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L’herbe, un fourrage à

valorisation variable…

JF PERRIN
06.75.46.90.71

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L’herbe, le lexique :

La « remontaison »

C’est la faculté de
la plante à
reproduire des épis
après qu’ils aient
été coupés lors de
la première
exploitation

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L’herbe, le lexique :

L’alternativité

Une variété
alternative produit
des épis l’année du
semis.
En semant au
printemps une
variété non
alternative, on
obtient une pousse
feuillue
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L’herbe, le lexique :

La souplesse
d’exploitation

Elle correspond à
l’intervalle de temps
entre le dépars en
végétation et le
début épiaison.
Plus elle est élevée,
plus l’éleveur à de
jours pour faire
pâturer la première
pousse.
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L’herbe, le lexique :

La ploïdie

Les variétés
diploïdes ont 2n
chromosomes.
Les variétés
tétraploïdes ont 4n
chromosomes et
sont obtenues par
doublement artificiel
du nombre de
chromosomes
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L’herbe, un fourrage à
valorisation variable…

Attention à la sensibilité
aux maladies…

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La résistance aux
maladies
Quelles
maladies ?
• Rouille et
sclérotinia
principalement
• Elles diminuent
:
• L’appétence
• La pérennité
• La
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Avantages et
inconvénients de
l’herbe

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Les avantages…

ØUn fourrage disponible en libre service

ØSi le pâturage est bien géré :

§Un fourrage pouvant atteindre des valeurs


alimentaires très élevées
§Une appétence et une ingestibilité maîtrisée
§Une limitation des risques métaboliques

ØUn fourrage économique

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Les inconvénients…

ØSi la pâturage est mal géré

§Un fourrage aux trop grandes irrégularités sur le


plan des valeurs alimentaires (UF comme PDI)

§Une trop grande variabilité du taux de cellulose

§De grandes disparités sur le plan ingestif

Ø Un fourrage qui peut être la cause de troubles


métaboliques (acidose, alcalose, tétanie, fièvre
vitulaire à cause de la BACA…)

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Une production
inégale !

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Quelques chiffres

Rendements et valeurs variables suivant l’exploitation, la région et les


espèces
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L’implantation d’une
prairie

Les questions à se poser :

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Le décisionnel …

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Le décisionnel …

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Le décisionnel …

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Le décisionnel …

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L’implantation d’une
prairie

Connaitre les limites de


chaque espèce:

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Les pérennités…

RGI alternatif, trèfle


incarnat
RGI non alternatif, TV 2n, T hybride

RGH, TB ladino, TV 4n

RGA, Fétuque des prés, TB


hollandicum
TB nain, luzerne

Fétuque élevée, dactyle

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Quelle utilisation…

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Quel type de sol…

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L’implantation d’une
prairie

Pour cela il faut bien


connaître les espèces…

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En complément sur la
ploïdie :

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Souplesse
d’exploitation :

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Des valeurs qui
évoluent :
Le RGA

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Des valeurs qui
évoluent :
Le dactyle

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Des valeurs qui
évoluent :
La luzerne

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Bilan compromis
valeur / appétence

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L’appétence en
question …
L’appétence des fétuques élevées est souvent critiquée :
Moins riches en sucres, et des feuilles légèrement plus
dures en ont fait le parent pauvre de la fourragère.
La sélection a permis sur les nouvelles obtentions
d’obtenir des feuilles beaucoup plus souples et donc plus
appétentes.

Comme pour les dactyles, la fauche des refus est


obligatoire pour éviter le phénomène de « trochage » et a
terme la dégradation de la prairie.

On note aussi de grandes disparités dans l’appétence

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Au final :

Si on observe les valeurs des espèces, graminées et


légumineuses confondues :
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Le rendement : une
donnée importante…

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Conclusion:

Tout l’art d’une implantation est :

De choisir des espèces adaptées :


au climat,
à l’utilisation
au type d’exploitation

D’associer des précocités et des souplesses d’exploitation qui se


combinent

D’associer des espèces aux valeurs alimentaires adaptées aux animaux


qui vont
les consommer

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Les associations
graminées /
légumineuses

Plus de productivité
Moins de besoins…

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Rendement des 3
coupes cumulées en
2002

RGH-TV 50 U/ha = RGH


130 U/ha TB ou luzerne : concurrence pâturins sur
Association
première coupe
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Production D’UFL / an
sur 3 coupes en 2002

L’association RGH-TV produit plus d’UF par ha


que le RGH pur

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Production De PDIN / an
sur 3 coupes en 2002

L’association a un effet protéine dés la première année,


surtout RGH-TV

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Production de kilos de
PDIN / ha en 2002

Les associations produisent plus de protéines qu’un pois


protéagineux
À 35 qx
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Oui mais…ne pas rater
l’implantation !

50 U d’N avant la première coupe pénalise l’implantation,


le rendement
Et la production des associations G/L sur l’année
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Conclusion sur les
associations

Une association bien raisonnée et bien conduite peut


permettre une économie :

-Sur la fertilisation azotée


-Sur la correction azotée de la ration

Un conseil gagnant auprés d’un éleveur = la confiance

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Impact de la
fertilisation

Azote, phosphore et
potasse !

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L’azote avant la
première coupe :
indispensable ?

0 azote = autant d’UF que 50 U avant première coupe


Modification répartition des coupes : moins de 1ère, plus
de 2 et 3 ème !
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Phosphore et potasse
sur le RGH !

Effet très important de l’apport de P et de K sur le rendement du


RGH pur par rapport au témoin « 0 »

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Fertilisation minérale +
organique

La combinaison 30 U minérale + 20 m3 lisier sur première coupe +


30 U minérale seconde coupe pénalisée par rapport à 80 N
minérale + 50 N minérale seconde C.

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Effet du lisier sur 2
associations G/L

L’apport tardif au 6 mars 2002 de lisier de bovins a pénalise le


rendement des associations, même par rapport au témoin « 0 »

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Choisir son trèfle
blanc

Les ovins surtout craignent


les plantes cyanogènes

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Qu’est-ce que HCN ?

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Particularités des
différents TB

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Attention aux
semences !

Une économie peut se


transformer en perte…

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RGI alternatifs 4 n

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RGI non alternatifs 2 n

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Conclusion sur les
semences :

L’exemple des RGI est volontaire :

Ce sont des espèces de reconstitution de


stocks fourragers. Leur implantation est
souvent liée à un manque de fourrage, il
convient donc de mettre toutes les chances de
son coté !

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Le choix de
l’implantation

Je rénove ou j’améliore ?
Labour ou sursemis ?

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Le diagnostique :

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L’amélioration

Je conserve l’existant et je
l’améliore

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Les avantages de la
technique
• Diminution du risque de « raté » et donc
de perte de production fourragère, car le
meilleur de la prairie en place subsiste
pour la récolte,

• Comme il n’y a pas de labour, on garde


une bonne portance sur la parcelle :
récolte et pâturage facilités

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Dans la pratique :

Moyens mécaniques :
La fauche précoce ou la fauche des refus de
pâturage permet d’homogénéiser la parcelle et
de favoriser la repousse des trèfles blancs.

Moyens chimiques :
Désherbage local sur les zones de la parcelle
fortement infestées.
Désherbage sélectif sur l’ensemble de la parcelle.

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La nature a horreur du
vide….
• Combler les vides
laissés par le
désherbage :

– Semis avec un
semoir type « semis
direct »

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La nature a horreur du
vide….
• Combler les vides
laissés par le
désherbage :
• Passage d’une herse
pour obtenir un tout petit
peu de terre meuble
avant semis

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Si le temps est
poussant !
L’implantation de
graminées
fourragères est lente.
Si la pousse est trop
importante, la levée
va être concurrencée
au niveau hydrique et
luminosité :
Passage avec une dose
légère de glyphosate
pour freiner la
végétation
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La rénovation

Je supprime l’éxistant

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Désherbage
obligatoire !

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Quand semer ?

• A l’automne : dés les premières pluies à


partir du 15 - 20 aout
• Au printemps : Le plus tôt possible vers le
1er / 20 mars selon les régions.

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Tenir compte des temps
de germination…

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Tenir compte des temps
de germination…

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Le cas du trèfle
blanc…
• Le trèfle blanc pose
deux problèmes :

– Il n’aime pas les


semis profonds (1 à
2 mm)
– Il n’a pas la même
tolérance vis-à-vis
des produits de
désherbage

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Notre conseil…

• Semis des graminées sans le trèfle blanc,


• Si la levée et l’implantation se passe bien,
sursemis du trèfle dans la parcelle (cf diapo
suivante)
• Si la levée est lente et laisse le champ libre
aux adventices : désherbage (il sera plus
facile sans légumineuse de trouver un
désherbant sélectif et efficace), puis
sursemis du trèfle dans la parcelle
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Deux solutions pour
sursemer le trèfle
• Avec un micro- • Avec un semoir à
granulateur, style engrais :
épandeur d’anti-
limace : Sur une bâche,
mélangez votre
semence de trèfle
Souvent installé sur avec un engrais type
un quad, ce type ammonitrate, et
faites les adhérer
d’appareil permet avec de l’huile
des doses de semis alimentaire. L’engrais
relativement faibles va permettre de
Lâchez les animaux dans la foulée, pour favoriser
l’implantation des graines. « diluer » le trèfle et
09/30/08
va l’emmener sur la 67
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Le désherbage

Une observation de la flore est indispensable


pour bien choisir son protocole de
désherbage !

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. Nouvellement installées
Ray-Grass - Fétuques - Trèfle Blanc
BASAMAIS
. Stade d’utilisation : 2 f. des graminées et 2 f. trifoliées du trèfle blanc.

. Doses : 2 l/ha à l’automne - 2.5 l/ha au pts.

. Précautions : adventices jeunes-conditions poussantes (tmin : 8-10°C)


vol H2O : 400 l/ha.

. Spectre : Alchémille-Bleuet-Capselle-Chénopode-Matricaire-
Morelle-Moutarde-Ravenelle-Renoncule-Stellaire.

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‚. Permanentes ou
installées
GRATIL
. Stade d’utilisation : automne > printemps (7 j avant coupe, 21 j avt pâturage).

. Dose : 40 g/ha

. Précautions : Tmin > 5°C - Trèfle 1ère feuille trifoliée.

. Spectre : Rumex (oseille)-Capselle- Renoncule-Pissenlit-Platain-


Stellaire.

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‚. Permanentes ou
installées
BOFIX Non sélectif du trèfle.

. Stade d’utilisation : Avril (7 j avant coupe, 14 j avt pâturage).

. Doses : 3 à 4 l/ha

. Précautions : Tmin > 12°C

. Spectre : Chardon (>10 cm)-Laiteron-Liseron-Ortie-Pâquerette-


Rumex (oseille)-Capselle- Renoncule-Pissenlit-Platain-Stellaire.

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