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DIJON

Par Luca Cotutiu et Bogdan Blumhaghel


Collége Pédagogique national ’’Reine Maria’’ Deva
Dijon est une commune
française, préfecture du département de
la Côte-d'Or et chef-lieu de
la région Bourgogne-Franche-Comté. Elle se
situe entre le bassin parisien et le sillon
rhodanien, sur l'axe Paris-Lyon-
Méditerranée, à 310 kilomètres au sud-est
de Paris et 190 kilomètres au nord de Lyon.
Ses habitants, appelés les Dijonnais, étaient
au nombre de 159 106 en 2020. L'unité
urbaine, qui comptabilisait pour sa part
248 466 habitants, est la première
agglomération de la région en nombre
d'habitants. La ville est au centre d'une
intercommunalité, Dijon Métropole,
comprenant 23 communes et
256 758 habitants et d'une aire
d'attraction de 413 828 habitants.
Au Pauvre Diable
L’enseigne Au Pauvre Diable fut créée au début
du XIX siècle en 1831 par Eugène Carion. Le
bâtiment fut ensuite repris en 1875 par un ancien
chef de rayon du Printemps parisien Georges
Géraul tqui épouse la fille de l'ancien
propriétaire. Lors de l’élargissement de la rue de
la Liberté, l'entreprise Pouletty, concessionnair,
Hennebique construit en 1924 l’édifice actuel
dans un style Art déco, avec sa tour d'angle,
selon les plans de l'architecte Émile Robert.  
Le nom de l'enseigne, qui rejoint ceux de
l’époque : Au quat’sous, Au gagne Petit, visait
une clientèle peu fortunée. Au pauvre diable
affichait d’ailleurs, dans les années 1920 son titre
de « grand magasin de nouveauté», le plus
important de la région.
Les casernements et autres bâtiments
militaires
Au lendemain de la défaite de 1870-1871,
la ville de Dijon est choisie pour
constituer une place militaire de
deuxième ligne dans le système défensif
« Séré de Rivières », entre celles
de Langres et de Lyon, en arrière de celle
de Besançon. Un ensemble de
six forts ceinture donc l'agglomération
dijonnaise entre 1875 et 1883, auxquels
s'ajoutent quelques redoutes et batteries
mais aussi, à l'intérieur même des limites
communales, un arsenal et des
poudrières.
Le Darcy Palace, Deuxième cinéma
construit au cœur de la permanent installé
à Dijon, il restera
place éponyme sur longtemps la plus
l'emplacement de l'hôtel grande salle de la ville
des messageries par avec ses 1 200 fauteuils
l'architecte Bourchard, et son orchestre pour
fut inauguré le 6 mars accompagner les films
projetés
1914 sous le nom de
« Darcy-Palace ». Il était
considéré comme le
cinéma le plus grand et
le plus luxueux de la ville
avec une salle de
projection longue de
trente-neuf mètres sur
quinze de large.
Le musée des Beaux-Arts de Dijon est l'un des plus importants et l'un des plus anciens musées de France. Situé
au cœur de la ville, il occupe l'ancien palais ducal, siège au XV iècle de l’État bourguignon. Lorsque le duché est
rattaché au royaume de France, le palais devient le logis du roi, puis se transforme au XVII siècle en palais
des États de Bourgogne, sur un projet de Jules Hardouin-Mansart. Quatre ans plus tard, le musée entièrement
rénové avec 1 500 œuvres sur 50 salles est inauguré le 17 mai 2019 en présence du ministre de la Culture Franck
Riester, de l'ancien président de la République François Hollande et du maire François Rebsamen. La
fréquentation s'envole avec 230 000 visiteurs comptabilisés à la fin octobre pour atteindre 315 000 à la fin de
l'année 2019:
Église du Sacré-Cœur de Dijon
La construction de cette église fut décidée
en 1931 par l’évêque de Dijon de l'époque :
Pierre Petit de Julleville, qui devint par la
suite cardinal. Le père Louis Tattevin, curé
de la paroisse, a collecté des fonds privés
pour financer la construction, et s'est
impliqué dans la conception générale
(dimensions, matériaux). La pose de la
première pierre eut lieu deux ans plus tard,
le 2 avril 1933. Édifiée sur les plans de
l'architecte parisien Julien Barbier, l'église
fut consacrée le 10 mai 1938. Depuis le 2
août 2012, l'église est inscrite au titre des
monuments historiques

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