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À pnoPos DE HEINRICHoLBERS
L'astronomeallemandHprNntcu V/. M. Olsnns (1758-1840) découwitles astérordes Pallaset
Vestaen 1802 et en 1807; en 1831, il réalisala premièreobservatiqnde la comète qui porte son
nom (13P/Olbers).Les caractéristiques orbitalesde cettecomèteont étédéterminéesinitialernentpar
C. F. Geuss et F. Bpssnl. Elle a étéobservéepour la dernièrefois lors de sonpassageau périhélie
(distanceminimaleau Soleil) le l0 janvier 1956.Certainespropriétésde cettecomètesontexaminées
dansla PartieI.
Or-sERsa aussiétudiéle paradoxe qui porteaujourd'huisonnom : si I'universcontientunemultitude
d'étoilesdistribuéesà peu près régulièrement,un observateurterrestrequi observele ciel dansune
directionarbitrairedwrait toujoursvoir au moinsuneétoile,aussilointainesoit-elle; tout point du ciel
devraitdoncsemblerbrillant, dejour cornmede nuit. Certainsaspectsdecetteaffirmationparadoxale
serontdiscutésdansla partie II.
Lesvecteurssontnotésen caractères gras: v, F et leursnormesen italiquelltll : v, llFll :F. Dans
le systèmede coordonnées sphériques (r,0,rp) -etdansla baseorthonormée(er,e9,e9),on rappelle
quegradl(r,0,8): *l$"t - *:
on note tudérivée fonction
d'une x(r).
{", #Hee. #
À pnopos ot HETNRToH
nLBEN
I. - La comètel3P/Olbers
Les partiesI.A et I.B de ce problèmepeuventêtreabordéesindependamment.
I.A. - Mouvementscométaires
On étudiedanscettepartie le mouvementd'un corpsponctuelM de massez, soumisà I'action d'un
d'un référentielgaliléenfr. Onposerar : llOMll.
centreattracteurfixe à I'origine O descoordonnées
L'actionde ce centreattracteurest décriteparune forceuniqueF: -m.gradU(r), où U estune
fonctionsupposée connue.On noteaussiv la vitessede M dans9,Lo : mONdAv, L: lll,oll > 0
:
etC Llrn
I I - Montrerque le mouvementde Mestplan
On choisirad'appeler(Oxy) ce plan, orientépar la conventionLo : Lu; l'étude du mQuvement
de
M dans(Oxy) s'effectueraen coordonnées polaires("rE).
Q 2-Onnote E:mE l'énergiemécaniquedeM.Exprimer€enfonction der,C,ietU(r).
Le point M esten fait le centre d'une comèteSphérique rt homogènese déplaçantdans le champ
de gravitationdu Soleil (de masseM6). Pour tout le restede la partie I.â, on adopteI'expression
U(r) : -Kl, où K est une constante,et l'on se place dans le'référentiel supposéegaliléendans
lequel le Soleil est fixe, homogèneet sphérique.De plus, on négligeI'influence des tous les artres
corpsdu systèmesolaire.
û 3 - ExprimerÀ'en fonction de la constantede la gravitationuniverselleI et de la massedu
SoleilM6.
E 4 - À quelleconditionsur € le mouvementdeMvérifie-t-il 161 ( r ( r*u* < ooavec,r*"* r^o?
Les constantes 166 et r,ou*sontrespectivementappelées périhélieet aphéliede la trajectoire.
On supposedésormaisque la condition de la question4 estvérifiée.L'origine des instants(r : 0) et
desanglespolaires(E : 0) serachoisiede sortequer(r - 0) : rmniQ(t: 0) : 0.
I'maxf /min o+
tr 5 - Exprimer e et C en fonction de K, r,o6 et r,os*puis en fonction de K, a- - 2
/maxl'min
p
a
e 6- Quelle est, sans démonstration, la nature de la trqjectoire dq M? Indiquer en
justitant votre
Ptge2lT
PhysiqueI, année2009-filière MP
Sz
^Sr
II. - Le paradoxed'Olbers
LespartiesII.A, II.B et II.D dece problèmepeuventêtreabordéesde manièreindépendante, à condi-
tion éventuellement d'admettrelesrésultatsdonnéspar l'énoncéslils n'ont paspu êtreétablis.
II.A. - Équilibre thermique et rayonnement
On étudieun gaz parfait en équilibrethermiqueà la températureI (uniforme) dansun châmp de
forcesextérieures; la force F exercéesur une moléçuledu gazde massen estF : ntG, où le champ
de forcesç : -grad U dérivgdu potentielU.
On noteR la constairtemolairedesgazparfaits,,//rtlaconstanted'Avocnoko, Z : ,/Am la masse
molairedu gazet k : Rlle la constantede BorrzuANN. La pressiorldansle gaz estnotéeP.
' ^z
Q 12 - On considèreun volumeélémentairede ce gaz,d'extensionsuffisam-
mentfaiblepourque I'on puisseconsidérer le champde gravitationG : -Ge,
constantsur ce volume. Ce volume seraconstituéd'un cylindre de gaz, com-
pris entre les altitudesz et z * dz, de section,Set de hauteurdz, en équilibre
mécanique sousI'actiondu champde forcesG et desforcesde pression.Expri-
mer la dérivée4P& en fonctionde G, P, T, m et k.
I 13 - En déduireune équationdifférentiellereliant P etU, aveccomme
dnr : dnz
- A(v)nz uv(v,T)
+ l- B(v)u + C(v)n2l
dt dr
où ay(v,1) représentela densitévolumiquespectraled'énergieélectromagnétique:si I'on note
n*(v,T) le nombre de photonspar unité de volume et par.unité de fréquence,on a alors la re-
lation ay(v,T): hvn*(v,Z); les grandeurs positivesA(v),8(v) et C(v), appeléescoefficients
d'ErNstgItt, ne dépendentquede la fréquencev.
On suppose finalementgut : no.
.[T*,l ,\*n2:
[3 14- Queliessont lesunitésSI de mesureet la significationphysiquedesgrandeurs uu(T), A(v),
B(v) et C(v) ?
û 15 - DéterminerI'expressiondu rapportn2fn1 ù l'équilibre. En utilisant la relationétablie
à la question13, montrerque I'on peut trouver2 fonctionsF'(v) et //(v) telles que uu(v,T):
-. . l- /hv\ --, .l-r etc(v).
r(v) . on exprimeraF(v) deA(v),8(v)
etH(v)enfonction
fexnl;;)-a(u)j
Prge4lT
PhysiqueI, année2009-filière MP
I
(#) -']
"'['*o
où c estla vitessede la lumièredansle vide.
û 16 - Montrerquela loi de PleNcK estcompatibleaveclesrésultatsde la question15.Déterminer
lesrapports C(v)lB(v) et A(v) lB(v).
F tr 17 - Montrer que le flux surfaciquetotal j rayonnépar un corps noir se met sous la fonle
j-k,: oTV; On justifierasoigneusement la valeurde rg et on exprimerala constanteo en fonctionde
I : jî "-'*t [1
h, cetde I'intégrale -e-"]-l Ox.
O n p e u t c a l c u l e r f ( 1 )l:, ( ( 4 ) : 7 r 4 / g 0 , e t m e s u r e r k : 1 , 3 8 x 1 0 - 2 3 J . K - t , h : 6 , 6 2 x 1 0 - 3 4 J . s ,
c : 3,00 x 108m.s-I , déterrninerla valeurnumériquede o. Quelestle nom de cetteconstante ?
[.C. - Le ciel est clair, le jour. ..
On étudieici un modèlesimplifié d'universillimité, les étoilesétanttoutesassimiléesà dessphères
de mêmerayonrR6,de mêmetempératurede surface16, dont le rayonnementest régi par la loi de
PLANCKaffirméeà la partieII.B. Cesétoilessontrépartiesstatistiquement de manièrequasi-uniforme
à raisonde 16 étoilespar unité de volume (noRà < 1) dans tout I'univers, considérécommeune
sphèrede grandrayonrR- et de centreO. L'espacecomprisentre.lesétoilesestvide.
On considèreuneplanètesphérique,de centreO, derayon.R, disposée,au voisinaged'une desétoiles
ci-dessus(appeléeétoile locale) et à beaucoupplus grande.distancede toutes les autresétoilesde
I'univers.La distanced entrele centrede la planèteet celui de sonétoile localevérifie d 2 R6 > Ro.
On négligetouteprésenced'atmosphèreautourde la planète,et on fait I'hypothèseque cettedernière
montretoujoursla mêmefaceà l'étoile locale.
Pour les applicationsnumériques,on adopterales valeursrelativesau couple Soleil-Tene: Tg:
5 700K, Ào : 750000km, d :150 x 106lan.
tr 19 - Dansun premiermodèle,on ne tient compteque de l'étoile locale.On considèred'une part
que la faceéclairéede la planèteest à températureuniformeT" et d'uttte part que cetteplanett 9t1
un *yonn.*ent conformeà la loi de PleNcn. DéterminerI'expressionet la valeur numériquede I
en régimepermanent.Quelle est,dansce modèle,la températurede la facenon éclairée?
n 20 - On étudiemaintenantun modèleoù la températurede la partie P.**,*,.-.---m
éclairéede la planèten'est pasuniforme; un point P de la faceéclairéeest +
caractérisépail'angle0faiiparlerayonvecteurCPmenédepuislecentreC"-.--Æ
de laplanèteavecla directiond'éclairement.Déterminer,à l'équilibre radia- $-.Wffi
tif locàI,I'expressionde latempératureZ(g) d'unpoint de la faceéclairéeen X4ffi
moyenne
fonction de Ts, Ro,d et 0. On définit la température de la planète
1 ff
purf : J"(p)ds, I'intégraleétantétendue I'ex-
à toutela surface^Sde la planète.Déterminer
i JJ
pressionet la valeurnumérique de I.
I d /.
(.,*,m) + al/@)- r4(o)l: o
^r7\
ffi*
on exprimerala constanted en fonction desdonnéesdu problèmeset la fonctionZ@) enfonctionde
Ro et d pour 0 < 0 { n. On ne chercherapas à résoudrecette équation dfrentielle.
1IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII6,
II.D. et la nuit ?
Dans les modèlesdéveloppésci-dessus,la températuredes planètessur lew face sombrèapparaît
commetrèsfaible; ellesne sonten effet éclairéesquepar <cetteobscureclartéqui tombedesétoilesl
(ConNEtrlE). Nous allonsestimer,avecOlspns, quela quantitéde lumièrereçueainsi estpourtant
a priori loin d'êtrenégligeable
Dans cette partie, on étudie une planèteisolée,sansétoile loeale, et donc plongée dansune nuit
perpétuelle: la surfacede la planèten'est éclairéeque par un ciel nocturne.Revenantau modèle.
présentéau début de la partie II.C, on supposeles étoilesrépartiesuniformémentà raison de n6
par unité de volume, à une distancevariabler du centreC de la planète,sphériquede rayonRo. On
rappellequer varie de 16> .Rpà R* ) 16.
Prge617
PhysiqueI, année2009 -filière MP
FINDEl'Épnnwn