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1er immeuble en béton armé, rue Danton (75006), construit par et pour

François Hennebique (arch. Édouard Arnaud) afin de prouver que ce


nouveau procédé pouvait donner l'illusion des matériaux classiques.
Histoire de la construction en béton
Joseph Louis LAMBOT (1814-1887) construit en 1848 une barque (en
« Fil de Fer » recouvert de ciment) baptisée le « bateau ciment ».
L'invention du « ciment armé » revient à un jardinier nommé Joseph
MONIER (1823-1906). Il dépose, entre 1867 et 1891, des brevets relatifs à
un système à base de fer et de ciment pour fabriquer des bacs à fleurs,
des tuyaux et des réservoirs à eau.
François COIGNET (1841-1888) construit en 1852 le 1er immeuble en
béton coulé avec fers profilés enrobés, terrasse à St-Denis ; 1867 :
immeuble en béton aggloméré (92, rue de Miromesnil, 75008), breveté
par François HENNEBIQUE(1842-1921) qui substitue le béton armé au
ciment armé en 1879 ; conçoit la 1re dalle en béton de ciment armé de fers
ronds (brevet 1880) ; pour des poutres creuses en béton armé moulées
d'avance (1892) ; introduit l'emploi des armatures transversales ; invente la
barre relevée ; crée en 1896 le pilote en béton armé (ligatures assez
rapprochées). Composition : 1 m3 de béton ordinaire = 350 kg de
ciment + 590 kg de sable + 1 180 kg de gravier + 210 l
d'eau. 1er règlement officiel de calcul du béton armé en France en 1906.
Le premier règlement de calcul du béton armé paraît en Suisse en 1904 ;
le premier règlement français date de 1906.
1res applications : 1892 immeuble au 1, rue Danton
(Paris) ; 1904 villa de Hennebique à Bourg-la-Reine (Hts-de-Seine)
tour octogonale portée par des ressauts de 4 m ; 1910 pilier-
champignon créé à Zurich par le Suisse Robert MAILLART (1872-
1940) ; 1913 théâtre des Champs-Élysées d'Auguste PERRET (Ixelles
(BEL)1874 - Paris 1954) ; pont : voir p. 360 c. Béton à poudres
réactives (BPR) : 20 fois plus résistant, 2 à 3 fois plus léger, peut
s'allonger sans rompre. Béton précontraint : contient des câbles
d'acier en tension. Béton allégé : plus léger, des billes de
polystyrène à la place des gravillons et du sable.
En 1929, Eugène FREYSSINET (1879-1962) va révolutionner le
monde de la construction en inventant le « béton précontraint ».
La fin des années 80 voit l'arrivée des « Bétons Hautes
Performances (BHP) ».
Lors de la dernière décennie de nombreuses innovations ont
révolutionné les constructions en béton, parmi lesquelles les
« Bétons Autoplaçants (BAP) » et les « Bétons Fibrés à Ultra Hautes
Performances (BFUHP) ».
Histoire du béton
L’industrialisation de la fabrication du ciment a libéré la construction en béton. Celui-ci est
aujourd’hui décliné en une multitude de formulations.
 Le béton dans l’Histoire
Le béton de ciment, connu par les Romains
Si l’on s’en tient à la définition du béton, mélange d’un liant et de granulats, son usage
remonte à la haute Antiquité (3 000 à 700 avant J.-C.), avec les mélanges à base d’argile en
Mésopotamie notamment. Mais ce matériau se dégradant rapidement, peu de vestiges
attestent son utilisation.
Le « véritable » béton, au sens où nous l’entendons aujourd’hui, c’est-à-dire un mélange de
ciment et de granulats, est utilisé dès l’époque romaine : les nombreux bâtiments de la
Rome antique encore visibles témoignent de la résistance de leurs constructions.
Quand le béton libère la créativité
Au XIXe siècle, grâce à l’industrialisation de la fabrication du ciment, de nombreuses
avancées successives assurent le succès du béton. Un jardinier créatif, Joseph Monier (1823-
1906) dépose, entre 1867 et 1891, plusieurs brevets décrivant un système de construction à
base de fer et de ciment, destiné à fabriquer des jardinières, tuyaux et réservoirs à eau. Il est
l’inventeur du « ciment armé ».
François Coignet (1841-1888) imagine alors en 1852 le béton armé et construit le tout
premier immeuble en béton coulé avec fers profilés enrobés, à Saint-Denis, en région
parisienne.
Les brevets se succèdent. En 1867, un immeuble en
béton aggloméré est breveté à Paris par François Hennebique
(1842-1921). Celui-ci imagine ensuite la première dalle en
béton de ciment armé de fers ronds (1880), les poutres
creuses en béton armé (1892), le pilote en béton armé à
ligatures rapprochées (1896)…
Du béton aux bétons multiples
La composition du béton est fixée en 1906 par un règlement,
selon lequel 1 m3 de béton ordinaire est fabriqué à partir de
350 kg de ciment, 590 kg de sable, 1 180 kg de gravier, et 210
litres d'eau.
Mais les déclinaisons et applications du béton se multiplient au
XXe siècle : béton à poudres réactives, plus résistant, béton
précontraint, contenant des câbles d'acier en tension, béton
allégé, grâce à des billes de polystyrène…
Enfin, apparaissent à la fin des années 1980 les bétons hautes
performances (BHP), puis les bétons autoplaçants et
les bétons fibrés à ultra hautes performances. La famille des
bétons ne cesse de s’agrandir.
1. L’acier
Premier choix de matériau pour une extension de maison : l’acier. Avec un aspect
moderne et design, ce métal permet un chantier rapide avec une structure autoporteuse.
Réputé pour sa solidité et facile d’entretien, l’acier galvanisé se révèle pratique pour les
structures sur-mesure, les toitures plates et les grandes dimensions. Il se joint facilement
aux matériaux solides comme le béton ou le parpaing. 
Comme matériau pour une extension de maison, l’acier garantit solidité et longévité
pour un ouvrage résistant et durable. Selon la nature de l’alliage, il résiste à l’humidité, au
vent marin et à l’abrasion. Aucun risque de destruction dans une tempête ou un
incendie ! Niveau entretien, une ou deux séances de nettoyage par an suffisent pour
entretenir une extension de maison en acier. Au quotidien, nettoyez les parois
extérieures avec de l’eau et du savon pour dire adieu aux salissures. Du vinaigre blanc ou
du jus de citron suffisent pour les taches tenaces. Cette extension en métal s’adapte à
tous les décors, qu’ils soient en béton ou en bois. Avec son aspect intemporel, pas de
risque de disparité : l’acier convient pour les grandes villes comme la campagne.
Niveau isolation thermique et isolation phonique, notez que ce matériau pour une
extension de maison n’est pas naturellement isolant : sur le plan thermique comme
phonique, il faut investir dans une isolation supplémentaire. Telle quelle, une extension
en acier n’est donc pas utilisable. Il faut compter en moyenne entre 1700 € et 3200 €/m²
avec finitions et isolation, et environ 2 000 €/m² en moyenne en installation brute.
3. Le bois
Lorsqu’on pense aux matériaux pour une extension de maison, le bois vient
naturellement à l’esprit. La construction en bois offre avant tout un
avantage écologique, avec une faible empreinte carbone. Elle n’exige aucun temps de
séchage et se révèle également facile à monter. Sans compter le prix compétitif de ce
matériau : le bois séduit les petits budgets ! Le sapin, le douglas et le mélèze sont les
variétés les plus utilisées.
En outre, la fibre de bois est un composant qui offre chaleur, solidité et légèreté. Les
diverses manipulations en sont simplifiées et il est possible de construire une
extension de maison à toit plat. Parfait pour compléter un style rustique ou créer un
contraste architectural avec une habitation plus moderne, le bois s’adapte aux besoins
de chaque particulier. À noter cependant qu’une extension en bois s’installe
difficilement sur une structure principale en béton.
Parmi les matériaux pour une extension de maison, le bois est l’un des plus
malléables : les possibilités de forme et de design sont infinies pour un rendu
esthétique de premier ordre. Que ce soit pour l’ossature en bois, les combles, le
plancher ou le bardage en bois, jouez sur les finis bruts, vernis ou peints pour laisser
parler votre créativité.
Une construction de maison en bois est très abordable, avec un coût de 850 € et
1500 €/m² en moyenne. Il faut cependant ajouter le prix des traitements contre les
champignons, les insectes et l’humidité. En effet, les variétés de bois ne sont pas
toutes naturellement imputrescibles : certaines sont plus fragiles face à l’humidité et
au sel et nécessitent un entretien poussé.
4. Le verre
Matériau pour une extension de maison de type véranda par
excellence, le verre séduit les particuliers en apportant une
lumière naturelle hors pair. Pour un agrandissement de maison
lumineux vers l’extérieur et le jardin, c’est le matériau idéal
puisque la sensation d’ouverture est incomparable. Le verre
offre l’opportunité de personnaliser les structures (même à toit
plat) selon ses besoins tout en offrant une isolation par
l’intérieur intégrée. Résolument moderne, le verre donne du
cachet à votre maison.
Ce matériau est toutefois aussi connu pour sa fragilité, il doit
donc être manipulé avec beaucoup de précautions lors de la
construction. De plus, une extension de
maison essentiellement constituée de vitrage peut mal isoler
avec une sensation étouffante l’été. Il faut donc privilégier
le vitrage de qualité doté des techniques d’isolation à la pointe
de l’innovation pour profiter de bonnes performances
thermiques en toute saison en évitant les déperditions.
7. L’aluminium
Avez-vous déjà songé à l’aluminium
pour agrandir votre maison ? À la fois
moderne et léger, il est régulièrement utilisé
dans la construction des vérandas. Il mérite
amplement sa place dans les
meilleurs matériaux pour une extension de
maison : durable, fonctionnel et résistant, il
allie praticité et esthétisme. De plus, il exige
très peu d’entretien. Possédant une forte
conductivité et résistance thermique,
l’aluminium reste un métal qui n’offre pas la
meilleure performance isolante en termes de
chaleur. Il doit donc être associé en
complément à un système de rupture de pont
thermique.
L'EXTENSION
MÉTALLIQUE
L’extension métallique permet de construire léger, sans multiplier les
murs porteurs puisque l’ossature est auto-porteuse.
SOLIDE
L’acier galvanisé utilisé pour la construction de l’armature est
solide. Cela permet de créer des poutrelles de grandes dimensions
qui autorisent une grande originalité d’architecture.
RÉPOND À VOS PROJETS
Comme l’ossature-bois, l’ossature-métallique peut être utilisée
dans de nombreux projets (chambres supplémentaires, salon /
salle à manger, garage, etc), tant en toit pentu qu’en toit plat.
l’acajou

Bois exotique, l’acajou désigne en réalité un ensemble


d’arbres de la famille des Méliacées. Noble et précieux,
c’est un bois dont la réputation n’est plus à faire, qui
s’utilise en ameublement et pour la fabrication de divers
objets. L’acajou doit aussi sa renommée à sa couleur
rouge brun si caractéristique. C’est cette teinte du bois
qui fait notamment qu’il est employé depuis des siècles
dans la conception de meubles. Découvrons un peu plus
les propriétés de ce bois, ses origines, nos conseils pour
l’adopter dans une décoration d’intérieur et les façons
de l’entretenir.
Fiche technique de l’acajou

Désignation Mahogani, Acajou


Famille Méliacées
Origine Afrique, Amérique, Antilles, Asie
Couleur bois rouge brun à rosé pale
Grain Fin, droit, régulier

Acajou des antilles (Swietenia mahagoni),


Espèces Acajou d’Afrique (Khaya ivorensis), Acajou blanc
(Khaya anthotheca), Acajou de Chine (Toona
sinensis),…
Provenance du bois d’acajou
L’appellation bois d’acajou peut être utilisée
pour englober différentes espèces d’arbres
d’origine tropicale de la famille
des Meliaceae (méliacées). Il provient
notamment d’Amérique, mais aussi des Antilles
et d’Afrique, où il est exploité. Nous trouvons
aussi certains bois d’acajou dans des forêts en
Asie.
Un autre bois exotique à découvrir : le mindi.
Propriétés du bois d’acajou
Les caractéristiques de l’acajou varient selon l’espèce d’arbre.
Certains ont une croissance plutôt rapide et peuvent atteindre
jusqu’à 50 voir 60 cm de hauteur. Ils ont cependant comme point
commun une forte odeur boisée et une couleur marron rouge avec
des veines plus ou moins claires. Le grain de bois est droit et
régulier, avec parfois quelques ondulations.
C’est un bois tendre qui se révèle résistant. Facile à découper, à
usiner et à travailler, il présente ainsi autant de qualités qui font
tout son succès chez les ébénistes. Ces traits en font un matériau
très apprécié et recherché pour la création de meubles solides avec
beaucoup de style.
C’est un bois qui résiste plutôt bien aux attaques d’insectes et de
champignons. Il supporte cependant plutôt mal l’humidité. Par
conséquent, il convient parfaitement pour un emploi en intérieur et
à contrario est déconseillé pour une utilisation en extérieur.
Couleur acajou
La couleur du bois d’acajou est ce qui fait toute sa singularité.
Cette teinte a même donné le nom d’une couleur : la couleur
acajou. Elle désigne une nuance de marron avec des tonalités
rougeâtres, que l’on utilise pour décrire des peintures, coloris
de bois et couleurs de cheveux.
Usages de l’acajou
Pour toutes ses qualités mécaniques et sa teinte rougeâtre
élégante, ce bois tropical rencontre plusieurs utilisations. C’est
à partir des XVII et XVIIIe siècles que les commerçants
européens ont commencé l’import d’acajou sur le vieux
continent. Cela pour concevoir des beaux mobiliers au charme
convivial et chaleureux.
Le bois d’acajou s’utilise aujourd’hui dans de nombreux
domaines comme l’ameublement, les placages, parquets,
ébénisterie ou en marqueterie. Il n’est pas rare de trouver
également des objets divers et variés réalisés dans ce bois
tropical, à l’image de quelques instruments de musique tels que
les guitares et violons.
Conseils d’entretien de l’acajou
L’acajou exotique est un bois exotique dont il faut prendre soin.
Pour l’entretien régulier, nous conseillons ici de suivre les mêmes
préconisations que pour le nettoyage des meubles en bois massif.
Un dépoussiérage hebdomadaire ou mensuel avec un chiffon
microfibre fera l’affaire.
De temps en temps, il peut être utile de nettoyer plus en
profondeur. Pour cela humidifier votre chiffon microfibre avec une
eau tiède et n’oubliez pas de sécher immédiatement ensuite avec
un chiffon propre. Le but est d’éviter l’excès d’humidité qui pourrait
venir abîmer le bois.
Il pourra être utile selon la finition du mobilier de venir appliquer
un traitement pour nourrir le bois et redonner tout son éclat au
meuble après quelques années. Pour cela, l’utilisation d’une huile
spécial bois exotique, d’une huile de lin ou d’une cire naturelle est
recommandée.

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