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août 2006
1
SOMMAIRE
INTRODUCTION..........................................................................................................................................................3
2
introduction
Les "dégâts aux sols" sont la manifestation la plus négative que ressent tout visiteur de la forêt après
une exploitation. L'enjeu du maintien de la fertilité est essentiel, le sol étant, en définitive, le seul
support de toute la diversité et de toute la productivité forestière.
De nombreux habitats forestiers visés par la directive 92/43 CEE du 21 mai 1992 sont également sur
des sols fragiles (ripisylves, tourbières boisées…). Les cadres de gestion proposés par les Cahiers
d'habitats soulèvent alors toujours ce problème. Se cumulent alors un enjeu de maintien durable de la
fertilité des sols et un enjeu patrimonial.
Deux programmes ont ainsi été montés pour répondre à ces problématiques d’amélioration des
connaissances en ce domaine, montrer des techniques de débardage en plaine inconnues en France
et mettre au point un "guide pratique de l'exploitation forestière raisonnée" :
1) le Ministère de l'Agriculture et de la Pêche a passé convention avec l'ONF et le CTBA – eux-
mêmes ayant fait appel à des experts et aux représentants des entrepreneurs forestiers via le
Groupement Syndical des Entreprises de Travaux Forestiers d’Alsace (GSETFA),
2) l’ONF du Jura a proposé une action dans le cadre du programme LIFE « ruisseau de tête de
bassin et faune patrimoniale associée » pilotée par le Parc Naturel Régional du Morvan en
association avec de nombreux partenaires.
L'objectif principal du module 2 est de montrer, aux entrepreneurs de travaux forestiers (ETF) et aux
forestiers propriétaires ou gestionnaires, des techniques très rarement pratiquées en France dont les
performances en matière de protection des sols sont connues.
3
Chantier des
Chantier de Mormal
Hauts Bois
Chantier de
Chaux (Jura)
Chantier de Perche et
Trappe
(Orne)
4
LE CHANTIER DE DEMONSTRATION DE DEBARDAGE
PAR CABLE TELEPHERIQUE
5
1 - Les données des démonstrations de débardage par câble
1.1 - Le matériel
Sur les trois chantiers, ce sont selon le vocabulaire français, des c âbles-mâts 1 qui ont été utilisés.
Comme dans tout système de débardage par câble2, un chariot roule sur un "câble porteur" tendu en
ligne droite.
Le terrain étant plat, il est impératif de monter un (ou deux) pylônes intermédiaires pour
surélever le câble porteur. Un dernier arbre en fin de ligne, pylône terminal, servira à tendre –
les tensions en jeu sont d'environ 8 à 12 t - le câble porteur et à amarrer la ligne, avec la
même fonction que le mât de l’engin. L’emplacement de ces derniers doit être repéré par le
câbliste avant l’opération de bûcheronnage.
Le chariot est actionné, dans un sens, par un "câble tracteur", câble qui va aussi pêcher – accrocher
- les bois à droite ou à gauche de la ligne de câble. Dans l’autre sens (retour à vide au niveau des
opérations d’accrochage), il est actionné par un "câble retour ".
Tracteur Porteur
Ancrages
Câble de retour
1
Les Suisses et les Italiens parlent de "câble à grue mobile" pour signifier que le chariot lève les bois comme une grue et que
l’ensemble moteur et mât, transporté sur remorque, bulldozer, pelle hydraulique ou camion sont mobiles.
2
À l’exception du « câble zigzag » (Bartoli M. et al., 2005) pour lequel le câble à la fois tracteur et porteur tourne en boucle et
auquel les charges sont accrochées sans chariot. De même pour le "câble libre" (CTBA, 1999) où le câble porteur fait aussi
office de câble retour.
6
Schéma de l’installation vue du dessus (source : Forêt wallonne, 2005 modifié)
Arbre pylône
avec sabot
Câble-mât
Câble
L'annexe montre que les câbles modernes sont constitués d'une vaste gamme de conceptions
diverses.
7
En France, actuellement, seulement cinq entreprises disposent du matériel pour réaliser le
travail de débardage horizontal 3. Après consultation normale, deux d’entre elles ont été
sollicitées pour mettre en œuvre les chantiers, dont E. Genin (38490 Chimilin) en forêt de
Chaux.
Il s’agit d’un mât qui est installé sur une base de Bull-Dozer de marque Allis-Chalmer. Il est
équipé d’une cabine de pilotage pouvant être relevée hydrauliquement afin que l’opérateur ait
une meilleure vision du chantier et pour pouvoir surveiller facilement l’enroulement des
câbles sur les tambours des treuils.
Un chariot HUSK 2000 (marque Stueffer) se déplace sur le câble porteur pour ramener les bois
jusqu’à la place de dépôt.
Le chariot
§ roule sur le câble porteur,
§ est tiré en charge par le câble tracteur (à gauche)qui – en partie
enroulé dans le chariot – sert aussi à pêcher les grumes à droite
ou à gauche
§ et est tiré à vide par le câble retour (à droite). (photo : CTBA)
3
Trois d’entre elles ont des chariots "classiques" et un treuil de plus permettant, en coordination avec celui
actionnant le câble tracteur, le fonctionnement du câble retour ; deux ont des chariots automoteurs qui n’ont
besoin que d’un câble pour avancer ou reculer.
8
1.2 - Les sites, les peuplements, les sols
Il faut souligner que le marquage des bois n'avait été organisé en fonction d'un débardage par câble.
Comme l'abattage doit avoir lieu une fois les lignes tracées par le câbliste, à la fois pour des raisons
de bonne direction de chute et à la fois parce que certains arbres marqués doivent être conservés
comme pylônes et inversement, quelques arbres gardés ont du être enlevés des étroites emprises, il
n'y a aucun intérêt technique à avoir un martelage spécifique. Il faut simplement s'assurer (mais cela
est valable quel que soit le système d'exploitation) que le volume prélevé à l'hectare est suffisant
(voir plus loin, le § sur "l'IPC").
1.2.1 - Le site
La parcelle 230 était le résultat d’un compromis : parcelle à marteler au printemps 2005, avec
parcelles limitrophes exploitées classiquement en même temps pour pouvoir comparer les 2
techniques, proximité d’une route et place de parking, présence d’un cours d’eau à traverser, volume
à débarder d’environ 500 m3.
FD de Chaux
FC d'Our
cours
La particularité du chantier en Forêt de Chaux était qu'un cours d'eau marqué, aux rives
raides, devait être franchi.
407 m
Câble-mât
285 m
95 m
Cours d'eau
175 m
9
Coupe schématique de la parcelle 230
Il a donc fallu faire attention à ce que les charges soient complètement soulevées au-dessus
du ruisseau. Ceci a demandé le positionnement d’un pylône particulier (support incliné)
suffisamment haut pour assurer une hauteur de câble porteur adéquate. Un arbre a dû être
ramené sous la ligne sur une trentaine de mètres et mis en place à l’aide de tirefort®. Le
positionnement de ce pylône était primordial pour répondre à cette clause du cahier des
charges. La mise en place du pylône intermédiaire et du support terminal de la ligne explique
pourquoi le temps de préparation du chantier a été assez long.
Support incliné
Le bois d’œuvre et le bois de chauffage ont été exploités en longueur (de 3,1 à 8 m) et tous
les produits, vendus au même exploitant, ont été sortis à l'aide du câble.
10
Une coupe d'amélioration de hêtres de qualité moyenne ( photo CTBA )
1.2.3 - Le sol
Anciennes alluvions limoneuses avec une éventuelle charge en cailloux, les sols lessivés à
pseudogley de Chaux sont réputés pour la difficulté de les débarder en hiver lorsque le sol n'est
pas gelé.
Les sols du plateau sont ceux de la station forestière 1.1.3. du catalogue de G. Bailly (1989),
station mésoacidiphile sur sol brun appauvris sur pseudogley ou fragipan profond. Le sol du
fond de vallon n'est pas très différent mais sa teneur en eau est toujours beaucoup plus
élevée.
Le croisement entre hêtraie et ce type de sol rend le peuplement très sensible à tout effet
d'hypoxie.
11
2 - La productivité des chantiers de démonstration
2.1 - Le personnel
q L’opérateur
§ fait fonctionner les treuils, cela en partie seulement si le chariot est télécommandé (cas en
Forêt de Chaux)
§ assure le décrochage des grumes qui arrivent sur la pile de bois,
§ réalise l’entretien de la machine,
§ et assure les liens avec le transporteur qui vient charger les grumes sur le camion. On verra
plus avant l'importance de cette action de coordination.
q L’accrocheur
§ compose les charges à débusquer puis à débarder sous le câble. Le volume de la charge
doit toujours être optimisé ce qui demande un grand savoir-faire;
§ donne, par radio, des instructions à l’opérateur pour manœuvrer le chariot qui revient vide;
§ hale le câble pêcheur jusqu’à la nouvelle charge, passe les élingues sous la grume et
l’accroche au câble pêcheur avant de donner l’ordre de débusquer sous son contrôle. En
cas de problème, il peut être amené à billonner la charge pour faciliter son débusquage.
§ Quand le chariot est parti avec sa charge, il prépare le travail à venir : billonnage des bois si
nécessaire, positionnement des élingues etc….
Sur les 3 chantiers et plus encore sur les lignes mesurées, cet indice varie beaucoup.
12
2.3 - Les chronométrages
Ils ont été réalisés suivant la méthode standard de mesure en continu. Le nombre de jours est faible
mais, les chantiers peu importants en volume devaient surtout servir de support à des visites. La
productivité des équipes devant à la fois assurer le travail, une sécurité sans faille du chantier et
répondre aux questions des visiteurs ne pouvait pas servir de référence. Malgré tout, on va le voir,
les éléments chiffrés sont plein d'intérêt.
Les opérations de bûcheronnage n’ont pas fait l’objet d’une étude de temps, leur productivité
n’est pas connue.
Ils sont analysés séparément pour l'équipe des deux opérateurs et pour chacun des deux postes de
travail.
Il s'agit d'une opération très complexe et physique. Cela explique pourquoi le travail productif
(temps où le bois est réellement débardé) dans cette activité varie, en moyenne, entre 40 et
65 % du temps de présence sur le chantier. Il s'agit d'un temps de préparation assez
équivalent à l'ouverture de pistes devant un engin à roues.
13
Aux Hauts-Bois, l'installation d'un pylône terminal. Un travail complexe et aérien. (photos : L. Mignaux, MEDD )
14
q A Mormal, l’installation de la ligne avec un support intermédiaire a nécessité 10 heures de travail
et 5 heures pour son démontage à deux personnes, soit 48 % du temps de présence (hors
repas)4 de l’équipe (sur les trois jours du chronométrage), d’où l’importance de pouvoir sortir
suffisamment de bois par ligne.
53
48 47
% temps d'activité
33
28
24
16
10
8 8
7 6 6
2 3
1
Les temps de présence (hors repas) de l'équipe des deux câblistes sur les 3 chantiers ( source : CTBA)
q A Chaux, le taux de travail productif (53 %) est assez bon par rapport aux moyennes connues. Il
s’explique par le volume à sortir (376 m3) pour des temps de montage tout à fait honnêtes, alors
qu'il y avait 2 supports intermédiaires.
q Aux Hauts-Bois, Le taux de travail productif (47 %) est sur cette ligne dans la moyenne des
chiffres connus.
Les temps d’attente sont par contre assez élevés (16 %) et peuvent s’expliquer ainsi :
ú le décrochage des élingues est aussi délicat à réaliser sur des grumes humides
ú le rangement des grumes pour optimiser la place disponible avant la reprise par le
camion nécessite du temps car les bois ne sont pas rectilignes
4
Le temps de présence (hors repas) est le temps de présence des personnels sur le chantier moins les pauses
déjeuner.
15
ú la personne qui était ce jour là au dépôt n’avait pas beaucoup d’expérience à ce poste
de travail.
Le temps d’organisation un peu élevé est dû au fait qu’il a fallu dégager des bois tombés sur la
route lors du bûcheronnage et trier quelques bois d’industrie qui gênaient le débardage du bois
d’œuvre.
60
50 CHAUX
HAUTS BOIS
40
Taux de Travail Productif
MORMAL
30
20
10
y = 22,246Ln(x) + 55,634
2
R = 0,9879
0
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1
Indice de Prélèvement Câble
Confirmant son intérêt, l’IPC s’est montré un très bon indicateur pour évaluer le rythme de travail de
l’équipe de câbliste intégrant le volume à sortir de la parcelle et les aspects techniques liés au
montage de la ligne.
16
2.4.3 - Activité de l’opérateur
37
33
30
29 29
28
% du temps productif
27
26
18
16
15
12
53
48 47
% temps d'activité
33
28
24
16
10
8 8
7 6 6
2 3
1
Les temps de présence (hors repas) de l'équipe des opérateurs sur les 3 chantiers ( source : CTBA)
17
q Aux Hauts-Bois la présence d'un chariot télécommandé fait que le travail productif de
l’opérateur est composé de quatre grandes phases dont deux seulement sont liées aux
mouvements du chariot : son déplacement à vide et en charge. La phase de " suivi
opérationnel" est composée de temps de rangement et de tri des bois au dépôt (réalisé à
l’aide du chariot) ainsi que des retours du chariot vers le chantier. Avec ce type de
matériel, l'opérateur n’est donc pas concerné par la phase de débusquage qui est
entièrement sous la responsabilité de l’accrocheur. Le chariot s'arrête seul quelques
mètres avant le dépôt.
41
34
31
% temps productif
28
24
19
13
12 11 12
9 9 9 9
8
6 7 7
5
4
2
Les temps de présence (hors repas) de l'équipe des accrocheurs sur les 3 chantiers ( source : CTBA)
En Forêt de Chaux comme à Mormal (pas de chariot télécommandé), les phases débusquage,
accrochage des charges, halage du câble pêcheur et manœuvre du chariot correspondent à la phase
de débusquage de l’opérateur. Ce dernier ne distingue pas les autres phases depuis la machine, de
plus il peut avoir des temps d’attente différents.
En forêt de Chaux, par rapport aux autres chantiers, deux phases de travail de l’accrocheur se
démarquent.
ú la préparation des bois, qui comprend des tâches comme du billonnage, de l’ébranchage et
de l'élingage pendant que le chariot revient vers le dépôt, est très importante (41 % de son
temps productif) car liée à un volume unitaire de grume assez faible.
ú le billonnage des bois (7% du temps productif) car l’entrepreneur a raccourci les grumes, soit
pour être sûr qu’elles ne toucheraient pas le ruisseau, soit pour respecter les multiples de
longueurs désirées par l’exploitant.
18
2.5 - Productivité des lignes mesurées
2.5.1 - Le constat
Aucun des 3 chantiers de démonstration n'a pu être "parfait" sur le plan de la productivité. Les
entreprises se succédant ne se connaissaient pas (bûcherons, câblistes, transporteurs ,…), les
productivité d'un câble en activité ont toutefois surpris. Les câblistes ont pris d’ailleurs toutes les
précautions pour suivre avec le plus grand soin leur cahier des charges.
L'analyse des productivités et l'expertise des observateurs du CTBA permettent d'estimer où gagner
en productivité. Chaque chantier, très spécifique, a ainsi été regardé.
Notons que les problèmes d’organisation ne sont pas propres à cette méthode d’exploitation et que
beaucoup est à faire dans ce domaine où, du marquage des bois à son arrivée à l'usine, des gains
importants peuvent être réalisés en faisant en sorte que chacun des intervenants sachent ce que ses
successeurs auront à faire.
19
Les temps d’attente pour l’équipe y sont
de 14 % du temps de présence (hors
repas).
ú 8 % sont liés aux temps de
l’accrocheur qui attend le
retour du chariot et qui font
partie du cycle de
débardage. Il n’est pas
vraiment possible de les
réduire si ce n’est en
changeant complètement
l’organisation du travail.
ú 6 % sont dus au camion
qui, lors des chargements,
a obligé un arrêt du
débardage et donc réduit
d’autant le travail productif
du câbliste. Arrêt du câble durant le chargement du camion
Photo : Vincent AUGÉ- ONF
Sur ce chantier, l’exploitant qui réalisait le transport des bois est venu pendant la journée car
ne disposant pas de phares sur la grue. Ceci a eu pour effet d’obliger le câble à s’arrêter et
donc de faire baisser son taux de travail productif, d’autant plus que la grue du camion avait
une capacité de levage limitée et le camion, de type solo (3 essieux), ne pouvait charger
qu’une dizaine de m3 !
Pratiquement comme à Mormal, il serait possible d’optimiser le travail en décalant les deux activités
et ainsi augmenter le taux de travail productif du câble, comme simulé ci-dessous.
20
La productivité se trouve donc renforcée de plus de 12 %, pour passer ainsi à 4,22 m 3/h d’activité,
par une meilleure organisation du transport des bois. Ce point est, en plus de la compétence de
l’entreprise de débardage par câble, particulièrement important à maîtriser.
Concernant les charges faites après le ruisseau, l’entrepreneur n’a, en moyenne, accroché
que 1,39 tiges par charge (soit 1,4 - 1,5 m 3) pour être sûr que les grumes ne traînent pas à
terre. A l'observation, la marge de sécurité était très importante. Des charges moyennes de 2
à 2,5 tiges (soit 1,6 à 2 m 3) pouvaient, sans aucun doute, franchir l'obstacle en toute sécurité
et pour le cours d'eau et pour le pylône intermédiaire construit exprès.
L’exploitant ne nous ayant pas fourni le listing du volume des bois, il est difficile de calculer
l’incidence de cette contrainte particulière. Cependant, il est probable que la productivité journalière
aurait pu être améliorée d’au moins 10 %.
21
3 - Les analyses économiques
Le coût de revient horaire a été calculé avec des hypothèses standards. Puis, connaissant les
productivités, un coût de revient au m3 s'en déduit.
q Pour Mormal et le Forêt de Chaux, où le matériel est identique, le coût de revient horaire est le
suivant :
22
Ainsi, le coût de revient au m3
q à Chaux, pour la ligne unique installée est de 20,65 €/m 3 (productivité = 3,75 m3/h
d’activité).
q à Mormal, pour la ligne 2, est de 16,68 €/m 3 (productivité = 4,63 m3/h d'activité).
q Aux Hauts-Bois, l'investissement matériel est beaucoup plus important et les indicateurs
économiques sont ainsi modifiés : le coût de revient du débardage par câble de cette
ligne est de 18,63 €/m 3 (productivité de 5,01 m3/h d’activité).
Le chapitre traitant de la productivité a montré que des gains en la matière – voir le chapitre "les
pistes d'amélioration" - étaient assez faciles à obtenir.
ü En forêt de Chaux (et à Mormal) par une meilleure coordination entre débardage et transport.
ü par le débardage de charges un peu plus élevées
Il est donc possible de mettre en avant des niveaux de coûts de revient possibles tout en restant
parfaitement réalistes.
Avec une amélioration de l’organisation du transport, sans donc tenir compte de la possible
amélioration du poids de chaque charge, le coût en Forêt de Chaux serait environ de 18 €/m 3
(productivité passant de 3,75 à 4,22 m3/h d’activité).
Une autre possibilité serait d'utiliser un câble de moindre dimension puisque les charges sont loin
d'atteindre la capacité de celui utilisé (3 t). L'investissement serait moindre mais il est difficile de juger
des conséquences des autres paramètres. En effet :
§ des câbles d'une capacité de l'ordre de 1,5 t ont très généralement des portées moindre
et, à Chaux il n'aurait pas pu atteindre le bout de la parcelle (non accessible par l'autre
côté).
§ ils sont souvent plus lents.
Pour information, le même type de calcul pour les autres chantiers a donné :
• 15 €/m 3 à Mormal,
• 17 €/m 3 aux Hauts-Bois.
4 - Discussion
1. en Forêt de Chaux, malgré un bon IPC, les bois étaient petits et le montage d'un pylône pour
passer le cours d'eau a été "pénalisant" (mais indispensable).
2. à Mormal, seules des grumes de gros hêtres étaient à débarder malgré un IPC assez faible.
3. aux Hauts-Bois, l'IPC de la ligne mesurée était faible.
23
4.2 - Prix de prestation et coûts de revient.
Les prix payés par les maîtres d'ouvrage pour la prestation de débardage sont, dans tous les cas,
supérieurs - de 3 à 7 €/m3 suivant les chantiers - aux coûts de revient qui viennent d'être présentés.
Dans les situations de plaine, il est simple – voire simpliste – de se demander "si un système
d'exploitation par tracteur ou porteur avait débardé, combien aurait-il coûté ?".
L'ordre de grandeur des prix de prestation est actuellement de 7 à 8 €/m3 sur les chantiers tests. Le
différentiel brut est donc d'environ 10 €.
Une fois les impacts – en particulier ceux qui ont été faits au sol et au cours d'eau – analysés
en comparant les deux systèmes et une fois jugés des bénéfices éventuels apportés par les
deux systèmes, il sera plus facile d'apporter des débuts de réponse à ce débat.
24
5 - Les impacts de l’exploitation
Après une coupe à câble en plaine, un visiteur se demande comment les bois ont-ils bien pu être
débardés ?
Suivant les chantiers (leur organisation, leur relief aussi faible soit-il, les produits extraits, la qualité
des débardeurs, …), des indices plus ou moins nets apparaîtront:
§ Tous les 100 m environ, une très forte éraflure au sol. Le substrat est comme labouré mais il
n’est pas tassé. C’est la trace des bois qui sont passés là, c’est une évidence alors,
suspendus à un système de téléphérique lui-même accroché à des arbres servant de
pylônes.
§ Ces arbres pylônes sont facilement repérables. Un en bout d’un alignement à peine visible
car aucune tranchée nette n’a été ouverte, le câble passant sous les houppiers. Un ou deux
(Chaux) pylônes intermédiaires avant que le mât du camion ou du bulldozer ne servent de
pylône d’arrivée.
Ces arbres sont repérables car souvent blessés fortement à des hauteurs diverses.
§ De chaque souche partent des traces de halage de bois abattus, de toute évidence, en épi
par rapport à la traînée-éraflure citée.
§ Les souches des arbres restant sont parfois blessées du côté du halage.
§ En bout de ligne, la traînée principale s’élargit : il y a manifestement eu dépôt des bois dans
le sens de la longueur.
Nous reviendrons sur le critère le plus important pour juger de l’optimisation de la qualité d’une
exploitation, à savoir la surface parcourue . Mais regardons d’abord les impacts constatés sur deux
des chantiers observés, dont celui de la Forêt de Chaux.
Dans des pays comme la Suisse et l’Autriche, il est d’usage de préparer les découpes des
grumes sur le parterre des coupes. Les découpes y sont extrêmement courtes (4m, parfois 6)
les grumes pouvant être chargées à plusieurs sans traîner sur le sol. Telle n’est pas
"l’habitude" en France.
Soulevées par le câble, les grumes de bois d’œuvre (bille de pied d'une part, surbille de l'autre)
traînent laissant une trace au droit de la ligne de câble. Cette ligne ondule un peu et les grumes ne
passent pas toutes exactement au même endroit. Sa largeur est de l’ordre de 2m.
25
Les traînées-éraflures sous les lignes de câbles de Chaux à gauche (photo Afocel) et aux Hauts-Bois à
droite (photo CTBA)
Les impacts dus au halage lors de la phase de débusquage qui tire les bois vers la ligne de câble (photo
CRNPdC)
Les perturbations induites par le passage des grumes (qui sont soulevées) ne créent pas de
tassement ou très peu, les horizons mis à nu étant toujours un peu plus compacts que ceux
de surface. Il en est de même à l’emplacement des traces dues au halage (ou "treuillage")
des produits vers la ligne de câble (la phase de débusquage).
Cela apparaît toujours clairement dans les mesures de pénétromètrie# réalisées sur les trois
chantiers, celui de la Forêt de Chaux étant présenté dans les graphiques qui suivent.
#
Les protocoles de mesure sont fournis à l’annexe
26
Deux mesures ont été réalisées à l'aide d'un pénétromètre :
§ mesure de la profondeur atteinte en exerçant une force de 600 N afin de mettre en
évidence les tassements en profondeur,
§ mesure de la force (pression en kPa 5) appliquée pour atteindre 15 cm de profondeur afin
de mettre en évidence les tassements des horizons superficiels.
Profondeur (cm)
1200 50,0
1000
40,0
800
30,0
600
20,0
400
200 10,0
0 0,0
Ligne de câble Treuillage Non circulé Ligne de câble Treuillage Non circulé
Si l'on perçoit parfois que le pénétromètre exige une force un peu supérieure pour s'enfoncer sur les
traces du câble, ce chiffre n'est jamais significativement différent de celui des zones non circulées.
L'explication n'est, de plus, sans doute pas à chercher dans un effet tassement.
L'éraflure fait apparaître des horizons un peu plus profonds. Dans les limons qui, dans les trois
chantiers, sont présents, la porosité diminue normalement avec la profondeur dans un sol intact. En
Forêt de Chaux (Lucot et al., 2005), elle passe de 65 % à 55 % entre 5 et 20 cm.
S’il n’y a pas eu tassement, les perturbations existent, en particulier sous la traîne principale. En
suivant le protocole européen AIR3-CT94-2097, on peut apprécier ces niveaux de perturbations. Bien
entendu, ils diffèrent suivant l’origine de celle-ci.
Sur le chantier de Chaux, les phénomènes sont les mêmes. S’y ajoute celui de la circulation
du tracteur ayant transporté le matériel d’installation d’un pylône. Ce tracteur, sans charge
réelle et circulant dans de bonnes conditions de portance, n’a causé qu’une très "légère"
perturbation. Deux niveaux de perturbation (selon la grille du protocole AIR3) s’ajoutent à
ceux des Hauts-Bois.
5
100 kPa ˜ 1 kg/cm2.
27
100%
63%
35%
31%
27%
25%
10%
4% 4%
0% 0% 1% 0% 0% 0% 0% 1% 0%
Nota : L’occurrence de rencontrer la traîne principale étant faible, le nombre de points (26 à Chaux) sur lequel
porte la répartition des divers niveaux de perturbation est, statistiquement, trop faible pour disposer d’éléments
correctement représentatifs.
Pour juger de ce que cela représente en valeur absolue, il faut rapporter ces chiffres aux
surfaces concernées par le débardage (le transport par le chariot donc les perturbations sous
la ligne principale) d’un côté et par le débusquage (la phase de halage des bois) de l’autre.
1%
18%
4%
77%
Non perturbé Ligne de câble Halage des bois Circulé par un tracteur pour transport matériel
28
En moyenne (sur les seuls chantiers des Hauts Bois et de Chaux) et en résumé, on aura donc noté :
Dans le cadre de cette démonstration, les comparaisons n'ont pu être faites que de façon très limitée
:
En Forêt de Chaux, un tracteur a exploité la parcelle voisine.
98%
1% 1%
Un niveau si bas de perturbation (ici des ornières puisqu'un engin a circulé sur les parcelles) est, bien
entendu lié au fait que le sol était gelé lors de la sortie des bois. Il n'était pas possible de comparer
câble et tracteur car c'était le même exploitant qui avait été acheteur des 2 parcelles et il devait
assurer d'abord la vidange des produits issus de l'exploitation par câble et ne pouvait pas faire les
deux coupes en même temps.
Le gestionnaire doit, a priori, tout faire pour limiter cette surface appelée à être, à un moment ou à
un autre de la vie du peuplement, fortement perturbée.
29
limite de fluidité, conduisant les engins à s'embourber donc à quitter les cloisonnements et à
accroître la surface circulée et tout ce que les tassements vont y induire. Un tel logiciel
existe désormais en français : ProFor © (Ziesak et al., 2005).
La surface circulée est la surface constatée a posteriori sur laquelle un engin a roulé et qui sera
plus ou moins perturbée en étant tassée.
La très bonne technicité du câbliste a permis que le cours d'eau à franchir ait été parfaitement
préservé de tout impact dû au débardage. Comme le montre la photo ci-dessus, les produits
30
passaient plusieurs mètres au-dessus du fond du ruisseau et des berges. De ce point de vue, la
technique a montré sa perfection.
31
5.4 - Les impacts aux peuplements
Le même travail d'analyse a été fait sur tous les chantiers. Elles comportent donc de nombreux
détails d'interprétation délicate car les sous-populations sont de faibles effectifs. Nous nous
contenterons de regarder les chiffres les plus significatifs, le taux de blessures et leurs causes.
2% 3% 2%
15% 12%
28%
14%
86%
69% 69%
Les explications sur les différences – nettes – observées sont faciles à fournir :
Blessures d'abattage
En Forêt de Chaux, dans un peuplement certes encore dense à la fin (250/ha) mais avec un très
fort prélèvement (86 m3/ha), il était facile d'abattre des arbres petits (0,8 m3). Le taux de blessure est
le même, pour cette phase pour câble et tracteur. Mais, là, l'abattage directionnel a été moins
respecté pouvant expliquer en partie le fort impact lors de la phase suivante, le débardage.
Blessures de débardage
Il manque en France assez de références de chantiers et de leurs impacts. Cacot vient (2006) de
fournir les éléments d'un "Observatoire des bonnes pratiques environnementales en exploitation
forestière". Si le système câble-mât est assez comparable au système "débardage depuis une piste"
(piste qui correspond à la ligne de câble), les chantiers de démonstration sont à plat et ceux analysés
dans cet observatoire sont sur forte pente (> 40 % ). Il n'empêche, avec le même principe de halage,
les taux de blessures moyens sont en faveur du câble.
32
Chantiers débardés au skidder depuis une piste 47.7
(**)
Chantiers débardés au câble-mât (*) 24,0
Chantiers débardés au porteur et/ou skidder (*) 11,5
En Forêt de Chaux, nous nous sommes demandés s'il était possible de lier les dégâts à une
distance à la ligne. En pensant que si les blessures étaient plus nombreuses loin de la ligne, il
"suffisait" de réduire le pas entre lignes pour diminuer cet impact. Avec un effectif d'arbres réduit (90),
6
nombre d'arbres blessés
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80
distance à la ligne de câble (m)
Deux outils peuvent fortement aider à limiter les blessures aux arbres lors du débardage :
1° Un chariot télécommandé.
Si le chariot n'est pas télécommandé, c'est l'opérateur qui pilote le chariot sur les ordres radio de
l'accrocheur. Il est loin de l'action et l'inertie complexe d'un câble lui permet rarement d'être
exactement à l'endroit voulu pour que le halage se fasse exactement suivant l'angle voulu.
Le chariot télécommandé est actionné par l'accrocheur lors de toutes les actions liées au halage.
Etant à la meilleure place possible, il peut donc le positionner avec une forte précision et le
déplacer, si besoin, lors du débusquage des grumes jusque sous la ligne, pour éviter un obstacle
(arbre, souche, rocher,…)
33
tige que l'on veut éviter.
Sur un chantier, il n'y a besoin que d'une butée que l'accrocheur va faire suivre avec lui. Il la
positionnera à l'endroit le mieux adapté. Cela semblant beaucoup plus commode que de faire
selon la technique normale : faire tourner les élingues pour que le câble fasse tourner la grume,
cet outil a été porté à la connaissance de tous les câblistes de France.
34
L'INFORMATION REALISEE LORS
DU CHANTIER DE DEMONSTRATION
35
L'un des objectifs, le principal sans doute, de cette démonstration était qu'il servent d'essais "Saint
Thomas". Pour que Entrepreneurs de travaux forestiers, propriétaires de forêts publiques comme
privées, gestionnaires, organismes de conseil, institutions puissent très concrètement se rendre
compte ce que sont ces techniques dont on parle souvent dans la presse professionnelle mais que
l'on ne voit jamais.
Les journées de démonstration ont été organisées les 5 et 6 décembre 2005, sachant que des
personnes supplémentaires sont venues spontanément en dehors de ces journées.
420 lettres d’invitation ont été envoyées à l’ensemble des intervenants en forêt (professionnels,
administration, gestionnaires, propriétaires, écoles...) et à la presse locale et spécialisée.
Lors de ces 4 demi-journées, les visiteurs étaient regroupés par 10 à 20, et encadrés par Michel
BARTOLI (DGONF), Jean-Luc CHAGNON et Didier PICHEDA (CTBA). Chaque visite durait environ
1h30.
Au total, 183 personnes sont venues visiter le chantier, ce qui est conforme aux prévisions et à nos
capacités d'accueil. Malheureusement, un faible nombre d’entrepreneurs, et surtout exploitants et
scieurs se sont déplacés, malgré l’assurance d’un défraiement. L’objectif initial de montrer aux
professionnels la faisabilité et l’intérêt de telles techniques n’est donc pas atteint. On regrettera aussi
l’absence des DIREN et des Agences de l’eau, pour cause d’annulation tardive d’une visite spécifique
prévue le 2/12. Les engins de débardage devaient, ces jours, déneiger les routes départementales.
36
Divers (dont journalistes) 10
Total 183
42 personnes de l’ONF ont bénéficié de la visite dans le cadre de l’action E10 : personnes en charge
de la commercialisation en DT et en agence, chefs d’UT, chefs de triage. De nombreux contacts
d’agents voulant visiter le chantier, montrent l’intérêt de telles journées. Sur les 2 régions, il y aurait
eu assez de personnes intéressées pour pouvoir organiser 2 journées supplémentaires.
L’organisation de ce chantier novateur fut beaucoup plus lourde qu’initialement prévue. Nous avons
en plus bénéficié de l’appui de la DG de l’ONF et du CTBA, sans qui l’organisation aurait été encore
plus délicate. Au total, les différents intervenants locaux ont passé entre 18 et 20 journées pour
l’organisation avant et pendant ces journées.
Une autre tournée pour les élèves de l’ENGREF a été organisée après le chantier le 7 avril 2006.
§ Le Progrès
1 page avec 2 photos sous le titre "En forêt de Chaux, les arbres prennent l'air".
Citation : "Le débardage par câble aérien offre l'avantage d'épargner sol et cours d'eau".
§ L'Est républicain
1 page avec 2 photos sous le titre "Débardage écologique dans le Jura".
Citation : "Si les propriétaires forestiers "accrochent", le câble a de beaux jours devant lui".
37
CONCLUSION
38
Le choix de la parcelle 230 en Forêt de Chaux a présenté finalement des inconvénients, après
exécution du chantier :
• petite futaie de hêtre représentant un type de bois peu adapté à ce type de débardage, car trop
petit et de valeur économique trop faible, donnant un rendement faible pour un matériel
surdimensionné (câble pouvant porter 3 tonnes alors que 2 à 3 petits bois de hêtre pèse 1
tonne) ; le coût du débardage est ainsi plus important que sur Mormal où les bois étaient de 2 à 3
m3 ;
• sol à cailloutis globalement portant et réalisé après une période sèche ; seul l’intérêt du câble
pour le franchissement du cours d’eau a été très démonstratif, car la pluie du week-end avait
remis en eau le ruisseau et les ornières d’un débardage précédent,
• parcelles limitrophes débardées au porteur dans des conditions optimales de sol sec ; les effets
de tassement sont donc infimes et non pertinentes.
Le manque d’expérience de tous les intervenants pour ce type de chantier a conduit à certaines
difficultés :
• manque de référence de contrat et de dossier de consultation (appui de M. Bartoli très efficace),
• manque de coordination entre le câbliste et l’acheteur des bois : M. Constant n’a pas enlevé les
bois au fur et mesure de leur arrivée sur la place d’arrivée et à chaque fois qu’il venait, le
chargement des bois sur son camion bloquait le chantier durant 30 minutes ;
• manque de respect des consignes par les bûcherons locaux : les bois ont été abattus dans
toutes les directions au lieu d’être dirigés vers la ligne de câble, ce qui rend plus difficile le
débuscage latéral au câble et augmente le risque de blessures aux arbres.
A noter aussi, les remarques faites sur l’ancrage des câbles aux arbres sans aucune protection et
l’absence d’enlèvement de ces câbles, points qui seront à imposer pour les autres chantiers.
La mutualisation des moyens du programme LIFE avec celui financé par le Ministère de l’Agriculture a
permis l’organisation de plusieurs chantiers complémentaires, qui ont permis des analyses plus
complètes. Les personnes souhaitant les analyses complètes peuvent consulter le rapport de Bartoli
M., Pischedda D, Chagnon J.-L., 2006. Pour une exploitation respectueuse des sols.
Chantiers de démonstration; rapport final.
Ces chantiers ont été l’occasion de faire découvrir à de nombreuses personnes les avantages et
inconvénients de ce système de débardage. L’intérêt écologique pour la préservation des sols et des
cours d’eau a été largement démontré. La limite pour le développement de cette technique est
essentiellement financière, puisque le surcoût direct est de l’ordre de 10€/m3. Aux commanditaires et
financeurs de mesurer le gain économique et écologique à long terme.
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BIBLIOGRAPHIE
40
Le présent document constitue un extrait du rapport suivant, que nous avons très légèrement adapté :
Bartoli M., Pischedda D, Chagnon J.-L., 2006. Pour une exploitation respectueuse des sols.
Chantiers de démonstration; rapport final. DGFAR, ONF, CTBA. 75 p. + annexes
41
Von Wilpert K., Schäffer J., 2006. Ecological effects of soil compaction and initial recovery dynamics
: a preliminary study. European Journal of Forest Reseach. 125, p. 129-138.
WWF, 2000 – Références scientifiques sur une perturbation écologique des forêts : les tempêtes,
31p.
Ziesak M. 2005. Logiciel ProFor © version 2.2 (version française ).
42
Pischedda D., Chagnon JL., 1998. Forêts de montagne : techniques pour une gestion
multifonctionnelle durable. Projet LIFE
Pischedda D., 1997. Caractéristiques des techniques de l'exploitation forestière. CTBA, 35 p.
Pischedda D., 1998 . Les techniques de câblage. Outils pour la gestion des forêts de montagne. 10
fiches pédagogiques –Ecole d’Agriculture de Poisy
Pischedda D., Chagnon J.-L., 2000. La forêt câblée. Journal de la Mécanisation Forestière
Pischedda D. , Chagnon J.-L., 2001 Evaluation de l’aide à la mobilisation des bois en montagne.
Programme Compétitivité Plus Rhône-Alpes
Rouchon R., Chagnon J.-L., Bartoli M. 2005. Un câble dans… une peupleraie savoyarde. Le journal
de la Mécanisation Forestière, 49, pp. 17.
Silande G., 1999. Le débardage par câble en France; Situation actuelle et perspectives. Mémoire
FIF-ENGREF. ENGREF, AFOCEL, 70 p.
Ulrich E. 2002. L'exploitation par câble en plaine. La Forêt Privée, 265, pp. 18-27
Zanuttini R. , Cielo P., Perissinotto A., 2003. Impiego delle gru a cavo per l'esbosco del legname in
Piemonte. Sherwood, 87, pp. 21-26.
43
Annexes
44
Les annexes sont présentées sous forme de fichiers informatiques
Pour la démonstration, une partie des articles parus dans la presse écrite. Les noms des fichiers
forment le sommaire de cette liste.
Chaux Progrès.pdf
Chaux Est républicain.pdf
Chaux et Hauts-Bois jMF.pdf
Câble 1998_2005.pdf
45