CONSEILLER LE CLIENT
ET JUSTIFIER L’INTERET
DU CHAUFFE EAU SOLAIRE INDIVIDUEL
3ème point de la charte QUALISOL :
« En amont, l’installateur assure auprès du client un rôle de conseil, l'assiste dans le choix
des solutions les mieux adaptées à ses besoins, compte tenu du "gisement solaire" local, des
contraintes du site, de la taille du foyer, et des énergies d'appoint disponibles,… »
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Septembre
2001
1
1.1. ASPECTS GENERAUX
ZONE I1
1100 kWh/m2.an
(Nord de la France)
...à...
ZONE I2
ZONE I3
1700 kWh/m2.an
ZONE I4
(Sud de la France)
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2
1.1. ASPECTS GENERAUX
Biomasse À la photosynthèse
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3
1.1. ASPECTS GENERAUX
L’énergie solaire est l’une des énergies les plus facilement exploitables ; elle est
en outre inépuisable.
4
1.2. APPLICATIONS DOMESTIQUES
Le Chauffe-Eau Solaire Individuel (CESI) :
Échangeur de chaleur
Eau Froide Sanitaire
(E.F.S.)
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5
1.2. APPLICATIONS DOMESTIQUES
Les systèmes solaires combinés :
E.C.S.
Ballon de stockage
ECS
Capteurs solaires
Échangeur de chaleur
E.F.S.
Centrale de
distribution
Plancher chauffant
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6
1.2. APPLICATIONS DOMESTIQUES
Le matériel utilisé :
On utilise généralement des capteurs non vitrés, non isolés (capteurs moquettes).
Une couverture nocturne de la piscine est fortement conseillée, car les pertes de
chaleur par évaporation et par rayonnement sont très importantes.
Elle permet de diminuer en moyenne
ces pertes de 50% par rapport à une
piscine non couverte. L’énergie
solaire apporte le complément et
permet de se passer d’une énergie
conventionnelle.
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7
1.3. CONSEILS AUX CLIENTS
8
1.3. CONSEILS AUX CLIENTS
La surface de capteurs installée doit permettre, par une journée bien ensoleillée, de
fournir la totalité des besoins d’eau chaude des utilisateurs : Il y a des périodes
d’autonomie complètes.
En hiver ou pendant les journées peu ensoleillées, l’énergie solaire peut ne pas être
suffisante, et l’eau froide est simplement préchauffée par le chauffe-eau solaire (30
à 40°C). Une énergie d’appoint (électricité, gaz, fioul…) est alors nécessaire pour
Version 2
Septembre atteindre la température souhaitée (50 à 55°C).
2001
9
1.3. CONSEILS AUX CLIENTS
Non, mais il faut, comme pour une chaudière, vérifier régulièrement son bon
fonctionnement :
La pression du liquide des capteurs doit être d’environ 1.5 bar.
Par temps ensoleillé, vérifiez que le régulateur fonctionne et que le
circulateur tourne (voyants lumineux).
Enfin le vitrage du capteur doit être nettoyé s’il est empoussiéré (jet à
haute pression exclu).
10
1.3. CONSEILS AUX CLIENTS
Le client désirant acheter et faire installer un CESI, par un professionnel
signataire de la charte QUALISOL, bénéficie d’une aide financière* de
l’ADEME.
On peut couper la chaudière en été, c ’est un avantage appréciable.
Le chauffe eau solaire individuel (CESI) répond à des exigences de qualité qui
en font un matériel fiable et durable.
L’utilisation de l’énergie solaire n’entraîne ni émission polluante, ni
production de déchets dangereux.
Utiliser l’énergie solaire permet également de préserver les combustibles
fossiles ou fissiles et de réserver leur emploi à des usages plus spécifiques que la
Version 2 simple production de chaleur.
Septembre
2001
11
1.3. CONSEILS AUX CLIENTS
Energie solaire utile (en sortie du ballon solaire, pour un usage annuel) :
12
2. APPORTER LES CONSEILS TECHNIQUES
ET ECONOMIQUES PERTINENTS
3ème point de la charte QUALISOL :
« En amont, l’installateur assure auprès du client un rôle de conseil, l'assiste dans le choix
des solutions les mieux adaptées à ses besoins, compte tenu du "gisement solaire" local, des
contraintes du site, de la taille du foyer, et des énergies d'appoint disponibles,… »
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Septembre
2001
13
2.1. DESCRIPTIF DU CESI
ECS
Chauffe-eau thermosiphon Chauffe-eau thermosiphon à
monobloc éléments séparés
EFS
ECS
Chauffe-eau à circulation
forcée
Version 2
Septembre
2001 EFS
14
2.1. DESCRIPTIF DU CESI
ECS
EFS
Version 2
Septembre
2001
15
2.1. DESCRIPTIF DU CESI
Chauffe-eau thermosiphon
monobloc
Vue en coupe
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16
2.1. DESCRIPTIF DU CESI
ECS
Chauffe-eau thermosiphon à
éléments séparés
EFS
Version 2
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17
2.1. DESCRIPTIF DU CESI
Chauffe-eau solaire constitué d’éléments séparés, dit à
circulation forcée
ECS
Version 2 EFS
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2001
18
2.1. DESCRIPTIF DU CESI
Chauffe-eau solaire autovidangeable constitué
d’éléments séparés, dit à circulation forcée
ECS
Bouteille
Niveau d’eau de
à l’arrêt récupération
R
Version 2
Septembre EFS
2001
19
2.2. SCHEMAS : les principaux composants
Ballon
de
stockage
Régulation
20
2.2. SCHEMAS : les principaux composants
21
2.3. LES CAPTEURS
Le type de capteur le plus utilisé est le capteur plan vitré. Il comprend un coffre
isolant sur lequel est fixée une vitre. A l’intérieur est disposée une plaque
métallique noire destinée à absorber l’énergie solaire. Un liquide caloporteur
circulant dans des tuyauteries en contact avec l’absorbeur prélève les calories
reçues du soleil. La vitre située sur la face avant et l’isolant permettent de réduire
les déperditions de chaleur. L’absorbeur peut être recouvert d’un revêtement
sélectif qui améliore ses performances.
Isolant
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22
2.3. LES CAPTEURS
Fonctionnement de l’absorbeur :
Surface absorbante
Tube
L'absorbeur est muni de tubes assurant la circulation du fluide caloporteur à
chauffer.
La surface absorbante (revêtement) absorbe et transforme le rayonnement solaire
en chaleur.
Un bon revêtement doit être fortement absorbant : il est en général noir ou de
teinte sombre.
Matière TRANSPARENTE Matière REFLECHISSANTE Matière ABSORBANTE
ex : le verre ex : la neige, le miroir ex : la peinture noire
Version 2
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23
2.3. LES CAPTEURS
Temp. moy.
du fluide : 30°C Energie récupérée
par le capteur : 50%
Version 2
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24
2.3. LES CAPTEURS
L'absorbeur tend à perdre de la chaleur car il est plus chaud que le milieu
environnant. Le capteur est conçu pour limiter ces pertes :
Présence du vitrage (effet de serre)
Présence de l’isolant
Ces pertes sont d'autant plus grandes que l'écart de température avec
l'environnement est plus fort. Cela signifie que plus l’écart DT de température
entre l’absorbeur et l’air environnant est grand, moins bon est le rendement du
capteur.
Rayonnement incident : 100% Rayonnement incident : 100%
10°C 10°C
DT = 20 K DT = 50 K
30°C 60°C
25
2.3. LES CAPTEURS
80%
70%
60%
h : Rendement [%]
10%
0%
0 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05 0,06 0,07 0,08 0,09 0,1
(Tm - Te)/H [K.m²/W]
Version 2 h = B - K.Tm-Te
Septembre H
2001
26
2.3. LES CAPTEURS
40%
30%
20%
10%
0%
20 30 40 50 60 70 80
Température moyenne du capteur [°C]
Version 2
Septembre Hypothèses : capteur plan vitré avec h = 0.65 et K = 4,92 [W/m².K].
2001
27
2.4. AVIS TECHNIQUES
Commissions : Utilisation :
GS 14 : équipements génie climatique Guide de travail pour l’installateur
(non traditionnels) Référence en cas de litige (voir :
GS 5 : toitures, couvertures, Assurances et Responsabilités)
étanchéité
Ouverture à certains marchés
Numéro d’Avis Technique : (subventions et aides de l’Etat...)
n° d’ordre
ex. 14/79-12 Année
n° du GS Exigé pour les marchés publics
Contenu :
Description du capteur (technologie) Exigé dans le cadre des aides
Satisfaction à la réglementation en « PLAN SOLEIL »
vigueur
Prescriptions techniques
Aptitude à l’emploi NOTA: l ’avis technique est un document écrit qui porte
sur un modèle donné d ’un composant non traditionnel
Références éventuelles du bâtiment. Le CSTB assure le secrétariat et la diffusion
Performances thermiques des AT.
La demande d ’avis est un acte volontaire du constructeur
Version 2 Mise en œuvre la procédure est payante.
Septembre
2001
Durabilité -Entretien
28
2.5. IMPLANTATION : ASPECT TECHNIQUE
Capteurs en toiture
Version 2
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29
2.5. IMPLANTATION : ASPECT TECHNIQUE
Positionnement des capteurs : inclinaison
30°<<60°
pour une latitude de 45° Nord.
35°<<65°
pour une latitude de 50° Nord.
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30
2.5. IMPLANTATION : ASPECT TECHNIQUE
Positionnement des capteurs : orientation
SUD
Une orientation Sud-Ouest, pour un
capteur incliné à 45°, a pour
influence de diminuer de 10 % la
productivité par rapport à une
orientation Sud. -30°<<30°
En pratique, autour de la position
optimale (sud dans notre cas), une
différence de 15° à 30° peut être -
tolérée.
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31
2.5. IMPLANTATION : ASPECT TECHNIQUE
Hauteur et distance des obstacles devant les capteurs
h
D>4h
D ou > 14°5
large
– si possible, respecter la règle ci-
dessus pour une utilisation annuelle.
– sinon, évaluer le manque à gagner à
l’aide de la méthode «TRACE DE
MASQUES».
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32
2.5. IMPLANTATION : ASPECT TECHNIQUE
Exemple d’obstacle devant les capteurs
Version 2
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33
2.5. IMPLANTATION : ASPECT TECHNIQUE
Diagramme de la course du soleil au cours de l’année
Version 2
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2001
34
2.6. INCORPORATION ARCHITECTURALE
Ce chapitre a pour objet d’indiquer des solutions d’intégration des capteurs solaires.
Deux types de mise en œuvre
existent :
Capteurs indépendants
Capteurs incorporés
Principe d’implantation :
Version 2
En rénovation (bâtiment existant) : les solutions sont plus limitées qu’en construction
Septembre neuve.
2001
35
2.6. INCORPORATION ARCHITECTURALE
Capteurs en toiture
Version 2
Septembre
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36
2.6. INCORPORATION ARCHITECTURALE
Capteurs en toiture
Version 2
Septembre
2001
37
2.6. INCORPORATION ARCHITECTURALE
Version 2
Septembre
2001
38
2.6. INCORPORATION ARCHITECTURALE
Version 2
Septembre
2001
39
2.6. INCORPORATION ARCHITECTURALE
Version 2
Septembre
2001
40
2.6. INCORPORATION ARCHITECTURALE
A éviter
Version 2
Septembre
2001
41
2.6. INCORPORATION ARCHITECTURALE
Version 2
Septembre
2001
42
2.6. INCORPORATION ARCHITECTURALE
Version 2
Septembre
2001
43
2.6. INCORPORATION ARCHITECTURALE
Version 2
Septembre
2001
44
2.6. INCORPORATION ARCHITECTURALE
A éviter
Version 2
Septembre
2001
45
2.6. INCORPORATION ARCHITECTURALE
A éviter
Version 2
Septembre
2001
46
2.6. INCORPORATION ARCHITECTURALE
Capteurs en terrasse
Acrotère
Version 2
Septembre
2001
47
2.6. INCORPORATION ARCHITECTURALE
Version 2 Ce type d’installation peut être gênante, sur le plan esthétique pour le voisin.
Septembre
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48
2.6. INCORPORATION ARCHITECTURALE
Capteurs en auvent
Version 2
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49
2.6. INCORPORATION ARCHITECTURALE
Version 2
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50
2.6. INCORPORATION ARCHITECTURALE
Capteurs au sol
51
2.6. INCORPORATION ARCHITECTURALE
Version 2
Septembre
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52
2.6. INCORPORATION ARCHITECTURALE
A éviter
Version 2
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53
2.6. INCORPORATION ARCHITECTURALE
Capteurs implantés sur une annexe
Version 2
Septembre
2001
54
2.7. REGULATION
Principe
Eau chaude
Tc
Ballon
de
R stockage
Capteur solaire Régulation
55
2.7. REGULATION
56
2.7. REGULATION
Exemple de fonctionnement
Evolution des 55 1
2
températures
50
3
4
45
Température [°C]
40
35 1 Tcapteur
30 2 DD = Tballon + 6°C
3 DA = Tballon + 2°C
25
4 Tballon
20
Etat
08:00 09:00 10:00 11:00
du Circulateur Heure
Marche
Arrêt
Version 2
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2001
57
2.7. REGULATION
Exercice
Compléter les phrases suivantes, en tenant compte que le différentiel d’arrêt DA=
2°C et que le différentiel de démarrage DD = 6°C :
Version 2
Septembre
2001
58
2.8. LIMITES ET PERFORMANCES
Définitions
La production d’énergie :
On l’exprime en kWh par jour (kWh/j), par mois (kWh/mois) ou par an (kWh/an).
Version 2
Septembre
2001
59
2.8. LIMITES ET PERFORMANCES
Définitions
La productivité solaire :
C’est la production annuelle d’énergie solaire ramenée au mètre carré de capteurs :
kWh/m2.an.
600
500
400
300
200
100
0
Version 2 0 5 10 15 20
Septembre
2001 Surface de capteurs [m²]
60
2.8. LIMITES ET PERFORMANCES
Définitions
Le taux de couverture :
C’est le pourcentage des besoins assurés par l’installation solaire : rapport entre
l’économie (production solaire) et les besoins.
On recherche rarement le taux de couverture maximal, car ce sont les derniers
mètres carrés de capteurs qui produisent le moins, donc qui ont l’amortissement le
plus faible.
On vise souvent un taux annuel compris entre 50% et 70%. Pendant certaines
périodes, on pourra arrêter la chaudière.
PRODUCTION EXCEDENT
ENERGIE
D’APPOINT
SOLAIRE BESOINS
TAUX DE COUVERTURE =
BESOINS
PRODUCTION SOLAIRE
J F M A M J J A S O N D
Version 2
Septembre
2001
61
2.8. LIMITES ET PERFORMANCES
Définitions
Version 2
Septembre
2001
62
2.8. LIMITES ET PERFORMANCES
Performances de 2 CESI à Lille et à Toulon
Famille de 4 personnes :
Surface de capteurs : 4 m²
Eau chaude
Ballon bi-énergie (Solaire + Electrique)
Appoint
situé dans un local contrôlé en température :
Lille Ballon
de
Echangeur solaire
stockage 200 l
63
2.8. LIMITES ET PERFORMANCES
Performances du CESI à Toulon
Saisons Sur toute
...et Text = 5°C ...et Text = 18°C ...et Text = 35°C ...et Text = 18°C
Exemple de température maxi de sortie
du capteur pour un rayonnement maximal,
un rendement du capteur de 45%… Tc = 41 °C Tc = 66 °C Tc = 89 °C Tc = 66 °C
Energie totale [kWh] (Besoins constants) 732 732 732 732 2926
Données générales :
4 m² Eau chaude
200 l/j d’eau chaude
à 50°C, Appoint
Ballon bi-énergie
de
stockage 200 l
Version 2
Septembre Eau froide
2001
64
2.8. LIMITES ET PERFORMANCES
Performances du CESI à Lille
Saisons Sur toute
Hiver Printemps Eté Automne L'année
Exemple de température maxi de sortie ...et Text = -2°C ...et Text = 15°C ...et Text = 30°C ...et Text = 15°C
du capteur pour un rayonnement maximal,
un rendement du capteur de 45%… Tc = 34°C Tc = 63 °C Tc = 84 °C Tc = 63 °C
Energie totale [kWh] (Besoins constants) 845 845 845 845 3380
Données générales :
4 m² Eau chaude
200 l/j d’eau chaude
à 50°C, Appoint
Ballon bi-énergie
de
stockage 200 l
Version 2
Septembre Eau froide
2001
65
2.8. LIMITES ET PERFORMANCES
90 85
1 Toulon
80 76
Taux annuel :
66%
2 Lille
70
Taux de couverture [%]
65
57 58
60
Taux annuel :
50 46
43 %
40
29
30
21
20
10
1 2 1 2 1 2 1 2
0
Hiver Printemps Eté Automne
Version 2 Saisons
Septembre
2001
66
2.8. LIMITES ET PERFORMANCES
Rapport Volume de stockage / Surface de capteur pour un taux de
couverture de 60% pour différentes zones climatiques (Temp. eau = 45°C)
Version 2
Septembre
2001
67
2.8. LIMITES ET PERFORMANCES
68
3. EVALUER LES BESOINS ET
DIMENSIONNER
3ème point de la charte QUALISOL :
« En amont, l’installateur assure auprès du client un rôle de conseil, l'assiste dans le choix des
solutions les mieux adaptées à ses besoins, compte tenu du "gisement solaire" local, des
contraintes du site, de la taille du foyer, et des énergies d'appoint disponibles,… »
Version 2
Septembre
2001
69
3.1. RAYONNEMENT SOLAIRE
de la durée d’ensoleillement,
de la couche d’atmosphère traversée,
de l’inclinaison des rayons,
de la nébulosité
70
3.1. RAYONNEMENT SOLAIRE
Orientation Sud
avec pente égale
à la latitude
Rayonnement
solaire global quotidien
moyen
en kWh/m².j
pendant le mois
de janvier
Valeurs moyennes
1966 - 1975
71
3.1. RAYONNEMENT SOLAIRE
Orientation Sud
avec pente égale
à la latitude
Rayonnement
solaire global quotidien
moyen
en kWh/m².j
pendant le mois
de juillet
Valeurs moyennes
1966 - 1975
72
3.1. RAYONNEMENT SOLAIRE
Orientation Sud
avec pente égale
à la latitude
Rayonnement
solaire global quotidien
moyen
en kWh/m².j
pendant l'année
Valeurs moyennes
1966 - 1975
73
3.2. LES BESOINS EN ECS
50
[litres/jour.personne]
60
40 30
20
0
Version 2 Famille Famille Famille très
Septembre économe moyenne peu économe
2001
74
3.2. LES BESOINS EN ECS
L’énergie nécessaire annuellement pour assurer les besoins en eau chaude d’une
personne considérée comme moyenne est d’environ : 800 kWh/an.
Personne
Econome Moyenne Peu économe
Energie [kWh]
500 800 1100
assurant les besoins en ECS
Exercice :
Version 2
Septembre
2001
75
3.3. L’APPOINT ET LE COUPLAGE AU CESI
ou
Il est des régions et des utilisations où le chauffe-eau solaire est autonome. En France
métropolitaine, l’aide d’une énergie d’appoint est nécessaire : jours sans soleil, forte
consommation d’eau certains jours. Le solaire doit être couplé à une énergie
d’appoint (Fioul, Gaz, Bois, Electricité).
Dans le cas d’une installation à éléments séparés, trois configurations sont possibles :
Version 2
Septembre
En CESI thermosiphons monoblocs et à éléments séparés : A et B
2001
76
3.3. L’APPOINT ET LE COUPLAGE AU CESI
EF
compteur
Version 2
Septembre
2001
77
3.3. L’APPOINT ET LE COUPLAGE AU CESI
Ballon
Chaudière
solaire d’appoint
Mitigeur
V1 thermostatique
ECS
V2
EF
compteur
Version 2
Septembre
2001
78
3.3. L’APPOINT ET LE COUPLAGE AU CESI
Mitigeur
thermostatique
ECS
Thermoplongeur
ou échangeur hydraulique
EF
compteur
Version 2
Septembre
2001
79
3.3. L’APPOINT ET LE COUPLAGE AU CESI
Mitigeur
V3V manuelle
V1 thermostatique
ECS
Eté
Appoint
Hiver,
mi-saison g.s
EF
compteur
Version 2
Septembre
2001
80
3.3. L’APPOINT ET LE COUPLAGE AU CESI
Chaudière
d’appoint
Mitigeur
V1 thermostatique
ECS
V2
EF
compteur
Version 2
Septembre
2001
81
3.4. LE DIMENSIONNEMENT
Le dimensionnement d’un CESI doit être réalisé par l’installateur de façon simple.
Pour cela un certain nombre de critères permettant la sélection d’un CESI doivent
être définis :
V=?
3ème critère : la région climatique
Version 2
Septembre
2001
82
3.4. LE DIMENSIONNEMENT
83
3.4. LE DIMENSIONNEMENT
Consommation
Ballon solaire vertical
journalière d'ECS
V=? Ballon bi-énergie ou 1,5 fois la
ballon solaire horizontal consommation
journalière d'ECS
84
3.4. LE DIMENSIONNEMENT
3ème critère : la région climatique
En fonction du volume et du type de ballon, de la région climatique, du
taux de couverture souhaité, du coût du CESI, on sélectionnera le CESI
le mieux adapté aux besoins du client.
Hypothèses retenues :
La consommation journalière d ’ECS à 50°C est égale au volume du ballon solaire
Version 2 Les capteurs utilisés ont les caractéristiques suivantes : B=0.62 ; K = 4,92 [W/m².K]
Septembre
2001
85
3.4. LE DIMENSIONNEMENT
Hypothèses retenues :
La consommation journalière d ’ECS à 50°C est égale à 2/3 du volume du ballon bi-énergie
Version 2 Les capteurs utilisés ont les caractéristiques suivantes : B=0.62 ; K = 4,92 [W/m².K]
Septembre
2001
86
3.4. LE DIMENSIONNEMENT
87
3.4. LE DIMENSIONNEMENT
Tableau définissant des taux de couverture indicatifs [%] pour des
CESI avec appoint intégré, en Zone I2 à Bourges.
Appoint
Hypothèses retenues :
La consommation journalière d ’ECS à 50°C est égale à 2/3 du volume du ballon bi-énergie
Version 2 Les capteurs utilisés ont les caractéristiques suivantes : B=0.62 ; K = 4,92 [W/m².K]
Septembre
2001
88
3.4. LE DIMENSIONNEMENT
89
3.4. LE DIMENSIONNEMENT
Tableau définissant des taux de couverture indicatifs [%] pour des
CESI avec appoint intégré, en Zone I3 à Bordeaux.
Appoint
Hypothèses retenues :
La consommation journalière d ’ECS à 50°C est égale à 2/3 du volume du ballon bi-énergie
Version 2 Les capteurs utilisés ont les caractéristiques suivantes : B=0.62 ; K = 4,92 [W/m².K]
Septembre
2001
90
3.4. LE DIMENSIONNEMENT
91
3.4. LE DIMENSIONNEMENT
Tableau définissant des taux de couverture indicatifs [%] pour des
CESI avec appoint intégré, en Zone I3 à Bordeaux.
Appoint
Hypothèses retenues :
La consommation journalière d ’ECS à 50°C est égale à 2/3 du volume du ballon bi-énergie
Version 2 Les capteurs utilisés ont les caractéristiques suivantes : B=0.62 ; K = 4,92 [W/m².K]
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2001
92
3.4. LE DIMENSIONNEMENT
TABLEAU DE SYNTHESE
Version 2
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2001
93
3.4. LE DIMENSIONNEMENT
Exercice
Pour chaque zone climatique, effectuer le dimensionnement d’un CESI adapté aux
besoins d’une famille moyenne (1 couple + 1 enfant), disposant déjà d’un chauffe-
eau électrique de moins de 7 ans et en bon état.
Version 2
S=?
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2001
94
4. ELABORER ET PRESENTER UN DEVIS
CESI
4ème point de la charte QUALISOL :
« Après visite sur site, l’installateur soumet au client un devis descriptif écrit, détaillé et
complet, de l'installation solaire qu'il propose, en fixant un délai de réalisation, des termes de
paiement, et des conditions de garantie (minimum : deux années, et décennale en cas de
matériel incorporé au bâti),… »
Version 2
Septembre
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95
4. ELABORER ET PRESENTER UN DEVIS
- les délais de réalisation, les termes de paiement et les conditions de garantie des
matériels installés (biennale et décennale) doivent être également spécifiés dans le
devis.
Garantie : 2 ans
Version 2
Septembre
2001
96
5. CONNAÎTRE ET EXPLIQUER AU CLIENT
LES AIDES FINANCIERES ET LES
DEMARCHES ADMINISTRATIVES
5ème point de la charte QUALISOL :
Version 2
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97
5.1. LES AIDES DE L’ADEME
Version 2
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98
5.1. LES AIDES DE L’ADEME
Des primes “CESI” seront attribuées aux particuliers ou clients qui auront
fait installer par un professionnel qualifié, souscrivant à la charte
QUALISOL, un chauffe-eau solaire figurant sur la liste des matériels
éligibles publiée par l’ADEME.
99
5.1. LES AIDES DE L’ADEME
(*)
Version 2
Septembre
2001 (*) : Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie
100
5.1. LES AIDES DE L’ADEME
101
5.1. LES AIDES DE L’ADEME
102
5.2. Déclaration de Travaux (D.T.)
Version 2
Pour l’installation d’un CESI, généralement une D.T. suffit.
Septembre
2001
103
5.3. TVA à 5.5%, autres Aides, crédit d’impôt
104
6. INSTALLER LE CESI
6ème point de la charte QUALISOL :
« Une fois l'accord du client obtenu (devis cosigné), l’installateur réalise l'installation
commandée dans le respect des règles professionnelles, normes et textes réglementaires
applicables, selon les prescriptions de l'Avis Technique du matériel prévu, et les spécifications
particulières des fournisseurs,...»
Version 2
Septembre
2001
105
6.1. INSTALLATION DES CAPTEURS
Les capteurs peuvent être implantés en toiture (Tuiles, Tôles, Ardoises), en façade,
en allège, en dépendance, au sol.
Version 2
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2001
106
6.1. INSTALLATION DES CAPTEURS
L’ensemble du support des capteurs peut être maintenu sur la toiture par quatre pieds
en tube de 1 ” ou 1 ” 1/4.
Ces 4 pieds sont alors fixés sur la charpente.
Pente de la toiture
Vue en coupe
Plaque
Poutre de
fixation
Vue de face
Version 2
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6.1. INSTALLATION DES CAPTEURS
Vue en coupe
Plaque de fixation
Poutre
Vue de face
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6.1. INSTALLATION DES CAPTEURS
Cas particulier : dans le cas d’une couverture en tuiles canal de type « à la bergère »
il y aura lieu de faire une chevêtre afin de laisser passer le tube et de répartir les
efforts.
Vue de dessus
Poutre Chevrons
Vue en coupe
Version 2
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6.1. INSTALLATION DES CAPTEURS
Pour assurer la pénétration des tubes au travers des tuiles, elles devront être
découpées, comme indiqué sur la figure ci-dessous :
Une fois les coupes des tuiles effectuées, il y aura lieu de réaliser l’étanchéité soit par
collage à chaud de calendrite, soit par réalisation d’une bavette en plomb.
Version 2
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2001
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6.1. INSTALLATION DES CAPTEURS
Barre de liaison
Version 2
Septembre Les traverses support, sur lesquelles viennent se placer les capteurs, sont ensuite fixées sur les
2001 barres de liaison.
111
6.1. INSTALLATION DES CAPTEURS
Bride Pied
Barre de liaison
Version 2
Septembre Les traverses support, sur lesquelles viennent se placer les capteurs, sont ensuite fixées sur les
2001 barres de liaison.
112
6.1. INSTALLATION DES CAPTEURS
Version 2
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113
6.1. INSTALLATION DES CAPTEURS
Effectuer le tracé :
Procéder au tracé d’implantation des capteurs et de leurs supports.
Tracer l’alignement bas des capteurs orientés généralement vers le
Sud, ou suivant l’orientation particulière décidée.
Version 2
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6.1. INSTALLATION DES CAPTEURS
La pénétration au travers des toitures en tuiles est facilitée en utilisant une tuile
chatière ou une tuile à douille :
Doc. I.R.B.
Des accessoires pour le passage des tuyaux au travers des ardoises, de tôle… existent
également (Manchon en caoutchouc sécable vulcanisé par exemple).
Une fois les tubes passés dans l’accessoire, l’étanchéité doit être réalisée avec une
Version 2 feuille de plomb ou de zinc. Au besoin, faire appel à un confrère couvreur.
Septembre
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115
6.2. PROTECTION CONTRE LE GEL
116
6.3. CIRCUITS HYDRAULIQUES
Eviter de disposer le circulateur au point bas de l’installation afin que les saletés s’y
accumulant ne le détériorent pas.
Version 2
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6.3. CIRCUITS HYDRAULIQUES
Doc. Constructeur
Capteur solaire
118
6.3. CIRCUITS HYDRAULIQUES
119
6.3. CIRCUITS HYDRAULIQUES
Dans le cas d ’un CESI à circulation forcée, le clapet anti retour est indispensable
lorsque le ballon de stockage est disposé au même niveau ou en dessous des capteurs
car bien que les tuyaux soient de petits diamètres, en l’absence d’un clapet anti-
retour, un thermosiphon pourra se déclencher la nuit en sens inverse et provoquer un
refroidissement intempestif du ballon de stockage.
Clapet à ressort
Il peut être à battant ou à ressort. Les clapets à ressort de bonne qualité sont en
Version 2 général plus fiables (les installer en position verticale de préférence).
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6.3. CIRCUITS HYDRAULIQUES
DN 14 tube cuivre si 2 m² 4 m²
Se reporter toutefois
aux préconisations du constructeur
DN 16 tube cuivre si 4 m² 7 m²
121
6.3. CIRCUITS HYDRAULIQUES
Les isolants :
Dans tous les cas, canalisations apparentes, en goulottes ou enterrées dans des
fourreaux, ces tuyaux seront obligatoirement isolés dans des manchons souples type
« Armaflex » haute température épaisseur mini = 13 mm.
Variante acceptée
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6.3. CIRCUITS HYDRAULIQUES
Eau
Il faut prévoir une évacuation de l’air à chaque point haut.
Si l’on utilise un purgeur automatique à la sortie des capteurs, alors il devra être de
qualité tel qu’il supporte les hautes températures.
123
6.3. CIRCUITS HYDRAULIQUES
Soupape/Mano :
Le manomètre :
124
6.3. CIRCUITS HYDRAULIQUES
Bien rincer l’installation et faire tourner la pompe afin d’entraîner les saletés
vers le bas.
Attention : S’il ne s ’agit pas de MPG prêt à l’emploi, le mélange eau-MPG doit être
aussi homogène que possible, sinon l’antigel risquera de s’accumuler dans certains
endroits : bien brasser l’eau et l’antigel MPG avant de faire le plein.
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6.3. CIRCUITS HYDRAULIQUES
CAS PARTICULIER : le CESI autovidangeable
Les liaisons hydrauliques entre le circulateur et l'entrée basse des capteurs ainsi
que la sortie haute des capteurs et la bouteille de récupération doivent
obligatoirement respecter une légère pente qui garantira la vidange totale des
capteurs et des canalisations dès l'arrêt du circulateur.
Version 2
En conséquence, toutes les tubulures contenant de l’eau à l’arrêt ne doivent en
Septembre aucun cas craindre un risque de gel.
2001
126
6.3. CIRCUITS HYDRAULIQUES
Le point le plus haut des capteurs doit se situer sous le point le plus bas du ballon
Version 2
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127
6.4. PARTIE ELECTRIQUE
L’installateur devra se conformer à la norme C15 - 100 sur les règles des installations
électriques à basse tension dans les bâtiments. Il s’agit d’une norme harmonisée,
simplifiée, et surtout de sécurité.
En général l’installateur souscrit une assurance qui le couvre en cas d’accidents
relatifs aux raccordements électriques.
Si l’installateur n’est pas compétent, il doit faire appel au service d’un électricien.
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7. ASSISTER LE CLIENT DANS LA
RECEPTION DE L’INSTALLATION
7ème point de la charte QUALISOL :
Version 2
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7. RECEPTION
Il procèdera à la livraison des travaux. Il remettra au client notices par (ex : tableau
des vannes saisonnières à manœuvrer) et tous documents relatifs aux conditions de
garantie et d'entretien/maintenance du CESI.
La bonne information du client sur les règles de base de vérification de bon
fonctionnement de son CESI doit permettre d’éviter des interventions de
l’installateur parfois non justifiées.
Important
130
ADEME
7. RECEPTION Délégation Régionale X Plan Soleil
Fiche d’installation
“ Chauffe Eau Solaire Individuel ”
DESCRIPTION DU CESI
Identification de l’utilisateur : Identification de l’installateur :
Nom, Prénom :…………………………...…..… Raison sociale : ...............................................
Adresse Postale :…………………………...…...
………………………………………………...... Adresse : ...............................................
………………………………………………...... ...............................................
Code Postal et Ville :....……………………...... CP et Ville : ...............................................
Téléphone :…………………………………....... Téléphone : ...............................................
Adresse de l’installation (si différente) : Télécopie : ...............................................
………………………………………………...... mél : ...............................................
………………………………………………...... SIRET et APE : ...............................................
N° Qualisol ...............................................
Caractéristiques de l’installation : Coût de l’installation selon devis joint :
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131
ADEME
7. RECEPTION Délégation Régionale X Plan Soleil
Fiche d’installation
“ Chauffe Eau Solaire Individuel ”
Engagement de l’utilisateur :
Version 2
Septembre L’utilisateur soussigné certifie que les informations fournies dans la présente fiche sont complètes,
2001 sincères et véritables.
132 :
Concernant l’installation solaire pour laquelle la prime a été accordée, l’utilisateur déclare en outre
Signature et cachet de l’installateur : Date : ......... / ........ / .........
7. RECEPTION
Engagement de l’utilisateur :
L’utilisateur soussigné certifie que les informations fournies dans la présente fiche sont complètes,
sincères et véritables.
Concernant l’installation solaire pour laquelle la prime a été accordée, l’utilisateur déclare en outre :
- avoir accompli en temps utile toutes démarches relatives aux règles et dispositions applicables
localement en matière de constructions et d’urbanisme,
- s’il est locataire ou occupant à titre gratuit, avoir obtenu préalablement aux travaux,
l’autorisation du propriétaire bailleur,
- autoriser l’ADEME, ou tout mandataire de cet organisme à effectuer une visite de contrôle en
sa présence, sous réserve de prise de rendez-vous préalable,
- ne pas avoir déjà pour cette installation soit fait la demande de prime auprès d’une Délégation
Régionale de l’ADEME, soit bénéficié de la prime au travers d’une réduction de la facture
établie par un opérateur ayant signé un Contrat Régional d’Objectif avec l’ADEME
Nom et signature de l’utilisateur : Date : ......... / ........ / .........
Version 2
Septembre N.B. :
2001 Les informations fournies par l’utilisateur dans le présent formulaire, et celles contenues dans les documents éventuellement
annexés ne sont demandées par l’ADEME qu’aux fins de vérification des conditions d’éligibilité à l’attribution des primes
“ chauffe-eau solaire ”, et d’analyse statistique des données. 133
8. PREPARER LE SERVICE APRES-VENTE
7ème point de la charte QUALISOL :
« L’installateur règle et met en service l'installation, puis procède à la réception des travaux
en présence du client. Il lui remet notices et tous documents relatifs aux conditions de
garantie et d'entretien/maintenance du CESI,… »
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8.1. GARANTIE BIENNALE ET DECENNALE
L’installation intérieure
Garantie de bon fonctionnement
capteurs indépendants obligatoire (garantie biennale).
EQUIPEMENTS partie intérieure des capteurs Durée : 2 ans
intégrés
135
8.2. MAINTENANCE COURANTE
L’installateur
Capteurs solaires :
contrôle des raccords hydrauliques : une fois par an et remplacement
immédiat des joints fuyards
resserrage de la boulonnerie des supports remise en peinture antirouille
: tous les 3 ans
Remplacer le mélange antigel selon la périodicité indiqué par son
fabricant
Version 2
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136
8.2. MAINTENANCE COURANTE
L’installateur
Organes de sécurité :
purgeurs d’air : à manœuvrer
vase d’expansion : vérifier la pression de gonflage
soupape de sécurité
Version 2
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8.2. MAINTENANCE COURANTE
L’installateur
Régulation-électricité :
alimentation et voyants lumineux des armoires électriques
fonctionnement du circulateur par mise en marche forcée
caractéristiques des sondes, déclenchement forcé de la régulation (sonde
trempée dans un verre d’eau chaude ou froide).
Version 2
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8.2. MAINTENANCE COURANTE
L’usager
La pression du fluide des capteurs doit être d’environ 0,6 bar + H/10 (avec
H hauteur entre capteur et ballon).
Par temps ensoleillé, vérifier que le régulateur fonctionne et que le
circulateur tourne.
Il est utile de prévoir sur l’installation un thermomètre à l’entrée et un autre
à la sortie de l’échangeur solaire du ballon. En fonctionnement et par temps
ensoleillé, l’écart entrée - sortie dépasse rarement 10°C. Si cet écart est
supérieur à 15°C, c’est probablement le signe d’une mauvaise circulation
de fluide.
Enfin le vitrage du capteur doit être nettoyé s’il est empoussiéré (jet à
haute pression exclu).
Version 2
Septembre Il est possible à l’installateur de proposer un service annuel d’entretien
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139
9. DIAGNOSTIC DE PANNES OU D’INCIDENTS
9ème point de la charte QUALISOL :
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9. DIAGNOSTIC DE PANNES
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9. DIAGNOSTIC DE PANNES
Pression en hausse :
142
9. DIAGNOSTIC DE PANNES
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9. DIAGNOSTIC DE PANNES
Tableau de dépannage :
LOCALISATION DU DEFAUT :
CIRCUIT PRIMAIRE
NATURE DU
DEFAUT Pression en baisse Pression en hausse
DETECTE
144
9. DIAGNOSTIC DE PANNES
Tableau de dépannage :
LOCALISATION DU DEFAUT :
CIRCULATEUR
NATURE DU
DEFAUT Le circulateur ne tourne jamais Le circulateur tourne sans arrêt
DETECTE
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9. DIAGNOSTIC DE PANNES
Tableau de dépannage :
LOCALISATION DU DEFAUT
BALLON DE STOCKAGE
NATURE DU
DEFAUT Fuite du ballon Eau juste tiède au puisage
DETECTE
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10. SUIVI ET CONTROLE
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10. SUIVI ET CONTROLE
Objectif
Dans le cadre du programme HELIOS 2006, l’Ademe attribue des aides
financières aux acquéreurs de chauffe-eau solaires qui présentent des
caractéristiques suffisantes de qualité - qualité du matériel, qualité de la mise en
œuvre.
Pour vérifier la qualité de la mise en œuvre, des visites de contrôle ou audits
qualité de certaines installations sont prévus.
Ces visites consistent à inspecter les installations pour vérifier qu'elles ont été
réalisées conformément à la charte Qualisol en dix points, signée par l'installateur.
L'audit se compose de trois phases, une phase de préparation, une visite sur place
et une phase de synthèse avec la rédaction d'un rapport.
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10. SUIVI ET CONTROLE
Exemple de grille de visite
Fiche 1 à remplir avec l’aide de l’utilisateur ou du propriétaire
Nom de l’utilisateur : Téléphone :
Adresse de l’installation :
Nombre de personnes (en moyenne) :
N° de l’installateur : Q
Date de mise en service :
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11.1. LE CHANTIER PROPRE
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11.2. DECRET DU 13 JUILLET 1994
Il concerne les déchets d’emballage dont les détenteurs ne sont pas les ménages :
ce sont : les housses plastiques, les cartons, les plastiques, le bois, les
fûts, les palettes servant au transport et au conditionnement des produits ;
ils ne concernent pas les déchets de fabrication produits par l’activité
industrielle ;
ils ne concernent pas les détenteurs dont la production hebdomadaire est
inférieure à 1100 litres et qui les remettent au service de la collecte des
communes.
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11.2. DECRET DU 13 JUILLET 1994
Version 2
Septembre
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11.3. LOI DU 13 JUILLET 1992
Elle fixe qu’à partir du 1er Juillet 2002, seuls les déchets ultimes, c’est à dire les
déchets ne pouvant pas être valorisés dans les conditions techniques et
économiques du moment, seront admis en centres de stockage.
Tous les autres déchets seront recyclés, incinérés, ou traités.
Signalétique
des déchets
de chantier
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11.3. LOI DU 13 JUILLET 1992
Oui Recyclage
DECHETS
Recyclables ?
INERTES
Briques, tuiles..., Non CLASSE III
Recyclable Recyclage
DECHETS
Recyclables ?
INDUSTRIELS Incinérable Incinération
Incinérables ?
BANALS
Emballages, Ni l’un,
CLASSE II
palettes consignées, ni l ’autre
tube cuivre...
Détermination Physico-
Oui
du traitement chimique...
DECHETS Traitement
Non CLASSE I
DANGEREUX préalable ?
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Septembre Huile, Pinceaux ...
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11.4. LA FILIERE D’ELIMINATION
SITES
CHANTIERS DECHETTERIE de STOCKAGE ou
de VALORISATION
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Septembre
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Version 2
Septembre
2001
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