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Etape I :
Noms et prénoms des auteurs : Michèle
BAILLY et Patrice DUFOUR
Diplôme et profession légitimant le livre : à
la parution de ce livre, Michèle Bailly est
conseillère pour la France à la Vice-présidence
pour l’Europe de la Banque mondiale ; Patrice
Dufour, après 25 ans à la Banque mondial, est
aujourd’hui consultant et enseignant.
Éditeur : Milan
Collection : Les essentiels Milan
Nombre de pages : 64
ISBN : 2-7459-0781-6
Etape II :
Etape III :
Les auteurs commencent par expliquer les problèmes des pays. Sur
un planisphère, ils nous donnent les pourcentages des pays selon leurs
revenus nationaux bruts par habitant. Le constat est alarmant puisqu’on
découvre que 41% de la population mondiale vit dans des pays à faible
revenu, exemple l’Afrique subsaharienne, 34% dans des pays à revenu
intermédiaire (catégorie basse), exemple les pays d’Europe de l’est, 11%
dans des pays à revenu intermédiaire (catégorie haute), exemple le Brésil,
et seulement 15% dans des pays à revenu élevé, les États-Unis ou la
France. On trouve ensuite un constat effrayant sur les difficultés
rencontrées par les pays pauvres (sida, malnutrition, conflits, écologie). Ils
présentent ensuite des solutions mais montre quelles n’aboutissent pas
toujours. Un graphique montre le recul de l’aide publique au
développement. En 1994, la France consacrait 0.64% de son PIB à L’APD,
mais en 2000, elle ne consacrait plus que 0.32%.
Ils expliquent par la suite que le développement est affaire de croissance
économique, mais aussi de redistribution et de bien-être social, qu’il doit
tenir compte des générations futures et impliquer les populations elles-
mêmes. Une étude chronologique montre qu’entre 1950 et 1980, l’Etat
était considéré comme le moteur du développement, mais qu’à partir de
1980 et jusqu’aux années 2000, l’Etat s’étant révélé piètre gestionnaire de
l’économie, il devait maintenant faire confiance au marché.
Mais il ne faut pas oublier que le vrai défi est de combattre la misère. Pour
cela, au Sommet du Millénaire, organisé en septembre 2000 par les
Nations unies, les chefs d’Etats et de gouvernement du monde entier ont
rappelé leur engagement à lutter contre la pauvreté et à réduire de
moitié, d’ici à 2015, la proportion de personne vivant avec moins de 1
dollar par jour. Mais pour cela, la première chose à faire et d’écouter les
plus pauvres. Il faut aussi avoir un bon gouvernement pour combattre ces
inégalités. L’amélioration de la gestion publique et la lutte contre la
corruption sont indispensables au développement car, sans institution
performantes, il ne peut y avoir d’action efficace. Les facteurs culturels ne
sont pas à oublier dans le développement car les ressources naturelles ou
les facteurs matériels ne suffisent pas au décollage économique d’un
pays.
Les acteurs nationaux (l’Etat, les opérateurs économiques et la société
civile), sont au cœur du développement, tout comme l’ONU et ses agences
spécialisées, les organisations de régulation économique et les institutions
multilatérales de financement. La France agit beaucoup pour le
développement puisque 70% de l’effort publique sert au développement
des pays pauvres. Ses domaines privilégiés d’intervention sont l’éducation
et la formation professionnelle ; les soins de santé primaire et la lutte
contre les grandes épidémies ; l’équipement et les infrastructures des
collectivités locale ; l’aménagement du territoire, la gestion des ressources
naturelles ; les biens publics mondiaux. En 2000, l’aide bilatérale française
s’élève à 3.07 milliard d’euros. Trois organes principaux gèrent ce
dispositif : Le ministère des affaires étrangères, le ministère de
l’Economie, des Finances et de l’Industrie. Ces deux ministères assurent la
cotutelle de l’Agence de Développement Française, banque de
développement. Les priorités de l’aide française sont mieux ciblées mais
depuis 1994, la part de l’aide française a été divisée par 2. Les ONG sont
aussi très importantes pour l’aide au développement mais au-delà de leur
vocation humanitaire, elles s’intéressent aux enjeux mondiaux. Elles sont
confrontées aux dilemmes de la professionnalisation et de la collaboration.
Pour le financement du développement, les flux privés ont pris le relais de
l’aide publique, mais ils négligent les besoins essentiels des populations.
Le monde a encore besoin de l’aide publique au développement. Pour
soulager les pays les plus pauvres, on a annulé leurs dettes. Cette
annulation libère des ressources qui pourront être consacrés à des
programmes de lute contre la pauvreté. A l’installation des organisations
d’aide, des projets ont vu le jour. Mais la multiplication des projets fut la
source d’inefficacité. En effet la charge de ces projets n’était plus prise en
compte. Il a alors fallu associer les efforts de tous les programmes
sectoriels ou macroéconomiques sous la responsabilité des
gouvernements pour retrouver une certaine stabilité et un encadrement.
Quelle aide pour demain ? Réduire la pauvreté et affronter les défis
globaux ne peuvent se faire sans de multiples partenariats capables de
mobiliser volonté politique, savoir et ressources. L’aide de demain doit
être capable de réunir des trois facteurs essentiels pour construire un
avenir. Si on veut venir en aide à ces pays en voie de développement, il
existe de nombreuses manières de s’engager dans la solidarité
internationale. De nombreuses ONG recrutent volontaires et
professionnels, mais il faut être très motivé et bien choisir sa voie et les
filières d’accès sont sensiblement différentes. Mais on peut aussi
s’engager dans son propre pays en achetant des produits issus du
commerce équitable, en collectant des fonds pour une organisation.
Etape IV :
Les points forts de ce livre sont, selon moi, le thème du livre qui est
très intéressant, les illustrations (graphiques, dessins…) qui sont au bon
nombre et la longueur du développement est tout à fait adaptée à un
élève de lycée. On apprend beaucoup de chose à la lecture de ce livre. Les
chiffres et pourcentages qui sont présents dans ce livre sont tout à fait
réutilisables dans le cours ou dans un devoir. Il aborde un thème qui est
d’actualité et dont la connaissance, je pense, est obligatoire, c’est-à-dire
qu’il faut connaitre les problèmes auxquels les populations pauvres sont
confrontées.
En revanche, je pense que le vocabulaire est trop complexe pour un
élève de seconde car les auteurs utilisent un vocabulaire plutôt
économique. Il faut donc un minimum de connaissance dans de domaine
pour comprendre le livre. Je trouve aussi que les auteurs ne présentent
pas assez de solutions, peut-être parce qu’on sait aujourd’hui que ces
solutions sont inefficaces. En effet, le livre a été écrit en 2001-2002 et
beaucoup de leurs estimations, de leurs prédictions se révèlent
impossibles aujourd’hui. Par exemple, l’aide française n’est que de 0.39%
en 2008, alors que l’objectif est à 0.7%
Je trouve que ce livre est plutôt complet. Je ne vois pas ce qu’il y
aurait pu avoir en plus, c’est déjà un livre très alarmant.
Etape V :
Elise PEREZ