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Formation

JUSTIFIER L’INTERET DU CHAUFFE EAU


SOLAIRE INDIVIDUEL
3ème point de la charte QUALISOL :

« En amont, l’installateur assure auprès du client un rôle de conseil, l'assiste dans le choix
des solutions les mieux adaptées à ses besoins, compte tenu du "gisement solaire" local, des
contraintes du site, de la taille du foyer, et des énergies d'appoint disponibles,… »

Version 2
Septembre
2001

Énergiesrenouvelables 1
1.1. ASPECTS GENERAUX Formation

L’énergie solaire incidente sur un plan horizontal, en France métropolitaine, varie de :

ZONE I1
1100 kWh/m2.an
(Nord de la France)

...à...
ZONE I2

ZONE I3

1700 kWh/m2.an
ZONE I4
(Sud de la France)

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Énergiesrenouvelables 2
1.1. ASPECTS GENERAUX Formation

Le rayonnement ...peut être converti en... ...grâce...


solaire...

Chaleur À des capteurs solaires


thermiques

Électricité À des modules


photovoltaïques (photopiles)

Biomasse À la photosynthèse

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Énergiesrenouvelables 3
1.1. ASPECTS GENERAUX Formation

Contrairement à d’autres sources d’énergie, les énergies renouvelables


permettent une production d’énergie :
 avec une technologie généralement peu complexe mais très spécifique
(ex. du solaire thermique : chaudière aléatoire, haute température
possible à l’arrêt, protection nécessaire des isolants extérieurs…)
 qui crée moins d’impact pour la nature et les hommes
 décentralisée

L’énergie solaire est l’une des énergies les plus facilement exploitables ; elle est
en outre inépuisable.

Ses applications sont nombreuses et variées ; citons :


 la production d’eau chaude sanitaire,
 le chauffage des habitations,
 le chauffage des piscines,
 le séchage solaire agricole
 la cuisson solaire des aliments
Version 2
Septembre  la production d’électricité pour des sites isolés…
2001

Énergiesrenouvelables 4
1.2. APPLICATIONS DOMESTIQUES Formation

Le Chauffe-Eau Solaire Individuel (CESI) :

Capteurs solaires Ballon de stockage

Échangeur de chaleur
Eau Froide Sanitaire
(E.F.S.)

Eau Chaude Sanitaire


(E.C.S.)

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Énergiesrenouvelables 5
1.2. APPLICATIONS DOMESTIQUES Formation

Les systèmes solaires combinés :

E.C.S.
Ballon de stockage
ECS
Capteurs solaires
Échangeur de chaleur
E.F.S.

Centrale de
distribution

Plancher chauffant

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Énergiesrenouvelables 6
1.2. APPLICATIONS DOMESTIQUES Formation

Le chauffage solaire des piscines de plein air a pour but de :

 mettre le bassin en température en début de saison


 prolonger la saison de baignade
 relever la température du bassin après une séquence de mauvais temps ou
de vent

Le matériel utilisé :
On utilise généralement des capteurs non vitrés, non isolés (capteurs moquettes).
Une couverture nocturne de la piscine est fortement conseillée, car les pertes de
chaleur par évaporation et par rayonnement sont très importantes.
Elle permet de diminuer en moyenne
ces pertes de 50% par rapport à une
piscine non couverte. L’énergie
solaire apporte le complément et
permet de se passer d’une énergie
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conventionnelle.
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2001

Énergiesrenouvelables 7
1.3. CONSEILS AUX CLIENTS Formation

Un chauffe eau solaire…Qu’est ce que c’est et comment ça marche ?


Eau chaude
Ballon
de
Capteur solaire stockage
R
Régulation Echangeur

Circulateur Eau froide


Le soleil peut assurer 40 à 70% de la production annuelle d’eau chaude sanitaire
d’une famille : il suffit pour cela d’utiliser directement la chaleur du soleil au
moyen d’un chauffe-eau solaire.
Cet appareil se compose de 2 à 7 m2 de capteurs solaires, situés généralement sur
la toiture ou en terrasse, et d’un ballon de stockage de l’eau chaude avec
échangeur, nommé « ballon solaire », relié au capteur par des canalisations isolées
Version 2 thermiquement. Des équipements de sécurité et de régulation complètent le circuit
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2001 du chauffe-eau.
Énergiesrenouvelables 8
1.3. CONSEILS AUX CLIENTS Formation

Est-ce que l’on peut produire de l’eau chaude toute l’année ?

La surface de capteurs installée doit permettre, par une journée bien ensoleillée, de
fournir la totalité des besoins d’eau chaude des utilisateurs : Il y a des périodes
d’autonomie complètes.

En hiver ou pendant les journées peu ensoleillées, l’énergie solaire peut ne pas être
suffisante, et l’eau froide est simplement préchauffée par le chauffe-eau solaire (30
à 40°C). Une énergie d’appoint (électricité, gaz, fioul…) est alors nécessaire pour
Version 2
Septembre atteindre la température souhaitée (50 à 55°C).
2001

Énergiesrenouvelables 9
1.3. CONSEILS AUX CLIENTS Formation

Un chauffe eau demande-t-il beaucoup d’entretien ?

Non, mais il faut, comme pour une chaudière, vérifier régulièrement son bon
fonctionnement :
 La pression du liquide des capteurs doit être d’environ 1.5 bar.
 Par temps ensoleillé, vérifiez que le régulateur fonctionne et que le
circulateur tourne (voyants lumineux).
 Enfin le vitrage du capteur doit être nettoyé s’il est empoussiéré (jet à
haute pression exclu).

Il est possible à l’installateur de proposer un service annuel d’entretien.


Version 2
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2001

Énergiesrenouvelables 10
1.3. CONSEILS AUX CLIENTS Formation

Quels sont les avantages à utiliser un chauffe-eau solaire ?


 Le client désirant acheter et faire installer un CESI, par un professionnel
signataire de la charte QUALISOL, bénéficie d’une aide financière* de
l’ADEME.
 On peut couper la chaudière en été, c ’est un avantage appréciable.
 Le chauffe eau solaire individuel (CESI) répond à des exigences de qualité qui
en font un matériel fiable et durable.
 L’utilisation de l’énergie solaire n’entraîne ni émission polluante, ni
production de déchets dangereux.
 Utiliser l’énergie solaire permet également de préserver les combustibles
fossiles ou fissiles et de réserver leur emploi à des usages plus spécifiques que la
Version 2 simple production de chaleur.
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2001

Énergiesrenouvelables 11
1.3. CONSEILS AUX CLIENTS Formation

 Energie solaire incidente :

1100 (nord de la France) à 1700 kWh/m2.an

 Energie solaire utile (en sortie du ballon solaire, pour un usage annuel) :

450 à 700 kWh/m2.an


Besoins énergétiques annuels pour les besoins en ECS d’une famille de 4 :
soit 200 litres par jour d ’E.C.S. à 50°C
3 200 kWh/an
Exemple d’investissements moyens (ensemble des coûts de travaux, hors appoint) :

5 000 à 6 000 F TTC /m2 (TVA 5,5%)

 Exemple de rejets de CO2 évités par mètre carré de capteurs et par an :


Version 2 90 à 350 kg/m2.an (selon énergie substituée)
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2001 Électricité Fioul domestique

Énergiesrenouvelables 12
Formation

2. APPORTER LES CONSEILS TECHNIQUES


ET ECONOMIQUES PERTINENTS
3ème point de la charte QUALISOL :

« En amont, l’installateur assure auprès du client un rôle de conseil, l'assiste dans le choix
des solutions les mieux adaptées à ses besoins, compte tenu du "gisement solaire" local, des
contraintes du site, de la taille du foyer, et des énergies d'appoint disponibles,… »

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Énergiesrenouvelables 13
2.1. DESCRIPTIF DU CESI Formation

ECS
Chauffe-eau thermosiphon Chauffe-eau thermosiphon à
monobloc éléments séparés

EFS

ECS

Chauffe-eau à circulation
forcée
R

Version 2
Septembre
2001 EFS
Énergiesrenouvelables 14
2.1. DESCRIPTIF DU CESI Formation

Sont éligibles actuellement aux primes “Chauffe-Eau Solaire Individuel” du


programme « Plan Soleil » :
3 catégories

Chauffe-eau Chauffe-eau Chauffe-eau


thermosiphon thermosiphon à circulation forcée
monobloc à éléments séparés

ECS

EFS

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Énergiesrenouvelables 15
2.1. DESCRIPTIF DU CESI Formation

Chauffe-eau thermosiphon
monobloc

Vue en coupe
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Énergiesrenouvelables 16
2.1. DESCRIPTIF DU CESI Formation

ECS
Chauffe-eau thermosiphon à
éléments séparés

EFS

Version 2
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2001

Énergiesrenouvelables 17
2.1. DESCRIPTIF DU CESI Formation

Chauffe-eau solaire constitué d’éléments séparés, dit à


circulation forcée

ECS

Version 2 EFS
Septembre
2001

Énergiesrenouvelables 18
2.1. DESCRIPTIF DU CESI Formation

Chauffe-eau solaire autovidangeable constitué


d’éléments séparés, dit à circulation forcée

ZONE HORS GEL

ECS

Bouteille
Niveau d’eau de
à l’arrêt récupération

R
Version 2
Septembre EFS
2001

Énergiesrenouvelables 19
2.2. SCHEMAS : les principaux composants Formation

Un système solaire thermique est généralement constitué de trois parties

Zone de captage Zone de transfert Zone de stockage


ECS
Vers appoint
Circuit chaud

Ballon
de
stockage
R
Régulation

Capteurs solaires Pompe de Echangeur


Version 2 circulation Circuit froid
Septembre EFS
2001

Énergiesrenouvelables 20
2.2. SCHEMAS : les principaux composants Formation

Le capteur solaire transforme le rayonnement solaire en chaleur.

Le système de transfert permet de transporter


les calories depuis le capteur vers le lieu de
stockage ou d’utilisation. Dans un chauffe eau
solaire, le liquide caloporteur circule entre le
capteur et un échangeur de chaleur situé dans R
le ballon de stockage.

Le ballon de stockage bien isolé maintient l’eau en


Version 2 température jusqu'à ce qu’elle soit utilisée.
Septembre
2001

Énergiesrenouvelables 21
2.3. LES CAPTEURS Formation

Le type de capteur le plus utilisé est le capteur plan vitré. Il comprend un coffre
isolant sur lequel est fixée une vitre. A l’intérieur est disposée une plaque
métallique noire destinée à absorber l’énergie solaire. Un liquide caloporteur
circulant dans des tuyauteries en contact avec l’absorbeur prélève les calories
reçues du soleil. La vitre située sur la face avant et l’isolant permettent de réduire
les déperditions de chaleur. L’absorbeur peut être recouvert d’un revêtement
sélectif qui améliore ses performances.

Coffre Absorbeur Tube Couche d’air Vitre Joint

Isolant
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2001

Énergiesrenouvelables 22
2.3. LES CAPTEURS Formation

Fonctionnement de l’absorbeur :

Surface absorbante

Tube
L'absorbeur est muni de tubes assurant la circulation du fluide caloporteur à
chauffer.
La surface absorbante (revêtement) absorbe et transforme le rayonnement solaire
en chaleur.
Un bon revêtement doit être fortement absorbant : il est en général noir ou de
teinte sombre.
Matière TRANSPARENTE Matière REFLECHISSANTE Matière ABSORBANTE
ex : le verre ex : la neige, le miroir ex : la peinture noire

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Énergiesrenouvelables 23
2.3. LES CAPTEURS Formation

Rayonnement incident : 100% Température extérieure : 10°C


800 W/m²
Pertes par Rayonnement : 21%
Pertes par
Convection et
Conduction : 29%

Temp. moy.
du fluide : 30°C Energie récupérée
par le capteur : 50%
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Énergiesrenouvelables 24
2.3. LES CAPTEURS Formation

L'absorbeur tend à perdre de la chaleur car il est plus chaud que le milieu
environnant. Le capteur est conçu pour limiter ces pertes :
 Présence du vitrage (effet de serre)
 Présence de l’isolant
Ces pertes sont d'autant plus grandes que l'écart de température avec
l'environnement est plus fort. Cela signifie que plus l’écart DT de température
entre l’absorbeur et l’air environnant est grand, moins bon est le rendement du
capteur.
Rayonnement incident : 100% Rayonnement incident : 100%

10°C 10°C

DT = 20 K DT = 50 K

30°C 60°C

Energie récupérée Energie récupérée


par le capteur : 50% par le capteur : 20%
Version 2
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Capteur standard

Énergiesrenouvelables 25
2.3. LES CAPTEURS Formation

80%

70%

60%
 : Rendement [%]

50% CAPTEUR SOUS-VIDE

CAPTEUR PLAN SELECTIF


40%
CAPTEUR PLAN STANDARD
30%
CAPTEUR PLAN NON VITRE
20%

10%

0%
0 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05 0,06 0,07 0,08 0,09 0,1
(Tm - Te)/H [K.m²/W]

La courbe de rendement d’un capteur est définie par l’équation suivante:

Version 2   B  K.TmTe
Septembre H
2001

Énergiesrenouvelables 26
2.3. LES CAPTEURS Formation

Evolution du rendement d'un capteur solaire


en fonction de sa propre température
60%
Température extérieure = 10°C
Ensoleillement = 600 W/m²
Rendement du capteur [%]

50%

40%

30%

20%

10%

0%
20 30 40 50 60 70 80
Température moyenne du capteur [°C]
Version 2
Septembre Hypothèses : capteur plan vitré avec  = 0.65 et K = 4,92 [W/m².K].
2001

Énergiesrenouvelables 27
2.4. AVIS TECHNIQUES Formation

Commissions : Utilisation :
 GS 14 : équipements génie climatique  Guide de travail pour
(non traditionnels) l’installateur
 GS 5 : toitures, couvertures,
 Référence en cas de litige (voir :
étanchéité
Assurances et Responsabilités)
Numéro d’Avis Technique :  Ouverture à certains marchés
n° d’ordre
 ex. 14/79-12 Année (subventions et aides de l’Etat...)
n° du GS
Contenu :  Exigé pour les marchés publics
 Description du capteur (technologie)
 Satisfaction à la réglementation en  Exigé dans le cadre des aides
vigueur « PLAN SOLEIL »
 Prescriptions techniques
 Aptitude à l’emploi NOTA: l ’avis technique est un document écrit qui porte
sur un modèle donné d ’un composant non traditionnel
 Références éventuelles du bâtiment. Le CSTB assure le secrétariat et la diffusion
 Performances thermiques des AT.
La demande d ’avis est un acte volontaire du constructeur
Version 2  Mise en œuvre la procédure est payante.
Septembre
2001  Durabilité -Entretien
Énergiesrenouvelables 28
2.5. IMPLANTATION : ASPECT TECHNIQUEFormation
Capteurs en toiture

Capteur suivant la pente de la toiture :


Les faibles pentes favorise les gains entre mars
et octobre dans les régions méditerranéennes.

la forte pente naturelle des toitures optimise


les gains énergétiques sur l’année tout en
permettant une bonne intégration des capteurs
sur la toiture.

Version 2
Septembre
2001

Énergiesrenouvelables 29
2.5. IMPLANTATION : ASPECT TECHNIQUEFormation
Positionnement des capteurs : inclinaison

Les valeurs optimales de l’inclinaison correspondent à la valeur en degré de la


latitude du lieu d’implantation des capteurs. Toutefois une tolérance de +/- 15° par
rapport à la position optimale est acceptable. Il est important de privilégier
l’inclinaison du toit quand cela est possible.
Exemples :

30°<<60°
pour une latitude de 45° Nord.

35°<<65°
pour une latitude de 50° Nord.

Version 2
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2001

Énergiesrenouvelables 30
2.5. IMPLANTATION : ASPECT TECHNIQUEFormation
Positionnement des capteurs : orientation

SUD
Une orientation Sud-Ouest, pour un
capteur incliné à 45°, a pour
influence de diminuer de 10 % la
productivité par rapport à une
orientation Sud. -30°<<30°
En pratique, autour de la position
optimale (sud dans notre cas), une
différence de 15° à 30° peut être  -
tolérée.

Version 2
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2001

Énergiesrenouvelables 31
2.5. IMPLANTATION : ASPECT TECHNIQUEFormation
Hauteur et distance des obstacles devant les capteurs

h
 D>4h

D ou  > 14°5
large
– si possible, respecter la règle ci-
dessus pour une utilisation annuelle.
– sinon, évaluer le manque à gagner à
l’aide de la méthode «TRACE DE
MASQUES».

Version 2
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Énergiesrenouvelables 32
2.5. IMPLANTATION : ASPECT TECHNIQUEFormation
Exemple d’obstacle devant les capteurs

Version 2
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2001

Énergiesrenouvelables 33
2.5. IMPLANTATION : ASPECT TECHNIQUEFormation
Diagramme de la course du soleil au cours de l’année

Version 2
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2001

Énergiesrenouvelables 34
2.6. INCORPORATION ARCHITECTURALEFormation

Ce chapitre a pour objet d’indiquer des solutions d’intégration des capteurs solaires.
Deux types de mise en œuvre
existent :

 Capteurs indépendants

 Capteurs incorporés

Principe d’implantation :

En construction neuve : les possibilités d’intégration sont très étendues. De plus la


prise en compte d’une installation solaire lors de la conception du bâtiment permet
de limiter son coût de réalisation.

Version 2
En rénovation (bâtiment existant) : les solutions sont plus limitées qu’en
Septembre construction neuve.
2001

Énergiesrenouvelables 35
2.6. INCORPORATION ARCHITECTURALEFormation
Capteurs en toiture

Un cas peu acceptable : le rajout

Il s’agit tout simplement de positionner le


capteur sur le toit dans l’inclinaison la plus
appropriée techniquement sans tenir compte de
l’aspect esthétique.

Version 2
Septembre
2001

Énergiesrenouvelables 36
2.6. INCORPORATION ARCHITECTURALEFormation
Capteurs en toiture

Ci-contre le capteur est placé avec une


inclinaison idéale face au sud sur le plan de
toiture le plus incliné

Version 2
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2001

Énergiesrenouvelables 37
2.6. INCORPORATION ARCHITECTURALEFormation

Version 2
Septembre
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Énergiesrenouvelables 38
2.6. INCORPORATION ARCHITECTURALEFormation

Version 2
Septembre
2001

Énergiesrenouvelables 39
2.6. INCORPORATION ARCHITECTURALEFormation

Version 2
Septembre
2001

Énergiesrenouvelables 40
2.6. INCORPORATION ARCHITECTURALEFormation

A éviter
Version 2
Septembre
2001

Énergiesrenouvelables 41
2.6. INCORPORATION ARCHITECTURALEFormation

Version 2
Septembre
2001

Énergiesrenouvelables 42
2.6. INCORPORATION ARCHITECTURALEFormation

Version 2
Septembre
2001

Énergiesrenouvelables 43
2.6. INCORPORATION ARCHITECTURALEFormation

Version 2
Septembre
2001

Énergiesrenouvelables 44
2.6. INCORPORATION ARCHITECTURALEFormation

A éviter
Version 2
Septembre
2001

Énergiesrenouvelables 45
2.6. INCORPORATION ARCHITECTURALEFormation

A éviter
Version 2
Septembre
2001

Énergiesrenouvelables 46
2.6. INCORPORATION ARCHITECTURALEFormation
Capteurs en terrasse

Qu’il s’agisse d’un bâtiment existant ou d’une


construction neuve, la présence d’une toiture
terrasse peut représenter une solution pour la
pose des capteurs solaires.

Acrotère

Version 2
Septembre
2001

Énergiesrenouvelables 47
2.6. INCORPORATION ARCHITECTURALEFormation

Version 2 Ce type d’installation peut être gênante, sur le plan esthétique pour le voisin.
Septembre
2001

Énergiesrenouvelables 48
2.6. INCORPORATION ARCHITECTURALEFormation

Capteurs en auvent

Le capteur peut aussi servir de auvent pour


protéger l’entrée ou le porche de la maison.

Version 2
Septembre
2001

Énergiesrenouvelables 49
2.6. INCORPORATION ARCHITECTURALEFormation

Version 2
Septembre
2001

Énergiesrenouvelables 50
2.6. INCORPORATION ARCHITECTURALEFormation
Capteurs au sol
Les capteurs peuvent être posés au sol sur des
supports fixés au sol dans les règles de l’art...

…et dans certains cas favorables, les capteurs


peuvent être posés sur talus. Il est alors
nécessaire de les protéger des salissures qui
pourraient diminuer leur rendement. Cette
solution est envisageable sur un talus de jardin
Version 2 ou sur une terrasse au pied de la maison.
Septembre
2001

Énergiesrenouvelables 51
2.6. INCORPORATION ARCHITECTURALEFormation

Version 2
Septembre
2001

Énergiesrenouvelables 52
2.6. INCORPORATION ARCHITECTURALEFormation

A éviter

Version 2
Septembre
2001

Énergiesrenouvelables 53
2.6. INCORPORATION ARCHITECTURALEFormation
Capteurs implantés sur une annexe

Les capteurs solaires peuvent trouver leur


place naturellement comme composants des
annexes de l’habitation sous réserve que ces
annexes soient proches du bâtiment principal
(serres, garages, abris,…).

Version 2
Septembre
2001

Énergiesrenouvelables 54
2.7. REGULATION Formation

Principe
Eau chaude
Tc
Ballon
de
R stockage
Capteur solaire Régulation

Circulateur Tb Eau froide

La chaleur doit aller des CAPTEURS au STOCKAGE et non l'inverse.


La mise en route et l'arrêt de la circulation sont effectués par un REGULATEUR qui
mesure constamment :
 Tc : température des capteurs
 Tb : température du ballon
Un comparateur intégré au régulateur calcule la valeur correspondant à l’écart de
Version 2 température Tc - Tb (Sortie capteur ; Bas du ballon) : T.
Septembre
2001

Énergiesrenouvelables 55
2.7. REGULATION Formation

La valeur calculée T est alors comparée aux différentiels d’arrêt et de démarrage :

 Le circulateur démarre lorsque T = Tc - Tb > DD = différentiel de démarrage


 Le circulateur s’arrête lorsque T = Tc - Tb < DA = différentiel d'arrêt

Les valeurs de DD et DA sont parfois réglables par l’installateur. Certaines


régulations utilisent le réglage de l’hystérésis (Différence DD-DA).
Eau chaude
Tc
Ballon
de
R stockage
Capteur solaire Régulation

Circulateur Tb Eau froide


Version 2
Septembre
2001

Énergiesrenouvelables 56
2.7. REGULATION Formation

Exemple de fonctionnement
Evolution des 55 1

températures 50
2

3
4
45

Température [°C]
40

35 1 Tcapteur

30 2 DD = Tballon + 6°C

3 DA = Tballon + 2°C
25
4 Tballon
20
Etat
08:00 09:00 10:00 11:00
du Circulateur Heure

Marche
Arrêt
Version 2
Septembre
2001

Énergiesrenouvelables 57
2.7. REGULATION Formation

Exercice
Compléter les phrases suivantes, en tenant compte que le différentiel d’arrêt DA=
2°C et que le différentiel de démarrage DD = 6°C :

 La pompe se met en marche lorsque Tb=30°C et Tc = ……°C


 La pompe s’arrête lorsque Tc=35°C et Tb= ……°C

Version 2
Septembre
2001

Énergiesrenouvelables 58
2.8. LIMITES ET PERFORMANCES Formation

Définitions
La production d’énergie :
On l’exprime en kWh par jour (kWh/j), par mois (kWh/mois) ou par an (kWh/an).

Les paramètres propres à l’installation sont :


 la surface de capteurs : la production potentielle croît avec la surface de
captage, mais cette croissance n’est pas linéaire.
 l’inclinaison des capteurs : entre 30 et 60°, a peu d’incidence sur la
production... pour une consommation annuelle, alors qu’une consommation
exclusivement estivale se comporte mieux avec une faible inclinaison (30°).
 la qualité des composants solaires : caractéristiques des capteurs, précision
de la régulation, qualité de l’isolation thermique.

Version 2
Septembre
2001

Énergiesrenouvelables 59
2.8. LIMITES ET PERFORMANCES Formation

Définitions
La productivité solaire :
C’est la production annuelle d’énergie solaire ramenée au mètre carré de capteurs :
kWh/m2.an.

Evolution de la productivité en fonction de la surface de capteurs installés pour


le cas d’une famille de 4 personnes consommant 200 litres d’ECS à 50°C par jour
disposant d’un ballon bi-énergie de 300 l à Carpentras (Région PACA) :
700
Productivité [kWh/m².an]

600

500

400

300

200

100

0
Version 2 0 5 10 15 20
Septembre
2001
Surface de capteurs [m²]

Énergiesrenouvelables 60
2.8. LIMITES ET PERFORMANCES Formation

Définitions
Le taux de couverture :

C’est le pourcentage des besoins assurés par l’installation solaire : rapport entre
l’économie (production solaire) et les besoins.
On recherche rarement le taux de couverture maximal, car ce sont les derniers
mètres carrés de capteurs qui produisent le moins, donc qui ont l’amortissement le
plus faible.
On vise souvent un taux annuel compris entre 50% et 70%. Pendant certaines
périodes, on pourra arrêter la chaudière.

PRODUCTION EXCEDENT
ENERGIE
D’APPOINT
SOLAIRE BESOINS
TAUX DE COUVERTURE =
BESOINS
PRODUCTION SOLAIRE

J F M A M J J A S O N D
Version 2
Septembre
2001

Énergiesrenouvelables 61
2.8. LIMITES ET PERFORMANCES Formation

Définitions
La «rentabilité» ou «temps de retour brut» :

C’est le coût de l’installation rapporté à l’économie produite, qui dépend de l’énergie


de comparaison.

Surcoût solaire (€)


«Temps de retour brut de
l’investissement» =
Economie annuelle
de l’installation (€)

Version 2
Septembre
2001

Énergiesrenouvelables 62
2.8. LIMITES ET PERFORMANCES Formation

Performances de 2 CESI à Lille et à Toulon

Famille de 4 personnes :

Consommation journalière : 200 l/j d’eau chaude à 50°C, soit 50 l/j.personne

Surface de capteurs : 4 m²

Eau chaude
Ballon bi-énergie (Solaire + Electrique)
Appoint
situé dans un local contrôlé en température :
Lille Ballon
de
Echangeur solaire
stockage 200 l

Localisation : Eau froide


Version 2 Toulon
Septembre
2001

Énergiesrenouvelables 63
2.8. LIMITES ET PERFORMANCES Formation

Performances du CESI à Toulon


Saisons Sur toute

Hiver Printemps Eté Automne L'année

...et Text = 5°C ...et Text = 18°C ...et Text = 35°C ...et Text = 18°C
Exemple de température maxi de sortie
du capteur pour un rayonnement maximal,
un rendement du capteur de 45%… Tc = 41 °C Tc = 66 °C Tc = 89 °C Tc = 66 °C

Taux de couverture [%] 46 76 85 58 66

Production solaire [kWh] 336 556 622 424 1938

Energie électrique consommée [kWh] 395 176 110 307 988

Energie totale [kWh] (Besoins constants) 732 732 732 732 2926

Productivité [kWh/m²] 84 139 155 106 485

Données générales :
4 m² Eau chaude
200 l/j d’eau chaude
à 50°C, Appoint
Ballon bi-énergie
de
stockage 200 l
Version 2
Septembre Eau froide
2001

Énergiesrenouvelables 64
2.8. LIMITES ET PERFORMANCES Formation

Performances du CESI à Lille


Saisons Sur toute

Hiver Printemps Eté Automne L'année

Exemple de température maxi de sortie ...et Text = -2°C ...et Text = 15°C ...et Text = 30°C ...et Text = 15°C
du capteur pour un rayonnement maximal,
un rendement du capteur de 45%… Tc = 34°C Tc = 63 °C Tc = 84 °C Tc = 63 °C

Taux de couverture [%] 21 57 65 29 43

Production solaire [kWh] 177 482 549 245 1453

Energie électrique consommée [kWh] 668 363 296 600 1927

Energie totale [kWh] (Besoins constants) 845 845 845 845 3380

Productivité [kWh/m²] 44 120 137 61 363

Données générales :
4 m² Eau chaude
200 l/j d’eau chaude
à 50°C, Appoint
Ballon bi-énergie
de
stockage 200 l
Version 2
Septembre Eau froide
2001

Énergiesrenouvelables 65
2.8. LIMITES ET PERFORMANCES Formation

Comparaison du taux de couverture des 2 CESI à Lille et à Toulon

90 85
1 Toulon
80 76
Taux annuel :
66%
2 Lille
70
Taux de couverture [%]

65
57 58
60
Taux annuel :
50 46
43 %
40
29
30
21
20

10
1 2 1 2 1 2 1 2

0
Hiver Printemps Eté Automne
Version 2 Saisons
Septembre
2001

Énergiesrenouvelables 66
2.8. LIMITES ET PERFORMANCES Formation

Rapport Volume de stockage / Surface de capteur pour un taux de


couverture de 60% pour différentes zones climatiques (Temp. eau = 45°C)

Zone climatique I1 : 45 l pour 1 m²

Zone climatique I2: 55 l pour 1 m²

Zone climatique I3 : 65 l pour 1 m²

Zone climatique I4 : 75 l pour 1 m²

Version 2
Septembre
2001

Énergiesrenouvelables 67
2.8. LIMITES ET PERFORMANCES Formation

Tableau de performances de CESI en France


Les performances indiquées dans le tableau suivant correspondent à des besoins
journaliers de 250 l/j à 45°C. Le CESI est à éléments séparés et circulation forcée.
Les capteurs sont orientés plein sud et incliné à 45° par rapport à l’horizontale.

Surface capteurs Taux de couverture Productivité


Stations
[m²] [%] [kWh/m².an
Lille 5,7 62 410
Abbeville 5,7 63 414
Paris 5,3 65 445
Rennes 4,9 63 469
Strasbourg 5,3 62 428
Lyon 4,5 63 503
Montélimar 3,7 64 617
Bordeaux 4,1 63 545
Marseille 3,2 66 675
Version 2 Source : CLIPSOL
Septembre
2001

Énergiesrenouvelables 68
Formation

3. EVALUER LES BESOINS ET


DIMENSIONNER
3ème point de la charte QUALISOL :

« En amont, l’installateur assure auprès du client un rôle de conseil, l'assiste dans le choix des
solutions les mieux adaptées à ses besoins, compte tenu du "gisement solaire" local, des
contraintes du site, de la taille du foyer, et des énergies d'appoint disponibles,… »

Version 2
Septembre
2001

Énergiesrenouvelables 69
3.1. RAYONNEMENT SOLAIRE Formation

Les variations de l’énergie reçue par le capteur


sont fonction :

 de la durée d’ensoleillement,
 de la couche d’atmosphère traversée,
 de l’inclinaison des rayons,
 de la nébulosité

Le rayonnement solaire global se décompose en deux parties :


 Le rayonnement direct : il provient directement du disque solaire et sa
direction change tout au long du jour.
 Le rayonnement diffus : il parvient au capteur après avoir été dévié par les
nuages, le ciel, le sol et les objets environnants. Il a une multitude de
Version 2
Septembre
directions différentes.
2001

Énergiesrenouvelables 70
3.1. RAYONNEMENT SOLAIRE Formation

Orientation Sud
avec pente égale
à la latitude
Rayonnement
solaire global quotidien
moyen
en kWh/m².j
pendant le mois
de janvier

Valeurs moyennes
1966 - 1975

Atlas Européen solaire


Version 2
Septembre
2001

Énergiesrenouvelables 71
3.1. RAYONNEMENT SOLAIRE Formation

Orientation Sud
avec pente égale
à la latitude
Rayonnement
solaire global quotidien
moyen
en kWh/m².j
pendant le mois
de juillet
Valeurs moyennes
1966 - 1975

Version 2 Atlas Européen solaire


Septembre
2001

Énergiesrenouvelables 72
3.1. RAYONNEMENT SOLAIRE Formation

Orientation Sud
avec pente égale
à la latitude
Rayonnement
solaire global quotidien
moyen
en kWh/m².j
pendant l'année
Valeurs moyennes
1966 - 1975

Atlas Européen solaire


Version 2
Septembre
2001

Énergiesrenouvelables 73
3.2. LES BESOINS EN ECS Formation

Généralement, on considère une consommation d’eau chaude de 50


litres/jour.personne à 50°C. Cette consommation est à moduler en fonction des
habitudes des occupants.

En fonction du type de famille défini dans le graphe ci-dessous et du nombre de


personnes (attention aux personnes occasionnelles), la consommation d’eau chaude
peut être définie.
80 70
Consommation d'ECS à 50°C

60 50
[litres/jour.personne]

40 30

20

0
Version 2 Famille Famille Famille très
Septembre économe moyenne peu économe
2001

Énergiesrenouvelables 74
3.2. LES BESOINS EN ECS Formation

L’énergie nécessaire annuellement pour assurer les besoins en eau chaude d’une
personne considérée comme moyenne est d’environ : 800 kWh/an.

Personne
Econome Moyenne Peu économe

Energie [kWh]
500 800 1100
assurant les besoins en ECS

Exercice :

D’après les précédentes données, calculer la consommation journalière en ECS


d’une famille de 4 personnes très peu économe et l’énergie annuelle nécessaire.

Version 2
Septembre
2001

Énergiesrenouvelables 75
3.3. L’APPOINT ET LE COUPLAGE AU CESI
Formation

Chaudière gaz, bois, fioul...

ou

Il est des régions et des utilisations où le chauffe-eau solaire est autonome. En France
métropolitaine, l’aide d’une énergie d’appoint est nécessaire : jours sans soleil, forte
consommation d’eau certains jours. Le solaire doit être couplé à une énergie
d’appoint (Fioul, Gaz, Bois, Electricité).

Dans le cas d’une installation à éléments séparés, trois configurations sont possibles :

A : Appoint séparé par ballon avec échangeur ou cumulus électrique


B : Appoint séparé par chaudière gaz instantanée
C : Appoint intégré dans le ballon

Version 2
Septembre
En CESI thermosiphons monoblocs et à éléments séparés : A et B
2001

Énergiesrenouvelables 76
3.3. L’APPOINT ET LE COUPLAGE AU CESI
Formation

A : Appoint séparé par ballon avec échangeur ou cumulus électrique


CESI à circulation forcée
Mitigeur
V3V manuelle thermostatique
ECS
Eté
Appoint
Ballon
solaire
R Hiver,
mi-saison g.s

EF
compteur

Version 2
Septembre
2001

Énergiesrenouvelables 77
3.3. L’APPOINT ET LE COUPLAGE AU CESI
Formation

B : Appoint séparé par chaudière gaz instantanée à puissance modulable


CESI à circulation forcée

Ballon
Chaudière
solaire d’appoint
R Mitigeur
V1 thermostatique
ECS
V2
EF
compteur

Version 2
Septembre
2001

Énergiesrenouvelables 78
3.3. L’APPOINT ET LE COUPLAGE AU CESI
Formation

C :Appoint intégré dans le ballon


CESI à circulation forcée

Mitigeur
thermostatique
ECS

Thermoplongeur
ou échangeur hydraulique
R

EF
compteur

Version 2
Septembre
2001

Énergiesrenouvelables 79
3.3. L’APPOINT ET LE COUPLAGE AU CESI
Formation

A :Appoint séparé par ballon avec échangeur ou cumulus électrique


CESI monobloc (thermosiphon)

Mitigeur
V3V manuelle
V1 thermostatique
ECS
Eté
Appoint

Hiver,
mi-saison g.s

EF
compteur

Version 2
Septembre
2001

Énergiesrenouvelables 80
3.3. L’APPOINT ET LE COUPLAGE AU CESI
Formation

B : Appoint séparé par chaudière gaz instantanée à puissance modulable


CESI monobloc (thermosiphon)

Chaudière
d’appoint
Mitigeur
V1 thermostatique
ECS
V2
EF
compteur

Version 2
Septembre
2001

Énergiesrenouvelables 81
3.4. LE DIMENSIONNEMENT Formation

Le dimensionnement d’un CESI doit être réalisé par l’installateur de façon simple.
Pour cela un certain nombre de critères permettant la sélection d’un CESI doivent
être définis :

Chaudière gaz, bois, fioul...

ou 1er critère : Le système d’appoint de l’eau chaude

2ème critère : le volume du ballon d’eau chaude sanitaire

V=?
3ème critère : la région climatique

Version 2
Septembre
2001

Énergiesrenouvelables 82
3.4. LE DIMENSIONNEMENT Formation

1er critère : le système d’appoint de l’eau chaude

Constat Type de chauffage Solution proposée


Ballon bi-energie ou mixte :
Chauffage hydraulique
"solaire - hydraulique"
(toutes énergies)
ou "solaire - hydraulique - électrique"
L'usager ne dispose pas de ballon
d'ECS
Chauffage divisé Ballon bi-énergie :
(convecteur électrique, "solaire - électrique"
poêle bois…)

Constat Type de ballon Solution proposée


Ballon bi-énergie :
Électrique
"solaire - électrique"
L'usager dispose déjà d'un ballon d'ECS
Ballon bi-energie ou mixte :
de plus de 10 ans Couplé à une
"solaire - hydraulique"
chaudière
ou "solaire - hydraulique - électrique"

Constat Solution proposée


L'usager dispose déjà d'un ballon d'ECS Ballon solaire
de moins de 7 ans en bon état Le ballon existant servant
Version 2 et d'un espace suffisant pour 2 ballons d'appoint
Septembre
2001

Énergiesrenouvelables 83
3.4. LE DIMENSIONNEMENT Formation

2ème critère : le volume du ballon d’eau chaude sanitaire


Après avoir déterminé la consommation d’eau chaude des usagers du CESI (cf.
chapitre 3.2.), le volume du ballon peut-être défini grâce au tableau suivant :

Type de ballon Volume du ballon

Consommation
Ballon solaire vertical
journalière d'ECS
V=? Ballon bi-énergie ou 1,5 fois la
ballon solaire horizontal consommation
journalière d'ECS

Une tolérance de +/- 15% du volume du ballon est acceptable.


Version 2
Septembre
2001

Énergiesrenouvelables 84
3.4. LE DIMENSIONNEMENT Formation

3ème critère : la région climatique


En fonction du volume et du type de ballon, de la région climatique,
du taux de couverture souhaité, du coût du CESI, on sélectionnera le
CESI le mieux adapté aux besoins du client.

Tableau Zone I1 : Lille Volume du ballon solaire [l]


définissant des Superficie
taux de couverture
100 200 300 400 500
d'entrée capteur [m²]
indicatifs pour des 2 42 26
CESI sans appoint
3 53 35 26
intégré, en Zone I1
à Lille. 4 43 32 26
Les résultats sont 5 49 37 32 26
issus du logiciel 6 44 36 30
SOLO 2000. 7 41 34

Hypothèses retenues :
La consommation journalière d ’ECS à 50°C est égale au volume du ballon solaire
Version 2 Les capteurs utilisés ont les caractéristiques suivantes : B=0.62 ; K = 4,92 [W/m².K]
Septembre
2001

Énergiesrenouvelables 85
3.4. LE DIMENSIONNEMENT Formation

Tableau définissant des taux de couverture indicatifs [%] pour des


CESI avec appoint intégré, en Zone I1 à Lille.
Appoint

Zone I1 : Lille Volume du ballon bi-énergie [l]


Superficie
200 300 400 500
d'entrée capteur [m²]
Les résultats sont 2 35
issus du logiciel 3 44 35
SOLO 2000. 4 54 43 35
5 59 49 41 35
6 55 47 41
7 52 44

Hypothèses retenues :
La consommation journalière d ’ECS à 50°C est égale à 2/3 du volume du ballon bi-énergie
Version 2 Les capteurs utilisés ont les caractéristiques suivantes : B=0.62 ; K = 4,92 [W/m².K]
Septembre
2001

Énergiesrenouvelables 86
3.4. LE DIMENSIONNEMENT Formation

Tableau définissant des taux de couverture indicatifs [%] pour des


CESI sans appoint intégré, en Zone I2 à Bourges.

Zone I2 : Bourges Volume du ballon solaire [l]

Superficie
100 200 300 400 500
d'entrée capteur [m²]
Les résultats sont
2 48 30
issus du logiciel
SOLO 2000. 3 60 39 30
4 48 36 30
5 55 42 36 30
6 50 42 35
7 47 39
Hypothèses retenues :
La consommation journalière d ’ECS à 50°C est égale au volume du ballon solaire
Version 2 Les capteurs utilisés ont les caractéristiques suivantes : B=0.62 ; K = 4,92 [W/m².K]
Septembre
2001

Énergiesrenouvelables 87
3.4. LE DIMENSIONNEMENT Formation

Tableau définissant des taux de couverture indicatifs [%] pour des


CESI avec appoint intégré, en Zone I2 à Bourges.
Appoint

Zone I2 : Bourges Volume du ballon bi-énergie [l]


Superficie
200 300 400 500
d'entrée capteur [m²]
Les résultats sont 2 40
issus du logiciel 3 51 40
SOLO 2000. 4 61 49 40
5 68 54 47 40
6 62 54 47
7 58 52

Hypothèses retenues :
La consommation journalière d ’ECS à 50°C est égale à 2/3 du volume du ballon bi-énergie
Version 2 Les capteurs utilisés ont les caractéristiques suivantes : B=0.62 ; K = 4,92 [W/m².K]
Septembre
2001

Énergiesrenouvelables 88
3.4. LE DIMENSIONNEMENT Formation

Tableau définissant des taux de couverture indicatifs [%] pour des


CESI sans appoint intégré, en Zone I3 à Bordeaux.

Zone I3 : Bordeaux Volume du ballon solaire [l]


Superficie
100 200 300 400 500
d'entrée capteur [m²]
Les résultats sont 2 52 33
issus du logiciel 3 66 43 33
SOLO 2000.
4 52 39 33
5 60 46 39 33
6 54 45 39
7 50 44
Hypothèses retenues :
La consommation journalière d ’ECS à 50°C est égale au volume du ballon solaire
Version 2 Les capteurs utilisés ont les caractéristiques suivantes : B=0.62 ; K = 4,92 [W/m².K]
Septembre
2001

Énergiesrenouvelables 89
3.4. LE DIMENSIONNEMENT Formation

Tableau définissant des taux de couverture indicatifs [%] pour des


CESI avec appoint intégré, en Zone I3 à Bordeaux.
Appoint

Zone I3 : Bordeaux Volume du ballon bi-énergie [l]


Superficie
200 300 400 500
d'entrée capteur [m²]
Les résultats sont 2 43
issus du logiciel 3 55 43
SOLO 2000. 4 65 53 43
5 73 59 51 43
6 67 57 51
7 63 56

Hypothèses retenues :
La consommation journalière d ’ECS à 50°C est égale à 2/3 du volume du ballon bi-énergie
Version 2 Les capteurs utilisés ont les caractéristiques suivantes : B=0.62 ; K = 4,92 [W/m².K]
Septembre
2001

Énergiesrenouvelables 90
3.4. LE DIMENSIONNEMENT Formation

Tableau définissant des taux de couverture indicatifs [%] pour des


CESI sans appoint intégré, en Zone I4 à Carpentras.

Zone I4 : Carpentras Volume du ballon solaire [l]


Superficie
100 200 300 400 500
d'entrée capteur [m²]
Les résultats sont 2 56 36
issus du logiciel 3 65 46 36
SOLO 2000.
4 57 45 36
5 63 51 45 36
6 57 49 42
7 53 47
Hypothèses retenues :
La consommation journalière d ’ECS à 50°C est égale au volume du ballon solaire
Version 2 Les capteurs utilisés ont les caractéristiques suivantes : B=0.62 ; K = 4,92 [W/m².K]
Septembre
2001

Énergiesrenouvelables 91
3.4. LE DIMENSIONNEMENT Formation

Tableau définissant des taux de couverture indicatifs [%] pour des


CESI avec appoint intégré, en Zone I3 à Bordeaux.
Appoint

Zone I4 : Carpentras Volume du ballon bi-énergie [l]


Superficie
200 300 400 500
d'entrée capteur [m²]
Les résultats sont 2 47
issus du logiciel 3 59 47
SOLO 2000. 4 71 58 47
5 77 65 56 47
6 71 63 51
7 68 56

Hypothèses retenues :
La consommation journalière d ’ECS à 50°C est égale à 2/3 du volume du ballon bi-énergie
Version 2 Les capteurs utilisés ont les caractéristiques suivantes : B=0.62 ; K = 4,92 [W/m².K]
Septembre
2001

Énergiesrenouvelables 92
3.4. LE DIMENSIONNEMENT Formation

TABLEAU DE SYNTHESE

Dans le tableau ci-dessous sont données à titre indicatif des fourchettes de


dimensionnement pour les volumes de ballons et les surfaces de capteurs
correspondant à une consommation journalière par personne comprise entre 50
et 60 l à 45°C, avec un taux de couverture des besoins en eau chaude par le
solaire de 50 à 70%.
Nombre d’occupants
1à2 3à4 5à6 7 et +
a
Volume du ballon solaire (litres) 100 à 150 150 à 250 250 à 350 350 à 500
Volume total du ballon b (litres) 100 à 250 250 à 400 400 à 550 550 à 650
ZONES CLIMATIQUES(voir carte Zones) Surface des capteurs (m2)
I1 2à3 3 à 5,5 4à7 5à7
I2 2à3 2,5 à 4,5 3,5 à 6,5 4,5 à 7
I3 2 à 2,5 2à4 3 à 5,5 3,5 à 7
I4 2 à 2,5 2 à 3,5 2,5 à 4,5 3,5 à 6
a : pour un CESI sans appoint
b :pour un CESI avec appoint (Ballon bi-énergie)

Version 2
Septembre
2001

Énergiesrenouvelables 93

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