Pont À Poutre en BApredimensionement Du Tablier

Université Mohammed Premier
Ecole Nationale des Sciences Appliquées d’Oujda
Filière Génie Civil
Mémoire de Projet de Fin d’Etude
présenté en vue d’obtenir le diplôme
D’ingénieur d’Etat
Sujet :
CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT D’UN OUVRAGE D’ART POUR LE

REMPLACEMENT D’UN PASSAGE A NIVEAU PN 2060 AU PK 316+721
LIGNE FES – OUJDA
Présenté par :
FARAH Abdelilah
BOULAYAD Mostafa
Membres du jury : Encadré par :
Mme. ADDOU Rajae (ENSAO) M. EL BAHI Mohamed (BTGC)
M. HEYOUNI Mohammed (ENSAO) M. HEYOUNI Mohammed (ENSAO)
M. MALEK Rachid (ENSAO) M. MALEK Rachid (ENSAO)
Année universitaire : 2018 - 2019

ETUDE D’EXECUTION D’UN OUVRAGE D’ART POUR LE REMPLACEMENT D’UN P.N 2060 au PK 316+721 2
DEDICACES
Je dédie ce modeste travail, avec tous mes vœux de bonheur, de santé et de
réussite :
 À MES CHERS PARENTS
Aucune dédicace ne saurait exprimer mon respect, mon amour éternel

et ma considération pour les sacrifices que vous avez consentis pour mon
instruction et mon bien être.
Puisse Dieu, le Très Haut, vous accorder santé, bonheur et longue vie et
faire en sorte que jamais je ne vous déçoive.
 À Mes adorables sœurs :
Fatima-Zahra et Houria pour leur encouragement et leur soutien

moral.
 À tous les membres de ma famille, petits et grands :
– La Famille FARAH
– La famille KIFANE
– La famille ADDOU
– La famille YOUSFI
Veuillez accepter l’expression de mon affection.
 À mon binôme et mon cher ami Mostafa BOULAYAD et à toute sa famille.
 À tous mes amis et spécialement :
Jihane, Maria, Hicham, Ayoub, Youssef, S. Ayoub ...et tous ceux qui
me sont chers et que j'ai omis de citer, en témoignage de l’amitié qui nous
unit, et des souvenirs de tous les moments que nous avons passés ensembles.
Je vous exprime mon affection et mes pensées, tout en vous souhaitant
la réussite dans tout ce que vous entreprenez.
 À mes chers et respectueux encadrants, j’ai eu le privilège de travailler

parmi votre équipe, vos encouragements inlassables, votre gentillesse
méritant toute admiration.
À tous ceux qui ont contribué de près ou de loin pour que ce Projet de Fin d’Etude
soit possible.
Dieu vous assiste
FARAH Abdelilah – BOULAYAD Mostafa | ENSAO 2018/2019

Dédicaces :
 A celui qui a tant sacrifié pour ma réussite,
A mon père, l’ingénieur de ma vie.
Que dieu te protège ;
 A celle qui m’a accompagnée du début jusqu’à la fin,
A ma mère, qui a abandonné beaucoup de choses pour veiller à
M’encourager et instaurer en moi des valeurs que je n’abandonnerai jamais,
Que dieu te protège ;
 A mes frères, Abdoussamad, Hamza et Zakaria
Pour vous exprimer toute mon affection et vous exhorter à plus de persévérance dans le
travail ;
 À mon binôme et mon cher ami Farah Abdelilah et à toute sa famille ;
 A mes honorables enseignants pour le savoir que vous m’avez inculqué ;
 A tous les collègues de la classe pour l'esprit d'entraide et surtout de convivialité qui a
régné tout au long de notre cursus ;
 A mes amis, Noaman, Safaa, Issam, Oussama, Amine, Bader …

avec qui j’ai passé des moments inoubliables. ;
Mostafa Boulayad

REMERCIEMENT :
Avant d’ouvrir ce rapport, nous tenons tout d’abord à remercier notre

Encadrant : M. EL BAHI Mohamed Chef de bureau d’étude BTGC à Rabat, qui
nous a permis d’effectuer un stage dans son bureau, aussi pour l’aide qu’il nous a
apporté dans la réalisation de ce projet tout en nous laissant une grande autonomie
et en prenant note de nos opinions.
Merci pour l’aide et les conseils que vous nous avez prodigués avec une
disponibilité jamais démentie tout au long de notre stage ; vous nous avez toujours
réservé le meilleur accueil, malgré vos obligations professionnelles. Veuillez trouver
ici l’expression de notre grand respect et nos vifs remerciements.
Et bien évidemment, nous exprimons notre reconnaissance et gratitude à

M. HEYOUNI Mohammed et M. MALEK Rachid nos encadrants et nos professeurs
à l’Ecole Nationale des Sciences Appliquées à OUJDA, pour nous avoir soutenus et
incités à travailler en mettant à notre disposition leurs expériences et leurs
compétences.
Ce travail est pour nous, l’occasion de vous témoigner notre profonde

gratitude, notre respectueuse considération et profonde admiration pour toutes vos
qualités scientifiques et humaines.
Vous nous avez honorés d’accepter avec grande sympathie de siéger parmi
notre jury ; Merci membres de jury pour l’intérêt que vous avez porté à notre
mémoire de fin d’étude, en acceptant d’examiner et juger notre travail et l’enrichir
par vos propositions.
Nos sincères remerciements à nos professeurs et tout le corps administratif

et enseignant de l’ENSAO.
Enfin nous remercions tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, ont
contribué à la réussite de ce travail, et qui n’ont pas été cités ici, à tous ces
intervenants, nous présentons nos remerciements, notre respect et notre
gratitude….

RESUME :
Ce projet de fin d’études, intitulé « Conception et dimensionnement d’un ouvrage d’art pour le
remplacement d’un passage à niveau PN2060 », consiste à faire la conception et le dimensionnement du
pont projeté au PK 316+721 de la ligne Fès-Oujda.
Ce travail, composé de deux parties, met en pratique à travers un projet réel les notions
fondamentales de la conception et du dimensionnement des structures en béton armé, étudiées lors du
cursus de 3 ans d’étude en génie civil à l’Ecole Nationale des Sciences Appliquées.
La première partie de ce mémoire portera sur une étude d’avant-projet, qui comporte, dans un
premier temps, une reconnaissance du site et rassemblement des différentes données ou contraintes du
projet d'ouvrage d'art dans le but d’entamer une étude du tracé qui nécessite une amélioration de ces
caractéristiques géométriques, puis une justification du choix du type et de la conception du pont.
Une étude détaillée de la variante retenue fera l’objet de la deuxième partie, qui portera entièrement sur
le calcul et le dimensionnement des différents constituants de l’ouvrage, afin d’établir un devis estimatif
du projet.

SOMMAIRE :
Dédicaces................................................................................................................................................. 2
Remerciement :...................................................................................................................................... 4
Résumé :................................................................................................................................................... 5
Sommaire : .............................................................................................................................................. 6
Liste des figures .................................................................................................................................. 13
Liste des tableaux............................................................................................................................... 17
Liste des logiciels ............................................................................................................................... 22
Liste des abréviations ....................................................................................................................... 23
Introduction générale ....................................................................................................................... 24
Chapitre I. PRESENTATION DE L’ORGANISME ................................................................................... 25
I.1. Identité : ........................................................................................................................................................................... 25
I.1.1. Raison sociale : ................................................................................................................................................... 25
I.1.2. Adresse :................................................................................................................................................................. 25
I.1.3. Forme juridique : ............................................................................................................................................... 25
I.1.4. Direction : .............................................................................................................................................................. 25
I.1.5. Banques assurant le service financier : ................................................................................................. 25
I.2. SERVICES ET CHAMPS D'ACTIVITES : .............................................................................................................. 26
I.2.1. Présentation : ...................................................................................................................................................... 26
I.2.2. Domaines d'intervention : ............................................................................................................................ 26
I.2.3. Types d'intervention : ..................................................................................................................................... 26
I.3. MOYENS HUMAINS : .................................................................................................................................................. 27
I.3.1. Organigramme : ................................................................................................................................................. 27
I.3.2. Liste des principaux Ingénieurs et Cadres :......................................................................................... 27
I.3.3. Liste des principaux Techniciens : ........................................................................................................... 27
I.3.4. Liste des agents techniques : ....................................................................................................................... 28
Chapitre II. PRESENTATION DU PROJET .......................................................................................... 29
II.1. Acteurs du projet :....................................................................................................................................................... 29
II.2. Passage à niveau : ........................................................................................................................................................ 29
II.3. La suppression d'un passage à niveau : ........................................................................................................... 29
II.3.1. La mise en impasse........................................................................................................................................... 29
II.3.2. La déviation vers un ouvrage existant ................................................................................................... 29
II.3.3. La création d'un ouvrage dénivelé ........................................................................................................... 29
Partie 1 : Etude de définition ....................................................................................................... 30
Chapitre I. Données générale : .............................................................................................................. 31

I.1. Introduction : ................................................................................................................................................................. 31

I.2. Site du projet : ............................................................................................................................................................... 31
I.3. Données naturelles :................................................................................................................................................... 32
I.3.1. Topographie : ...................................................................................................................................................... 32
I.3.2. Géomorphologie régionale : ........................................................................................................................ 32
I.3.3. Hypothèses géotechniques : ........................................................................................................................ 32
I.3.4. Actions à origine naturelle : ......................................................................................................................... 33
I.4. Données fonctionnelles :.......................................................................................................................................... 34
I.4.1. Voie portée : ......................................................................................................................................................... 34
I.4.2. Obstacle franchi : ............................................................................................................................................... 37
I.4.3. Gabarit : .................................................................................................................................................................. 37
I.4.4. Ouverture : ............................................................................................................................................................ 37
I.5. Les différents types d’ouvrage : ........................................................................................................................... 38
I.5.1. Ponts métalliques ou mixtes : ..................................................................................................................... 38
I.5.2. Pont en béton armé :........................................................................................................................................ 38
I.5.3. Pont en béton précontraint : ....................................................................................................................... 39
I.6. Présentation des variantes :................................................................................................................................... 39
I.7. Choix du type d’ouvrage à dimensionner : ..................................................................................................... 40
Partie 2 : Etude D’avant projet ...................................................................................................... 41
Chapitre I. Pré-dimensionnement du tablier : .................................................................................. 42
I.1. Introduction : ................................................................................................................................................................. 42
I.2. Conception et pré-dimensionnement :............................................................................................................. 43
I.2.1. Conception générale des éléments du tablier : .................................................................................. 44
I.2.2. Hourdis :................................................................................................................................................................. 45
I.2.3. L’entraxe b0 : ....................................................................................................................................................... 46
I.2.4. Prédalle en béton armé : ................................................................................................................................ 46
Chapitre II. Pré-dimensionnement des piles : ................................................................................ 47
II.1. Introduction : ................................................................................................................................................................. 47
II.2. Les différents types de piles : ................................................................................................................................ 47
II.2.1. Les piles marteaux : ......................................................................................................................................... 47
II.2.2. Les piles en caisson :........................................................................................................................................ 47
II.2.3. Les piles de type voile :................................................................................................................................... 47
II.2.4. Les piles de type poteau : .............................................................................................................................. 47
II.3. Conception et pré-dimensionnement :............................................................................................................. 48
II.3.1. Chevêtre : ............................................................................................................................................................... 48
II.3.2. Fût : ........................................................................................................................................................................... 48
II.3.3. Fondation : ............................................................................................................................................................ 48
II.3.1. Susceptibilité du fût au flambement : ..................................................................................................... 49
Chapitre III. Pré-dimensionnement des culées : ............................................................................. 50

III.1. Introduction : ................................................................................................................................................................. 50

III.2. Les fonctions de la culée : ........................................................................................................................................ 50
III.3. Les différents types de culées : ............................................................................................................................. 50
III.3.1. -Les culées enterrées : .................................................................................................................................... 50
III.3.2. -Les culées remblayées : ................................................................................................................................ 50
III.3.3. -Les culées creuses : ......................................................................................................................................... 50
III.3.4. -Les culées en terre armée : ......................................................................................................................... 50
III.3.5. -Les culées contrepoids : ............................................................................................................................... 51
III.3.6. -Choix de la variante :...................................................................................................................................... 51
III.4. Les éléments de pré-dimensionnement : ........................................................................................................ 51
III.5. Conception et Pré-dimensionnement des culées : ..................................................................................... 51
III.5.1. Le sommier d’appui (chevêtre) : ............................................................................................................... 51
III.5.2. Corbeau d’appui de la dalle de transition : .......................................................................................... 51
III.5.3. Le mur garde-grève : ....................................................................................................................................... 52
III.5.4. La dalle de transition : .................................................................................................................................... 52
III.5.5. Les murs en retour : ......................................................................................................................................... 52
III.5.6. Les fûts : ................................................................................................................................................................. 53
III.5.7. Fondations :.......................................................................................................................................................... 53
III.5.8. Susceptibilité du fût au flambement : ..................................................................................................... 54
PARTIE 3 : Etude d’execution ......................................................................................................... 55
Chapitre I. Etude des poutres principales : ........................................................................................ 56
I.1. Introduction : ................................................................................................................................................................. 56
I.2. Charges permanentes : ............................................................................................................................................. 56
I.2.1. Poids propres des éléments porteurs : .................................................................................................. 56
I.2.2. Poids total du tablier dans une travée : ................................................................................................. 60
I.3. Inventaire des charges d’exploitation : ............................................................................................................ 61
I.3.1. Définition des charges : .................................................................................................................................. 61
I.4. Coefficients de répartition transversale CRT : ............................................................................................. 71
I.4.1. Introduction :....................................................................................................................................................... 71
I.4.2. Aperçu théorique sur la méthode de Guyon-Massonnet :............................................................ 71
I.4.3. Principes fondamentaux de la méthode : ............................................................................................. 71
I.4.4. Détermination des valeurs des CRT pour les différentes poutres : ........................................ 82
I.5. Détermination des sollicitations moyennes :................................................................................................ 98
I.5.1. Rappel sur les lignes d’influences d’une poutre sur appui simple : ........................................ 98
I.5.2. Sollicitations dues à la charge permanentes : .................................................................................... 99
I.5.3. Sollicitations dues aux surcharges routières :................................................................................. 101
I.5.4. Combinaison des charges : ........................................................................................................................ 112
I.5.5. Vérification à la manutention des poutres préfabriquées : ...................................................... 113
I.5.6. Ferraillage : ........................................................................................................................................................ 114

I.5.7. Vérification de la flèche ............................................................................................................................... 120

Chapitre II. Etude des entretoises d’about : .................................................................................. 121
II.1. Introduction : .............................................................................................................................................................. 121
II.2. Principe de calcul : ................................................................................................................................................... 121
II.2.1. Choix de nombre et d’emplacement des vérins : ........................................................................... 121
II.2.2. Calcul des sollicitations : ............................................................................................................................ 122
II.2.3. Calcul du ferraillage : .................................................................................................................................... 123
Chapitre III. Etude des prédalles : ..................................................................................................... 125
III.1. Introduction : .............................................................................................................................................................. 125
III.2. Principe de calcul : ................................................................................................................................................... 125
III.3. Acier connecteur : .................................................................................................................................................... 126
Chapitre IV. Etude du hourdis : .......................................................................................................... 127
IV.1. Introduction : .............................................................................................................................................................. 127
IV.2. Calcul de la dalle entre poutres : ...................................................................................................................... 127
IV.2.1. Illustration du hourdis : .............................................................................................................................. 127
IV.2.2. Calcul des sollicitations : ............................................................................................................................ 127
IV.2.3. Calcul du ferraillage : .................................................................................................................................... 132
IV.2.4. Vérification au poinçonnement de la dalle : ..................................................................................... 133
Chapitre V. Les appareils d’appuis : ................................................................................................ 135
V.1. Introduction : .............................................................................................................................................................. 135
V.2. Constitution et description : ............................................................................................................................... 135
V.3. Définition géométrique : ....................................................................................................................................... 135
V.4. Réactions d’appuis :................................................................................................................................................. 136
V.4.1. Système A(l) : ................................................................................................................................................... 136
V.4.2. Système Tr : ....................................................................................................................................................... 137
V.4.3. Système Bc :....................................................................................................................................................... 137
V.4.4. Système Bt : ....................................................................................................................................................... 137
V.4.5. Système Mc120 : ............................................................................................................................................. 138
V.4.6. Système E : ......................................................................................................................................................... 138
V.4.7. Combinaisons des réactions :................................................................................................................... 139
V.5. Rotation d’appui : ..................................................................................................................................................... 140
V.5.1. Rotation due à la charge permanente : ............................................................................................... 140
V.5.2. Rotations due aux charges d’exploitation : ....................................................................................... 141
V.5.3. Combinaisons des rotations : ................................................................................................................... 144
V.6. Déplacements d’appui : ......................................................................................................................................... 144
V.6.1. Déplacement dû à la rotation : ................................................................................................................ 144
V.6.2. Déplacement dû à la variation de la température : ...................................................................... 144
V.6.3. Déplacement dû au retrait : ...................................................................................................................... 145
V.7. Pré dimensionnement des appareils d’appuis :........................................................................................ 145
V.7.1. Aire de l’appareil d’appui : ........................................................................................................................ 145

V.7.2. Dimensions en plan : .................................................................................................................................... 146

V.8. Validité des appareils d'appuis : ....................................................................................................................... 153
V.8.1. Limitation de la contrainte de cisaillement :.................................................................................... 153
V.8.2. Condition de non cheminement et de non glissement : ............................................................. 154
V.8.3. Condition de non flambement :............................................................................................................... 154
V.8.4. Condition de non soulèvement : ............................................................................................................. 155
V.8.5. Dimensionnement des frettes : ............................................................................................................... 155
Chapitre VI. Conception et géométrie des bossages : .................................................................. 156
VI.1. Dimension en plan : ................................................................................................................................................. 156
VI.2. Hauteur :........................................................................................................................................................................ 156
VI.3. Calcul et ferraillage des bossages : .................................................................................................................. 156
Chapitre VII. Etude des piles : .............................................................................................................. 157
VII.1. Chevêtre : ................................................................................................................................................................. 157
VII.1.1. Sollicitations dans le chevêtre :............................................................................................................... 157
VII.1.2. Ferraillage : ........................................................................................................................................................ 158
VII.2. Fûts : ........................................................................................................................................................................... 159
VII.2.1. Réaction d’appuis pour deux travées chargées Mc120 :............................................................ 159
VII.2.2. Réaction d’appuis pour deux travées chargées E :........................................................................ 160
VII.2.3. Réaction d’appuis pour deux travées chargées Bc : ..................................................................... 160
VII.2.4. Effort du vent.................................................................................................................................................... 161
VII.2.5. Combinaisons des charges : ...................................................................................................................... 162
VII.2.6. Ferraillage : ........................................................................................................................................................ 162
Chapitre VIII. Etude des culées :........................................................................................................... 163
VIII.1. Mur garde-grève : ................................................................................................................................................ 163
VIII.1.1. Le poids propre du mur garde grève : ............................................................................................ 163
VIII.1.2. Les forces horizontales : ........................................................................................................................ 163
VIII.1.3. Combinaisons de calcul : ....................................................................................................................... 164
VIII.1.4. Ferraillage :................................................................................................................................................... 164
VIII.2. Corbeau d’appui de la dalle de transition :............................................................................................. 165
VIII.3. Dalle de transition : ............................................................................................................................................ 165
VIII.4. Mur en retour : ...................................................................................................................................................... 167
VIII.4.1. Actions et sollicitations :........................................................................................................................ 167
VIII.4.2. Ferraillages : ................................................................................................................................................ 168
VIII.5. Justification du chevêtre vis-à-vis de la flexion : ................................................................................. 169
VIII.5.1. Charges appliquées au chevêtre : ..................................................................................................... 169
VIII.5.2. Sollicitations dans le chevêtre : ......................................................................................................... 169
VIII.6. Justification du chevêtre vis-à-vis de la torsion : ................................................................................ 172
VIII.6.1. Evaluation des efforts :........................................................................................................................... 172

VIII.6.2. Combinaison :.............................................................................................................................................. 172

VIII.6.3. Sollicitations : .............................................................................................................................................. 173
VIII.7. Fûts rectangulaire :............................................................................................................................................. 175
VIII.7.1. Calcul des poussées des terres sur les fûts :................................................................................ 175
VIII.7.2. Calcul des sollicitations sur les fûts :............................................................................................... 175
VIII.7.3. Combinaisons des charges : ................................................................................................................. 176
Chapitre IX. Etude des fondations des piles : ................................................................................. 178
IX.1. Introduction : .............................................................................................................................................................. 178
IX.2. Hypothèses de calcul : ............................................................................................................................................ 178
IX.3. Justification de la fondation : .............................................................................................................................. 178
IX.3.1. Stabilité au renversement : ....................................................................................................................... 179
IX.3.2. Stabilité au glissement : .............................................................................................................................. 181
IX.3.3. Stabilité au poinçonnement (Mobilisation du sol) : ..................................................................... 182
IX.4. Ferraillage de la semelle : ..................................................................................................................................... 183
Chapitre X. Etude des fondations des culées : .............................................................................. 185
X.1. Introduction : .............................................................................................................................................................. 185
X.2. Justification de la fondation : .............................................................................................................................. 185
X.2.1. Stabilité au renversement : ....................................................................................................................... 186
X.2.2. Stabilité au glissement : .............................................................................................................................. 187
X.2.3. Stabilité au poinçonnement (Mobilisation du sol) : ..................................................................... 187
X.3. Ferraillage : .................................................................................................................................................................. 188
Chapitre XI. Avant métré : ................................................................................................................... 190
XI.1. Fondations : ................................................................................................................................................................. 190
XI.2. Fûts : ................................................................................................................................................................................ 191
XI.3. Chevêtre pile : ............................................................................................................................................................. 192
XI.4. Sommier culée : ......................................................................................................................................................... 192
XI.5. Appareils d’appuis : ................................................................................................................................................. 193
XI.6. Poutres :......................................................................................................................................................................... 193
XI.7. Entretoise : ................................................................................................................................................................... 194
XI.8. Prédalles : ..................................................................................................................................................................... 194
XI.9. Hourdis : ........................................................................................................................................................................ 195
XI.10. Corniche : ................................................................................................................................................................. 196
XI.11. Garde-corps :.......................................................................................................................................................... 196
XI.12. Etanchéité : ............................................................................................................................................................. 196
XI.13. Bordure : .................................................................................................................................................................. 196
XI.14. Trottoir : ................................................................................................................................................................... 197
XI.15. Joint de chaussée : ............................................................................................................................................... 197
XI.16. Détail estimatif du PN 2060 : pont à trois travées ............................................................................. 198

Les Phases d’execution du pont : ................................................................................................. 199

Exploitation des travées de rive : ................................................................................................ 201
Chapitre I. Définition : ........................................................................................................................... 201
Chapitre II. Différentes utilisations :............................................................................................... 201
II.1. Stabilisation des pentes naturelles : ............................................................................................................... 201
II.2. Soutènement d'excavation (pentes artificielles) : ................................................................................... 202
Chapitre III. SOUTENEMENT PAR CLOUAGE : ................................................................................. 202
Conclusion : ........................................................................................................................................ 203
Bibliographie :................................................................................................................................... 204

LISTE DES FIGURES

Figure 1 - Organigramme de l'organisme................................................................................................................................. 27
Figure 2 - Situation du projet.......................................................................................................................................................... 31
Figure 3 - plan côté du site ............................................................................................................................................................... 32
Figure 4 - vue générale du site du passage à niveau sens Oujda-Fès......................................................................... 33
Figure 5 - Tracé en plan de l’axe routier ................................................................................................................................... 34
Figure 6 - Profil en long de la première variante ................................................................................................................. 35
Figure 7 - profil en long de la deuxième variante ................................................................................................................ 35
Figure 8 – Zoom avant au Profil en long de la variante choisie .................................................................................... 36
Figure 9 – Profil type de l’ouvrage ............................................................................................................................................... 36
Figure 10 - Profil type des accès de l'ouvrage ........................................................................................................................ 37
Figure 11 - Ouverture du pont sur la voie ferrée ................................................................................................................. 37
Figure 12 - Schéma d'un tablier d'un pont à poutres sans entretoises intermédiaires. ................................ 43
Figure 13 - Pré-dimensionnement des éléments du tablier ........................................................................................... 45
Figure 14 - Hourdis intermédiaire et générale ...................................................................................................................... 45
Figure 15 - Coupe transversale de l'ouvrage .......................................................................................................................... 46
Figure 16 - Dimension de la prédalle.......................................................................................................................................... 46
Figure 17 - Détail de la pile .............................................................................................................................................................. 49
Figure 18 - Mur en retour ................................................................................................................................................................. 53
Figure 19 - Coupe au niveau de fut de la culée ...................................................................................................................... 53
Figure 20 - Détail de la culée ........................................................................................................................................................... 54
Figure 21 - Section de la poutre .................................................................................................................................................... 56
Figure 22 - Détail de la corniche ................................................................................................................................................... 59
Figure 23 - Différentes dispositions du systeme Bc ............................................................................................................ 64
Figure 24 - Disposition système Br ............................................................................................................................................. 66
Figure 25 - Disposition transversale du systeme Bt ........................................................................................................... 67
Figure 26 - Disposition longitudinale ......................................................................................................................................... 67
Figure 27 - Vue en plan ...................................................................................................................................................................... 67
Figure 28 - Différentes dispositions du système Mc........................................................................................................... 68
Figure 29 - Différentes dispositions du système E .............................................................................................................. 69
Figure 30 - Modèle du tablier de pont d’après Guyon-Massonnet .............................................................................. 71
Figure 31 - Découpage de la poutre en différentes sections .......................................................................................... 74
Figure 32 - Rectangle pour la détermination d'inertie de torsion .............................................................................. 76
Figure 33 - Décomposition de la poutre en rectangles à surfaces équivalentes. ................................................. 77

Figure 34 - Allure de la courbe K(e) pour la poutre de rive. .......................................................................................... 81

Figure 35 - Allure de la courbe K(e) pour la poutre intermédiaire ............................................................................ 81
Figure 36 - Application de la charge du trottoir et du garde-corps sur Li-K(e) de la poutre de rive. ....... 83
Figure 37 - Application de la charge AL sur Li-K(e) de la poutre de rive. ............................................................... 84
Figure 38 - Application de la charge Bc sur Li-K(e) de la poutre de rive................................................................ 85
Figure 39 - Application de la charge Br sur Li-K(e) de la poutre de rive. ................................................................ 86
Figure 40 -Application de la charge Bt sur Li-K(e) de la poutre de rive. ................................................................. 87
Figure 41 - Application de la charge Mc120 sur Li-K(e) de la poutre de rive. ..................................................... 88
Figure 42 - Application de la charge E et D sur Li-K(e) de la poutre de rive. ........................................................ 89
Figure 43 - Application de la charge de trottoirs et de garde-corps sur Li-K(e) de la poutre de rive. ..... 90
Figure 44 - Application de la charge Al sur Li-K(e) de la poutre de rive.................................................................. 91
Figure 45 - Application de la charge Bc sur Li-K(e) de la poutre de rive. ................................................................ 92
Figure 46 - Application de la charge Br sur Li-K(e) de la poutre de rive. ................................................................ 93
Figure 47 - Application de la charge Bt sur Li-K(e) de la poutre de rive. ................................................................ 94
Figure 48 - Application de la charge Mc120 sur Li-K(e) de la poutre de rive. ...................................................... 95
Figure 49 - Application de la charge E et D sur Li-K(e) de la poutre de rive. ........................................................ 96
Figure 50 - Lignes d’influences des moments fléchissant et des efforts tranchants pour une poutre sur
appui simple ............................................................................................................................................................................................ 98
Figure 51 - Diagramme du moment fléchissant sous l'effet de la charge permanente. ................................... 99
Figure 52 - Diagramme des efforts tranchants sous l’effet de la charge permanente. .................................. 100
Figure 53 - Diagramme du moment fléchissant sous l'effet de la charge AL. ..................................................... 101
Figure 54 - Effort tranchant dans la section x sous l'effet de la charge AL. ......................................................... 102
Figure 55 - Disposition des essieux du convoi Bc ............................................................................................................. 103
Figure 56 - Position défavorable de la charge Bc .............................................................................................................. 106
Figure 57 - Position la plus défavorable de la charge Bt ............................................................................................... 107
Figure 58 - Position défavorable de la charge Bc au niveau de l'effort tranchant ........................................... 108
Figure 59 - Détermination des moments fléchissant sous l'effet de la charge Mc120 ................................. 109
Figure 60 - Détermination des efforts tranchant sous l'effet de la charge Mc120. .......................................... 110
Figure 61 - position de la charge E la plus défavorable ................................................................................................. 111
Figure 62 - Schéma de la manutention de la poutre ........................................................................................................ 113
Figure 63 - Diagramme de moment pour la manutention de la poutre ................................................................ 113
Figure 64 - dimensions réelle de l'ancrage ........................................................................................................................... 115
Figure 65 - Ancrage courbe .......................................................................................................................................................... 115
Figure 66 - Répartition des armatures d'âmes à mi- portée. ...................................................................................... 117
Figure 67 - Liaison membrures - âme ..................................................................................................................................... 118
Figure 68 - Ferraillage proposée de la poutre .................................................................................................................... 119
Figure 69 - Bossage pour vérinage et pour appareil d’appui. ..................................................................................... 121
Figure 70 - Schéma statique équivalent lors du vérinage............................................................................................ 121

Figure 71 - : Le modèle de calcul du moment fléchissant sur RDM6, à l’ELU. .................................................... 122
Figure 72 - : Le modèle de calcul de l’effort tranchant sur RDM6, à l’ELU. .......................................................... 122
Figure 73 -: Le modèle de calcul du moment fléchissant sur RDM6, à l’ELS. ...................................................... 123
Figure 74 - : Le modèle de calcul de l’effort tranchant sur RDM6, à l’ELS. ........................................................... 123
Figure 75 - Dimensions de l’entretoise.................................................................................................................................. 123
Figure 76 - Prédalle........................................................................................................................................................................... 126
Figure 77 - portée à prendre en compte ............................................................................................................................... 127
Figure 78 - Moment fléchissant dans une dalle appuyée sur ses quatre côtés. ................................................. 129
Figure 79 - Moments de continuité .......................................................................................................................................... 129
Figure 80 - Diffusion d'une charge localisée sur le plan moyen de la dalle. ....................................................... 133
Figure 81 - schéma de l'élastomère frette............................................................................................................................. 135
Figure 82 – Coupe de l'élastomère fretté .............................................................................................................................. 135
Figure 83 - Réaction d’appuis pour une seule travée chargée A(l) .......................................................................... 136
Figure 84 - Réaction d’appuis pour une travée chargée Bc ......................................................................................... 137
Figure 85 -Réaction d’appuis pour une seule travée chargée Mc120. ................................................................... 138
Figure 86 - Effet d'une charge unitaire sur la Néoprène .............................................................................................. 146
Figure 87 – Effet d’une charge unitaire sur la Néoprène avec fut ............................................................................ 147
Figure 88 - variation de l'effort de cisaillement ................................................................................................................. 150
Figure 89 - Effet de la déformation u1. .................................................................................................................................. 151
Figure 90 - Effet de l'effort dynamique H2 .......................................................................................................................... 151
Figure 91 - Effet d'une déformation totale conventionnelle u. ................................................................................. 151
Figure 92 - la répartition des contraintes de cisaillement ........................................................................................... 152
Figure 93 - Modèle de calcul du moment fléchissant sur rdm6, a l’elu.................................................................. 157
Figure 94 - Modèle de calcul de l’effort tranchant sur rdm6, a l’elu........................................................................ 157
Figure 95 - modèle de calcul de l’effort tranchant sur rdm6, a l’els ........................................................................ 158
Figure 96 - Modèle de calcul du moment fléchissant sur rdm6, a l’els .................................................................. 158
Figure 97 - Réaction du à la charge Mc120 .......................................................................................................................... 159
Figure 98 - Réaction du à la charge Bc .................................................................................................................................... 160
Figure 99 - Ferraillage type du corbeau ................................................................................................................................. 165
Figure 100 - Dalle de transition.................................................................................................................................................. 165
Figure 101 - Surcharge routière à prendre .......................................................................................................................... 166
Figure 102 - Les différentes charge à prendre en compte............................................................................................ 167
Figure 103 - modèle de calcul de l'effort tranchant sur rdm6, a l’elu ................................................................... 169
Figure 104 - modèle de calcul du moment fléchissant sur rdm6, a l’elu ............................................................... 169
Figure 105 - modèle de calcul du moment fléchissant sur rdm6, a l’els ............................................................... 170
Figure 106 - modèle de calcul de l'effort tranchant sur rdm6, a l’els .................................................................... 170
Figure 107 - modèle de calcul de l'effort tranchant sur rdm6, a l’elu ................................................................... 170
Figure 108 - modèle de calcul du moment fléchissant sur rdm6, a l’elu ............................................................... 170

Figure 109 - modèle de calcul du moment fléchissant sur rdm6, a l’els ............................................................... 171
Figure 110 - modèle de calcul de l'effort tranchant sur rdm6, a l’els .................................................................... 171
Figure 111 – Torsion au niveau de la chevêtre .................................................................................................................. 172
Figure 112 - Largeur de calcul du chevêtre.......................................................................................................................... 173
Figure 113 -Les Phases d'exécution du projet et leur délais ....................................................................................... 199
Figure 114 - Poutre et prédalle................................................................................................................................................... 199
Figure 115 - Fondations ................................................................................................................................................................. 199
Figure 116 - Dalle de transition.................................................................................................................................................. 200
Figure 117 - Chevêtre et sommier ............................................................................................................................................ 200
Figure 118 - Les futs ......................................................................................................................................................................... 200
Figure 119 - Entretoise et hourdis ............................................................................................................................................ 200
Figure 120 - Stabilisation des pentes ...................................................................................................................................... 201
Figure 121 - Soutènement ............................................................................................................................................................. 202
Figure 122 - Soutènement par clouage ................................................................................................................................. 202

LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 - Liste des principaux Ingénieurs dans l'organisme ..................................................................................... 27

Tableau 2 - Liste des principaux techniciens dans l'organisme ................................................................................... 27
Tableau 3 - Liste des agents techniques dans l'organisme ............................................................................................. 28
Tableau 4 - Comparaison entre l’ancienne et la nouvelle conception des ponts à poutres. .......................... 42
Tableau 5 - Pré-dimensionnement des éléments du tablier .......................................................................................... 43
Tableau 6 - Résumé de choix de conception et du pré-dimensionnement ............................................................. 44
Tableau 7 - Poids de la couche d'étanchéité ........................................................................................................................... 58
Tableau 8 - Poids de la couche de roulement ......................................................................................................................... 58
Tableau 9 - Poids des éléments de trottoir.............................................................................................................................. 59
Tableau 10 - Poids total des éléments du tablier ................................................................................................................. 60
Tableau 11 - Tableau des coefficients a1 .................................................................................................................................. 62
Tableau 12 – Valeurs de Vo Selon les classes ......................................................................................................................... 62
Tableau 13 - Charge du system A d'une seule voie chargée ........................................................................................... 63
Tableau 14 - Charge du system A avec deux voies chargée ............................................................................................ 63
Tableau 15 - Valeurs du coefficient Bc....................................................................................................................................... 65
Tableau 16 - Charge Bc avec une seul voie chargée ............................................................................................................ 65
Tableau 17 - Charge Bc deux voies chargée ............................................................................................................................ 65
Tableau 18 - Charge Br ..................................................................................................................................................................... 66
Tableau 19 - Charge Bt une voie chargée ................................................................................................................................. 67
Tableau 20 - Charge Bt deux voies chargées .......................................................................................................................... 68
Tableau 21 - Charge Mc ..................................................................................................................................................................... 69
Tableau 22 - Force de freinage ...................................................................................................................................................... 70
Tableau 23 - centres de gravité des sections découpée .................................................................................................... 74
Tableau 24 - Moments d'inertie des différentes sections ................................................................................................ 75
Tableau 25 - Calcul de moment d’inertie de torsion .......................................................................................................... 77
Tableau 26 - Tableau de Guyon-Massonnet pour θ = 0,70. ............................................................................................. 79
Tableau 27 - Tableau de Guyon-Massonnet pour θ = 0,75. ............................................................................................. 79
Tableau 28 - Résultats d’interpolation ...................................................................................................................................... 80
Tableau 29 - interpolation sur y – Poutre de rive ................................................................................................................ 80
Tableau 30 - Interpolation sur y – poutre intermédiaire ................................................................................................. 80
Tableau 31 - Résultat finale d'interpolation ........................................................................................................................... 80
Tableau 32 - Calcul de CRT pour le trottoir et le garde-corps ....................................................................................... 83
Tableau 33 - Calcul CRT Système Al ............................................................................................................................................ 84
Tableau 34 - Calcul CRT pour le systeme Bc ........................................................................................................................... 85

Tableau 35 - Calcul de CRT du système Br .............................................................................................................................. 86

Tableau 36 - Calcul CRT pour le système Bt ........................................................................................................................... 87
Tableau 37 - Calcule CRT pour le système Mc120 ............................................................................................................... 88
Tableau 38 - Calcul CRT pour le système E et D ................................................................................................................... 89
Tableau 39 - Calcul CRT des trottoirs et garde-corps ........................................................................................................ 90
Tableau 40 - calcul CRT pour le système Al ............................................................................................................................ 91
Tableau 41 - Calcul CRT système Bc ........................................................................................................................................... 92
Tableau 42 -Calcul CRT Systéme Br ............................................................................................................................................ 93
Tableau 43 - calcul CRT système Bt............................................................................................................................................. 94
Tableau 44 - Calcul CRT système Mc120 .................................................................................................................................. 95
Tableau 45 - Calcul CRT du système E et D ............................................................................................................................. 96
Tableau 46 - Récapitulatif des CRT.............................................................................................................................................. 97
Tableau 47 - Tableau des coefficients de pondération...................................................................................................... 99
Tableau 48 - Valeurs du moment fléchissant et l’effort tranchant dues à la charge permanente. .......... 101
Tableau 49 - Valeurs de l’effort tranchant et moments fléchissant au niveau de la section x dues à la
charge AL................................................................................................................................................................................................ 102
Tableau 50 - Valeurs de l’effort tranchant et moments fléchissant dues à la charge du trottoir et garde-
corps. ........................................................................................................................................................................................................ 103
Tableau 51 - Expression du moment maximal sous l'effet du convoi Bc dans une poutre à travée
indépendante ....................................................................................................................................................................................... 104
Tableau 52 - Valeurs du moment maximal dû aux charge Bc ..................................................................................... 105
Tableau 53 - Résultat de calcul de l'effort tranchant ...................................................................................................... 106
Tableau 54 - Résultat de la valeur maximal des moments fléchissants ................................................................ 107
Tableau 55 - Valeurs des efforts tranchant maximaux................................................................................................... 108
Tableau 56 - Valeurs des sollicitations au niveau des sections dues à la charge Br. ...................................... 109
Tableau 57 - Valeurs des sollicitations dues à la charge Mc120 ............................................................................... 110
Tableau 58 - Valeurs des sollicitations dues à la charge E ........................................................................................... 112
Tableau 59 - Résultat des combinaisons des charges ..................................................................................................... 112
Tableau 60 - Résultat de ferraillage ......................................................................................................................................... 114
Tableau 61 - Armatures transversales.................................................................................................................................... 117
Tableau 62 - Armatures longitudinales de flexion de l’entretoise ........................................................................... 124
Tableau 63 - Les différents moments du hourdis. ............................................................................................................ 130
Tableau 64 - Tableau récapitulatif des coefficients de majoration dynamique pour hourdis ................... 131
Tableau 65 - Les combinaisons des moments du hourdis ............................................................................................ 132
Tableau 66 - Calcul des armatures ............................................................................................................................................ 132
Tableau 67 - Vérification au poinçonnement de la dalle ............................................................................................... 134
Tableau 68 - Récapitulatif des valeurs de réaction .......................................................................................................... 139
Tableau 69 - Combinaison des charges .................................................................................................................................. 139

Tableau 70 - Rotation du à la charge permanente ............................................................................................................ 140

Tableau 71 - Rotation du à la charge Al .................................................................................................................................. 141
Tableau 72 – Rotation du à la charge du trottoir .............................................................................................................. 141
Tableau 73 - Rotation du à la charge Bc ................................................................................................................................. 142
Tableau 74 - Rotation du à la charge Bt ................................................................................................................................. 142
Tableau 75 - rotation du à la charge Mc120 ........................................................................................................................ 143
Tableau 76 - Rotation du à la charge E ................................................................................................................................... 143
Tableau 77 - Résultat des combinaisons des charges ..................................................................................................... 144
Tableau 78 - déplacement par rotation .................................................................................................................................. 144
Tableau 79 - Résultat des combinaisons .............................................................................................................................. 144
Tableau 80 - Déplacement dû à la variation de la température ................................................................................ 145
Tableau 81 - Déplacement dû au retrait ................................................................................................................................ 145
Tableau 82 -Aire de l’appareil d’appui.................................................................................................................................... 146
Tableau 83 - Dimension en plan................................................................................................................................................. 146
Tableau 84 - Moment d'inertie du fut ..................................................................................................................................... 147
Tableau 85 - Calcul de la rigidité................................................................................................................................................ 148
Tableau 86 - calcul des efforts..................................................................................................................................................... 148
Tableau 87 - Effort sur les appuis.............................................................................................................................................. 148
Tableau 88 - Retrait et température longue durée .......................................................................................................... 149
Tableau 89 - température courte durée................................................................................................................................ 149
Tableau 90 - Calcul de deplacement ........................................................................................................................................ 149
Tableau 91 - calcul de la contrainte de cisaillement ........................................................................................................ 150
Tableau 92 - Calcul de la contrainte conventionnelle ..................................................................................................... 152
Tableau 93 - Résultat de la contrainte de cisaillement .................................................................................................. 153
Tableau 94 - Vérification de la contrainte de cisaillement ........................................................................................... 153
Tableau 95 - Vérification de non cheminement et de non glissement ................................................................... 154
Tableau 96 - Vérification de non flambement .................................................................................................................... 154
Tableau 97 - Vérification de non soulèvement ................................................................................................................... 155
Tableau 98 – Vérification des dimensions des frettes .................................................................................................... 155
Tableau 99 - Valeurs du moment fléchissant et l'effort tranchant........................................................................... 158
Tableau 100 - Ensemble des charges appliquées sur la pile ....................................................................................... 161
Tableau 101 - Valeur du moment et l'effort normal ........................................................................................................ 162
Tableau 102 – Valeur du moment et de l’effort normal ................................................................................................. 162
Tableau 103 - valeur du moment et l'effort normal ........................................................................................................ 162
Tableau 104 - valeur de la charge permanente .................................................................................................................. 165
Tableau 105 - Valeur de l'effort tranchant et le moment fléchissant maximaux.............................................. 166
Tableau 106 - Les charges réparties ........................................................................................................................................ 169
Tableau 107 - Valeur des sollicitations maximales ......................................................................................................... 171

Tableau 108 - Les moments de torsion .................................................................................................................................. 172

Tableau 109 - Résultat des combinaisons............................................................................................................................. 172
Tableau 110 - Calcul des poussées............................................................................................................................................ 175
Tableau 111 - Ensemble des charges sur la culée ............................................................................................................. 175
Tableau 112 - Calcul de l'effort normal et du moment maximal ............................................................................... 176
Tableau 113 - calcul de l'effort normal et du moment maximal ............................................................................... 176
Tableau 114 - calcul de l'effort normal et du moment maximal ............................................................................... 176
Tableau 115 - les efforts appliques a la fondation a l’elu .............................................................................................. 178
Tableau 116 - les efforts appliques a la fondation à l’els............................................................................................... 179
Tableau 117 - valeur de combinaison des actions variables selon le bael ........................................................... 180
Tableau 118 - justification au renversement (elu) ........................................................................................................... 180
tableau 119 - justification vis-à-vis à la décompression du sol (els) sous les combinaisons fréquentes
..................................................................................................................................................................................................................... 180
Tableau 120 - justification vis-à-vis à la décompression du sol (els) sous les combinaisons rares ....... 181
Tableau 121 - justification au glissement (elu) .................................................................................................................. 181
Tableau 122 - justification au poinçonnement (elu et els)........................................................................................... 182
Tableau 123 - les efforts appliques a la fondation à l"elu ............................................................................................. 185
Tableau 124 - les efforts appliques a la fondation à l'els .............................................................................................. 185
Tableau 125 - justification au renversement (elu) ........................................................................................................... 186
Tableau 126 -justification vis-à-vis à la décompression du sol (els) sous les combinaisons fréquentes
..................................................................................................................................................................................................................... 186
Tableau 127 - justification vis-à-vis à la décompression du sol (els) sous les combinaisons rares ....... 186
Tableau 128 - justification au glissement (elu) .................................................................................................................. 187
Tableau 129 - justification au poinçonnement (elu et els)........................................................................................... 187
Tableau 130 - les fouilles ............................................................................................................................................................... 190
Tableau 131 - Béton propreté ..................................................................................................................................................... 190
Tableau 132 - Coffrage .................................................................................................................................................................... 190
Tableau 133 - Béton B30 ................................................................................................................................................................ 190
Tableau 134 - Ferraillage ............................................................................................................................................................... 190
Tableau 135 - Badigeonnage........................................................................................................................................................ 191
Tableau 136 -Remblai...................................................................................................................................................................... 191
Tableau 137-Coffrage culée .......................................................................................................................................................... 191
Tableau 138 –Coffrage pile ........................................................................................................................................................... 191
Tableau 139 - Béton B30 culée .................................................................................................................................................. 191
Tableau 140-Béton B30 pile ......................................................................................................................................................... 191
Tableau 141-ferraillage .................................................................................................................................................................. 191
Tableau 142-coffrage ....................................................................................................................................................................... 192
Tableau 143-béton b30................................................................................................................................................................... 192

Tableau 144-Ferraillage ................................................................................................................................................................. 192

Tableau 145-Coffrage ...................................................................................................................................................................... 192
Tableau 146-Béton B30 .................................................................................................................................................................. 192
Tableau 148- appareils d'appuis................................................................................................................................................ 193
Tableau 150-Béton B30 .................................................................................................................................................................. 193
Tableau 151-Ferraillage transversal ....................................................................................................................................... 194
Tableau 152-Ferraillage longitudinal...................................................................................................................................... 194
Tableau 154-Béton B30 .................................................................................................................................................................. 194
Tableau 156-Béton B30 .................................................................................................................................................................. 195
Tableau 157-Surface ........................................................................................................................................................................ 195
Tableau 158-Ferraillag.................................................................................................................................................................... 195
Tableau 160-Béton B30 .................................................................................................................................................................. 195
Tableau 163-Corniche ..................................................................................................................................................................... 196
Tableau 164-Garde-corps .............................................................................................................................................................. 196
Tableau 165-Etanchéité ................................................................................................................................................................. 196
Tableau 166-Bordure ...................................................................................................................................................................... 196
Tableau 167 - Trottoir ................................................................................................................................................................ 197
Tableau 168- Joint de chaussée .................................................................................................................................................. 197
Tableau 169 - Détail estimatif ........................................................................................................................................... 198

LISTE DES LOGICIELS
Piste : Un logiciel de conception routière dédié aux projeteurs routiers, adapté aux
infrastructures linéaires, permet une définition géométrique complète de la route : mise au point, calcul,
restitution des résultats, quel que soit le projet routier, et selon la méthode traditionnelle de conception,
la définition d'un axe en plan et d'une tabulation ; définition d'un profil en long ; construction de profils
en travers.
AutoCAD : Un logiciel de dessin technique pluridisciplinaire assisté par ordinateur, à l’origine, il

a été développé à destination des ingénieurs en mécanique mais il est aujourd'hui utilisé par de
nombreux corps de métiers. Il est actuellement, le logiciel de DAO (Dessin Assisté par Ordinateur) le
plus répandu dans le monde.
RDM6 : Un logiciel de calcul de Résistance Des Matériaux destiné à l'enseignement du calcul des
structures par la méthode des éléments finis.
Expert BA : Un logiciel de calcul permettant de calculer et de pré-dimensionner les éléments

des structures en béton armé. Il fait un calcul de la section d’acier théorique en fonction des charges
appliquées (avec une éventuelle optimisation des dimensions de la section transversale) et aussi un
calcul de la capacité de charge de l’élément de la structure en BA en fonction de la section transversale
et de la section d’acier prise, et cela est selon les normes BA suivantes :
 B.A.E.L. 91 (norme française),

 EUROCODE 2 (normalisation française)
Gantt Project : Un logiciel libre qui permet la planification d'un projet à travers la réalisation
d'un diagramme de Gantt. L'outil permet de créer des diagrammes de Gantt, des diagrammes de
ressources et des réseaux PERT.

LISTE DES ABREVIATIONS
BA : Béton Armé.
BAEL : Béton Armé aux Etats Limites.
CRT : Coefficient de Répartition Transversale.
ELU : Etat Limite Ultime.
ELS : Etat Limite de Service.
PP73 : Document pilote de SETRA pour le calcul des appuis des ponts.
SETRA : Service d’Etudes Techniques des Routes et Autoroutes.
ONCF : Office National des chemins de fer.
SMP : Société Marocaine de Projet.

P.N : Passage à Niveau
PK : point kilométrique
TCD : Température courte durée
TLD : Température longue durée
REFT : Route Economique à Faible Traffic.
PSI - BA : Passage Supérieur Inférieur en Béton Armée.

VIPP : Viaduc à travées Indépendantes à Poutres Précontraintes
PRAD : Pont à poutres précontraintes par Adhérence
Li : Ligne d’influence.

INTRODUCTION GENERALE
Le programme de sécurisation de la traversée des voies, initié par l'ONCF en 2011, est à 95%
bouclé. L’Office national des chemins de fer (ONCF) a annoncé la suppression, à fin mai 2017, de 170
passages à niveau sur les 180 initialement ciblés dès 2011 par le programme de sécurisation de la
traversée des voies. L'Office avait attribué une enveloppe d'1,5 milliard de DH à la concrétisation de ce
projet, qui est aujourd'hui à 95% bouclé.
Ledit programme visait le remplacement des passages à niveau par des ouvrages de franchissement,
à l'instar des ponts-routes et ponts-rails. Il a également permis l'équipement de 205 passages à niveau
non gardés par des systèmes d’annonce et de fermeture automatiques des barrières (SAFA) sur les 260
prévus. De même, il a été procédé, depuis 2011 et jusqu’à 2017, à la construction de plus de 960 km de
clôture sur un linéaire de 1.200 km programmé ainsi que de 15 passerelles pour piétons, alors que les
travaux sont en cours pour les 40 restantes.
Les principaux indices d'amélioration fournis par l'ONCF font état d'une diminution de 91% du
nombre d’accidents au droit des passages à niveau, une baisse de 94% du nombre de décès au droit des
passages à niveau et une diminution de 47% du nombre d’accidents de personnes en pleine voie.

Chapitre I. PRESENTATION DE L’ORGANISME
I.1. Identité :
I.1.1. Raison sociale :
BTGC
I.1.2. Adresse :
Résidence Zaytoune, Immeuble N°11 Appartement N° 1
Avenue Ahmed Reda GUEDIRA Hay Nahda 1 Rabat
Tél : (+ 212) 5 37 63 99 49
Fax : (+ 212) 5 37 63 99 49
Mobile : (+212) 6 61 42 13 00
E-mail : btgc@menara.ma
btgcsarl@gmail.com
I.1.3. Forme juridique :

 SARL de droit marocain
 Capital 1.000.000 DH
 Société fondée en 2006
 Registre du commerce N° 65437
 C.N.S.S. N° 7378137
 Patente N° 25982282
 IF N° 3316895
 ICE N° 000042906000009
I.1.4. Direction :
Directeur : Mohamed EL BAHI
I.1.5. Banques assurant le service financier :

Crédit du Maroc

I.2. SERVICES ET CHAMPS D'ACTIVITES :
I.2.1. Présentation :
BTGC a été créée en 2006.
Société marocaine dont le siège est à Rabat, participe en tant que bureau d’études dans
différents domaines d’ingénierie et offre des services techniques de qualité.
Nombre total d’années d’expérience du bureau d’études : Douze ans (12ans).
I.2.2. Domaines d'intervention :
• Ouvrages de génie civil ;

• Station de traitement d’eau potable et d’eaux usées ;
• Bâtiments tous corps d’état ;
• Construction métallique ;
• Voirie, assainissement et AEP ;
• Aménagements hydroagricoles
• Etude d’impact sur l’environnement ;
• Infrastructures de transport et ouvrages d'art : installations ferroviaires, routes, ponts,
tunnels, et aménagements portuaires ;
• Système de transport (Energie, Signalisation, Caténaires, LAC) ;
• Etudes générales.
I.2.3. Types d'intervention :

Etudes générales – Etudes de faisabilité technique et économique – Etudes détaillées –
Etablissement de dossiers d'appel d'offres – Etudes d'exécution – Assistance technique –
Suivi et contrôle des travaux – Formation.

I.3. MOYENS HUMAINS :

I.3.1. Organigramme :
FIGURE 1 - ORGANIGRAMME DE L'ORGANISME
I.3.2. Liste des principaux Ingénieurs et Cadres :
Nom Titre Spécialité Diplôme

- Mohamed EL BAHI Directeur Génie Civil EMI Rabat 1990
- My Ali NAFE Ingénieur Génie Rural IAV 1981
- Omar Badiane SARR Ingénieur Génie Civil EMSI 2014
- Meryem SAOUDI Licence Professionnelle Génie Civil FST Settat 2017
- Amine OUAJAR Licence Professionnelle Génie Civil FST Kenitra 2018
TABLEAU 1 - LISTE DES PRINCIPAUX INGENIEURS DANS L'ORGANISME
I.3.3. Liste des principaux Techniciens :
Nom Spécialité
- Brahim ECHAHBOUNI - Charpente Métallique
- Oumaima ALLAILI - Génie civil
- HABIB AZEDDAGH - Génie civil
- Aziz IDRISSI - Génie civil
- Abdellah FADLI - Hydraulique
TABLEAU 2 - LISTE DES PRINCIPAUX TECHNICIENS DANS L'ORGANISME

I.3.4. Liste des agents techniques :

Nom
- Abderrahim ZOUIHGA
- Khalid EL BAHI
- Abdelkabir CHAOUI
- Aziz EL BAHI
TABLEAU 3 - LISTE DES AGENTS TECHNIQUES DANS L'ORGANISME

Chapitre II. PRESENTATION DU PROJET

II.1. Acteurs du projet :
L’office national des chemins de fer, établissement public créé par le Dahir n°1-63-225 du 14
Rabia-1 1383 (5 août 1963) et régi par le droit marocain, sis 8 bis, Rue Abderrahmane El Ghafiki, Rabat-
Agdal, représenté par Monsieur Rabie Khlie son directeur Général.
Ci-après dénommé l’« ONCF » ou le « Maître d’Ouvrage »
Dans le cadre de l’exécution du Marché, le Représentant du Maître d’ouvrage sera le Directeur

Ingénierie.
Le Maître d’œuvre est le chef d’arrondissement maintenance de la Direction Régionale Infrastructure et

Circulation Nord.
II.2. Passage à niveau :

Un passage à niveau (abrégé PN dans le jargon ferroviaire) est un croisement à niveau (c'est-à-
dire à la même hauteur, par opposition aux ponts et aux tunnels) d'une voie ferrée avec une voie
routière, piétonnière ou, plus rarement, une piste d'aéroport.
La priorité absolue est reconnue au chemin de fer sur la route, ce qui constitue le principe fondamental
sur lequel repose la sécurité des passages à niveau. La signalisation routière et les équipements prescrits
par la réglementation spécifique aux passages à niveaux rappellent cette règle aux usagers de la route.
Pour réduire les risques de collision, on cherche de plus en plus à éliminer les passages à niveau, soit en
les remplaçant par des passages dénivelés, soit en les supprimant purement et simplement.
II.3. La suppression d'un passage à niveau :

Il existe trois façons de supprimer un passage à niveau :
 En mettant la route en impasse ;

 En déviant la route vers un ouvrage de franchissement déjà existant ;
 En créant un franchissement dénivelé sous ou par-dessus les voies.
II.3.1. La mise en impasse

Cette solution est uniquement envisageable pour les passages à niveau piétons ou routiers très
faiblement empruntés.
II.3.2. La déviation vers un ouvrage existant

De nombreux ouvrages franchissent les voies du réseau ferré national. Une solution simple peut
consister à dévier la route du passage à niveau vers un de ces ouvrages. Très souvent, on construit alors
une route qui longe de part et d'autre la voie de chemin de fer pour rejoindre l'ouvrage à quelques
centaines de mètres.
II.3.3. La création d'un ouvrage dénivelé

Il existe deux moyens de franchir en dénivelé les voies ferrées : soit par un ouvrage supérieur
(pont-route), soit par un ouvrage inférieur (pont-rail).

PARTIE 1 :
ETUDE DE DEFINITION

Chapitre I. Données générale :

I.1. Introduction :
Dans le cadre du marché n°608 179, l’ONCF a confié à l’entreprise SMP l’étude et la réalisation
de l’ouvrage d’art en remplacement du PN2060 au PK316+721 de la ligne Fès - Oujda.
Les principales raisons qui ont conduit au lancement de ce projet :
 Sécurité des ferroviaires ;

 Trafic important sur les passages à niveau.
Le présent Projet d’Exécution fige l'implantation et détaille la variante retenue pour l'ouvrage d'art du
PN2060 au PK316+721 de la ligne Fès - Oujda.
I.2. Site du projet :

Le site de l’ouvrage étudié est situé sur la ligne ferroviaire reliant Fès à Oujda au PK316+721
FIGURE 2 - SITUATION DU PROJET

I.3. Données naturelles :

I.3.1. Topographie :
Le site de l'ouvrage est plat et se situe à la côte moyenne de 675 m. Il est situé sur un alignement
droit en plan sur la longueur de l’ouvrage.
FIGURE 3 - PLAN COTE DU SITE
I.3.2. Géomorphologie régionale :

La zone d’étude appartient au couloir Taourirt-Oujda. Cette région est encadrée au nord par les
massifs de Beni-Bou-Mahiou et Beni-Snassène et au Sud par les monts de l’Ayat, Zekkara et Touissit-
Bou-Beker. La géologie, la tectonique et l’hydrogéologie du couloir ont pour base cet encadrement
structural. La limite orientale du couloir est artificiellement constituée par la frontière algéro-marocaine
bien que la plaine de Marina en Algérie ne puisse être dissociée de la plaine des Angad. La limite
occidentale s’arrête à Taourirt où s’ouvre la plaine de Guercif. Le couloir est jalonné par quatre zones
plus ou moins vastes et individualisées qui sont, d’Ouest en Est : le secteur de Taourirt, la région d’El
Aioun, la plaine de Bou-Houria et la plaine des Angad.
I.3.3. Hypothèses géotechniques :

Dans le cadre de cette étude d’avant-projet, nous ne disposons d'aucune donnée géotechnique.
Néanmoins, la reconnaissance du site de l'ouvrage d'une part, et la consultation de la carte géologique
d'autre part, nous permettent d'avancer certaines hypothèses : l'ouvrage est situé dans la partie mi-
basse du rif. Le sol constituant les fondations de l'ouvrage projeté est constitué par une couche de terre
végétale surmontant une couche de marne dure.

FIGURE 4 - VUE GENERALE DU SITE DU PASSAGE A NIVEAU SENS OUJDA-FES
I.3.4. Actions à origine naturelle :

Température :
La valeur moyenne annuelle de la température à la station d’Oujda est de 17.1°C.
Les mois les plus chauds sont juillet et aout avec des moyennes mensuelles des maximas de 34.1°C.
Le mois le plus froid est janvier avec 4.0°C de moyenne des minimas.
Climatologie :
Les précipitations sont faibles dans la moitié occidentale du bassin (250 mm environ), et un peu
plus élevées à l’Est (300-350 mm).
Le régime annuel est constant sur l’ensemble du couloir Taourirt-Oujda. Deux maxima annuels
sont observés en décembre-janvier (se poursuivant parfois en février) et en avril. Le minimum
pluviométrique se situe toujours en juillet-aout. Le nombre moyen annuel de jours de pluie est de 38 à
Taourirt et de 64 à Oujda.
Eaux :
Les oueds qui traversent le couloir Taourirt-Oujda sont tous intermittents sauf les plus
importants qui sont l’Isly, le Ksob et surtout le Za.
Le débit moyen annuel de l’oued Isly est de 0.80 m3/s. Le débit d’étiage étant de 0.12 m3/s et le débit
moyen de crue d’environ 600 m3/s. L’oued Isly traverse la plaine des Angad et rejoint la Tafna en
Algérie.
L’oued Ksob a un régime très voisin de celui de l’oued Isly. Il prend naissance dans la région d’El Aioun
et se jette dans la Moulouya entre les barrages de Mechra-Klila et de Mechra-Homadi.
L’oued Za ne fait que longer pendant une trentaine de kilomètres la partie méridionale de la région de
Taourirt, depuis la sortie de la chaine des Horsts jusqu’à la confluence avec la Moulouya.

I.4. Données fonctionnelles :

I.4.1. Voie portée :
I.4.1.A. Tracé en plan :
Vu que le tracé actuel de la route présente des caractéristiques géométriques non satisfaisantes
(REFT), il est nécessaire de le rectifier avant d’entamer l’étude du pont.
Amélioration du tracé :
Le tracé en plan a été dressé en respectant les conditions de la troisième catégorie qui sont :
 Une vitesse de base : Vb=60 km/h

 Un rayon minimal normal : Rmn=125m
 Un rayon minimal absolu : Rma=75m
Le tracé en plan est en alignement droit sur la longueur de l’ouvrage formant un angle de 70 grades
avec l’axe des rails.
Voie existante
Voie projetée
FIGURE 5 - TRACE EN PLAN DE L’AXE ROUTIER

I.4.1.B. Profil en long :

Concernant le profil en long, deux variantes se présentent :
Première variante :
Un pont route franchissant la voie ferrée.
FIGURE 6 - PROFIL EN LONG DE LA PREMIERE VARIANTE
Deuxième variante :
Un pont rail franchissant la route.
FIGURE 7 - PROFIL EN LONG DE LA DEUXIEME VARIANTE
La solution du pont-route (première variante) présente quelques contraintes importantes qui

sont liées à la hauteur à laquelle doit s’élever l’ouvrage, à savoir au-delà de 6 mètres, par-dessus la
caténaire (conducteur qui alimente en électricité les engins ferroviaires) et la nécessité d’une grande
quantité de remblai. Comme il forme une sorte d’écran en milieu urbain qui limite le champ de vision.
Cependant il présente aussi des avantages comme la possibilité de la préfabrication, la facilité

d’assainissement (Auto-drainage) et le temps réduit des travaux d’exécutions.
La solution du pont-rail (deuxième variante) souvent retenue en site urbain peut se décliner
sous différents gabarits routiers (destiné uniquement aux automobiles ou tous véhicules).
Il présente des inconvénients comme la nécessité d’un pont provisoire qui ; après sa mise en service ;
engendre des ralentissements de la circulation des trains pendant les travaux (30km/h).
Et aussi au niveau des murs de soutènement, on utilise une grande quantité de béton.

La variante choisie est le pont-route vu ses avantages par rapports au pont rail.
FIGURE 8 – ZOOM AVANT AU PROFIL EN LONG DE LA VARIANTE CHOISIE
Les rayons saillants réalisés vérifient les conditions de la 3ème catégorie :
Rmn=2000m
Rma=1500m
Le profil en long sur la longueur de l’ouvrage est composé d’un rayon de 1500 m raccordé par des pentes
et des rampes en dehors de l’ouvrage allant jusqu’à 6.02 %.
I.4.1.C. Profil en travers type :
C’est l’ensemble des éléments qui définissent la géométrie et les équipements de la voie dans le
sens transversal. Il doit être soigneusement étudié car il est très difficile de le modifier.
Au niveau de l’ouvrage :
Une chaussée de 7 m avec 2 voies de circulation de 3.50 m chacune ;
Deux trottoirs de 1.00 m chacun.
FIGURE 9 – PROFIL TYPE DE L’OUVRAGE

Au niveau des accès :

Talus en terrain naturel de pente 3/2 ;
Chaussée de 7 m avec 2 voies de circulation de 3.50 m chacune ;
Deux accotements de 1.00 m chacun.
FIGURE 10 - PROFIL TYPE DES ACCES DE L'OUVRAGE
I.4.2. Obstacle franchi :

L’obstacle franchi est : quatre lignes des chemins de fer, une ligne existante, et trois nouvelles
lignes à projetées dans le futur.
I.4.3. Gabarit :
Pour le cas de franchissement d’un chemin de fer, le gabarit dépend de la voie ferrée si elle est
électrifiée ou non.
_Pour une voie non électrifiée : G ≥ 4.80 m
_Pour une voie électrifiée : G ≥ 6.30 m
I.4.4. Ouverture :
FIGURE 11 - OUVERTURE DU PONT SUR LA VOIE FERREE

Remarque :
Si les fouilles ne descendent pas au-dessous d'un plan à 3/2 de pente, en principe les
déconsolidations ne sont pas à craindre, et les travaux peuvent s'exécuter sans ralentissement du trafic
ferroviaire.
3
Ouverture = (1,1m + 1,5m + 0,5 + 1,5 × 2 + 1,45𝑚) × 2 = 13,6m
I.5. Les différents types d’ouvrage :

I.5.1. Ponts métalliques ou mixtes :
Les structures métalliques ont plusieurs avantages, à savoir :
La légèreté de la structure, ce qui implique aussi une économie aux appuis et aux fondations, en plus de
la facilité de conception architecturale.
Cependant ce type de pont ne peut être envisagé dans notre cas à cause du risque de déformation sous
des chocs ou autres effets dynamiques. Ajoutons à cela le coût très élevé de l’acier et de la maintenance.
Ce qui défavorise ce type de pont.
I.5.2. Pont en béton armé :

I.5.2.A. Cadre et portiques :
Les ponts à poutres et les ponts dalles supposent généralement l'existence d'appuis
indépendants du tablier, du type pile ou culée. Pour les ouvrages de faible portée, la solution la plus
simple consiste à disposer une dalle armée sur deux culées remblayées. Mais cette solution est lourde
et onéreuse ; il est beaucoup plus avantageux d'associer les culées au tablier pour constituer un portique
ou un cadre fermé. Ce faisant, les murs de front des culées, appelés piédroits, participent à la flexion du
tablier en le soulageant et réciproquement.
Le choix entre un cadre et un portique dépend de la portée à franchir et de la qualité du sol de fondation.
Du point de vue portée, le domaine d'emploi normal des cadres va jusqu'à une douzaine de mètre
d'ouverture droite ; les portiques prennent la relève à partir de 10 m et jusqu'à 18 m environ d'ouverture
droite.
D’un autre côté, un portique est un ouvrage en forme de U renversé constituant une structure monobloc.
Les piédroits sont généralement de même épaisseur que la traverse, au-delà de 13 m d'ouverture, et
d'épaisseur moindre au deçà.
I.5.2.B. Pont dalle en BA :

Les ponts dalle en BA présentent plusieurs avantages, la dalle est relativement mince, le coffrage
et les cintres sont plus simples que pour les ponts à poutres coulées sur places, par conséquent la main
d’œuvre est moins importante et pas forcément spécialisée dans la mise en œuvre du coffrage et du
ferraillage, ce qui rend ce type de pont facile et rapide à exécuter.
I.5.2.C. Pont à poutre en BA :

Il est caractérisé par des portées économiques variant de 15 à 25 m pour chaque travée et il
présente l’avantage de comporter des éléments préfabriqués, ce qui permet de réduire le nombre
d’échafaudages et d’augmenter le rendement des ouvriers. Cependant il devient très coûteux pour les
portées qui dépassent 25m ou 30m.

I.5.3. Pont en béton précontraint :

I.5.3.A. Pont dalle en BP :
Ce type de pont est valide pour un nombre de travées variant de 2 à 6, il a les mêmes
caractéristiques du pont dalle en BA à l’exception de la portée qui varie, en cas de précontrainte, entre
20 et 50 m, et aussi pour la mise en tension et l’injection qui nécessitent une main d’œuvre plus qualifiée.
I.5.3.B. Pont à poutre en BP :

Les ponts à poutres sous chaussée ont constitué une des premières applications de la
précontrainte dans le domaine des ponts. Leur conception, initialement inspirée de celle des ponts à
poutres en béton armé, fait largement appel à la préfabrication.
On distingue deux types de tabliers, selon la technique de précontrainte utilisée pour les poutres :
 Les ponts à poutres précontraintes par pré-tension (PRAD) qui occupent une gamme de portées
allant de 10 à 35 mètres ;
 Les ponts à poutres précontraintes par post-tension (VIPP), objet du présent document, qui sont
employés pour des portées comprises entre 30 et 50 mètres.
Les avantages de ce type d'ouvrages sont liés à la préfabrication, qui permet notamment :
 De se dispenser de cintres et d'échafaudages, ce qui est appréciable quand le site est difficile
d'accès,
 De réduire les délais d'exécution,
 De mieux maîtriser la qualité des poutres.
I.6. Présentation des variantes :

Dans le cas de notre ouvrage, plusieurs propositions peuvent être envisagées, mais, tout d’abord,
nous signalons la diversité des ponts.
Leur classement est réalisé de la manière suivante :
▪ Selon la voie portée : pont (route, rails, aqueducs...) ;
▪ Selon le matériau principal dont ils sont constitués ;
▪ Selon la fonction mécanique : isostatique ou hyperstatique ;
▪ Selon la disposition en plan : droits, biais, courbes ;
▪ Selon leur durée de vie prévue : définitif ou provisoire.
1) Pont à poutres en béton armé.

2) Pont dalle en béton armé.
3) Pont à poutres précontraintes de type VIPP.
4) Pont dalle en béton précontraint.
5) Pont cadre ou portique
Le 3ème et le 4ème choix ; cités précédemment ; sont à écarter, vu les difficultés que représentent les
procédés de mise en tension du béton. De plus, pour les ponts de type VIPP, leurs portées les plus
économiques se situent entre 30 et 35m. Alors, ils ne présentent pas des solutions économiques pour
notre cas.

Ainsi, les variantes à garder sont :
1) Pont à poutres en béton armé.

2) Pont dalle en béton armé.
3) Un Portique.
I.7. Choix du type d’ouvrage à dimensionner :

Pour aboutir au meilleur choix, on doit d’une part bien connaitre l’éventail des solutions
possibles avec leurs sujétions, leurs limites et leurs coûts, cette opération fait appel à l’expérience et les
connaissances de l’ingénieur.
Les ponts à poutre sont très largement concurrencés par les ponts dalles, ils se révèlent
économiques du point de vue de la consommation de matériau. Cependant, la complication des coffrages
les rend relativement coûteuses en main d'œuvre.
Les ponts à poutres peuvent présenter un intérêt dans certains pays où le coût de la main
d'œuvre est moins important que le coût des matériaux comme le cas de notre pays.
Par ailleurs, il s’agit d’une zone rurale, alors on ne cherche pas de l’esthétique que peuvent
présenter les ponts dalle.
En ce qui concerne le portique, ce choix convient comme une solution économique, mais il
présente une contrainte au niveau des deux voies projetées au futur vu qu’on ne peut pas les ajouter
après la finition du projet et ils ne peuvent supporter que des remblais de hauteurs modérées (2 à 3
mètres).
Alors notre choix sera fixé sur un pont à poutres en béton armé.

PARTIE 2 :
ETUDE D’AVANT PROJET

Chapitre I. Pré-dimensionnement du tablier :

I.1. Introduction :
Ce type d'ouvrage a été largement employé au début des programmes de travaux autoroutiers,
assurant le franchissement d'une chaussée autoroutière.
Il fait l'objet du dossier pilote PSIBA 77 (Passage Supérieur ou Inférieur en Béton Armé) du SETRA.
Si cette structure se révèle économique du point de vue de la consommation de matériau, la

complication des coffrages la rend relativement coûteuse en main d'œuvre.
Les ponts à poutres sont très largement concurrencés par les ponts dalles. Ils peuvent présenter un
intérêt dans certains cas où le coût de la main d'œuvre est moins important. Les ponts à poutres sont
plus employés lorsque l’esthétique n’est pas demandé et notamment en zone rurale (sur les oueds). Le
tablier comporte ou non des entretoises.
Dans le premier cas, les poutres sont disposées en se touchant au niveau des hourdis (tables) et leur
liaison est assurée par les entretoises au moyen de soudure des barres d'attente sortant de la table et
des entretoises.
Dans le deuxième cas, la liaison entre les poutres principales est assurée par les hourdis et par les
entretoises d'about. Les entretoises intermédiaires compliquent l'exécution du tablier, ainsi on est
souvent amené à les éliminer et à ne disposer que des entretoises sur appui. Celles-ci ont pour rôle de
servir lors du vérinage. Dans ce cas les poutres sont plus nombreuses (et par conséquent plus
rapprochées) que dans le cas des tabliers entretoisés.
Ainsi, nous présentons ci-après une comparaison entre l’ancienne conception et la nouvelle conception
des tabliers des ponts à poutres. [13]
TABLEAU 4 - COMPARAISON ENTRE L’ANCIENNE ET LA NOUVELLE CONCEPTION DES PONTS A POUTRES.

I.2. Conception et pré-dimensionnement :

La conception générale du tablier doit vérifier :
▪ Le tablier est constitué d’une série de poutres solidarisées par un hourdis supérieur et des
entretoises sur appuis.
▪ Les poutres sont de hauteur constante et peuvent comporter des talons si la portée dépasse
20m.
▪ Les âmes peuvent être élargies au voisinage des appuis.
▪ L’épaisseur de l’hourdis est constante.
▪ Le tablier est souvent à travées indépendantes car elles s’accommodent d’un tassement
différentiel éventuel et se prêtent bien à la préfabrication.
FIGURE 12 - SCHEMA D'UN TABLIER D'UN PONT A POUTRES SANS ENTRETOISES INTERMEDIAIRES.
Poutres
1/15 pour une travée indépendante, 1/20 pour des travées
Elancement (h/L)
continues
Entraxe 2.50m à 4.00m
constante bp = 40cm pur L≤20 m variable de 25cm en travée à
Epaisseur des âmes
40cm sur appuis pour L>20
Table de compression Supérieure à 0,6.hp. Largeur 1.00m
Hourdis
Entre 16 cm et 20 cm selon l’espacement des poutres.
Epaisseur
Généralement 18cm.
Entretoises
Hauteur Hauteur des poutres - (épaisseur des talons ou 15 à 20cm)
Epaisseur Entre 20 et 40 cm. Généralement 40cm.
TABLEAU 5 - PRE-DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS DU TABLIER

I.2.1. Conception générale des éléments du tablier :
DONNEES GENERALES DE
L'OUVRAGE
Angle de biais
70
(grade)
Ouverture de
10
rive (m)
Ouverture
intermédiaire 13,6
(m)
Ouverture
biaise de rive 11,22 " 10/SIN((70*PI())/200) "
(m)
Ouverture
biaise
15,26 " 13,5/SIN((70*PI())/200) "
intermédiaire
(m)
Longueur 12,35 De rive
d'une travée " Ouverture biaise + 1m biais"
16,39 Intermédiaire
L(m)
Largeur utile
9
(m)
L'about d :
0,5
(m)
" Longueur d'une travée - l'about -(l'espacement
11,82 De rive
Longueur de entre poutres sens long) /2"
calcul (m) " Longueur d'une travée - l'about - l'espacement
15,33 Intermédiaire
entre poutres sens long"
Nombre des
4
poutres
Travée de 1 / 17 ' 0,73
0,775 0,78 0,6
Hauteur rive 1 / 15 ' 0,82 " Hauteur poutre -
Poutre (m) Travée 1 / 17 ' 0,96 Ep hourdis"
1,026 1,08 0,9
intermédiaire 1 / 15 ' 1,09
Epaisseur des
0,4
âmes (m)
Largeur Table
de
1,5
compression
(m)
Hourdis Epaisseur (m) 0,18
0,60 Travée de rive
Hauteur (m)
Entretoise 0,90 Travée intermédiaire
Epaisseur (m) 0,4
TABLEAU 6 - RESUME DE CHOIX DE CONCEPTION ET DU PRE-DIMENSIONNEMENT

FIGURE 13 - PRE-DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS DU TABLIER
I.2.2. Hourdis :
Le hourdis assure la continuité de surface du tablier, et permet de relier les éléments de la
poutraison (poutres principales et entretoises). La liaison par le hourdis peut être réalisée de deux
façons :
 Par un hourdis intermédiaire coulé entre les poutres, dans le prolongement des tables de
compression.
 Par un hourdis général coulé par-dessus les poutres.
FIGURE 14 - HOURDIS INTERMEDIAIRE ET GENERALE

Le hourdis intermédiaire conduit à un découpage transversal que présentent des plans préférentiels de
fissuration au niveau des multiples reprises de bétonnage. En plus, la continuité transversale doit alors
être assurée par recouvrement d'armatures de béton armé, ce qui complique la réalisation des tables de
compression des poutres.
On adopte, alors, un hourdis général en béton armé, coulé par-dessus les poutres. Il est plus facile à
coffrer puisque les coffrages peuvent être simplement appuyés sur les extrémités des tables de
compression.

I.2.3. L’entraxe b0 :
Dans la mesure du possible, on cherchera à positionner ces poutres de rive le plus près des bords
libres, de manière à supprimer la partie de hourdis à couler en encorbellement des poutres de rive,
difficile à coffrer.
Pour notre cas, on prend b0 = 2,5m.
FIGURE 15 - COUPE TRANSVERSALE DE L'OUVRAGE
I.2.4. Prédalle en béton armé :

Lorsque la portée libre des coffrages perdus dépasse un mètre, il convient d'utiliser des prédalles
en béton armé dont l'épaisseur minimale est de 5 à 6 cm pour assurer un enrobage correct des
armatures de ces prédalles.
FIGURE 16 - DIMENSION DE LA PREDALLE

Chapitre II. Pré-dimensionnement des piles :

II.1. Introduction :
La conception des piles nécessite la détermination des paramètres suivants :
-Le mode de construction du tablier.
-Le type et le mode d’exécution des fondations.
-La hauteur de la brèche à franchir.

-Les conditions d’écoulement.
-L’importance des efforts transmis.
-Les critères d’esthétique.
II.2. Les différents types de piles :

II.2.1. Les piles marteaux :
Les piles marteaux sont constituées d’un seul fût surmonté d'un chevêtre en porte-à-faux. Elles
ont une forme esthétique et présentent l’avantage de limiter l’emprise au sol. Elles sont utilisées
lorsqu’on a très peu d’espace ou en site aquatique pour limiter la perturbation des écoulements.
II.2.2. Les piles en caisson :

Ce sont des piles évidées qu’on utilise pour les grandes hauteurs, car elles assurent plus de
rigidité vis-à-vis des efforts horizontaux.
II.2.3. Les piles de type voile :

Le modèle de base le plus simple est le voile continu d’épaisseur constante, dont la longueur est
égale à la largeur du tablier porté.
II.2.4. Les piles de type poteau :

Ce sont des piles dont les éléments porteurs sont de type poteau. Les poteaux (ou les colonnes)
peuvent être libres en tête s’ils sont placés au droit des descentes de charges par l’intermédiaire des
appareils d’appui, ou liés par un chevêtre dans le cas contraire.
Type de pile choisie :

Nous optons pour des piles constituées de colonnes de forme circulaire reliée en tête par un
chevêtre. Leur nombre dépend du nombre de poutres en section transversale afin de reporter le poids
de chaque poutre sur une colonne pour assurer une meilleure descente de charge.
Ainsi, nous adoptons une série de 4 colonnes de piles cylindriques.

II.3. Conception et pré-dimensionnement :

II.3.1. Chevêtre :
Le chevêtre doit permettre :
-L’implantation des appareils d’appui ;
-Le placement des niches à vérins pour le changement des appareils d’appui.
II.3.1.A. Largeur :
Sa largeur dépend de la largeur de fût, de la zone d’about et de l’espacement entre les travées,
Donc l=1.6m
II.3.1.B. Longueur :
Sa longueur dépend des dimensions de colonnes, de la largeur du tablier et des espacements entre le
bord des appareils d’appui et le bord du chevêtre.
L=9 m
II.3.1.C. Hauteur :
La hauteur doit être supérieure ou égale à 0,80 m.
On prend une hauteur de 1m.
II.3.2. Fût :
Le dimensionnement des fûts des piles fait appel à trois critères :
 Un critère mécanique
 Un critère de robustesse
 Un critère esthétique.
Pour le dimensionnement des piles, le dossier Pilote PP73 du S.E.T.R.A, propose pour une colonne de
section circulaire, le diamètre minimal 0,60 m.
On prend un fût de 1 m de diamètre.
II.3.3. Fondation :
II.3.3.A. Niveau de fondation :
D’après les coupes géotechniques obtenues et l’examen des résultats d’essais évoqués
auparavant, les assises des fondations seront ancrées à environ 1.50 m/TN dans le limon graveleux. Le
type de fondation à retenir sera des appuis isolés.
Des graves argileuses, ont été rencontrées à des niveaux variant de 6.50 à 8.30 m/TN.
Quel que soit le type de pile et quel que soit le nombre d’éléments verticaux, la fondation comporte une
semelle unique pour l'ensemble : c'est la solution la plus courante
En plan, la semelle sera toujours rectangulaire, quel que soit le biais de l'ouvrage, et disposée
parallèlement à la voie franchie.

II.3.3.B. Longueur :
La valeur du débord de la semelle par rapport à l'élément extrême doit être choisie de façon à
minimiser les efforts longitudinaux dans la semelle.
La distance entre l'extrémité de la semelle et l'axe de l’élément extrême doit être de l'ordre de
0,4 fois l'intervalle entre axes des éléments.
𝐿 = 0.4 . 𝑒 + 3. 𝑒 + 0.4 . 𝑒
𝐿 = 0.4 × 2.5 + 3 × 2.5 + 0.4 × 2.5
𝐿 = 9.5𝑚
II.3.3.C. Largeur :
On choisit une largeur de 4 m.
II.3.3.D. Hauteur :
On choisit une hauteur de 1.5m.
II.3.1. Susceptibilité du fût au flambement :
Pour éviter tout risque de flambement du fût, il faut que l’élancement λ soit inférieur à 50.
λ = Lf / i où Lf est la longueur de flambement et i le rayon de giration.
Lf = 0.7×L0 = 0.7×6.1 = 4.27m
𝐼
𝑖 = √( ) Où I = 0.049 m4 et B = 0.785 m², d’où i = 0.25 m
𝐵
Ainsi, λ = 17.08 < 50, Pas de risque de flambement.
FIGURE 17 - DETAIL DE LA PILE

Chapitre III. Pré-dimensionnement des culées :

III.1. Introduction :
Ce sont les appuis extrêmes qui permettent de connaître la longueur totale du franchissement.
Ils assurent une liaison entre le pont et les remblais, chose qui les rend particulièrement sensibles à une
mauvaise conception.
Ainsi, on s’oriente toujours vers une conception raisonnablement surabondante et des formes aussi
simples que possible.
III.2. Les fonctions de la culée :

-La fonction mécanique : La fonction mécanique des culées consiste en la transmission des efforts au sol
de fondation (répartition équilibrée des efforts dans les diverses parties de la culée). Elle réside,
également, dans la limitation des efforts horizontaux en tête (culées suffisamment rigides) et la
limitation des déplacements verticaux.
-La fonction technique : La culée permet l’accès à l’intérieur de l’ouvrage pour la visite d’inspection et
l’hébergement de la chambre de tirage pour les conduites et les canalisations qui passent dans le tablier.
III.3. Les différents types de culées :

III.3.1. -Les culées enterrées :
Les culées enterrées (les plus courantes) : Elles sont noyées dans le remblai d’accès à l’ouvrage
et assurent essentiellement une fonction porteuse car elles sont peu sollicitées par des efforts
horizontaux de poussée des terres. Ce type de culée s’adapte facilement pour tout type de fondation et
à n’importe quelle hauteur de remblais. De par sa conception, une culée enterrée suppose une
implantation en retrait par rapport aux limites extrêmes de la brèche à franchir, du fait de la présence
des talus de remblais.
III.3.2. -Les culées remblayées :

Elles sont constituées par un ensemble de murs ou de voiles de béton armé et jouent le double
rôle de soutènement et de structure porteuse. Le tablier s'appuie sur un sommier solidaire d'un mur de
front massif qui soutient les terres du remblai. Une telle culée est généralement fondée
superficiellement, compte tenu des efforts horizontaux importants, ce qui limite son emploi au cas des
très bons sols. Dans tous les cas, on ne pourra l'envisager que si la hauteur du soutènement reste
inférieure à une dizaine de mètres. Dans la pratique, son emploi reste limité aux cas où l'on souhaite
limiter la longueur du tablier au strict nécessaire.
III.3.3. -Les culées creuses :

On appelle culée creuse une culée qui comporte un mur de front, des murs en retour et platelage
supérieur, formant ainsi une « boite » renversée dans laquelle le remblai est taluté de manière à ne pas
exercer de poussée sur le mur de front.
Il s’agit donc d’une construction sophistiquée que l’on ne conçoit que dans des cas exceptionnels.
III.3.4. -Les culées en terre armée :

Ce type de culée est basé sur la technique de la terre armée qui a connu, en ces dernières années,
un développement considérable. On rencontre dans ce cas deux types de conception : le premier
correspond au cas où le tablier repose directement sur le remblai d’accès en terre armée par
l’intermédiaire d’une tête de culée. Et le deuxième correspond au cas d’ouvrage dont le tablier repose

sur une culée indépendante du massif en terre armée, géométriquement reliée au remblai situé à
l’arrière.
III.3.5. -Les culées contrepoids :

Ce type de culée est conçu dans des cas très particuliers, où la réaction d’appui au droit d’une
culée change de signe (par exemple, réaction positive à vide et réaction négative sous charge
d’exploitation). Donc son rôle est de rendre son signe constant sous n’importe quel type de charges.
III.3.6. -Choix de la variante :

Dans notre cas, et en tenant compte des conditions du site, nous allons adopter une culée
enterrée, avec un sommier chevêtre.
III.4. Les éléments de pré-dimensionnement :

Une culée enterrée comporte :
-Un sommier d’appui (chevêtre).
-Un mur garde-grève muni d’un corbeau arrière sur lequel reposera la dalle de transition.
-Deux murs en retour.
- Les fûts.
III.5. Conception et Pré-dimensionnement des culées :

III.5.1. Le sommier d’appui (chevêtre) :
Le sommier d’appui est un élément sur lequel s’appuie le tablier. Dans le cas d’une culée enterrée
il est reposé sur les fûts. Sa surface doit être aménagée de manière à permettre :
-l’implantation des appareils d’appui ;
-La mise en place de vérins pour changer les appareils d’appui s’il y a lieu ou pour procéder à des
mesures de réaction d’appui ;
-Assurer l’évacuation des eaux (pour cela on effectue une pente de 2% pour le sommier d’appui).
III.5.1.A. La longueur du sommier :

Elle dépend directement de la largeur du tablier. On prend 9m.
III.5.1.B. L’épaisseur :
L’épaisseur du sommier est couramment de l’ordre de 0,60 à 1,40m. On prend 1m.
III.5.1.C. La largeur :
On prend 1.70 m, ce qui est suffisant pour la zone d'about, l'implantation du mur garde grève,
ainsi que l’espace réservé aux maintenances possibles.
III.5.2. Corbeau d’appui de la dalle de transition :

Le corbeau arrière est l’élément qui sert de support à la dalle de transition du côté de la culée.
On prend 0,3m X 0,3m qui est la dimension standard.

III.5.3. Le mur garde-grève :

Le mur garde-grève a pour fonction de séparer physiquement le remblai de l’ouvrage. Il s’agit
d’un voile en béton armé, construit après achèvement du tablier par reprise de bétonnage. Il doit remplir
les tâches suivantes :
-résister aux efforts de poussée des terres, aux efforts de freinage dus aux charges d’exploitation, et aux
efforts transmis par la dalle de transition ;
-Il permet d’établir des joints de chaussée.
III.5.3.A. Hauteur :
La hauteur du mur garde-grève dépend de la hauteur du tablier et des dimensions des appareils d’appui
et du bossage qui leur a été conçu.
Nous trouvons alors une hauteur de 1.28 m
III.5.3.B. Epaisseur :
D'une façon générale l’épaisseur "e" du mur garde-grève aura les valeurs suivantes :
- Jusqu’à 1 m de hauteur : e = 20 cm
- De 1 m à 2 m de hauteur : e = varie de 20 à 30 cm
- Plus de 2 m de hauteur : e = 30 cm
Toutefois une épaisseur de 30 cm s'impose dans le cas d'une dalle de transition directement appuyée
sur la partie inférieure du garde- grève, en raison de la présence de l'articulation de la dalle.
L’épaisseur sera donc de 0,30m.
III.5.3.C. Longueur :
La longueur est égale à la largeur du tablier. On a une longueur de 9m.
III.5.4. La dalle de transition :

Elle est destinée à atténuer les effets des dénivellations se produisant entre la chaussée et
l’ouvrage résultant d’un compactage imparfait du remblai proche des parois.
Sa longueur, comprise entre 3 m et 6 m, peut être donnée par la formule suivante :
𝐿 = 𝑀𝑖𝑛(6𝑚 ; 𝑀𝑎𝑥 ( 3𝑚 ; 0.6 ℎ𝑎𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑚𝑢𝑟 𝑔𝑎𝑟𝑑𝑒 𝑔𝑟è𝑣𝑒))
Donc, L=3 m avec une pente de 5%
Sa largeur est égale à la largeur du tablier diminuée du double de l'épaisseur du mur en retour
L’épaisseur de la dalle de transition est constante, et égale à : e=30 cm.
III.5.5. Les murs en retour :

Ce sont des voiles en béton armé encastrés à la fois sur le mur garde grève et sur le chevêtre. Ils
sont destinés à retenir latéralement les terres en tête de culée.
Leur épaisseur est exprimée par la formule :
𝐿+2
𝑒≥
20
L : étant la longueur du mur avec 2m ≤ L ≤6m
Nous prenons L = 3 m. Ce qui nous donne e ≥ 0,25 m

Nous tenons alors la configuration suivante : L=3m et e=0,30m
FIGURE 18 - MUR EN RETOUR

III.5.6. Les fûts :
En plus des charges verticales, les fûts vont subir aussi des charges horizontales à cause des
poussées des terres de remblai. Pour cela, on retiendra des poteaux avec section variable d’une façon
continue sur toute la hauteur.
FIGURE 19 - COUPE AU NIVEAU DE FUT DE LA CULEE
III.5.7. Fondations :
III.5.7.A. Niveau de fondation :
Le même principe comme les fondations des piles, on le fait pour les fondations des culées.
III.5.7.B. Longueur :
Comme les piles on prend la distance entre l'extrémité de la semelle et l'axe de l’élément extrême
de l'ordre de 0,4 fois l'intervalle entre axes des éléments.

𝐿 = 0.4 . 𝑒 + 3. 𝑒 + 0.4 . 𝑒
𝐿 = 0.4 × 2.5 + 3 × 2.5 + 0.4 × 2.5
𝐿 = 9.5𝑚
III.5.7.C. Largeur :
On choisit une largeur de 5,5 m.
III.5.7.D. Hauteur :
On choisit une hauteur de 1.5m.
III.5.8. Susceptibilité du fût au flambement :
Pour éviter tout risque de flambement du fût, il faut que l’élancement λ soit inférieur à 50.
λ = Lf / i où Lf est la longueur de flambement et i le rayon de giration.
Lf = 0.7×L0 = 0.7×6.5 = 4.55m
𝐼
𝑖 = √(𝐵) Où I = 0.0486 m4 et B = 0.72 m², d’où i = 0.26 m
Ainsi, λ = 17.5 < 50, Pas de risque de flambement.
FIGURE 20 - DETAIL DE LA CULEE

PARTIE 3 :
ETUDE D’EXECUTION

Chapitre I. Etude des poutres principales :

I.1. Introduction :
Les tabliers des ponts à poutres sont des structures tridimensionnelles pour lesquelles de
nombreuses méthodes de calcul classique ont été proposées. En général, l'étude du tablier est subdivisée
en une étude dans le sens transversal et une étude d'une poutre dans le sens longitudinal. La première
étude donne un Coefficient de Répartition Transversale (CRT), dont on le multipliera avec les
sollicitations (globales) retrouvées dans le sens longitudinal pour obtenir les sollicitations (moyennes)
d'une poutre. Ainsi, on obtient le principe suivant :
Sollicitation moyenne = CRT x Sollicitation globale
Par sollicitation, on se réfère à un moment fléchissant ou à un effort tranchant. Pour déterminer

les sollicitations globales, on fait souvent appel aux lignes d'influences puisqu'on peut avoir des charges
mobiles.
Les actions à prendre en compte pour le calcul des poutres principales sont :
▪ Les actions permanentes qui englobent d’une part le poids propre des éléments structuraux en béton
armé évalué à partir de leurs dimensions nominales et d’une valeur nominale du poids volumique égale
à 2,5 t/m3, et d’autre part le poids des équipements de l’ouvrage chargeant le tablier (revêtements,
trottoirs et dispositifs de retenue).
▪ Les actions dues au trafic sur le pont telles qu’elles sont codifiées dans le fascicule 61 titre II du CCTG:
«Conception, calcul et épreuves des ouvrages d’art-Programme de charges et épreuves des ponts route».
Les actions routières à prendre en compte pour le calcul du tablier englobent les charges sur les
chaussées (système de charges A, B, charges militaires, et exceptionnelle), les charges sur les trottoirs
et les charges sur garde-corps.
I.2. Charges permanentes :

Il faut tenir compte lors du calcul des équipements du tablier, car ils jouent un rôle fondamental
dans la conception, ces équipements assurent le bon fonctionnement du pont et ils jouent aussi un rôle
important du point de vue esthétique, sécurité et durabilité de l’ouvrage
I.2.1. Poids propres des éléments porteurs :

I.2.1.A. Poutre :
FIGURE 21 - SECTION DE LA POUTRE

Le poids propre d’une poutre se calcule par :
𝐠𝐩 = 𝐒𝐩 × 𝛒𝐁𝐀 × 𝐠 = 𝟎, 𝟓𝟐𝟕𝟓 × 𝟐𝟓𝟎𝟎 × 𝟗, 𝟖𝟏 = 𝟏𝟐, 𝟗𝟑𝟔 𝐤𝐍/𝐦𝐥
Avec :
𝛒𝐁𝐀 : la masse volumique du béton armé (Kg/𝑚3).
I.2.1.B. Hourdis :
La charge du hourdis portée par la poutre intermédiaire est différente de celle portée par les
poutres de rive.
𝟐, 𝟓 × 𝟎, 𝟏𝟖 × 𝟐𝟓𝟎𝟎 × 𝟗, 𝟖𝟏 = 𝟏𝟏, 𝟎𝟑𝟔 𝐤𝐍/𝐦𝐥 (𝐏𝐨𝐮𝐭𝐫𝐞 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐦é𝐝𝐢𝐚𝐢𝐫𝐞).
𝐠 𝐝 = 𝐛 × 𝐡𝐝 × 𝛒𝐁𝐀 × 𝐠 =
𝟐 × 𝟎, 𝟏𝟖 × 𝟐𝟓𝟎𝟎 × 𝟗, 𝟖𝟏 = 𝟖, 𝟖𝟐𝟗 𝐤𝐍/𝐦𝐥 ( 𝐏𝐨𝐮𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐫𝐢𝐯𝐞).
Avec :
𝐛 : la largeur de le hourdis portée par la poutre, égale à l’entraxe pour le cas de la poutre intermédiaire
(m).
𝐡𝐝 : la hauteur de le hourdis (m).
I.2.1.C. Entretoise Ge :
La charge d’entretoise sur appui n’intervient qu’aux appuis de la poutre de manière concentrée.
Elle n’est pas considérée pour le calcul des moments fléchissant et n’est considérée que pour les efforts
tranchants sur les appuis (réactions d’appui).
𝟏, 𝟕𝟐𝟐 × 𝟎, 𝟒 × 𝟐𝟓𝟎𝟎 × 𝟗, 𝟖𝟏 = 𝟏𝟔, 𝟖𝟗𝟕 𝐤𝐍 (𝐏𝐨𝐮𝐭𝐫𝐞 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐦é𝐝𝐢𝐚𝐢𝐫𝐞).
𝐆𝐞 = 𝐒 × 𝐛𝐞 × 𝛒𝐀𝐁 × 𝐠 =
𝟏, 𝟐𝟕𝟐 × 𝟎, 𝟒 × 𝟐𝟓𝟎𝟎 × 𝟗, 𝟖𝟏 = 𝟏𝟐, 𝟒𝟖𝟑 𝐤𝐍 (𝐏𝐨𝐮𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐫𝐢𝐯𝐞).
Avec :
𝐛𝐞 : l’épaisseur d’entretoise (m).
S : Surface d’influence (m²).

I.2.1.D. Superstructure :
Il faut tenir compte lors du calcul des équipements du tablier, car ils jouent un rôle fondamental
dans la conception, ces équipements assurent le bon fonctionnement du pont et ils jouent aussi un rôle
important du point de vue esthétique, sécurité et durabilité de l’ouvrage.
Remarque :
Les charges de la superstructure sont majorées pour des incertitudes de leur poids (𝐆𝐦𝐚𝐱 ). Ainsi,
l’étanchéité est majorée par 1,2 ; la couche de roulement de 1,4 et pour les autres éléments (trottoirs,
corniches, bordures, …) de 1,05.
I.2.1.E. Etanchéité :
 Epaisseur : 5mm.
 Masse volumique : 24kN/m3.
 Remontée au niveau des contres corniche : 20cm.
P. intermédiaire P.de rive
G min (kN/ml) 0,294 0,224

Etanchéité
G max (kN/ml) 0,353 0,268
TABLEAU 7 - POIDS DE LA COUCHE D'ETANCHEITE

I.2.1.F. Chaussée :
 Epaisseur : 6cm.
 Masse volumique : 24kN/m3
G min (kN/ml) 3,532 1,413

Couche de roulement
G max (kN/ml) 4,944 1,978
TABLEAU 8 - POIDS DE LA COUCHE DE ROULEMENT
I.2.1.G. Trottoir et bordure, corniche et garde-corps :
I.2.1.G.a. Trottoir :
Le trottoir sert à protéger les piétons en les isolant de la circulation à la chaussée. Deux types de
trottoirs se présentent généralement : trottoir sur caniveau et trottoir plein. Nous optons pour un
trottoir plein.
I.2.1.G.b. Bordure :
Un élément vertical ou incliné bordant la chaussée ou l'accotement, pouvant constituer une
partie du dispositif d'écoulement des eaux, renforçant ou protégeant le bord de la chaussée ou de la
surface roulable et indiquant de façon précise aux conducteurs la limite de la zone accessible aux
véhicules.

I.2.1.G.c. Corniche :
Elles ont un rôle essentiellement esthétique. Elles sont situées à la partie haute du tablier et
dessinent la ligne du pont. Les corniches sont soit coulées en place soit préfabriquées, le premier type
est moins cher mais il nécessite un coffrage spécial. La corniche préfabriquée est alors la solution
optimale.
I.2.1.G.d. Garde-corps :
Il sert à empêcher les chutes de piétons. Le garde-corps doit résister à la pression verticale et la
poussée horizontale d’une foule et être conçu de telle sorte qu’un enfant ne puisse passer à travers ou
l’escalader. Sa masse classique varie de 20 à 50 kg/ml. Sa hauteur minimale se détermine par la formule
suivante :
h = min (1,2m ; 0.95 + 0.005 Hc + 0.05 m) = 1.04m
Avec :
Hc : Hauteur de chute, qui est égale à 8,35m.
Pour notre cas, il s’agit du garde-corps de type S7, selon le Guide technique GC de SETRA sa masse est
de 34kg/ml, et l'acier est un S235 au moins. [10]
FIGURE 22 - DETAIL DE LA CORNICHE

G min (kN/ml) 0 2,453
Corniche
G max (kN/ml) 0 2,575
Bordure G (kN/ml) 0 12,361
G min (kN/ml) 0 9,810
Trottoir
G max (kN/ml) 0 10,301
Garde-corps G (kN/ml) 0 0,167
TABLEAU 9 - POIDS DES ELEMENTS DE TROTTOIR

Remarque :
La surface occupée par les autres dispositifs, tels que les gargouilles, les buses et les caniveaux pour
le cheminement des câbles est considérée remplie en béton pour ne pas négliger l’effet du poids de ces
derniers.
I.2.2. Poids total du tablier dans une travée :
Poutre P. intermédiaire P.de rive

Poids propre G (kN/ml) 12,937 12,937
Hourdis G (kN/ml) 11,036 8,829
Etanchéité G max (kN/ml) 0,353 0,268
Couche de roulement G max (kN/ml) 4,944 1,978
Corniche G max (kN/ml) 0 2,575
Bordure G (kN/ml) 0 12,361
Trottoir G max (kN/ml) 0 10,301
Garde-corps G (kN/ml) 0 0,167
Total (sans entretoise) G (kN/ml) 29,271 49,415
Entretoise G (kN/ml) 16,897725 12,483

TABLEAU 10 - POIDS TOTAL DES ELEMENTS DU TABLIER
Remarque :
La charge des entretoises est une charge de nature concentrée et au niveau des appuis, donc elle
sera prise en compte dans le calcul des efforts tranchants et non pas dans le calcul des moments.

I.3. Inventaire des charges d’exploitation :

I.3.1. Définition des charges :
I.3.1.A. Charges sur les chaussées
Avant de procéder à l’étude de ces chargements, on définit tout d’abord certaines
notions qui seront utiles par la suite.
I.3.1.B. La largeur roulable Lr :

C’est la largeur de tablier comprise entre les dispositifs de retenue, s’il y en a, ou les bordures.
Elle comprend donc la chaussée proprement dite et les sur-largeurs éventuelles telles que les bandes
d’arrêt d’urgence, bandes dérasées, etc. [1]
I.3.1.B.a. Classe des ponts :

Les ponts sont rangés en trois classes suivant leur largeur roulable, LR, et leur destination :
1ère classe : Lr ≥ 7m ou exceptions
2ème classe : 5.5m ≤ Lr ≤ 7m
3ème classe : Lr ≤5.5m
I.3.1.C. Largeur chargeable Lc :

La largeur chargeable se déduit de la largeur roulable :
- En enlevant une bande de 0,50 m le long de chaque dispositif de retenue (glissière ou barrière)
lorsquíl en existe ;
- En conservant cette même largeur roulable dans le cas contraire. [1]
I.3.1.D. Le nombre de voies Nv :

Par convention, le nombre de voies de circulation des chaussées est :
𝐿𝑐 7
𝑁𝑣 = 𝐸 ( ) = 𝐸( ) = 2
3 3
Notons que les chaussées comprises entre 5m (inclus) et 6m sont considérées comme ayant deux voies.
[1]
I.3.1.E. La largeur d’une voie Lv :

Les voies de circulation dúne même chaussée auront des largeurs égales au quotient de la largeur
chargeable par le nombre de voies :
𝐿𝑐 7
𝐿𝑣 = = = 3.5𝑚
𝑁𝑣 2
I.3.1.F. Les coefficients de majoration dynamiques :

Les charges du système B et le système Mc120 sont des surcharges roulantes et par conséquent
doivent être multipliées par un coefficient de majoration pour effet dynamique. Il est déterminé à partir
de la formule :
0.4 0.6
𝛿 = 1+ +
(1 + 0.2𝐿) (1 + 4𝐺 )
𝑆

Avec :
G : poids total d’une travée.
S : charge Bc (respectivement Bt, Br et MC120) qu’on peut disposer.
I.3.1.G. Système A(L) :

Ce système se compose des charges uniformément réparties d’intensité variable suivant la
longueur surchargée et qui correspondent à une ou plusieurs files de véhicules à l’arrêt sur le pont. Elles
représentent un embouteillage ou un stationnement, ou bien tout simplement une circulation continue
à une vitesse à peu près uniforme d’un flot de véhicules composé de voitures légères et de poids lourds.
A(L) est donnée par la formule suivante :
36000
𝐴(𝐿) = 𝑎2. max (𝑎1. (230 + ) ; (400 − 0.2𝐿)) 𝐾𝑁/𝑚²
𝐿 + 12
Avec :
L : longueur chargée
a1 et a2 : coefficients qui dépendent de la classe du pont et du nombre de voies chargées.
Les valeurs de a1 sont regroupées dans le tableau suivant :
Nombre de voies chargées 1 2 3 4 ≥5
Classe 1ère 1 1 0,9 0,75 0,7
de 2ème 1 0,9 - - -
pont 3ème 0,9 0,8 - - -
TABLEAU 11 - TABLEAU DES COEFFICIENTS A1
Les valeurs de a2 sont définies par la formule suivante :

𝑉0
𝑎2 =
𝐿𝑣
Les valeurs de V0 sont données dans le tableau ci-dessous :
1ère classe 2ème classe 3ème classe

𝑉0 3,5 m 3m 2,75 m
TABLEAU 12 – VALEURS DE VO SELON LES CLASSES

Lv : La largeur d’une voie de circulation (3,5m).
Cas d’une seule voie chargée, on a :
n 1 nombre de voies chargées

a1 1 coefficient
a2 1 coefficient
Lv 3,5 largeur de la voie
A(lc) 53,12427 charge A(Lc) KN/m
TABLEAU 13 - CHARGE DU SYSTEM A D'UNE SEULE VOIE CHARGEE
Cas de deux voies chargées, on a :
n 2 nombre de voies chargées
a1 1 coefficient
a2 1 coefficient
Lv 7 largeur de la voie
A(lc) 106,249 charge A(Lc) KN/m
TABLEAU 14 - CHARGE DU SYSTEM A AVEC DEUX VOIES CHARGEE
Remarque :
Cette valeur, AL, tient compte des effets dynamiques et donc elle n'est pas à multiplier par un
coefficient de majoration dynamique.
I.3.1.H. Système de charges B :

Les charges de type B sont composées de 3 systèmes distincts :
▪ Le système Bc se composant de camions types.
▪ Le système Bt composé de groupes de 2 essieux (essieux-tandems).
« Ne s’applique pas aux ponts de la 3ème classe. »
▪ Le système Br qui est une roue isolée.
Ces convois sont mobiles et les valeurs de charges de ces trois types sont multipliées par un coefficient
de majoration dynamique, δ, calculé par la formule suivante :
0.4 0.6
𝛿𝐵 = 1 + +
(1 + 0.2𝐿) (1 + 4𝐺 )
𝑆
Avec :
L : Longueur de l'élément considéré (en m)
G : Poids propre de l'élément considéré (même unité que S).

S : Charge B maximale susceptible d'être placé sur l'élément considéré (en tenant compte des
coefficients bc ou bt).
I.3.1.I. Système Bc :
Le convoi Bc se compose d’un ou au maximum de 2 camions types par file. Dans le sens
transversal le nombre de files est inférieur ou égale au nombre de voies.
Les caractéristiques du convoi Bc sont présentées dans la figure ci-après. [1]
FIGURE 23 - DIFFERENTES DISPOSITIONS DU SYSTEME BC

Suivant la classe du pont et le nombre de files de camions considérées, les valeurs des charges
du système Bc à prendre en compte sont multipliées par un coefficient bc dont les valeurs sont indiquées
dans le tableau suivant :
Nombre de files de camions 1 2 3 4 ≥5
1ère 1,2 1,1 0,95 0,8 0,7
Classe
du 2ème 1 1 … … …
pont
3ème 1 0,8 … … …
TABLEAU 15 - VALEURS DU COEFFICIENT BC
Résultat :
n 1 Nombre de file chargée

Poids 600 Poids de 2 camions (KN)
bc 1,2 Coefficient
Bc 720 Charge Bc (KN)
δ 1,135 Coefficient de majoration dynamique
TABLEAU 16 - CHARGE BC AVEC UNE SEUL VOIE CHARGEE
n 2 Nombre de file chargé

Poids 1200 Poids de 4 camions (KN)
bc 1,1 Coefficient
Bc 1320 Charge Bc (KN)
TABLEAU 17 - CHARGE BC DEUX VOIES CHARGEE

I.3.1.J. Système Br :
C’est une roue isolée disposée normalement à l’axe longitudinal de la chaussée. Les
caractéristiques de cette roue sont présentées dans la figure ci-dessous :
FIGURE 24 - DISPOSITION SYSTEME BR
Résultat :
poids 100 Poids d'une roue de camion (KN)
TABLEAU 18 - CHARGE BR
I.3.1.K. Système Bt :
Un tandem se compose de deux essieux munis de roues simples pneumatiques. Les
caractéristiques du système Bt sont représentées dans la figure :
Le système Bt ne s’applique pas au pont de la 3ème classe. Pour les ponts de la 1ère et de la 2ème classe,
il convient de respecter les règlements suivants :
Dans le sens longitudinal, un seul tandem est disposé par file ;
Dans le sens transversal, on ne peut placer que deux tandems au plus sur la chaussée, côte à côte ou non,
de manière à obtenir l’effet le plus défavorable.
Un seul tandem est supposé circuler sur les ponts à une seule voie.

Les caractéristiques du système sont présentées dans la figure suivante :
FIGURE 25 - DISPOSITION TRANSVERSALE DU SYSTEME BT
FIGURE 26 - DISPOSITION LONGITUDINALE
FIGURE 27 - VUE EN PLAN

Résultat :
poids 320 Poids de 2 essieux tandem (KN)
Bt 1 Coefficient
Bt 320 Charge Bt (KN)

TABLEAU 19 - CHARGE BT UNE VOIE CHARGEE


poids 640 Poids de 4 essieux tandem (KN)
bt 1 Coefficient
Bt 640 Charge Bt (KN)
TABLEAU 20 - CHARGE BT DEUX VOIES CHARGEES

I.3.1.L. Charges routières à caractère particulier :
Elles ne sont à prendre en compte que pour les itinéraires classés par l'armée. Les charges
militaires sont de deux classes : M 80 et M 120. Chaque classe se compose de 2 systèmes distincts :
▪ Mc : véhicule type à chenilles
▪ Me : groupe de 2 essieux.
Ainsi on distingue : Mc80, Mc120, Me80 et Me120.
Le système Mc à chenille est plus utilisé que celui à essieux. Les charges militaires doivent être
multipliées par un coefficient de majoration dynamique δ. Ce coefficient est calculé par la même formule
donnée pour le système B. [1]
I.3.1.L.a. Système Mc120 :

Le système Mc120 se compose de véhicules type à chenilles. Il comporte deux chenilles et le
rectangle d’impact de chacune d’elles est supposé uniformément chargé.
Les caractéristiques du système Mc120 sont représentées dans la figure ci-dessous :
FIGURE 28 - DIFFERENTES DISPOSITIONS DU SYSTEME MC

Résultats :
poids 1100 Poids d'une charge (KN)
TABLEAU 21 - CHARGE MC
Remarque :
Les charges militaires sont supposées ne développer aucune réaction de freinage, ni de force
centrifuge.
Chaque système est exclusif de toute autre charge routière.
I.3.1.L.b. Charges exceptionnelles (D et E) :

Sur les itinéraires classés pour permettre la circulation de convois lourds exceptionnels de lún
des types D ou E, les ponts doivent être calculés pour supporter le véhicule-type correspondant décrit
ci-après, susceptible dans certains cas d´être plus défavorable que les charges des systèmes A et B.
Le C. P. S. précise alors le type de convoi lourd exceptionnel à prendre en compte, celui-ci étant exclusif
de toute autre charge.
 Le convoi-type D * comporte deux remorques supportant chacune 140 tonnes, dont le poids est
supposé réparti au niveau de la chaussée sur un rectangle uniformément chargé.
 Le convoi-type E * comporte deux remorques supportant chacune 200 tonnes, dont le poids est
supposé réparti au niveau de la chaussée sur un rectangle uniformément chargé. [1]
Les caractéristiques du convoi type E sont représentées dans la figure ci-dessous :
FIGURE 29 - DIFFERENTES DISPOSITIONS DU SYSTEME E
Remarque :
Les charges exceptionnelles ne sont pas multipliées par les coefficients de majorations pour effets
dynamiques.

I.3.1.M. Force de freinage :

Les charges de type A et Bc sont susceptibles de développer des réactions de freinage. Ces efforts
n'intéressent que la résistance des appareils d'appui et la stabilité des appuis.
En ce qui concerne la charge AL, l'effort de freinage correspondant est donné par :
𝑎1 . 𝑎2 . 𝐴𝑙 . 𝑙𝑐. 𝐿𝑐
𝐹𝐴𝑙 =
20 + 0.0035. 𝑙𝑐. 𝐿𝑐
Al 15,178 charge A(Lc) KN/m²

a1 1 coefficient
a2 1 coefficient
lc 7 largeur chargeable
Lc 15,33 longueur chargée
F(Al) 79,93793 force de freinage (KN)
TABLEAU 22 - FORCE DE FREINAGE

Pour Bc, il correspond à un camion de 30 tonnes.
𝐹𝐵𝑐 = 300 𝐾𝑁
I.3.1.N. Les charges sur les trottoirs :

Le règlement prévoit deux systèmes de charges : un système local destiné à la justification des
éléments de couverture du tablier (hourdis, entretoises) et un système général pour le calcul des
poutres principales. [1]
I.3.1.N.a. Les charges locales :

Le système local comprend une charge uniformément répartie d’intensité qtr=450 Kg/m².
Cette charge est placée pour produire l’effet le plus défavorable.
De plus, le système local comprend une roue de 6 t dont la surface d’impact est un carré de 0,25 m de
côté à disposer sur les trottoirs en bordure d’une chaussée. [1]
I.3.1.N.b. Les charges générales :

Le système général comprend une charge uniformément répartie d’intensité qtr=150 Kg/m².
Dans le sens longitudinal, on dispose cette charge pour qu’elle produise l’effet le plus défavorable ;
Dans le sens transversal, toute la largeur du trottoir est chargée, mais on peut considérer soit qu’un seul
trottoir est chargé, soit que les deux le sont, de manière à obtenir l’effet le plus défavorable ;
Cette charge est cumulable avec la charge A(l) et Bc si elle peut donner un effet plus défavorable. [1]
I.3.1.O. Les charges sur les garde-corps :

Il y a lieu de supposer que peut s ́exercer sur la main courante d ́un garde-corps pour piétons
une poussée normale, horizontale et uniforme, q, donnée en fonction de la largeur du trottoir, b,
exprimée en mètres par la formule :
q = 500(1+b) en N/ml ; Avec un maximum de 2,5kN/ml.
q = 500(1+1) = 1kN/ml.
Une charge verticale uniforme de 1.000 Newtons par mètre linéaire est supposée susceptible d ́être
appliquée à la main courante d ́un garde-corps. [1]

I.4. Coefficients de répartition transversale CRT :

I.4.1. Introduction :
Les tabliers des ponts à poutres sont des structures tridimensionnelles pour lesquelles de
nombreuses méthodes de calcul ont été proposées. Les méthodes de calcul proposées sont classées en
deux familles, selon que la section transversale peut être considérée comme étant déformable ou
indéformable. Dans le cas de tablier rigide, on utilise la méthode de Guyon-Massonnet qui est la plus
utilisée.[14]
Pour notre cas et en raison de l’absence d’entretoises intermédiaires, la répartition transversale des
charges se fait par l’intermédiaire de l’hourdis, donc on utilisera la méthode de Guyon-Massonnet.
I.4.2. Aperçu théorique sur la méthode de Guyon-Massonnet :

Lorsque la rigidité torsionnelle des éléments d'un pont ne peut être négligée, la section
transversale du pont est considérée comme étant déformable. C'est alors qu'on utilise la méthode de
Guyon-Massonnet (développée originalement par Guyon en 1946 et mise sous forme de tableaux
numériques par Massonnet en 1954). Cette méthode est une méthode de calcul des dalles ou de réseaux
de poutres. [14]
I.4.3. Principes fondamentaux de la méthode :

Le premier principe fondamental est de substituer au pont réel un pont à structure continue qui
a les mêmes rigidités moyennes à la flexion et à la torsion que l'ouvrage réel. Ce premier principe n'est
nécessaire que pour les hypothèses mathématiques (continuité des fonctions). - Le deuxième principe
est d'analyser de façon approximative l'effet de la répartition transversale des charges en admettant que
cette répartition est la même que si la distribution des charges selon l'axe du pont est sinusoïdale et de
la forme :
𝜋×𝑥
𝑝 ′ = 𝑝 × sin( )
𝐿
p : constante ;
L : portée du pont.
Les calculs peuvent être affinés en développant la charge en série de Fourier, en fonction de l'abscisse
longitudinale. [14]
I.4.3.A. Paramètres fondamentaux :

On considère une travée indépendante, de portée L, de largeur 2b, dont l'ossature est constituée
par une poutraison croisée de n poutres longitudinales (portée L, espacement 𝑏1) et de m entretoises
(portées 2b, et espacement 𝐿1 ) intermédiaires, disposées transversalement.
FIGURE 30 - MODELE DU TABLIER DE PONT D’APRES GUYON-MASSONNET

Toutes les poutres sont identiques et caractérisées par :
- Leur rigidité à la flexion BP = E. IP
- Leur rigidité à la torsion CP = G. K P
De même, toutes les entretoises sont identiques, et également caractérisées par :
- Leur rigidité à la flexion BE = E. IE
- Leur rigidité à la torsion CE = G. K E
E : Module de Young
G : Module de torsion.
E
Avec : G= ; ν : Coefficient de Poisson
2.(1+v)
IP : Moment d'inertie de flexion des poutres.
K P : Moment d'inertie de torsion des poutres.
IE : Moment d'inertie de flexion des entretoises.
K E : Moment d'inertie de torsion des entretoises.

BP E.IP
ρP = b1
= b1
Rigidité de flexion :
BE E.IE
ρE = L1
= l1
C G.KP
𝛾P = bP = b1
1
Rigidité de Torsion :
CE G.KE
γE = =
L1 L1
On suppose que le coefficient de Poisson du matériau constitutif est nul (υ = 0)
G = E/2.
E.KP
𝛾P = 2.b1
Rigidité de torsion devient :

E.KE
𝛾E =
2.L1
Le comportement du pont est complètement défini par 2 paramètres principaux :

γP +γE
 Paramètre de torsion : α=
2.√ρP .ρE
b 4 ρP
 Paramètre d’entretoisement : θ= .√
L ρE

Le paramètre de torsion 𝛼 prend en compte en plus des rigidités de flexion 𝜌𝑃 𝑒𝑡 𝜌𝐸 celles de la

torsion 𝛾𝑃 𝑒𝑡 𝛾𝐸 . Il caractérise donc l'influence de la torsion et varie entre 0 et 1.
𝛼=0 (γP + γE ) = 0 La résistance à la torsion est négligeable.
𝛼=1 ρ P = ρE = ρ Le pont est une dalle isotrope.
(γP + γE ) = 2. ρ
Ainsi, pour le calcul d'un tablier des ponts dalles, on suppose que la dalle est isotrope et par conséquent
on prend 𝛂 = 𝟏. Les structures réelles d'un pont à poutres ont un comportement intermédiaire entre
ces 2 cas particuliers.
Lorsque le pont est très allongé ou les entretoises sont très rigides, le paramètre d'entretoisement θ est
voisin de zéro. Pour 𝛉 < 0,3, on peut admettre que les entretoises sont infiniment rigides, ce qui
correspond à 𝛉 = 0. Dans ce cas, on utilise la méthode de Courbon.
I.4.3.B. Le Coefficient de Répartition Transversale (CRT) :

Le Coefficient de Répartition Transversale (K) est un coefficient correctif qui tient compte de la
répartition transversale des surcharges. Celui-ci montre la proportion des surcharges transmises sur la
portion considérée. [14]
K dépend de la valeur du paramètre de torsion α, de la valeur du paramètre d’entretoisement θ, de

l’excentricité de la charge e et de l’ordonnée de la poutre considérée y.
Pour α = 0 ⇒ K0 = K0 (θ, e, y)
α = 1 ⇒ K1 = K1 (θ, e, y)
Pour α quelconque, l’interpolation n’est pas linéaire. Elle est donnée par Massonnet :
1⁄
K = K0 + (K1 – K0). 𝛼 2
Les valeurs de ces coefficients sont tirées des tableaux et des abaques de Massonnet. Pour une poutre
d’ordonnée y, on procède à une interpolation linéaire sur les valeurs de y données dans les tableaux de
Guyon-Massonnet. Une interpolation linéaire peut se faire par rapport à θ.
Remarque importante :
La méthode de Guyon-Massonnet considère une structure comprenant des poutres principales et
des entretoises, mais les entretoises ne sont pas supposées infiniment rigides ; A la limite, il est possible
d'appliquer la méthode à un tablier de ponts à poutres sans entretoises intermédiaires : c'est alors le
hourdis qui joue le rôle des entretoises. [14]
Alors, dans ce cas les inerties de flexion et de torsion du hourdis représentant les entretoises sont :
ℎ𝑑 3
γE = ρE = E.
12
I.4.3.C. Détermination des paramètres de calcul :
I.4.3.C.a. Analyse de la section :
On découpe la section de la poutre en cinq sections S1, S2, S3, S4, S5, S6 comme indiqué sur la figure :

FIGURE 31 - DECOUPAGE DE LA POUTRE EN DIFFERENTES SECTIONS
La position du centre de gravité :

On définit y1, y2, y3, y4, y5, y6 respectivement les ordonnées des centres de gravité de ces
sections, la position du centre de gravité de la section totale est déterminée par la formule suivante :
𝚺𝐒𝐢 𝐘𝐢
𝐘𝐆 =
𝐒𝐢
Avec :
Surface Centre de gravité
S1 0.150 Y1 0,850
S2 0.020 Y2 0,783
S3 0.022 Y3 0,700
S4 0.035 Y4 0,775
S5 0.060 Y5 0,675
S6 0.240 Y6 0,300
TABLEAU 23 - CENTRES DE GRAVITE DES SECTIONS DECOUPEE
D’où 𝐘𝐆 = 𝟎, 𝟓𝟔𝟔 𝒎

Le moment d’inertie de flexion de la poutre :

En appliquant le théorème de Huygens :
𝐼𝑖⁄ = 𝐼𝑖⁄ + 𝑆𝑖 (𝐺𝐺𝑖 )2 avec i = 1, …6

𝐺 𝐺𝑖
Avec :
Moment d'inertie ( 𝑚 )
I1 0,00012500
I2 0,00000278
I3 0,00002813
I4 0,00000729
I5 0,00011250
I6 0,00720000
TABLEAU 24 - MOMENTS D'INERTIE DES DIFFERENTES SECTIONS
On obtient le résultat suivant : 𝐈𝐆 = 𝟎, 𝟎𝟒𝟎𝟏𝟓 𝐦𝟒
I.4.3.C.b. La rigidité flexionnelle des poutres :

Elle est donnée par la formule suivante :
𝐄. 𝐈𝐆
𝛒𝐏 =
𝐛𝟏
Avec :
E : Module de Young,
𝐛𝟏 : espacement entre les axes des poutres.
𝐈𝐆 : moment d’inertie de la section par rapport à l’axe 𝑋𝐺 .
Après l’application numérique, on trouve : 𝛒𝐏 = 𝟓𝟏𝟔, 𝟓𝟎𝟏 𝑵. 𝒎
La rigidité flexionnelle de l’hourdis :

𝐄. 𝐈𝐡
𝛒𝐄 =
𝐋𝟏
Avec :
𝐥.𝒉𝒅 𝟑
𝐈𝐄 = ;
𝟏𝟐
𝒉𝒅 : l’épaisseur de la dalle de couverture.

Puisque nous n’avons pas d’entretoises intermédiaires, les calculs se font par ml, alors L1 = 1m.
Par application, on trouve : 𝛒𝐄 = 𝟏𝟓, 𝟔𝟑𝟐 𝑵. 𝒎

I.4.3.C.c. Le paramètre d’entretoisement :

Il est défini par la formule :
𝐛 𝟒 𝛒𝐩
𝛉= ×√
𝐋 𝛒𝐡
Avec :
2b : La largeur du tablier,
L : La portée de la travée.
Soit : 𝜽 = 𝟎, 𝟕𝟎𝟒
I.4.3.C.d. La rigidité torsionnelle des poutres :
Moments d'inertie de torsion :
La détermination des moments d'inertie de torsion, fait appel à la théorie de l'analogie de la

membrane. D'après cette théorie, l'inertie de torsion d'un rectangle de longueur b et de largeur a (b>a)
est donnée par :
𝑏
𝛤 = 𝑘( ) × 𝑏 × 𝑎3
𝑎
FIGURE 32 - RECTANGLE POUR LA DETERMINATION D'INERTIE DE TORSION
Pour des calculs sur ordinateur, on peut admettre la formule empirique suivante :
𝟏 𝟎,𝟏𝟔𝟖 𝐛
𝐤 = 𝟑 − (𝟎, 𝟎𝟓𝟏 + ) × 𝐞−𝟎,𝟏𝟑×𝐑 avec R =
𝐑 𝐚
Ou pour plus de précision, en utilisant un développement en séries au lieu de la théorie de l'analogie de

la membrane, Sâada a démontré que :
𝟏 𝟔𝟒 𝐚 𝛑 𝐛
𝐤 = 𝟑 − 𝛑𝟓 × 𝐛 × 𝐭𝐚𝐧(𝟐 × 𝐚 )
Pour une section donnée, on décompose la section en rectangles élémentaires et on cumule les inerties
obtenues.
En ce qui concerne le calcul, on utilisera la formule de Sâada.

FIGURE 33 - DECOMPOSITION DE LA POUTRE EN RECTANGLES A SURFACES EQUIVALENTES.
Et on obtient le résultat suivant :
Rectangle a b b/a K Гi
1 0,100 1,500 15 0,319 0,00047909
2 0,100 0,113 1,125 0,158 1,7772E-05
3 0,100 0,113 1,125 0,158 1,7772E-05
4 0,033 0,300 9 0,310 3,4455E-06
5 0,033 0,300 9 0,310 3,4455E-06
6 0,050 0,150 3 0,264 4,9431E-06
7 0,050 0,150 3 0,264 4,9431E-06
8 0,400 0,800 2 0,229 0,01173272
Г ( m4) 0,01226413
TABLEAU 25 - CALCUL DE MOMENT D’INERTIE DE TORSION
La rigidité torsionnelle de la poutre est déterminée par la formule suivante :

𝐺
𝛾𝑝 = 𝛤𝑡 ×
𝑏1
Donc : 𝛄𝐩 = 𝟓𝟐, 𝟓𝟗𝟑 𝐍. 𝐦

I.4.3.C.e. La rigidité torsionnelle de l’hourdis :
Elle est donnée par :

𝐆. 𝚪𝐡
𝛄𝐄 =
𝐋𝟏
Avec 𝚪𝐄 = 𝐈𝐄
Alors : 𝛄𝐄 = 𝟓, 𝟐𝟏𝟎 𝑵. 𝒎
Le paramètre de torsion :
Il est défini par la formule suivante :

γP + γE
α=
2. √ρP . ρE
On trouve donc : 𝛂 = 𝟎, 𝟑𝟐𝟏
Le paramètre d’entretoisement : 𝜽 = 𝟎, 𝟕𝟎𝟒
Les paramètres de calcul sont :
Le paramètre de torsion : 𝛂 = 𝟎, 𝟑𝟐𝟏
I.4.3.D. Détermination des coefficients de répartition transversale CRT :

I.4.3.D.a. Traçage des courbes K(e) :
Pour aboutir à K, on trace sa ligne d'influence, en plotant : K = K(e). Puis on place les charges
réglementaires sur cette Li, de la manière la plus défavorable, comme indiquée par les règles de
chargement.
Les tableaux de Guyon-Massonnet donnent les valeurs de K0 et K1 en fonction de b, e et θ
θ : varie de 0 à 1 d’un pas égale à 0,05 et de 1 à 2 d’un pas égale à 0,10.

−3.b −2.b −b b 2.b 3.b
e : −b; ; ; ;0; ; ; ; b.
b 2.b 3.b
y:0; ; ; ; b , Pour y < 0 les valeurs sont symétriques.
Pour une poutre d'ordonnée y, on procède à une interpolation linéaire entre les valeurs de y données
dans les tableaux. Une interpolation linéaire peut se faire par rapport à θ.
Pour α quelconque, l'interpolation n'est pas linéaire. Elle est donnée par Massonnet comme suit :

𝐊 = 𝐊 𝟎 + (𝐊 𝟏 − 𝐊 𝟎 ) √𝛂
Pour plus de précision, Sattler a proposé les relations suivantes :
𝐊 = 𝐊 𝟎 + (𝐊 𝟏 − 𝐊 𝟎 ) × 𝛂𝟎,𝟎𝟓 𝟎 ≤ 𝜽 ≤ 𝟎, 𝟏
0,065−θ
𝐊 = 𝐊 𝟎 + (𝐊 𝟏 − 𝐊 𝟎 ) × 𝛂 × (𝟏 − 𝐞𝜽𝟎 ) 𝟎, 𝟏 ≤ 𝜽 ≤ 𝟏 avec 𝜽𝟎 = 𝟎,𝟔𝟔𝟑
𝐊 = 𝐊 𝟎 + (𝐊 𝟏 − 𝐊 𝟎 ) × √𝛂 𝜽>𝟏
Interpolation sur θ :
On a : θ = 0,703, alors on va interpoler entre les valeurs de θ = 0,70 et θ = 0,75.
Interpolation sur 𝜶 :
On a : α = 0,316, et on va interpoler entre les valeurs de α = 0 et α = 1.
Min
α 0
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0,0216 0,5464 1,058 1,4938 1,6955 1,4938 1,058 0,5464 0,0216
θ b/4 -0,3589 0,1095 0,5862 1,067 1,4938 1,7118 1,5548 1,1934 0,7809
b/2 -0,5114 -0,1756 0,1798 0,5862 1,058 1,5548 1,9393 2,0554 2,0618
3b/4 -0,5575 -0,3794 -0,1756 0,1095 0,5464 1,1934 2,0554 3,0254 3,9282
b -0,5733 -0,5575 -0,5114 -0,3589 0,0216 0,7809 2,0618 3,9282 6,2464
α 1
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0,708 0,8319 0,9923 1,1737 1,2783 1,1737 0,9923 0,8319 0,708
0,70 b/4 0,4808 0,5905 0,7407 0,9437 1,1737 1,3307 1,2824 1,1589 1,0461
b/2 0,3342 0,4253 0,5535 0,7407 0,9923 1,2824 1,5134 1,5539 1,5262
3b/4 0,2417 0,3171 0,4253 0,5905 0,8319 1,1589 1,5539 1,9305 2,1668
b 0,1782 0,2417 0,3342 0,4808 0,708 1,0461 1,5262 2,1668 2,9395
TABLEAU 26 - TABLEAU DE GUYON-MASSONNET POUR Θ = 0,70.
Max
α 0
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 -0,126 0,4719 1,0606 1,5732 1,8138 1,5732 1,0606 0,4719 -0,126
θ b/4 -0,4324 0,0588 0,5657 1,092 1,5732 1,814 1,5951 1,1305 0,6074
b/2 -0,4953 -0,1809 0,1589 0,5657 1,0606 1,5951 1,9919 2,0449 1,9577
3b/4 -0,4508 -0,3299 -0,1809 0,0588 0,4719 1,1305 2,0449 3,0841 4,0292
b -0,3776 -0,4508 -0,4953 -0,4324 -0,126 0,6074 1,9577 4,0292 6,6762
α 1
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0,667 0,8035 0,9869 1,2018 1,3294 1,2018 0,9869 0,8035 0,667
0,75 b/4 0,4351 0,549 0,711 0,9377 1,2018 1,3825 1,3128 1,1584 1,0233
b/2 0,2906 0,3804 0,5118 0,711 0,9869 1,3128 1,5717 1,5976 1,5456
3b/4 0,203 0,2741 0,3804 0,549 0,8035 1,1584 1,5976 2,0174 2,2628
b 0,1452 0,203 0,2906 0,4351 0,667 1,0233 1,5456 2,2628 3,1462
TABLEAU 27 - TABLEAU DE GUYON-MASSONNET POUR Θ = 0,75.

Après les deux interpolations on obtient :
α 0,3214
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
θ
0 b 0,40413 0,70460 1,02061 1,31614 1,46505 1,31614 1,02061 0,70460 0,40413
0,25 b 0,11277 0,37874 0,67184 0,99766 1,31614 1,50132 1,40300 1,17176 0,92459
0,5 b -0,03337 0,16296 0,38918 0,67184 1,02061 1,40300 1,70208 1,77263 1,75559
0,704 0,75 b -0,10259 0,01523 0,16296 0,37874 0,70460 1,17176 1,77263 2,41034 2,93707
1 b -0,14228 -0,10259 -0,03337 0,11277 0,40413 0,92459 1,75559 2,93707 4,39463
TABLEAU 28 - RESULTATS D’INTERPOLATION

Interpolation sur y :
Selon deux positions, celle de la poutre intermédiaire et la poutre de rive.
Pour la poutre de rive on a :
b = 4,5m et y1 = 3,75m = 0,833.b.
Alors, on va interpoler entre 3b/4 et b (0,75.b et b).
Poutre de rive
α 0,3214
θ
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 b/4 b/2 3b/4 b
0,75 b -0,10259 0,01523 0,16296 0,37874 0,70460 1,17176 1,77263 2,41034 2,93707
0,704
1,000 b -0,14228 -0,10259 -0,03337 0,11277 0,40413 0,92459 1,75559 2,93707 4,39463
TABLEAU 29 - INTERPOLATION SUR Y – POUTRE DE RIVE

Et pour la poutre intermédiaire on a :
b = 4,5m et y2 = 1,25m = 0,278 .b.
Alors, on va interpoler entre b/4 et 2b/4 (0,25.b et 0,5.b).

Poutre intermédiaire
α 0,3214
θ
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0,25 b 0,11277 0,37874 0,67184 0,99766 1,31614 1,50132 1,40300 1,17176 0,92459
0,704
0,500 b -0,03337 0,16296 0,38918 0,67184 1,02061 1,40300 1,70208 1,77263 1,75559
TABLEAU 30 - INTERPOLATION SUR Y – POUTRE INTERMEDIAIRE
Finalement on obtient :
α 0,3214
θ
e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0,704 y -4,5 -3,375 -2,25 -1,125 0 1,125 2,25 3,375 4,5
P.de rive 0,833 b -0,11582 -0,02405 0,09752 0,29008 0,60444 1,08937 1,76695 2,58592 3,42293
P.intermédiaire 0,278 b 0,09653 0,35477 0,64044 0,96146 1,28330 1,49039 1,43623 1,23852 1,01692
TABLEAU 31 - RESULTAT FINALE D'INTERPOLATION

Remarque :
K (y,e) = K (e,y).
1
K(e = −b) + K(e = −3b 4) + K(e = −2b 4) + K(e = −b 4) + K (e = 0) + K (e = b 4) + K (e = 2b 4) + K(e = 3b 4) + 1/2 K(e = b) = 8
2
Vérification :
 Poutre de rive :
0,5x (-0,11564)+ (-0,02387)+ 0,09768+ 0,29023+ 0,60454 + 1,08939 + 1,76683+ 2,58560+ 0,5x3,42238 = 8,063
 Poutre intermédiaire :
0,5x0,09673+ 0,35489+ 0,64048+ 0,96144+ 1,28323+1,49030+1,43616+1,23850+0,5x1,01696 = 7,961
Allure de la courbe K(e) :
FIGURE 34 - ALLURE DE LA COURBE K(E) POUR LA POUTRE DE RIVE.
FIGURE 35 - ALLURE DE LA COURBE K(E) POUR LA POUTRE INTERMEDIAIRE

I.4.4. Détermination des valeurs des CRT pour les différentes

poutres :
Le Coefficient de Répartition Transversale (CRT), η, est donnée par :
∑𝑛𝑖=1 𝑝𝑖 × 𝐾𝑖 𝑝 × ∑𝑛𝑖=1 𝐾𝑖 ∑𝑛𝑖=1 𝐾𝑖 𝐾
η= = = =
∑𝑛𝑖=1 𝑝𝑖 𝑛×𝑝 𝑛 𝑛
Où 𝑝𝑖 : charge appliquée sinusoïdale appliquée sur le pont.
On remarque ici que p se simplifie et on n'a pas besoin d'écrire son expression sinusoïdale.
𝑲
Donc : 𝛈= 𝒏
Avec :
n : Nombre des poutres principales (n = 3).
K: Coefficient déterminée par les tableaux de Guyon-Massonnet.
En utilisant les résultats ci-dessus, nous pouvons tracer les lignes d’influences transversales de la poutre
intermédiaire et de la poutre de rive, et calculer par la suite les valeurs moyennes des CRT pour les
différents systèmes de charges routières.
La disposition des charges dans le sens transversal est choisie de façon à avoir le cas de charge le plus
défavorable.
I.4.4.A. Pour la poutre de rive :

I.4.4.A.a. Surcharges du trottoir qtr et garde-corps q :
Règles d’application :
- Toute la largeur du trottoir est chargée.
- On considère soit qu'un seul trottoir est chargé, soit que les deux le sont, de manière à obtenir l'effet le
plus défavorable.
- la poussée q, du garde-corps, est supposée s’exercer en même temps qu’agit la charge locale de trottoir.
𝐪𝐭𝐫 𝐒𝐮𝐫𝐟𝐚𝐜𝐞 𝐜𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐭𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐯𝐞𝐫𝐬𝐚𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐚𝐫 𝐪𝐭𝐫 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐋𝐢 𝐝𝐞 𝐊

𝐊𝐢 =
𝐋𝐚𝐫𝐠𝐞𝐮𝐫 𝐜𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐭𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐯𝐞𝐫𝐬𝐚𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐚𝐫 𝐪𝐭𝐫
𝐪𝐜𝐩
𝐊𝐢 = 𝐋’𝐨𝐫𝐝𝐨𝐧𝐧é𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐋𝐢 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐫é𝐚𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐊𝐢 𝐚𝐮 𝐝𝐫𝐨𝐢𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐢𝐧𝐭𝐬 𝐝′ 𝐚𝐩𝐩𝐥𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐡𝐚𝐫𝐠𝐞
𝒄𝒐𝒏𝒄𝒆𝒏𝒕𝒓é𝒆 𝒒𝒄𝒑 𝒅𝒖 𝒈𝒂𝒓𝒅𝒆 𝒄𝒐𝒓𝒑𝒔.

Les coefficients trouvés sont comme suit :
Charge / Surcharge Cas Caractéristiques k η ( CRT )

L tr ( m ) 1
Trottoir 2,9161 0,72903
1 Trottoir chargé 𝐾𝑡 2,9161
Garde-corps 𝐾 𝑐𝑝 3,4229 3,4229 0,85573
L tr ( m ) 2
Trottoir 1,0926 0,27314
2 Trottoirs chargés 𝐾𝑡 2,1851
Garde-corps 𝐾 𝑐𝑝 3,3067 1,6534 0,41334
TABLEAU 32 - CALCUL DE CRT POUR LE TROTTOIR ET LE GARDE-CORPS
FIGURE 36 - APPLICATION DE LA CHARGE DU TROTTOIR ET DU GARDE-CORPS SUR LI-

K(E) DE LA POUTRE DE RIVE.

I.4.4.A.b. Charge AL :
Règles d’application :
- La largeur de la zone chargée est choisie de manière à produire l'effet le plus défavorable.
- La charge Al est placée sur la largeur chargeable (la distance entre l'extrémité de la zone chargée et le
bord de la largeur chargeable peut être nulle).
- La largeur de la zone chargée comprend un nombre entier de voies de circulation. Celui-ci influe sur la
valeur du coefficient a1.
𝐀 𝐒𝐮𝐫𝐟𝐚𝐜𝐞 𝐜𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐭𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐯𝐞𝐫𝐬𝐚𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐚𝐫 𝐀𝑳 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐋𝐢 𝐝𝐞 𝐊

𝐊𝐢 𝑳 =
𝐋𝐚𝐫𝐠𝐞𝐮𝐫 𝐜𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐭𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐯𝐞𝐫𝐬𝐚𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐚𝐫 𝐀𝑳
Charge / Surcharge Cas Caractéristiques k η ( CRT ) η x a1 x 𝐿𝐴

a1 1
a2 1
1 Voie chargée 𝐴 5,3414 1,52611429 0,381528571 1,33535
𝐿𝐴 3,5
AL
a1 1
a2 1
2 Voies chargées 𝐴 6,1145 0,8735 0,218375 1,528625
𝐿𝐴 7
TABLEAU 33 - CALCUL CRT SYSTEME AL
FIGURE 37 - APPLICATION DE LA CHARGE AL SUR LI-K(E) DE LA POUTRE DE RIVE.

I.4.4.A.c. Charge Bc :
Règles d'application :
- On choisit le nombre et la disposition des convois de manière à produire l'effet le plus défavorable.
- Le nombre de files de camions (Nf) ne doit pas dépasser le nombre de voies (Nv), c.à.d. Nf ≤ Nv, même
si cela est géométriquement possible. De plus, on ne peut pas avoir la moitié d'un convoi (c.à.d. chaque
deux files de roues ensemble).
- Une distance minimale de 0,25m est exigée entre l'axe de la file de roues la plus excentrée et le bord
de la largeur chargeable.
𝐁 𝟏
𝐊𝐢 𝒄 = × ∑ 𝑲𝒋
𝟐 𝒋
𝑲𝒋 : Ordonnée de la Li de la réaction Ki au droit des points d'application des charges concentrées du

camion Bc.
𝟏
Le facteur 𝟐 est introduit pour indiquer que longitudinalement on prend la charge d'un essieu et non pas
d'une roue.
Charge / Surcharge Cas Caractéristiques k η ( CRT ) η x Bc
bc 1,2
1 file Bc k1 2,4989 1,83225 0,45806 0,549675
k2 1,1656
Bc bc 1,1
k1 2,4989
2 files Bc k2 1,1656 1,10659091 0,27665 0,3043125
k3 0,9267
k4 0,2778
TABLEAU 34 - CALCUL CRT POUR LE SYSTEME BC
FIGURE 38 - APPLICATION DE LA CHARGE BC SUR LI-K(E) DE LA POUTRE DE RIVE.

I.4.4.A.d. Charge Br :
- Le rectangle d'impact de la roue peut être placé n'importe où sur la largeur roulable de manière à
produire l'effet le plus défavorable.
- Puisque les trottoirs ne sont pas séparés de la chaussée par un obstacle infranchissable, la charge Br
être placé n'importe où sur la largeur totale du tablier. [14]
𝐁 𝐒𝐮𝐫𝐟𝐚𝐜𝐞 𝐜𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐭𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐯𝐞𝐫𝐬𝐚𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐚𝐫 𝐁𝒓 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐋𝐢 𝐝𝐞 𝐊

𝐊𝐢 𝒓 =
𝐋𝐚𝐫𝐠𝐞𝐮𝐫 𝐜𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐭𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐯𝐞𝐫𝐬𝐚𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐚𝐫 𝐁𝒓 (𝟎, 𝟔)

𝐵 1,4775
Br 1 roue 2,4625 0,615625
L 0,6
TABLEAU 35 - CALCUL DE CRT DU SYSTEME BR
FIGURE 39 - APPLICATION DE LA CHARGE BR SUR LI-K(E) DE LA POUTRE DE RIVE.

I.4.4.A.e. Charge Bt :
-La roue isolée, qui constitue le système Br porte une masse de 10 tonnes.
-Sa surface dímpact sur la chaussée est un rectangle uniformément chargé dont le côté transversal
mesure 0,60 m et le côté longitudinal 0,30 m.
- Le rectangle dímpact de la roue Br, disposé normalement à láxe longitudinal de la chaussée, peut être
placé nímporte où sur la largeur roulable. [14]
Charge / Surcharge Cas Caractéristiques k η ( CRT ) η x Bt

Bt 1
L 0,6
1 file Bt 1,67825 0,4195625 0,4195625
w1 1,39
w2 0,6239
Bt 1
Bt
L 0,6
k1 1,39
2 files Bt 1,02845833 0,257114583 0,25711458
k2 0,6239
k3 0,3676
k4 0,0868
TABLEAU 36 - CALCUL CRT POUR LE SYSTEME BT
FIGURE 40 -APPLICATION DE LA CHARGE BT SUR LI-K(E) DE LA POUTRE DE RIVE.

I.4.4.A.f. Charge Mc :
- Un seul convoi est supposé circulé quelle que soit la largeur de la chaussée.
- Les chenilles peuvent être disposées sur toute la largeur chargeable, de manière la plus défavorable.
𝐌𝒄 𝟏 𝝎𝒋
𝐊𝐢 = ×∑
𝟐 𝒋 𝑳𝒋
𝝎𝒋 : Est la surface couverte transversalement par une chenille sur la Li de K.
𝑳𝒋 : Largeur couverte transversalement par la chenille.

𝐿 1
Mc120 1 char w1 2,3167 1,52535 0,3813375
w2 0,734
TABLEAU 37 - CALCULE CRT POUR LE SYSTEME MC120
FIGURE 41 - APPLICATION DE LA CHARGE MC120 SUR LI-K(E) DE LA POUTRE DE RIVE.

I.4.4.A.g. Charge exceptionnelle E et D :

-Le convoi est supposé circuler seul quelles que soient la largeur et la longueur du pont ; dans le sens
longitudinal il est disposé pour obtenir léffet le plus défavorable.
-Dans le sens transversal, son axe longitudinal est réputé situé à 3,50 m du bord de la largeur chargeable.
Remarque :
Les charges exceptionnelles ne sont pas multipliées par des coefficients de majorations
dynamiques ; elles sont supposées ne développer aucune réaction de freinage, ni force centrifuge.
(𝐃 ; 𝐄) 𝐒𝐮𝐫𝐟𝐚𝐜𝐞 𝐜𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐭𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐯𝐞𝐫𝐬𝐚𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐚𝐫 (𝐄 ; 𝐃) 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐋𝐢 𝐝𝐞 𝐊

𝐊𝐢 =
𝐋𝐚𝐫𝐠𝐞𝐮𝐫 𝐜𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐭𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐯𝐞𝐫𝐬𝐚𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐚𝐫 (𝑬 ; 𝑫)

L 3,3
Exceptionnelle ( D / E ) 1 char 0,68042424 0,170106061
w 2,2454
TABLEAU 38 - CALCUL CRT POUR LE SYSTEME E ET D
FIGURE 42 - APPLICATION DE LA CHARGE E ET D SUR LI-K(E) DE LA POUTRE DE RIVE.

I.4.4.B. Pour la poutre intermédiaire :

De façon analogique que la poutre de rive, on obtient les résultats suivants :
I.4.4.B.a. Surcharges du trottoir qtr et garde-corps q :
Charge/Surcharge Cas Caractéristiques k η ( CRT )

L tr ( m ) 1
Trottoir 1,0548 0,2637
1 Trottoir chargé 𝐾𝑡 1,0548
Garde-corps 𝐾 𝑐𝑝 1,016964781 1,016964781 0,254241195
L tr ( m ) 2
Trottoir 0,62495 0,1562375
2 Trottoirs chargés 𝐾𝑡 1,2499
Garde-corps 𝐾 𝑐𝑝 1,113695479 0,556847739 0,139211935
TABLEAU 39 - CALCUL CRT DES TROTTOIRS ET GARDE-CORPS
FIGURE 43 - APPLICATION DE LA CHARGE DE TROTTOIRS ET DE GARDE-CORPS SUR LI-K(E) DE LA

POUTRE DE RIVE.

I.4.4.B.b. Charge AL :
Charge / Surcharge Cas Caractéristiques k η ( CRT ) η x a1 x 𝐿𝐴

a1 1
a2 1
1 Voie chargée 𝐴 4,834 1,38114286 0,345285714 1,2085
𝐿𝐴 3,5
AL
a1 1
a2 1
2 Voies chargées 𝐴 7,6236 1,08908571 0,272271429 1,9059
𝐿𝐴 7
TABLEAU 40 - CALCUL CRT POUR LE SYSTEME AL
FIGURE 44 - APPLICATION DE LA CHARGE AL SUR LI-K(E) DE LA POUTRE DE RIVE.

I.4.4.B.c. Charge Bc :
Charge / Surcharge Cas Caractéristiques k η ( CRT ) η x Bc

bc 1,2
1 file Bc k1 1,436 1,38135 0,3453375 0,414405
k2 1,3267
bc 1,1
Bc
k1 1,26
2 files Bc k2 1,484 1,15645455 0,289113636 0,318025
k3 1,42
k4 0,9244
TABLEAU 41 - CALCUL CRT SYSTEME BC
FIGURE 45 - APPLICATION DE LA CHARGE BC SUR LI-K(E) DE LA POUTRE DE RIVE.

I.4.4.B.d. Charge Br :

𝐵 0,8868
Br 1 roue 1,478 0,3695
L 0,6
TABLEAU 42 -CALCUL CRT SYSTEME BR
FIGURE 46 - APPLICATION DE LA CHARGE BR SUR LI-K(E) DE LA POUTRE DE RIVE.

I.4.4.B.e. Charge Bt :
Charge / Surcharge Cas Caractéristiques k η ( CRT ) η x Bt

Bt 1
L 0,6
1 file Bt 1,37641667 0,344104167 0,34410417
w1 0,8558
w2 0,7959
Bt 1
Bt
L 0,6
k1 0,7824
2 files Bt 1,187125 0,29678125 0,29678125
k2 0,8764
k3 0,7636
k4 0,4267
TABLEAU 43 - CALCUL CRT SYSTEME BT
FIGURE 47 - APPLICATION DE LA CHARGE BT SUR LI-K(E) DE LA POUTRE DE RIVE.

I.4.4.B.f. Charge Mc :
Dans ce cas on va vérifier deux positions différentes de la charge Mc, afin d’obtenir le cas le plus
défavorable.

𝐿 1
w1 ( cas 1 ) 1,4675 1,16755 0,2918875
Mc120 1 char w2 ( cas 1 ) 0,8676 0,329725
w1 ( cas 2 ) 1,3038
1,3189 0,329725
w2 ( cas 2 ) 1,334
TABLEAU 44 - CALCUL CRT SYSTEME MC120
FIGURE 48 - APPLICATION DE LA CHARGE MC120 SUR LI-K(E) DE LA POUTRE DE RIVE.
 On remarque que la position qui présente le cas le plus défavorable est la deuxième position.

I.4.4.B.g. Charge exceptionnelle E et D :

L 3,3
Exceptionnelle ( D / E ) 1 char 1,22987879 0,307469697
w 4,0586
TABLEAU 45 - CALCUL CRT DU SYSTEME E ET D
FIGURE 49 - APPLICATION DE LA CHARGE E ET D SUR LI-K(E) DE LA POUTRE DE RIVE.
Remarque :
Pour déterminer le cas le plus défavorable dans chaque type de chaque charge qui contient deux
cas, une file ou deux file ou un trottoir ou bien deux, on procède par une comparaison entre :
𝑪𝑹𝑻𝒖𝒏𝒆 𝒇𝒊𝒍𝒆 × 𝑪𝒉𝒂𝒓𝒈𝒆 𝒅𝒖𝒆 à 𝒖𝒏𝒆 𝒔𝒆𝒖𝒍𝒆 𝒇𝒊𝒍𝒆 <> 𝑪𝑹𝑻𝒅𝒆𝒖𝒙 𝒇𝒊𝒍𝒆𝒔 × 𝒄𝒉𝒂𝒓𝒈𝒆 𝒅𝒖𝒆 à 𝒅𝒆𝒖𝒙 𝒇𝒊𝒍𝒆𝒔
𝑪𝑹𝑻𝒖𝒏𝒆 𝒇𝒊𝒍𝒆 × 𝒄𝒉𝒂𝒓𝒈𝒆 𝒅𝒖𝒆 à 𝒖𝒏𝒆 𝒔𝒆𝒖𝒍𝒆 𝒇𝒊𝒍𝒆 <> 𝟐 × 𝑪𝑹𝑻𝒅𝒆𝒖𝒙 𝒇𝒊𝒍𝒆𝒔 × 𝒄𝒉𝒂𝒓𝒈𝒆 𝒅𝒖𝒆 à 𝒖𝒏𝒆 𝒔𝒆𝒖𝒍𝒆 𝒇𝒊𝒍𝒆
𝑪𝑹𝑻𝒖𝒏𝒆 𝒇𝒊𝒍𝒆 <> 𝟐 × 𝑪𝑹𝑻𝒅𝒆𝒖𝒙 𝒇𝒊𝒍𝒆𝒔

Et on obtient les résultats suivants :
η ( CRT )
Charge / Surcharge Cas le plus défavorable
P. Intérmédiaire P. de rive
Trottoir 0,156 0,729 1 Trottoir chargé
Garde-corps 0,139 0,856 1 Trottoir chargé
AL 0,272 0,218 2 Voies chargées
bc 0,289 0,277 2 files Bc
B Bt 0,297 0,257 2 files Bt
Br 0,370 0,616
Mc120 0,330 0,381
Exceptionnelle (E/D) 0,307 0,170
TABLEAU 46 - RECAPITULATIF DES CRT

I.5. Détermination des sollicitations moyennes :

I.5.1. Rappel sur les lignes d’influences d’une poutre sur appui
simple :
Les lignes d’influences des moments fléchissant et des efforts tranchants pour une poutre sur
appui simple sont présentées sur la figure suivante :
FIGURE 50 - LIGNES D’INFLUENCES DES MOMENTS FLECHISSANT ET DES EFFORTS TRANCHANTS

POUR UNE POUTRE SUR APPUI SIMPLE
Pour une charge concentrée 𝑷𝒊 :

𝑀𝑥 = 𝑃𝑖 × 𝑦𝑖 𝑦𝑖 : ordonnée de 𝑃𝑖 correspondant sur la Li (𝑀𝑥 ).
𝑇𝑥 = 𝑃𝑖 × 𝑦𝑖 𝑦𝑖 : ordonnée de 𝑃𝑖 correspondant sur la Li (𝑇𝑥 ).
Dans le cas de n charges Pi , on somme, c’est à dire :
𝑀𝑥 = ∑𝑛𝑖=1 𝑃𝑖 × 𝑦𝑖 et 𝑇𝑥 = ∑𝑛𝑖=1 𝑃𝑖 × 𝑦𝑖
Pour une charge d’intensité q répartie sur une longueur de L1 à L2 :

La somme ou bien l’intégrale devient une surface, c’est à dire :
2
𝑀𝑥 = ∫ 1 𝑞 × 𝑦𝑖 × 𝑑𝑦 = 𝑞 × 𝜔 ; 𝜔 l’aire sur la Li(𝑀𝑥 ), entre L1 et L2.
2
𝑇𝑥 = ∫ 1 𝑞 × 𝑦𝑖 × 𝑑𝑦 = 𝑞 × 𝜔 ; 𝜔 l’aire sur la Li(𝑇𝑥 ), entre L1 et L2.
Pour le cas de plusieurs charges réparties qi :

𝑀𝑥 = ∑ 𝑞𝑖 × 𝜔𝑖 et 𝑇𝑥 = ∑ 𝑞𝑖 × 𝜔𝑖

On effectue l'évaluation des sollicitations aux sections critiques et à d'autres sections intermédiaires à
l'ELU et à l'ELS. Cette reconnaissance de la répartition des sollicitations nous permet de faire l'arrêt des
barres pour les moments fléchissant et de changer l'espacement des étriers pour l'effort tranchant. Pour
cela on détermine couramment les sollicitations aux sections suivantes :
x = 0,1.L ; x = 0,2.L ; x = 0,3.L ; x = 0,4.L ; x = 0,5.L
Les résultats sont obtenus à l’ELU et à l’ELS, en utilisant les coefficients de pondération suivants :
TABLEAU 47 - TABLEAU DES COEFFICIENTS DE PONDERATION
* A multiplier par le Coefficient de majoration dynamique suivant l’itinéraire.
** Charge accidentelle non vérifiée à l'ELS.
I.5.2. Sollicitations dues à la charge permanentes :

I.5.2.A. Moment fléchissant :
Le poids propre de la poutre est une charge répartie sur toute la poutre. Pour déterminer les
sollicitations dues à cette charge, on n’a pas besoin d’utiliser le principe des lignes d’influences. Le
problème se réduit à déterminer les sollicitations d’une charge répartie sur toute une poutre sur appui
simple.
FIGURE 51 - DIAGRAMME DU MOMENT FLECHISSANT SOUS L'EFFET DE LA CHARGE PERMANENTE.

𝐱
𝐌(𝐱) = 𝐠 × × (𝐥𝐜 − 𝐱)
𝟐
𝐱
𝐌(𝐱) = 𝛄𝐆 × 𝐠 𝐩𝐞𝐫 × 𝟐 × (𝐥𝐜 − 𝐱)
Avec :
𝛄𝐆 : coefficient de pondération. (1,35 à l’ELU et 1,0 à l’ELS)
𝐠 𝐩𝐞𝐫 : le poids propre du tablier porté par une poutre. (On prend dans le calcul le poids du tablier par
rapport à la poutre de rive avec un poids égale à 29,876 kN/ml).
𝐥𝐜 : la portée de calcul qui elle est égale à 15,33 m.
I.5.2.B. Effort tranchant :

De même pour les efforts tranchants, on utilise le diagramme des efforts tranchants d’une charge
répartie sur une poutre simple avec les mêmes notations :
𝐥𝐜
𝐓(𝐱) = 𝐠 × ( − 𝐱)
𝟐
𝐥𝐜
𝐓(𝐱) = 𝛄𝐆 × 𝐠 𝐩𝐞𝐫 × ( − 𝐱)
𝟐
Avec :
𝐠 𝐩𝐞𝐫 : le poids propre du tablier porté par une poutre en lui ajoutant cette fois-ci le poids de l’entretoise.
(On prend dans le calcul le poids du tablier par rapport à la poutre de rive avec un poids égale à 32,085
kN/ml)
FIGURE 52 - DIAGRAMME DES EFFORTS TRANCHANTS SOUS L’EFFET DE LA CHARGE PERMANENTE.

Le tableau suivant, rassemble les résultats obtenus :
ELU ELS
x/l x (m ) Mx(kN.m) Tx (kN) Mx(kN.m) Tx (kN)
0,0 0,000 0,000 332,002 0,000 245,927
0,1 1,533 426,528 265,601 315,946 196,742
0,2 3,066 758,272 199,201 561,683 147,556
0,3 4,599 995,231 132,801 737,208 98,371
0,4 6,132 1137,407 66,400 842,524 49,185
0,5 7,665 1184,799 0,000 877,629 0,000
TABLEAU 48 - VALEURS DU MOMENT FLECHISSANT ET L’EFFORT TRANCHANT DUES A LA CHARGE PERMANENTE.
I.5.3. Sollicitations dues aux surcharges routières :

I.5.3.A. Système A(l) :
En traite le cas de deux voies chargée, le cas le plus défavorable qu’on l’a obtenue précédemment
avec une valeur de Al qui est égale à :
𝐪𝐀𝐋 = 108,307 𝑘𝑁/𝑚𝑙 (Valeur calculée dans la partie des charges routières).
Avec :
𝛄𝐐𝑨 : Coefficients de pondération (1,605 à l’ELU et 1,2 à l’ELS).
Coefficients de Répartition Transversale (CRT) :
η = 0,272 pour la poutre intermédiaire. (On prend toujours la plus valeur du CRT pour un cas plus
défavorable.
I.5.3.A.a. Moments fléchissants :

Dans ce cas, aussi, l'utilisation de la ligne d'influence peut être remplacée par le diagramme des
moments, puisque le cas le plus défavorable revient à charger toute la longueur de la poutre Lc.
Et en tenant compte de la répartition transversale des charges, les moments sont donnés par la formule
suivante :
𝐱
𝐌(𝐱) = 𝛄𝐐𝐀 × 𝛈𝐀𝐋 × 𝐀(𝐥𝐜 ) × × (𝐥𝐜 − 𝐱)
𝟐
FIGURE 53 - DIAGRAMME DU MOMENT FLECHISSANT SOUS L'EFFET DE LA CHARGE AL.

I.5.3.A.b. Efforts tranchants :

Les efforts tranchants se calculent à l’aide de leur ligne d’influence en tenant compte de la
longueur chargée.
FIGURE 54 - EFFORT TRANCHANT DANS LA SECTION X SOUS L'EFFET DE LA CHARGE AL.
𝑻(𝒙) = 𝜸𝑸𝑨 × 𝜼𝑨𝑳 × 𝑨(𝒍𝒄 − 𝒙) × 𝝎𝑨𝑳
𝟏 𝒙
𝝎𝑨𝑳 = × (𝟏 − ) × (𝒍𝒄 − 𝒙)
𝟐 𝒍𝒄
(𝒍𝒄 − 𝒙)𝟐
𝑻(𝒙) = 𝜸𝑸𝑨 × 𝜼𝑨𝑳 × 𝑨(𝒍𝒄 − 𝒙) ×
𝟐 × 𝒍𝒄
On obtient les résultats suivants :

ELU ELS
x/l x (m) A(l) (kN/m) A(l-x) (kN/m) Mx (kN.m) Tx (kN) Mx (kN.m) Tx (kN)
0,0 0,000 108,307 106,249 0,000 355,885 0,000 266,082
0,1 1,533 108,307 111,624 500,520 302,851 374,220 226,431
0,2 3,066 108,307 117,679 889,813 252,269 665,281 188,612
0,3 4,599 108,307 124,550 1167,880 204,421 873,181 152,838
0,4 6,132 108,307 132,415 1334,720 159,671 997,921 119,380
0,5 7,665 108,307 141,506 1390,333 118,495 1039,501 88,595
TABLEAU 49 - VALEURS DE L’EFFORT TRANCHANT ET MOMENTS FLECHISSANT AU NIVEAU DE LA SECTION X DUES A LA

CHARGE AL.
I.5.3.B. Sollicitations dues à la surcharge du trottoir et garde-corps :

On combine la surcharger du trottoir avec la charge du garde-corps, notre surcharge devient :
𝐪 = 𝛄𝐭𝐫 × 𝛈𝐭𝐫 × 𝐪𝐭𝐫 + 𝛄𝐠𝐜 × 𝛈𝐠𝐜 × 𝐪𝐠𝐜
Avec :
𝐪𝐭𝐫 = 1,5 kN/ml pour le cas d’un trottoir chargé.
𝐪𝐠𝐜 = 1kN/ml.
𝛄𝐭𝐫= 1,605 à l’ELU et 1,0 à l’ELS.
𝛄𝐠𝐜 = 1,605 à l’ELU et 1,2 à l’ELS.

𝛈𝐭𝐫= 0,729 (Poutre de rive).
𝛈𝐠𝐜 =0,856 (poutre de rive).
I.5.3.B.a. Moments fléchissants :

Le calcul se fait de manière analogue à celui de AL, les moments sont donnés par la formule
suivante :
𝐱 𝐱
𝐌(𝐱) = 𝛄𝐭𝐫 × 𝛈𝐭𝐫 × 𝐪𝐭𝐫 × × (𝐥𝐜 − 𝐱) + 𝛄𝐠𝐜 × 𝛈𝐠𝐜 × 𝐪𝐠𝐜 × × (𝐥𝐜 − 𝐱)
𝟐 𝟐
𝐱
𝐌(𝐱) = 𝐪 × × (𝐥𝐜 − 𝐱)
𝟐
I.5.3.B.b. Efforts tranchants :

Les efforts tranchants se calculent à l'aide de leur ligne d'influence. La charge q est constante.
Elle est placée de manière la plus défavorable :
𝐌(𝐱) = 𝐪 × 𝛚𝐪
(𝒍𝒄 − 𝒙)𝟐
𝑻(𝒙) = ( 𝛄𝐭𝐫 × 𝛈𝐭𝐫 × 𝐪𝐭𝐫 + 𝛄𝐠𝐜 × 𝛈𝐠𝐜 × 𝐪𝐠𝐜 ) ×
𝟐 × 𝒍𝒄
Résultats :
ELU ELS
x/l x (m) Lc - x qtr/ml (kN) qgc/ml (kN) Mx (kN.m) Tx (kN) Mx (kN.m) Tx (kN)
0,0 0,000 15,330 1,500 1,000 0,000 23,980 0,000 21,324
0,1 1,533 13,797 1,500 1,000 33,085 19,424 22,424 17,272
0,2 3,066 12,264 1,500 1,000 58,818 15,347 39,865 13,647
0,3 4,599 10,731 1,500 1,000 77,199 11,750 52,322 10,449
0,4 6,132 9,198 1,500 1,000 88,227 8,633 59,797 7,677
0,5 7,665 7,665 1,500 1,000 91,904 5,995 62,288 5,331
TABLEAU 50 - VALEURS DE L’EFFORT TRANCHANT ET MOMENTS FLECHISSANT DUES A LA CHARGE DU TROTTOIR ET GARDE-
CORPS.
I.5.3.C. Sollicitations dues à la charge Bc :

Dans le sens longitudinal, le nombre de camions est limité à 2 par file, orientés dans le même
sens. La distance des 2 camions d'une même file est déterminée pour produire l'effet le plus défavorable
et peut être nulle (minimum 4,5 m entre essieux des 2 camions).
FIGURE 55 - DISPOSITION DES ESSIEUX DU CONVOI BC

I.5.3.C.a. Moment fléchissant :

Pour ce calcul on va déterminer la position qui génère un moment maximum avec le théorème
de Barré, qui dit le suivant :
Théorème de Barré :
" Le moment fléchissant est maximum au droit d'un essieu lorsque cet essieu et la résultante
générale du convoi se trouvent dans des sections symétriques par rapport au milieu de la
poutre."
Une étude, basée sur ce théorème, a été faite pour le convoi réglementaire Bc.
Les dispositions les plus défavorables des essieux pour différentes longueurs de travées et les
expressions des moments maximaux correspondants sont données dans le tableau suivant pour le cas
de travée indépendante. [14]
TABLEAU 51 - EXPRESSION DU MOMENT MAXIMAL SOUS L'EFFET DU CONVOI BC DANS UNE

POUTRE A TRAVEE INDEPENDANTE

Cette valeur obtenue à l’aide du tableau doit être multipliée par :
-Coefficient Bc :
Le coefficient bc qui dépend du nombre de file et de la classe du pont.
Pour notre cas, Bc=1,1. (Deux files est le cas le plus défavorable trouvé avant.)
-Coefficient de majoration dynamique 𝜹𝑩 :
0.4 0.6
𝛿𝐵 = 1 + + = 1,178
(1 + 0.2𝐿) (1 + 4𝐺 )
𝑆
Avec :
L : Longueur de l'élément considéré (en m)
G : Poids propre de l'élément considéré (même unité que S).
S : Charge B maximale susceptible d'être placé sur l'élément considéré (en tenant compte des
coefficients bc ou bt).
-Coefficient de pondération des charges 𝜸𝑸𝑩 :

𝛄𝐐𝐁 = 1,60 à l'ELU et 𝛄𝐐𝐁 = 1,20 à l'ELS
-Coefficient de répartition transversale :

On prend celui de la poutre intermédiaire, 𝛈𝐁𝐜 =0,289.
On obtient le résultat suivant :
P(t) 24
Mx 1955,979
Mx(KN.m) ELU 1172,105
ELS 879,079
δ(m) 0,375
TABLEAU 52 - VALEURS DU MOMENT MAXIMAL DU AUX CHARGE BC

I.5.3.C.b. Effort tranchant :

La position la plus défavorable est évidente (2 essieux arrières sur le maximum de la ligne
d’influence.)
FIGURE 56 - POSITION DEFAVORABLE DE LA CHARGE BC
En calculant l’effort tranchant au premier appui, on obtient :
𝑃 𝐿𝑐 − 1,5 − 4,5
𝑇= × {(𝐿𝑐 + (𝐿𝑐 − 1,5) + + (𝐿𝑐 − 1,5 − 4,5 − 4,5) + (𝐿𝑐 − 1,5 − 4,5 − 4,5 − 1,5)}
𝐿𝑐 2
Et après la multiplication par les coefficients précédents, on obtient le résultat suivant :
ELU ELS
Tx(KN) 393,879 295,409
TABLEAU 53 - RESULTAT DE CALCUL DE L'EFFORT TRANCHANT
I.5.3.D. Sollicitations dues à la charge Bt :

I.5.3.D.a. Moment fléchissant :
Le moment est calculé de manière analogue à celle du système Bc.

En utilisant le théorème de barré, on peut facilement déterminer la position défavorable de cette charge.
FIGURE 57 - POSITION LA PLUS DEFAVORABLE DE LA CHARGE BT

Puis on doit multiplier par les coefficients suivants :
-Coefficient Bt :
Le coefficient bc qui dépend du nombre de file et de la classe du pont.
Pour notre cas, Bt=1. (Deux files est le cas le plus défavorable.)

0.4 0.6
𝛿𝐵 = 1 + + = 1,140
(1 + 0.2𝐿) (1 + 4𝐺 )
𝑆
-Coefficient de pondération des charges 𝜸𝑸𝑩 :

On prend celui de la poutre intermédiaire, 𝛈𝐁𝐭 =0,297.
Et on obtient le résultat suivant :
P (t) 32
d (m) 1,35
R (t) 64
e (m) 0,675
x (m) 7,327
ELU 1213,009
Mx (KN.m)
ELS 909,757
TABLEAU 54 - RESULTAT DE LA VALEUR MAXIMAL DES MOMENTS FLECHISSANTS

I.5.3.D.b. Effort tranchant :

Du même, la position la plus défavorable est aussi évidente (2 essieux arrières sur le maximum
de la ligne d’influence.)
FIGURE 58 - POSITION DEFAVORABLE DE LA CHARGE BC AU NIVEAU DE L'EFFORT TRANCHANT
Après le calcul on obtient :
ELU ELS
Tx(KN) 331,087 248,316
TABLEAU 55 - VALEURS DES EFFORTS TRANCHANT MAXIMAUX
I.5.3.E. Sollicitations dues à la charge Br :

I.5.3.E.a. Moment fléchissant :
Vu que la largeur de la roue Br est de petite dimension, 0,3m, on va considérer que cette charge
est concentrée.
Pour une charge concentrée, le moment fléchissant prend une valeur maximale au milieu de la travée.
Avec :

0.4 0.6
𝛿𝐵 = 1 + + = 1,105
(1 + 0.2𝐿) (1 + 4𝐺 )
𝑆
-Coefficient de pondération des charges 𝛄𝐐𝐁 :

On prend celui de la poutre de rive, 𝛈𝐁𝐫 =0,616.
I.5.3.E.b. Effort tranchant :

La position la plus défavorable est évidente, l’effort tranchant atteint sa valeur maximale au
niveau des appuis.
Les résultats trouvés sont résumés dans le tableau suivant :
ELU ELS
x/l x (m) q (KN) Mx (kN.m) Tx (kN) Mx (kN.m) Tx (kN)
0,0 0,000 100,000 0,000 108,864 0,000 81,648
0,1 1,533 100,000 150,198 97,978 112,649 73,483
0,2 3,066 100,000 267,019 87,091 200,264 65,318
0,3 4,599 100,000 350,463 76,205 262,847 57,154
0,4 6,132 100,000 400,529 65,318 300,397 48,989
0,5 7,665 100,000 417,218 54,432 312,913 40,824
TABLEAU 56 - VALEURS DES SOLLICITATIONS AU NIVEAU DES SECTIONS DUES A LA CHARGE BR.
I.5.3.F. Sollicitations dues à la charge Mc120 :
Les charges militaires étant une charge répartie. En utilisant les lignes d'influences, on
détermine les sollicitations en multipliant la charge par l'aire correspondante. Alors, pour arriver à
l’effet défavorable, on doit placer la charge repartie d’une manière que l’aire soit maximale.
I.5.3.F.a. Moment fléchissant :
FIGURE 59 - DETERMINATION DES MOMENTS FLECHISSANT SOUS L'EFFET DE LA CHARGE MC120
Le moment fléchissant dans la section sous l'effet de Mc120 est donné par la relation :
𝐌(𝐱) = 𝛄𝐐𝐌 × 𝛈𝐌𝐜 × 𝛅𝐌𝐜 × 𝐪 × 𝛚𝑴
Détermination de 𝝎𝑴 :
A partir de la réciproque du théorème de Thalès, qu’on l’applique sur les deux triangles
divisant toute la surface du Li sur deux, on arrive à calculer les valeurs suivantes :
𝒕×𝒚
𝒚𝟏 =
𝒙
𝑳𝒄 − 𝒕 − 𝟔, 𝟏
𝒚𝟐 = 𝒚 × ( )
𝑳𝒄 − 𝒙

𝒚𝟏 + 𝒚 𝒚 + 𝒚𝟐
𝛚𝑴 = × (𝒙 − 𝒕) + × (𝒕 + 𝟔, 𝟏 − 𝒙)
𝟐 𝟐
Avec :
-Coefficient de majoration dynamique 𝜹𝑴𝒄 :

0.4 0.6
𝛿 𝑐 = 1+ + = 1,166
(1 + 0.2𝐿) (1 + 4𝐺 )
𝑆
-Coefficient de pondération des charges 𝛄𝐐𝐌 :
𝛄𝐐𝐌 = 1,35 à l'ELU et 𝛄𝐐𝐌 = 1,0 à l'ELS
On prend celui de la poutre de rive, 𝛈𝐌 =0,381.
I.5.3.F.b. Effort tranchant :

Pour l’effort tranchant la recherche du cas le plus défavorable est plus simple car il suffit de positionner
un char adjacent au sommet de la ligne d'influence.
FIGURE 60 - DETERMINATION DES EFFORTS TRANCHANT SOUS L'EFFET DE LA CHARGE MC120.
Les efforts tranchants dans la section x sous l'effet de Mc120 sont calculé par :
𝐓(𝐱) = 𝛄𝐐𝐌 × 𝛈𝐌𝐜 × 𝛅𝐌𝐜 × 𝐪 × 𝛚𝑻
On obtient les résultats suivants :
ELU ELS
x/l x (m) q (KN/m) t Mx (kN.m) Tx (kN) Mx (kN.m) Tx (kN)
0,0 0,000 180,300 0,000 0,000 528,809 0,000 391,711
0,1 1,533 180,300 0,923 729,591 462,794 540,438 342,810
0,2 3,066 180,300 1,846 1297,050 396,779 960,778 293,910
0,3 4,599 180,300 2,769 1702,379 330,764 1261,021 245,010
0,4 6,132 180,300 3,692 1945,576 264,748 1441,167 196,110
0,5 7,665 180,300 4,615 2026,641 198,733 1501,216 147,210
TABLEAU 57 - VALEURS DES SOLLICITATIONS DUES A LA CHARGE MC120

I.5.3.G. Sollicitations dues à la charge exceptionnelle E :

Le calcul des moments fléchissants et des efforts tranchants se fait d’une manière similaire à
Mc120.
I.5.3.G.a. Moment fléchissant :

On détermine les sollicitations en multipliant la charge par l'aire correspondante. Alors, pour
arriver à l’effet défavorable, on doit placer la charge repartie d’une manière que l’aire soit maximale.
Le calcul des moments fléchissant se fait par la formule suivante :
𝐌(𝐱) = 𝛄𝐐𝐄 × 𝛈𝐄 × 𝐪 × 𝛚𝑬
Avec :
-Le coefficient de pondération des charges 𝛄𝐐𝐌 :
𝛄𝐐𝐄 = 1,35 à l'ELU et 𝛄𝐐𝐄 = 1,0 à l'ELS
-Le coefficient de répartition transversale𝛈𝐄 :
On prend celui de la poutre intermédiaire, 𝛈𝐄 =0,307.
I.5.3.G.b. Effort tranchant :

Pour l’effort tranchant la recherche du cas le plus défavorable est plus simple car il suffit de positionner
un convois-type E adjacent au sommet de la ligne d'influence. Et se calcul par la relation suivante :
𝐓(𝐱) = 𝛄𝐐𝐄 × 𝛈𝐄 × 𝐪 × 𝛚𝑻
FIGURE 61 - POSITION DE LA CHARGE E LA PLUS DEFAVORABLE

Résultats :
ELU ELS
x/l x (m) q (KN/m) t Mx (kN.m) Mx (kN.m)
0,0 0,000 133,300 0,000 0,000 0,000
0,1 1,533 133,300 0,033 584,862 433,231
0,2 3,066 133,300 0,066 1039,754 770,188
0,3 4,599 133,300 0,099 1364,678 1010,872
0,4 6,132 133,300 0,132 1559,632 1155,283
0,5 7,665 133,300 0,165 1624,616 1203,419
TABLEAU 58 - VALEURS DES SOLLICITATIONS DUES A LA CHARGE E
I.5.4. Combinaison des charges :

Les combinaisons des efforts aux états limites dans le cas de calcul des ouvrages routiers se
présentent comme suit :
𝑀(𝐴 )
𝑀(𝐵𝑐) 𝑀(𝑀𝑐120)
𝑀𝑔 + max {max | | ; max | |} + 𝑀𝑡 +𝑔𝑐
𝑀(𝐵𝑡) 𝑀 (𝑇𝑦𝑝𝑒 − 𝐸 )
𝑀(𝐵𝑟)
𝑇 (𝐴 )
𝑇(𝐵𝑐) 𝑇(𝑀𝑐120)
𝑇𝑔 + max {max | | ; max | |} + 𝑇𝑡 +𝑔𝑐
𝑇(𝐵𝑡) 𝑇(𝑇𝑦𝑝𝑒 − 𝐸 )
𝑇(𝐵𝑟)
Remarque :
-Les valeurs des moments fléchissants et des efforts tranchants prises dans le calcul sont les plus grandes
valeurs obtenues dans le calcul des sollicitations pour chaque charge. (Mentionnées en rouge dans les
tableaux précédents).
-On suppose que les trottoirs ne sont pas chargés lors du passage d’un convoi militaire.
Les résultats trouvés sont résumés dans le tableau suivant :
ELS ELU
Mx (KN.m) Mx (KN.m) Tx (KN)
2378,845 3211,441 860,811
TABLEAU 59 - RESULTAT DES COMBINAISONS DES CHARGES

I.5.5. Vérification à la manutention des poutres préfabriquées :

Les poutres préfabriquées en Béton Armé posés par une grue sont dotées de crochets
nécessaires pour leur manutention lors du levage. Ainsi, la poutre doit être calculée aussi à ce mode
d'exécution. Le calcul se fait en considérant la poutre appuyée sur les points d'accrochage et soumise à
l'effet de la charge permanente de la poutre elle-même. [14]
FIGURE 62 - SCHEMA DE LA MANUTENTION DE LA POUTRE

Alors, il faut prévoir des armatures en chapeau aux endroits des points d’accrochage.
Le point d’accrochage est pris à 1,5 m des extrémités de la poutre.
FIGURE 63 - DIAGRAMME DE MOMENT POUR LA MANUTENTION DE LA POUTRE
On obtient une section égale à 4,2 cm².
Soit 3HA14 en chapeau
Remarque :
Si le levage est procédé aux extrémités des poutres (par les trous de réservations de l’acier inférieurs
des entretoises), ce calcul n’est pas nécessaire.

I.5.6. Ferraillage :
Le calcul sera effectué en respectant les prescriptions exigées par les règles BAEL91 révisées 99.
Nous considérons que la poutre est soumise à la flexion simple.
Caractéristiques des matériaux :

 Béton :
 Le béton est défini par la valeur de sa résistance à la compression à l’âge de 28 jours qui est notée
𝑓𝑐28 = 30MPa.
 Résistance à la traction : 𝑓t28= 0,6+0,06×30 = 2,4MPa.
 Contrainte de compression admissible à l’ELU : 𝑓𝑏𝑢 = 0,85×30/1,5 =17MPa.
 Contrainte de compression admissible à l’ELS : 𝜎𝑏𝑐 = 0,6×30=18MPa.
 Condition de fissuration : Fissuration préjudiciable.
 Contrainte de cisaillement admissible à l’ELU : 𝜏u,lim = Min (0,15×30/1,5 ; 4)= 3MPa.
 Acier :
 Les aciers utilisés sont des aciers courants à haut Adhérence de Nuance Fe500.
 Contrainte de traction admissible à l’ELU : 𝑓su = 500/1,15= 434,78MPa.
 Contrainte de traction admissible à l’ELS : 𝜎 𝑡=Min (500×2/3 ; 110×√η 2.4 )= 215,56MPa.
(η=1,6 pour HA≥6mm)
I.5.6.A. Calcul du ferraillage longitudinal :

On se basant des règles BAEL91 révisées 99, on calcule les sections d’acier tendu Ast et les
sections d’acier comprimées Asc en cm² :
M ( kN.m ) 3211,441
ELU Asc théorique ( cm² ) 0
Ast théorique ( cm² ) 98,8
M ( kN.m ) 2378,845
ELS Asc théorique ( cm² ) 0
Asc théorique ( cm² ) 0
Barres -
Asc réelle ( cm²) -
Résultats
Barres 18HA32
Ast réelle ( cm²) 144,72
TABLEAU 60 - RESULTAT DE FERRAILLAGE
On retient les valeurs du ferraillage à l’ELS (le prépondérant).

Remarque :
1) Le BAEL propose des valeurs forfaitaires pour déterminer la langueur de recouvrement des
barres longitudinales (longueur de scellement 𝑙𝑠 ) :
40ϕ pour un HA feE400.
𝑙𝑠 =
50ϕ pour un HA feE500 ou un rond lisse.
2) Ancrage courbe au niveau des appuis :
Par manque de place, comme aux appuis de rives par exemple, on est obligé d’avoir recourt à
des ancrages courbes afin de diminuer la longueur d’encombrement de l’ancrage. On pourrait
aussi penser au gain d’acier, mais celui-ci est plus faible que le coût de la main d’œuvre
nécessaire au façonnage de l’ancrage. Donc, quand il n’y a pas de problème pour placer un
ancrage droit, c’est cette solution qu’il faut adopter.
FIGURE 65 - ANCRAGE COURBE
FIGURE 64 - DIMENSIONS REELLE DE L'ANCRAGE
D’après le règlement : 𝛂 × 𝛌 + 𝛃 × 𝐑 + 𝛍 = 𝒍𝒔

Avec :
θ = 120° (Ancrage à 60°).

𝑒 𝜑×𝜃 −1
𝜶 = 𝑒 𝜑×𝜃 ;𝛃 = ; 𝝋 ≅ 0,4 (𝐶𝑜𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑓𝑟𝑜𝑡𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑎𝑐𝑖𝑒𝑟 − 𝑏é𝑡𝑜𝑛)
𝜑
Donc : α= 2,31 et β=3,28.
Et on a :
R = 5,5×Φ (Barre HA)

R= 5,5× 32 mm = 176 mm.
𝜃 𝛷 120 0,032
𝝁 = 𝑙𝑎 – 𝑅 × [1 − 𝑐𝑜 ( )] – = 0,64 – 0,176 × [1 − 𝑐𝑜 ( )] – = 0,536 𝑚
2 2 2 2
1 1
𝝀 = × ( 𝑙𝑠 − 𝛽 × 𝑅 − 𝜇 ) = × (50 × 0,032 − 3,28 × 0,176 − 0,536 = 0,210 𝑚
𝛼 2,31
Alors, la longueur développée est égale à : 𝒍𝒅 = 𝝀 + 𝑹 × 𝜽 + 𝝁 ≅ 1,11 𝑚
3) Appui d'about :
Selon l’article A.5.1,31 du BAEL « Lorsque la poutre repose par l'intermédiaire d'un appareil
d'appui, c'est le bord de cet appareil qui doit être considéré ».
L’appuis est considéré comme un appuis simple, donc pas besoin des armatures en chapeau au
niveau des abouts des poutres.
I.5.6.B. Calcul du ferraillage transversal :

Suivant le BEAL 91 révisé 99, la justification des contraintes tangentes ne se fait qu’aux états
limites ultimes (ELU).
Il est à noter qu'on laisse en attente l’armature de la face supérieure (étrier) pour constituer un mariage
avec le hourdis. Les armatures longitudinales des poutres (de compression s’ils existent) sont ainsi
introduites lors du ferraillage du hourdis.
On a : 𝑽𝒖 = 860,811 kN Avec 𝝉𝐮,𝐥𝐢𝐦 =3MPa.
Pour d´déterminer la section d’acier transversale et l’espacement des cadres, il faut procéder de la
manière suivante :
Le diamètre des barres transversales doit satisfaire :

𝜙𝑙 ℎ 𝑏0
𝜙𝑡 ≈ < 𝑀𝑖𝑛 { ; ; 𝜙𝑙 }
3 35 10
𝜙𝑙 𝟎,𝟎𝟑𝟐
= 𝝓𝒕 = 𝟏𝟐 𝒎𝒎
3 𝟑
Pour des facilités de mise en œuvre, on placera des cadres identiques sur toute la travée.
Pour des raisons de mise en œuvre, les espacements 𝑡 sont choisis dans la suite de Caquot (non
obligatoire, conseillé) :
7 - 8 - 9 - 10 - 11 - 13 - 16 - 20 - 25 - 35 – 40

On détermine l’espacement :
A
st0 = zb × fsu × V t ; zb = 0,9. d ;
u
Nous mettons un cadre HA12 pour la travée centrale et les travées de rive.
𝝓 𝟐
 At = 2 × 𝜋 × ( 𝟐𝒕 ) = 2,26 cm².
2,26 × 10−
st0 = 0,9 × (0,9 − 0,04) × 434,76 × 103 × 𝑚
860,811
𝐬𝐭𝟎 = 𝟗 𝒄𝒎
st0
Et le premier cadre est placé à ⁄2 du nu de l’appui.
A ×f
On doit par ailleurs vérifié que l’espacement maximal reste inférieur à Min{0.9 × d; 40cm; 0. t ×𝑏e } .
0
Répartition :
FIGURE 66 - REPARTITION DES ARMATURES D'AMES A MI- PORTEE.
Récapitulatif :
Armatures transversales
Etat limite ELU

Effort tranchant 860,811 kN
Contrainte tangente limite 3,0 Mpa
Inclinaison des armatures α = 90°
Longueur de la travée 15,33 m
Section des armatures d'effort tranchant At = 4,52 cm²
Disposition 1cadre HA12
Espacement 9 cm
Espacement maximum 25 cm
TABLEAU 61 - ARMATURES TRANSVERSALES

I.5.6.C. Section de couture âme - hourdis :

Tout plan soumis à un effort de cisaillement doit être traversé par des armatures de couture
totalement ancrées de part et d’autre de ce plan, faisant un angle d’au moins 45◦ avec lui et inclinées en
sens inverse de la direction probable des fissures du béton. Si les actions tangentes sont susceptibles de
changer de sens, les armatures de couture doivent être normales au plan sur lequel s’exercent les
actions.
La liaison entre éléments préfabriqués et béton coulé en place doit assurer le monolithisme de
l'ensemble pour les efforts à transmettre, ce qui implique que toute surface de reprise soit traversée par
des aciers de couture, conformément à l'article A.5.3 du BAEL.
Dans une poutre en T, il se produit dans la table de compression des contraintes de cisaillement
parallèlement et perpendiculairement aux faces verticales de l’âme. Il y a donc un risque de séparation
entre la table de compression et l’âme de la poutre. Les armatures de coutures (droites) doivent
reprendre l’effort de cisaillement (σu = 0) :
A t × fe
≥ τu
hd × st × γs
At : Somme des aires des sections droites des aciers constitutifs d'un cours d'armatures d'attache.
hd : l’épaisseur du hourdis.
fe : limite d'élasticité garantie des armatures d'attache.
st : espacement de ces armatures parallèlement au plan sollicité (on prend st = 40cm).
γs = 1,15.
𝑉𝑢 860,811
τu = = = 659,62 𝑘𝑁⁄𝑚²
𝑑 × 𝑏 (0,9 − 0,04) × 1,5
τu ×hd ×st ×γs
Alors, At ≥
fe
𝐀𝐭 = 𝟏, 𝟏𝟎 𝒄𝒎²
On choisit : 2HA12.
I.5.6.D. Liaison membrures - âme :

L'effort de glissement relatif à une largeur (b-b0) de hourdis comprimé donne alors la section
d’acier de couture à mettre en place est :
Vu × (b − b0 ) × st Vu × (b − b0 ) × st
At ≥ =
zb × 2b × fsu 0,9 × d × 2b × fsu
𝐀𝐭 = 𝟑, 𝟕𝟎 𝒄𝒎² 4 HA 12
FIGURE 67 - LIAISON MEMBRURES - AME

I.5.6.E. Section de couture dans la zone de recouvrement :

Dans le cas d'une jonction par recouvrement de deux barres parallèles, la résistance de l'ensemble des
armatures de couture est au moins égale à la résistance de chacune des barres à ancrer. Le diamètre des
armatures de couture doit être choisi suffisamment petit pour assurer une bonne répartition de ces
armatures tout au long de la jonction.
On choisit une armature avec un diamètre de 8mm. (Cadre ϕ8)
I.5.6.F. Ferraillage de peau :

Elles sont réparties et disposées parallèlement à la fibre moyenne des poutres de grande hauteur ; leur
section est dáu moins 3 cm² par mètre de longueur de paroi mesurée perpendiculairement à leur
direction.
On prend : 3HA12 (3,39cm²) par parement.
I.5.6.G. Ferraillage proposé :
FIGURE 68 - FERRAILLAGE PROPOSEE DE LA POUTRE

I.5.7. Vérification de la flèche
On vérifie :
𝑀 × 𝑙²
𝑓=
10 × 𝐸 × 𝐼
L’inertie prise en compte est celle de la poutre seule, soit I = 0,0729 m4 L=15,33m et E=321 640 bars
Donc : E= 3 216 4000 kN/m² et E×I = 2344755,6 kN.m².
Calcul de la contre flèche :
Le moment des charges permanentes est M = 877,629 kN.m à l’ELS pour le cas le plus défavorable.
𝑓 = 0,8 𝑐𝑚
Calcul de flèche :
Le moment des charges caractéristiques à l’ELS est M=2441,133 kN.m.
𝑓 = 2,44 𝑐𝑚
Calcul de la flèche totale :

1533
𝑓 = 2,44 − 0,8 = 1,6 𝑐𝑚 ≤ 𝑓𝑎𝑑𝑚 = 0,5 + = 2 𝑐𝑚
1000

Chapitre II. Etude des entretoises d’about :

II.1. Introduction :
Il est vrai que les entretoises d’appui solidarisent la section transversale, mais elles sont
nécessaires surtout lors de l’opération du vérinage. Cette opération est souvent effectuée pour un
changement des appareils d’appui. En effet les appareils d’appui les plus employés de nos jours sont en
élastomère fretté (ou en caoutchouc fretté). Leur durée de vie est assez limitée et ils nécessitent souvent
un changement. Cette opération demande un soulèvement du tablier à l’aide des vérins. C’est pourquoi
on l’appelle opération du vérinage. Des vérins sont placés sur la tête des appuis (tel que chevêtre), et
sous les entretoises d’appui. A ce moment, ces éléments vont supporter le poids propre du tablier.
FIGURE 69 - BOSSAGE POUR VERINAGE ET POUR APPAREIL D’APPUI.
II.2. Principe de calcul :

Lors du vérinage, les vérins jouent un rôle d’appui provisoire pour les entretoises. Ainsi,
l’entretoise est calculée comme une poutre continue supportant son poids propre (répartie) et le poids
propre de la superstructure (équipement), des hourdis et des poutres principales à travers ce dernier
(charge concentrée).
II.2.1. Choix de nombre et d’emplacement des vérins :

Soit un vérin à côté de chaque poutre de rive (0,75 m) et un vérin au milieu du pont.
FIGURE 70 - SCHEMA STATIQUE EQUIVALENT LORS DU VERINAGE

Avec :
1
𝐺𝑃 = × le poids du tablier porté par chaque poutre (le poids de l’entretoise n’est pas inclut).
2
𝐺𝑒𝑛𝑡 = le poids linéaire de l’entretoise (calculé en se basant sur le pré-dimensionnement de l’entretoise).
II.2.2. Calcul des sollicitations :

Hypothèses de calcul :
 On suppose que les vérins sont des appuis simples.

 On suppose qu’il n’y a pas de surcharges lors du changement des appareils d’appui.
D’après le pré-dimensionnement et le calcul des charges, on obtient les résultats suivants à l’aide du
logiciel RDM6 :
FIGURE 71 - : LE MODELE DE CALCUL DU MOMENT FLECHISSANT SUR RDM6, A L’ELU.
FIGURE 72 - : LE MODELE DE CALCUL DE L’EFFORT TRANCHANT SUR RDM6, A L’ELU.

FIGURE 73 -: LE MODELE DE CALCUL DU MOMENT FLECHISSANT SUR RDM6, A L’ELS.
FIGURE 74 - : LE MODELE DE CALCUL DE L’EFFORT TRANCHANT SUR RDM6, A L’ELS.
II.2.3. Calcul du ferraillage :

Conformément au guide du SETRA sur les ponts à poutres PRAD, les entretoises des ponts à
poutres des travées indépendantes sont dimensionnées et ferraillées au minimum constructif, sauf si le
vérinage s’applique sur ces entretoises.
Le minimum de non fragilité est d’environ 4.35 cm².
Les entretoises seront calculées comme des poutres avec une section en T dont les dimensions sont
récapitulées dans le tableau suivant :
FIGURE 75 - DIMENSIONS DE L’ENTRETOISE

II.2.3.A. Ferraillage longitudinal :

ELU ELS
Moment en travée ( en kN.m) 111,00 85,22
Armatures inférieures ( en cm² ) 4,8 4,8
Moment sur appui (en kN.m) 245,00 183,6
Armatures supérieures ( en cm² ) 9,8 7,3
TABLEAU 62 - ARMATURES LONGITUDINALES DE FLEXION DE L’ENTRETOISE
On prend : A sup = 5HA16 = 10,05 cm²
A inf = 3HA16 = 6,03 cm²
II.2.3.B. Ferraillage transversal :

Le calcul des efforts tranchants lors du vérinage donne des efforts maximaux au niveau des
appuis et au droit des vérins.
𝑇𝑚𝑎𝑥 = 344,20 kN ce qui donne : 𝑢 = 1,09 MPa < 𝑎𝑑𝑚𝑖𝑠𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒 = 3 MPa
𝐴𝑡 ×0,9×𝑓𝑠𝑢
On a : 𝑆𝑡 ≤
𝑏×𝜏𝑢
Pour : 𝐴𝑡 = 2 cadres càd : 𝐴𝑡 = 1,13 cm²
On trouve : 𝑆𝑡  10,15 cm
Donc on prend 2 cadres HA6 espacement 10 cm.

Chapitre III.Etude des prédalles :

III.1. Introduction :
Dans le calcul des prédelles entre les poutres. Ces éléments sont considérés comme étant des
coffrages perdus et dimensionnés pour résister à l’effort appliqué par le poids du béton coulé en dessus,
ainsi que la charge d’exploitation du chantier (Q = 1kN/m²).
Les prédalles ont une épaisseur de 6 cm et une largeur de 1.10m et s’appuient sur les poutres sur une
largeur de 10cm de part et d’autre.
III.2. Principe de calcul :

Le moment fléchissant dans la direction longitudinale (yy) est négligeable devant celle dans la
direction transversale (xx).
On a :
- Poids propre : PP = 0.06*25 = 1,5 kN/m²

- Poids béton hourdis : PH = 0.12*25 = 3 kN/m²
Ainsi : CP = 4,5 kN/m² et surcharge de construction de Q=1 kN/m²
1,12
𝑀𝐸 𝑆 = 5,5 ∗ = 0,83 𝑘𝑁. 𝑚/𝑚𝑙
8
1,1
𝑇𝐸 𝑆 = 5,5 ∗ = 3 𝑘𝑁/𝑚𝑙
2
1,12
𝑀𝐸 𝑈 = (1,35 × 4,5 + 1,5 × 1) ∗ = 1,14 𝑘𝑁. 𝑚/𝑚𝑙
8
1,1
𝑇𝐸 𝑈 = (1,35 × 4,5 + 1,5 × 1) ∗ = 4,17 𝑘𝑁/𝑚𝑙
2
En ce qui concerne les prédalles en béton armé, il convient de prévoir des armatures de liaison avec le
béton du hourdis pour éviter la chute accidentelle de tout ou partie de cet élément coffrant, qui pourrait
se désolidariser du hourdis au cours de la vie de l'ouvrage.
En particulier, il est nécessaire d'ancrer les aciers de flexion transversale des prédalles dans le hourdis.
Il convient enfin de mettre en œuvre des aciers de connexion pour assurer le transfert des cisaillements
entre la prédalle et le hourdis. Cette dernière condition est relativement contraignante au niveau de
l'exécution, mais doit absolument être imposée.

III.3. Acier connecteur :

La résistance au glissement est à justifier au niveau de la surface de reprise entre la prédalle et
le béton coulé en place, et des armatures de couture doivent être déterminées à partir de la force totale
de glissement ultime séxerçant sur les tiers extrêmes.
FIGURE 76 - PREDALLE
𝐴𝑐 𝜏
>
𝑡 𝜎𝑎
𝐴𝑐 : Section des connecteurs.
t : Espacement des connecteurs.
𝑇 860,811
Avec : 𝜏 = = = 6,37 MN/m²
𝑍 0,9×(0,18−0,03)
Soit 4 suspentes avec A = 2 x 2 T12.
On a :
𝐴𝑐 4 × 1,13 𝜏
= = 0,075 > = 0,014
𝑡 60 𝜎𝑎
Donc les suspentes suffisent largement.
Remarque :
Le ferraillage des prédalles est complété par des armatures de non-fragilité dans la direction
perpendiculaire à la direction principale (treillis soudé par exemple).

Chapitre IV. Etude du hourdis :

IV.1. Introduction :
La dalle est un élément d’épaisseur faible par rapport à ses autres dimensions, elle est en
générale chargée perpendiculairement à son plan moyen. La dalle d’un pont à poutres est souvent
connue sous le nom de hourdis.
Dans ce chapitre nous commencerons par le calcul des sollicitations dues à la flexion en utilisant le
modèle élastique et linéaire (théorie classique des plaques minces) au moyen des abaques du Bulletin
Techniques n°1 du SETRA (établies par Thenoz en 1972) et le complément n°1 de 1976. Ces abaques
donnent directement les valeurs des moments fléchissant sous l’effet des charges réglementaires
suivant les dimensions de la dalle.
IV.2. Calcul de la dalle entre poutres :

IV.2.1. Illustration du hourdis :
FIGURE 77 - PORTEE A PRENDRE EN COMPTE
IV.2.2. Calcul des sollicitations :

IV.2.2.A. Charges permanentes :
Les moments fléchissant sont les mêmes que pour une poutre isostatique à une travée,
c.à.d. que leur valeur maximale par unité de largeur est respectivement :
𝑔𝑝𝑒 × 𝑙𝑥2
𝑀0 =
8
Avec :
𝒌𝑵
𝒈𝒑𝒆𝒓 : Poids de la dalle et poids du revêtement ( 𝑔𝑝𝑒 = 𝑔ℎ𝑜𝑢 𝑑𝑖𝑠 + 𝑔é𝑡𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒𝑖𝑡é + 𝑔 𝑜𝑢𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 = 𝟔, 𝟎𝟔 );
𝒎²
𝒍𝒙 : La portée du hourdis entre poutres ( 𝑙𝑥 = 𝑎 = 𝑙𝑒 − 𝑒𝑎 = 2,1 𝑚 ) ;
𝒍𝒆 : la distance entre axe des poutres ( 𝑙𝑒 = 2,50 m ) ;
𝐞𝐚 : l’épaisseur de l’âme de poutre en section courante ( ea = 0,4 m) .
𝑔𝑝𝑒 × 𝑙𝑥2
𝑀0 = = 𝟑, 𝟑𝟒𝟎 𝒌𝑵. 𝒎⁄𝒎
8

Par suite :
Le moment transversal : 𝑀𝑡 = 0,8×𝑀0 = 2,672 kN.m/m
Le moment de continuité : 𝑀𝑐 = 0,5×𝑀0 = 1,67 kN.m/m
IV.2.2.B. Charges d’exploitations :

On calcul les efforts pour les dalles rectangulaires simplement appuyées à l’aide de :
- L'annexe E.3 du BAEL 91 (pour les charges réparties sur toute la dalle).
- Abaques de Pigeaud (1921).
- Abaques du Bulletin Technique N°1 du SETRA (établies par Thenoz en 1972) et le complément n°1 de
1976. Ces abaques donnent directement les valeurs des moments fléchissant sous l'effet des charges
réglementaires (Bc, Bt, Br et Mc120) suivant les dimensions de la dalle.
- Abaques de Mougin (1985), qui reprennent les abaques de Pigeaud mais avec plus de précision de
calcul.
Pour notre cas, et pour faire un calcul direct, on choisit de déterminer les moments fléchissant, en
utilisant les abaques de Thenoz à partir des abaques du bulletin technique n°1 du SETRA, compte tenu
des paramètres suivants :
a = 2,1 m ;
b : entraxe des entretoises ( b = 𝑙𝑐 − 𝑏𝑒 = 14,93 m ) ;

3 ed 3 0,18
E = ( ) × ech + = × (0,06 + 0,005) + = 𝟎, 𝟏𝟑𝟖𝟕𝟓 𝐦 = 𝟏𝟑, 𝟖𝟕𝟓 𝐦;
2 2
0,40
𝐴: la demi largeur A de l′ appui constitué par une poutre principale (𝐴 = = 0,20 𝑚 = 𝟐𝟎 𝒄𝒎).
2
Avec :
ech : l’épaisseur maximale de la chaussée (ech = 0,065 m) ;
ed : l’épaisseur de la dalle coulée en place (ed = 0,18 m) ;

On considérera les hypothèses suivantes :

 Le moment transversal est pris égal à 0,8 fois celui issu des abaques donnant le moment
fléchissant au centre d’une dalle rectangulaire appuyée sur ses quatre côtés sous l’effet des
surcharges réglementaires.
FIGURE 78 - MOMENT FLECHISSANT DANS UNE DALLE APPUYEE SUR SES QUATRE COTES.
- 𝑴𝒂 est le moment fléchissant s’exerçant au centre de la dalle dans une bande découpée dans celle-ci
parallèlement à ox (poutre de portée a et de largeur 1) sur une section perpendiculaire à ox. Le moment
a son axe parallèle à oy. Dans notre cas, b est infini, ce moment est dit transversal.
- 𝑴𝒃 est le moment unitaire s’exerçant au centre de la dalle dans une bande découpée dans celle-ci
parallèlement à oy. Le moment a son axe parallèle à ox. Ce moment est dit longitudinal.
 Le moment de continuité est égal au maximum des valeurs suivantes :
- 0,5 fois le moment transversal issu des abaques ;

- Le moment de continuité des dalles de couverture des ponts à poutres sous chaussées.
FIGURE 79 - MOMENTS DE CONTINUITE
- 𝑴𝒄𝒑 , est le moment de continuité unitaire s’exerçant au milieu d’un appui de la plaque constitué par
une poutre principale dans une bande découpée dans cette plaque parallèlement à oy .

- 𝑴𝒄𝒆 , est le moment de continuité unitaire s’exerçant au milieu d’un appui de la dalle constitué par une
entretoise (ou une pièce de pont) dans une bande découpée dans cette plaque parallèlement à oy sur
une section perpendiculaire à oy . Ce moment a son axe parallèlement à ox.
Nous établissons le tableau ci-après, qui rassemble les résultats tirés des abaques :
Référence BT1 (SETRA) 𝑴𝒂 𝑴𝒄𝒑 𝑴𝒃 𝑴𝒄𝒆

Désignation de la charge
Abaque Page (kN.m/m) (kN.m/m) (kN.m/m) (kN.m/m)
9 24 25,9
Camions Bc 25 40 13,3
15 101 15,6
10 25 24,3
Système Bt 15 30 19,5
10 96 21,4
30 45 17,7
Roue Br
20 35 12,7
35 50 30,8
Système Mc120 26 112 24,1
28 114 30,1
Surcharge Bc 5 91 27,3
TABLEAU 63 - LES DIFFERENTS MOMENTS DU HOURDIS.
Remarque :
Les surcharges A(L) et convoi exceptionnel de type E ne sont pas pris en compte dans le calcul du
hourdis car les effets sont moins défavorables.
IV.2.2.C. Coefficient de majoration dynamique :

Le coefficient de majoration dynamique pour le calcul du hourdis est différent de celui du calcul
des poutres principales.
Pour le déterminer, il faut considérer une dalle carrée dont la longueur du côté est égale à la largeur
utile de la chaussée L. Dans le carré ainsi défini, nous pouvons disposer les différentes surcharges à
prendre en compte pour la justification du hourdis. La charge permanente correspondant à un carré de
L de côté.
Cependant, il est donné par la même formule sauf que la désignation de quelques termes change :
0.4 0.6
𝛿 = 1+ +
(1 + 0.2𝐿) (1 + 4𝐺 )
𝑆

Avec :
𝐿 = 𝐼𝑛𝑓 [𝑆𝑢𝑝 (𝐿 , 𝐿 𝑖𝑣𝑒 ) ; 𝐿𝑐 ] = 𝐼𝑛𝑓 [𝑆𝑢𝑝(7𝑚 ; 7,5𝑚) ; 15,33𝑚] = 7,5𝑚.
𝐿 : largeur roulable ;
𝐿 𝑖𝑣𝑒 : la distance entre les poutres de rive ;
𝐿𝑐 : Longueur de calcul.
G : Est le poids propre d'une section du hourdis, et des éléments reposant sur lui, de longueur L et de
même largeur que le tablier.
S : Est le poids total le plus élevé des essieux du système B qu'il est possible de placer sur la longueur
L du tablier en respectant les règlements indiqués ci-dessus pour chaque système.
Les coefficients de majoration dynamiques sur le hourdis ainsi obtenus sont dans le tableau suivant :
Charge Coefficient de majoration

Type de système Surcharge S (kN)
Permanente (kN) dynamique
Système Bc 660 413,95 1,331
Système Bt 640 413,95 1,327
Système Br 100 413,95 1,194
Système Mc120 1100 413,95 1,399
TABLEAU 64 - TABLEAU RECAPITULATIF DES COEFFICIENTS DE MAJORATION DYNAMIQUE POUR HOURDIS
Remarque :
Les coefficients 𝑏𝑐 𝑒𝑡 𝑏𝑡 sont pris en considérations.
IV.2.2.D. Détermination des sollicitations :

Les combinaisons de charges adoptées sont les suivantes :
𝑀(𝐵𝑐)
ELU : 𝑀𝑢 = 1,35 × 𝑀𝑔 + max {1,605 × max |𝑀(𝐵𝑡) | ; 1,35 × 𝑀(𝑀𝑐120)}
𝑀(𝐵𝑟)
𝑀(𝐵𝑐)
ELS : 𝑀𝑠 = 𝑀𝑔 + max {1,2 × max | 𝑀(𝐵𝑡) | ; 𝑀(𝑀𝑐120)}
𝑀(𝐵𝑟)

A partir des moments, des coefficients de majoration dynamique et des combinaisons de charges ci-
dessus nous trouverons les résultats suivants :
Ma 61,799 (kN.m/m)
Mcp 60,575 (kN.m/m)

ELU
Mb 45,148 (kN.m/m)
Mce 59,123 (kN.m/m)
Ma 45,777 (kN.m/m)
Mcp 45,274 (kN.m/m)

ELS
Mb 33,730 (kN.m/m)
Mce 43,795 (kN.m/m)
TABLEAU 65 - LES COMBINAISONS DES MOMENTS DU HOURDIS
IV.2.3. Calcul du ferraillage :

IV.2.3.A. Hypothèses de calcul :
La détermination des armatures est effectuée compte tenu des hypothèses suivantes :
 Résistance caractéristique du béton : 𝑓𝑐28 = 30 MPa ;

 Limite élastique des aciers : 𝑓𝑒 = 500 MPa ;
 Contrainte limite des aciers tendus : 𝜎𝑠 = 434,78 MPa ;
 Enrobage minimal des aciers : c = 3 cm ;
 Hauteur utile : d = 15cm.
IV.2.3.B. Résultats :
En se basant sur les moments calculés précédemment pour l’hourdis, les poutres et les
entretoises, et en appliquant le règlement du BAEL, on trouve les sections d’aciers convenables
résumées dans le tableau ci-après :
Ferraillage As réelle Espacement

Type de ferraillage As(cm²/ml)
adopté (cm²/ml) (cm)
Ferraillage inf. transversal de l'hourdis 14,1 HA20 15,71 e= 20
Ferraillage inf. longitudinal de l'hourdis 10,2 HA14 10,78 e= 20
Ferraillage sup. au niveau des poutres 14 HA20 15,71 e= 20
Ferraillage sup. au niveau des entretoises 13,5 HA16 14,07 e= 20

TABLEAU 66 - CALCUL DES ARMATURES

IV.2.4. Vérification au poinçonnement de la dalle :

Conformément aux prescriptions de l’article A.5.2, 4 des règles BAEL91, il y a lieu de vérifier la
résistance du hourdis au poinçonnement par effort tranchant sous l’effet des charges localisées du
système B.
Aucune armature d’effort tranchant n’est requise si la condition suivante est satisfaite :
𝒇𝒄𝟐𝟖
𝑸𝒖 < 𝑸𝒍𝒊𝒎 = 𝟎, 𝟎𝟒𝟓 × 𝒖𝒄 × 𝒉𝒅 ×
𝜸𝒃
Avec :
𝑄𝑢 : Charge de calcul vis à vis de l’E.L.U 𝑄𝑢 = 𝛾𝑄 × 𝛿 × 𝑄
Où :
6𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝐵𝑐
 Q = 8𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝐵𝑡
|
10𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝐵
 𝛾𝑄 = 1,605 à l'ELU pour le système B ;

 𝛿 = 𝛿𝐵 : Coefficient de majoration dynamique pour le système B ;
 𝑢𝑐 : Périmètre du rectangle de répartition ( 𝑢𝑐 = 2 × (𝑢 + 𝑣) ) ;
 𝑓𝑐28 : Résistance à la compression du béton à l’âge du 28 jour ;
 𝛾𝑏 : Coefficient de sécurité pour la résistance du béton = 1,5 en général et = 1,15 pour les
situations accidentelles. Ici, on prend 1,5.
On admet que les charges localisées appliquées à la surface de la dalle se diffusent suivant un angle de
45° jusqu’au plan moyen. En ce qui concerne le revêtement qui est en général composé de matériaux
moins résistants que le béton, l’angle de diffusion des charges diminue à 37°.
FIGURE 80 - DIFFUSION D'UNE CHARGE LOCALISEE SUR LE PLAN MOYEN DE LA DALLE.

Ainsi si une charge localisée s’applique suivant une aire rectangulaire de dimension (𝑢0 ; 𝑣0 ), celle-ci se
répartit au niveau du plan moyen de la dalle sur une aire rectangulaire de dimension (u ;v) appelée
rectangle de répartition, tel que :
ℎ𝑑
𝑢 = 𝑢0 + 2 × 𝑡𝑔(37°) × ℎ + 2 × ( ) = 𝑢0 + 1,5 × ℎ + ℎ𝑑 = 𝑢0 + 0,2775
2
𝑣 = 𝑣0 + 1,5 × ℎ + ℎ𝑑 = 𝑣0 + 0,2775
Avec :
ℎ : épaisseur de la couche de roulement ;
ℎ𝑑 : Hauteur du hourdis ;
Après le calcul on obtient les résultats suivants :
Charge Q(B) (kN) 𝛿𝐵 𝑢0 (cm) 𝑣0 (cm) u (cm) v (cm) 𝑢𝑐 (𝑐𝑚 ) 𝑄𝑢 (kN) 𝑄lim (𝑘𝑁) Condition
𝐵𝑐 60 1,331 25 25 25,278 25,278 101,110 128,175 163,798 Vérifiée
𝐵𝑡 80 1,327 60 30 60,278 30,278 181,110 170,420 293,398 Vérifiée
𝐵 100 1,194 60 30 60,278 30,278 181,110 191,665 293,398 Vérifiée
TABLEAU 67 - VERIFICATION AU POINÇONNEMENT DE LA DALLE
L’inégalité 𝑄𝑢 < 𝑄𝑙𝑖𝑚 étant satisfaite aucune armature d’effort tranchant n’est requise.

Chapitre V. Les appareils d’appuis :

V.1. Introduction :
Ces appareils, placés entre une structure et ses supports, sont destinés à transmettre les charges
normales à leur plan. Ils permettent en même temps d’absorber respectivement par rotation et
distorsion les déformations et translations de la structure, lorsqu’elles sont limitées. [7]
FIGURE 81 - SCHEMA DE L'ELASTOMERE FRETTE

V.2. Constitution et description :
Un appareil d'appui en élastomère fretté est un bloc d'élastomère vulcanisé, renforcé
intérieurement par une ou plusieurs frettes en acier, collées chimiquement (adhérisation) pendant la
vulcanisation. L'élastomère est un matériau macromoléculaire qui reprend approximativement sa
forme et ses dimensions initiales après avoir subi une importante déformation sous l'effet d'une faible
variation de contrainte. [7]
V.3. Définition géométrique :

La définition géométrique de l'appareil d'appui en élastomère fretté est donnée sur la figure
suivante dans laquelle a, b, a', b' sont les dimensions des appareils de forme rectangulaire, D et D’sont
les diamètres des appareils d'appui de forme circulaire. a et a' désignent toujours les plus petites
dimensions en plan de l'appareil d'appui s'il est rectangulaire. [7]
FIGURE 82 – COUPE DE L'ELASTOMERE FRETTE

Epaisseur nominal total de l’appareil d’appui :
𝑇𝑏 = 𝑛 . (𝑡𝑖 + 𝑡𝑠 ) + 𝑡𝑠 + 2. 𝑒
Epaisseur nominal total d’élastomère :
𝑇𝑒 = 𝑛. 𝑇𝑖 + 2. 𝑒

V.4. Réactions d’appuis :

Les efforts normaux sollicitant les appareils d’appui sont déduits des réactions d’appuis dues
aux différents cas de charges en les multipliant par leur coefficient de répartition transversal :
-Charges permanentes :
Pour la charge permanente, on a : Gmax = 32.085 KN/ml et Gmin = 28.998 + 12.725/Lc

𝐿𝑐
𝑅=𝐺×
2
Travée intermédiaire : Lc = 15.33 m 𝑅𝑚𝑎𝑥 = 245.93 𝐾𝑁
𝑅𝑚𝑖𝑛 = 228.63 𝐾𝑁
Travée de rive : Lc = 11.82 m 𝑅𝑚𝑎𝑥 = 183.62 𝐾𝑁
𝑅𝑚𝑖𝑛 = 177.74 𝐾𝑁
V.4.1. Système A(l) :
FIGURE 83 - REACTION D’APPUIS POUR UNE SEULE TRAVEE CHARGEE A(L)
(𝐿𝑐 + 0.5)²
𝑅= . 𝑞
2 . 𝐿𝑐
𝑞 = 𝐴(𝑙 ). 𝐶𝑅𝑇𝐴(𝑙)
(15.33 + 0.5)2
𝑅= × 108.31 × 0.272
2 × 15.33
𝑅 = 240.78 𝐾𝑁

V.4.2. Système Tr :
On a :
𝑞 = 𝑄𝑡𝑟 . 𝐶𝑅𝑇𝑡 + 𝑄𝑔𝑐 . 𝐶𝑅𝑇𝑔𝑐
Donc :
(15.33 + 0.5)2
𝑅= × (1.5 × 0.729 + 1 × 0.856)
2 × 15.33
𝑅 = 15.93 𝐾𝑁
V.4.3. Système Bc :
FIGURE 84 - REACTION D’APPUIS POUR UNE TRAVEE CHARGEE BC

La réaction est égale à :
𝑞 . 𝑏𝑐 . 𝛿𝐵𝑐 . 𝐶𝑅𝑇𝐵𝑐 1
𝑅= . ((𝐿𝑐 + 0.5) + (𝐿𝑐 + 0.5 − 1.5) + (𝐿𝑐 + 0.5 − 1.5 − 4.5) + (𝐿𝑐 + 0.5 − 1.5
𝐿𝑐 2
− 4.5 − 4.5) + (𝐿𝑐 + 0.5 − 1.5 − 4.5 − 4.5 − 1.5))
240 × 1.1 × 1.178 × 0.289
𝑅= × (44.235)
15.33
Donc :
𝑅 = 259.34 𝐾𝑁
V.4.4. Système Bt :
La réaction R est égale à :
𝑞 . 𝑏𝑡 . 𝛿𝐵𝑡 . 𝐶𝑅𝑇𝐵𝑡
𝑅= . ((𝐿𝑐 + 0.5) + (𝐿𝑐 + 0.5 − 1.35))
𝐿𝑐
320 × 1 × 1.140 × 0.297
𝑅= × (30.31)
15.33
𝑅 = 214.22 𝐾𝑁

V.4.5. Système Mc120 :
FIGURE 85 -REACTION D’APPUIS POUR UNE SEULE TRAVEE CHARGEE MC120.
On calcule la réaction R :
𝑞. 𝑙 . 𝛿 𝑐120. 𝐶𝑅𝑇 𝑐120 𝑙

𝑅= . (𝐿𝑐 + 0.5 − )
𝐿𝑐 2
180.32 × 6.1 × 1.166 × 0.381
𝑅= × (12.78)
15.33
𝑅 = 407.37 𝐾𝑁
V.4.6. Système E :
La réaction est égale à :

𝑞. 𝑙 . 𝐶𝑅𝑇𝐸 𝑙
𝑅= . (𝐿𝑐 + 0.5 − )
𝐿𝑐 2
133.34 × 15 × 0.307
𝑅= × (8.33)
15.33
𝑅 = 333.65 𝐾𝑁

En résumé, les réactions d’appuis sont comme suit :
R (KN)
max 245,927
charges permanentes
min 240,904
max 15,932
surcharge tr
min 0
max 241,015
surcharge A
min 0
max 259,367
surcharge Bc
min 0
max 213,990
surcharge Bt
min 0
max 407,723
surcharge Mc120
min 0
max 334,142
surcharge E
min 0
TABLEAU 68 - RECAPITULATIF DES VALEURS DE REACTION
V.4.7. Combinaisons des réactions :

Pour les calculs des réactions d’appuis on utilisera les deux combinaisons suivantes :
A l’ELU :
𝑅𝑚𝑎𝑥 = 𝑅(1,35 . 𝐺𝑚𝑎𝑥 + max(1,6 . 𝑡𝑟 + 1,6 . max(𝐴; 𝐵𝑐; 𝐵𝑡) ; 1,35 . max(𝑀𝑐120; 𝐸 )))
𝑅𝑚𝑖𝑛 = 𝑅(1,35 . 𝐺𝑚𝑖𝑛)
A l’ELS :
𝑅𝑚𝑎𝑥 = 𝑅( 𝐺𝑚𝑎𝑥 + max(1,2 . 𝑡𝑟 + 1,2 . max(𝐴; 𝐵𝑐; 𝐵𝑡) ; max(𝑀𝑐120; 𝐸 )))
𝑅𝑚𝑖𝑛 = 𝑅(𝐺𝑚𝑖𝑛)
ELU ELS
R max (KN) 882,428 653,650
R min (KN) 325,220 240,904
TABLEAU 69 - COMBINAISON DES CHARGES

V.5. Rotation d’appui :

1er cas :
Charge répartie q sur une poutre de longueur L :
𝑞 . 𝐿3
𝜃=
24 . 𝐸 . 𝐼
E : Module d’Elasticité.
Pour les surcharges, module instantané : 𝐸𝑖 = 11000 . 3√𝑓𝑐28 (𝑓𝑐28 = 30 𝑀𝑃𝑎)

𝐸𝑖
Pour les charges permanentes, module différé : 𝐸𝑣 = 3
I : le moment d’inertie de la poutre en section complète.
2ème cas :
Charge concentrée P distant de ‘‘a’’ à partir de l’appui gauche et de ‘‘b’’ à partir de l’appui droit :
𝑃 . 𝑎 . 𝑏 . (𝐿 + 𝑏)
𝜃=
6. 𝐸 . 𝐼 . 𝐿
3ème cas :
Charge répartie sur une longueur b sur une poutre de longueur L : (L>b)
𝑞 . 𝑏3 . (5𝑏 + 20𝑐) 𝑉𝑏 . 𝑐 3 𝑉𝑎 . (𝑎 + 𝑏)2 . (𝐿 + 2𝑐)

𝜃= + −
120. 𝐸. 𝐼. 𝐿 3. 𝐸. 𝐼. 𝐿 6. 𝐸. 𝐼. 𝐿
𝑏 𝑏
𝑞.𝑏.(𝑐+ ) 𝑞.𝑏.(𝑎+ )
Avec : 𝑉𝑎 = 2
; 𝑉𝑏 = − 2
V.5.1. Rotation due à la charge permanente :

La charge permanente est une charge uniformément répartie. Donc, en utilisant l’expression
correspondante au 1er cas de chargement, on trouve :
2 . 𝐺𝑒𝑛𝑡 𝑒𝑡𝑜𝑖𝑠𝑒 2 × 17.225
𝑞 = 𝐺𝑚𝑎𝑥 + = 29.838 + = 31.940 𝐾𝑁/𝑚𝑙
𝐿 16.39
q (KN/ml) 31,940
L (m) 15,33
I (m4) 0,4490
Ev (Mpa) 11497
θ (x0,001rad) 0,929
TABLEAU 70 - ROTATION DU A LA CHARGE PERMANENTE

V.5.2. Rotations due aux charges d’exploitation :
V.5.2.A. Charges A(l) :
De même que la charge permanente, la charge A(𝑙) est uniformément répartie :
𝑞 = 𝐶𝑅𝑇𝐴(𝑙) × 𝐴(𝑙 ) = 0.272 × 108.307 = 29.489 𝐾𝑁/𝑚𝑙
q (KN/ml) 29,489
L (m) 15,33
I (m4) 0,4490
Ei (Mpa) 34180
θ (x0,001rad) 0,288
TABLEAU 71 - ROTATION DU A LA CHARGE AL
V.5.2.B. Charges qtr :
De même, qtr est uniformément répartie.
on a : 𝑞 = 𝑞𝑡 . 𝐶𝑅𝑇𝑡 + 𝑞𝑔𝑐 . 𝐶𝑅𝑇𝑔𝑐 = 1.5 × 0.729 + 1 × 0.856 = 1.949 KN/ml
q (KN/ml) 1,949
L (m) 15,33
I (m4) 0,4490
Ei (Mpa) 34180
θ (x0,001rad) 0,019
TABLEAU 72 – ROTATION DU A LA CHARGE DU TROTTOIR
V.5.2.C. Charges Bc :
Par principe de superposition et en se basant sur l’expression du 2ème cas de chargement, on a :
𝑃1 = 𝑃2 = 2𝑃3 = 𝑃 = 𝑃5 = 𝐶𝑅𝑇𝐵𝑐 . 𝑏𝑐 . 𝛿𝐵𝑐 . 𝑃 = 0.289 × 1.1 × 1.178 × 240 = 89.886 𝐾𝑁
Et a1 = 2 m (la position qui donne une valeur maximale)
a2 = a1 + 1.5 m ; a3 = a2 + 4.5 m ; a4 = a3 + 4 m ; a5 = a4 + 1.5 m

p1 (KN) 89,886 p2 (KN) 89,886 p3 (KN) 44,943

a1 2 a2 3,5 a3 8
b1 13,33 b2 11,83 b3 7,33
L (m) 15,33 L (m) 15,33 L (m) 15,33
I (m4) 0,4490 I (m4) 0,4490 I (m4) 0,4490
Ei (Mpa) 34180 Ei (Mpa) 34180 Ei (Mpa) 34180
θ (x0,001rad) 0,049 θ (x0,001rad) 0,072 θ (x0,001rad) 0,042
p4 (KN) 89,886 p5 (KN) 89,886

a4 12,5 a5 14
b4 2,83 b5 1,33
L (m) 15,33 L (m) 15,33
I (m4) 0,4490 I (m4) 0,4490
Ei (Mpa) 34180 Ei (Mpa) 34180
θ (x0,001rad) 0,041 θ (x0,001rad) 0,020
θ total
0,223 x 0,001 (rad)
TABLEAU 73 - ROTATION DU A LA CHARGE BC
V.5.2.D. Charges Bt :
Avec le même principe de Bc :
𝑃 = 𝐶𝑅𝑇𝑏𝑡 . 𝑏𝑡 . 𝛿𝐵𝑡 . 𝑃𝐵𝑡 = 0.297 × 1 × 1.140 × 320 = 108.230 𝐾𝑁
a1 = 5.75 m (la position qui donne la valeur maximale)
a2 = a1 + 1.5 m
p (KN) 108,230 p (KN) 108,230

a 5,75 a 7,25
b 9,58 b 8,08
L (m) 15,33 L (m) 15,33
I (m4) 0,4490 I (m4) 0,4490
Ei (Mpa) 34180 Ei (Mpa) 34180
θ (x0,001rad) 0,105 θ (x0,001rad) 0,105
θ total
0,210 x 0,001 (rad)
TABLEAU 74 - ROTATION DU A LA CHARGE BT

V.5.2.E. Charges Mc120 :
Pour ce système de charge, un seul convoi circule sur la travée.

En se basant sur l’expression du 3ème cas de chargement, on a :
𝑃 𝑐120 1100
𝑞 = 𝐶𝑅𝑇 𝑐120 .𝛿 𝑐120 . = 0.381 × 1.166 × = 80.177 𝐾𝑁/𝑚
𝑙 6.1
a = 3.7 m (la position qui donne la valeur maximale)
q (KN/ml) 80,177
a (m) 3,7
b (m) 6,1
c (m) 5,53
Lc (m) 15,33
Va 273,728
Vb -215,349
I (m4) 0,4490
Ei (Mpa) 34180
θ (x0,001rad) 0,452
TABLEAU 75 - ROTATION DU A LA CHARGE MC120
V.5.2.F. Charges E :
Avec le même principe de Mc120, on a :
𝑃𝐸 2000
𝑞 = 𝐶𝑅𝑇𝐸 . = 0.307 × = 40.996 𝐾𝑁/𝑚
𝑙 15
a = 0.175 m (la position qui donne la valeur maximale)
q (KN/ml) 40,996
a (m) 0,175
b (m) 15
c (m) 0,15
Lc (m) 15,33
Va 307,065
Vb -307,874
I (m4) 0,4490
Ei (Mpa) 34180
θ (x0,001rad) 0,401
TABLEAU 76 - ROTATION DU A LA CHARGE E

V.5.3. Combinaisons des rotations :

Pour les calculs des réactions d’appuis on utilisera les deux combinaisons suivantes :
A l’ELU :
𝑅𝑚𝑎𝑥 = 𝑅(1,35 . 𝐺𝑚𝑎𝑥 + max(1,6 . 𝑡𝑟 + 1,6 . max(𝐴; 𝐵𝑐; 𝐵𝑡) ; 1,35 . max(𝑀𝑐120; 𝐸 )))
A l’ELS :
𝑅𝑚𝑎𝑥 = 𝑅( 𝐺𝑚𝑎𝑥 + max(1,2 . 𝑡𝑟 + 1,2 . max(𝐴; 𝐵𝑐; 𝐵𝑡) ; max(𝑀𝑐120; 𝐸 )))
combinaison ELU ELS

θmax (x0,001rad) 1,864 1,381
TABLEAU 77 - RESULTAT DES COMBINAISONS DES CHARGES
V.6. Déplacements d’appui :

V.6.1. Déplacement dû à la rotation :
On procède avec la formule suivante :
𝜃 .ℎ
∆𝜃 =
2
h : hauteur totale du tablier
charge θ (x0,001rad) h Δθ (m) Δθ (mm)

G 0,929 1,08 0,000502 0,502
qtr 0,019 1,08 0,000010 0,010
A(l) 0,288 1,08 0,000156 0,156
Bc 0,223 1,08 0,000121 0,121
Bt 0,210 1,08 0,000114 0,114
Mc120 0,452 1,08 0,000244 0,244
E 0,401 1,08 0,000216 0,216
TABLEAU 78 - DEPLACEMENT PAR ROTATION
ELU ELS
Δθ (mm) 1,007 0,746
TABLEAU 79 - RESULTAT DES COMBINAISONS
V.6.2. Déplacement dû à la variation de la température :

La valeur moyenne annuelle de la température à la station d’Oujda est de 17.1°C.
Les mois les plus chauds sont juillet et aout avec des moyennes mensuelles des maximas de 34.1°C.
Le mois le plus froid est janvier avec 4.0°C de moyenne des minimas.
Nous envisageons une variation de +17°C et –13.1°C dont ±10 ° de variation instantanée.
∆𝑡 = 𝛼 . 𝐿𝑐 . 𝑇

Avec 𝛼: coefficient de dilatation thermique 𝛼 = 10−5 m/°C
Lc : longueur de calcul (m)
T : variation de la température (°C)
durée T (°C) α (m/°C) Lc (m) Δt (m) Δt (mm)

courte durée 10 0,00001 15,33 0,000766 0,766
longue durée 17 0,00001 15,33 0,001303 1,303
longue durée 13,1 0,00001 15,33 0,001004 1,004
TABLEAU 80 - DEPLACEMENT DU A LA VARIATION DE LA TEMPERATURE
V.6.3. Déplacement dû au retrait :

Ce phénomène est lié à l’évaporation de l’eau qui, chimiquement, n’est pas nécessaire à la prise
du ciment, mais qui était indispensable pour obtenir une consistance plastique du béton pour faciliter
sa mise en œuvre.
Le déplacement dû au retrait se calcule par :

𝐿𝑐
∆ =𝜀 .
2
Avec : 𝜀 : la déformation du retrait 𝜀 = 4 . 10− Pour les ouvrages en BA.
Lc : longueur de calcul
Lc (m) 15,33
εr 0,0004
Δr (m) 0,00307
Δr (mm) 3,066
TABLEAU 81 - DEPLACEMENT DU AU RETRAIT
V.7. Pré dimensionnement des appareils d’appuis :

V.7.1. Aire de l’appareil d’appui :
D’après Le règlement du S.E.T.R.A, la contrainte de compression moyenne ne peut dépasser 15
MPa sur la surface A de l’appareil d’appuis mais en conservant une pression moyenne minimale de 3
MPa sous charge permanente minimale. [7]
Condition de non écrasement : pour une réaction maximale 𝑅𝑚𝑎𝑥, On a l’inégalité suivante :
𝐴𝑚𝑖𝑛 < 𝐴 < 𝐴𝑚𝑎𝑥

𝑅𝑚𝑎𝑥
𝐴𝑚𝑖𝑛 =
15
𝑅𝑚𝑖𝑛
𝐴𝑚𝑎𝑥 =
2
Avec 𝑅𝑚𝑎𝑥 la réaction extrême issue du tablier sous charges permanentes et des surcharges de
chaussée et Rmin la réaction minimale du tablier sous charges permanentes.

Rmax (KN) 882,428

Rmin (KN) 240,904
contrainte limite (Mpa) 15
contrainte moyenne minimale (Mpa) 2
Amin (mm²) 58828,506
Amax (mm²) 120451,813
TABLEAU 82 -AIRE DE L’APPAREIL D’APPUI
V.7.2. Dimensions en plan :

On peut donc choisir un appareil parmi la gamme des produits disponibles, en respectant la
surface minimale 𝐴𝑚𝑖𝑛 = 58828.506 𝑚𝑚² et 𝐴𝑚𝑎𝑥 = 120451.813 𝑚𝑚²
On choisit habituellement un appareil d'appui rectangulaire dont le côté (a), parallèle à l'axe longitudinal
de l'ouvrage, est plus petit de manière à admettre le maximum de rotation (a < b).
250 x 300 75000 surface en mm²
Ti (mm) 10 épaisseur des feuillets
Ts (mm) 3 épaisseur des frettes
n 3 nombre de feuillets
Te (mm) 40 épaisseur d'élastomère
Tb (mm) 52 épaisseur total
TABLEAU 83 - DIMENSION EN PLAN
V.7.2.A. Calcul des efforts horizontaux agissant sur les appuis et les
appareils d’appuis :
Les efforts horizontaux se répartissent en fonction de la rigidité de chaque appui. La rigidité k
1
d’un appui sera par définition, 𝐾 = 𝑈 avec U étant le déplacement de la tête d’appui sous l’action d’une
force horizontale unité. [7]
Ce déplacement 𝑈 = 𝑈1 + 𝑈2 + 𝑈3 provient de la distorsion de l’appareil d’appui et de la

déformation du corps de l’appui en plus de la déformation de la fondation. Il est à noter que la rigidité k
d’un appui est à calculer pour les déformations lentes et les déformations rapides. [7]
V.7.2.A.a. Evaluation des déplacements dus à une charge unitaire 1t :

Néoprène :
FIGURE 86 - EFFET D'UNE CHARGE UNITAIRE SUR LA NEOPRENE

Les déplacements sont calculés comme suit :

𝑇
𝑈1 =
𝑛. 𝐺. 𝐴
T : épaisseur nette de l’élastomère.
n : nombre des appareils d’appui sur une ligne d’appui.
G : module d’élasticité transversale de l’élastomère
𝐺𝑣 = 0,9 MPa en différé
𝐺𝑖 = 2 . 𝐺𝑣 = 1,8 MPa en instantané.
Appui :
FIGURE 87 – EFFET D’UNE CHARGE UNITAIRE SUR LA NEOPRENE AVEC FUT
Les culées sont enterrées dans le remblai, donc elles sont indéformables.
Pour les appuis intermédiaires le calcul se fait comme suit :

ℎ
𝑧 2 . 𝑑𝑧 ℎ3
𝑈2 = ∫ 𝑝𝑢𝑖 𝑞𝑢𝑒 𝐼 = 𝑐𝑡𝑒 𝑈2 =
0 𝐸. 𝐼(𝑧) 3 .𝐸 .𝐼
Fondations :
Les fondations superficielles sont supposées rigides c’est l’une des hypothèses posées pour le
calcul des fondations. U3=0.
Les trois déplacements calculés définissent la souplesse
𝑆 = 𝑈1 + 𝑈2 + 𝑈3
La rigidité est ainsi obtenue par inversion de la souplesse S.
Le calcul se fait pour les charges lentes et courtes en utilisant respectivement les modules de
déformation différé et instantané.
h (m) 6,1 hauteur des fûts

I (m4) 0,196 moment d'inertie (fût)
TABLEAU 84 - MOMENT D'INERTIE DU FUT

V.7.2.A.b. Effort dynamique de freinage :

Le calcul des efforts de freinage va se faire selon trois modules déterminés par les positions des
appui1 (culée) appui2 (pile) appui3 (pile) appui4 (culée)
Uv Ui Uv Ui Uv Ui Uv Ui
appareil d'appui 0,148 0,296 0,148 0,296 0,148 0,296 0,148 0,296
fût 0 0 0,034 0,067 0,034 0,067 0 0
fondation 0 0 0 0 0 0 0 0
S (mm/KN) 0,148 0,296 0,182 0,363 0,182 0,363 0,148 0,296
K (KN/mm) 6,75 3,375 5,505 2,752 5,505 2,752 6,75 3,375
TABLEAU 85 - CALCUL DE LA RIGIDITE

joints de chaussées.
L’effort de freinage du système A(l) et Bc, se répartit entre les appuis d’une travée selon la relation :
𝐾𝑔
𝐹𝑔 = 𝐹 .
𝐾𝑔 + 𝐾𝑑
D’après la distribution des raideurs du paragraphe précédent, on obtient les efforts suivants :
module 1 module 2 module 3

F(A (l)) KN F(Bc) KN F(A (l)) KN F(Bc) KN F(A (l)) KN F(Bc) KN
appui appui appui
63,096 300 81,486 300 63,096 300
appui1 34,754 165,243 appui2 40,743 150 appui3 28,342 134,757
appui2 28,342 134,757 appui3 40,743 150 appui4 34,754 165,243
TABLEAU 86 - CALCUL DES EFFORTS
Pour avoir les valeurs de ces efforts sur les appuis il suffit de les diviser par le nombre d’appareils
d’une ligne d’appuis.

F(A (l)) KN F(Bc) KN F(A (l)) KN F(Bc) KN F(A (l)) KN F(Bc) KN
appui appui appui
63,096 300 81,486 300 63,096 300
appui1 8,688 41,311 appui2 10,18575 37,5 appui3 7,086 33,689
appui2 7,086 33,689 appui3 10,18575 37,5 appui4 8,688 41,311
TABLEAU 87 - EFFORT SUR LES APPUIS
V.7.2.A.c. Effets dues aux variations linéaires :

Le calcul des efforts horizontaux va se faire selon trois modules déterminés par les positions des
joints de chaussées.
On adopte les notations suivantes :
−𝑈𝑖 Le déplacement de l’appui i ;

−∆(𝑙) La variation de la longueur de la travée
−𝐻𝑖 L’effort dû aux déformations appliqué à l’appui i ;
−𝐾𝑖 Rigidité vis-à-vis des déformations de l’appui.
On a la valeur du raccourcissement dû aux actions lentes : ∆(𝑙 ) = 𝐿𝑐 . (𝜀 + 𝛼. 𝑇)
T : variation de température à longue durée.
travée Lc (m) α (m/°C) εr T (°C) Δ(l) (mm)

rive 11,82 0,00001 0,0004 17 6,737
intermédiaire 15,33 0,00001 0,0004 17 8,738
TABLEAU 88 - RETRAIT ET TEMPERATURE LONGUE DUREE
Alors que le raccourcissement dû aux actions rapides est : ∆(𝑙 ) = 𝐿𝑐 . 𝛼 . 𝑇
T : variation de température à courte durée.
travée Lc (m) α (m/°C) T (°C) Δ(l) (mm)

rive 11,82 0,00001 10 1,182
intermédiaire 15,33 0,00001 10 1,533
TABLEAU 89 - TEMPERATURE COURTE DUREE
On en déduit le déplacement relatif de l’appui droit par rapport à l’appui gauche de la même travée.
𝑈𝑑 − 𝑈𝑔 = ∆(𝑙)
Des relations 𝐻𝑖 = 𝐾𝑖 . 𝑈𝑖 et 𝐻𝑔 + 𝐻𝑑 = 0, on en déduit :
𝐾𝑑 . ∆(𝑙)
𝑈𝑔 = −
𝐾𝑔 + 𝐾𝑑
Ainsi connaissant 𝑈𝑔 , on détermine :
𝑈𝑑 = 𝑈𝑔 + ∆(𝑙 ) 𝑒𝑡 𝐻𝑖 = 𝐾𝑖 . 𝑈𝑖

appui1 appui2 appui2 appui3 appui3 appui4
Hi (KN) -1,792 1,792 -2,110 2,110 -1,792 1,792
Hv (KN) -20,427 20,427 -24,050 24,050 -20,427 20,427
TABLEAU 90 - CALCUL DE DEPLACEMENT

V.7.2.B. Contraintes de cisaillements :

V.7.2.B.a. Sous effort normal :
Sous un effort normal, des contraintes de cisaillement 𝜏𝑁 apparaissent au niveau du plan de
frettage, suivant une répartition conforme à celle indiquée sur la figure.
FIGURE 88 - VARIATION DE L'EFFORT DE CISAILLEMENT
Les contraintes maximales se développent sur les bords de chaque feuillet et plus précisément au milieu
des grands côtés. Ceci explique que ce soit en ces endroits que peuvent apparaître les premières
dégradations d’un appareil. La valeur maximale de cette contrainte est égale à :
1,5 . 𝜎𝑚 𝑎. 𝑏 𝑅𝑚𝑎𝑥
𝜏𝑁 = 𝑜ù 𝛽 = 𝑒𝑡 𝜎𝑚 =
𝛽 2 . 𝑡 ( 𝑎 + 𝑏) 𝑎. 𝑏
Rmax (KN) 882,428 effort normal maximal

a (mm) 250 petite dimension
b (mm) 300 grande dimension
a x b (mm²) 75000 surface d'appareil d'appui
σm (Mpa) 11,766 contrainte normal
Ti (mm) 10 épaisseur de feuillet
β 6,818 coefficient de forme
𝜏𝑁 (Mpa) 2,588 contrainte de cisaillement
TABLEAU 91 - CALCUL DE LA CONTRAINTE DE CISAILLEMENT

V.7.2.B.b. Sous effort horizontal :

Deux cas se présentent :
- 1er cas :
La déformation "u" de l'appareil est lente (dilatation, retrait, fluage) et connue. On peut donc
déterminer l'angle de distorsion 𝛾, la contrainte 𝜏𝐻1 et l'effort correspondant H1. [7]
𝑢1
𝑡𝑔(𝛾1 ) =
𝑇
𝑢1
𝜏𝐻1 = 𝐺. 𝑡𝑔(𝛾1 ) = 𝐺.
𝑇
𝑢1
FIGURE 89 - EFFET DE LA DEFORMATION U1. 𝐻1 = 𝑎. 𝑏 . 𝜏𝐻1 = 𝐺 . 𝑎 . 𝑏 .
𝑇
- 2ème cas :
L’appareil est soumis à un effort dynamique H2 (freinage, vent, force centrifuge) :
𝐻2
𝜏𝐻2 =
𝑎. 𝑏
FIGURE 90 - EFFET DE L'EFFORT DYNAMIQUE H2

Or, dans le cas d’un effort dynamique, le module d’élasticité transversal vaut deux fois la valeur G
correspondant à un effort statique. [7]
𝜏𝐻2
𝑡𝑔(𝛾2 ) =
2.𝐺
La déformation est la moitié de celle que créerait un effort statique de même valeur :
𝑢2 𝐻2
= 𝑡𝑔(𝛾2 ) =
𝑇 2.𝐺 .𝑎 .𝑏
On introduit une contrainte conventionnelle de calcul qui, sous effort statique seul, correspondrait à la
même déformation totale :
𝑢 = 𝑢1 + 𝑢2
FIGURE 91 - EFFET D'UNE DEFORMATION TOTALE

CONVENTIONNELLE U.

Cette contrainte conventionnelle de calcul vaut :
𝜏𝐻 = 𝐺 . 𝑡𝑔(𝛾) = 𝜏𝐻1 + 0,5 . 𝜏𝐻2
U1 (m) 0,004 déformation (retrait et dilatation)

Te (mm) 40 hauteur d'élastomère
G (Mpa) 0,9 module de cisaillement
𝜏𝐻1 (Mpa) 0,098 contrainte dû aux efforts statiques
H2 (KN) 41,311 force de freinage
b (mm) 300 grande dimension
𝜏𝐻2 (Mpa) 0,275 contrainte dû aux efforts dynamiques
𝜏𝐻 (Mpa) 0,236 contrainte de cisaillement
TABLEAU 92 - CALCUL DE LA CONTRAINTE CONVENTIONNELLE
V.7.2.B.c. Sous l’effet de la rotation :

Lorsqu'une frette, solidaire d'un feuillet, accomplit une rotation par rapport à l'autre frette
solidaire du même feuillet, la répartition des contraintes de cisaillement s'établit comme indiquée dans
la figure ci-dessous. [7]
FIGURE 92 - LA REPARTITION DES CONTRAINTES DE CISAILLEMENT
La contrainte maximale apparait généralement sur les bords parallèles à l'axe de rotation et a pour
valeur :
𝐺 𝑎 2
𝜏𝜃 = . ( ) . 𝜃𝑡
2 𝑇𝑖

Avec :
𝜃𝑇
𝜃𝑡 = 𝑛
: L’angle de rotation (rad) d'un feuillet élémentaire.
𝜃𝑇 = 𝜃0 + 𝜃
𝜃 : La rotation en tête d’appui dû aux efforts issus du tablier
𝜃0 : Tient compte des défauts de pose
𝜃0 = 3 . 10−3 𝑟𝑎𝑑 : Pour les tabliers en BA coulé sur place.
𝜃0 = 10 . 10−3 𝑟𝑎𝑑 : Pour les tabliers en BA préfabriqués.
𝜃0 = 3 . 10−3 𝑟𝑎𝑑 : Pour les tabliers métalliques.
θ (x0,001rad) 1,864 rotation calculée

θ0 (x0,001rad) 10 rotation initiale
θT (x0,001rad) 11,864 rotation totale
n 3 nombre de feuillets
θt (x0,001rad) 3,955 rotation d'un feuillet
G (Mpa) 0,9 module de cisaillement
Ti(mm) 10 épaisseur d'un feuillet
𝜏𝜃 (Mpa) 1,112 contrainte de cisaillement
TABLEAU 93 - RESULTAT DE LA CONTRAINTE DE CISAILLEMENT
V.8. Validité des appareils d'appuis :

V.8.1. Limitation de la contrainte de cisaillement :
Il convient de vérifier les conditions :
𝜏𝐻1 ≤ 0.5 . 𝐺
𝜏𝐻 ≤ 0.7 . 𝐺
𝜏 = 𝜏𝑁 + 𝜏𝐻 + 𝜏𝜃 ≤ 5 . 𝐺
𝜏𝐻1 (MPa) 0,098

0,5 x G 0,45
𝜏𝐻1 ≤ 0,5xG vérifié
𝜏𝐻 (Mpa) 0,236
0,7 x G 0,63
𝜏𝐻 ≤0,7xG vérifié
𝜏𝑁 (Mpa) 2,588
𝜏 (Mpa) 1,112
𝜏 (Mpa) 3,937
5x G 4,5
𝜏 ≤5xG vérifié
TABLEAU 94 - VERIFICATION DE LA CONTRAINTE DE CISAILLEMENT

V.8.2. Condition de non cheminement et de non glissement :

Les deux conditions suivantes doivent être remplies, pour les combinaisons d’actions les plus
défavorables :
𝑅𝑚𝑖𝑛
𝜎𝑚𝑖𝑛 = ≥ 2 𝑀𝑃𝑎
𝑎. 𝑏
𝐻 < 𝑓 . 𝑅𝑚𝑖𝑛
Le coefficient de frottement f prend les valeurs suivantes :

0.20
𝑓 = 0.12 +
𝜎𝑚
Lorsque les faces de l’appareil, en contact avec la structure, sont des frettes métalliques.
0.20
𝑓 = 0.12 + 𝜎𝑚𝑖𝑛
Lorsque les faces de l’appareil, en contact avec la structure, sont des feuillets d’élastomère.
𝜎𝑚 : est exprimé en MPa.
Rmin (KN) 240,904

a (mm) 250
b (mm) 300
σmin (Mpa) 3,212
σmin ≥ 2 vérifié
f 0,287
H 56,113
H ≤ f x Rmin vérifié
TABLEAU 95 - VERIFICATION DE NON CHEMINEMENT ET DE NON GLISSEMENT
V.8.3. Condition de non flambement :

Comme les imperfections des surfaces de pose amènent à prévoir une épaisseur minimale d’élastomère,
en pratique il est recommandé de respecter la double condition :
𝑎 𝑎
≤ 𝑇𝑒 ≤
10 5
Te (mm) 40
a (mm) 250
Te ≥ a/10 vérifié
Te ≤ a/5 vérifié
TABLEAU 96 - VERIFICATION DE NON FLAMBEMENT

V.8.4. Condition de non soulèvement :
Elle est à vérifier lorsque les contraintes de cisaillement dues à la rotation sont susceptibles
d’atteindre des valeurs semblables à celles dues à l’effort normal.
3 𝑇𝑖2 𝜎𝑚
𝜃𝑡 ≥ . .
𝛽 𝑎² 𝐺
a (mm) 250
Ti (mm) 10
β 6,818
G (Mpa) 0,9
σm (Mpa) 11,766
3/β x (Te/a)² x σm/G 0,00920
αt (rad) 0,00395
αt ≤ 3/β x (Te/a)² x σm/G vérifié
TABLEAU 97 - VERIFICATION DE NON SOULEVEMENT
V.8.5. Dimensionnement des frettes :
𝑎 𝜎
La condition à vérifier est : 𝑇𝑠 ≥ 𝛽 . 𝜎𝑚
𝑒
275 𝑀𝑃𝑎 𝑖 𝑇𝑠 < 3𝑚𝑚

Avec : 𝜎𝑒 = {
245 𝑀𝑃𝑎 𝑖 𝑇𝑠 ≥ 3𝑚𝑚
Ts (mm) 3
a (mm) 250
β 6,818
σm (Mpa) 11,766
σe (Mpa) 245
a/β x σm/σe 1,761
Ts ≥ a/β x σm/σe vérifié
TABLEAU 98 – VERIFICATION DES DIMENSIONS DES FRETTES

Chapitre VI. Conception et géométrie des bossages :

VI.1. Dimension en plan :
Les bossages inférieur et supérieur, qui n'ont pas nécessairement les mêmes dimensions,
présenteront par rapport à l'appareil d'appui un débord minimal de 5 cm.
Cette condition revient à donner aux bossages des dimensions supérieures d'au moins 10 cm à celles de
l'appareil d'appui. [11]
VI.2. Hauteur :
La hauteur des différents bossages d'un même appui sera telle que la distance verticale H entre
la face supérieure de l'appui et l'intrados du tablier, mesurée à l'endroit le plus défavorable de la
périphérie des bossages dans le plan vertical de la ligne d'appui, soit au moins de 15 cm ; cette condition
traduit la possibilité de visite et de soulèvement aisé du tablier. [11]
On prend H=20 cm.
VI.3. Calcul et ferraillage des bossages :

Les bossages sont des pièces soumises à des efforts de compression et d'éclatement ; les
armatures seront donc constituées par une ou plusieurs nappes de frettes croisées.
Pour leur détermination, on supposera que la section totale d'armatures dans chaque direction doit
pouvoir équilibrer un effort au moins égal à 0,04× 𝑅𝑚𝑎𝑥 , 𝑅𝑚𝑎𝑥 étant la réaction d'appui maximale
relative à l'appareil d'appui considéré.
La formule du frettage de calcul provient du PP 73 qui est :
0.04 × 𝑅𝑚𝑎𝑥
𝐴𝑠 ≥
𝜎̅𝑠
Avec : 𝜎̅𝑠 : est la contrainte limite de traction de l’acier. (Acier doux Fe235)
𝑅𝑚𝑎𝑥 : réaction sur le bossage à l’ELS.
0.04 × 653,650 𝑘𝑁
𝐴𝑠 ≥ = 1,66 𝑐𝑚²
156,67 𝑀𝑃𝑎
Soit 4 HA 8
Remarque :
Le frettage se fait dans les deux sens.

Chapitre VII. Etude des piles :
VII.1. Chevêtre :
Le chevêtre se calcul comme une poutre appuyée sur 4 appuis. Puisque les fûts sont placés au
droit des appareils d’appuis, le chevêtre ne supporte que son poids propre et les efforts de vérinage car
les charges du tablier seront transmises directement aux fûts. [11]
Charges appliquées au chevêtre :
ELS :
-Poids propre du chevêtre : 360/9=40 KN/m
- Charges dues aux vérinage : V1 = V3 = 450 KN ; V2 = 330 KN
ELU :
-Poids propre du chevêtre : 1.35 X 360/9=54KN/m
- Charges dues aux vérinage : V1 = V3 = 1.35 X 450 = 607.5 KN ; V2 = 1.35 X 330 = 445.5 KN
VII.1.1. Sollicitations dans le chevêtre :

En utilisant le logiciel RDM 6, on trouve les diagrammes suivants :
ELU :
FIGURE 93 - MODELE DE CALCUL DU MOMENT FLECHISSANT SUR RDM6, A L’ELU
FIGURE 94 - MODELE DE CALCUL DE L’EFFORT TRANCHANT SUR RDM6, A L’ELU.

ELS :
FIGURE 96 - MODELE DE CALCUL DU MOMENT FLECHISSANT SUR RDM6, A L’ELS
FIGURE 95 - MODELE DE CALCUL DE L’EFFORT TRANCHANT SUR RDM6, A L’ELS
Le tableau suivant résume les sollicitations maximales trouvées :
ELU ELS
<0 >0 <0 >0
M (KN.m) 197,2 284,6 146,1 210,8
T (KN) 420 420 311,1 311,1
TABLEAU 99 - VALEURS DU MOMENT FLECHISSANT ET L'EFFORT TRANCHANT
VII.1.2. Ferraillage :
Les sections de ferraillage trouvées sont comme suit :
Pour les armatures de flexion :
- Armatures supérieures : As = 14,6 cm²
- Armatures inférieures : Ai = 14,6 cm²
- Armatures de non fragilité : Amin = 0,5%×B= 0,5×1.5×1,0/100= 75 cm².

(Selon le document PP 73 SETRA)
Nous adoptons donc la section minimale Al=75 cm², soit 16 HA 25.
Pour les armatures de cisaillement :

𝐴𝑡 𝜏𝑢 𝑉𝑢
= 𝑎𝑣𝑒𝑐 ∶ 𝑉𝑢 = 1,35 × 𝑇𝐸 𝑈 = 567 𝑘𝑁 𝑒𝑡 𝜏𝑢 =
𝑏𝑜 × 𝑆𝑡 0,9 × 𝑓𝑠𝑢 𝑏𝑜 × 𝑑
𝐴𝑡 = 2,98 𝑐𝑚²
D’où en adoptant un espacement de 20 cm, soit deux cadres HA 10.

VII.2. Fûts :
Pour chaque pile, nous considérons :
-La charge permanente due au poids des différents éléments constituants le tablier et la pile considérée.
-Les surcharges routières, verticales et horizontales (effet de freinage), appliquées aux différents appuis
d’après les résultats des réactions aux appuis,
Il nous reste de calculer les réactions d’appuis pours deux travées chargées des surcharges suivantes :
Mc120, E, Bc.
VII.2.1. Réaction d’appuis pour deux travées chargées Mc120 :

La distance entre axes des impacts sur la chaussée de deux véhicules successifs doit être au
moins égale à 36,60 m pour le système Mc120.
Donc, l’effet maximal que peut subir les futs d’une pile est lorsque les deux travées sont chargées comme
dans le schéma suivant :
FIGURE 97 - REACTION DU A LA CHARGE MC120
On a :
𝑞 𝑐120 . 𝛿 𝑐120 . 𝑙/2 𝑙
𝑅 = 𝐶𝑅𝑇 𝑐120 . . (𝐿𝑐 + 0.5 − )
𝐿𝑐 4
6.1
180.33 × 1.166 × 2 6.1
𝑅1 = 0.381 × . (15.33 + 0.5 − ) = 228 𝐾𝑁
15.33 4
6.1
180.33 × 1.204 ×
𝑅2 = 0.379 × 2 . (11.82 + 0.5 − 6.1) = 229.24𝐾𝑁
11.82 4
𝑅𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 = 𝑅1 + 𝑅2 = 457.24 𝐾𝑁

VII.2.2. Réaction d’appuis pour deux travées chargées E :

La réaction est égale a :
𝑞𝐸 . 𝑙/2 𝑙
𝑅 = 𝐶𝑅𝑇𝐸 × . (𝐿𝑐 + 0.5 − )
𝐿𝑐 2
15
133.33 ×
𝑅1 = 0.307 × 2 . (15.33 + 0.5 − 15) = 242 𝐾𝑁
15.33 4
15
133.33 × 2 15
𝑅2 = 0.340 × . (11.82 + 0.5 − ) = 246.51 𝐾𝑁
11.82 4
𝑅𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 = 𝑅1 + 𝑅2 = 488.51 𝐾𝑁
VII.2.3. Réaction d’appuis pour deux travées chargées Bc :

Dans le sens longitudinal, le nombre de camions par file est limité à deux.
Donc, la réaction des futs est maximale lorsque les deux travées sont chargées :
Pour Lc =15.33 m et 𝐶𝑅𝑇𝐵𝑐 =F0.289

IGURE 98
et 𝛿-𝐵𝑐
REACTION : CHARGE BC
onAaLA
= 1.178DU
𝑃
𝑅1 = 𝐶𝑅𝑇𝐵𝑐 . 𝛿𝐵𝑐 . . (0.5 . (𝐿𝑐 − 4) + (𝐿𝑐 − 4 − 4.5) + (𝐿𝑐 − 4 − 4.5 − 1.5)) = 94.24 𝐾𝑁
𝑐
Pour Lc=11.82m et 𝐶𝑅𝑇𝐵𝑐 = 0.311 et 𝛿𝐵𝑐 = 1.218 ∶
𝑃
𝑅2 = 𝐶𝑅𝑇𝐵𝑐 . 𝛿𝐵𝑐 . . ((𝐿𝑐 + 0.5) + (𝐿𝑐 + 0.5 − 1.5) + 0.5 × (𝐿𝑐 + 0.5 − 1.5 − 4.5))
𝑐
𝑅2 = 202.28 𝐾𝑁
𝑅𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 = 𝑅1 + 𝑅2 = 296.52 𝐾𝑁

VII.2.4. Effort du vent

D’après le fascicule 61 titre 2 du CPC relève que pour la plupart des ponts à poutres il n’est pas
généralement nécessaire de procéder à un quelconque recueil de données relatives aux vents.
Les efforts engendrés sont introduits dans les calculs comme pressions statiques appliquées aux
surfaces frappées. Leur intensité est assimilée à une valeur caractéristique :
 2000N/m² pour les ouvrages en service.
 1000N/m² ou 1250/m² pour les ouvrages en cours d’exécution.
Vu le poids de la structure et les autres charges qui lui sont appliquées, on peut en déduire que l’intensité
de l’effort du au vent reste négligeable.
A titre informatif, la norme ENV1991-2.4 propose un modèle simplifié d’actions dynamiques en traitant
les vibrations dues aux tourbillons, à la combinaison vent-pluie pour certains types de ponts.
Après le calcul des charges à la base du fût de la pile, on obtient les résultats suivants :
charges nbr travée chargée travée R (KN) ex (m) Hx (KN) z (m) Mx (KN.m)
max 193,528 -0,528 0 0 -102,183
rive
min 188,712 -0,528 0 0 -99,640
1
max 245,927 0,528 0 0 129,850
poids du tablier intermédiaire
min 240,904 0,528 0 0 127,197
max 439,455 0,528 0 0 27,667
2 ___
min 429,616 0,528 0 0 27,557
chevêtre 90 0 0 0 0
poids de la pile ___
fût 119,773 0 0 0 0
rive 14,452 -0,528 0 0 -7,631
1
intermédiaire 15,932 0,528 0 0 8,412
surcharge tr
2 ___ 30,384 0,528 0 0 0,781
rive 191,444 -0,528 -7,086 7,1 -151,390
1
intermédiaire 241,015 0,528 10,186 7,1 199,575
surcharge A
2 ___ 432,459 0,528 3,100 7,1 48,185
rive 240,473 -0,528 -33,689 7,1 -366,163
1
intermédiaire 259,367 0,528 37,5 7,1 403,196
surcharge Bc
2 ___ 296,52 0,528 0 0 -57,045
rive 201,609 -0,528 0 0 -106,450
1
intermédiaire 213,990 0,528 0 0 112,987
surcharge Bt
2 ___ ___ ___ ___ ___ ___
rive 372,123 -0,528 0 0 -196,481
1
intermédiaire 407,723 0,528 0 0 215,278
surcharge Mc120
2 ___ 457,24 0,528 0 0 -0,655
rive 227,736 -0,528 0 0 -120,245

1
intermédiaire 334,142 0,528 0 0 176,427
surcharge E
2 ___ 488,51 0,528 0 0 -2,381
rive 0 0 -6,091 7,1 -43,249
1
intermédiaire 0 0 7,173 7,1 50,925
TLD+
2 ___ ___ ___ 1,081 7,1 7,677
rive 0 0 -7,168 7,1 -50,891
1
intermédiaire 0 0 8,439 7,1 59,914
retrait
2 ___ ___ ___ 1,271 7,1 9,024
TABLEAU 100 - ENSEMBLE DES CHARGES APPLIQUEES SUR LA PILE

VII.2.5. Combinaisons des charges :

ELU :
𝐴(𝑙)+𝐹(𝐴𝑙)
𝐵 +𝐹(𝐵 ) 𝑀𝑐120
1.35 . 𝐺𝑚𝑎𝑥 + 𝑚𝑎𝑥 {1.6 . 𝑡𝑟 + 1.6 . 𝑚𝑎𝑥 ( 𝑐 𝐵 𝑐 ) ; 1.35 . 𝑚𝑎𝑥 ( )} + 0.8 . 𝑇𝐿𝐷
𝑡 𝐸
𝐵𝑟
ELS :
𝐵𝑐 +𝐹(𝐵𝑐 ) 𝑀𝑐120
𝐺𝑚𝑎𝑥 + 𝑚𝑎𝑥 {𝑡𝑟 + 1.2 . 𝑚𝑎𝑥 ( 𝐵𝑡
) ; 𝑚𝑎𝑥 ( )} + 0.6 . 𝑇𝐿𝐷
𝐸
𝐵𝑟
Avec : 𝐺𝑚𝑎𝑥 = 𝐺𝑡𝑎𝑏𝑙𝑖𝑒 + 𝐺𝑓û𝑡 + 𝐺𝑐ℎ𝑒𝑣ê𝑡 𝑒 + 𝑅𝑒𝑡𝑟𝑎𝑖𝑡
L’effet recherché : Rmax
Rmax ELU ELS

N (KN) 1617,007 1198,563
Mx (KN.m) 237,702 177,662
TABLEAU 101 - VALEUR DU MOMENT ET L'EFFORT NORMAL
L’effet recherché : Mmax
Mmax ELU ELS

N (KN) 1137,189 842,362
Mx (KN.m) 717,679 536,086
TABLEAU 102 – VALEUR DU MOMENT ET DE L’EFFORT NORMAL
L’effet recherché : Rmin
Rmin ELU ELS

N (KN) 863,175 639,389
Mx (KN) 55,525 41,187
TABLEAU 103 - VALEUR DU MOMENT ET L'EFFORT NORMAL
VII.2.6. Ferraillage :
VII.2.6.A. Armature longitudinale :
Le calcul de la section d’armature à partir du logiciel EXPERT BA : 15,7 cm²
La section minimale d’armatures longitudinales préconisée par le PP73 correspond à un taux de 2% de
la section du béton.
Soit Amin= 157 cm². On adopte donc 20 HA 32.
VII.2.6.B. Armature transversale

L’effort horizontal maximal appliquée à chaque fût est égale à : V u =Mx Max/7,1 = 101 kN
Dans le cas des sections circulaire on a : τu = 1,4×Vu / (D×d) avec, D = 1 m et d = 0,9 m.
Donc, τu = 0,157 MPa < Min (0,2 ×fcj /γb ; 5 Mpa) = 4 MPa
Les armatures transversales minimales : At ≥ (D × St) × τu / (0,8×fe)

C’est à dire At ≅ 1 cm².
On disposera des cerces φ10 avec un espacement de 20 cm.

Chapitre VIII. Etude des culées :

VIII.1. Mur garde-grève :
Le mur garde-grève est soumis à des forces verticales et horizontales qui produisent des efforts
de flexion et de cisaillement dont les valeurs maximales ont lieu au niveau de la section d’encastrement
dans le chevêtre.
La surcharge routière verticale sur le mur garde-grève n'est en pratique à considérer que dans les seuls
cas où il n’y a pas de dalle de transition.
La seule charge verticale à considérer c’est son poids propre. [11]
VIII.1.1. Le poids propre du mur garde grève :

Le poids se calcule par la formule suivante :
𝐺𝑝𝑝 = ℎ × 𝑙 × 𝑒 × 𝛾𝑏é𝑡𝑜𝑛 = 1.28 × 0.3 × 25 = 9.6 𝐾𝑁/𝑚𝑙
VIII.1.2. Les forces horizontales :

Les forces horizontales à considérer sont les suivantes :
1. -Poussée des terres.
2. - Poussée d'une charge locale située en arrière du mur garde-grève.
3. - Force de freinage d'un essieu lourd du camion Bc.
VIII.1.2.A. Poussée des terres :

Le moment maximal à l'encastrement a pour expression :
𝑖 . Δ . ℎ3
𝑀𝑇 =
6
Avec : i : coefficient de poussée
Δ ∶ poids volumique du remblai
h : hauteur du garde-grève
0.33×18×1.283
à l'encastrement (mur garde grève, chevêtre): 𝑀𝑇 = 6
= 2.08 𝐾𝑁. 𝑚/𝑚
0.33×18×2.283
à l'encastrement (chevêtre, fût): 𝑀𝑇 = 6
= 11.74 𝐾𝑁. 𝑚/𝑚
VIII.1.2.B. Poussée d'une charge locale située en arrière du garde-grève :

Le moment fléchissant maximum est obtenu pour le système Bc. Il a pour valeur :
ℎ
12 . 𝐾 ℎ−𝑥
𝑀𝑝 = .∫ . 𝑑𝑥
0.75 + 2 . ℎ 0.25 + 𝑥
0
Avec : K= i . ɣ . δ . bc
i : coefficient de poussée
ɣ : coefficient de pondération

δ : coefficient de majoration dynamique

bc : coefficient de la charge Bc
Soit :
1.28
12 × 0.33 × 1.218 × 1.1 1.28 − 𝑥
𝑀𝑝 = ×∫ . 𝑑𝑥 = 1.6 × 1.5 = 2.41 𝑡. 𝑚/𝑚
0.75 + 2 × 1.28 0.25 + 𝑥
0
𝑀𝑝 = 24.1 𝐾𝑁. 𝑚/𝑚
VIII.1.2.C. Effet de freinage d’un essieu lourd du camion Bc :

En considérant un essieu lourd de 6 tonnes, au contact du mur garde-grève, et en négligeant
l’effet de l’essieu situé à 1,50 m en arrière. On obtient un moment à l’encastrement égale à :
60 . γ . h 60 × 1.28
𝑀𝑓 = = = 27.4 𝐾𝑁. 𝑚/𝑚
0.25 + 2 . ℎ 0.25 + 2 × 1.28
VIII.1.3. Combinaisons de calcul :

Le moment total dans la section d’encastrement du mur garde-grève :
ELU : 𝑀 = 1.35 . 𝑀𝑇 + 1.6 . 𝑀𝑝 + 1.6 . 𝑀𝑓 = 92.88 𝑘𝑁. 𝑚/𝑚
ELS : 𝑀 = 𝑀𝑇 + 𝑀𝑝 + 𝑀𝑓 = 58.38 𝐾𝑁. 𝑚/𝑚
VIII.1.4. Ferraillage :
VIII.1.4.A. Aciers verticaux dans le mur :

VIII.1.4.A.a. Sur la face arrière (en contact avec les terres) :
Les données sont : M = 92.88 kN.m/m ; b = 1.28 m et h = 0.30 m
La section d’armatures requise est A = 8,2 cm²/m ; Soit 8 HA 12/m.
Alors on retient le ferraillage minimal recommandé par le PP73, soit des armatures HA12 avec un
espacement e = 10 cm.
VIII.1.4.A.b. Sur la face avant :
On respecte le ferraillage minimal préconisé par le PP73, soit des armatures HA12 avec un espacement
e = 20cm.
VIII.1.4.B. Aciers horizontaux dans le mur :

On respecte le ferraillage minimal préconisé par le PP73, soit des armatures HA10 avec un espacement
e = 15 cm sur les deux faces.

VIII.2. Corbeau d’appui de la dalle de transition :

On adopte le ferraillage type défini au paragraphe 2.2.6 de la pièce 1.3.2 du PP73. Soit des
armatures horizontales 8 HA 10 et des armatures de peau HA 10 espacées de 10 cm. (voir figure ci-
dessous). [11]
FIGURE 99 - FERRAILLAGE TYPE DU CORBEAU

VIII.3. Dalle de transition :
La dalle de transition à une longueur de 3m (3.37m biaise)
Dans le sens longitudinal, la dalle est considérée comme une poutre appuyée à 15cm de son extrémité
côté corbeau et à 20cm de son extrémité côté opposé (car appui sur le sol sur une bande de 60cm de
largeur et résultante à 20cm du bord). [11]
Ainsi sa portée biaise est de : 3.37-0.2-0.15 = 3.02m
FIGURE 100 - DALLE DE TRANSITION
Elle est soumise à :

Charge permanente :
Le tableau, ci-dessous, présente la valeur de la charge permanente totale appliquée sur la dalle de
transition.
hauteur (m) poids volumique (KN/m3) charge(KN/m²)
poids propre 0,3 25 7,5
remblai 0,98 20 19,6
revêtement 0,06 24 1,44
TABLEAU 104 - VALEUR DE LA CHARGE PERMANENTE
Charge totale permanente : G = 7.5+19.6+1.44 = 28.54 KN/m²

Surcharge routière :
On appliquera le système Bt avec les valeurs proposées pour les charges P1 et P2 par le PP73 (pièce
1.3.2 paragraphe 2.2.2.3).
L’application du système Bt revient à considérer deux charges en lame de couteau espacées de 1,35m
comme il est indiqué dans le schéma ci-dessous de densité : q=55 KN/ml chacune. [11]
FIGURE 101 - SURCHARGE ROUTIERE A PRENDRE
La charge est multipliée par un coefficient de pondération dynamique égal à 1.5 si la dalle de transition
est superficielle, 1.2 si elle est profonde. [11]
Pour notre cas on prendra le coefficient de pondération dynamique d’une dalle de transition
superficielle égal à 1.2, vu que la structure de la chaussée au-dessus de la dalle est de type souple.
D’où : P1 = P2 =1,2 X q = 1.2 X 55 = 66 KN/ml

Une réaction maximale au niveau du corbeau : Rmax= P1+P2 x (3.06-1.35) /3.06 =102.9 KN/ml
Un effort tranchant maximal de : Tmax=Rmax =102.9 KN/ml
Un moment de flexion maximal de : Mmax=61.34 KN.m/ml
P (t/ml) 6,6
d (m) 1,35
R (t/ml) 13,2
e (m) 0,675
x (m) 1,193
ELU 98,150
Mx (KN.m)
ELS 73,612
ELU 164,612
Tx(KN)
ELS 123,459
TABLEAU 105 - VALEUR DE L'EFFORT TRANCHANT ET LE MOMENT FLECHISSANT

MAXIMAUX
VIII.3.1.A. Longitudinale :
Ce qui précède induit une section d’armatures inférieures principaux A = 8,7 cm²/m, soit
8HA12/m. Dans la direction secondaire de la dalle, on met un ferraillage de 3 HA12/m minimal.

VIII.3.1.B. Transversale :
On a :
𝑇𝑚𝑎𝑥
𝜏𝑢 = = 0,54 𝑀𝑝𝑎 ≤ 0,05 × 𝑓𝑐28 = 1,5 𝑀𝑝𝑎
𝑒×1
Alors on n’a pas besoin d’armatures pour l’effort tranchant.
VIII.4. Mur en retour :

VIII.4.1. Actions et sollicitations :
FIGURE 102 - LES DIFFERENTES CHARGE A PRENDRE EN COMPTE
Chaque mur en retour est soumis aux charges suivantes, qui peuvent être appliquées ensemble :
Poids propre, y compris superstructures ;
Poussée horizontale répartie ;
Charges concentrées vers l'extrémité du mur ;
Les charges concentrées sont appliquées à 1 m de l'extrémité théorique du mur et comprennent une
charge verticale de 40 KN et une charge horizontale de 20 KN.
VIII.4.1.A. Forces verticales :

Poids propre :
25 × 𝑎 × ℎ × 𝑒 25 × 3 × 2.28 × 0.3
𝐺𝑝𝑝 = = = 25.65 𝐾𝑁
2 2
Poids de la superstructure :
𝐺𝑠𝑠 = 0.3 × 𝑎 = 0.3 × 3 = 0.9 𝑡 = 9 𝐾𝑁
Charge concentrée :
La charge concentrée est appliquée à 1 m de l'extrémité théorique du mur avec une force verticale de
40 KN.
L’effort tranchant : 𝑇 = 𝐺𝑝𝑝 + 𝐺𝑠𝑠 + 40𝐾𝑁 = 74.65 𝐾𝑁
𝑎 𝑎
Le moment d’axe horizontal : 𝑀𝑣 = 𝐺𝑝𝑝 . 3 + 𝐺𝑠𝑠 . 2 + 40 × (𝑎 − 1) = 119.15 𝐾𝑁. 𝑚
VIII.4.1.B. Forces horizontales :

Charge de poussée :
ℎ 𝑎 .ℎ
𝐹𝑝 = ( + 0.5) . = 4.309 𝑡 = 43.09 𝐾𝑁
3 2

Charge concentrée :
La charge concentrée est appliquée à 1 m de l'extrémité théorique du mur avec une force horizontale
de 20 KN.
L’effort tranchant : 𝑇 = 𝐹𝑝 = 43.09 𝐾𝑁
𝑎
Le moment d’axe vertical : 𝑀ℎ = 𝐹𝑝 × 3 + 20 × (𝑎 − 1) = 83.09 𝐾𝑁. 𝑚
VIII.4.2. Ferraillages :
 Armatures calculées pour le moment d’axe horizontal :

A = 6,8 cm², on prend 4φ16
 Armatures pour le moment d’axe vertical :

A = 7.2 cm², soit 4 HA 16
 La moitié de cette section d’armatures, soit 2 HA 16 sera disposée sur le quart supérieur de la
hauteur d’attache, soit sur 0,57 m.
 Les armatures pour la face externe du mur :

D’après le PP73, le ferraillage minimal à prévoir dans le mur sera de 2 cm²/m sur la face externe,
soit HA10, espacement de 20cm.
 Armatures verticales :
Les armatures verticales sont proposées par le PP73, soit des cadres HA 10 tous les 30 cm.

VIII.5. Justification du chevêtre vis-à-vis de la flexion :

On distingue deux cas :
Cas 1 : surcharge Bt sur la dalle de transition.
Cas 2 : vérinage du tablier.
VIII.5.1. Charges appliquées au chevêtre :

Charges concentrées :
Charges dues aux vérins : V1=V3=401.4 KN et V2=310.7 KN.
3×2.28×0.3
Mur en retour : 𝐺𝑝𝑝 = 2
× 25 = 25.65 𝐾𝑁
Charges réparties :
G (KN/ml)
chevêtre 35
mur garde grève 9,6
corbeau 3,375
dalle de transition
42,81
remblai
surcharge Bt 102,9
TABLEAU 106 - LES CHARGES REPARTIES
VIII.5.2. Sollicitations dans le chevêtre :
VIII.5.2.A. Cas 1 : Bt sur dalle de transition
ELU :
FIGURE 103 - MODELE DE CALCUL DE L'EFFORT TRANCHANT SUR RDM6, A L’ELU

ELS :
FIGURE 106 - MODELE DE CALCUL DE L'EFFORT TRANCHANT SUR RDM6, A L’ELS

VIII.5.2.B. Cas 2 : vérinage du tablier :
ELU :
FIGURE 107 - MODELE DE CALCUL DE L'EFFORT TRANCHANT SUR RDM6, A L’ELU

ELS :
FIGURE 110 - MODELE DE CALCUL DE L'EFFORT TRANCHANT SUR RDM6, A L’ELS
Le tableau suivant résume les sollicitations maximales trouvées :
cas 1 cas 2
ELU ELS ELU ELS
<0 >0 <0 >0 <0 >0 <0 >0
M (KN.m) 158,2 92,66 118 69,19 217,1 257,4 160,8 190,7
T (KN) 379,6 379,6 283,2 283,2 469,8 469,8 348 348
TABLEAU 107 - VALEUR DES SOLLICITATIONS MAXIMALES
 Armatures supérieures : As = 8 cm²
 Armatures inférieures : Ai = 9,51 cm²
 Armatures de non fragilité : Amin = 18,20 cm²

Donc on prend pour les deux armatures, la valeur minimale As=Ai =18,20 cm², soit 6HA20.
 Armatures d’effort tranchant :
𝐴𝑡 𝜏𝑢
=
𝑏0 × 𝑆𝑡 0,8 × 𝑓𝑒
𝑉𝑢
Avec, 𝑉𝑢 = 469,8 𝑘𝑁 𝑒𝑡, 𝜏𝑢 = 𝑏 = 0,3 𝑀𝑃𝑎 < 𝜏𝑙𝑖𝑚 = 𝑚𝑖𝑛 {0.15 ; 4 𝑀𝑃𝑎} = 3 𝑀𝑃𝑎
𝑜 ×𝑑
𝜏𝑢 ×𝑏0×𝑆𝑡 ×𝛾𝑠
D’où 𝐴𝑡 =
0,9×𝑓𝑒
= 2,6 𝑐𝑚² avec un espacement de 20cm Soit 2 cadres HA10.

VIII.6. Justification du chevêtre vis-à-vis de la torsion :

Le moment de torsion dans le chevêtre sera justifié vis-à-vis des charges verticales et les efforts
horizontaux dus à la poussée des terres sur le mur garde-grève et le chevêtre. L’effet du tablier n’est pas
à prendre en compte puisque les appareils d’appui sont directement posés sur les poteaux.
FIGURE 111 – TORSION AU NIVEAU DE LA CHEVETRE
VIII.6.1. Evaluation des efforts :

Les moments de torsion dans le chevêtre correspondant aux forces réparties appliquées entre
poteaux extrêmes sont pris égaux à la moitié du moment de flexion en tête d'un poteau sous l'effet des
mêmes forces. [11]
Le tableau suivant donne les valeurs des moments de torsion pour chaque charge :
charge(KN/ml) excentricité (m) e (m) moment de torsion (KN.m)

mur garde grève 9,6 0,7 2,5 8,4
Freinage Bc 28,4 2,5 35,5
poussée remblai -11,74 2,5 -14,675
corbeau 3,375 0,85 2,5 3,586
dalle de transition 48,09 1 2,5 60,113
surcharche Bt 102,9 1 2,5 128,625
mur en retour(KN) 25,65 0,85 ____ 21,803
TABLEAU 108 - LES MOMENTS DE TORSION
VIII.6.2. Combinaison :
Le moment résultant maximal est produit par la combinaison d'actions la plus défavorable,
compte tenu de ce que les moments peuvent s'exercer dans les deux sens.
Le plus souvent, lorsque les appareils d’appuis sont placés directement sur les fûts, soit dans la phase
d’exécution ou la phase d’exploitation, l’effet le plus défavorable sera produit par les moments positifs.
ELU ELS
M (KN.m) 514,537 344,176
TABLEAU 109 - RESULTAT DES COMBINAISONS

VIII.6.3. Sollicitations :
On se réfère au PP73, pièce 1.3.2 :
FIGURE 112 - LARGEUR DE CALCUL DU CHEVETRE
Pour le calcul des contraintes tangentes dues à la torsion, on peut appliquer l'article A.53 du
Fascicule 61 du CPC (titre VI modifié de 1970) ou s'inspirer des règles de calcul figurant dans les
nouveaux règlements de calcul (IP 2 pour le béton précontraint, Béton armé aux états-limites) sur
l'évaluation des contraintes dues au couple de torsion. [11]
Dans le cadre de ces nouveaux documents, pour évaluer la contrainte tangente de torsion dans
un profil plein de force convexe, on remplace la section réelle par une section creuse équivalente dont
l'épaisseur de la paroi est égale au sixième du diamètre du cercle qu'il est possible d'inscrire dans le
contour extérieur. La contrainte se calcule alors comme pour les sections creuses :
Largeur de calcul : 𝑙𝑐 = 1,7 𝑚
On définit :
Hauteur du chevêtre : ℎ𝑐 = 1 𝑚
Contrainte tangentielle de torsion :
𝐶
𝝉𝒃 =
2 × 𝑏𝑛 × 𝛺
C : le moment de torsion.
𝑏𝑛 : l'épaisseur de la paroi de la section creuse équivalente.
𝛺 : l'aire du contour tracé à mi- épaisseur des parois.
ℎ𝑐 1
𝑏𝑛 = = = 0,17 𝑚
6 6
𝛺 = (1 − 0,17) × (1,7 − 0,17) = 1,27 𝑚²
0,51
𝝉𝒃 = 2×𝑏 = 2×0,17×1,27 = 1,19 𝑀𝑃𝑎
𝑛 ×𝛺
Vérification du béton :
𝝉2𝒃 + 𝝉𝟐𝒖 ≤ 𝝉𝟐𝒍𝒊𝒎 ; avec 𝝉𝒍𝒊𝒎 = 𝟑 𝑴𝑷𝒂
1,19² + 0,3² = 1,50 ≤ 3² Vérifiée

VIII.6.4.A. Armatures longitudinales :
La section des armatures longitudinales est définie par :
𝐶 × 𝑝 × 𝛾𝑠
𝐴𝑙 = ;
2 × 𝛺 × 𝑓𝑒
Avec p le périmètre de ce contour 𝛺 ; 𝑝 = 2 × ((1 − 0,17) + (1,7 − 0,17)) = 4,72𝑚

0,514 × 4,72 × 1,15
𝐴𝑙 = = 22 𝑐𝑚²
2 × 1,27 × 500
𝑓
Condition de Non- Fragilité : 𝐴𝑚𝑖𝑛 = 0,23 × 𝑏 × 𝑑 × 𝑓𝑡 = 18,2 𝑐𝑚²
𝑒
Donc on laisse la disposition prévue pour ces armatures Al= 22 cm²
VIII.6.4.B. Armatures transversale :

𝐴𝑡 ×𝛾𝑠
On a : = = 4,65 𝑐𝑚²
𝑆𝑡 2×𝛺×𝑓𝑒
𝐴𝑡𝑚𝑖𝑛 0, ×𝑏
La section minimale est : 𝑆𝑡
≥ 𝑓𝑒
= 13,6 𝑐𝑚²
VIII.6.4.C. Justification réglementaire du chevêtre vis-à-vis la torsion :

On vérifie si oui ou non ces sections sont inférieures aux sections d'acier minimales.
Le PP73 prévoit des règles de ferraillage minimal à respecter :
La section totale des armatures longitudinales :
𝐴𝑙 = 𝐴𝑙𝑓 + 𝐴𝑙𝑡 ≥ 0,5 % × 𝐵 = 85 𝑐𝑚²
𝐴𝑙 = 𝐴𝑙𝑓 + 𝐴𝑙𝑡 = 36,4 + 22 = 58,4 𝑐𝑚 2 ≤ 85 𝑐𝑚²
Donc on prend les sections en sorte que la somme soit égale à la section minimale.
- Armature longitudinales supérieurs : As = 28 cm² 6 HA 25

- Armature longitudinales inférieurs : Ai = 28 cm² 6 HA 25
- Armature longitudinales de torsion (Parement vertical) : Al = 29 cm² 2 x (5 HA 20)
La section totale des armatures transversales :

𝐴𝑡 𝐴𝑡𝑓 𝐴𝑡𝑡
= + ≥ 0,2 % × 𝐵 = 34 𝑐𝑚 2 /𝑚
𝑆𝑡 𝑆𝑡 𝑆𝑡
𝐴𝑡 𝐴𝑡𝑓 𝐴𝑡𝑡
= + = 13,6 + 13,6 = 27,2 𝑐𝑚²
𝑆𝑡 𝑆𝑡 𝑆𝑡
Donc on prend des sections égale à :

𝐴𝑡𝑓 𝐴𝑡𝑡
- 𝑆𝑡
= 18 cm²/m ; 𝑆𝑡
= 18 cm²/m At = 36 cm²
Pour un espacement St=20 cm on aura : At = 7,2 cm² 5 cadres HA10

VIII.7. Fûts rectangulaire :

VIII.7.1. Calcul des poussées des terres sur les fûts :
La Force de poussée des terres appliquée sur une surface ancrée dans la terre entre deux côtes
hi et hi+1 (hi+1 > hi) et de largeur 𝑏 est donnée par :
𝑝(ℎ𝑖 ) + 𝑝(ℎ𝑖+1 )
𝑃=𝑏. . (ℎ𝑖+1 − ℎ𝑖 )
2
Avec : 𝑝(ℎ𝑖 ) = 𝐾𝑎 . 𝛾 . ℎ𝑖
Selon la théorie de Rankine, le coefficient de poussée des terres 𝐾𝑎 est égale à :
𝜋 𝜌
𝐾𝑎 = 𝑡𝑎𝑛2 ( − ) = 0.33
4 2
La dalle de transition est supposée reprendre totalement les charges est les poids et des terres au-
dessus d’elle. [11]
Pour le calcul de la poussée sur le mur garde grève, 𝑏 = 9 m ;
Pour le calcul de la poussée sur le chevêtre, 𝑏 = 9 m ;

Pour le calcul de la poussée sur les fûts, 𝑏 = 0.9 m ;
Pour le calcul de la poussée sur la semelle, 𝑏 = 9 m ;
b (m) ℎ 𝑖 (𝑚) ℎ 𝑖+1 (m) P (KN)

mur garde grève 9 0 1,28 43,794
chevêtre 9 0 1 26,730
fût 0,9 1 7,5 147,683
semelle 9,5 7,5 9 698,321
TABLEAU 110 - CALCUL DES POUSSEES
VIII.7.2. Calcul des sollicitations sur les fûts :

Les sollicitations à la base de chaque fût pour chaque cas de charges sont représentées dans le tableau
suivant :
charges R (KN) ex (m) Hx (KN) z (m) Mx (KN.m)
max 193,528 0 0 0 0,000
poids du tablier
min 188,712 0 0 0 0,000
mur garde grève 21,600 0,7 0 0 15,120
corbeau 7,594 0,85 0 0 6,455
dalle de transition 96,323 1 0 0 96,323
chevêtre 95,625 0 0 0 0,000
fût 195,000 0 0 0 0,000
poussée mgg 0 0 -43,794 7,927 -347,144
poussée chevêtre 0 0 -26,730 6,833 -182,655
poussée fût 0 0 -147,683 2,15 -317,519
surcharge tr 14,452 0 0 0 0,000
surcharge A(l) 191,444 0 8,688 8,1 70,377
surcharge Bc 240,473 0 41,311 8,1 334,618
surcharge Bt 201,609 0 0 0 0,000
surcharge Mc120 372,123 0 0 0 0,000
surcharge E 227,736 0 0 0 0,000
TLD- 0 0 -4,660 8,1 -37,746
retrait 0 0 -7,168 8,1 -58,058
TABLEAU 111 - ENSEMBLE DES CHARGES SUR LA CULEE

VIII.7.3. Combinaisons des charges :

ELU :
𝐵 +𝐹(𝐵 ) 𝑀𝑐120
1.35 . 𝐺𝑚𝑎𝑥 + 𝑚𝑎𝑥 {1.6 . 𝑡𝑟 + 1.6 . 𝑚𝑎𝑥 ( 𝑐 𝐵 𝑐 ) ; 1.35 . 𝑚𝑎𝑥 ( )} + 0.8 . 𝑇𝐿𝐷
𝑡 𝐸
𝐵𝑟
ELS :
𝐵𝑐 +𝐹(𝐵𝑐 ) 𝑀𝑐120
𝐺𝑚𝑎𝑥 + 𝑚𝑎𝑥 {𝑡𝑟 + 1.2 . 𝑚𝑎𝑥 ( 𝐵𝑡
) ; 𝑚𝑎𝑥 ( )} + 0.6 . 𝑇𝐿𝐷
𝐸
𝐵𝑟
Avec : 𝐺𝑚𝑎𝑥 = 𝐺𝑡𝑎𝑏𝑙𝑖𝑒 + 𝐺𝑠𝑜𝑚𝑚𝑖𝑒 + 𝐺𝑓û𝑡 + 𝐺𝑐ℎ𝑒𝑣ê𝑡 𝑒 + 𝐹𝑝𝑜𝑢𝑠𝑠é𝑒 + 𝑅𝑒𝑡𝑟𝑎𝑖𝑡
L’effet recherché :Rmax

Rmax ELU ELS
N (KN) 1325,420 981,792
M (KN.m) -1628,682 -1144,744
TABLEAU 112 - CALCUL DE L'EFFORT NORMAL ET DU MOMENT MAXIMAL
L’effet recherché :Mmax

Mmax ELU ELS
N (KN) 1325,41973 981,792
M (KN.m) -1628,682 -1144,744
L’effet recherché :Rmin

Rmin ELU ELS
N (KN) 816,55211 604,853
M (KN.m) -1628,6818 -1144,744
VIII.7.4.A. Armature longitudinale :
Le calcul de la section d’armature à partir du logiciel EXPERT BA : 14,4 cm²
La section minimale d’armatures longitudinales préconisée par le PP73 correspond à un taux de 2% de
la section du béton.
Soit : 𝐴𝑚𝑖𝑛 = 0,02 × 𝐵𝑖𝑛𝑓 = 288 𝑐𝑚 2 ; 𝐴𝑚𝑖𝑛 = 0,02 × 𝐵𝑠𝑢𝑝
Pour le ferraillage vertical de la face arrière côté terre, on retient 9HA32 = 72,38 cm² ≥ 31,2 cm²
( Section des armatures tendues nécessaires)
On retient pour le ferraillage face avant en bas au côté OA 12HA25 = 58,9 cm²/ml.
Et on retient 8HA25 = 39,27 cm² en haut.
Pour les faces latérales (sur chaque face) : 16HA25 en bas (en éventail) et 8HA25 en haut.
Remarque :
La section dans les faces latérales et dans la face avant a été choisie afin de se prémunir contre le
risque de choc au moment de remblaiement.

VIII.7.4.B. Armature transversale

L’effort horizontal maximal appliquée à chaque fût est égale à : Vu =Mx Max/8,1 = 163,58 kN
On a : τu = Vu / (b×d) avec, b = 0,9 m et d = 0,9× 1,6m= 1,44m.
Donc, τu = 0,12 MPa < Min (0,2 ×fcj /γb ; 5 Mpa) = 4 MPa
- Les armatures transversales minimales : At ≥ (b × St) × τu × 𝛾𝑠 / (0,9×fe)

C’est à dire At ≅ 0,5 cm² ( Espacement égale à 15cm).
- Armatures minimales recommandées par le dossier pilote pp73 :
𝐴𝑡 ≥ 0,1% × 𝐵 = 14,4 𝑚
On retient 3cadres HA14e15 + 3cadres HA12e15.

Chapitre IX. Etude des fondations des piles :

IX.1. Introduction :
Tous les appuis de notre ouvrage reposent sur des fondations superficielles, ceci est d’après le rapport
géotechnique réalisé par le LPEE et qui a proposé que les fondations de notre projet consisteraient en
des appuis isolés ancrés à 1,50m / TN dans le Limon graveleux et travaillant à 3.00 bars.
IX.2. Hypothèses de calcul :

Les hypothèses suivantes ont été prises :
 Coefficient de poussée : 0.33

 Pas de prise en compte de la butée
 Surcharge sur remblai : 10kN/m²
 Angle de frottement interne du sol : 30°
 Cohésion : 0
 Poids volumique des terres : 20 kN/m3
 Angle de frottement interne du remblai : 30°
IX.3. Justification de la fondation :

La justification de la fondation repose sur un modèle d’interaction sol-structure basé sur les
hypothèses suivantes :
 La semelle est infiniment rigide dans toutes les directions ;
 Le sol ne réagit pas aux contraintes de traction ;
 Les contraintes de compression sont proportionnelles aux déplacements
verticaux.
Combinaison Formules N ( kN ) V (kN) M (kN.m)

C1 1,35Gmax+1,35*Ret 3505,83 11,39 96,83
C2 1,35*Gmax+1,35*Ret+1,605(Tr+AL1+Fr(AL ) )+1,3*(0,6 TLD) 5248,21 33,33 283,35
C3 1,35*Gmax+1,35*Ret+1,605(Tr+AL2+Fr(AL) )+1,3*(0,6 TLD) 6477,28 44,71 186,68
C4 1,35*Gmax+1,35*Ret +1,605*(Tr+Bc1+F(bc))+1,3*(0,6 TLD) 5366,03 77,17 655,98
C5 1,35*Gmax+1,35*Ret +1,605*(Tr+Bc2+F(bc) )+1,3*(0,6 TLD) 4176,81 131,25 1115,59
C6 1,35*Gmax+1,35*Ret +1,605*(Tr+Bt)+1,3*(0,6 TLD) 5074,71 16,99 144,39
ELU
C7 1,35*Gmax+1,35*Ret +1,35*Mc120(1) +1,3*(0,6 TLD) 5707,54 16,99 144,39
C8 1,35*Gmax+1,35*Ret +1,35*Mc120(2) +1,3*(0,6 TLD) 4123,11 16,99 144,39
C9 1,35*Gmax+1,35*Ret +1,35*E(1) +1,3*(0,6 TLD) 5310,20 16,99 144,39
C10 1,35*Gmax+1,35*Ret+1,35*E(2)+1,3*(0,6*TLD) 4165,32 16,99 144,39
C11 Gmin+Ret 1593,94 8,44 71,73
C12 Gmin+ret+1,35*TCD 1593,94 11,29 95,94
TABLEAU 115 - LES EFFORTS APPLIQUES A LA FONDATION A L’ELU

C13 Gmax+Ret 2596,91 8,44 71,73

C14 Gmax+Ret+Tr+1,2*(AL1+Fr(AL))+0,6 TLD 3875,32 24,97 212,20
C15 Gmax+Ret+Tr+1,2*(AL2+Fr(AL))+0,6 TLD 4794,25 33,47 139,93
C16 Gmax+Ret +Tr+1,2*(Bc1+F(bc) )+0,6 TL 3963,41 57,74 490,81
C17 Gmax+Ret +Tr+1,2*(Bc2+F(bc))+0,6 TLD 3074,27 98,17 834,44
C18 Gmax+Ret +Tr+1,2*(Bt )+0,6 TLD 3745,60 12,74 108,31
ELS
C19 Gmax+Ret +Mc120(1) +0,6 TLD 4227,80 12,74 108,31
C20 Gmax+Ret +Mc120(2) +0,6 TLD 3054,15 12,74 108,31
C21 Gmax+Ret +E(1) +0,6 TLD 3933,48 12,74 108,31
C22 Gmax+Ret +E(2) +0,6 TLD 3085,42 12,74 108,31
C23 Gmax+Ret+0,6*TLD 2596,91 12,74 108,31
C24 Gmin+ret+TCD 1593,94 10,55 89,66

TABLEAU 116 - LES EFFORTS APPLIQUES A LA FONDATION A L’ELS
Les principales vérifications à faire sont les suivantes :

 Stabilité au renversement,
 Stabilité au glissement,
 Stabilité au poinçonnement.
IX.3.1. Stabilité au renversement :

La vérification est faite en combinaisons ELS et ELU (fondamentales ou accidentelles).
Le DTU13.12 n’impose pas de surface comprimée minimale.
Pour le fascicule 62 et la NF P94-261, les contraintes sont plus sévères :
 Surface comprimée minimale de 10% en combinaisons ELU ;

 Surface comprimée minimale de 75% en ELS rares ;
 En combinaisons ELS fréquentes il faut vérifier que le sol sous la fondation reste entièrement
comprimé pour cela il faut que :
𝑩 𝑳 𝑴𝒚 𝑴𝒙
𝒆 < 𝒆𝒕 𝒆′ < 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒆= 𝒆𝒕 𝒆′ =
𝟔 𝟔 𝑵 𝑵
Pour calculer la surface comprimée sous la fondation on utilise le modèle de Meyerhof qui définit la
surface comprimée par la formule suivante :
𝑺𝒄𝒐𝒎 = (𝑩 − 𝟐𝒆)( 𝑳 − 𝟐𝒆′)
B et L sont respectivement la largeur et la longueur de la semelle
- Combinaisons fréquentes (Selon fascicule 62) :
Elles sont de la forme : S{Gmax + Gmin Gw + [Gsn ] + Gsp + Fw + ψ11 Q1k + ∑ ψ2i Qik }
- Combinaisons rares (Selon fascicule 62) :

Elles sont de la forme : S{Gmax + Gmin + Gw + [Gsn ] + Gsp + Fw + Q1k + ∑ ψ0i Qik }
[2]

Le BAEL définit les valeurs suivantes pour les charges de neige, vent et température.
TABLEAU 117 - VALEUR DE COMBINAISON DES ACTIONS VARIABLES SELON LE BAEL
Résultats :
ELU
Combinaison e Sc 10% St Vérification
C1 0,03 37 0,38 OUI
C2 0,05 37 0,38 OUI
C3 0,03 37 0,38 OUI
C4 0,12 36 0,38 OUI
C5 0,27 33 0,38 OUI
C6 0,03 37 0,38 OUI
C7 0,03 37 0,38 OUI
C8 0,04 37 0,38 OUI
C9 0,03 37 0,38 OUI
C10 0,03 37 0,38 OUI
C11 0,05 37 0,38 OUI
C12 0,06 37 0,38 OUI
TABLEAU 118 - JUSTIFICATION AU RENVERSEMENT (ELU)
ELS ( Combinaisons Fréquentes )
Combinaison e Sc B/6 Vérification//B

C13 0,03 37 0,67 vérifié
C24 0,06 37 0,67 vérifié
TABLEAU 119 - JUSTIFICATION VIS-A-VIS A LA DECOMPRESSION DU SOL (ELS) SOUS LES COMBINAISONS
FREQUENTES
ELS ( Combinaisons rares )


C14 0,05 37 0,38 OUI
C15 0,03 37 0,38 OUI
C16 0,12 36 0,38 OUI
C17 0,27 33 0,38 OUI
C18 0,03 37 0,38 OUI
C19 0,03 37 0,38 OUI
C20 0,04 37 0,38 OUI
C21 0,03 37 0,38 OUI
C22 0,04 37 0,38 OUI
C23 0,04 37 0,38 OUI
TABLEAU 120 - JUSTIFICATION VIS-A-VIS A LA DECOMPRESSION DU SOL (ELS) SOUS LES COMBINAISONS RARES
IX.3.2. Stabilité au glissement :

Pour que la stabilité au glissement soit assurée il faut que :
𝒕𝒂𝒏𝝋′ 𝒄′𝑨′
𝒒𝒉 ≤ 𝒒𝒗 ∗ +
𝟏. 𝟐 𝟏. 𝟓
Avec :
A’ : air comprimé sous la fondation
C’ : cohésion (on prend C’=0)
φ′ : Angle de frottement du sol
𝑞ℎ 𝑒𝑡 𝑞𝑣 : Les composantes horizontales et verticales de la force appliquée à la fondation, calculées sous
combinaisons fondamentales (ELU).
Résultats :
Combinaison Qv*TAN(ϕ)/1.2 Vérification

C1 1687 OUI
C2 2525 OUI
C3 3116 OUI
C4 2582 OUI
C5 2010 OUI
C6 2442 OUI
ELU C7 2746 OUI
C8 1984 OUI
C9 2555 OUI
C10 2004 OUI
C11 767 OUI
C12 767 OUI
TABLEAU 121 - JUSTIFICATION AU GLISSEMENT (ELU)

IX.3.3. Stabilité au poinçonnement (Mobilisation du sol) :

La vérification vis-à-vis de l’état limite de mobilisation du sol consiste à s’assurer que la
contrainte limite relative à l’état limite considéré 𝑞𝑟𝑒𝑓 (calculé selon le modèle de Mheyroff) reste
inférieure à la contrainte de référence du sol 𝑞 (calculée précédemment) selon l’inéquation suivante :
𝑵
𝒒𝒓𝒆𝒇 = ̅
<𝒒
(𝑩 − 𝟐𝒆)(𝑳 − 𝟐𝒆′ )
Résultats :
Combinaison qref (MPa) Vérification

C1 0,094 OUI
C2 0,142 OUI
C3 0,173 OUI
C4 0,150 OUI
C5 0,127 OUI
C6 0,136 OUI
ELU C7 0,152 OUI
C8 0,111 OUI
C9 0,142 OUI
C10 0,111 OUI
C11 0,043 OUI
C12 0,043 OUI
C13 0,069 OUI
C14 0,105 OUI
C15 0,128 OUI
C16 0,111 OUI
C17 0,094 OUI
C18 0,100 OUI
ELS C19 0,113 OUI
C20 0,082 OUI
C21 0,105 OUI
C22 0,083 OUI
C23 0,070 OUI
C24 0,043 OUI
TABLEAU 122 - JUSTIFICATION AU POINÇONNEMENT (ELU ET ELS)

IX.4. Ferraillage de la semelle :

Pour déterminer le ferraillage de la semelle de fondation, nous utiliserons la méthode des bielles
en utilisant les résultats du tableau xx.
Les sollicitations les plus défavorables sont :
A l’ELU : Nu= 6477,28 kN
A l’ELS : Ns= 4794,25 kN
Le ferraillage principal de la semelle (ferraillage parallèle à la largeur de la semelle) est donné par la
formule suivante :
𝑁𝑢 × (𝑏′ − 𝑏)
𝐴𝑠 =
8 × 𝑑 × 𝑓𝑠𝑢
Armatures transversales :
𝑁𝑢 × (𝐵 − 𝐷)
𝐴𝑠 =
8 × 𝑑 × 𝑓𝑠𝑢
Avec :
B: Largeur de la semelle = 4m.
D : Epaisseur du fut = 1m.
d : Hauteur utile = 0,9×h = 1,35m.
6,477 × (4 − 1) × 1,15
𝐴𝑠 = = 41,4 𝑐𝑚²
8 × 1,35 × 500
La section par mètre linéaire est donc :
𝐴𝑠 0,00414
= = 4,35 𝑐𝑚 2 /𝑚
𝐿 9,5
Selon le PP 73 la section d’armature minimale préconisée correspond à un taux de 0,12%
correspondante chacune au seuil de fragilité.
Donc nous prenons une section de 18 cm² ce qui donne 4HA25 avec un espacement de 25 cm supérieure
et inférieure.
Longueur de scellement droit :
∅ × 𝑓𝑒
𝑙𝑠 = ; Avec 𝜏𝑠 = 0,6 × 𝛾𝑠2 × 𝑓𝑡𝑗 = 0,6 × 1,52 × 2,4 = 3,24 𝑀𝑃𝑎
4 × 𝜏𝑠
0,025 × 500
𝑙𝑠 = = 0,96 𝑚
4 × 3,24
Armatures longitudinales :
𝑁𝑢 × (𝐿 − 𝐷)
𝐴𝑠 = = 117 𝑐𝑚 2
8 × 𝑑 × 𝑓𝑠𝑢
𝐴𝑠
= 29,25 𝑐𝑚²
𝐵
Donc on opte pour 6HA25 avec un espacement de 15 cm supérieure et inférieure.

Armatures vertical de cisaillement :

Les armatures de cisaillement sont déterminées pour équilibrer l’effort tranchant.
Dans notre cas T = M/e = 131kN.
Nous avons :
0,131
𝜏= = 0,024 𝑀𝑃𝑎
1,35 × 4
Donc
𝐴𝑡 𝑏0 × 𝜏 × 1,15 4 × 0,024 × 1,15 𝐴𝑚𝑖𝑛 0,4 × 𝑏0
= = = 2,45 𝑐𝑚 2 ≤ = = 32 𝑐𝑚²
𝑆𝑡 0,9 × 𝑓𝑒 0,9 × 500 𝑆𝑡 𝑓𝑒
Donc on disposera la section d’armatures minimales, soit 3 cadres HA12 e 20.

Chapitre X. Etude des fondations des culées :
X.1. Introduction :
On procède d’une manière analogue au calcul des fondations des piles.
X.2. Justification de la fondation :
M
Combinaison Formules N ( kN ) H (kN)
(kN.m)
C1 1,35*Gmax+1,35*Ret 8101,59 9,68 92,90
C2 1,35*Gmax+1,35*Ret+1,35*Poussées 8101,59 902,37 3861,77
C3 1,35*Gmax+1,35*Ret+1,35*Poussées+1,605(Tr+AL+Fr(AL) )+1,3*(0,6 TLD) 8432,05 919,95 4030,54
C4 1,35*Gmax+1,35*Ret+1,35*Poussées+1,605*(Tr+Bc+F(bc))+1,3*(0,6 TLD) 8510,74 972,31 4533,19
ELU C5 1,35*Gmax+1,35*Ret+1,35*Poussées+1,605*(Tr+Bt)+1,3*(0,6 TLD) 8448,37 906,01 3896,67
C6 1,35*Gmax+1,35*Ret+1,35*Poussées+1,35*Mc120 +1,3*(0,6 TLD) 8603,95 906,01 3896,67
C7 1,35*Gmax+1,35*Ret+1,35*Poussées+1,35*E+1,3*(0,6 TLD) 8409,03 906,01 3896,67
C8 1,35*Gmax+1,35*Ret+0,6 TLD 8101,59 12,47 119,74
C9 1,35*Gmin+Ret+1,35*Poussée 8075,58 899,87 3837,69
TABLEAU 123 - LES EFFORTS APPLIQUES A LA FONDATION A L"ELU
C10 Gmax+Ret 6001,18 7,17 68,81

C11 Gmax+Ret+Poussées 6001,18 668,43 2860,57
C12 Gmax+Ret+Poussée+Tr+1,2*(AL+Fr(AL))+0,6*TLD 6245,36 681,65 2987,51
C13 Gmax+Ret+Poussée+Tr+1,2*(Bc+F(bc))+0,6*TLD 6304,20 720,79 3363,32
ELS C14 Gmax+Ret+Poussée+Tr+1,2*Bt+0,6*TLD 6257,56 671,22 2887,42
C15 Gmax+Ret+Poussée+Mc120 +0,6*TLD 6373,30 656,89 2749,79
C16 Gmax+Ret+Poussée+E +0,6*TLD 6228,91 656,89 2749,79
C17 Gmax+Ret+0,6*TLD 6001,18 9,96 95,65
C18 Gmin+Ret+Poussée 5981,91 654,09 2722,95
TABLEAU 124 - LES EFFORTS APPLIQUES A LA FONDATION A L'ELS
Les principales vérifications à faire sont les suivantes :
 Stabilité au renversement,
 Stabilité au glissement,
 Stabilité au poinçonnement.

X.2.1. Stabilité au renversement :

Résultats :
ELU
C1 0,01 52 0,52 OUI
C2 0,48 43 0,52 OUI
C3 0,48 43 0,52 OUI
C4 0,53 42 0,52 OUI
C5 0,46 44 0,52 OUI
C6 0,45 44 0,52 OUI
C7 0,46 44 0,52 OUI
C8 0,01 52 0,52 OUI
C9 0,48 43 0,52 OUI
TABLEAU 125 - JUSTIFICATION AU RENVERSEMENT (ELU)
ELS ( Combinaisons Fréquentes )
Combinaison e Sc B/6 Vérification//B

C10 0,01 52 0,92 vérifié
C11 0,48 43 0,92 vérifié
C18 0,46 44 0,92 vérifié
TABLEAU 126 -JUSTIFICATION VIS-A-VIS A LA DECOMPRESSION DU SOL (ELS) SOUS LES COMBINAISONS
FREQUENTES
ELS ( Combinaisons rares )

C12 0,48 43 0,52 OUI
C13 0,53 42 0,52 OUI
C14 0,46 44 0,52 OUI
C15 0,43 44 0,52 OUI
C16 0,44 44 0,52 OUI
C17 0,02 52 0,52 OUI
TABLEAU 127 - JUSTIFICATION VIS-A-VIS A LA DECOMPRESSION DU SOL (ELS) SOUS LES COMBINAISONS RARES

X.2.2. Stabilité au glissement :

Résultats :
Combinaison Qv*TAN(ϕ)/1.2 Vérification

C1 3898 OUI
C2 3898 OUI
C3 4057 OUI
C4 4095 OUI
ELU C5 4065 OUI
C6 4140 OUI
C7 4046 OUI
C8 3898 OUI
C9 3885 OUI
TABLEAU 128 - JUSTIFICATION AU GLISSEMENT (ELU)
X.2.3. Stabilité au poinçonnement (Mobilisation du sol) :

Résultats :
Combinaison qref (MPa) Vérification

C1 0,156 OUI
C2 0,188 OUI
C3 0,196 OUI
C4 0,202 OUI
ELU C5 0,194 OUI
C6 0,197 OUI
C7 0,193 OUI
C8 0,156 OUI
C9 0,187 OUI
C10 0,115 OUI
C11 0,139 OUI
C12 0,145 OUI
C13 0,149 OUI
ELS C14 0,144 OUI
C15 0,145 OUI
C16 0,142 OUI
C17 0,116 OUI
C18 0,137 OUI
TABLEAU 129 - JUSTIFICATION AU POINÇONNEMENT (ELU ET ELS)

X.3. Ferraillage :
Nous procédons pour le calcul du ferraillage de la semelle de la même manière que pour la semelle de
la culée.
Les sollicitations les plus défavorables sont :
A l’ELU : Nu= 34,41 MN
Le ferraillage principal de la semelle (ferraillage parallèle à la largeur de la semelle) est donné par la
formule suivante :
𝑁𝑢 × (𝑏′ − 𝑏)
𝐴𝑠 =
8 × 𝑑 × 𝑓𝑠𝑢
Armatures transversales inférieures :
𝑁𝑢 × (𝐵 − 𝑏)
𝐴𝑠 =
8 × 𝑑 × 𝑓𝑠𝑢
Avec :
B: Largeur de la semelle = 5,5m.
b : Largeur du fut = 1,6m.
d : Hauteur utile = 0,9×h = 1,35m.
8,603 × (5,5 − 1,6) × 1,15
𝐴𝑠 = = 71,4 𝑐𝑚²
8 × 1,35 × 500
𝐴𝑠 0,00714
= = 7,52 𝑐𝑚 2 /𝑚
𝐿 9,5
Selon le PP 73 la section d’armature minimale préconisée correspond à un taux de 0,12%
correspondante chacune au seuil de fragilité.
Donc nous prenons une section de 18 cm² ce qui donne 4HA25 avec un espacement de 25 cm.
Longueur de scellement droit :
∅ × 𝑓𝑒
𝑙𝑠 = ; Avec 𝜏𝑠 = 0,6 × 𝛾𝑠2 × 𝑓𝑡𝑗 = 0,6 × 1,52 × 2,4 = 3,24 𝑀𝑃𝑎
4 × 𝜏𝑠
0,025 × 500
𝑙𝑠 = = 0,96 𝑚
4 × 3,24
Armatures longitudinales :
𝑁𝑢 × (𝐿 − 𝑙 )
𝐴𝑠 = = 157 𝑐𝑚 2 𝐴𝑣𝑒𝑐 𝑙 = 0,9𝑚
8 × 𝑑 × 𝑓𝑠𝑢

𝐴𝑠
= 28,64 𝑐𝑚²
𝐵
Donc on opte pour 6HA25 avec un espacement de 15 cm.

Armatures de cisaillement :
Les armatures de cisaillement sont déterminées pour équilibrer l’effort tranchant.
Dans notre cas T = M/e = 472 kN.
Or ces armatures ne sont envisageables que lorsque la contrainte de cisaillement dépasse le seuil
suivant:
Nous avons :
0,
𝜏= = 0,063 𝑀𝑃𝑎
1,35 × 4
Donc
𝐴𝑡 𝑏0 × 𝜏 × 1,15 5,5 × 0,063 × 1,15 𝐴𝑚𝑖𝑛 0,4 × 𝑏0
= = = 8,85 𝑐𝑚 2 ≤ = = 44 𝑐𝑚²
𝑆𝑡 0,9 × 𝑓𝑒 0,9 × 500 𝑆𝑡 𝑓𝑒
Donc on disposera la section d’armatures minimales A= 8,8 cm², soit 2 cadres HA12 e 20.

Chapitre XI. Avant métré :

XI.1. Fondations :
Déblai des fouilles :
nbr longueur(m) largeur(m) profondeur(m) volume(m3)

pile 2 10,5 5 1,6 168
culée 2 10,5 6,5 1,6 218,4
TABLEAU 130 - LES FOUILLES
Béton propreté :

pile 2 9,7 4,2 0,1 8,148
culée 2 9,7 5,7 0,1 11,058
TABLEAU 131 - BETON PROPRETE
Coffrage :
nbr longueur(m) largeur(m) profondeur(m) surface(m2)
pile 2 9,5 4 1,5 81
culée 2 9,5 5,5 1,5 90
TABLEAU 132 - COFFRAGE
Béton B30 :
pile 2 9,5 4 1,5 114
culée 2 9,5 5,5 1,5 156,75
TABLEAU 133 - BETON B30
Ferraillage :
ratio kg/m3 volume (m3) ferraillage (kg)

semelles 70 270,75 18952,5
TABLEAU 134 - FERRAILLAGE

Badigeonnage :
nbr longueur(m) largeur(m) profondeur(m) surface(m2)

pile 2 9,5 4 1,5 157
culée 2 9,5 5,5 1,5 194,5
TABLEAU 135 - BADIGEONNAGE
Remblai des fouilles :
déblai de fouille (m3) volume béton(m3) remblai de fouille(m3)

pile 168 122,148 45,852
culée 218,4 167,808 50,592
TABLEAU 136 -REMBLAI
XI.2. Fûts :
Coffrage :
nbr rayon (m) hauteur(m) surface(m2)

pile 8 1 6,1 306,619
TABLEAU 138 –COFFRAGE PILE
nbr b1 (m) b2 (m) h (m) hauteur (m) surface(m2)

culée 8 0,8 1,6 0,9 6,5 218,753
TABLEAU 137-COFFRAGE CULEE
Béton B30 :
nbr rayon (m) hauteur(m) volume(m3)

pile 8 1 6,1 153,310
TABLEAU 140-BETON B30 PILE
nbr b1 (m) b2 (m) h (m) hauteur (m) volume (m3)

culée 8 0,8 1,6 0,9 6,5 56,16
TABLEAU 139 - BETON B30 CULEE
Ferraillage
ratio kg/m3 volume (m3) ferraillage (kg)

fûts 140 209,470 29325,761
TABLEAU 141-FERRAILLAGE

XI.3. Chevêtre pile :

Coffrage :
nbr longueur(m) largeur(m) epaisseur(m) surface(m²)

pile 2 9 1,6 1 71,2
TABLEAU 142-COFFRAGE
Béton B30 :
nbr longueur(m) largeur(m) epaisseur(m) volume(m3)

pile 2 9 1,6 1 28,8
TABLEAU 143-BETON B30
Ferraillage :
ratio (kg/m3) volume (m3) ferraillage (kg)

chevêtre pile 40 28,8 1152
XI.4. Sommier culée :

Coffrage :
nbr longueur(m) largeur(m) epaisseur(m) surface (m²)
chevêtre 2 9 1,7 1 73,4
mur garde grève 2 9 1,28 0,3 47,616
corbeau 2 9 0,3 0,3 13,577
dalle de transition 2 3 8,4 0,3 114,48
mur en retour 4 3 2,28 0,3 31,882
Béton B30 :
nbr longueur(m) largeur(m) epaisseur(m) volume(m3)

chevêtre 2 9 1,7 1 30,6
mur garde grève 2 9 1,28 0,3 6,912
corbeau 2 9 0,3 0,3 2,43
dalle de transition 2 3 8,4 0,3 15,12
mur en retour 4 3 2,28 0,3 4,104

Ferraillage :
ratio (kg/m3) volume (m3) ferraillage (kg)

sommier culée 40 59,166 2366,64
XI.5. Appareils d’appuis :

nbr dimensions (mmxmm) surface (dm3)
appareils d'appuis 24 250x300 180
TABLEAU 148- APPAREILS D'APPUIS
XI.6. Poutres :
Coffrage :
nbr H (m) bd (m) hd (m) bd' (m) hd' (m) bd'' (m) hd'' (m) ba (m) surface (m²)
rive 8 0,9 1,5 0,1 0,4 0,05 0,15 0,15 0,4 299,305
intermédiaire 4 0,9 1,5 0,1 0,4 0,05 0,15 0,15 0,4 198,630
Béton B30 :
nbr H (m) bd (m) hd (m) bd' (m) hd' (m) bd'' (m) hd'' (m) ba (m) volume(m3)
rive 8 0,9 1,5 0,1 0,4 0,05 0,15 0,15 0,4 50,617
intermédiaire 4 0,9 1,5 0,1 0,4 0,05 0,15 0,15 0,4 33,591

Ferraillage :
longitudinal travée nbr poutres longueur poutre(m) nbr barres longueur ferraillage(m) masse spécifique (kg/ml) ferraillage (kg)
rive 8 12,35 18 1777,765 6,313 11223,02893
Ast HA32
intermédiaire 4 16,39 18 1179,789 6,313 7448,01011
rive 8 12,35 6 592,588 0,888 526,2183691
ferraillage de peau HA12
intermédiaire 4 16,39 6 393,263 0,888 349,2176449
TABLEAU 152-FERRAILLAGE LONGITUDINAL
transversal travée nbr poutres longueur barres(m) nbr barres longueur ferraillage(m) masse spécifique (kg/ml) ferraillage (kg)
rive 8 2,7 47 1015,2 0,888 901,4976
armatures transversales HA12
intermédiaire 4 2,7 64 691,2 0,888 613,7856
rive 8 1,42 47 533,92 0,888 474,12096
couture âme-hourdis HA12
intermédiaire 4 1,42 64 363,52 0,888 322,80576
rive 8 6,828 47 2567,328 0,888 2279,787264
liaison menbrune-âme HA12
intermédiaire 4 6,828 64 1747,968 0,888 1552,195584
rive 8 2,456 47 923,456 0,395 364,76512
couture zone de recouvremenet HA8
intermédiaire 4 2,456 64 628,736 0,395 248,35072
TABLEAU 151-FERRAILLAGE TRANSVERSAL
XI.7. Entretoise :
Coffrage :
nbr hauteur (m) longueur (m) largeur (m) surface (m²)

entretoise 6 0,9 9 0,4 123,12
Béton B30 :
nbr hauteur (m) longueur (m) largeur (m) volume (m3)

entretoise 6 0,9 9 0,4 19,44
XI.8. Prédalles :
Coffrage :
nbr longueur (m) largeur (m) epaisseur (m) surface (m²)

type1 99 1,2 1,1 0,06 143,761
type2 6 0,35 1,1 0,06 3,102
type3 3 0,79 1,1 0,06 3,003

Béton B30 :
nbr longueur (m) largeur (m) epaisseur (m) volume (m3)

type1 99 1,2 1,1 0,06 6,986
type2 6 0,35 1,1 0,06 0,123
type3 3 0,79 1,1 0,06 0,139
Surface :
nbr longueur (m) largeur (m) surface (m²)
type1 99 1,2 1,1 116,437
type2 6 0,35 1,1 2,058
type3 3 0,79 1,1 2,323
TABLEAU 157-SURFACE
Ferraillage :
nbr longueur (m) longueur ferraillage (m) masse spécifique (kg/ml) ferraillage (kg)
acier connecteur 432 0,205 88,56 0,888 78,641
TABLEAU 158-FERRAILLAG
XI.9. Hourdis :
Coffrage :
nbr longueur (m) largeur (m) epaisseur (m) surface (m²)

rive 2 16,39 9 0,18 17,575
intermédiaire 1 12,35 9 0,18 7,333
Béton B30 :
nbr longueur (m) largeur (m) epaisseur (m) volume (m3)
rive 2 16,39 9 0,18 47,316
intermédiaire 1 12,35 9 0,18 17,826

Ferraillage :
au niveau des prédalles longueur (m) largeur (m) espacement (m) longueur ferraillage (m) masse spécifique(kg/ml) ferraillage (kg)
ferraillage inf transversal HA20 41,09 9 0,2 1858,05 2,47 4589,384
ferraillage inf longitudinal HA14 41,09 9 0,2 1890,14 1,21 2287,069
au niveau des poutres nbr longueur (m) largeur (m) espacement (m) longueur ferraillage (m) masse spécifique(kg/ml) ferraillage (kg)
rive 8 12,35 1,5 0,2 753 2,47 1859,91
ferraillage sup HA20
intermédiaire 4 16,39 1,5 0,2 497,7 2,47 1229,319
XI.10. Corniche :
nbr longueur travée (m) longueur (m)

rive 2 12,35 49,4
intermédiaire 1 16,39 32,78
TABLEAU 163-CORNICHE
XI.11. Garde-corps :

rive 2 12,35 49,4
TABLEAU 164-GARDE-CORPS
XI.12. Etanchéité :
nbr longueur (m) largeur (m) surface (m²)

rive 2 12,35 9 222,3
intermédiaire 1 16,39 9 147,51
TABLEAU 165-ETANCHEITE
XI.13. Bordure :

rive 2 12,35 49,4
TABLEAU 166-BORDURE

XI.14. Trottoir :
nbr longueur travée (m) largeur (m) surface (m²)

rive 2 12,35 0,9 44,46
intermédiaire 1 16,39 0,9 29,502
TABLEAU 167 - TROTTOIR
XI.15. Joint de chaussée :
nbr largeur travée (m) longueur

joint de chaussée 4 9 40,404
TABLEAU 168- JOINT DE CHAUSSEE

XI.16. Détail estimatif du PN 2060 : pont à trois travées
Désignation des prix U Q P.U Total

A installation du chantier F 1 300000 300000
B réalisation des appuis
B1 déblai des fouilles m3 386,4 100 38640
B2 béton de propreté m3 19,206 900 17285,40
B3 béton B30 m3 568,186 1200 681822,87
B4 remblaiement des fouilles m3 96,444 100 9644,4
B5 armatures kg 51796,901 12 621562,8121
B6 coffrage m² 1048,527 150 157279,05
B7 badigeonnage m² 351,5 150 52725
C réalisation tablier
transport, levage, et mise en place
C1 U 12 25000 300000
des poutres préfabriquées
transport, levage et mise en place
C2 m² 120,818 50 6040,890583
des prédalles
C3 béton B30 m3 176,039 1200 211247,07
C4 armatures kg 36348,107 12 436177,2821
C5 coffrage m² 795,829 150 119374,3531
C6 appareils d'appuis dm3 180 500 90000
C7 corniche ml 82,18 1000 82180
C8 étanchéité m² 369,81 200 73962
C9 garde-corps métallique ml 82,18 1500 123270
C10 bordures ml 82,18 200 16436
C11 gargouilles U 8 1500 12000
C12 trottoirs m² 73,962 500 36981
C13 joint de chaussée ml 40,404 5000 202018,7228
Total HT ( MAD) 3588646,853
TVA ( MAD) 717729,3705
Total TTC ( MAD) 4306376,223
Total général arrondi y compris 5% pour divers et imprévus ( MAD) 4521695,034
TABLEAU 169 - DETAIL ESTIMATIF

LES PHASES D’EXECUTION DU PONT :

A l’aide du logiciel GANTT Project on effectue un diagramme de GANTT prenant en considération tous
les phases d’exécution et le délai du projet :
FIGURE 113 -LES PHASES D'EXECUTION DU PROJET ET LEUR DELAIS
FIGURE 114 - POUTRE ET PREDALLE
FIGURE 115 - FONDATIONS

FIGURE 116 - DALLE DE TRANSITION
FIGURE 117 - CHEVETRE ET SOMMIER
FIGURE 118 - LES FUTS
FIGURE 119 - ENTRETOISE ET HOURDIS

EXPLOITATION DES TRAVEES DE RIVE :
Chapitre I. Définition :
Le clouage est une technique de renforcement des sols en place, destinée à améliorer la stabilité
de pentes naturelles ou artificielles, et consistant à introduire dans le terrain des inclusions (appelées
aussi clous ou armatures), rigides et passives, qui ont pour effet de limiter les déformations du sol.
Les inclusions sont mises en place de manière à ce que leurs extrémités soient ancrées (par frottement)
dans la zone résistante. Elles sont ainsi capables de reprendre les efforts moteurs dus au poids de la
zone active. La surface qui sépare les deux parties est la surface de rupture potentielle. [15]
Chapitre II. Différentes utilisations :

La technique de clouage s'emploie dans deux domaines :
II.1. Stabilisation des pentes naturelles :

En règle générale, les inclusions sont presque perpendiculaires à la surface de rupture
potentielle, si bien qu'elles travaillent surtout en cisaillement. Ce type de clouage est souvent utilisé en
site montagneux, à titre préventif, et pour les remblais des voies ferrées (inclusions verticales). [15]
FIGURE 120 - STABILISATION DES PENTES

II.2. Soutènement d'excavation (pentes artificielles) :

La technique de clouage peut également être utilisée pour soutenir les parois d'une fouille. Les
inclusions horizontales ou très peu inclinées vers le bas sont disposées au fur et à mesure de
l'excavation. Elles travaillent en traction et en cisaillement. Le soutènement que l'on désigne par paroi
clouée peut être provisoire (travaux d'assainissement), ou définitif (entrée de tunnel ou de passage
souterrain). [15]
FIGURE 121 - SOUTENEMENT
Chapitre III.SOUTENEMENT PAR CLOUAGE :

Une excavation est tout d'abord effectuée sur une hauteur variable suivant la tenue du terrain
(de l'ordre de deux mètres). Le terrassement se fait sur une longueur de quelques dizaines de mètres.
Les chantiers de clouage se situent le plus souvent le long de voies de communications (existantes ou
futures) et présentent donc une longueur importante comparée à la hauteur terrassée.
FIGURE 122 - SOUTENEMENT PAR CLOUAGE

Une couche de béton est ensuite mise en place par projection contre la paroi nouvellement
taillée. Un treillis soudé, disposé au préalable contre le sol, arme ce voile que l'on désigne par parement
ou peau de confinement. Son épaisseur est faible (dix centimètres). Des caches accrochés au treillis
permettent de protéger de la projection des emplacements nécessaires par la suite, à la mise en place
des clous. Le rôle de la peau est double ; d'une part, protéger la paroi contre d'éventuelles agressions,
chocs, intempéries, et d'autre part, reprendre l'effort de poussée appliqué par la zone active et le
transférer aux clous par l'intermédiaire des têtes. La projection n'est pas le seul moyen de mettre en
place un parement ; il est possible en effet, d'utiliser des panneaux ou écailles (de même qu'en Terre
armée) d'environ un à deux mètres carrés que l'on dispose contre la fouille. Une fois les clous installés,
il convient de bourrer le vide existant entre le sol et les panneaux au moyen de mortier maigre pour
garantir un bon frottement sol-peau.

CONCLUSION :
L’étude présentée dans ce document se place dans le cadre du projet de fin d’études.
Cette étude, quoique faite, ne serait vraiment complète qu’après l’achèvement total du projet, en raison
des imprévus qui peuvent surgir tout au long des étapes de sa réalisation, et qui risquent d’engendrer
beaucoup de modifications, cela nécessite de la part de l’ingénieur un suivi et un contrôle permanents.
Ainsi, une bonne coordination entre les différentes entités du projet : Maître d’ouvrage, maître d’œuvre
et entreprise d’exécution est fortement recommandée pour la réussite du projet.
Au fil de l’étude menée durant ces quatre mois et présentée dans ce mémoire, nous avons pu prendre
conscience de la nature du travail de l’ingénieur d’ouvrages d’art. Ce dernier, doit faire preuve non
seulement de grandes compétences de conception et de dimensionnement mais aussi des connaissances
suffisantes des contraintes relatives aux chantiers des ouvrages d’art pour aboutir au projet le plus juste
et le plus optimal.

BIBLIOGRAPHIE :
 [1] Fascicule spécial n° 72-21 bis - Cahier des Prescriptions Communes Fascicule 61, titre II :
Conception, Calcul et Epreuves des Ouvrages d'art.
 [2] Cahier des Clauses Techniques Générales - Fascicule n° 62, Titre V.
 [3] BAEL 91 Révisé 99 et DTU associés.
 [4] Fascicule n°4 - Fourniture d'aciers - Titre II - Armatures à haute résistance pour constructions en
béton précontraint par pré-tension ou post-tension.
 [5] Environnement des appareils d'appui en élastomère fretté. Recueil des règles d'art - DOA - SETRA
/ LCPC
 [6] Bulletin Technique n° 1 – Calcul de hourdis de pont – SETRA.
 [7] Bulletin Technique n° 4 - Appareils d'appui en élastomère fretté - DOA du SETRA.
 [8] Dalles de transition des ponts routes - Technique et réalisation - DOA du SETRA.
 [9] Dossier pilote PA 78 - DRCR
 [10] Garde-corps, glissières, corniches, grilles - Dossier pilote GC 77 - DOA du SETRA
 [11] Dossier Pilote PP 73 - DOA du SETRA
 [12] Dossier Pilote Fond 72 - LCPC/SETRA.
 [13] Cours ENIT – Tome 1 – Conception.
 [14] Cours ENIT – Tome 2 – Dimensionnement.
 [15] Didier Fau - Le clouage des sols. Application au soutènement de fouille. Étude expérimentale et
dimensionnement. Mécanique [physics.med-ph]. Ecole Nationale des Ponts et Chaussées, 1987.
Français.

Pont À Poutre en BApredimensionement Du Tablier

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Université Mohammed Premier

Ecole Nationale des Sciences Appliquées d’Oujda

Filière Génie Civil

Mémoire de Projet de Fin d’Etude

présenté en vue d’obtenir le diplôme

CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT D’UN OUVRAGE D’ART POUR LE

LIGNE FES – OUJDA

Membres du jury : Encadré par :

Mme. ADDOU Rajae (ENSAO) M. EL BAHI Mohamed (BTGC)

M. HEYOUNI Mohammed (ENSAO) M. HEYOUNI Mohammed (ENSAO)

M. MALEK Rachid (ENSAO) M. MALEK Rachid (ENSAO)

Année universitaire : 2018 - 2019

 À MES CHERS PARENTS

Aucune dédicace ne saurait exprimer mon respect, mon amour éternel

 À Mes adorables sœurs :

Fatima-Zahra et Houria pour leur encouragement et leur soutien

 À tous les membres de ma famille, petits et grands :

 À mon binôme et mon cher ami Mostafa BOULAYAD et à toute sa famille.

 À tous mes amis et spécialement :

 À mes chers et respectueux encadrants, j’ai eu le privilège de travailler

Dieu vous assiste

FARAH Abdelilah – BOULAYAD Mostafa | ENSAO 2018/2019

A mon père, l’ingénieur de ma vie.

Que dieu te protège ;

 A celle qui m’a accompagnée du début jusqu’à la fin,

A ma mère, qui a abandonné beaucoup de choses pour veiller à

M’encourager et instaurer en moi des valeurs que je n’abandonnerai jamais,

Que dieu te protège ;

 A mes frères, Abdoussamad, Hamza et Zakaria

 À mon binôme et mon cher ami Farah Abdelilah et à toute sa famille ;

 A mes honorables enseignants pour le savoir que vous m’avez inculqué ;

 A mes amis, Noaman, Safaa, Issam, Oussama, Amine, Bader …

FARAH Abdelilah – BOULAYAD Mostafa | ENSAO 2018/2019

Avant d’ouvrir ce rapport, nous tenons tout d’abord à remercier notre

Et bien évidemment, nous exprimons notre reconnaissance et gratitude à

Ce travail est pour nous, l’occasion de vous témoigner notre profonde

Nos sincères remerciements à nos professeurs et tout le corps administratif

FARAH Abdelilah – BOULAYAD Mostafa | ENSAO 2018/2019

FARAH Abdelilah – BOULAYAD Mostafa | ENSAO 2018/2019

FARAH Abdelilah – BOULAYAD Mostafa | ENSAO 2018/2019

I.1. Introduction : ................................................................................................................................................................. 31

FARAH Abdelilah – BOULAYAD Mostafa | ENSAO 2018/2019

III.1. Introduction : ................................................................................................................................................................. 50

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I.5.7. Vérification de la flèche ............................................................................................................................... 120

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V.7.2. Dimensions en plan : .................................................................................................................................... 146

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VIII.6.2. Combinaison :.............................................................................................................................................. 172

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Les Phases d’execution du pont : ................................................................................................. 199

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LISTE DES FIGURES

FARAH Abdelilah – BOULAYAD Mostafa | ENSAO 2018/2019

Figure 34 - Allure de la courbe K(e) pour la poutre de rive. .......................................................................................... 81

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LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 - Liste des principaux Ingénieurs dans l'organisme ..................................................................................... 27

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Tableau 35 - Calcul de CRT du système Br .............................................................................................................................. 86

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