe fort sur le volet déploiement du SI dans les ESMS
 Pour les structures utilisant de l’IA ou des datalake la mise en œuvre d’une commission d’Homologation des risques SI est
impératives
 Enfin le RSSI doit être identifié tout comme le DPO (pour le volet RGPD)

 Référentiel MATHURIN H :
 "élaborer un référentiel de maturité numérique" des établissements de santé
 "disposer d'outils d'évaluation" de cette maturité
 "mettre en place des contrôles effectifs

 La sécurité du SIH, la cybersécurité, la protection des données : des enjeux majeurs !

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Exemple de Gouvernance

Comité de Direction /
DG / CA

Comité stratégique
du SI et du
Différents comité numérique
opérationnels SI

Bureau des projets


numériques

Direction du SI et du
Direction des Systèmes
numérique d’Information et Organisation 15
DSIO

FOCUS SUR UN ÉLÉMENT MAJEUR DU


SIH
L’IDENTIFICATION DU PATIENT
UN RÉFÉRENTIEL SOCLE

Nicolas Delaporte,
DSIO CHU Toulouse et GHT Haute-Garonne Tarn Ouest

Direction des Systèmes


d’Information et Organisation 16
DEFINITIONS

L’identitovigilance est un système de


surveillance et de prévention des erreurs
et risques liés à l’identification des
patients.

IDV initiale IDV secondaire


OBJECTIFS

• Assurer la qualité de la prise en charge initiale du


patient
 prise d ’identité irréprochable
 procédures précises et validées
 comprises et appliquées par tous les acteurs

• Sécuriser le soin du patient


 un dossier médical unique
 une identité vérifiée avant chaque acte de soin

• Sécuriser des échanges d ’information


 en interne à l ’établissement, entre les différents logiciels
 en inter-établissement : INS-C

Homogénéité et Professionnalisme
Identito vigilance l ’affaire de TOUS !
Incluant les structures Medico sociales !

• IDE
• AS- ASH
• Interlocuteurs de liasons
•Psychologue
• Brancardiers
• Hôtesses
• Médecins / chirurgiens
• Médico-techniques
• Familles
• Ambulanciers
Quand ? AVANT !

A l’admission du patient
 A la création de son AVANT tout acte ou traçabilité
dossier lors d’une  Prélèvements biologiques
première venue  Prescriptions-administrations de
 Lors du suivi extra médicaments
structure  Suivi SSR ou psychologique
 au pré-enregistrement  Diététiciens
d’un RDV par téléphone  Distribution des repas
 Au choix d’une identité  Production /utilisation d’un
déjà existante document lié au patient …
Les instances de l’identitovigilance

Comité de pilotage
Organiser l’identitovigilance : règles (marquage des homonymes,
anonymat . . .), formations, information, circuit des signalements …
Encadrer la cellule d’Identitovigilance
Evaluer son action
Réunions mensuelles
Suivi de l’implémentation du RNIV

Cellule
 Nettoyer la base de données identités patients
 Application des règles du RNIV
 Gérer cette base en continu
 Gérer les corrections et fusionner les doublons
 Réunions hebdomadaires
POLITIQUE DE
L’IDENTIFICATION DU
PATIENT . . .

L’identification du patient organisée par des procédures


spécifiques 
Présentation systématique d’une pièce d’identité.
Règles d’orthographe établies et diffusées à tous les postes
Le numéro d’identification national définitif sera intégré
(INS)
Le nom de naissance reconnu comme identifiant principal
La date de naissance = le critère privilégié de recherche d’un
patient
. . . POLITIQUE DE L’IDENTIFICATION
DU PATIENT
Un bracelet d’identification fixé au poignet du patient à son
entrée en hospitalisation, après double vérification de
l’exactitude des données qui figurent sur l’étiquette d’un
format unique
La vérification de l’identité du patient systématique avant
tout acte  
Le circuit de correction des erreurs et fusion des
doublons 
Tout élément se rapportant à un patient doit être identifié
Toutes les catégories de personnels sont concernées  
Des actions de formation et d’information sont organisées  
L’identitovigilance est évaluée : indicateurs, audits, CREX
Un référentiel national qui cadre le sujet : le RNIV
(référentiel national d’identito vigilance)
 Le RNIV formalise les bonnes pratiques à adopter par l’ensemble des acteurs de santé pour :
 l’identification primaire (rechercher, créer, modifier une identité numérique) ;
 l’identification secondaire (vérifier le lien entre l’usager, son dossier et les soins délivrés) ;
 la gestion des risques (GDR) relative à l’identification (actions préventives et correctives) ;
 la politique et l’organisation de la lutte contre les erreurs d’identification (management) ;
 la gestion de l’identité INS (sécurisation du référencement des données de santé).

 Il est constitué de 6 autres volets détaillant :


1. les principes d’identification des usagers communs à tous les acteurs de santé (RNIV 1) ;
2. la mise en œuvre de l’identitovigilance dans les établissements de santé (RNIV 2) ;
3. la mise en œuvre de l’identitovigilance dans les structures non hospitalières (RNIV) ;
4. la mise en œuvre de l’identitovigilance par les acteurs libéraux (RNIV 4) ;
5. la politique et l’organisation régionale de l’identitovigilance (non finalisé) ;
6. la politique et l’organisation nationale de l’identitovigilance (non finalisé).
L’INS au cœur des enjeux d’échange et partage

Le développement des services numériques dans les champs de la santé et du médico-social ne pourra devenir
effectif que si les conditions juridiques, organisationnelles et techniques requises pour créer et maintenir la
confiance des acteurs qui les utilisent sont mises en œuvre.
La qualité de l’identification des usagers constitue l’un des piliers de cette confiance.
Elle permet en effet :
• d’éviter des erreurs d’identification des personnes prises en charge (doublons, collisions, …) ;
• de s’assurer de la bonne association des données de santé à caractère personnel avec la personne à laquelle
elles se rapportent et de faciliter la détection d’erreur d’attribution de documents ;
• d’améliorer le suivi d’un usager dans le cadre des parcours de soins, en facilitant la circulation, l’échange et
l’agrégation des données de sa prise en charge par les divers constituants des systèmes d’information
impliqués..
Ceci répond à la mise en place de règles qui reposent essentiellement sur :
• d’une part, la bonne identification des usagers, par le biais de procédures d’identitovigilance rigoureuses
spécifiées dans le Référentiel National d’Identitovigilance ;
• d’autre part, le bon référencement des données de santé, par le recours à un identifiant unique et pérenne sur
le territoire (le NIR) en s’appuyant sur des bases de référence.
Le NIR base de l’INS

La forme du NIR est spécifiée par le décret n° 82-103 du 22 janvier 1982 [D82-103].
Le NIR est formé de 13 caractères (chiffres ou lettres) :
• le sexe (1 chiffre) ;
• l'année de naissance (2 chiffres) ;
• le mois de naissance (2 chiffres) ;
• le lieu de naissance (5 caractères)
Attention : dans certains cas les caractères ne sont pas représentatifs d’une codification
géographique (c’est le cas, par exemple, pour certains nouveau-nés afin d’éviter des collisions
avec des personnes nées cent ans auparavant).
les 3 chiffres suivants correspondent à un numéro d'ordre qui permet de distinguer les personnes
nées au même lieu à la même période. Une clé de contrôle à 2 chiffres complète le NIR.

Le matricule INS est composé des 13 caractères et de la clé de contrôle.


Assurer une identification fiable du
patient

Contexte

Décret du 27 avril Obligation d’utiliser Décret du 04 juillet 2016


2016 relatif aux un identifiant unique à relatif à la coordination
groupements l’échelle du GHT des parcours de santé
hospitaliers de Mise en œuvre de complexes de santé et les
territoire l’INS plateformes territoriales
Le RNIV d'appui

 Besoin de répondre aux attentes de coopération et de gestion du parcours


 Imposer l’unification des identités et des identifiants est impossible
 La Centralisation et la Fédération des identités est indispensable
Assurer une identification fiable du
patient
Objectifs

Proposer une
Collecter les S’intégrer aux SI solution d’identito-
informations pour locaux sans les vigilance
les fédérer impacter

Rassembler les identités Dialoguer en permanence Intégrer toutes les fonctionnalités


locales et créer une identité entre l'identité de fédération , nécessaires pour administrer l'identité
de fédération "chapeau" des le téléservice INS et les de fédération et sa relation aux
différentes identités identités des établissements identités locales.
établissement (identités locales). Permettre une organisation centralisée
ou déléguée.
Assurer une identification fiable du
patient
Axes de valeur ajoutée
Efficience dans la prise en charge Coopération entre professionnels
­ Réunification d’informations multiples ­ Partage des informations sans recopie
autour d’une identité fédératrice ­ Tableaux de bord pour le personnel
­ Consolidation de multiples sources de administratif
différents établissements

Sécurité dans le parcours patient Adaptation aux organisations


­ Recherche de doublons ­ Gestion déléguée de l'identité
­ Algorithme de recherche approchante ­ Détermination territoriale des traits stricts,
­ Console de supervision des interfaces étendus et complémentaires
­ Communication mono ou bidirectionnelle
Assurer une identification fiable du
patient Principales fonctionnalités
­ Identité constituée d'un identifiant, un domaine, un ensemble de traits (stricts,
étendus, complémentaires), un état, des indicateurs mais aussi des liens entre
identités.
­ Critères de rapprochement paramétrables et adaptés en fonction des contextes
­ Rapprochement automatique ou manuel
Identités et Rapprochement
­ CIV centralisée ou déléguée, possibilité d’organiser des décisions collectives (votes).
­ Recherche de doublons (manuelles ou automatisées) basées sur des algorithmes avancés,
­ Production de listes (quotidienne, hebdomadaire, autre fréquence) des doublons
potentiels, des rapprochements, tableaux de bord avec listes de travail, …

Administration et identito-Vigilance

­ Intégration faible (monodirectionnelle) : Identités créées localement et envoyées à la


plateforme territoriale. Rapprochements réalisés via un algorithme.
­ Intégration moyenne : interrogation du serveur de fédération lors de la recherche patient
­ Intégration forte : admission faite directement au niveau de la plateforme territoriale

Intéropérabilité
Un exemple à l’échelle d’un GHT et d’un Territoire

Territoire INS + Traits, IPP


GHT, Dx+IPP Local

IHE PAM
(HL7)
GHT WebServi
ces:
IPP GHT PDQ/PIX
INS + Traits, IPP GHT,
INS + Traits
stricts qualifiés GDR Identités A la venue du patient, celui-ci
Dx+IPP Local
Application IHE PAM est identifié dans chaque
s GHT (HL7) D1 - D2 – D3 établissement via le référentiel
IPP local / Traits nationale INS. Un IPP local est
stricts
locaux conservé dans chaque domaine
d’identification.

Identités

Identité
Identit

Au niveau du GHT, le
és

INS + Traits, D1+IPP Local référentiel Patient est enrichi

s
INS + Traits, D2+IPP Local INS + Traits, D3+IPP Local

de l’INS qui va devenir un


critère de rapprochement
Etablissements D D D discriminant. L’IPP local
Multi-Hébergements
1 2 3 Le Référentiel
permet de faired’Identités
le GHT
propage
lien avecl’IPP
l’IPPunique
GHT. du GHT,
l’INS et les traits aux
applications du GHT
CONCLUSIONS

« Assurer une identité exacte


est le premier acte de soin
d’une prise en charge de qualité
pour la sécurité des patients. »

une tâche administrative certes, mais


relevant de la responsabilité de chacun !
DSIO

FOCUS SUR LE DOSSIER PATIENT


QUELQUES SOIENT LE SECTEUR DE
PRISE EN CHARGE

Nicolas Delaporte,
DSIO CHU Toulouse et GHT Haute-Garonne Tarn Ouest

Direction des Systèmes


d’Information et Organisation 33
A. Le contenu du dossier patient
Le contenu du dossier patient

 Contient l’ensemble des informations significatives se rapportant à


l’état de santé du patient
 Préserve les informations relatives au patient
 Protège les informations relatives au patient
 Doit être organisé, de manière à être utilisé au mieux
La notion de dossier médical : les enjeux

 Une notion qui répond d’abord à l’impératif d’une prise en charge efficace:
 Meilleure communication entre les différents professionnels intervenant lors de la prise
en charge
 Mémoire du parcours sanitaire du patient

 Une notion qui devient la clé du droit à l’information du patient


 La loi du 4 mars 2002 met en œuvre le principe de transparence et le droit à l’information
 Le dossier médical est l’outil de l’information a postériori du patient

 Une notion clé en matière de responsabilité


 Le dossier médical est l’outil de la traçabilité de la prise en charge
 Un outil de référence dans un domaine ou la preuve préconstituée n’a pas cours
(faisceaux d’indices)
 Attention: la majeure partie des demandes de communications de dossier médical ne sont
pas en lien avec une action contentieuse
La notion de dossier médical

 Une notion hétérogène:

Le dossier médical d'une personne est un ensemble de documents qui


retrace l'histoire d'une maladie ou de l'ensemble des épisodes ayant
affecté la santé de cette personne. Ces documents (lettre, compte-rendu,
résultats de laboratoire, film radiologique, ...)

= le dossier médical ne renvoie plus à une notion physique unitaire!

 Plusieurs types de documents


 Plusieurs catégories d’auteurs

= des informations dont le classement cohérent est parfois difficile.


La notion de dossier médical

 La notion de dossier médical ne renvoie pas à un contenant mais à un contenu

 Ce contenu est variable en fonction de l’enjeu en cause


(efficacité de la prise en charge, information du dossier,
recherche de responsabilité)
 La définition la plus extensive du dossier est donnée dans
le cadre du droit à l’accès du dossier médical (article
L1111-7 al. 1er CSP)
La notion de dossier médical

 Le point commun à toutes les informations qui composent le dossier


médical:
 Les informations sont formalisées (quelque soit le
support)
 Concernent un même patient (identifié ou identifiable)
 Concernent la santé d’une personne
 Contribuent à l’élaboration et au suivi du diagnostic et
du traitement/d’une action de prévention ou ont fait
l’objet d’un échange écrit entre professionnels de santé.
La notion de dossier médical

 Les avantages du « e-dossier »


 Optimisation de l’interopérabilité des données médicales : meilleure prise en
charge
 Gain de temps
 Amélioration de l’échange de données
 Automatisation des services: réduction des frais de structure
 Ex: codage des actes automatique

 Les problématiques liées à la dématérialisation des informations :


 La sécurisation des données:
 Sécurisation de la conservation des données
 Sécurisation des transferts de données
 L’acquisition de la technologie nécessaire :
 Formation du personnel
 Externalisation (?)
Le contenu du Dossier médical

 L’informatisation
du dossier médical ne doit avoir
AUCUNE incidence sur son contenu

 Le contenu du dossier patient est défini par la loi (cas


général) et précisé par le règlement (cette définition
S’IMPOSE aux établissements de santé)
Le contenu du dossier patient:
l’exigence légale
 On retrouve les 4 critères:

 Les informations sont formalisées (quelque soit le support)


 Concernent un même patient (identifié ou identifiable)
 Concernent la santé d’une personne
 Contribuent à l’élaboration et au suivi du diagnostic et du
traitement/d’une action de prévention ou ont fait l’objet d’un échange
écrit entre professionnels de santé.
Le contenu du dossier médical :
l’exigence règlementaire

 Énumération a minima des éléments contenus dans le


dossier médical

 Classification tripartie, destinée


 à faciliter la tenue du dossier médical
 à faciliter l’exercice du droit à l’accès au dossier (partie
communicable).
Le contenu du dossier médical :
l’exigence règlementaire
Première partie: Les informations formalisées recueillies lors des consultations
externes dispensées dans l'établissement, lors de l'accueil au service des urgences ou au
moment de l'admission et au cours du séjour hospitalier, et notamment :

a) La lettre du médecin qui est à l'origine de la consultation ou de l'admission ;


b) Les motifs d'hospitalisation ;
c) La recherche d'antécédents et de facteurs de risques ;
d) Les conclusions de l'évaluation clinique initiale ;
e) Le type de prise en charge prévu et les prescriptions effectuées à l'entrée ;
f) La nature des soins dispensés et les prescriptions établies lors de la consultation
externe ou du passage aux urgences ;
g) Les informations relatives à la prise en charge en cours d'hospitalisation : état
clinique, soins reçus, examens para cliniques, notamment d'imagerie ;
h) Les informations sur la démarche médicale, adoptée dans les conditions prévues à
l'article L. 1111-4 ;
Le contenu du dossier médical :
l’exigence règlementaire
i) Le dossier d'anesthésie ;
j) Le compte rendu opératoire ou d'accouchement ;
k) Le consentement écrit du patient pour les situations où ce consentement est requis
sous cette forme par voie légale ou réglementaire ;
l) La mention des actes transfusionnels pratiqués sur le patient et, le cas échéant, copie
de la fiche d'incident transfusionnel mentionnée au deuxième alinéa de l'article R.
1221-40 ;
m) Les éléments relatifs à la prescription médicale, à son exécution et aux examens
complémentaires ;
n) Le dossier de soins infirmiers ou, à défaut, les informations relatives aux soins
infirmiers ;
o) Les informations relatives aux soins dispensés par les autres professionnels de santé ;
p) Les correspondances échangées entre professionnels de santé ;
q) Les directives anticipées mentionnées à l'article L. 1111-11 ou, le cas échéant, la
mention de leur existence ainsi que les coordonnées de la personne qui en est
détentrice.
Le contenu du dossier médical :
l’exigence règlementaire

Seconde partie: Les informations formalisées établies à la fin du


séjour. Elles comportent notamment :

a) Le compte rendu d'hospitalisation et la lettre rédigée à


l'occasion de la sortie ;
b) La prescription de sortie et les doubles d'ordonnance de
sortie ;
c) Les modalités de sortie (domicile, autres structures) ;
d) La fiche de liaison infirmière ;
Le contenu du dossier médical :
l’exigence règlementaire

Troisième partie: les informations


mentionnant qu'elles ont été recueillies
auprès de tiers n'intervenant pas dans la prise
en charge thérapeutique ou concernant de
tels tiers.
Cette partie est non communicable au
patient.
B. Les caractéristiques
Recueil de l’information

Recueil structuré / Non structuré


Recueil structuré préférable mais ne peut être
réservé qu’à quelques tableaux cliniques
Recueil non structuré : comptes-rendus, mots de
visite, contre visite, transmission infirmière, …
Le recueil non structuré peut être facilité par les
outils de dictée et reconnaissance vocale
Coordination des actions

Actions de surveillance : prise de température, tension artérielle


et autres constantes, orientation, éveil, etc.
Actions de soins : médicaments, pansements, kiné,
orthophoniste, …
Actes : prescription, réalisation, résultats, …
Partage du dossier patient

Définir qui a le droit d’accès au dossier


Consentement explicite du patient, avec le nom des médecins
qui ont droit de consultation
Difficile à gérer au niveau local (médecins extérieurs à inscrire,
mettre à jour)
Consultation du dossier

 Classement chronologique inverse


 Outils de recherche textuels
 Options de recherche par type de document (CR Opératoire, CRH,
fixhe de laison …)
 Options de filtrage diverses
 Difficultés de parcours pour l’ensemble du dossier car agrégation
de documents, à ouvrir un par un
Consultation du dossier

 Habilitations à certains documents différentes selon les


professions
 Discutable, varie selon les établissements
 Concerne antécédents sensibles : Psychiatrie, VIH, Cancers en
cours de diagnostic, …
C. Centrer le SI sur le Dossier
Patient
Le dossier médical agrégé

RADIOTHERAPIE
ANAPATH

CARDIO
INTERVENTIONNELLE
RADIOLOGIE DOSSIER
MEDICAL
EXPLORATIONS
FONCTIONNELLES
BIOLOGIE

… MEDECINE

REEDUCATION
… CHIRURGIE

Les préconisations ANAP

 Identifier les situations de cohabitation


L’ANAP DPP/DPI
propose une
 Identifier les risques associés
analyse
spécifique de la
 Construire une démarche pour :
cohabitation  Maîtriser les risques
DPP / DPI :  Via une analyse des processus métiers
 Permettant d’atteindre les objectifs de
l’informatisation
DSIO

FOCUS ESANTE

Nicolas Delaporte,
DSIO CHU Toulouse et GHT Haute-Garonne Tarn Ouest

Direction des Systèmes


d’Information et Organisation 57
Sortie de crise : l’ESANTE à l’appui d’une stratégie

Un axe stratégique majeur


STRATEGIE

Une nécessité- absolu pour l’ évolution du SI de notre CHU


Un projet suivi au plus haut niveau
Une volonté d’être en anticipation
Sortie de crise : retrouver une activité d’avant-crise en s’appuyant sur les opportunités du numérique
OPPORTUNIT

Une réponse aux attentes

Un axe fortement poussé par la communauté médicale


EE

Répondre aux enjeux de parcours et aux attentes patients


Une promotion de la E-santé
Un développement amplifié par la crise

Des enjeux exogènes Des enjeux endogènes


ENJEUX

Filière SAS
ENS enjeux nationaux Ma santé Cadrage et référentiel interopérabilité
E-santé et télésanté Le GHT
Parcours et coordination Alimentation du « Data lake » et des projets IA
Enjeux dela subdivision universitaire Facilitation de la PEC et du lien patient
Transformation de l’offre de soin en intégrant la
e-santé : une nécessité

2022
TéléEducation TéléCoordination
• E-learning/ • Médicale/Médico-sociale
Mooc
Temps

• Ville hôpital domicile


Outils nationaux • Simulation
• MSS • Serious game
• DMP, DP
• (puis Plateformes ma santé 2022)
Télésanté
Télémédecine 5 actes
1. Téléexpertise (Avis entre 2 PS)
2. Téléconsultation (Cs à distance)
3. Télésurveillance (Patient chronique surveillé à domicile)
4. Téléassistance médicale (Aide au geste à distance)
5. (Régulation Samu)
+ le Télésoin (Soins avec un paramédical à distance) Data Management Santé/ IA
E-santé • ex Télérééducation/Coaching par Kiné • Open data
• Big data
Informatique médicale pour collaborer
• SIH et Interopérabilité des SIH Tic au service du Médico-social
Informatique médicale • Téléalarme/localisation
• Applicatifs métiers • Infrastructure de réseaux de santé
• • Hébergement de données de santé • Soutien à l’autonomie
Stockage de données
• Serveur • …
• Infrastructure réseau
• …
2000 Infrastructure Services
Contribution des TIC aux métiers
E-santé: Téléconsultation , Télésuivi, Télééducation une
structuration de l’offre (exemple CHU)
Exemple : gouvernance de la e-santé au CHU
Toulouse

• Le CHU de Toulouse à travers son Unité Médicale Transverse de Télé-santé, les besoins de ses
pôles structurent une démarche forte , globale de la E santé
• La TéléEducation, Téléconsultation deviennent un sujet majeur (renforcé par la crise Covid)
• Mi 2021, le CHU de Toulouse lance démarche de structuration de e-formation des patients.
• L’identification du patient (patient inconnu), les échanges d’informations deviennent des
invariants qui conditionnent les projets
Direction des Systèmes
d’Information et Organisation 61
Outils d’appui à la coordination et parcours = Une
démarche parfaitement alignée avec les enjeux régionaux
portés par le GRADES
Le GradEs E-Santé met à disposition de la le SNAC’S : Système Numérique
d’Appui à la Coordination de Soins : en Occitanie l’outil SPICO.

Deux composants interconnectés : SPICO Discussions & SPICO Dossiers


SPICO Discussions : une messagerie instantanée sécurisée
 Echanger en mobilité et en toute sécurité.

SPICO Dossiers : un outil de coordination


 Créer, alimenter et partager un dossier patient ou usager

Direction
des Systèmes d’Information 62
DSIO

GHT , MA SANTÉ 2022, SÉGUR…


L’AMPLIFICATION DU SIH

Nicolas Delaporte,
DSIO CHU Toulouse et GHT Haute-Garonne Tarn Ouest

Direction des Systèmes


d’Information et Organisation 63
Les GHT sont hétérogènes, sinon hétéroclites?
Où en est-on ?

1er juillet 1er janvier 1 juillet 1 janvier


er er 1er janvier
2016 2017 Avril 2018 2021
2017 2018
135
conventions Avenant Avenant

Elaboration du projet médical partagé

Mise en œuvre des mutualisations


Plan Fonction
d’action des achats
achats mutualisée
Schéma
Liste des GHT directeur SIH
par DG ARS du SIH du convergent
GHT

PRS 2018-
2022
Le choix du degré de coopération?
A propos du SI

1er janvier
1 janvier
er
2021
2018

Mise en œuvre des mutualisations Mise en œuvre du SIH du GHT

Formalisation du schéma
directeur SIH du GHT
SIH du GHT
- validé par le directeur opérationnel
de l’établissement
support,
- après concertation du
comité stratégique

67
68 68
La mise en œuvre des parcours de santé : des organisations coordonnées à différentes
mailles territoriales
L’organisation territoriale

 L’organisation du parcours des patients :


• Un des piliers de la stratégie nationale de santé et de Ma Santé 2022
• Un enjeu de structurer la médecine de parcours à partir des soins de
premier recours

  3 modes d’organisation coordonnés des soins, à côté de l’exercice libéral


isolé et des établissements de santé :
• EPS (Equipes de soins primaires)
• MSP (Maisons de santé Pluriprofessionnelles)
• CPTS (Communautés Professionnelles Territoriales de Santé)
  L’appui à la coordination des parcours complexes :
• PTA (Plateforme territoriale d’Appui)
La mise en œuvre des parcours de santé : des organisations coordonnées à différentes mailles
territoriales
Matrice de maturité HAS : transversalité

La matrice de maturité de la HAS, un référentiel structuré autour de 4 axes déclinés en dimensions


• 1 Projet de santé et accès aux soins
• Projet de santé de l’équipe
• Accès aux soins
• Continuité des soins
• Gestion du projet de santé de l’équipe

• 2 Travail en équipe pluriprofessionnelle


• Réunion de concertation pluriprofessionnelle
• Protocoles pluriprofessionnels
  • Coordination avec les autres acteurs du territoire
• Dynamique d’équipe

• 3 Système d’information
• Partage de données
• Gestion des données cliniques
• Analyse des pratiques

• 4 Implication des patients


• Information des patients
• Éducation thérapeutique (ETP)
• Plan Personnalisé de Santé (PPS)
• Prise en compte de l’expérience des patients
• Soutien aux aidants

PLAN : les points 1+2+3 vont être traités (point 4 non traité)
La mise en œuvre des parcours de santé : des organisations coordonnées à
différentes mailles territoriales
Les Communautés Professionnelles Territoriales de Santé (CPTS)

 Une dynamique territoriale et d’un territoire plus large que celui des ESP.
populationnelle
• Les CPTS peuvent être constituées de :  Des missions en cours de définition dans
 Professionnels de santé isolés ou non, le cadre des négociations
assurant des soins de 1er ou 2ème recours conventionnelles interprofessionnelles
 Professionnels de santé regroupés, le • Deux missions socles :
cas échéant, sous la forme d’une ou • Qualité et pertinence des soins
plusieurs équipes de soins primaires et /
ou de MSP • Réponses aux soins non programmés
 Etablissements de santé, notamment de • Elles formalisent un projet de santé, validé
proximité par l’ARS, qui identifie les besoins de
santé de la population, d’offres de soins et
 Acteurs médico-sociaux et sociaux
de services dans le cadre d’une
 Réseaux de santé... responsabilité populationnelle et précise
les modalités de réponse à ceux-ci.
• Elles se situent naturellement à l’échelle
PTA
La mise en œuvre des parcours de santé : des organisations coordonnées à
différentes mailles territoriales
L’appui aux professionnels dans l’organisation des parcours

 Des médecins de premier recours confrontés à des patients en situation


« complexe » pour lesquels ils peuvent avoir besoin d’un appui
(« complexité ressentie » par le professionnel) :
 Article 74 de la loi de modernisation de notre système de santé : organise

cet appui pour les professionnels, avec la mise en place de PTA


(Plateformes Territoriales d’Appui)
 Décret no 2016-919 du 4 juillet 2016 relatif aux fonctions d’appui aux

professionnels pour la coordination des parcours de santé complexes

• Impacts attendus des PTA


 Une optimisation du parcours de santé du patient

 Une optimisation des pratiques des professionnels du système de santé


 Une efficience médico-économique
La mise en œuvre des parcours de santé : des organisations coordonnées à
différentes mailles territoriales
L’appui aux professionnels dans l’organisation des parcours

 Le rôle des PTA :


• Un objectif de prévention des ruptures de parcours, des hospitalisations inutiles ou
évitables
• Un dispositif polyvalent chargé d’organiser les fonctions d’appui aux professionnels
pour la coordination des parcours de santé complexes
• Créé à l’initiative des acteurs des secteurs sanitaires, sociaux et médico-sociaux
• Priorité donnée aux initiatives des PSL, ESP et CPTS
• Les bénéficiaires des services de la PTA
• Un soutien aux professionnels sanitaires, sociaux et médico-sociaux
• L’apport de compétences complémentaires pour les patients relevant d’un
parcours de santé complexe
• Une dimension territoriale organisée par l’ARS : bassin départemental si possible,
signature d’une convention par PTA
La mise en œuvre des parcours de santé : des organisations coordonnées à différentes
mailles territoriales
L’appui aux professionnels dans l’organisation des parcours

• Afin d’apporter une réponse aux patients et à leurs aidants


Mission 1 : Informer et orienter avec toute la réactivité requise
les professionnels vers les • Sur la base de la connaissance du territoire et de ses ressources
ressources sanitaires, sociales, et sanitaires et sociales (R.O.R.)
médico-sociales du territoire

Mission 2 : Appuyer • Evaluation de la situation et synthèse des évaluations


l’organisation du parcours en vue • Appui à l’organisation de la concertation
du maintien à domicile et les • Appui à la planification et au suivi des interventions autour du
patient
transitions entre domicile et
établissements

• Soutien aux pratiques et initiatives en matière d’organisation


Mission3 : Venir en appui des des parcours, d’accès aux soins et de coordination
• Outillage pour le repérage et l’évaluation des situations
pratiques et initiatives • Diffusion de protocoles de bonnes pratiques- Organisation de
professionnelles réunions de retours d’expérience…
Un parcours organisé avec les différents offreurs de soins autour du
patient et du médecin traitant

Offre libérale (spécialistes de ville, paramédicale), cliniques


CLCC Autres acteurs

Domicile PT MAI
Coordination
parcours Domicile
A A
PARCOURS DU PATIENT
médecin patient
traitant

CH de Plateau CH de proximité / Plateau CH de


Offre GHT proximité de HAD / SSR référence proximité
référence /recours
FILIERE GHT
Structuration territoriale de la filière
Equipe de territoire

75
 Elle vise à répondre aux grands défis que rencontre
notre système de santé :
• les risques sanitaires liés à l'augmentation de
l’exposition aux polluants et aux toxiques ;
• les risques d’exposition de la population aux risques
infectieux => SRAS COV2 (COVID19)
• les maladies chroniques et leurs conséquences ;
• l’adaptation du système de santé aux enjeux
démographiques, épidémiologies et sociétaux.
Le virage numérique au cœur de « ma
santé 2022 »

D’ici 2022
 Un objectif : décloisonner

 3 engagements:
 Favoriser la qualité et replacer le patient
au cœur du soin
 Créer un collectif de soins au service des
patients
 Adapter les métiers et les formations aux
enjeux de la santé de demain

Le numérique : une clé de la transformation


du système de santé

Des investissements et des engagements numériques dès 2018 et jusqu’en 2022


Le déploiement de services numériques au service des professionnels et des
patients / usagers
7
Principaux éléments de diagnostic

 Un usager « oublié » du virage numérique de santé


 Des professionnels de santé confrontés à une offre morcelée du
numérique en santé rendant les usages complexes dans la
pratique quotidienne
 Un déploiement incomplet des outils et fonctionnalités « de
base » nécessaires à un développement cohérent de la e-santé
en France
 Grande difficulté pour les établissements et les professionnels de santé à
faire communiquer les différents logiciels et donc à déployer des projets
numériques cohérents.
 Dispersion des énergies et des moyens, ainsi que de réelles ruptures sur le
terrain
Feuille de route « ma santé 2022 » fixe les grandes orientations de la
politique du numérique en santé.

• la transformation de l’ASIP Santé en Agence du Numérique en Santé (ANS)


• la mise en place d’une application Carte Vitale (apCV)
• le lancement du programme « e-parcours / Système Numérique d’ Appui à la
Coordination de Soins » pour la coordination de parcours de santé en région
• le déploiement de la e-CPS assortie d’un fournisseur national d’identité
sectoriel dit « pro santé connect » pour l’authentification numérique des
acteurs de santé
• la création d’un Lab e-santé, guichet national de l’innovation du numérique
en santé
• Un appui fort en région sur les GRADe’S (Groupement régionaux d’appui au
développement de l’e-Santé)
 5 orientations et 26 actions
Recommandations

 Soutenir la généralisation de la mise en place de la télémédecine


 Concentrer le programme Hop’En sur le déploiement des outils du « socle
de base », la structuration des données des SIH, l’amélioration de la
sécurité et de la cyber-sécurité. Et dans le prolongement le volet SEGUR
numérique
 Concentrer le programme E-parcours sur les parcours complexes
nécessitant une coordination des professionnels
 Lancer un équivalent du plan « Hôpital Numérique » (plan « ESMS
Numérique ») pour le secteur médico-social
 Au niveau territorial, concentrer le travail des GRADEs sur
l’accompagnement au déploiement des programmes nationaux et des
outils du « socle de base ». Dans le même esprit, les CIS de l’assurance
maladie devront réaliser cet accompagnement auprès des professionnels de
santé libéraux.
1. Renforcer la gouvernance du numérique en santé

 Action 1 : Création d’une délégation ministérielle du numérique


en santé (« DNS »), suppression de la DSSIS et transformation
de l’ASIP Santé en agence du numérique en santé (« ANS »)
 Action 2 : Relance du « Conseil du numérique en santé » en tant
qu’instance de concertation sur le virage numérique en santé, et
création d’une cellule d’éthique du numérique en santé.
 Action 3 : Elaboration et publication de la doctrine technique du
numérique en santé assortie d’un schéma d’architecture cible
afin de poser un cadre de référence et de proposer une
trajectoire à l’ensemble des acteurs de la e-santé en France.
2. Intensifier la sécurité et l’interopérabilité des systèmes
d’information en santé

 Action 4 : Généralisation de l’identification numérique des acteurs du


système de santé
 Action 5 : Mise à disposition de la e-CPS assortie d’un fournisseur
national d’identité sectoriel dit « pro santé connect » pour
l’authentification numérique des acteurs de santé
 Action 6 : Accélération du déploiement de l’identifiant national de santé
(INS)
 Action 7 : Mise à disposition de l’appli carte Vitale (« apCV ») pour
l’authentification numérique des usagers du système de santé
 Action 8 : Lancement d’une étude relative à l’opposabilité des
référentiels de sécurité et d’interopérabilité, et renforcement des
dispositifs de contrôle de conformité pour les systèmes d’information en
santé financés sur fonds publics
2. Intensifier la sécurité et l’interopérabilité des systèmes d’information en santé

 Action 9 : Renforcement de la sécurité opérationnelle des


systèmes numériques en santé pour garantir la confiance dans
la e-santé
 Action 10 : Mise en oeuvre d’un centre de gestion des
terminologies de santé (CGTS) doté d’un serveur multi-
terminologies (SMT) afin de soutenir la structuration
sémantique des données de santé
3. Accélérer le déploiement des services numériques socles

 Action 11 : Poursuite du déploiement et du développement du


DMP
 Action 12 : Accompagnement à l’usage des messageries
sécurisées de santé (MSSanté)
 Action 13 : Développement de la e-prescription
 Action 14 : Développement d’outils numériques de
coordination de parcours de santé en région avec le
programme « e-parcours »
  
4. Déployer au niveau national des plateformes numériques de santé

 Action 15 : Lancement du développement de « l’Espace


Numérique de Santé sous le pilotage stratégique de la DNS et
le pilotage opérationnel de l’assurance maladie
 Action 16 : Lancement du développement du « bouquet de
services numériques aux professionnels de santé » par une
équipe projet mixte, dédiée et agile sous le pilotage
stratégique de la DNS et le pilotage opérationnel de
l’assurance maladie
 Action 17 : Lancement du « Health Data Hub »
5. Soutenir l’innovation et favoriser l’engagement des acteurs

 Action 18 : Accompagnement au déploiement de la télémédecine et


du télé-soin
 Action 19 : Soutien à l’évolution des systèmes d’information
hospitaliers avec le programme « HOP’EN »
 Action 20 : Soutien aux systèmes d’information médico-sociaux et
accompagnement au virage numérique, via un plan « ESMS
numérique »
 Action 21 : Harmoniser les systèmes d’information de gestion de
l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA)
 Action 22 : Elaboration d’un dispositif de certification des systèmes
d’information hospitaliers et d’une déclinaison pour les systèmes
d’information médico-sociaux
5. Soutenir l’innovation et favoriser l’engagement des acteurs

 Action 23 : Création au sein de la DNS d’un « Lab e-santé », guichet national
de l’innovation du numérique en santé
 Action 24 : Création d’un réseau national de structures de santé dites « 3.0 »,
véritables locomotives de la e-santé en France, dont le rôle sera d’expérimenter
et d’évaluer en « conditions réelles » de nouvelles solutions et de nouveaux
usages en matière de e-santé
 Action 25 : Organisation d’un « tour de France de la e-santé » dans toutes des
régions, afin de présenter la politique nationale du numérique en santé,
débattre sur sa mise en oeuvre concrète et mobiliser les acteurs de la e-santé en
France (professionnels de santé, représentants d’usagers, industriels, éditeurs,
start-ups, …)
 Action 26 : Organisation sur les territoires « d’ateliers citoyens du numérique
en santé » permettant aux usagers de participer à la conception et à la
construction de leur Espace Numérique de Santé
Evolutions actuelles: Ségur de la Santé

 Poursuivre la modernisation de notre système de santé


 Pilier 1. Transformer les métiers et revaloriser ceux qui soignent
 Pilier 2. Définir une nouvelle politique d’investissement et de
financement au service de la qualité des soins
 Pilier 3. Simplifier les organisations et le quotidien des équipes de santé
pour qu’ils se consacrent en priorité à leurs patients
 Pilier 4. Fédérer les acteurs de la santé dans les territoires au services
des usagers

IFCS - 29 octobre 2020 89


Focus Espace Numérique de Santé
Ma santé 2022 volet numérique : un axe structurant
Schéma cible global pour l’architecture du Système d’Information de Santé en France

(N.B: Stratégie de
Transformation du Système
de Santé : Rapport Final
Pon-Coury Accélérer le
virage numérique.)
Permettre aux éditeurs / industriels de passer d’une logique d’offre
monolithique à une offre ouverte basée sur l’intégration de
services
Les GRADeS catalyseur de la démarche E-Santé Ma santé 2022 / SEGUR Santé
URGENCES

Outil de pilotage décisionnel

Les services métiers

ORIENTATION COORDINATIO TELEMEDECINE


PASS PREDICTION URGENCES* AUTRES
N & IMAGERIE e-santé Occitanie SREPERAGE TUCS
SERVICES
REFERENCES
Dat@MMG

D@taMmob

Dat@SMUR

RPU

SRVA

*Via portail pro


ORU

Gestion Brique
s Brique Partage
Patients ROR des interopérabilité
Interopérabilité
MSS
Imagerie DM
référentiel (PLI)
s (MDM) P
(régionaux ou
nationaux)

• Etudes en cours ou programmées En cours de cadrage (régional et/ou national)


DSIO

COMMENT
CONSTRUIRE UNE VISION
DE L'AVENIR INNOVANTE
DANS LE CONTEXTE SI
SANTE
Quand la vision porte la stratégie d’entreprise
Sortir du « mille feuille architectural » fondé sur
un Design des Organisations
BATIR UNE VISION STRATEGIQUE DU SI
et de l’IT

 Stratégie Managériale : Pilotage médico économique


– Ouverture du SI – cible efficience et ROI
 Stratégie Organisationnelle : tous les processus
« Patient Centered Care » et populationnels.
 Stratégie de l’établissement, de la structure et de son
projet Médical / Soignant : Le projet SI doit porté la
stratégie du PMS avec un objectif organisation en
Parcours de santé et accentuation de l’ambulatoire,
de la prévention
UNE VISION CONSTRUITE SUR UNE CONVICTION = les
Technologies de l’information et de la Communication (IT)
sont le levier du changement pour :

 MIEUX SOIGNER / MIEUX PREVENIR


(+qualité, +sécurité)
 MIEUX GÉRER (+efficience)
 MIEUX S’ADAPTER (+durée, +de valeur
ajoutée et Enseignement et Recherche)
Une maturation IT* progressive

Depuis 2012
2021-…
SIH de base SIH centré Patient
SIH ouvert/territoire
gestion Hôpital Digital en
Hôpital virtuel
ligne de mire
En conclusion ...

 « Concevoir un projet de stratégie numérique » ne


se limite pas à donner une texture IT à un projet
d’établissement ou un projet architectural.
 Le substrat numérique de la structure imaginé
pour demain n’est plus un composé technologique
IT ajouté au composé architectural de l’édifice
mais un composé « sui generis » des processus
appelés à donner vie numériquement à
l’établissement ».
En conclusion

 L’impact du progrès technique (médical et IT*) sur les


organisations et les pratiques doit être intégré dés la phase de
conception.
 C’est au Directeur de la structure qu’il appartient de définir le
Design des Organisations(autour grands domaines de choix
stratégique/ROI).
DSIO

COMMENT
CONSTRUIRE UNE VISION
DE L'AVENIR INNOVANTE
DANS LE CONTEXTE SI
SANTE
Le changement : comment le préparer ?
1.Formaliser la vision

Fixer l'objectif du changement et les moyens à mettre en œuvre.

Posez-vous la question : quels sont les résultats attendus ?


Facilement imaginable;
Souhaitable pour les parties intéressées;
Réaliste et atteignable à condition d’y mettre l’effort nécessaire;
Suffisamment clair pour guider la prise de décisions;
Suffisamment souple pour convenir à diverses stratégies.
2. Préparer le plan de préparation au changement

Pourquoi le changement est-il nécessaire ?

Étape préalable indispensable où l'on précise bien les enjeux du projet en terme de marché, de retour sur investissement, de bien-être...
On précise aussi que ce ne sont pas des spéculations, et l'on étaie son argumentation avec des chiffres, des expériences concurrentes, des benchmarkings.
Il faut, évidemment, aborder le thème de la stratégie. On s'attarde le temps qu'il faut sur la mesure des risques et des menaces potentiels.
2. Préparer le plan de préparation au changement

Que va-t-on changer précisément?

On entre rapidement dans le vif du sujet :


quelles seront les conséquences une fois le nouveau système, quel qu'il soit, en place ?
On brosse alors les trois tableaux suivants : Où en sommes-nous aujourd'hui ?
Comment ce sera demain si l'on ne change pas ?
Comment ce sera demain si l'on change ?

On compare les trois clichés, et l'on essaie de partager la perspective d'avenir...


2. Préparer le plan de préparation au changement

Les étapes du projet


Comment va se dérouler la réalisation du projet ?
Quelles seront les différentes phases ?
Comment poursuivra-t-on l'accompagnement du changement au cours du projet ?

Chaque participant doit connaître avec précision le plan de mise en œuvre et son déploiement  Démarche d’information et de communication primordiale
2. Préparer le plan de préparation au changement

Pourquoi craindre le changement ?


Le changement ne fait pas toujours des heureux.
Le changement d'habitudes entraîne nécessairement un changement d'attitudes, et l'on anticipe le futur avec crainte.
Si les peurs ne reposent pas sur du concret, il sera facile de convaincre ses interlocuteurs.
En revanche, si le changement entraîne une dégradation du confort, du bien-être, des responsabilités, sans parler des réductions de personnel, la partie n'est pas gagnée d'avance.
2. Préparer le plan de préparation au changement

Comment résister au changement ?


Ceux qui refusent le changement, que ce soit pour des raisons rationnelles ou irrationnelles (voir l'étape craintes), adoptent différentes stratégies. Les motivations à la résistance au changement ne sont pas nécessairement
liées à la peur du changement.
Ce peut aussi être (et d'expérience, c'est souvent le cas) le changement proposé qui pose problème.
Ceux qui résistent voudraient changer, mais pas en ce sens. Dans d'autres cas, ce sont les risques liés au changement qui sont mal définis. Les raisons sont multiples et bien motivées.
Un peu d'écoute est souvent enrichissant. Ce thème mérite d'être traité dès le commencement du projet.
DSIO

PILOTER UN PROJET DE SYSTÈME


D’INFORMATION - LES ENJEUX

Nicolas Delaporte,
DSIO CHU Toulouse et GHT Haute-Garonne Tarn Ouest
Véronique Cazalet
RMPP CHU Toulouse

Direction des Systèmes


d’Information et Organisation 109
Management, gestion, conduite,
pilotage… de projet, pourquoi ?

Savoir où aller…
avant de courir !
Projet SI et évolution du SI

Le SI • L’informatique doit être intégrée au


maximum dans l’hôpital à tous les
évolue niveaux (stratégie, processus métier,
pilotage, etc.) architecture et

grâce à urbanisation du SI du GHT


• Il faut s’assurer que cet ensemble de

un projets sert bien les projets du GHT 


alignement stratégique

ensembl • L’informatique est une source de


complexité (donc, d’inertie)  il faut

e de maîtriser la complexité du SI et de son


évolution  plan stratégique du SI

projets, • L’informatique est une source de coûts


et de gains  il faut choisir les bons
projets et les piloter dans leur ensemble
mais…  gestion de portefeuille de projets
Qu’est-ce que la GPP ?

La gestion de portefeuille consiste à gérer de façon


centralisée plusieurs projets et/ou programmes . Portefeuille

Elle comprend…
Qu’est-ce qu’un projet ? Programmes
• L’identification

• La priorisation
Projets
• L’autorisation de lancement Activités
• Le pilotage et la gestion

…de tous les programmes, projets et autres activités


composant le(s) portefeuille(s) et soutenant l’atteinte
des objectifs stratégiques définis dans le projet
d’établissement.
« 3C » : cadrer, conduire, conclure

Le projet peut être découpé de la manière suivante :


 Phase préparatoire : Cette phase permet de prendre conscience du projet,
puis d'étudier l'opportunité du projet pour s'assurer que sa mise en œuvre sera
pertinente et qu'il entre dans la stratégie de l‘hôpital.
 Phase de réalisation : Il s'agit de la phase opérationnelle de création de
l'ouvrage. Elle est menée par la maîtrise d'œuvre, en relation avec la maîtrise
d'ouvrage. Cette phase commence par la réception du cahier des charges et se
clôture par la livraison de l'ouvrage.
 Phase de fin de projet : il s'agit de la mise en production de l'ouvrage, c'est-
à-dire s'assurer que l'ouvrage est conforme aux attentes des utilisateurs
Définir les différentes étapes des projets et cadrer le
projet au plus haut niveau C’est primordial !
Les 10 domaines de connaissance du management de projet

Qualité

Contenu Risques

Gestion de Ressources
Communications
projet Humaines
(Intégration)

Parties Approvision-
prenantes nements

Délai Coûts

 Ces domaines de connaissance sont pilotés tout au long du projet


Direction des Systèmes
d’Information 115
générale
Instances Instance
Opérationnelles Décisionnaire
Responsables Direction de
MOA « métier » projet métiers
« décideurs »

Comités Suivi Comité de


de Projet Pilotage

MOE
Direction de projet
Responsables
SI
«expert métiers SI»
«  décideurs »

Direction des Systèmes


d’Information 116
 La maîtrise d'ouvrage (MOA), est la personne pour qui est réalisé le projet. Elle
est l'entité porteuse d'un besoin, définissant l'objectif d'un projet, son calendrier et
le budget consacré à ce projet. Le résultat attendu du projet est la réalisation d'un
produit, appelé ouvrage. La maîtrise d'ouvrage est à l'origine de l'idée de base du
projet et représente, à ce titre, les utilisateurs finaux à qui l'ouvrage est destiné

 La maîtrise d'œuvre (MOE) est la personne physique ou morale choisie par le


maitre d ouvrage pour la conduite opérationnelle des travaux en matière de couts,
de délais et de choix techniques le tout conformément à un contrat et un cahier des
charges

Direction générale 117


Gouvernance des Projets

Direction des Systèmes


d’Information
11
8
Bureau d’ Instruction des Projets : Enjeux

Réguler et rationaliser la prise en compte des projets en s’assurant de la bonne


priorisation et instruction et donc de leur réalisation selon les capacités ressources

Ne pas bloquer les projets, mais réguler leurs exécutions, en qualifier leurs opportunités

Affecter des moyens humain et financiers sur une priorité claire et un planning défini

Respecter les engagements projets pris auprès de nos maitrises d ouvrage

Maitriser le portefeuille de projet de la DSIO en terme de budget, ressources, risques..

Direction des Systèmes


d’Information et Organisation 119
DSIO

BIG-DATA ET IA TIRER LES BÉNÉFICES


D’UN SI DE SANTÉ

Direction des Systèmes


d’Information et Organisation 120
Big-data et IA tirer les bénéfices d’un SI de
santé

Capitaliser sur la production de données , l’organiser et la fiabiliser :


- Big-data
- Data scientisme
- Intelligence artificielle

Indépendance avec la stratégie du SI , la stratégie de l’établissement


Direction des Systèmes
d’Information et Organisation 121
La dimension éthique des projets IA

La confiance numérique, l’éthique :

Des principes qui doivent être fondateurs lors de la


conception des projets IA

La souveraineté des données : un enjeu primordial !


.. Mais qui pourrait nous échapper

Un choix qui revient aux professionnels de santé et


aux patients

Droits et liberté des accès, à l’oubli, confidentialité ,


sécurité, traçabilité….

Direction des Systèmes


d’Information et Organisation 122

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