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Chapitre VIII

La vision des couleurs


Le spectre d’une source lumineuse
Les correspondances entre les sensations colorées et
les longueurs d’onde de la lumière sont à peu près les
suivantes :
longueur d’onde l couleur

400 - 450 nm violet


450 - 490 nm bleu
490 - 500 nm bleu-vert
500 - 560 nm vert
560 - 580 nm jaune
580 - 600 nm orange
600 - 800 nm rouge
La lumière blanche est un mélange de toutes ces couleurs
et se présente sous la forme d’un spectre continu. Mais
elle peut également être constituée par trois couleurs
isolées appelées couleurs « primaires » dont le mélange
donne également la sensation de couleur blanche. Il s’agit
alors d’un « pseudo-blanc » dont le spectre est constitué
par trois raies isolées.
Les trois couleurs primaires sont, par exemple :
le rouge de longueur d’onde 650 nm
le vert, de longueur d’onde 530 nm
le bleu de longueur d’onde 460 nm
C’est le système RVB, mais on peut en concevoir d’autres,
avec des couleurs primaires différentes
l l
lumière monochromatique lumière blanche

l
pseudo-blanc
La trivariance visuelle
rouge

blanc

noir vert

bleu
Structure de la rétine
 
- en périphérie, des bâtonnets, aux caractéristiques
suivantes :
- vision non colorée
- un pigment unique : la rhodopsine
- adaptation importante mais lente à la vision scotopique
- acuité visuelle faible

- au centre de la rétine, et surtout au niveau de la


fovea, des cônes :
- vision colorée
- 3 pigments distincts sensibles dans des zones
spectrales différentes
- adaptation rapide, mais faible, à la vision scotopique
- acuité visuelle forte
La trivariance visuelle peut également s’exprimer
d’une manière différente, en considérant, non pas
trois couleurs fondamentales, mais trois propriétés
de la lumière :

- la teinte, c’est à dire la couleur spectrale

- la saturation, proportion de blanc mélangée


à la lumière colorée pure

- la luminance, c’est à dire l’intensité


lumineuse
Les anomalies de la vision des couleurs
Les anomalies portant sur un déficit de
certains types de récepteurs s’appellent
les dyschromatopsies, et la plus connue
est le daltonisme. Il s’accompagne d’une
confusion du rouge et du vert

Ces anomalies peuvent être mises en évidence à


l’aide de différents tests, dont les tables d’Ishihara
Numéro Vision Dyschromatopsie congénitale de
Cécité complète ou
de normal type
perception très affaiblie
planche e protane ou deutane

1 12 12 12
2 8 3 X
3 6 5 X
4 29 70 X
5 57 35 X
6 5 2 X
7 3 5 X
8 15 17 X
9 74 21 X
10 2 X X
11 6 X X
12 97 X X
13 45 X X
14 5 X X
15 7 X X
16 16 X X
17 73 X X
18 X 5 X
19 X 2 X
20 X 45 X
21 X 73 X
FIN

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