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Larry Tremblay
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Bande-annonce de la pièce au Trident et au théâtre Denise-Pelletier
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Présentation de l’œuvre par l’auteur
Des choix difficiles Peut-on parler de la
en temps de conflit guerre quand on ne
connaît que la paix?
Le « paradis perdu »
Transmission de la haine
Une fable
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Disposition de l’oeuvre
Trois parties
Amed (p.9 à 92), séparée en 12 sections.
Aziz (p.95 à 137), séparée en 7 sections.
Sony (p.141 à 146), une seule section.
Que signifie cette disposition?
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Les personnages
Shahina Aziz
Mounir Amed
Zahed Mikaël
Tamara Soulayed
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Une réflexion sur l'art
La troisième partie, puis l’œuvre en elle-même, propose une réflexion sur l’art, sur le droit à représenter la
guerre.
En tant que nord-américains vivant dans un pays n’ayant pas connu la guerre, avons-nous le droit
d’évoquer ce thème? Allons-nous bien le faire?
« Il y a tellement de conflits actuellement, il y en a toujours eu, mais j’ai l’impression que je suis plus
sensible à tout ça, et je me sens très impuissant, comme beaucoup de gens d’ailleurs. Qu’est-ce qu’on peut
faire? On le voit avec la Syrie, les migrants, tous ces gens qui fuient leur pays et essaient de s’intégrer
ailleurs, c'est une situation catastrophique. Je me dis qu’on fait tous partie du même bateau, maintenant.
Quand est arrivé le printemps arabe, je me sentais assez concerné, et c'est comme ça que j’ai commencé
Cantate de guerre, puis L’orangeraie. Parce que ces guerres-là, on en est aussi responsables, d’une
certaine façon. Moi, comme écrivain, je vais essayer d’écrire là-dessus. Mais ce n’est pas évident pour un
auteur québécois, qui n’est pas un soldat, qui n’a jamais connu la guerre: est-ce que j’ai le droit d’écrire
une pièce aussi violente et cruelle que Cantate de guerre? Est-ce légitime? J’ai pris le droit et je l’ai
assumé. »
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Une tragédie
La tragédie « met en scène des personnages illustres (héros légendaires, rois, princes, etc.) aux prises avec des
événements funestes. Elle repose sur un conflit de droits entre deux forces opposées où chacune des deux
parties ne peut atteindre son but sans s’opposer inéluctablement aux visées de l’autre.
Le personnage tragique est victime de la fatalité, car les forces qui s’affrontent à travers lui sont tout à la fois
légitimes et coupables; la seule issue possible au conflit tragique est la destruction des forces en présence, par la
mort des héros ou de leurs proches. La représentation d’une tragédie inspire ainsi la terreur et la pitié, et elle
permet au spectateur de se purifier de ses passions (catharsis).
« Guide littéraire » Beauchemin Chenelière Éducation, p.147
« Mon roman vise à amener les lecteurs à se mettre à la place de ces gens face à des choix tragiques. Pour
faire en sorte que le lecteur vive le tout de l’intérieur, et non pas comme lorsqu’il ouvre la télé, qu'il n’observe
pas, mais qu’il devienne Tamara, Amed ou Aziz, par osmose ou par empathie, sans les juger. Plein de gens vont
dire: jamais de la vie je ne sacrifierais mon enfant! Mais mets-toi donc à sa place. Le roman permet ça, mais pas
la nouvelle à Radio-Canada. Un phénomène de compassion s’installe. C’est une façon de comprendre les autres à
travers le cœur. »
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L’orangeraie
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Le pays
L’endroit où ont lieu les événements n’est jamais nommé, qu’il s’agisse du pays où se trouve
l’orangeraie ou bien là où ira Amed/Aziz vers la fin. On se doute toutefois que l’histoire débute
quelque part au Moyen-Orient de par les noms des personnages, la mention de l’arabe et
l’évocation de la guerre. Aussi, tout se termine en Amérique du Nord, probablement au Québec
par l’évocation du continent, de la neige présente, du fleuve, du métro, du Quartier latin, du
parc et du prénom de Mikaël qui est français.
Tout comme la religion, le pays n’est pas nommé et il n’aurait été d’aucune utilité qu’ils le
soient si l’on considère l’objectif de cette œuvre qui est de présenter la guerre et ses horribles
conséquences, non pas de trouver des coupables.
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Une réflexion sur la guerre
Répercussions de la guerre: qu'aurions-nous fait à la place des jumeaux? À la place de leurs
parents?
La guerre efface la frontière entre enfance et l’âge adulte: « J’ai écrit dans le roman que la
guerre efface les frontières entre le monde des enfants et celui des adultes. C'est ce qui me
guidait: montrer comment la guerre transforme et kidnappe l’enfance! Dès que tu installes la
haine dans le cerveau d’un enfant, que tu le programmes pour haïr, ce n'est plus un enfant.
L’enfance est plutôt un monde de découverte, de curiosité, d’ouverture et de non-préjugé. »
Transmission de la haine, emprise de la religion (dans le cas présent, la spiritualité amène une
version tordue de la réalité), question obsédante du mal.
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Réflexion
Lecture de l’article « Vivre le Québec livre! »
Lecture de l’article « 10 constats sur la littérature en 2016 »
En quoi cette œuvre appartient-elle à la littérature québécoise contemporaine?
Répondre à cette question à l’aide du chapitre « Les nouvelles inquiétudes » (ppt et Anthologie) et de
l’article.
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Fin
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Sources
http://aparte.editionsalto.com/article/les-voix-de-l-orangeraie/
http://www.lapresse.ca/arts/livres/romans/201311/01/01-4706243-larry-tremblay-lorangeraie-la-
guerre-et-son-double.php
https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/390832/la-guerre-des-adultes-et-celle-des-enfants
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/716290/guy-a-lepage-l-orangeraie-larry-tremblay
https://www.lafabriqueculturelle.tv/capsules/6741/l-orangeraie-au-theatre-denise-pelletier
Cahier « L’orangeraie » du théâtre Denis-Pelletier, 2015-2016
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