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BOIS EMG 21d
BOIS EMG 21d
1
Formation du bois
2
le tronc comprend :
le rhytidome est la partie externe de l’écorce. Il protège l’arbre
contre les attaques biologiques (insectes), contre les gelures,
contre le dessèchement (coup de soleil) et contre les blessures
(chutes de pierres).
.
3
Le liber est la partie interne de l’écorce. C’est
l’appareil conducteur de la sève élaborée (descendante)
formée de glucose transformé en amidon.
C’est pourquoi une blessure du liber (par ex. gravure
au couteau ) peut freiner ou stopper la croissance de toute
une partie de l’arbre
4
le cambium est le tissu de croissance de l’arbre. Les cellules
vivantes du cambium se multiplient par division, croissent jusqu’à
leur taille définitive, se rigidifient (croissance des parois
cellulaires) et meurent. Ces vaisseaux cessent peu à peu
d'alimenter l'arbre après quelques années. Ils se bouchent et
s'imprègnent de différentes substances : résines, etc.
La croissance se développe principalement dans trois directions:
longitudinale (croissance en hauteur), radiale vers l’intérieur
(xylème, formation du bois) et radiale vers l’extérieur (phloème,
formation du liber).
5
l’aubier représente le système conducteur de la
nourriture de l’arbre, des racines à la couronne. Il
transporte la sève brute (montante), un mélange de
sels nutritifs dissous dans l’eau que les racines
prélèvent du sol. L’aubier reprend aussi l’effort
principal des charges mécaniques (en traction et en
compression) dus aux vents, à la neige et au poids
propre de la couronne.
6
le bois de cœur (ou le bois parfait ou duramen) est ’élément de
soutien central de l’arbre.
En revanche, il ne remplit plus de fonction conductrice des
substances nutritives. Le centre du tronc, la moelle, peut, à partir
d’un certain âge, être creux.
7
Coupe transversale :
8
Le bois est un matériau composite, naturel.
•Composition:
Organique
Cellulose: 40 à 50 %;
Hémicellulose: 25 à 40 %;
Lignine: 20 à 35 %.
Chimique
Carbone : 50%
Oxygène : 43%
Hydrogène : 6%
Azote : 1%
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Évolution des matériaux dérivés du bois massif
? Importation
Produits de construction
Production locale
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le bois existe sous 2 formes :
• Le bois vert : au dessus du Point de Saturation des fibres
(de 30% à plus de 200%)
(le bois dans l’arbre )
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Deux types de bois :
Les résineux :
Les feuillus :
L'abattage
Après la sélection, selon l'âge et la grosseur,
L'arbre est ébranché sur place. Il prend alors le nom de grume.
L'écorçage
On écorce les résineux soit à la main dans la forêt ou
mécaniquement en scierie sous des rouleaux crantés.
Les feuillus sont plus rarement écorcés.
Le transport
les grumes sont transportées vers les scieries par Camion ou train.
Dans de vastes pays comme le Canada ou en Afrique , le transport
se fait par les fleuves et rivières.
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Il existe plusieurs méthodes de débitage :
Débit sur boule ou en plot ,débit sur dosse , débit quartier
14
Déformation des débits
Débit sur dosse
15
Différents types de débit :
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17
LES PROPRIETES PHYSIQUES
L'hygroscopicité :
C'est le taux d'humidité que le bois absorbe dans l'air. Elle
dépend de l'espèce et de l'environnement de croissance (lieu,
température, altitude).
le taux d'humidité de référence pour les caractéristiques d'un
bois est de 8 à 12%.
18
Le bois contient de l’eau
Le bois est un matériau hygroscopique
(hygroscopie = capacité d’un matériau à absorber ou désorber de
l’eau venant de l’air ambiant)
Pour des bois sur pieds, l’ordre de grandeur des humidités est de :
Résineux 100 à 200 %.
Feuillus 80 à 100%.
19
L’hygroscopicité :
• À l’état vert ou même transformé, le bois retient une
certaine quantité d’eau qui assure son équilibre avec
les conditions climatiques environnantes (température,
humidité et pression). Le bois est un matériau
hygroscopique.
30%
Saturé
Anhydre
21
EAU LIBRE
LI EE
EAU
22
La mesure de l’humidité du bois
Méthode directe (pesée d’une éprouvette avant et après passage à
l’étuve)
- Spectrométrie infrarouge
La spectrométrie en réflexion diffuse dans le proche infrarouge est une méthode sans
contact de mesure du rayonnement réfléchi par l’échantillon. Ce rayonnement
dépend de la constitution chimique du bois . Les molécules d’eau absorbent la
lumière infrarouge de façon sélective à 3 longueurs d’onde différentes .
23
24
Graphique des taux d’humidité du bois
120%
80%
Pas de retrait
Eau libre
Séchage Naturel
44%
Point de saturation
28%
22% Charpente
Eau d’imprégnation
Limite du séchage naturel
Retrait
15%
Séchage Artificiel
12% Menuiserie
9% Parquets
8 Meubles
%
0%
Bois anhydre 25
Localisation et circulation de l’eau dans le bois :
A 0% Anhydre
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Rétractabilité
On désigne sous le terme de rétractibilité, le phénomène
de variation de volume du bois, quel qu’en soit le sens :
Gonflement
OU
Rétraction
28
Rétractabilité
Définition :
• Pour les taux d’humidité inférieur au SPF, au cours d’une
désorption (séchage), ou d’une adsorption (reprise d’humidité),
une éprouvette de bois subit des variations dimensionnelles,
respectivement un retrait ou un gonflement regroupés sous le
terme de rétractabilité.
. Coefficient de rétractibilité :
Pour caractériser les variations de volume, au voisinage d’une
humidité H on introduit le coefficient de rétractibilité ou coefficient
de retrait volumique V
V H V0
V (Généralement exprimé en %)
VH : volume de l’échantillonVà0
l’humidité H.
V0 : volume de l’échantillon à 29
l’humidité nulle.
Rétractabilité
Le coefficient de rétractibilité.
Essence Coefficient r
Acajou d’Afrique
Okoumé 0,180
Noyer 0,096
Hêtre 0,095
Sapin 0,175
Chêne 0,140
Pin 0,130
0,136
30
Rétractabilité
Principaux types d’inconvénients:
– Variations de dimension :
Les principaux types de défaits classiques dus au retrait ou au
gonflement sont :
• Pour le retrait :
– Désemboîtement des assemblages (tenons et mortaises, rainures et
languettes).
– Desserrage des assemblages des charpentes boulonnées.
– Fendage des éléments dont le retrait est freiné.
• Pour le gonflement :
– Déformations.
– Flambage des éléments de fort élancement dont le gonflement est
gêné.
31
SECHAGE :
But du sechage :
Donner aux bois débités un taux d'humidité en rapport avec le
travail à effectuer.
Séchage naturel:
Laisser le bois à l'abri des intempéries (sous un toit) pendant
plusieurs mois, voire des années.
Séchage artificiel :
Le principe d'un séchoir consiste à accélérer l'évaporation de l'eau par
chauffage du bois. Le taux d'humidité et la température sont
soigneusement choisis au cours du séchage pour assurer un séchage
efficace sans créer de dommage au bois.
Le séchage artificiel présente des risques s'il est mal conduit. S'il est
trop brutal, les parties externes du bois sèchent notablement plus vite
que ses parties centrales. Le retrait, qui n'est alors pas identique
partout, peut alors créer des contraintes qui causent des ruptures.
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Séchage du bois
Le bois est dit sec lorsqu’il atteint un degré d’humidité résiduelle
compris entre :
-8 et 12% pour une utilisation intérieure
-13 et 20% pour une utilisation extérieure
33
Séchage naturel
34
Séchage artificiel
35
Séchage artificiel
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Masse volumique :
Définition :
La masse volumique constitue la caractéristique physique du
bois la plus importante. Ainsi que celle des assemblages.
La masse volumique se définit selon lamformule :
Avec : m la masse volumique du bois (Kg)
V
V son volume (m3).
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La densité et dureté
Les parois cellulaires des bois sont plus ou moins épaisses, e ,
selon les essences et leur vitesse de croissance.
Les résineux à croissance rapide ont des cernes d'accroissement
plus larges et forment un bois plus léger, par rapport aux mêmes
essences à croissance lente.
Les feuillus à croissance rapide ont des cernes d'accroissement
plus larges et un bois plus dense par rapport aux mêmes essences
à croissance lente.
La masse volumique (ou densité) des bois est très variable selon
les espèces (de 350 à 1 100 kg/m3).
En tant que matériau hygroscopique, l'eau liée que le bois
contient s'ajoute à la masse de la matière ligneuse. Sa masse
volumique varie donc avec son humidité.
Pour la densité, l'humidité de référence est de 12 %.
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La densité traduit la structure anatomique
Panacoco
Balsa D=1,2 g/cm3
D=0,15 g/cm3
Les variations de densité des bois entre essences, entre arbres … ne sont donc que
le reflet de variations de porosité (quantité de parois/vide)
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Pour les essences suivantes l’ordre de grandeur de la masse
volumique est :
40
La conductibilité :
C'est l'aptitude à transmettre la chaleur, le son.
Les propriétés thermiques dépendent de l'espèce, de
l'humidité, du sens ( par rapport aux fibres) de transmission de
la chaleur et de la structure interne du bois.
Les propriétés phoniques sont principalement influencées par
l'espèce (largeur des cernes) et le sens de propagation du son.
La dilatabilité :
C'est l'aptitude a varier dimensionnellement sous l'effet de la
chaleur. Elle dépend principalement du taux d'humidité et des
variations de température. .
41
Bâtiments bois à basse consommation d’énergie RIOM
2
déc
La couleur
Elle est due a la présence de pigment propres à chaque arbre.
Elle est fonction de l'espèce, du degré d'hétérogénéité du bois,
de l'environnement de croissance (sol,humidité,
température,...).
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L'odeur :
Elle est due aux sécrétions provenant de l'arbre, aux altérations
(attaques d'insectes, de champignons, détériorations du tronc) et au
taux d'humidité du bois.
La texture :
Lorsque l'on regarde un bois coupé, on distingue souvent des cernes.
La texture est le rapport entre la largeur d'un cerne d'été (en général
plus foncé) sur la somme des largeurs d'un cerne d'été et de printemps
(cerne en général plus clair).
Le grain
C'est l'impression visible créée par les séparations entre les différents
éléments constitutifs du bois, notamment les vaisseaux . Il dépend de
l'espèce, de l'orientation de la coupe, de l'environnement de croissance
et de la structure des tissus (plus ou moins serrés)
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PROPRIÉTÉS MÉCANIQUES :
-Introduction à l’étude du comportement mécanique du
matériau bois :
Modélisation de la grume idéale, paramètres géométriques :
45
anisotropie
46
Elasticité tridimensionnelle à partir d’essais
sur cube
47
Illustration de la variété du comportement mécanique :
On considère un échantillon prismatique de bois de section
So = a x a
sur lequel on repère deux points A et B distants de l0 et positionnés
suivant le grand axe e3 de l’éprouvette: le principe de l’essai est
d’imposer un doublet de forces équilibrées croissant parallèlement
au fil et de rendre compte par un graphique contrainte (F/So)
déformation
48
Compression axiale :
Description de l’essai :
49
Essais sur Bois :
50
51
Caractéristiques mécaniques du
bois:
52
Les caractéristiques des bois en compression axiale sont données dans
le tableau suivant :
Masse Compr
Classe volumique ession Essences
(kg/m3) (MPa)
54
Les grandeurs techniques :
Le comportement élastique orthotrope est définit à partir de
trois modules d’élasticité,
Les modules d’élasticité ou modules d’Young :
1 1 1
ER = ET = EL
S 11 S 22 S 33
55
Les grandeurs techniques
56
Fendage :
Le fendage est une caractéristique propre aux matériaux fibreux.
L’essai normalisé (NF B 51 011) est effectué avec une éprouvette
normalisée . L’effort est appliqué selon une direction
radiale. La charge de rupture est proportionnelle à la largeur de
l’éprouvette 1 et la résistance au fendage f fend exprimée en
N/mm a donc pour expression:
f fend P
l
Avec: P est la charge de rupture en N.
l : est la largeur fendue en mm.
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Les ordres de grandeur de la résistance au fendage sont les suivants:
Résineux: de 10 à 15 N/mm
Feuillus fissiles : de 6 à 15 N/mm
Feuillus peu fissiles : de 15 à 30 N/mm
59
• Dans un plan longitudinal au fil, on distinguera le cisaillement
sous un effort parallèle au fil du bois et perpendiculaire au fil.
Le cisaillement parallèle au fil peut être obtenu par
compression ou par traction
Flexion statique :
Essai normalisé :
61
Flexion dynamique :
Alors qu’en flexion statique, l’effort croit lentement
jusqu’à rupture, en flexion dynamique, l’effort est appliqué
instantanément.
Importance de l’essai :
L’essai de flexion dynamique permet de déceler le bois
anormal qui a une résistance plus faible. C’est le cas
notamment des bois attaqués par les champignons ou ayant
subi des traitements spéciaux tels qu’étuvage ou séchage à
haute température.
62
Classes de résistances :
Afin de garder le processus de spécification du bois
simple et d’éviter toute confusion, un système de classes de
résistance est introduit. Il permet d’affecter les
combinaisons d’essences et de classes dont les propriétés
de résistance et de rigidité sont similaires.
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C14 C16 C18 C22 C24 C27 C30 C35 C40
fm,k (1) 14 16 18 22 24 27 30 35 40
ft,0,k 8 10 11 13 14 16 18 21 24
ft,90,k 0.3 0.3 0.3 0.3 0.4 0.4 0.4 0.4 0.4
fc,0,k 16 17 18 20 21 22 23 25 26
fc,90,k 4.3 4.6 4.8 5.1 5.3 5.6 5.7 6.0 6.3
fv,k 1.7 1.8 2.0 2.4 2.5 2.8 3.0 3.4 3.8
En KN/mm2
E0,moyen (2) 7 8 9 10 11 12 12 13 14
E0.05 (3) 4.7 5.4 6.0 6.7 7.4 8.0 8.0 8.7 9.4
E90,moyen 0.23 0.27 0.30 0.33 0.37 0.40 0.40 0.43 0.47
Gmoyen 0.44 0.50 0.56 0.63 0.69 0.75 0.75 0.81 0.88
En kg/m3
k 290 310 320 340 350 370 380 400 420
(1) résistance caractéristique en flexion. 64
(2) module d’élasticité longitudinal moyen.
D30 D35 D40 D50 D60 D70
En N/mm2
fm,k 30 35 40 50 60 70
ft,0,k 18 21 24 30 36 42
fc,0,k 23 25 26 29 32 34
En KN/mm2
E0,moyen 10 10 11 14 17 20
En kg/m3
k 530 Tableau
560 : Classes
590 de650résistance
700 et valeurs
900
caractéristiques selon la norme EN338. Essences 65
Dureté :
Elle consiste à faire pénétrer dans le matériau une pièce de forme
définie sous un certain effort.
Dureté Brinell :
L’essai est effectué avec une bille de 10 mm de diamétre.
L’effort est de 490 N pour les bois durs et de 98 N pour les
bois tendres .
66
2P
HB
D ( D D 2 d 2 )
Dureté Brinell
P: effort exercé exprimé en kg
D diamètre de la bille en mm;
d : diamètre de l’empreinte en mm.
67
Indice Chalais Meudon :
L'échelle de dureté des bois peut être exprimée en indice Chalais
Meudon.
La dureté d’un bois donnée par l’échelle dite de Chalais-Meudon
est l’inverse de mesure d’une profondeur d’entaille dans un
échantillon de bois sec de 2 cm d’épaisseur.
L’entaille est le résultat de l’application d’une charge de 200 kg
pendant 5 secondes par l’intermédiaire d’un cylindre métallique de
3 cm de diamètre
68
Echelle de Chalais -Meudon
Dureté Janka
70
Fluage :
Lorsque sous l’action d’une charge permanente, les déformations ont
tendance à augmenter en fonction du temps. C’est le phénomène de
fluage.
Le bois a un comportement particulier vis à vis de ce phénomène.
72
73
Châtaignier.
•France.
• Grain mi-fin, fil droit; structure hétérogène. Aubier différencié,
blanchâtre, très mince.
•Mi-dur, mi-lourd. Retrait total assez faible. Moyennement à peu
nerveux.
• Se prête mieux à tous travaux d'usinage, de façonnage et de
finition. Se cintre bien.
• Bois parfait très durable aux intempéries mais sujet à une
échauffure particulière.
Utilisation : Menuiseries intérieure et extérieure. Revêtements
de sol. Ameublement. Clôtures, pieux. Montants d'échelles.
Emplois limités en raison des faibles dimentions des débits
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Chêne.
•Toutes régions de plaine et moyenne altitude ( qlq sujets
dans Atlas au Maroc)
•Grain grossier, fil droit. Structure Hétérogène. Aubier
distinct, blanchâtre. Mi-dur, mi-lourd à lourd. Retrait total
fort.
• Exellentes résistances mécaniques (bois à croissance
rapide). Résiste bien en compression, très bien en flexion,
assez résilient. Adhérent,
•quelquefois difficile à travailler si les accroissements sont
trop larges.
•Séchage très délicat. Se cloue, se vise, se colle sans
difficulté. Finition relativement aisée. Bois parfait très
durable,
Escalier. tonnellerie...
Acajou :
• Côte-d'Ivoire. Cameroun, Gabon. Bois parfait,
• Reflet satiné. Grain mi-fin, contre-fil plus ou moins accusé et
régulier. Aubier mince. Tendre et léger. Retrait total moyen, .
Résistances mécanique moyennes. Elastique, résistant au choc.
Bonne cohésion transversale.
•Travail facile , se peint, se vernit sans difficulté. . Aucun
problème de collage. Moyennement durable.
Utilisation :Menuiserie extérieure et intérieure, décoration.
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Teck.
•Thailande, Indonésie, Birmanie, Viêt-nam.
•Bois parfait, grain plutôt grossier, fibre droit. Structure
hétérogène Mi-dur et mi-lourd. Retrait total très faible.
•Résistances mécaniques moyennes. Plutôt élastique,
moyennement résistant aux chocs.
• Travail assez aisé, se polit très bien. Résiste aux
champignons et aux insectes.
Utilisation : Menuiserie extérieur et intérieure, meuble de
jardin, placage.
77
Hêtre:
• Toutes régions .
•Grain fin à très fin, structure homogène. Fil droit. Maillure très
apparente sur quartier. Aubier généralement non distinct. Mi-dur, mi-
lourd, retrait total élevé
• Bonnes résistances à la compressions axiale et transversale. Raide en
flexion,
•se travaille plus ou moins bien . Se tourne et ce cintre bien, se colle de
façon satisfaisante. Assez dur à clouer et visser Assez peu durable,
s’échauffe facilement.
Utilisation :Ameublement, contreplaqués, escalier, revêtements de sol,
jeux et jouets.
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Frêne:
• Toutes régions, plaines et vallées humides.
•Fils droit parfois ondulé. Grain assez grossier. Structure très
hétérogènes. Retrait total moyen à fort , à croissance rapides.
• Excellentes résistances mécaniques. Résiste bien en
compression, très bien en traction et en flexion. Elastique et très
résilient.
•Sciage assez difficile Usinage facile. Se ponce bien, prend bien
les peintures, vernis et cires. Bois non durable.
Utilisation : Ameublement et décoration. Plaçages .Inapte aux
emplois extérieurs.
79
Palissandre de Rio, Palissandre de l'Inde et brésil:
• Inde, Brésil
•Bois parfait. fils droit ou légèrement ondulé, grain fin. Très
ramagé sur dosse. bois parfait, contre-fil plus ou moins
marqué, grain assez grossier. . Durs et lourds. Retrait total
plutôt faible.
•Faibles résistances mécaniques, cassants au choc. Difficiles
à travailler. Le palissandre de l'Inde désaffûte les outils. Se
polissent très bien. Collage et vernissage faciles. Très
durables.
Utilisation :Ameublement et décoration intérieure.
Aménagement intérieurs ( massif et plaqué).
80
PRODUITS DERIVES
81
Panneaux à base de bois
Panneaux à base de
bois
82
Fabrication de contreplaqué:
Pli extérieur
Pli transversal
Pli central
Pli transversal
Pli extérieur
Vue en coupe
85
Différents essences de contreplaqué:
Acajou,
niangon,
iroko,
framiré,
sapelli ,
sipo,
oukoumé
pin maritime,
peuplier…
86
Différents types de contreplaqué:
87
Propriétés physiques des contreplaqués:
Masse volumique: en général, compte tenu de la quantité de liant et
de la pression de collage, la masse volumique du contreplaqué est
supérieure à celle de l’essence le constituant.
Teneur en humidité: les placages sont hygroscopiques comme le
bois massif mais la présence des plans de collage fait que la teneur
en humidité varie moins que celle du bois massif.
Variations dimensionnelles: compte tenu de la composition à fils
croisés, les variations dimensionnelles dans le plan sont faibles. En
épaisseur dans le cas de placages déroulés, le retrait ou le
gonflement radial est similaire à celui du bois massif de même
essence.
Fluage: en raison de la présence des plans de collage, la
déformation différée du contreplaqué est légèrement supérieure à
celle du bois massif.
88
Le Latté
Pli extérieur
âme
Pli extérieur
Vue en coupe
Il est constitué
de plis et d’une âme de lattes de bois
de largeur comprise entre 7 et 30mm
89
Panneaux de particules
90
Le panneau à particukles est un panneau polyvalent,
Il peut être ignifuge , cintré, laqué ou melaminé
Procédé de fabrication :
91
Etapes de réalisation des panneaux de
particules
92
On distingue :
Panneaux de particules :
Les particules représentent 85% du poids du panneau et sont, en
général, à base de résineux (épicéa et pin); les feuillus (hêtre) sont
utilisés pour les panneaux fortement sollicités. ( Nouveau bois,
MDF,…)
Panneaux OSB :
Les panneaux à lamelles orientées (Oriented Strand Board);
93
Le MDF :
Un panneau de fibres à densité moyenne ou MDF ( Medium
Density Fiberboard )est un panneau composite de fibres de bois à
moyenne densité (avec des masses volumiques variables : 800 kg/m³
pour le HDF, 750 kg/m³ pour le MDF, 600 kg/m³ pour le light
MDF), . ce panneau issu d'un procède industriel continu, est
constitué de fibres de bois et d'un liant synthétique à base de résine
urée-formol que l'on soumet à des contraintes de température et de
pression2.
Matériau industriel récent (1966), le MDF présente de multiples
avantages :
•il est quasiment isotrope
•sa texture fine le rend facile d'emploi en décoration,
•il est moins cher que le bois massif,
•il est disponible en de multiples épaisseurs,
•il permet l'utilisation de bois de première éclaircie (arbres de faible
94
diamètre, qui ne peuvent pas être valorisés en bois massif).
MDF
95
Le mélaminé
Le mélaminé est un matériau généralement utilisé pour construire
du mobilier .
Description :
Il s'agit de panneaux de bois recouverts d'une feuille imprégnée
d'une molécule , la mélamine.
Cette substance est utilisée pour ses caractéristiques intéressantes,
à savoir sa rigidité, sa solidité et sa résistance à la chaleur.
La feuille est collée à chaud et sous pression sur ces panneaux qui
sont, soit du MDF ou des panneaux de particules (agglomerés ).
Le stratifié résulte du collage d'une feuille de 0,7 mm sur un
aggloméré avec une colle de contact.
Les meubles mélaminés ou stratifié présentent des chants bruts
et inesthétiques qu'il vaut mieux recouvrir.
Pour ce faire, on utilise des chants thermocollants, autocollants ou
à coller, réalisés en pvc ou polyester.
96
Le mélaminé
97
Les panneaux à lamelles orientées (OSB)
98
LE BOIS LAMELLE COLLE
Historique :
En 1890, le maître charpentier allemand Otto HETZER songea à
remplacer les boulons qui servaient à assembler les lamelles de
bois par de la colle résorcine. La charpente lamellée collée était
alors née.
Au Maroc : la société SEDEC est pionnière dans le domaine du
lamellé collé.
99
Le lamellé-collé ou boi
Définition :
On appelle bois lamellé collé, des pièces massives reconstituées à
partir de lamelles de bois de dimensions relativement réduites par
rapport à celles de la pièce et généralement expurgés de défauts .
la fabrication d'une pièce de grande dimension ou de formes
particulières qui n'auraient pu être obtenues par utilisation du même
matériau sans transformation,l'amélioration de la résistance
mécanique par rapport à une pièce de bois massif (grâce au triage et
à la purge des défauts).
100
Les 9 étapes de fabrication du lamellé-collé
Finition et
préservation
101
Avantages du lamellé collé
102
Un pont en lamelle collé Une salle couverte en LC
103
Le lamellé-collé associe par collage à plat et à fils parallèles
plusieurs lamelles de bois massifs (3,5 - 4,5 cm d'épaisseur).
Ce mode de fabrication fait du lamellé-collé en fait un matériau :
Aux caractéristiques constantes et garanties :
• séchage maîtrisé,
• stabilité dimensionnelle,
• dimensionnement précis association possible (acier, béton, LVL…),
•esthétique des formes (poteaux ronds, charpentes cintrées...).
D'une très grande résistance :
•mécanique (flexion, compression, torsion),
•au feu et à la chaleur (faible conductivité thermique et maintien des
caractéristiques jusqu'à 100 C° avec une colle appropriée)
•aux ambiances agressives (potasse, soufre, chlorure de sodium,
acide sulfurique...).
104
Les étapes de fabrication du lamellé-collé
Les bois employés sont essentiellement des résineux
•Réception et tri des bois
•Séchage et stabilisation : à leur arrivée les bois ont un taux d’humidité de
20% (parfois 25%). Or pour le collage, il est nécessaire qu’ils soient amenés
à un équilibre hygroscopique de 8 à 14%, d’où la nécessité d’un séchage.
•Purge des lamelles (flashes, gerces, noeuds)
•Calibrage :Les planches sont mises à une épaisseur maximale de 50
mm, pour une longueur comprise entre 1 .5 et 5 m
•Aboutage et mise en longueur
•Encollage
•Pressage et mise en formes
•Rabotage
•Taille
•Finition et préservation
105
Aboutage :
106
Orientation I des entures Orientation II des entures
Lamellé collé
107
Salle couverte en bois lamellé collé
108
Usinage du bois : le materiel utilisé
Scie circulaire stationnaire
109
Scie circulaire stationnaire
110
Scie à ruban
111
Toupie
Une toupie est une machine-outil d'usinage du bois. Elle permet de
profiler des sections de bois(des moulures).
L'outil est fixé sur un arbre vertical logé dans un trou au milieu
d'une table en acier. Le réglage de la profondeur est effectué grâce à
un guide rectiligne localisé de part et d'autre de l'outil en laissant
plus ou moins dépasser l'outil.
Le réglage de la hauteur s'effectue avec une manivelle.
Certaines toupies sont équipées :
d'un entraîneur : L'entraîneur est pourvu de rouleaux caoutchoutés
(pour l'adhérence) qui emporte la pièce vers l'outil et la maintient
résolument contre le guide.
d'un guide à chariot qui permet l'installation d'une règle mobile
perpendiculaire à l'outil pour utiliser la toupie comme
une tenonneuse
112
Toupie
113
Raboteuse
Une raboteuse est une machine-outil des métiers du bois.
Elle permet de usiner une pièce de bois, préalablement dressée
avec une dégauchisseuse, pour l'amener à épaisseur désirée par
enlèvements successifs de matière.
114
Dégauchisseuse
La dégauchisseuse est un outil de menuiserie qui permet de
dégauchir le bois, c'est-à-dire à le rendre droit.
Tenonneuse
Une tenonneuse est une machine-outil utilisée dans le
façonnage de tenons dans les pièces de bois. Elle possède une
règle chariot qui amène la pièce à la rencontre de l'outil.
Catégories :
Machine-outil pour l'ameublement - Machine-outil - Usinage
Tenonneuse simple
115
Scie à panneau horizontal ou vertical
116
Scie à panneau horizontal
117
L’assemblage du bois
Divers assemblages
118
Assemblage en T et mi-bois
119
Assemblage en L
Assemblage a enfourchement
120
PRÉSERVATION DU BOIS :
Le bois est sujet à diverses attaques dues à l’humidité qui favorise l’attaque
par les champignons et les insectes.
le risque d’incendie nécessite de sa part une protection du bois contre le
feu.
Altérations biologiques
Destructeurs végétaux :
Nous distinguerons les altérations des bois fraîchement abattus et
celles des bois mis en œuvre.
1) Altérations des bois fraîchement abattus :
Bleuissement :
L’aubier des bois résineux en général est attaquable par les
champignons de bleuissement à cause des substances nutritives qu’il
contient.
121
L’échauffure :
C’est une altération qui attaque fréquemment l’hêtre et parmi les
essences résineuses, elle attaque surtout le sapin et l’épicéa aussitôt
après l’abattage.
a) Pourriture fibreuse
b) Pourriture cubique
c) Pourriture molle
122
Destructeurs animaux :
On distingue des insectes xylophages, spécifiques des bois verts et
des insectes spécifiques des bois sec.
Mesures de protection :
La norme EN 335-1 introduit cinq classes de risque et donne les agents
biologiques correspondant à chaque situation :
Classe de risque 1 : situation dans laquelle le bois ou le produit à base de
bois est sous abri, entièrement protégé des intempérie et à l’abri de toute
humidification.
Classe de risque 2 : situation dans laquelle le bois ou le produit à base de bois
est sous abri, entièrement protégé des intempéries mais où une humidification
temporaire peut se produire.
Classe de risque 3 : situation dans laquelle le bois ou le produit à base de bois
est à l’extérieur mais séparé du sol.
123
continuellement exposé aux intempéries, soit protégé des intempéries mais
sujet à des fréquentes humidifications.
Classe de risque 4 : situation dans laquelle le bois ou le produit à base de
bois est en contact avec le sol ou l’eau douce et est constamment exposé à
une humidification.
Classe de risque 5 : situation dans laquelle le bois ou le produit à base de
bois est constamment exposé à l’eau salée.
126
Respect de certaines précautions de construction contre le feu :
Ignifugation du bois :
128
Défauts du bois
129
130
131
CLASSEMENT AEV DES FENETRES EN BOIS
Le DTU n° 36.1/37.1 (P 20-201 ) permet de déterminer le
classementà retenir pour une fenêtre en fonction de son
exposition, en prenant en compte les paramètres suivants:
- Ia région ,
- Ia situation de la construction:
- a: I'intérieur des grands centres urbains,
- b: les villes petites et moyennes ou à la périphérie des
grands centres urbains,
- c: en rase campagne,
- d: en bord de mer ou situées dans les villes côtières si
elles sont par rapport au littoral à moins de 15 fois leur
hauteur lorsque les fenêtres en question sont situées sur une
façade non abritée,
132
Classement AEV :
133
Classement AEV :
La perméabilité à l’air est notée de 1 à 4 :
on parle de perméabilité pour une fenetre qui ne laisse pas rentrer l’air
dans l’ habitation.
En tant que menuiserie efficace, Une fenêtre se doit d’être imperméable
à l’air afin d’ assurer, surtout en hiver, une isolation optimale.
Essai de perméabilité à l'air (classement A)
On mesure le débit d'air en m3/h.m2 d'ouvrant qui passe à travers la
fenêtre en fonction de la pression.
4 classes d'étanchéité existent :
non classé, normale (A1),
améliorée (A2),
renforcée (A3).
très renforcée (A4)
134
Classement AEV :
Essai de perméabilité à l'eau (classement E)
135
Classement AEV :
La résistance au vent est notée selon 2 critères :
136
Classement AEV :
137