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Wan Chou

David Bettheim
Caroline

Douce caresse
volume 1

éroticollectiv
Ç a y est, c'était dans la poche. Jean-Pierre
Rochet sentait qu'il avait réussi à
convaincre Mme Pétra-Boischéri. Enfin,
il était récompensé de ces deux années de
travail acharné, deux années sombres de
chômage qui avait suivi la dépression
suite au décès de sa femme, Stéphanie.
Les privations, les efforts de sa fille
chérie Nella, tout ceci serait bientôt du
passé. Son projet d'aspiration simultanée par pompage
inversé en milieu stérile avait été soigenusement
pensé et ne pouvait que séduire une méga entreprise
comme la Weltfark Bluesky.
Il n'y avait rien à redire...
Comment ce qui
ressemblait à un looser
pathétique pouvait rebondir
de cette manière ?
Finalement, peut-être que le chômage
avait des vertus pensait Éléna Pétra-Boischéri.
Ce projet était ce qu'elle avait vu de plus prometteur
depuis le pétrole de l'Alaska. Il fallait absolument que
ce Rochet n'aille pas faire un tour à la concurrence.

"Si vous alliez nous chercher une tasse de café pour


monsieur Rochet et moi-même, s'il vous plaît, Nat ?".

Brusquement, Rochet prit conscience de la jeune


personne qui papillonnait gracieusement autour de
Mme Pétra-Boischéri. Une conscience aîgue...
I l ne pouvait pas ne pas faire semblant de
ne pas voir les fesses de Nat, l'assistante
de Mme Pétra-Boischéri . Quelle étrange
créature, tellement androgyne et si ...
Brusquement, Rochet se rendait compte que
son veuvage lui pesait. À moins que ce ne soit
les possibilités d'une vie nouvelle qui
réveillait une libido endormie qui avait fait de lui
une espèce de moine. Une nouvelle espèce de
moine issue de la religion libérale, priant
pour une renaissance professionnelle un Dieu aveugle
et sourd... Mais il faut croire qu'il y avait une vie
après la mort professionnelle et voilà que Rochet se
trouvait dans un nouvel Eden avec Mme Pétra-
Boischéri comme archange bienveillant.
L orsque Nat, se pencha pour lui servir le café,
Rochet se sentit rougir. Comme un pauvre
adolescent pris en faute la main dans le pantalon. La
proximité de la jeune personne lui semblait électrique.
Et son parfum délicieux lui parvenait à travers les
arômes du café. Il sut instantanément que ce café
n'aurait pas le goût d'un café ordinaire. Que plus
aucun café n'aurait le même goût ! Nat lui sourit et
son regard vert augmenta encore l'embarras de
Rochet.
"
Et bien, monsieur Rochet, ou plutôt Jean-
Pierre ? Nous sommes maitenant associés,
nous pouvons nous appeler par notre prénom, qu'est-
ce que vous en pensez ?

- J'en serai ravi Mme... euh... Éléna. Mais nous avons


encore beaucoup de travail devant nous pour aboutir à
un concept viable et solide. Par exemple, ici et là, j'ai
développé les grandes lignes mais je n'ai pas pu
pousser plus loin .
- J'ai bien compris, Jean-Pierre. Écoutez, je dois
passer plusieurs jours dans ma villa au bord de l'océan
et voici ce que je vous propose..."
"
Je n'en reviens pas, papa ... Toutes mes
copines ont été horriblement jalouses quand
je leur ai appris que nous passions quelques jours chez
Éléna Pétra-Boischéri ! Elle a fait la couverture de
Figaro Madame le mois dernier et on voyait quelques
photos de sa villa. Elle était magnifique ! Oh, comme
je suis heureuse que tout s'arrange enfin pour toi !".

Rochet sourit à Nella. Ces quelques vacances lui


feraient du bien à elle qui travaillait si dur au lycée. Et
même s'il était convié pour travailler, il y avait la
piscine et la proximité de l'océan qui lui changerait
agréablement les idées.
L a voiture s'engagea dans une petite allée. Le
soleil brillait, les insectes chantaient comme des
dératés, tout allait pour le mieux.
Un coup de klaxon et les grilles en fer forgé de la villa
s'ouvrirent sans un bruit. Nella ouvrit la fenêtre et
sortit sa tête. Le vent faisait voler ses cheveux aux
reflets roux. Le coeur de Rochet se serra un instant.
Elle lui rappelait tant sa mère. Mais trève de
sentimentalisme ! Un vrai winner savait rebondir !
Une nouvelle vie s'offrait devant lui !
M me Pétra-B..., Éléna les attendait à l'entrée
ainsi que Nat. Ravissante dans un short qui
moulait parfaitement des formes rondes et menues. Il
n'y avait plus de doute possible, Rochet bandait. Et
dur encore. Éléna serra longuement la main de Nella.
"Quelle fille ravissante vous avez là, Jean-Pierre. Elle
est magnifique !"
Éléna semblait fascinée par sa fille et Rochet ne
pouvait pas s'empêcher de se rongorger comme tout
bon père fier de sa progéniture...
L es chambres de Rochet et Nella étaient prêtes.
En moins de temps qu'il ne faut pour le dire,
Nella enfilait un maillot de bain et plongeait dans la
piscine. En très peu de temps, elle et Nat étaient
devenues les meilleures amies du monde. Leurs cris et
leurs rires montaient vers un ciel d'un bleu estival.
Rochet les regardaient, un verre à la main, pensant
avec une pointe de regret à tout le travail qui
l'attendait encore...
D e temps en temps, Éléna sortait de son bureau,
un téléphone à la main, s'asseyait pour
regarder les filles et discuter avec Rochet. Elle leur
annonça avec un grand sourire
qu'elle avait organisé une
grande fête pour le week end et
que leur présence était
évidemment obligatoire.

Nella poussa un petit cri


angoissé à cette nouvelle:

"Mais...je n'ai rien prévu à me


mettre !

- Ne vous inquiétez pas, vous allez m'accompagner


faire quelques courses. Je ne voudrai pas que vous
n'ayiez rien à porter uniquement par ma faute. Je me
ferai un plaisir de vous payer une ou deux petites
choses..."
Nella jeta un coup d'oeil ravi à son père.
M algré sa relative petite
taille, le centre ville de M...
était bien achalandé en boutiques de
luxes et de prêt à porter. Les réflexes
de Nella conduisaient ses pas vers
les enseignes qu'elle avait l'habitude
de fréquenter mais Éléna se révéla intransigeante. Elle
avait décidé d'offrir ce qui se faisait de mieux.

Nella montra un peu de timidé dans les premiers


magasins, impressionnée par des vendeuses habituées
à des femmes riches et exigeantes mais petit à petit
elle céda à l'excitation de la découverte. Finalement,
la vraie difficulté résidait dans l'embarras du choix.
Éléna la guidait, toujours attentive et souriante:

"Je trouve toujours dommage que les beaux vêtements


soient la plupart du temps porté par des femmes qui
ont les moyens et déjà vieilles... Pour une fois, une
magnifique jeune femme va leur faire honneur."
A lors que Nella pensait enfin en avoir terminé
(elle avait choisi un ensemble blanc qui lui
allait à ravir), Éléna insista pour qu'elle entre dans des
boutiques de lingerie.
"Mais ce n'est pas nécessaire, Éléna. Je vous assure !"
soupira Nella en imaginant la tête de son père s'il la
voyait revenir avec un trousseau complet offert par
Éléna.
"Ta ta ta ta. Vous me plaisez, Nella. Je vous veux belle
et désirable. Et je vous aurai belle et désirable." dit-
elle dans un grand éclat de rire.
M ais les hésitations qui avaient saisi Nella
devant les robes, jupes, pantalons ou
ensemble se transformèrent en angoisse devant les
dentelles transparentes et les bas. Elle ne se voyait
tout simplement pas habillée avec ce genre de choses.
La responsable du magasin prit rapidement la mesure
des réticences de la jeune fille.
"Ce que je peux vous proposer, c'est un petit défilé
avec mes mannequins. Mademoiselle se fera une
meilleure idée de cette manière.

- Magnifique. Peut-
être que cela me
donnera aussi des
idées" sourit Éléna.
L e défilé commença
rapidement et Nella
essaya d'oublier les jeunes
filles souriantes qui semblaient
tout à fait naturel de dévoiler
seins, fesses ou même sexe
soigneusement mis en valeur
par des tissus fins et délicats.
Éléna, elle, était tout à son aise
et n'hésitait pas à tester la
qualité d'un tissu ou le rendu d'une petite culotte
satinée. Ses mains se baladaient sur les jeunes femmes
qui ne semblaient pas lui en tenir rigueur pour autant.
Certaines s'en amusaient et jouaient la provocation à
la grande joie de tout le monde.
B ientôt Nella se vit bientôt invitée à évaluer la
douceur et le maintien des sous-vêtements. Elle
le fit en rougissant, guettant l'assentiment des
mannequins qui lui proposaient leurs bonnets, leurs
fesses sanglées dans de la soie ou du cuir.
M ais les meilleures choses ont une fin et
c'était maintenant à Nella de passer dans la
cabine d'essayage.

Hauts transparents, strings blancs, noirs, rouges ou


jaunes, culottes de coton simples et sophistiquées à la
fois, il fallait l'avis d'Éléna.
C e qui n'était pas pour lui déplaire. Plus elle
regardait Nella et plus elle se sentait proche
d'elle. Elle lui rappelait sa jeunesse insouciante et les
petites amies qu'elle avait pu avoir à l'époque.
E lle avait passé trop de temps à gérer sa fortune
et ses entreprises. Elle avait besoin de
quelqu'un à aimer. Et Nella l'attirait de manière
foudroyante avec ses manières simples et son désir de
lui plaire.
P erdue dans ses pensées, elle ne vit pas Nella
s'approcher d'elle.

"Je suis tellement heureuse, Éléna, vous êtes


merveilleuse avec moi. Je voudrai tant vous remercier
de toutes vos bontés. Dites-moi ce qui vous ferait
plaisir.

- Ce n'est rien, Nella. Tu ne peux pas savoir le plaisir


que cela me fait de t'admirer. Tu es tellement belle
ma chérie."
C omment résister ? Nella était frémissante et
attentive, désireuse de bien faire. Un simple
petit baiser était bien innocent...
Éléna se pencha et ses lèvres frolèrent les lèvres de
la jeune fille qui resta un instant décontenancée. Que
fallait-il faire ? Que désirait réellement Éléna ? Elle
se sentait partagée entre le désir de se montrer
agréable mais elle n'imaginait pas ce genre de geste.
Avant qu'elle ait pu décider quoi que ce soit, Éléna
se dirigeait vers la caisse pour payer les achats.
P endant que sa fille jouait à Pretty Woman,
Rochet s'était mis au travail.

Mais ses bonnes résolutions et sa concentration


furent rapidement mis à l'épreuve: Nat avait décidé
de changer de maillot de bain et faisait des longueurs
de piscine avec une facilité déconcertante. Les coups
d'oeil de plus en plus fréquents de Rochet vers le
corps humide et musclé qui passait et repassait
devant ses yeux finirent par attirer l'attention de Nat.
"Oh, je suis désolée Jean-Pierre, je vous dérange
dans votre travail !"
"P as du tout, pas du tout. C'est un vrai plaisir
de vous voir nager. Vous êtes ravissante !

- Merci."

Le sourire de Nat fit rougir Rochet. Il se sentait


ridicule. Évidemment qu'elle était ravissante, elle
n'avait pas besoin d'un gros lourd comme lui pour
l'apprendre.
M ais quand Nat se retourna, il crut défaillir.
Brusquement il se rendait compte qu'il était
seul avec une créature qu'il désirait violemment.
U ne érection violente déformait son short et il se
sentait plus rouge qu'une écrevisse.

Il était temps qu'il aille... se rafraîchir dans la maison


avant que la situation le rende définitivement ridicule.

Mais à peine levé, Nat le rattrapait par le bras.


"Ne partez pas, je vous en prie."

Et baissant son regard vers le short:


"Oh, j'imagine que je suis à l'origine de votre gêne. Je
suis désolée mais je pense que c'est un problème qui
peut se résoudre facilement."
E lle le poussa d'autorité sur
son siège et, sans un mot,
ouvrit le short et dégagea le sexe
gonflé de Rochet.

Si lui ne savait pas où se mettre,


Nat semblait parfaitement à
l'aise.
Elle prit le vit dans sa main, le branlant lentement,
observant avec plaisir ses réactions qui étaient pour le
moins violentes. Aucune femme ne l'avait touché
depuis deux ans et cette caresse donnait un avant goût
du Paradis.
R avie de voir Rochet si excité, Nat décida qu'il
fallait aller plus loin et pris délicatement le
membre dans sa bouche.

"Oh, je... C'est trop bon, je vais jouir !" soupira Rochet
qui se sentait au bord de l'orgasme.

"Déjà ? Vous m'évitez des heures supplémentaires,


Jean-Pierre.

- C'est que... je n'ai plus l'habitude.


- Ne vous inquiétez pas, je crois comprendre votre
frustration."
P endant quelques instants, Nat se contenta de
légères caresses sur un vit déjà frémissant,
léchant doucement les parties les moins sensibles,
essayant d'être à l'écoute du plaisir de Rochet.

Finalement, elle pressa le sexe contre sa joue et il ne


fallut pas longtemps avant que sa victime ne pousse
une plainte irrésistible.
R ochet éjacula violemment et ses jets de
sperme étaient comme un symbole de toutes
ses années de frustration dont il se dégageait.
Nat attendit patiemment qu'il se vide complètement et
qu'il reprenne contenance.
"C'était unique. Je...je n'ai jamais joui comme ça.

- N'éxagérez rien, Jean-Pierre, ce n'était qu'une petite


pipe pour vous relaxer. Éléna m'en aurait voulu que je
vous laisse dans cet état."
"V ous partez déjà ? Je...enfin peut-être que
nous pourrions...

- Je suis désolée, il faut que j'aille me changer. Je


crois bien avoir entendu la voiture d'Éléna. À tout de
suite..."

Rochet regarda Nat qui disparaissait déjà dans la


maison. Il se sentait apaisé et vaguement honteux.
...à suivre sur http://eroticollectiv.blogspot.com/

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