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Deusitme Chambre Comm:
arrét xt {33
RG; 04/00195
S.A. FILM OFFICE
DISTRIBUTION
co
S.A. SELECTION DISC
ORGANISATION
Confirme Tadécision deférée dans
toutes ses dispositions, a fégard
de toutes Jes parties au recours
extcwioire dalivrée
14 AVR. 2005
a Boog te
Cocke.
2. \\0 2
“ REPUBLIQUE FRANCAISE
AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS
COUR P'APPEL DE RENNES
ARRET DU 29 MARS 2005
COMPOSITION DE LA COUR LORS DU DELIBERE :
Monsieur Yves LE GUILLANTON, Président,
Monsieur Joél CHRISTIEN, Conseiller,
Monsieur Jean CHERBONNEL, Conseiller,
GREFFIER :
Madame Béatrice FOURNIER, lors des débats et lors du prononeé
DEBATS :
A Vandience publique du 10 Février 2005
devant Monsieur Jog] CHRISTIEN, magistrat rapporteur, tenant seul
Yaudience, sans opposition des représentants des parties, vi qui a rendu compte
au délibéré coliggial
ARRET
ontradictoire, prononcé par Monsieur Yves LE GUILLANTON, Président,
a Yaudience publique du 29 Mars 2005, date indiquée a Fissue des débats.
wee
APPELANTE :
S.A. FILM OFFICE DISTRIBUTION prise en Ia personne de ses
représentants Kégaux:
47 rue Sadi Carnot
Immeuble Le Clémenceau - BP 817
92008 NANTERRE.
représentée par la SCP BAZILLE J.J., GENICON P., GENICON S., avoués
assistée de Me Jean-Marie BERTHELOT, avocat
INTIMEE :
S.A. SELECTION DISC ORGANISATION prise en ta personne de ses
représeatants légaux
ZA da Gifard
BP IS
35410 DOMLOUP
représontée parla SCP CASTRES COLLEU PEROT & LE COULS-BOUVET,
avougs
assistée de Me Nicolas MENAGE, avocatSy
EXPOSE DU LITIGE.
Dans le cadre de relations d'affaires établies, la société
SELECTION DISC ORGANISATION (SDO) achetait & Ia société
FILM OFFICE DISTRIBUTION (ci-aprés dénommée FILM OFFICE)
des vidéogrammes pour les distribuer & sa propre clientele de
magasins & grande surface.
Ces relations, soumises A une convention de partenariat et des
conditions générales de vente annuellement reconduites, ont été
rompues par courrier de la société FILM OFFICE des 22 mai et 11
juin 2001 annongant son intention de mettre fin a son activité le 30
juin suivant, le co-coniractant pouvant toutefois faire retour des
produits invendus jusqu’au 30 septembre 2001.
Reprochant @ la sociéié SDO d’avoir nissé sa facturation
partiellement impayée, la société FILM OFFICE !'a fait assigner
devant le Tribunal de Commerce de RENNES, lequel, accueiliant les
prétentions reconventionnelles formées par la défenderesse, a statug
en ces termes:
“Condamne SDO a payer a4 FILM OFFICE DISTRIBUTION
Ja somame de 153.093,24 € au titre des factures ;
Condamne FILM OFFICE DISTRIBUTION au paiement par
compensation a SELECTION DISC ORGANISATION de ia somme de
58,894 € au titre de retour des marchandises ;
Condamne FILM OFFICE DISTRIBUTION @ payer &
SELECTION DISC ORGANISATION la somme de 87.027 € au titre
des remises et ristournes ;
Déboute les deux parties du surplus de leurs demandes ;
Condanme FILM OFFICE DISTRIBUTION auc entiers
dépens”
Reprochant aux Premiers Juges d’avoir méconnu les conditions
contractueles relatives au retour des marchandises et & application
des remises et ristournes, la société FILM OFFICE a relevé appel de
cette décision en demandant A Ja Cour de rejeter Jensemble des
prétentions de fa société SDO et de hui allouer une somme de 1.800 €
en application de V'article 700 du nouveau Code de procédure civile.
La société SDO a televé appel incident & I’effet de voir porter
Ja somme allouée par les Premiers Juges au titre des remises et
ristoumes éludées & 100.431 €.Elle sollicite en conséquence la condamnation, aprés
compensation, de la société FILM OFFICE au paiement de fa somme
de 6.231,77 € (153.093,24 - 100.431 - 58.894) outre une indemnité de
2.500€ en application de l'article 700 du nouvean Code de procédure
civile.
Pour un phis ample exposé des faits, de la procédure ainsi que
des prétentions et moyens des parties, a Cour se référe aux
Enonciations de la décision attaquée ainsi qu’aux derniéves
conclusions déposées pour la société FILM OLFICE le 30 novembre
2004, et pour Ia société SPO le 29 juin 2004,
EXPOSE DES MOTIFS
Hest constant que la facturation de la société FILM OFFICE a
été laissée impayée 4 hauteur de 153.093,24 €.
Les partics admettent également I’ume et Fautre que leurs
relations contractuelles sont soumises a la convention de partenariat
et aux conditions générales de vente conclues au titre de l'année 2000
et prorogées en 2001,
La société FILM OFFICE conteste en revanche devoir
indemniser la société SDO en raison des vidéogrammes dont elle a
refusé la reprise en faisant valoir que le courrier de rupture du 11 juin
200{subordonnait les retours de produits 4 son autorisation
conformément a “la procédure habituelle”, ies conditions générales
de vente précisant a cet égard que “toure demande de retour devait
étre négociée ef soumise & l'approbation préalable” de VY appetante,
la reprise d’un vidéogramme étant en outre conditionnée par la
“commande de deux vidéogrammes choisis dans ie méme catalogue”.
H résulte toutefois des pieces produites que les parties ont, au
cours de leurs relations daffaires, eu largement recours a cette
procédure de reprise des produits invendus, la société FILM OFFICE
étant a cet égard incapable de démontrer avoir, avant la supture, refusé
des reprises réctamées par son cocontractant,
En outre, en rompant des relations d'affaires établies depuis au
moins 3 ans moyennant un bref délai de préavis, la société FILM
OFFICE a ctie-méme rendu Ia condition de commande nouvelle
impossible a satisfaire.
La brieveté du délai de préavis de rupture aurait 4 tout le moins:
di conduire Fappelante a tenir compte des usages commerciaux
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