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CHAPITRE 1

BASE DE L’ENERGIE SOLAIRE


PHOTOVOLTAIQUE

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1. INTRODUCTION

La crise énergétique mondiale survenue en 1973 par l’augmentation brutale du prix du pétrole
Kibourg (Israël-Monde arabe du golf) a conduit une première fois l’homme à s’intéresser
davantage à des sources d’énergie renouvelables au premier rang desquelles l’énergie solaire. Les
principales caractéristiques de l’énergie solaire ayant suscité l’intérêt qu’on lui a porté à l’époque
étaient sa gratuité, sa disponibilité sur une grande partie du globe terrestre et l’absence de risque
d’épuisement connu par les sources d’énergie fossile.

On s’est vite aperçu que l’énergie solaire, contrairement à une idée répandue, n’est pas tout à fait
gratuite : son utilisation nécessite un investissement de départ souvent plus lourd que pour les
sources d’énergie conventionnelles et nombre d’installations solaires sont aujourd’hui à l’arrêt
faute d’avoir prévu un budget pour la maintenance des équipements.

Toutefois, sans être totalement gratuite, l’énergie solaire présente des coûts de fonctionnement
réduits et offre dans certains cas une alternative économiquement rentable par rapport aux
sources d’énergie conventionnelles.

Actuellement, l'attitude vis à vis de l'énergie fossile (pétrole, gaz etc.) a changé. Ce changement
est en grande partie dû à :

• La recherche de l’indépendance énergétique vis-à-vis des nations productrices de pétrole


(les crises pétrolières successives ont mis en évidence la dépendance de nombreux pays
vis-à-vis des nations productrices de pétrole)

• La dégradation de l’environnement (réchauffement climatique du au rejet des gaz à effet


de serre surtout le CO2 dans l’atmosphère)

• La politique d’accès à l’électricité pour le plus grand nombre de la population planétaire


(seulement le 1/4 l’humanité a accès aux services énergétiques)

Grâce à divers procédés, l’énergie solaire peut être transformée en une autre forme d'énergie utile
pour l'activité humaine, notamment en chaleur ou en électricité :

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SOLAIRE CENTRALE
PHOTOVOLTAIQUE ELECTRIQUE
PHOTOVOLTAIQUE

SOLEIL UTILISATION
DIRECTE DES
SOLAIRE PASSIF RAYONNEMENTS
SOLAIRES

SOLAIRE 1 CHAUFFE EAU


THERMIQUE SOLAIRE

CUISINIERE
2 SOLAIRE

PRODUCTION DE SECHOIR
VAPEUR D’EAU SOLAIRE

CLIMATISATION
CENTRALE SOLAIRE
ELECTRIQUE
THERMODYNAMIQUE CHAUFFAGE DES
BATIMENTS

1 Utilisations directes de l’énergie thermique solaire


2 Utilisations indirectes de l’énergie thermique solaire (production de vapeur pour
l’entraînement d’un alternateur grâce à une turbine à vapeur

Figure 1.1 – Différentes applications de l’énergie solaire

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2. DONNEES SOLAIRES

2.1 Ensoleillement

L'ensoleillement est défini comme une puissance reçue par une surface. Il s'exprime en W/m2
(watt par mètre carré). Le S.I. (système international d’unités) recommande le symbole E.

• Appareil de mesure = pyranomètre or cellule étalon

2.2 Irradiation et Heure crête solaire

L'irradiation (rayonnement) est l'énergie reçue par une surface au cours d’une période donnée
(quotidiennement, mensuellement ou annuellement). Elle s'exprime en J/m2 (joule par mètre
carré). L'ISES (International Solar Energy Society) recommande le symbole H. D'autres unités
courantes sont le J/cm2 (joule par centimètre carré) et Wh/m2 (watt-heure par mètre carré) bien
que ce dernier ne n'appartenant pas au système international d'unités (SI).

L'irradiation journalière dépend de nombreux facteurs, dont principalement la couverture


nuageuse, la durée du jour et la hauteur angulaire du soleil au-dessus de l'horizon. La durée du
jour et la hauteur angulaire du soleil dépendent de la géométrie terre-soleil. Ils sont donc
uniquement fonction de la latitude, du jour concerné et de l'heure solaire (pour la hauteur).

L'irradiation quotidienne est généralement référencée comme des heures crêtes solaires
journalières.

Le nombre d'heures soleil maximales pendant le jour est le nombre d'heures pendant lesquelles
l'énergie au taux de 1 kW/m2 donnerait une quantité équivalente d'énergie à l'énergie totale
pendant ce jour.

Exemple :

Si l’irradiation sur une surface horizontale pendant un jour entier est 25 MJ/m2, quel sera le
nombre d'heures pendant lesquelles l’éclairement à la valeur de 1000 W/m2 donnera la même
énergie gagnée pendant ce jour.

Notez : le rapport entre MJ et le kWh est 1 kWh = 3,6 MJ ou 1 MJ = 1/3,6 kWh.

Cela signifie que 25 MJ/m2 seraient égaux à 25/3.6 = 6.94 kWh/m2. Le nombre d'heures
maximales de soleil est 6,94.

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Figure 1. 2 – Heures solaires

La figue 1.3 représente la variation typique d'irradiation pendant le jour. Le secteur sous la
courbe est l'énergie totale (kWh) reçu au cours d’une journée. La surface du rectangle égale à la
surface totale sous la courbe. Si l'énergie a été reçue uniquement au taux de 1 kW/m², il
fournirait la même énergie totale en 4 heures (10h00 à 14h00). Le numéro d'heures maximales de
soleil est 4.

Convertir un éclairement en irradiation et vice-versa

La conversion d'une irradiation (énergie) en éclairement (puissance) s'effectue en divisant


l'irradiation par la durée de la mesure ou de l'observation. Réciproquement, l'éclairement est
converti en irradiation en multipliant par une durée.

Pour convertir de En Pour convertir de


Irradiation horaire en J/m2 (incluant les éclairement en 3600 (nombre de secondes
moyennes temporelles : moyennes W / m2 dans une heure)
mensuelles ou annuelles etc.)
Irradiation horaire en Wh/m2 (incluant les éclairement en 1
moyennes temporelles : moyennes W / m2
mensuelles ou annuelles etc.)
Irradiation journalière en J/m2 (incluant les éclairement en 86400 = 24 * 3600 (nombre
moyennes temporelles : moyennes W / m2 de secondes dans un jour
mensuelles ou annuelles etc.)
Irradiation journalière en Wh/m2 (incluant les éclairement en 24 (nombre d'heures dans un
moyennes temporelles : moyennes W / m2 jour)
mensuelles ou annuelles etc.)

Pour convertir une irradiation sommée sur 10 jours, ou sur un mois ou une année (irradiation
mensuelle, ou annuelle), en éclairement, convertir tout d'abord en valeur moyenne en divisant par
la durée de la période (par exemple, 10 jours, 28 ou 30 ou 31 jours, 365 ou 366 jours). Puis
utiliser la table ci-dessus.

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2.3 Energie solaire reçue par une surface plane

Si la même surface de mètre carrée est inclinée à un angle la permettant d’être


perpendiculaire aux rayons du soleil alors on constatera une augmentation de l’énergie
reçue par cette dernière.

Nous avons encore 12


rayons solaires par m²

Surface d’un m²

Figure 1.3 - Effet de l’inclinaison sur l’énergie solaire reçue par une surface plane

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Une cellule solaire capte le maximum d’énergie solaire quand il est perpendiculaire aux rayons
du soleil, or l’angle d’incidence de ces rayons varie au cours de la journée et au cours des
saisons.

L’utilisation des systèmes motorisés de positionnement automatique par rapport au soleil permet
de présenter le champ PV le plus perpendiculairement possible par rapport aux rayons du soleil.
On optimise ainsi la quantité d'énergie solaire captée. Il y a différents types de systèmes de
positionnement :

• uniaxial : Système permettant de faire tourner le champ PV autour d'un axe situé dans le
même plan que le champ PV. L'orientation de cet axe peut être quelconque, mais le plus
souvent, il s'agit d'un axe horizontal orienté Est-Ouest ou Nord-Sud, ou encore d'un axe
parallèle à l'axe de rotation de la terre;

• azimutal : Système à un seul axe de rotation vertical, le champ PV conservant une


inclinaison fixe;

• biaxial : Système à 2 axes de rotation permettant toujours de présenter la surface du


champ PV perpendiculairement aux rayons du soleil.

Ces dispositifs de poursuite du soleil dans le ciel seraient donc idéaux s'ils ne présentaient pas
quelques inconvénients : ils sont complexes, fragiles et coûteux, en plus que leur usage ne peut se
justifier qu'en cas d'absence de couverture nuageuse

L’angle d’inclinaison optimal pour une exploitation annuelle est donné ci-dessous :
(1)
Latitude Inclinaison Il est nécessaire d’incliner au
0° à 15 latitude (avec au minimum 10°(1) moins le générateur à 10° pour
15 à 22,5 Latitude + 5° tenir compte de l’auto
22,5° à 35° Latitude + 10° ruissellement des eaux (pluies,
> 50° Latitude + 20° etc.)

Tableau 1.1- Angle optimal d’inclinaison pour une exploitation annuelle

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3. NOTIONS DE GEOMETRIE SOLAIRE

3.1 Orientation

Dans l'hémisphère nord les modules seront placés face au sud. Dans l'hémisphère sud les modules
seront placés face au nord. L’angle d’inclinaison optimal est généralement la latitude du lieu.
Sous les tropiques (entre le Tropique du cancer et le Tropique du capricorne) le soleil peut être au
nord ou au sud du module solaire. En général le module est toujours dirigé le vrai nord si vous
êtes dans l'Hémisphère sud et le vrai sud dans l'Hémisphère nord.

Nord

Altitude

Azimuth

Ouest Est

Sud

Figure: 1.4 Altitude and Azimuth

L'emplacement du soleil est spécifié par deux angles :

• L'angle solaire d'altitude (α) est l'angle entre les rayons du soleil et le plan horizontal.

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• L'azimut solaire (β) est l'angle entre la projection des rayons du soleil sur un plan
horizontal et la direction du Nord.

3.2 Nord Magnétique et Nord Vrai

Le nord Magnétique est la direction qu'une boussole indiquera à n'importe quel emplacement
donné. Les modules solaires doivent faire face au vrai nord. Quoique le nord magnétique et vrai
Nord doivent dans la théorie être dans la même direction, souvent, il y a une différence entre les
deux, en raison de la déviation magnétiques qui est différente sur la terre.

Par exemple

• à Ouagadougou, la déviation magnétique est de 7° Ouest. Cela signifie que le Vrai


Nord est approximativement 7° à l’Est du nord magnétique.

• à Sydney, la déviation magnétique est de 11° Est. Cela signifie que le Vrai Nord est
approximativement 11° à l’Ouest du nord magnétique.

Figure 1.5: Magnetic and True North

3.3 Effets de l’atmosphère

L'atmosphère a une influence sur les radiations solaires qui atteignent la surface de la terre. Les
nuages et d'autres particules dans l'atmosphère peuvent refléter ou disperser l'énergie solaire (voir
la figure 1.6)

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Figure 1.6 : Rayonnements directs et diffus

Les rayonnements solaires atteignant la surface de la terre sont composés de rayonnements


directs et de rayonnements diffus. D'habitude, le rayonnement diffus n'est pas aussi intense que le
rayonnement direct, mais peut toujours produire de la chaleur pour des capteurs solaires et de
l'énergie pour des cellules photovoltaïques.

À cause de l'effet de l'atmosphère, le rayonnement atteignant la surface de la terre a un contenu


spectral différent du rayonnement à l'extérieur de l'atmosphère. Particulièrement l'eau et le CO2
dans l'atmosphère absorbent quelques bandes de longueur d'ondes.

3.4 Air mass

L’Air Mass ou masse d'air caractérise l'épaisseur relative de l'atmosphère traversée par le
rayonnement solaire : plus le soleil est proche de l'horizon, plus ses rayons doivent traverser une
couche d'air épaisse, modifiant ainsi le spectre de la lumière solaire, donc l'énergie des photons et
le rendement de conversion des cellules photovoltaïques. La valeur de la masse d'air donnée par
rapport à l'épaisseur de l'atmosphère lorsque le soleil est à la verticale, elle vaut alors 1.

Dans le schéma qui suit, la masse d'air est égale à OM/OA qui est l'inverse de sinus h:

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Figure 1.7 - Masse d'Air.

Position du soleil h sinh m


Zenith 90° 1 1
45° 45° 0,707 1,41
15° 15° 0,258 3,86

La masse d'air de référence (AM = 1,5) correspond donc à une hauteur du soleil de :
m = 1,5, sin h = 2/3 et h = 41,8°

• AM = 0 signifie qu'il n'y a pas d'atmosphère (cas des satellites) : c'est la valeur de
l'énergie du rayonnement solaire "extra-terrestre" (c'est en réalité une moyenne car ce
rayonnement varie légèrement au cours de l'année de 1416W/m2 à 1326 W/m2),

• AM 1 signifie que le soleil est à la verticale,

• AM 10 signifie que sin h = 0,1 et donc que h = 5,70, le soleil est très bas sur l'horizon,
l'énergie du rayonnement solaire est divisée par 4 par rapport à celle de ce rayonnement à
la verticale.

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4. EFFET PHOTOVOLTAIQUE.

L’effet photovoltaïque se manifeste par l’apparition d'une différence de potentiel à la jonction


entre un métal et un semi-conducteur où entre deux semi-conducteurs lorsque le dispositif reçoit
un rayonnement lumineux de longueur d’onde adéquate. Ainsi une cellule photovoltaïque peut
convertir l'énergie solaire en énergie électrique en mettant en jeu ce phénomène physique
optoélectronique.

Le rayonnement solaire est constitué de photons transportant chacun une énergie Eph, qui répond
elle même à la relation suivante :
c
E ph = h. (Eq 2.1),
λ
Dans laquelle :
• λ (m) représente la longueur d’onde,
• h la constante de Planck (6,62.10-34 J.s).
• c la vitesse de la lumière (3.108 m/s).

D’après (Eq 2.1), l’énergie transportée par un photon est inversement proportionnelle à sa
longueur d’onde. Le flux d’énergie solaire est transmis sous forme de rayonnements
électromagnétiques, dont l’ensemble des longueurs d’ondes est assez proche de celui émis par les
corps noirs présents dans l’espace. (Figure 1.8)

Figure 1.8. Exemples de spectre solaire

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Les longueurs d’ondes du rayonnement solaire terrestre sont comprises entre 0,2µm (ultra-violet)
et 4µm (infra-rouge) avec un maximum d’énergie pour 0,5µm. 97,5% de l’énergie solaire est
comprise entre 0,2µm et 2,5µm. De 0,4µm à 0,78µm, le spectre correspond au domaine du
visible. Les capteurs d’énergie solaire doivent donc être compatibles avec ces longueurs d’ondes
pour pouvoir piéger les photons et les restituer sous forme de chaleur ou d’électrons. Le tableau
01 donne les valeurs énergétiques caractéristiques des photons pour diverses longueurs d’ondes,
ainsi que les zones correspondantes au spectre lumineux.

µm)
λ (µ Eph(eV) zone
0,2 6,2 Ultra-violet
0,4 3,1 Visible bleu
0,5 2,48 Visible jaune-vert
0,78 1,59 Visible rouge
1 1,24 Infrarouge
2 0,62 Infrarouge
4 0,31 Infrarouge

Tableau 2.1- Valeurs énergétiques des photons issus du spectre solaire

Pour que le rayonnement solaire produise un courant électrique dans un matériau donné, faisant
alors office de capteur, il faut que les photons soient tout d’abord absorbés par un ou plusieurs
matériaux sensibles à la longueur d’onde des photons. Puis, l’énergie des photons excite des
électrons, qui sont ensuite collectés afin de constituer un courant électrique global.

5. CELLULE PHOTOVOLAIQUE

5.1 Description d’une cellule photovoltaïque

Un système photovoltaïque est un dispositif qui convertit directement l'énergie du rayonnement


(solaire) en énergie électrique.

L'élément de base de ces systèmes est la cellule photovoltaïque, appelée aussi cellule solaire.

Une cellule photovoltaïque est un composant électronique qui a la forme d'une plaque mince.
Cette plaque est constituée d'une jonction entre deux couches semi-conductrices (ou entre une
plaque métallique et une couche semi-conductrice). Chaque couche est reliée à un conducteur
électrique, de sorte que l'on dispose de deux fils pour relier la cellule à un circuit électrique
extérieur.

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Figure 1.9 - Transformation de l'énergie lumineuse en énergie photovoltaïque

5.2 Technologies

Industriellement le matériau le plus utilisé dans la fabrication des cellules photovoltaïques est le
silicium qui est un semi-conducteur. On utilise également l'arséniure de gallium et des couches
minces comme de CdTe (tellurure de cadmium) et le CIS (cuivre-indium-disélénium).

Il existe plusieurs types de cellules solaires :

• Les cellules monocristallines (rendement 15% - 22%)


• Les cellules polycristallines (rendement 10%-13%)
• Les cellules amorphes (rendement 5%-8%)
• Etc.

En exemple une cellule solaire avec une surface de 1 cm ², rendement de 10 % peut livrer une
puissance de 1W sous une irradiation de 1000 W/m ². Souvenez-vous que :
Puissance = Irradiation x surface de la cellule x rendement
Puissance = 1000 x 10-2 x 10/100 = 1W

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1.1. Comparaison entre différents types de cellule photovoltaïque

Mono cristallin Poly cristallin amorphe


Matériaux Silicium purifié Déchets de silicium Silicium couches minces
provenant des
industries
microélectroniques
Rendement (%) 15 - 22 10-13 5-8
Durée de vie (ans) 20 - 25 20 - 25 5 - 20
Surface occupée
7-9 9-11 16-20
(m²/kWp)
Coût initial Très élevé Elevé Moins que le poly cristallin

• Toiture de maison, • Toiture de • Systèmes embarqués à


Utilisation • Façade de maison, maison, faible puissance
• Applications • Façade de maison consommée, (calculette,
nécessitant une faible • Generateur pour montre…),
puissance n’importe quelle • Building integrated PV
consommée, taille (systèmes • Systèmes connectés ou
• Espace (satellite) connecté au système isolés
réseau, systèmes
Nécessaire quand le isolés)
problème de place est
critique
Avantages • Produit plus d’énergie
• Bon rendement que les autres types
• Haut rendement (20% to 30%),
• Pas d’effets de
temperature sur la
puissance du générateur
• Flexible et leger
• Coût d’acquisition • Coût initial élévé • Chute de puissance
initial plus élévé par • Perte de après quelque temps
Inconvénients rapport aux autres puissance au déla d’utilisation
types de 25 °C • Nécessite une grande
• Perte de puissance au surface
déla de 25 °C

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5.3 Terminologie

• Cellule photovoltaïque : c’est la composante de base d'un système photovoltaïque. Elle


est caractérisée par sa faible puissance et sa faible tension (0,5V à 0,6 V).

• Module : Plusieurs cellules compte tenu de leurs faibles caractéristiques électriques


(puissance et tension) sont interconnectée en série (accroissement de la tension) et en
parallèle (augmentation de la puissance) pour constitué un générateur unique
commercialisable appelé module

• Panneau : Un assemblage de plusieurs modules montés dans un même plan s’appelle


panneau et l’ensemble des panneaux d’une installation s’appelle un champ
photovoltaïque.

Figure 1.10 - Notions de cellule, de module et de panneau photovoltaïque

5.4 Conditions de Test Standard (STC)

Les constructeurs indiquent généralement les caractéristiques de leurs modules photovoltaïques


dans les conditions suivantes :

• Puissance crête : puissance maximum du module obtenue pour un éclairement de 1000


W/m2, une température de jonction de 25°C, et un spectre solaire AM de 1,5

• NOCT: (Nominal Operating Cell Temperature), c'est la température de jonction de la


cellule, ce paramètre caractérise le fonctionnement thermique du module : il correspond à
la température de jonction des cellules pour un ensoleillement de 800W/m2, une
température ambiante de 20°C et une vitesse de vent inférieure à 1 m/s.

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Observations :

Les valeurs nominales (données par les conditions de test standard) sont très optimistes :

• d’une part, elle fait appelle à deux conditions peu compatibles à savoir une température de
jonction de 25°C, et un ensoleillement très élevé (1000 W/m2).

• d’autre part le spectre 1,5 AM, correspond au spectre de la lumière solaire après qu'elle ait
traversé une épaisseur d'air pur correspondant à 1,5 fois l'épaisseur de l'atmosphère. Cette
situation se présente en pratique lorsque le ciel est très clair et que le Soleil se trouve à
une hauteur de 41,8° au-dessus de l'horizon. Malheureusement, dans ce cas, l'intensité du
rayonnement est toujours inférieure à 1000 W/m² à cause de l'absorption d'une partie du
rayonnement par l'atmosphère.

5.5 Caractéristiques électriques d’un module

On spécifie, dans les conditions standardisées décrites ci-dessus, la tension et le courant


correspondant au point de fonctionnement à puissance optimum. Ces valeurs nominales sont
appelées, valeurs de crête (peak) du module, et affectées d'un indice c (crête) ou p (peak).

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Il faut s'assurer avant de procéder à des comparaisons que les valeurs nominales correspondent
bien aux conditions standardisées décrites ci-dessus. En effet, certains distributeurs "gonflent" les
chiffres définissant les valeurs nominales pour un éclairement de 1250 W/m² au lieu de 1000
W/m².

Exemple de caractéristiques des modules photovoltaïques (MSX-83 et MSX-77 de BP Solar)

MSX-83 MSX-77
Puissance maximale (Pmax) . 83W. 77W
Tension à Pmax (Vmp). 17.1V 16.9V
Courant à Pmax (Imp) 4.85A. 4.56A
Puissance minimale guarantie Pmax 80W 72W
Courant de court-circuit (Isc). 5.27A 5.0A
Tension à circuit ouvert (Voc) 21.2V 21.0V
Coefficient de température de Isc (0.065±0.015)%/°C
Coefficient de températures de Voc – (80±10) mV/°C
Effet approximative de la température sur la puissance – (0.5±0.05)%/°C
NOCT 47±2°C

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