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Manon Cabes & Sophie-Anne Bourgine

Projet blog numéro 2 : Croissance, développement


et développement durable

THEME 1, Partie 1 : le vocabulaire sur le développement


Ces exercices ont des points forts et des limites :

L'exercice sur les sources et les limites de la croissance : Cet exercice est intéressant et reprend les
éléments essentiels de la croissance et du développement. En effet on se remémore les calculs
d'indicateurs fiables comme le PIB, le revenu/ tête... Ce QCM est bien expliqué, puisqu'il nous
explique la raison de notre réponse, qu'elle soit juste, ou fausse.

En revanche, puisqu'il s'agit d'un QCM, il est dommage que dans une question toutes les réponses
soient correctes. De même, en général beaucoup de questions comportent souvent 3 réponses.

Cela nous évalue moins bien, puisque nous avons plus de chance de réussir. Cet exercice est tout de
même adapté à un élève de terminale, puisque tout est en rapport avec le programme, mais nous
trouvons celui-ci un peu léger.

http://ses.ac-bordeaux.fr/spip_ses/IMG/html/Sourcesetlimitesdelacroissance.html

Exercice sur la croissance, le développement et le changement social :

Il s'agit d'un QCM évalué sous forme de taux de réussite ce qui stimule l'élève. Les questions se
rapprochent de l'exercice précédent, mais il le complète. Les réponses sont détaillées et ne
comportent qu'une seule possibilité. De plus, il y a seulement 10 questions, donc cela prend peu de
temps pour un élève qui ne veut pas trop travailler. Je conseille donc de le faire, mais celui-ci ne
suffit pas pour avoir toutes les bases.

http://ses.ac-bordeaux.fr/spip_ses/IMG/html/Introduction-2.html

Partie 2 : travailler sur la méthodologie de la dissertation


Exercice 1 : Dans quelles mesures une forte croissance économique favorise t-elle le
développement durable?
Ces trois exercices constituent un plan de dissertation. Il est très simple. Il y a un gros point faible :
toutes les réponses sont à l'exercice suivant, lorsqu'on descend la page. De plus, les réponses sont
tellement évidentes, qu'un élève n'ayant jamais vu le cours pourrait y répondre. Nous ne le
conseillons donc pas, car il est peu util.
http://ses.ac-bordeaux.fr/spip_ses/IMG/html/exodevtdurable.html

Exercice 4 (les exercices 2 et 3 ne fonctionnent pas) : Etude d'une dissertation :


Cet exercice est bien construit : on crée nous-même notre dissertation, et avons accès à un corrigé
complet. De plus, on répète les définitions essentielles du chapitre afin de les connaître parfaitement
(croissance, développement). Nous pouvons nous mettre dans les vraies conditions de devoir
surveillé. Il est très conseillé de faire cet exercice pour d'ultimes révisions.

http://www.ac-nice.fr/ses/dissertes/diss1/diss1.html

THEME 4 : Un dossier de l'ENS sur la croissance verte

En période de crise, différents plans de relance peuvent être mis en place, comme la croissance
verte qui est assez floue, et très complexe à appréhender. La crise pourrait être une opportunité pour
construire un modèle de développement qui soit durable. Cette croissance serait plus respectueuse
de l'environnement et moins consommatrice de ressources naturelles. Il faut transformer nos modes
de production de façon planétaire. Beaucoup de pays approuvent ce plan de relance, mais des
scientifiques, experts sont encore pessimistes, dû au réchauffement climatique, à la fonte des pôles,
l'extinction d'espèces...Cependant, même en étant très optimiste, on peut penser que cela ne sera pas
instantané. D'où le scepticisme des chercheurs. C'est pourquoi le secrétaire général des nations
Unies a réclamé un « green new deal ».

-La croissance verte est-elle une solution?Gilles Rotillon

La crise économique, déclenchée par les subprimes est devenue une crise sociale,
économique et écologique. La croissance verte semble recueillir la majorité des suffrages pour
mettre fin à cette crise qui affecte le monde.
Le mot d'ordre d'une croissance verte repose sur deux idées simples. D'une part, comme c'est la
croissance qui a permis les transformations spectaculaires de nos modes de vie, avec l'augmentation
de l'espérance de vie moyenne à la naissance qui est passée de 25 ans au début de la révolution
industrielle à 66 ans aujourd'hui, le recul de l'illettrisme, divisé par deux en trente ans dans les pays
pauvres, un taux de mortalité infantile trois fois plus faible aujourd'hui qu'en 1950 ou le recul de la
très grande pauvreté (84% de la population mondiale en 1820 contre 20% aujourd'hui) et qu'une
moindre croissance se traduit toujours par un chômage en hausse, un consensus assez majoritaire se
fait sur la nécessité de continuer à la rechercher. D'autre part, comme cette croissance n'est pas sans
produire de nombreuses choses négatives, dont les dégradations environnementales sont des
exemples bien connus, il semble raisonnable de chercher à garder les aspects positifs de la
croissance tout en réduisant ses aspects négatifs.
Algor (ex vice président des USA) note la nécessité d'investir dans les énergies
renouvelables, créatrices d'emploi, dans les transports publics, les réseaux intelligents de
distribution d'électricité ou dans le reboisement. Aussi, une recherche sur le « vêtement durable » a
été mise en place consistant à refaire des nouvelles pièces vestimentaires faites sur-mesure à partir
de vieux vêtements. L'agriculture biologique si elle a des effets positifs sur la qualité des produits
(et donc sur la santé), diminue la productivité des parcelles et a donc un effet négatif sur la
croissance.
Habituellement, un économiste a tendance à penser qu'une contrainte nouvelle induit un coût
supplémentaire. On sait bien que si le renouvelable est pour l'instant si peu utilisé, c'est qu'il n'est
pas rentable. Peux-t-on penser qu'une redéfinition du PIB, comme tente de le faire la commission
Sen-Stiglitz, permettra de voir le nouvel indicateur augmenter comme l'ancien quand il faudra
compter négativement l'épuisement des ressources et le coût des pollutions ?Aujourd'hui, il est très
difficile de penser que l'ensemble des habitants de la planète pourront un jour avoir le mode de vie
actuel des américains. Donc la croissance verte n'est pas une croissance mondiale, mais sectorielle.
Nous voulons garder notre mode de vie, en ayant un mode de production totalement différente. A
toujours vouloir plus, nous nous enfermons dans un type de croissance qui devient un sérieux
problème au lieu d'ête la solution, même si c'est rebaptisé « vert ».
Pour Gilles Rotillion, « vert » ne doit pas être qu'un mot, mais un réel engagement qui doit
être collectif et servir à tous. L'égoïsme des hommes empêche pour le moment cette croissance, car
ils ne pensent en aucun cas aux générations futures, ni même aux générations présentes, pauvres.

http://ses.ens-lsh.fr/1253550986277/0/fiche___article/

Ce thème est adapté à un élève d'université car tous les sites sont écris par des professeurs en
université.Cependant, le site étudié de Gilles Rotillon est bien expliqué, et les mots ne sont pas
compliqués. Son analyse est critique et forge un état d'esprit nouveau. Il veut diffuser sa conception,
donc veut être compris par le plus grand nombre de personnes.

http://ses.ens-lsh.fr/1253545900717/0/fiche___article/&RH=SES

-Croissance économique, environnement et bien-être : thierry Brechet

Thierry Brechet soutient l'idée qu'il n'existe pas une seule voie de développement durable.
En effet il en existe plusieurs, plus ou moins adaptées à chacune des sociétés permettant de résoudre
les problèmes environnementaux que nous avons tous en commun. Ce pose alors une question
dominante : Comment conjecturer croissance et développement durable ? Pour cela il est d'abord
important de concevoir de nouveaux indicateurs comprenant les dégâts environnements causés par
un état afin d'établir son degré d'implication dans la lutte contre la réchauffement climatique. En
effet la prise en compte des destructions des richesses naturelles relativise considérablement la
richesse d'un pays telle que la France pour lequel l'épargne véritable est passée de 17% en 1970 à
6% en 2008 selon les calculs de« la comptabilité nationale verte ». Ces indicateurs permettent aussi
la mise en place d'une croissance qui se veut être moins maladroite c'est à dire une croissance
adaptée au développement durable. Or jusqu'à présent, on se demandait plutôt comment maintenir
une croissance de nos sociétés sans les ressources de l'environnement que nous auront détruit, en se
concentrant sur le degré de substituabilité entre actifs naturels et actifs artificiels, la prise en compte
du changement dans les technologies et le capital humain, le commerce international des ressources
épuisables, la découverte de nouvelles ressources naturelles, l'existence d'effets de seuil, notamment
dans le capital naturel. Il est donc avant tout important de changer notre vision des choses et
d'étudier le problème sous un autre angle. En effet il serait plus judicieux de se demander comment
maintenir une croissance sans continuer de dégrader l'environnement ? Est-il nécessaire de
maintenir une croissance nous permettant d'avoir plus quand on a déjà trop ( dans le modèle de
croissance des société post-industrielle )? Ne vaux t-il pas vivre mieux qu'avec beaucoup ? En
effet même si cette conception fût largement soutenue par Adam Smith préconisant l'accumulation
des richesses ( impossible sans l'exploitation des ressources naturelles ) pour le bien être d'une
société, il est nécessaire de changer cette vision qui se trouve inadaptée à la situation actuelle. En
effet a quoi servirait un surplus de richesse si on doit en subir des conséquences dévastatrices
nuisant à notre bien être ( catastrophe naturelles ) ?

http://ses.ens-lsh.fr/1253625601647/0/fiche___article/

-Pour une croissance verte...et sociale : Alain Ayong Le Kama


La révolution industrielle qui a généré une forte croissance sur le long terme détruit parfois
l'environnement. Nos sociétés ont en effet parcouru une double évolution : les fortes avancées
technologiques et scientifiques ont permis un enrichissement à un rythme rapide, mais, de ce fait,
une nouvelle notion apparaît en 1970 (club de Rome) : l'épuisement des ressources naturelles; puis,
en 1972, la notion de développement durable. Le club de Rome voulait une croissance nulle, voire
une décroissance et a crée un mouvement qui est contestable puisqu'il ne prend en compte
seulement la dimention environnementale en transformant l'économie en économie écologique.
Cette conception est impossible car les futures générations pourraient penser que la génération
actuelle a pénalisé la croissance, indispensable au maintien de la cohésion sociale. Cependant, la
transition vers une croissance verte à long terme ne sera pas sans conséquences sociales au début du
processus. Il faut donc dès aujourd'hui miser sur des politiques de prévention et d'adaptation car
cela met du temps pour ressentir les conséquences environnementales (changement climatique,
biodiversité...). De plus, il faut prendre en compte le fait que certains éléments ne changeront pas et
auraont donc une influence sur les tendances futures du développement de notre système
économique comme la démographie, ou les nouvelles technologies..
Pour trouver une solution, il ne faut surtour pas reproduire les erreurs du passé et privilégier le
secteur environnemental. Les principaux pilliers (économique, social, environnemental) doivent
évoluer simulatément au risque de troubles irréversibles.

Le développement durable n'est pas simple à mettre en ouvre. En effet, trouver les équilibres entre
les trois piliers du développement durable et bien évaluer la durée. C'est un choix de société qui fait
diverger les experts entre une « durabilité forte » et une « durabilité faible »:
– Les experts qui pensent que le développement durable a une durabilité faible croient que les
différents facteurs productifs constituent un tout, dont les composantes sont renplaçables. Ils
déduisent que ces remplacements vont augmenter dans le futur, parce que c'est ce qui s'est produit
dans le passé et donc il n'y a pas d'urgence à changer le monde. Nous pouvons alors dire qu'ils font
confiance au progrès technique.
– Les experts qui pensent que le développement durable a une durailité forte supposent que les
composants du capital sont irremplaçables donc il y a un besoin urgent de préserver les ressources
naturelles. D'après eux, l'effet régulateur du marché et le progrès technique ne peuvent montrer l'état
réel de l'environnement. L'Etat doit intervenir.

Il faudrait donc trouver un accord entre ces deux conceptions opposées pour qu'il y ait une
croissance verte ou durable en choisissant le niveau de contrainte de durabilité.

La transition vers une croissance durable à long terme génère des transformations sociales, qui
peuvent s'avérer douloureuses si elles ne sont pas anticipées. A court terme, la transition vers une
croissance durable nécessite la création de nouveaux métiers, exigeants de nouvelles qualifications.
En France aujourd'hui, on décompte environ 400 000 emplois environnementaux. L'objectif en
2030 au niveau mondial, dans le cadre du «Green New Deal» est de 20 millions d'emplois dans les
ENR. Il faut alors anticiper une pénurie de main-d'œuvre qualifiée. Aussi, des secteurs vont perdre
et d'autres gagner. Les perdants seront les gros consommateurs d'énergie, avec une main d'ouevre
agée car il sera difficile de les requalifier. Il va y avoir de pls en plus de «chômeurs
environnementaux» à l'avenir.
En d'autres mots, l'objectif d'une croissance verte ne peut pas être atteint si la création des création
de richesse n 'a pas d'effets environnementaux et la transition sociale est indispensable pour de bons
rapports sociaux.

http://ses.ens-lsh.fr/1253548364771/0/fiche___article/

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