> bar O mètre
>
Quant aux chefs d’entreprise qui n’ont pas encore
décidé de franchir le pas, ils ne sont que 8 % à envisa-
ger un recrutement en accompagnement du passage
aux 35 heures.
Trois grands obstacles
Les réponses aux questions ouvertes de l’enquête FCGA
évoquent fréquemment la taille de l’entreprise et l’effec-
tif réduit comme la principale contrainte au passage aux
35 heures. Les entrepreneurs estiment également très sou-
vent que cette mesure augmentera leur charge de travail
personnelle, qu’ils jugent déjà très importante. Pour évi-
ter ce surcroît de travail, nombre d’entre eux ont indiqué
qu’ils n’auraient d’autre solution que de réduire les
horaires d’ouverture, au dépend de leur chiffre d’affaires
et donc de la pérennité de l’entreprise.
A leur avis, les embauches supplémentaires liées au pas-
sage aux 35 heures auraient un coût financier trop impor-
tant au regard de la taille de leur entreprise. Les charges
sont ressenties comme un frein majeur au recrutement.
En définitive, la Loi apparaît trop complexe et sa mise en
œuvre peu souple notamment pour la plupart des com-
merçants.
Les TPE et l’EURO
73% des chefs d’entrepri-
ses interrogés se disent
prêts à passer l’euro au 31
décembre 2001. C’est
dans le domaine comp-
table qu’ils semblent le
plus avancés puisque 61%
des TPE ont pris les mesures nécessaires
au basculement de leur comptabilité
avant la fin de l’année.
44 % des petites entreprises affirment
déjà pratiquer le double affichage et 40 %
accepter les règlements en euro.
Seulement 12 % des chefs d’entreprise prévoient une
formation spécifique concernant leur personnel. Cette
faible proportion serait essentiellement due à la taille des
entreprises.
Co-éditeurs : FCGA - 2, rue Meissonier 75017 PARIS et Banque Fédérale des
Banques Populaires - Le Ponant de Paris 5, rue Leblanc 75015 PARIS • Directeur
de la publication : Christian POLLET • Directeur de rédaction : Claude FORGET •
Rédaction : Elise LAMONTAGNE et Christian AUBERT • Conception-réalisation :
OCREA communication • Tirage 15 000 exemplaires • Périodicité trimestrielle •
Dépôt légal en cours.
p O rtraits
La FCGA Fédération des Centres de Gestion Agréés
La Fédération des Centres de Gestion Agréés, créée en 1978, regroupe
114 Centres de Gestion Agréés (CGA) répartis sur tout le territoire national.
Au total, 400 000 Petites Entreprises sont adhérentes à l’un de ces Centres.
Créés par la loi du 27 décembre 1974, les Centres Des produits adaptés aux besoins des TPE
de Gestion Agréés sont des associations de loi 1901, • Un dossier de gestion personnalisé analysant les
dont le rôle est d’apporter une assistance à la points forts et les points faibles de l’entreprise.
gestion, une prévention fiscale et une réduction • Des statistiques professionnelles pour environ 170
d’impôts à leurs adhérents. Les commerçants, les activités.
artisans, et plus généralement tous les profes- • Un observatoire économique.
sionnels relevant de la catégorie des bénéfices • Des séances d’information et de formation
industriels et commerciaux, quel que soit leur (500 000 heures de formation/an)
régime juridique et fiscal, peuvent adhérer à un • Des rencontres et des débats avec d’autres chefs
Centre de Gestion Agréé. d’entreprise.
• Un site Internet : www.fcga.fr.
Des avantages fiscaux
• Un abattement sur le bénéfice imposable réservé • Un journal d’informations bimestriel (CGA Contact)
aux entreprises imposées selon le régime du tiré à 210 000 exemplaires.
bénéfice réel (normal ou simplifié). • La publication d’ouvrages sur les techniques
• Une déduction du salaire versé au conjoint de commerciales et financières (plus de 50 titres).
l’entrepreneur.
• Une amnistie fiscale dans les 3 mois de l’adhésion
à un CGA.
Le Groupe Banques Populaires
Le Groupe Banques Populaires fondé il y a plus d’un siècle par et pour des entrepreneurs,
demeure la banque de référence de la petite entreprise, avec un artisan sur trois et un
commerçant sur quatre aujourd’hui clients des Banques Populaires.
L’organisation du Groupe Banques Populaires local et régional. La capacité à accompagner dans
repose sur trois niveaux : la durée et dans toutes les étapes de leur
La dimension coopérative avec les 29 Banques développement ceux qui entreprennent, en France
Populaires régionales, acteurs économiques comme au-delà des frontières, constitue une
essentiels de leurs régions, et la Casden Banque marque distinctive du Groupe : son intime
Populaire. Banques de proximité, ce sont les compréhension de l’esprit d’entreprise.
maisons mères du Groupe. Pour mieux répondre aux besoins des petites
La dimension fédérale, avec la Banque Fédérale des entreprises, le Groupe Banques Populaires s’appuie
Banques Populaires, qui réunit les fonctions également sur son réseau de SOCAMA, Sociétés de
d’organe central et de holding. Caution Mutuelle Artisanales, structures animées
La dimension capitalistique, avec Natexis Banques par des entrepreneurs, qui apportent leur expertise
Populaires, société cotée à la Bourse de Paris qui professionnelle à leurs projets et leur garantie à tous
constitue la banque de financement, d’inves- leurs financements.
tissement et de service du Groupe. Avec ses 550 000 clients professionnels et ses 3 000
Proximité et esprit d’entreprise sont les valeurs conseillers de clientèles, LE GROUPE BANQUES
fondatrices du Groupe Banques Populaires. Le statut POPULAIRES est aujourd’hui le réseau bancaire de
coopératif rend les Banques Populaires proches de proximité de référence pour les entreprises de moins
leurs clients sociétaires et favorise leur enracinement de 10 salariés.
Partenariat
La Fédération des Centres de Gestion Agréés et le Groupe Banques Populaires s'associent pour publier chaque trimestre
l'évolution des chiffres d'affaires des principaux métiers de l'Artisanat, du Commerce et des Services. Les chiffres publiés
proviennent de l'exploitation, par la FCGA, de données communiquées volontairement par les adhérents de Centres de
Gestion Agréés répartis sur l'ensemble du territoire. Ces indicateurs sont complétés par une enquête permettant de
suivre le moral des chefs de petites entreprises, ainsi que leurs intentions en matière d'investissement et de recrutement.
L'Observatoire de la Petite Entreprise FCGA-Banque Populaire sera communiqué à l'ensemble des acteurs économiques,
aux organisations professionnelles et consulaires, aux collectivités territoriales, à la presse professionnelle,
économique et financière, nationale et régionale.
Pour toute demande d'information sur les indicateurs, contactez à la FCGA :
Elise LAMONTAGNE - tél. : 01.42.67.80.62 - E-mail : elamontagne@fcga.fr
 l bservatoire DE L A PETITE E NTREPRISE
Fédération des Centres de Gestion Agréés • Banque Populaire Juillet 2001 N0 1
ETUDE RÉALISÉE AUPRÈS DES PETITES ENTREPRISES ADHÉRENTES DES CENTRES DE GESTION AGRÉÉS, MEMBRES DE LA FCGA

éditorial La tendance L’indice global

La France est un pays riche de plus de 2 2000 000 entreprises
dans le domaine de l’industrie, du commerce, de l’artisanat
et des services. 92 % d’entre elles emploient moins de 10
salariés et sont à l’origine de l’essentiel de la création
d’emploi.
En dépit de l’importance des TPE pour notre économie, il
n’existe pas encore d’indicateurs de référence permettant de
suivre l’activité et les tendances des petites entreprises. Pour
combler ce vide, la FCGA et le Groupe Banques Populaires –
La croissance plafonne
au premier trimestre 2001
La croissance des TPE fléchit au premier trimestre 2001, la
progression du chiffre d’affaires, par rapport au premier Premier trimestre
trimestre de l’année précédente, se limitant à 1,6 %. Cependant,
les résultats du premier trimestre 2000 avaient été globalement
exceptionnels. Il convient d’en tenir compte pour relativiser cette
évolution. D’ailleurs, sur les 12 derniers mois, la croissance globale
des TPE demeure nettement supérieure (+ 4,2 %).
12 derniers mois
* Actuellement réalisé en collaboration avec les services de la Direction des Entreprises, du Commerce,
de l’Artisanat et des Services, préalable à une procédure plus formelle de labellisation de l’INSEE.

acteurs de référence dans leur domaine respectif- ont décidé

d’unir leurs compétences et de créer l’Observatoire de la Petite
Entreprise FCGA/Banque Populaire.
L’activité
Evolution des chiffres d’affaires des 4 principaux secteurs
Au-delà des chiffres, un questionnaire permettra de suivre
la confiance des chefs d’entreprise en l’avenir, leurs
intentions d’investir et de recruter. La participation de plus
de 9 000 Petites Entreprises confère une réelle fiabilité à cet
Observatoire dont le lancement est placé sous l’égide de
Monsieur François PATRIAT, Secrétaire d’Etat aux PME, au
Commerce, à l’Artisanat et à la Consommation. Alimentaire Services Bâtiment Equipt. de la maison
et de la personne
A l’ère de la mondialisation, l’Observatoire de la Petite 1 er trimestre 2001 / 1 er trimestre 2000
Entreprise FCGA / Banque Populaire est un outil qui permettra
de mieux analyser les réactions et les attentes des TPE pour
+2,8% +4,4% -1,1% +3,5%
prendre en compte leurs spécificités. Avril 2000 - Mars 2001 / Avril 1999 - Mars 2000
+3,3% +6 % +6,4% +3,2%
Nous vous proposons d’en découvrir le Numéro 1.

Nous remercions tous les chefs d’entreprise qui ont accepté

de répondre à nos questions et donnons rendez-vous dans
trois mois à tous nos lecteurs pour la deuxième édition de
l’Observatoire de la Petite Entreprise FCGA/ Banque Populaire.
CHRISTIAN POLLET PHILIPPE DUPONT
PRÉSIDENT DE LA FCGA PRÉSIDENT DU GROUPE BANQUES POPULAIRES
zOom
L’activité du bâtiment en recul
Le secteur du bâtiment avait largement contribué à la bonne tendance du 1er trimestre 2000, en plus de connaître
un boom extraordinaire tout au long de l’année écoulée. En 2001, la situation s’est modifiée : l’activité a, en effet,
reculé au cours des trois premiers mois de l’année. Les artisans de la couverture et de la plâtrerie sont les plus
touchés, avec une baisse respective de leur chiffre d’affaires de 9 % et de 8,5 %. Seules la peinture et la menuiserie
continuent à progresser. Tout comme pour l’indice global, on observe, toutefois, que le fléchissement est nettement
moins prononcé sur l’ensemble des 12 derniers mois.
 l bservatoire
DE L A PETITE E NTREPRISE
Fédération des Centres de Gestion Agréés • Banque Populaire

Taux d’accroissement En forme

9 secteurs d’activité sur 11 enregis-
du chiffre d’affaires

En
trent une évolution positive de leur

ple
ine

En

En
er er
(1 trimestre 2001 / 1 trimestre 2000) chiffre d’affaires par rapport au

for

for

rec
me

me

ul
premier trimestre 2000. La palme
Automobile, moto " # $
revient encore une fois au secteur de la santé qui
- Carrosserie automobile - 4 , 4 % $
voit son activité augmenter de 4,9 % ce trimestre.
Auto, vente et réparation -4,6% $
Moto, vente et réparation -18,7% $ Les professionnels de l’optique et de la lunetterie
Bar - Hôtellerie - Restauration contribuent largement à ce bon résultat, avec une
2,9% Hôtel - Restaurant -0,1% # hausse de leur chiffre d’affaires de près de 8 %.
Restauration 3,5% " L’équipement de la personne est en bonne
Café 6,4% " progression ce trimestre, tout particulièrement sur
Bâtiment le marché de l’enfant (+ 5,8 % par rapport au p^remier
Terrassements-Travaux publics- 0 , 2 % # trimestre 2000). En ce qui concerne le secteur de la
-1,1%
Couverture -9,0% $ beauté, l’esthétique s’envole et les chiffres pro-
Maçonnerie -4,9% $ gressent de 9,4 %.
Electricité -2,4% $
Plomberie-Chauffage-Sanitaire- 1 , 2 % $
Plâtrerie-Staff-Décoration - 8 , 5 % $
Menuiserie 4,8% "
#
En recul
Carrelage, faïence 0,2% 2 secteurs affichent une diminution du
Peinture bâtiment 6,7% " chiffre d’affaires par rapport au
Beauté Esthétique
premier trimestre 2000. Il s’agit du
3,6% Parfumerie 5,6% "
secteur de l’automobile et de la moto
Coiffure 3,4% "
Esthétique 9,4% " -dont le fléchissement d’activité est le plus marqué,
Commerce de détail alimentaire après le bâtiment- et le secteur des transports.
Charcuterie 3,7% " En ce qui concerne l’ensemble du secteur automobile
2,8%
Boulangerie - Pâtisserie -0,4% $ et moto, le chiffre d’affaires global recule de 6,2 %.
Pâtisserie 1,2% # Si toutes les professions du secteur accusent un
Alimentation générale 2,6% " retrait, celui-ci est le plus spectaculaire dans la
Fruits et Légumes 3,5% " moto, nouvelle profession à l’étude ce trimestre.
Boucherie-Charcuterie 6,2% " Cette activité perd, en effet, plus de 18 % de son
Poissonnerie - Primeurs 7,0% " chiffre d’affaires par rapport au premier trimestre
Crèmerie 8,1% "
2000.
Culture & loisirs
Enfin, l’évolution du secteur des transports est
3,6% Librairie, papeterie, presse 3,5% "
Photos, vidéos -2,0% $ affectée par le recul de l’activité des taxis et
Articles de sport, pêche et chasse- 4 , 0 % $ ambulances.
Equipement de la maison
2,2% Electroménager - TV - HIFI 2,8% " Plus de détails sur
Magasins de bricolage 1,0% #

>
Fleuriste 0,1% # L’indice de la TPE
Equipement de la personne
Mercerie - Lingerie - Laine 1 , 5 % # Tous les mois, une d’affaires d’un
4,1%
Vêtements enfants 5,8% " cinquantaine de Centres échantillon constant
Prêt à porter 3,9% " de Gestion Agréés (CGA) de plus de 15 000 Petites
Chaussures 4,8% " répartis sur le territoire Entreprises de l’artisanat,
Maroquinerie et articles de voyage 5,9% " national transmettent du commerce et
Horlogerie - Bijouterie 4,3% "
les chiffres d’affaires, des services.
Santé
Prothésiste dentaire 6,2% " rendus anonymes, L’évolution de chaque
4,9%
Pharmacie 4,9% " de leurs adhérents à la profession est pondérée
Optique, lunetterie 7,8% " Fédération. Une analyse par le nombre
Services est alors réalisée d’entreprises recensées
Entreprise de nettoyage 6,8% "
2,6% trimestriellement. par l’INSEE dans chaque
Laverie pressing 2,0% #
L’étude est déterminée secteur considéré.
Transports
3,3% Taxi, ambulances -3,5% $ à partir des chiffres
Transport de marchandises 8,8% "
 O mètre

>
>
bar
La FCGA et les Banques populaires lancent un nouvel outil qui permettra de faire un point régulier sur la situation des Petites
Entreprises à travers le moral des chefs d’entreprise, leurs intentions d’investissement et de recrutement. La première enquête
a été effectuée en mars dernier. Le dépouillement du questionnaire de 5 757 entreprises du commerce, de l’artisanat et des
services, adhérentes de l’un des Centres de Gestion Agréés de la FCGA, permet de dégager les résultats suivants :
Selon les résultats de l’enquête :
61 % des TPE se déclarent optimistes pour les prochains mois ;
43 % ont l’intention d’investir avant la fin de l’année ;
20 % affirment vouloir recruter en 2001.

Les intentions de recrutement Les intentions d’investissement

Parmi les 20% de petites entreprises qui envisagent de recruter en 2001,
les trois-quarts prévoient de n’effectuer qu’une seule embauche. A
l’inverse, seulement 5% des TPE envisagent de réduire leur personnel.
Cela confirme le caractère relativement limité du turn-over dans les
entreprises de moins de 10 salariés ainsi que la
stabilité de leur structure.
Il est vrai que l’activité repose très souvent
sur le travail d’un couple. Dans plus de la
moitié des cas, le conjoint travaille dans
l’entreprise, le plus souvent à un poste
administratif ou commercial. Il s’agit là
d’une participation significative, près de 80 %
des conjoints travaillant au moins à mi temps,
et 54 % à temps plein. Leur situation est le plus
souvent fragile. Près de la moitié des conjoints n’ont, en effet, pas adopté
un des statuts de conjoint : collaborateur, salarié ou associé. Sur ce thème,
90% des chefs d’entreprise déclarent souhaiter une évolution concernant
les droits du conjoint en matière de retraite et de protection sociale.
L’adaptation de la capacité de production constitue le principal motif
des 43 % des TPE qui prévoient d’investir en 2001 : 58 % d’entre-elles
envisagent d’acquérir du matériel.
57 % des chefs d’entreprise n’ont aucun
projet pour l’année en cours. Pour justifier
leur décision, ils invoquent, près d’une fois
sur deux, le manque de confiance en
l’avenir. Deuxième frein à l’investis-
sement : l’insuffisance de leur assise
financière et de leur capacité d’auto-
financement (45,7 % des réponses), elle-
même liée à leur taille réduite.
Au troisième rang des obstacles, viennent le coût du crédit et le manque
de garanties pour respectivement 21,5 % et 17,8 % des chefs d’entreprise.
48,56%
45,73%

PROFIL DES PETITES ENTREPRISES INTERROGÉES

Les Petites Entreprises (92%) constituent une réalité essentielle du paysage 23,48%
21,60%
économique français, 90 % des entreprises nationales employant moins de dix 17,76% 16,32%
salariés. Les données suivantes permettent de préciser leur profil : 12,48%
8,14%
Nombre de salariés
• Près du tiers des TPE n’ont aucun salarié.
• 80 % emploient moins de 4 salariés.
.
m
ie

s
an
e
it

é
l

tre
sei

c
rch
d

nt

ad
an
de ux

Age de l’entreprise
Fin
cré

Au
n

ra

Ma

nfi
Ta

.
Co

fic
Ga

ns

• 60 % des TPE ont été créées il y a plus de dix ans.

Co

Dif

ye
Mo

Age de l’entrepreneur
• Les deux tiers des chefs d’entreprise ont plus de 45 ans.
Formation de l’entrepreneur
• Auto-formation pour la moitié des chefs d’entreprise.
• Formation technique ou générale pour un quart. Les TPE et les 35 heures
Les TPE se répartissent de manière relativement équilibrée entre leurs L’adaptation varie selon le secteur
trois grands secteurs d’activité : le commerce, l’artisanat et les services. Près de 13 % des petites entreprises ont, en mars dernier, déclaré être
passées aux 35 heures. La proportion est deux fois plus élevée dans le
Commerce 40 % commerce que dans l’artisanat (17% contre 8%)
Artisanat 33 % Des effets positifs sur l’emploi
Il semble que dans les trois secteurs -commerce, artisanat et services-
Services 27 % le passage aux 35 heures exerce un impact significatif sur l’emploi.
Près d’un tiers des entreprises ayant déjà appliqué la mesure ont
recruté du personnel supplémentaire. #