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Sommaire :
- Partie 1 : Introduction à la fiscalité (page 3 à 18)
o Chapitre 1 : Introduction au droit fiscal
La notion d’impôt
La technologie de l’impôt
Les sources de droit fiscal
Fiscalité et finance publique
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I. La notion d’impôt
Sans contreparties : Il n’y a pas de relation entre l’impôt payé et l’usage de l’impôt.
Couverture des charges publiques : Financer l’autorité publique mais aussi améliorer le
fonctionnement de l’économie ou encore corriger les comportements.
- La redevance : est comme la taxe mais avec un principe d’équivalence entre le montant de
la redevance et le service rendu. Ex : la redevance TV
- Les cotisations sociales : sont des taxes perçues au profit des organismes de sécurité sociale
et sont gérées par les employeurs et les travailleurs.
On va depuis les années 90 vers une fiscalisation de la sécurité sociale avec la création
d’impôts sociaux.
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1) Le support de l’impôt
On utilise la notion de matière imposable et d’assiette.
La matière imposable : est l’ensemble des revenus, droits, biens et autres valeurs sur
lequelles un impôt est prélevé.
L’assiette : désigne le montant de la matière imposable auquel sera appliqué le taux d’impôt.
- Le revenu : est une somme d’argent provenant d’une source permanente et de manière
périodique. On distingue alors les impôts cellulaires (suivant l’origine du revenu) et les
impôts généraux (pour tous les types de revenu).
- Les dépenses : qui consistent à se défaire d’une partie de sa richesse en vue de l’acquisition
d’un bien ou d’un service. Ex : la TVA, les droits d’accises (sur le tabac, l’essence,…)
2) Le taux de l’impôt
a) Taux de l’impôt et produit de l’impôt
La relation entre le taux de l’impôt et le produit de l’impôt peut être de deux sortes :
- Soit l’autorité fixe le produit, dans ce cas elle observe l’assiette puis détermine le taux de
l’impôt, on parle alors d’impôts par répartition.
- Soit l’autorité fixe le taux, dans ce cas elle détermine les produits obtenus grâce à ce taux.
On parle ici d’impôts de quantité
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Impôt proportionnel : Le taux est le même quelque soit le montant de la matière imposable.
Impôt progressif : Le taux augmente avec le montant de la matière imposable.
Ex : sur la TVA, on est contribuable et l’entreprise est redevable donc l’impôt est indirect.
- La constitution : art 84
L’article 84 fixe le principe de légalité de l’impôt qui est voté par le parlement.
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Les cotisations sociales ne sont pas gérées par le parlement car ce ne sont pas des impôts.
- Autres documents :
- Le code général de l’impôt
- Les livres de procédure fiscale
- La doctrine administrative
- L’impôt direct sur le revenu et les revenus de l’épargne, il n’y a aucune harmonisation sur
ce champ des impôts.
- L’impôt indirect sur la dépense, il y a une harmonisation plus importante entre les
différents membres. Le conseil de l’union est ainsi compétent pour la TVA c'est-à-dire
qu’elle contrôle les différentes TVA. Cette mesure est justifiée par plusieurs raisons : libre
circulation des biens et services et marché commun de la consommation où il est nécessaire
d’éviter la concurrence fiscale.
Les arrêts des cours européennes sont également sources de droit fiscal :
- La cour de justice des communautés, qui vérifie l’application des traités et règlements et
la non-discrimination entre les Etats membres.
- La cour européenne des droits de l’homme, qui vérifie l’application des droits européens.
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L’union européenne :
- Prélèvements fiscaux
- Subventions versées
3° La douane :
- Contrôle aux frontières des marchandises et personnes (droits de douanes)
- Contrôle de la TVA intracommunautaire
4° La direction du budget :
- Préparation de la loi de finance et suivi de son exécution
La loi de finance est l’acte législatif par lequel les pouvoirs publics sont autorisés à disposer
d’un budget pour mettre en œuvre la politique du gouvernement et assurer le fonctionnement
de l’état. Concrètement le gouvernement présente un projet de loi de finance au parlement,
lorsqu’il est accepté il devient la loi de finance initiale. En cas de fautes prévisionnelles, l’Etat
peut modifier la loi de finance initiale grâce aux lois de finance rectificatives.
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5° La direction du trésor :
- Charger des opérations financières de l’Etat qui ne se traduisent pas par une dépense
ou une recette définitive.
Cela concernera la gestion des actifs financiers de l’état (détention de titres, marché des
changes,…)
- Principe d’immuabilité :
Le parlement se prononce tous les ans sur les dépenses et recettes qu’il juge utiles pour une
année, ce qui est une contrainte forte. Pour contourner ce principe, on utilise les programmes
pluriannuels des dépenses.
- Principe d’universalité :
- règle de non contraction (pas de montant net)
- règle de non affectation (pas de liens entre les recettes et les dépenses)
- Principe de sincérité :
La loi de finance pose une prévision de croissance.
La réforme de Lolf concerne les lois organiques relatives aux lois de finance. Elle a été
voté en 2001 et a commencé à s’appliquer en 2003. Le principal changement est l’abandon
des chapitres pour la notion de programme qui est moins restrictive et moins fixe. Le
programme peut être commun à plusieurs ministères, il peut être pluriannuel et il propose une
plus grande liberté de gestion.
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I. Le fonctionnement de l’économie
On parle d’économie mixte quand il y a coexistence entre les marchés régis par les
principes de l’économie de marché et des marchés régis par les autorités publiques.
Toutes les économies sont donc mixtes mais marquent leur différence par les limites données
par l’autorité publique.
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Absence de concurrence :
S’il y a absence de concurrence, en concurrence parfaite on parle d’atomicité des
agents (diversification de l’offre et de la demande), on parle de monopole (1 seul offreur), de
duopole ou d’oligopole, on parle également de monopsone (1 seul demandeur), de duopsone
ou d’oligopsone.
Derrière ce principe, on a les fondements de l’existence de monopoles publics : EDF,
SNCF,...
On parle d’économie de réseau dans le cas où un réseau est nécessaire et où souvent
il y a un monopole naturel public.
Le droit de la concurrence protège les particuliers des possibles abus d’une
entreprise dominante.
Prix et efficacité :
L’économie est l’allocation des ressources rares, cela entraîne un coût et un gain. Dans
une économie de marché, les ajustements se font par le prix et on se demande si le prix reflète
bien les gains et coûts. Si c’est le cas on dit que le marché est efficace.
Dans le cas du monopole, le prix ne reflète pas le constat de gain, on est donc en cas
de défaillance du marché
Biens publics :
Ce sont des biens qui ne sont ni exclusifs, ni privatifs.
Un bien est exclusif lorsque la consommation de ce bien par un agent économique
empêche d’autres agents de le consommer.
Un bien est privatif dans la mesure où il n’est pas coûteux d’en empêcher la
consommation.
Un bien public n’est pas un bien produit par l’autorité publique.
Ex : L’éclairage public est un bien public, un café n’en est pas un.
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3) La redistribution
On vient d’observer les imperfections du marché : degré de concurrence, externalités,
biens publics,…
- qu’il faut payer les risques pris et que les taux de rendements correspondent au risque.
- qu’on est prêt à payer pour éviter le risque (se prémunir contre les risques), c’est le
principe de l’assurance.
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1) Les principes
- Principe de nécessité : sachant que l’Etat doit financer ses dépenses, il doit réaliser des
prélèvements avec un principe de neutralité vis-à-vis du marché.
- Principe social : sachant que les marchés sont soit inefficaces, soit dans l’incapacité
d’atteindre des objectifs sociaux, l’Etat doit modifier l’économie.
2) Les modalités
- L’Etat se transforme en producteur de services publics
- L’Etat utilise la fiscalité pour inciter les comportements
- L’Etat réglemente pour intervenir dans l’économie
L’impôt doit être neutre, sauf s’il y a un but social, flexible, facile à modifier pour l’Etat,
transparent et simple, sur le plan de la collecte.
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I. Méthode
- Taux de pression fiscale (TPF) = Impôt Le TPF mesure le poids des impôts
PIB prélevé sur le PIB.
Les dépenses publiques représentent 50% du PIB, ce chiffre est stable depuis 20 ans
mais a connu une forte évolution durant le 20 ème siècle. Cette évolution est observable dans
toutes les économies semblables à celle de la France.
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Intérêts de la dette : 6%
FBCF : 6%
La dette est payée principalement par les APUC (82% soit 11% du budget).
Les prestations sont payées par les ASSO (77% du budget).
94% de ce budget est consacré au personnel, on a donc 22% des dépenses publiques qui sont
consacrées au personnel d’éducation.
Les recettes fiscales représentent 667 Mds d’€, elles sont composées de l’impôt (au sens
large) et des cotisations sociales.
Impôt : 62% Cotisations sociales : 38%
Et donc TPO = 44% TPF = 28%
APUC : 17%
APUL : 5% (dont 1% versé par l’état)
UE : 1%
ASSO : 21% ( > 16% car le financement est double, d’une part les cotisations
sociales, d’autres part des impôts versés aux cotisations sociales.)
Entre 1996 et 2004, le poids des cotisations sociales dans les prélèvements obligatoires
est passé de 42% à 37% alors que la CSG est passé de 0% à 9%. On a donc un changement
dans le mode de financement des ASSO.
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On différencie les impôts indirects qui représentent 60%, et les impôts directs qui représentent
40%.
Les proportions sont stables depuis plusieurs années mais l’impôt sur le revenu tend à
réduire alors que l’impôt sur les sociétés a augmenté.
En 2004, le déficit des APU était de 3.6% répartie sur les différents secteurs :
Etat : -3.7% ODAC : +0.4% APUL : +0.2% ASSO : -0.5%
L’Etat est toujours en déficit en France et souvent c’est même le seul secteur en
déficit. De manière structurelle, on a un besoin de financement des APUC, une capacité de
financement des APUL et des variations des ASSO.
La dégradation actuelle est due à un déficit élevé et un surcoût des ASSO.
La dette :
Jusqu’en 1990, la dette française n’était pas très importante mais la succession de
déficits importants a crée une dette devenue gênante. En 1980, la dette française était de 20%
du PIB alors qu’elle atteint 60% actuellement.
L’Etat supporte l’essentiel de la dette (48%), avec les APUL (7%) et les ASSO (1%)
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1) Le poids de la fiscalité
TPO :
France U.E. (15) OCDE Etats-Unis
1975 36% 33% 30% 27%
2000 45% 41% 37% 28%
La tendance mondiale est à la hausse sauf aux Etas-Unis. Certains pays ont des TPO
plus élevés que la France comme la Suède (53%) ou le Danemark (49%).
TPF :
France U.E. (15) Etats-Unis
1975 21% 24% 21%
2001 28% 30% 22%
L’écart entre la France et les USA est principalement dû aux cotisations sociales. Si le
financement des ASSO est fait par la fiscalité, il est intégré au TPO. Si l’épargne est privée,
cela n’est pas intégré au TPO.
Le TPO français n’est donc pas comparable au TPO américain.
On observe aux Etats-Unis une TVA très faible ainsi qu’un rôle réduit de la sécurité
sociale.
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I. Personne et revenu
2) Le revenu imposable
Définition :
Familial signifie que c’est le revenu d’un foyer fiscal qui est composé d’un couple
marié ou pacsé pour former une famille avec éventuellement des enfants à charge.
Le terme de net illustre un grand principe de l’impôt sur le revenu qui est le passage du brut
au net. On a ainsi le droit de soustraire aux revenus bruts toutes les dépenses effectuées en vue
de l’acquisition et de la conservation du revenu (par exemple les frais de déplacement)..
Annuel signifie simplement que l’impôt est demandé tous les ans, l’évaluation des
revenus étant faite sur l’année écoulée.
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Economique :
Le ménage a comme travail de consommer et d’épargner, c’est également l’agent qui
offre des facteurs de production c'est-à-dire à offrir du travail et du capital (via l’épargne).
Les revenus du ménage sont donc les revenus du travail et de l’épargne. Les
entreprises familiales comprises dans les ménages, réalisent l’activité de production et
rémunère les facteurs de production.
Fiscale :
Pour la fiscalité, il existe beaucoup de ménages qui réalisent l’activité de production
comme les commerçants, les artisans, les agriculteurs ou encore toutes les professions
libérales.
Le problème est qu’un même revenu peut relever de la fiscalité sur les ménages ou de la
fiscalité sur les entreprises.
BIC :
Les BIC est le bénéfice lié à l’activité avec l’application des règles de la comptabilité
privée.
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BA :
Le BA est le revenu des exploitants agricoles (culture, élevage, exploitation
forestière), il a pour spécificité de permettre la formation de groupes d’intérêt économique
(GIE) pour l’évaluation des impôts.
Il existe deux régimes, soit forfaitaire, soit réel.
BNF :
Le BNF est une rubrique fourre-tout avec notamment les professions libérales.
Revenu mixte :
Revenu mixte = BIC + BA + BNF
3) Revenu du capital
- Les revenus foncier : qui proviennent de la location des actifs. Le revenu brut
provient des loyers auxquels on soustrait les dépenses d’entretiens ce qui donne le
revenu net. On peut également avoir un régime forfaitaire de 15% du revenu de frais
d’entretien.
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4) Revenu du travail
Synthèse :
Mixte, 3 catégories : BIC, BA, BNC
Capital, 2 catégories : revenu des capitaux mobiliers, immobiliers
Travail, 2 catégories : Revenu des dirigeants, salaire…
2) Le quotient familial
Il a pour objectif de proportionner le montant de l’impôt aux facultés contributives de
chaque famille compte tenu du nombre de personnes qui la compose.
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Le taux de l’impôt sur le revenu augmente avec les tranches, c'est-à-dire avec l’assiette.
Ex : R = 9000€ I = 4191 x 0% + (8242-4191) x 7.05% + 758 x 19.74% = 435 €
En France, la baisse de l’impôt sur le revenu a été engagé depuis plusieurs années (par
exemple, en 2000, la tranche 6 avait un taux de 53.25%)
Le taux moyen de l’impôt sur le revenu est très inférieur au taux marginal de l’impôt sur le
revenu.
TM = 500 / 9000 Tm = 19.74% (sur le dernier euro gagné)
= 5.55%
Remarques :
Lorsque l’on considère un impôt progressif, on a toujours un taux marginal d’imposition
supérieur au taux moyen d’imposition.
Illustration : taux Tm
TM
R
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Ces chiffres correspondent à une moyenne sur l’ensemble des revenus, la différence
est grande suivant la richesse de l’individu.
La CRDS n’a pas vocation à rester en place mais devrait être retiré lorsque la dette sera
réduite, elle est toujours égale à 0.5% du revenu.
Comme l’impôt sur le revenu, la CSG et la CRDS touchent tous les revenus c'est-à-dire
que le financement des ASSO ne repose plus uniquement sur le revenu du travail.
A la différence de l’impôt sur le revenu, ce sont des impôts proportionnels et non
progressifs, qui touchent l’ensemble des foyers fiscaux, et qui sont prélevé à la source.
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Application :
Evolution :
L’évolution de ces deux impôts a été très importante, tout d’abord la CRDS n’existe
que depuis 1996, et de plus on observa une évolution très importante de la CSG depuis 15 ans.
La prime pour l’emploi est une solution à l’existence de trappes à inactivité, c'est-à-
dire la situation dans laquelle le passage à l’activité s’accompagne d’une perte de revenu.
Le fait de commencer une activité rémunérée crée une perte d’accès à d’autres
revenus.
Application de la PPE :
Conditions d’attribution :
- Le revenu total doit être inférieur à un seuil par part
- Un des membres du foyer fiscal doit exercer une activité professionnelle
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En 2001, 26% des foyers ont reçu la prime pour l’emploi avec une moyenne de 145 €
reçu par an pour un revenu de 10000 € moyen
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I. La taxe foncière
La taxe foncière est un impôt local ce qui implique que :
- Le produit de l’impôt est récupéré par les APU locales (commune, département et
région)
- Son application (taux) varie selon la localisation et est décidé par les collectivités
locales.
- Ce taux est encadré au niveau national avec une bande supérieure
Ce taux est inégal à cause des différences au niveau du territoire avec un accès à des
services variés et inégaux.
La taxe foncière frappe la détention des propriétés bâtis ou non bâtis, elle ne frappe
cependant pas le revenu de ces propriétés.
Le revenu net cadastral correspond à 50% de la valeur locative des propriétés bâtis, et
à 80% des propriétés non bâtis.
La valeur locative est le montant des loyers que pourraient recevoir le propriétaire s’il
décidait de louer son bien.
Calcul :
TH = Taux x valeur locative
On a des conditions d’exonération possible pour les foyers les plus modestes.
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- Ce taux ne peut pas non plus être 2.5 fois plus grand que le taux national de l’année
précédente
L’ISF est un impôt annuel qui frappe les foyers fiscaux français possédant un
patrimoine supérieur à 720000€, c’est un impôt très jeune (1989).
Matière imposable :
Rappel :
On a trois manières d’imposer le capital : soit en frappant le revenu du capital (IR),
soit en frappant la détention de capital, soit enfin lors de transmission.
Dans ce dernier cas on a deux situations : achat-vente ou succession
Définition :
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Montant Taux
P ≤ 7 600 € 5%
7 600 ≤ P ≤ 11 600 10%
P ≥ 1 700 000 40%
Néanmoins, une loi votée par le parlement aura comme intention supprimer la quasi-
majorité des droits de succession (environ 95% des successions seront concernées).
Impôts locaux:
TF: 20 Mds d’€
TH : 12 Mds d’€
Taxe professionnelle : 28 Mds d’€
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I. Introduction
1) Mesurer la dispersion
On utilisera des indicateurs statistiques, permettant de caractériser une population, de 2 types :
- Indicateur de position : moyenne, mode (Comportement commun)
- Indicateur de dispersion : amplitude, variance (Comportement autour des positions)
On utilise un indicateur, les fractiles, qui permet de diviser la population en fractions égales
selon la contribution étudiée
Si la fraction retenue est ¼ , on étudie des quartiles
½ , on étudie la médiane
Exemple :
Quartile Note Moyenne
Q1 N ≥ 11 14
Q2 8 ≤ N ≤ 11 09
Q3 5≤N≤8 06
Q4 0≤N≤2 02
Médiane : 08
2) Application au revenu
1° : On va découper la population française selon le revenu
2° : On regarde l’écart entre les classes
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Revenu du foyer fiscal, sachant qu’un foyer est en moyenne composé de 1.3 personnes :
PX : seuil de revenu pour faire partie des (100-X)% des personnes les plus riches.
PX - PY : seuil pour faire partie du groupe entre X et Y.
3) La situation actuelle
Indicateur de position :
- Revenu fiscal annuel moyen : 137 000 F
- Revenu fiscal annuel médian : 102 000 F
- Revenu moyen par habitant : 70 000 F
Fait n°1 :
Le poids des hauts revenus dans l revenu total a fortement chuté depuis l’après guerre. Cela
signifie une baisse des inégalités de revenu.
Seuil 1900-1910 1990-1998
P90 45% 32%
P95 34% 21%
P99 19% 8%
P99.9 8% 2%
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III. Explication
- Sources de revenus :
Pour P90-P95, le travail représente encore 85% du revenu, le capital 5%.
Pour P99.9, le travail ne représente plus que 20%, le capital 60%.
On observe donc une inversion du poids du travail et du capital dans le revenu, cette situation
est vraie en 1998 mais également en 1932.
- Evolution :
L’existence de taux moyens élevés ne datent que de l’après guerre, avant la seconde guerre
mondiale ils ne dépassaient guère les 10-15%.
Fait n°2 :
Forte hausse du taux moyen de l’impôt sur le revenu des hauts revenus.
Fait 1 : Chute du poids des hauts revenus dans le revenu total depuis l’après guerre.
Fait 2 : Forte hausse du taux moyen d’imposition des hauts revenus.
Remarques :
- La lutte contre les inégalités n’est qu’un objectif parmi d’autres (croissance, emplois,…).
- On taxe les riches pour financer les dépenses publiques, ce n’est pas si vrai car les riches
sont peu nombreux et même une augmentation importante ne créera que des effets très réduits
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(pour une augmentation de 10pts du taux pour les salaires supérieur à 8000€ /mois, on obtient
à peine 0.02% du PIB).
- France / Etats-Unis : On considère les USA comme une société plus inégalitaires que la
France car depuis 1980 il y a eut une forte hausse des inégalités de revenus.
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Comme son nom l’indique, la TVA est une taxe ce qui signifie qu’elle est donnée en
contrepartie d’un bien ou service. La TVA est la taxe donnée pour l’achat d’un bien ou
service.
1) La taxe unique
C’est le cas simple où il n’y a qu’un seul redevable, la dernière entreprise du circuit, celle
qui fait la vente au consommateur. On a alors une seule application de la taxe, lors de la vente.
Fabricant : Prix de vente : 1000
Grossiste : Marge : 100 Prix de vente : 1100
Détaillant : Marge : 200 Prix de vente : 1300
Application :
On a un taux unique de 20%, 1300*120% = 1560 c’est le prix TTC
Le détaillant devra verser 260 à l’Etat.
2) La taxe en cascade
On applique le taux à chaque étape du circuit :
Caractéristiques du système :
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Caractéristiques :
- plusieurs redevables
- indépendant de la longueur du circuit
- taxation uniquement sur la valeur ajoutée des entreprises
On va donc devoir distinguer les montants hors taxes des montant taxes comprises.
Fabricant : VA = 1000 Taxe = 200 TTC = 1200
Le Fisc doit 200 au grossiste et le grossiste en doit 220 au Fisc, et donc le grossiste ne versera
que 20 au Fisc.
Détaillant : HT = 1100 VA = 200 Taxe =260 TTC = 1580
Le montant total prélevé sera de 260 contre plus de 600 en taxe en cascade.
Cette solution évite tous les inconvénients, le grossiste aura en effet intérêt à déclarer
sa TVA pour récupérer son argent du Fisc, le seul petit inconvénient est que ce système est un
peu plus compliqué que les deux autres.
Remarque :
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On a intérêt à être assujetti à la TVA, le secteur agricole a ainsi demander d’être taxé ce
qui provoque une hausse du prix de vente mais ce qui leur permet de déduire la TVA facturée
sur les équipements agricoles.
L’harmonisation :
- Le domaine le plus avancé est le marché unique avec la libre circulation et libre
concurrence. Cela pose problème car la TVA est un élément du prix et demande une
coordination des états membres concernant son taux.
- Dans le domaine des taxes sur le chiffre d’affaire, le système de taxe unique par paiements
fractionnés a été pris comme mécanisme européen.
- Il n’y a pas de taux identique de TVA en Europe mais leur variation nécessite l’accord des
pays membres.
- La TVA est le domaine fiscal où l’intégration est la plus forte
Une partie de la TVA sert à financer les dépenses de Union Européenne. On parle de
TVA communautaire. Cette TVA représente 14% des ressources de l’union.
3) La TVA déductible
La déduction de TVA est opérée par imputation sur la taxe due par le redevable.
Imputation = TVA déductible – TVA facturée
En général, la TVA facturée est plus élevée que la déductible car il y a création de valeur
ajoutée mais l’existence de différents taux fait qu’on peut trouer la situation inverse.
4) Le taux de TVA
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Calcul de la TVA :
Assiette x taux = TVA
Directives européennes :
Les directives européennes fixent deux objectifs concernant la TVA :
- Deux taux de TVA : l’un réduit à moins de 5%, l’autre normal à plus de 15%
- Des taux parkings à durée limitée pour faciliter les transitions.
Situation française :
La France possède 4 taux différents de TVA :
- Taux à 0%, pour les produits exonérés
- Taux à 2.1%, pour les médicaments et la presse
- Taux à 5.5%, pour l’alimentation de base
- Taux à 19.6%, pour le taux normal
Comparaison européenne :
Taux super-réduit Taux réduit Taux normal
Danemark 25%
Allemagne 7% 16%
Royaume-Uni 5% 17.5%
Italie 4% 10% 20%
Luxembourg 3% 8% 15%
Espagne 4% 7% 16%
On a une grande disparité entre les pays et pour le moment il n’y a pas
d’harmonisation en vue mais l’union contrôle toutes les variations de TVA pour éviter la
concurrence fiscale entre les pays.
Taux moyen :
Le taux moyen de TVA dépend de la structure des taux par catégorie de
consommation et de la structure de la consommation par catégorie.
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Ex :
Conclusion :
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I. Evolution et fondements
1) Les premiers systèmes
19ème : Apparition des mutuelles et de l’aide sociale
- Mutuelle : système d’assurance reposant sur un choix volontaire, ce système est rattaché à
des entreprises ou des industries spécifiques. Légalisées depuis 1898.
- Aide sociale : Début de l’assistance médicale gratuite.
3) Evolution récente
Bilan :
La généralisation de la couverture a eut lieu mais sans atteindre l’objectif d’unité, on a
ainsi offert la sécurité sociale à plus de personne sur plus de risques. La population active a
ainsi accès à la même protection dans le principe, mais pas forcément dans la réalité où il
existe des régimes spéciaux.
Etapes importantes :
1958 : Couverture d’un nouveau risque mais cette fois géré hors de la sécurité sociale,
l’assurance chômage est ainsi gérée par l’association des ASSEDIC qui collecte et verse les
assurances et l’UNEDIC qui gère le tout.
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1994 : Principe d’autonomie financière de chaque risque. On souhaite que chaque risque soit
indépendant pour qu’il soit également équilibré.
● Régime complémentaire :
- ARRCO
- AGIRE
2) Les organismes
URSSAF : Union de recouvrement des cotisations de sécurité sociale et des allocations
familiales.
CAF : Caisse d’allocation familiale, verse les allocations.
CPAM : Caisse primaire d’assurance maladie.
CNAV : Caisse nationale d’assurance vieillesse.
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Les organismes de sécurité sociale sont gérés par des commissions paritaires qui
représentent les travailleurs et les entreprises. On les appelle alors partenaires sociaux. Ce
n’est donc pas l’Etat qui gère ces organismes mais il en a tout de même la tutelle ce qui lui
permet de nominer des directeurs et de contrôler les actes.
Illustration :
Avant 1996, les droits fondamentaux étaient contrôlés par la loi mais en terme de
gestion et de politiques économiques et sociales le parlement ne pouvait rien faire.
Depuis l’instauration de la LFSS, les lois sont adoptées par le parlement et leur contenu
détermine les conditions générales de l’équilibre financier ainsi que les objectifs de dépense.
Le pouvoir du parlement a été accru mais il reste encore limité, en effet il fixe les
objectifs de dépense mais c’est toujours le gouvernement qui fixe le taux des cotisations
sociales.
Cependant la CSG et la CRDS permettent au parlement de contrôler une certaine partie du
financement.
Les LFSS, comme les lois de finances, sont annuelles et peuvent être révisées en cours
d’année. Mais les LFSS ne portent que sur les dépenses.
2) La maladie
L’assurance maladie prend en charge l’ensemble des frais médicaux, et en cas d’arrêt
maladie, elle verse des indemnités journalières.
Les actes et produits remboursés sont inscrits dans la « nomenclature des actes
professionnels » et la « liste des produits et médicaments remboursables ».
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L’assurance maladie est transmise par son activité professionnelle, puis elle peut être
étendue au foyer. On peut aussi utilisé la CMU (Couverture Maladie Universelle).
La couverture pour les accidents du travail est beaucoup plus importante que celle de
l’assurance maladie spécialement dans le cas où il y a réduction de capacité de travail.
4) La retraite
On a deux systèmes de retraite :
- système par capitalisation : épargne personnelle
- système par répartition : prélèvement obligatoire sur les actifs
5) Les cotisations
Le taux de cotisation a trois caractéristiques :
- il est fixé par décret, donc par le gouvernement
- il s’appuie sur la rémunération des salariés ou sur le chiffre d’affaire
- il est variable selon le secteur et le statut
Les cotisations représentent une part importante du coût du travail ce qui pose problème
pour le niveau de l’emploi.
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Depuis 10 ans, on observe une stabilisation des dépenses de sécurité sociale par rapport à
la richesse nationale autour de 20%. Mais la structure de ces dépenses a beaucoup changé,
avec une baisse du financement de la branche famille au profit de la branche maladie.
Actuellement, la branche vieillesse est stable mais elle va augmenter dans les années à venir.
La branche maladie a augmenté depuis 10 ans mais le problème est qu’elle augmente plus vite
que le PIB et on ne sait pas jusqu’où cela peut monter.
L’ONDAM (Objectif National de Dépense de l’Assurance Maladie) est un texte que vote
le parlement et qui fixe des objectifs de dépense mais ce n’est qu’un objectif et il est toujours
dépassé largement. La réforme de l’assurance maladie va essayer de réduire ces dépenses.
2) Comparaison internationale
- La forte progression des dépenses de santé est commune à l’ensemble des pays de l’OCDE :
en 60 : 4% du PIB 80 : 6.5% 90 : 7% 2000 : 8%
- La France est dans la moyenne des pays de l’OCDE concernant le niveau des dépenses avec
un financement public de 76%, Japon : 77%, GB : 80%. Les USA ont des dépenses de santé
bien supérieures aux autres pays mais le public ne finance que 44% de ces dépenses.
- Dans tous les pays, on observe une hausse des dépenses de santé couplée à une hausse de la
durée de vie mais cela n’explique en rien la hausse des dépenses. On a ainsi deux
explications, soit la santé est un bien prioritaire de luxe, soit le progrès technique fait que les
biens et services médicaux sont plus efficaces mais plus chers..
V. Le marché de la santé
1) La santé, un bien particulier
La santé est un bien particulier qui donne lieu à des effets externes et à l’imperfection de
l’information.
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- Effets externes : Les externalités sont doubles. D’une part, on a un effet épidémiologique
positif (la vaccination me protège et protège les autres) et d’autre part, on a un effet
technologique avec la création de nouveaux biens et services.
L’innovation est ainsi protégée par le système des brevets qui donne un monopole
temporaire.
La santé a également pour particularité que la demande est induite par l’offre, c'est-à-
dire que c’est le médecin qui prescrit au patient et non le patient qui choisit seul. De plus,
c’est une offre solvable car c’est l’Etat qui paye.
On ne sait cependant pas combien il faudrait dépenser pour la santé et par quel mode
de financement, on a ainsi trois choix :
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